Icha icha paradaisu [Entrainement H/Y/Y solo]

Malgré la chaleur estivale régnant à Konoha, j'avais choisit de passer ma journée en intérieure. comme les arbres sensibles aux conditions extrêmes, je supportais assez mal les températures de ces derniers jours et un peu d'ombre ne me ferait pas de mal. De plus, j'avais décider de ranger la chambre de Haru, mon frère ainé décédé il y a quelques mois déjà. Malgré la fin de mon deuil, j'avais toujours cette impression de malaise en passant à côté de cette chambre. Jusqu'à lors personne n'avait voulut se charger de ranger cette pièce comme si chacun attendait le retour héroïque de mon frère. Mais il n'était jamais revenu vivant de Baransu. Seul sa dépouille nous avait été adressé afin que nous lui offrions un enterrement digne de ses illustres origines.

La chambre était plongée dans la pénombre des persiennes qui filtraient les rayons du soleil. Elle avait été laissé en état depuis la disparition d'Haru et semblait maintenant encore plus en désordre que d'habitude. Lit défait, matériel ninja et vêtements gisants au sol, un parchemin était encore ouvert sur le bureau. Seuls ses livres et ses magazines érotiques étaient parfaitement rangés dans une bibliothèque qui leur était dédiés.  Les mains sur les hanches, je lâchais un soupir. "Il ne prenait jamais le temps de ranger ses affaires avant de partir. Même ses vêtements sont encore par terre." Dis-je tout haut alors que je commençait à plier le kimono estampillé du symbole des Senju.

Homura apparût alors adossée à cette fameuse bibliothèque à livres érotiques. Bras croisés, elle avait le regard perdu dans le vide. "Que veux tu, il était ainsi. Toujours pressé de partir en mission. Baransu était l'occasion pour lui de s'illustrer. La volonté du feu l'animait, c'est indéniable. Mais ce jashiniste a eût raison de lui." Un air triste se dessinât sur mon visage. Haru disait toujours qu'il voulait devenir quelqu'un d'important à Konoha. D'une manière ou d'une autre il y serait parvenu si les shinigamis ne l'avait pas fauché avant. En un sens, mon ambition ressemblait à celle de Haru. Si je parvenais à prendre la tête du clan, je serais une personne importante de Konoha.

« Etre déterminée est le premier pas, mais es-tu prête pour la suite ? As-tu réfléchis à comment était tes prédécesseurs et à comment tu veux être toi-même, pour les autres ? Qu’est-ce qui fait de toi, parmi tous les Senju, l’unique candidate digne d’intérêt ? » Les mots de Raion me revinrent à l'esprit comme un avertissement. étais-je vraiment la meilleure candidate pour remplir se poste ? Peut-être devrais-je en apprendre plus sur les précédent chefs du clan Senju avant de me présenter en candidate. Hashirama et Naoshige avaient été deux des meilleurs Senju. Je devrais me montrer excellente si je voulais au moins me montrer digne de les égaler. De plus, il serait bon de connaitre l'histoire de ces deux héros du clan.



Poursuivant le rangement, je m'approchais de la bibliothèque. Parmi les ouvrages, je reconnus la collection du batifolage entre de nombreux autres titres. Le premier tome, le paradis du batifolage semblait différent de celui que m'avait légué Haru. Je le saisis, curieuse de connaitre la source de cette différence. L'ouvrage que possédait Haru semblait être un tirage limité. La couverture était différente et la seconde page de couverture était marquée d'une signature et d'un texte : "À mon ami et plus grand fan Haru." Ce message était signé d'un pseudonyme : "L'ermite".

Bien qu'il s'agisse de ma lecture du moment, je choisis tout de même de le feuilleter au hasard des pages noircies de textes. En faisant glisser les pages entre mes doigts, un marque page tombât de l'ouvrage. Il ressemblait à une page de livre pliée et quatre. Je refermais le livre avant de récupérer le papier. Une fois entre mes mains, je commençais à me sentir hésitante. Mais la curiosité l'emportât et je dépliais la page. Ce qui eût l'effet quasi instantané de faire monter le rouge jusque mes oreilles.

"Qu'est-ce que ... Mais... MAIS...." Je n'arrivais plus à exprimer d'idée claires l'espace d'un instant. L'érotisme de cette image m'avait surprise l'espace d'un instant. Je regardais cette image comme captivée. Sur celle-ci était représentée une jeune femme dans une tenue et une posture particulièrement érotique. La demoiselle portait une paire d'oreilles de lapin, un corset mettant en valeur la sensualité de ses formes et des bas résilles. Mais plus dérangeant encore....  Celle-ci me ressemblait en tout point. Qu'il s'agisse de ses yeux, de ses cheveux ou ses formes, c'était clairement moi dans cette tenue. Je secouais la tête avant de regarder vers l'entré de la pièce. Heureusement personne ne me voyait.

Rapidement j'allais fermer la porte de la pièce maintenant plongée dans une demi pénombre. Il fallait que je vérifie quelque chose. Mes yeux se portèrent sur l'image, puis sur le miroir face à moi. Une idée germât rapidement dans mon esprit. "Non ! n'y pense même pas Himiko. Tu sais ce que je pense de ce genre de techniques... Elles sont gênantes et même si j'admet que ta technique d'Oiroke est utile, je ne pensais pas que..." Je ne laissais pas Homura terminer sa phrase. L'occasion de créer une technique était trop belle. J'étais convaincue que mon charme pouvait être mon arme la plus dangereuse. Encore plus depuis mon affrontement avec Raion. Cette technique ne serait qu'une façon de plus d'utiliser cette arme.

Je composais les mudras de la chèvre, puis celui du chien avant d'émettre du chakra. Mentalement je visualisais la forme que je souhaitais prendre. Une forme sublimée de moi-même, plus érotique, plus charmeuse. Celle-ci portait la même tenue que sur l'image. Il y eut une explosion de fumée. Je ne pouvais pas rater cette technique qui était devenue depuis quelques temps l'une de mes techniques signature. Mais il ne s'agissait pas là d'apparaitre nue. C'est pourquoi cette version serait peut être un peu plus complexe. Modification corporelle et vestimentaire. Je la nommerais : "Oiroke : Usagifuku no jutsu !... Sexy-méta : Technique de la tenue lapine.

La fumée se dissipât et la porte s'ouvrit alors. Un serviteur du clan Senju fît irruption dans la pièce, pensant qu'un drame était arrivé. Je poussais un cri de surprise en voyant le jeune homme entrer. Il y eus un moment de flottement, puis le jeune homme ne put retenir un saignement nasale de me voir ainsi vêtue au milieux de cette chambre. Le rouge me montât aux joues et par réflexe, je lui lançais le premier objet à porter de mains, l'édition collector du paradis du batifolage. L'ouvrage finit dans le visage du serviteur qui pris tombât à la renverse. J'en profitais pour fuir au moyen d'une technique de substitution, laissant sur place mon propre exemplaire du premier tome de la série des "Icha icha".

Récapitulatif combat: