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Isas Kaminari. Il y a le ciel, le soleil et la mer ( Test RP Réalisé)

Kaminari Isasu
Kaminari Isasu
Uzushio no Genin
Messages : 160
Date d'inscription : 01/03/2021

Fiche du Ninja
Grade & Rang: GENIN - RANG C
Ryos: 270
Expérience:
Isas Kaminari. Il y a le ciel, le soleil et la mer ( Test RP Réalisé) Left_bar_bleue566/500Isas Kaminari. Il y a le ciel, le soleil et la mer ( Test RP Réalisé) Empty_bar_bleue  (566/500)



Matricule ninja
NOM : Kaminari
PRÉNOM : Isas
GROUPE : Uzu
GRADE : Genin
RANG : D
SEXE :
ÂGE : 12 ans
SITUATION : Célibataire (C'est un enfant)
FAMILLE : Un pére : Hiro / Une mère : Sanaé / Deux frêre : Eiji et Seya

Personnalité
QUALITÉS
Déterminé
Travailleur
Brillant
Tenace
Fier
Ambitieux
Astucieux
Confiant
Digne
DÉFAUTS
Individualiste
Méprisant
Compétitif
Arrogant
Rancunier
Sadique
Colérique
Fier
Insatisfait
AIME
La puissance
Le maté
Le saumon fumé
Apprendre
Se sentir meilleur que les autres
Le silence
N'AIME PAS
Se sentir faible
La pluie
Le bruit de la foudre
Les ramens
Les gens candides
L'odeur du riz cuit
AUTRES
Part parfois en fou rire
Autre
Autre
PHYSIQUE
TAILLE :
1m45
POIDS :
35kg
PEAU :
Blanche
CHEVEUX :
Blond
Mi-long
YEUX :
Bleu
Grand, le regard ennuyé
VISAGE :
Visage ovale avec de fines lévres et de grands yeux
CORPS :
Menu, il n'est pas taillé pour le corps à corps
AUTRE :
Toujours richement habillé : Beaux vétements, bien soignés et repassés.
Histoire


► Naissance en 4 du jeune Isas, il est issu d'une famille de civil : Les Kaminari. Il naît deux ans après son frère Eiji et quatre ans avant Seya. L'accouchement de sa mère est très difficile et sa naissance, tout en gardant sa génitrice en vie, reste un miracle : Pour cela, on lui donne un prénom adapté "Celui qui mérite".

Sa famille était arrivée à la création du village de Usushio, issus d'une ile composant l'archipel brumeux dans les terres lointaines. Ses parents ne lui donnaient que peu d'informations sur leur terre natale, qu'ils avaient quitté pour devenir des constructeurs de bateaux. Isas était destiné à devenir un robuste gaillard portant le bois et jouant de la scie et du marteau pour faire des mats et des coques.Naturellement compétent dans le chakra, les membres des Kaminari ont adopté une nature de chakra précise, lié à l'iléite de leur condition. La maitrise de la météo, le Ranton, qu'ils utilisent pour la navigation et parfois pour se battre avec leurs voisins... Pourquoi Sanè et Hiro étaient partis ? Ils ne le dirent à personne, et surtout pas à leurs enfants.

► Les premiers souvenirs de notre héros remontent à l'année 7, il se souvient de chansons et d'histoire pour se coucher. Beaucoup d'éléments revenaient : Le chakra, les ninjas, un sage mythique fondateur de plusieurs arts... Il ne comprend pas tout, mais prend beaucoup de plaisir à entendre tout ça. Enfant joueur, curieux et poli, Isas ne s'intéresse pas aux bateaux. Son père dit qu'il est encore trop jeune, il a le temps pour s'occuper de ça.

► Naissance de Seya en 8. Son grand frère veut le porter tout le temps et lui parle de tout ce qu'il a fait dans la journée, il lui explique la vie et les ninjas. Retenant chacune des histoires et des chansons, il prend le poupon pour un objet de protection qu'il doit défendre en tant que gardien shinobi. Eiji est un peu jaloux, ses parents lui disent que c'est normal puisque son petit frère n'est dorénavant plus le cadet de la famille : Il doit se faire à la responsabilité d'un plus petit que lui.

► Année 9 : Le jeune garçon commence un curieux rituel : Observer les shinobis qui passent, imitant des mudras et parfois ose poser des questions sur le chakra ou leurs aventures. Certains lui répondent poliment, s'amusant de l'excitation palpable du petit, d'autres lui disent de se barrer car il les dérange. Ses parents pourraient lui laisser passer cela, s’il ne passait pas ses journées au terrain d'entrainement à lorgner sur les shurikens et les effusions d'énergies. Il mentionne parfois son envie d'aller à l'académie, ses parents se regardent soucieux.

► Le père de Isas le prend avec lui sur les chantiers pour des petits travaux, en 11. Il pense commencer sa formation ainsi, c'est comme ça qu'il a fait avec Eiji. Notre héros ne s'intéresse pas aux bateaux, ils regardent les gens prendre les transports maritimes pour partir : Où ? Il imagine des destinations glorieuses. Il pose beaucoup de questions sur tout ça à son père, qui lui est occupé a travaillé et expliquer à l'aîné le travail manuel. Le seul ouvrage produit par le petit est un kunaï de bois, bien peu coupant, qu'il a taillé dans des restes de planches. Il ne veut pas construire des bateaux, il veut être un ninja.

► Accident durant l'année 12 : Seya est envoyé à l'hôpital du village, car son frère, Isas, a joué au ninja avec lui. Grimpant partout en se prenant pour des guerriers de l'ombre, il en a oublié son frère plus petit que lui qui a chuté et ouvert la tête. Très grande déception de ses parents qui lui demandent d'arrêter ses conneries. Le petit ne comprend pas, ce n'est pas sa faute si Seya est si petit et si peu agile. C'est le point de départ de trois années où le petit Isas va se disputer souvent avec ses parents pour défendre ses velléités à aller à l'académie. Il ne se sent pas à sa place, il veut être avec des gens qui souhaitent devenir des ninjas comme lui.

► Début de l'âge des conquêtes en 15, en parallèle Isas a réussi à faire céder ses parents pour l'envoyer à l'académie. Il a dix ans et ne prête aucune attention à l'enseignement de son père concernant les bateaux. Il lit des parchemins sur le chakra et les outils ninjas, il cogite sur le théorique et commence un peu de pratique en essayant de malaxer son chakra. Il veut prendre de l'avance. Ses parents voient bien qu'ils ne feront rien de lui, Eiji est déjà rodé à l'ouvrage et Seya, un peu lent, a déjà dépassé son frère, car il s'intéresse, lui. Ils cèdent, pour qu'il ait un avenir...

Débutant sa scolarité pour devenir un ninja, le jeune civil est surexcité, car il arrive enfin à son objectif : Il suit avec beaucoup de sérieux les cours et fais partie des premiers de sa promotion. Il ne saisit pas de suite les regards de certains de ses pairs, ni les murmures sur sa condition. Quelle condition ? C'est un civil, sa famille n'est pas composée de shinobi à la différence de beaucoup d'entre eux. Une bonne partie de ces camarades sont des Uzumakis, des Omura, et même quelques Miyamoto. En voyant ses progrès et son niveau, on essaye de le rabaisser en lui rappelant ses origines : "Retourne sur tes chantiers" ; "Un marteau, c'est pas un kunaï" ; ... Isas ignore ces moqueries, il est meilleur qu'eux pour les exercices de malaxages de chakra et pour les techniques simples comme la substitution. Par contre, pour les exercices physiques...

C'est ce qui va pécher et tout le monde s'en aperçoit. Un jour, au retour de l'académie. Il se fait accoster par un groupe réduit de ses paris, qui le tabassent sans crier gare. Être dépassé par un enfant dont les parents sont des ouvriers n'était pas acceptable pour eux. Le laissant dans la poussière, ils le laissent aussi libre de penser. C'est le virage dans la vie du jeune garçon : Pas à sa place dans sa famille, il ne l'est pas pour autant parmi les aspirants shinobis.


► Un an après cet événement, on est en 16. Isas redouble d'efforts pour dépasser ses camarades. Au-delà du plaisir d'apprendre et de devenir ce qu'il a rêvé, c'est ajouté l'obsession d'être le meilleur pour humilier ses harceleurs et agresseurs. De nouveaux règlements de comptes sont bien arrivés, notre héros se défend de plus en plus, mais sa condition et son physique n'est pas avantageux. En parallèle de ses exercices dans l'établissement éducatif, il passe de longues heures à lire des parchemins théoriques et vise à apprendre tout ce qu'il faut savoir sur le ninjutsu pour pallier son évidente faiblesse physique. Les événements de Baransu lui donnent envie de finir encore plus vite ses études pour devenir un ninja : Se battre, vaincre, ... Du patriotisme ? Non, juste se tester et voir où il peut se placer par rapport aux autres. Entrainement sur entrainement, le jeune shinobi tente d'ajuster l'apport des chakras Raiton, natif, et Suiton qu'il a appris pour former le Ranton sur la base d'un traité nébuleux sur la conception des arts complexes. Il est persuadé d'avoir réussis en autodidacte.

Un beau jour, avec une nouvelle agression perfide, Isas forme des mudras pour faire tomber la pluie, une belle victoire qui surprend ses adversaires et qui lui permet de les frapper avec l'eau produit. Pour une fois, le contact de l'eau sur sa peau ne lui crée pas du malaise. "Revenez et ce n'est pas la pluie que je fais tomber sur vous, mais la foudre". Pour accompagner ses mots, il claque des mains pour faire tomber la foudre : Plus pour faire peur que pour faire mal, même s'il éprouve un petit plaisir quand l'un de ses camarades se mit à crier de douleur. Il déteste le bruit tonitruant du tonnerre, mais il découvre qu'il apprécie d'entendre le gémissement de ses ennemis.

► Fin de la formation pour Isas, en 17. Très confiant dans ses capacités, le jeune garçon essaye de convaincre son frère Seya de devenir ninja, mais celui-ci est déjà engagé sur la voie de l'ouvrier maritime. Il respecte son choix même si c'est du gâchis de gâcher un tel potentiel en termes de puissance. Les parents Kaminari et le grand frère Eiji voient d'un mauvais œil les nouvelles compétences du jeune garçon, les géniteurs pensent que cela lui passera avec l'âge puisque le ninjutsu est par définition grisant surtout quand on a la possibilité de maitriser la météo. L'aîné est plus clairvoyant sur son frère : Il lui fait peur.

Le manieur d'orage continue à perfectionner son Ranton maintenant qu'il est genin. Il éprouve peu de respect pour ses camarades, qu'il trouve trop faible et limité. Un autre garçon a attiré son attention, un utilisateur du Hyoton dont il se méfie autant qu'il a envie de le vaincre pour prouver la supériorité.

Test RP

À douze ans, on est tous un peu pris par nos hormones. Isas dans toute sa grandeur de manieur de l'orage, n'en restait pas moins qu'un humain. Alors quand Emi c'était transposée devant ses yeux...
Le "Hic" était que c'était quand même une belle garce, malgré les gentillesses et les douceurs que notre pauvre héros mettait en œuvre pour lui plaire, elle restait imperméable à l'attraction distinguée du blondinet. Était-elle faite de caoutchouc ? La foudre de l'amour ne s'appliquait pas à sa carapace de mépris. Elle le regardait de haut, car... Elle était plus grande que lui. Déjà. Ce pauvre idiot de Kaminari s'était entiché de l'une des seules personnes qui l'égalait dans la promotion. Pire ! Elle le dépassait dans certains exercices et elle faisait savoir par des petites piques ou des commentaires sur ses résultats. Une partie de lui aimait ça : Être dominé par plus fort ? Non, avoir un interlocuteur avec qui échanger. Être remis en question, poussé par la frustration, il devenait plus efficace. Ou alors, c'était la seule preuve d'attention qu'il lui portait, alors il faisait semblant, pour lui plus que pour les autres, d'aimer ça. Le reste des académiciens n'étant qu'une bande de tocards vénéneux. Elle était aussi empoisonnée, bien sûr, mais pas inintéressante. Alors Isas continuait, lui proposant rendez-vous sur rendez-vous... Espérant qu'un jour, elle dise...

- Oui. Elle l'avait dit un jour, il n'y croyait pas. Il se frotta les yeux, boucha son nez pour souffler dans l'espoir de déboucher ses oreilles. Rien, il avait bien entendu.
- Bon bah... Heu... On se retrouve au café en bas de la rue demain, en début d'après-midi, ça te va ? Elle acquiesça de la tête, avant de s'éclipser. Dans son dos, l'utilisateur précoce du Ranton fit une petite danse de la joie en bougeant dans une cadence inexacte les bras de droite à gauche.

"Pas d'entrainement ce soir, je dois préparer ma tenue pour demain". Il imaginait déjà dire à ses parents et à ses frères qu'il avait une copine. Eiji serait vert, avec son travail au chantier, il n'avait pas l'occasion de s'approcher de la gent féminine. Seya était trop jeune, il s'amusait encore à coller ses crottes de nez sur les poutres des bateaux. Comment ses parents s'étaient connus ? Le petit n'en avait aucune idée, il imaginait alors quelques péripéties du jeune Hiro, jouant de jolis sourires et de fleurs pour conquérir la belle Sanaë. Devait-il apporter des fleurs ?  Il n'avait pas assez d'argents pour un bouquet aussi garnis que son cœur. Il allait trouver !

La précipitation de Isas, mêlé à son innocence relative et ses grandes ambitions, même coté cœur, lui faisait oublier que... Elle avait dit "oui" surtout pour qu'il la lâche. Alors, quand il débarqua au café dans un joli ensemble très classe et un bouquet de fleur bien trop garni pour sa pauvre situation. Il attendit.

Une heure
deux heures


Tapotant de frustration, avec ses phalanges, la surface de la table. De l'autre main, il soutenait son menton en regardant à travers la vitre. "Peut-être elle a oublié ? Elle a peut-être eu un gros accident, je ne dois pas me mettre en colère. Ses parents ont dû tomber malade." Une pointe de colère perlait dans sa gorge, pour tomber directement dans son estomac. "Je ne suis pas homme à être pris pour un débile". Il avait douze ans, ce n'était même pas un homme. Son cœur fit un bond en voyant la belle Emi à travers la vitrine du café, mais il s'atrophia quand elle passa sans un regard, rejoignant une bande de fille au coin du carrefour.

"Elle n'a pas oublié, elle s'en fiche". Cette épiphanie, comme un coup de tonnerre, résonna dans son corps. Alors, il comprit que les piques, le mépris, les regards supérieurs... C'était car il n'était pas assez bien pour elle.

Pas
Assez
Bien


La première réaction de notre pauvre zéro fut de se garnir de sa plus belle armure d'arrogance : "Pas assez bien moi, sérieusement ? On me l'avait pas sortie celle là depuis longtemps" Il laissa les fleurs sur la table en partant du café, une serveuse méritait plus cette attention que cette ... "Putain !" Il poussa un grognement quand son pied vint rencontrer brutalement, à dessein, le mur. De frustration, il avait essayé de shooter dans le bâtiment. Pas très malin de sa part, car sa masse osseuse était moins dense. Il prit un temps pour se masser le pied à travers la chaussure, un genou à terre et la tête basse. Les mauvaises langues diraient que c'était pour sécher quelques larmes, les gens honnêtes diraient qu'il fallait beaucoup d'attention pour un pied douloureux.

"Elle fait un meilleur Henge que moi et elle me prend pour une merde ?"

Il fonça vers les terrains d'entrainements. S'entraîner pour exorciser la peine ? Oui, formant des mudras rapidement il produisit des nuages qui s'amassèrent au-dessus de lui. Il savait faire, mais il voulait faire gronder le tonnerre... Pour crier. Le bruit tonitruant couvrant ses élans vocaux, en adéquation, il fit tomber la foudre autour de lui. Cela lui faisait du bien d'avoir une occasion de s'exprimer, hurler comme il le fait n'importe où serait gênant et sujet à questions... Içi, à part la présence de gros nuages et le bruit des impacts qui devaient terroriser les chiens du quartier. Rien n'était suspect.

Il songea à repartir en ville pour la trouver et lui faire payer... Mais à quoi bon ? Elle ne méritait pas l'attention d'un garçon au si grand destin... Il ne voulait pas non plus trop se retrouver face à elle. Mine de rien, elle était assez intimidante. Du coin de l'œil, il vit des genins s'approcher de l'espace d'exercice, mais ils constataient avec inquiétude Isas qui les regardait, la mine furieuse et sévère. D'un geste, il fit tomber la foudre devant lui et les pauvres se carapatèrent sans un mot.

- C'est ça, courrez. La peur qu'il provoquait lui fit étrangement du bien, le jeune frustré avait l'impression d'avoir le contrôle. La foudre ne s'embarrasse pas des sentiments, elle tombe où elle veut.

Satisfait de son "entrainement", qu'il avait surtout utilisé pour soulager la bile de frustration dans son estomac, Isas rentra penaud chez lui. C'était le plus dur, car il avait prévenu sa famille de ses projets pour l'après-midi, il y aurait des questions. "On ne foudroie pas ses frères, on ne foudroie pas ses frères". Qu'est-ce qu'il allait dire ? Allait-il mentir ? Il ne savait pas, pas du tout... La honte de s'être pris un lapin remonta un peu.

- Isas ! Alors, ton rendez-vous ? Sa mère, Sanaë, du perron de la demeure familiale construite des mains de Hiro, avait vu son fils arriver de loin et engageait tout de suite les hostilités. "Même pas le temps de se reposer ou de préparer des réponses".
- Hehe, c'était bien ! On a bu un thé, mais je pense que ça n'ira pas plus loin... Le petit menteur se grattait la tête, essayant de paraitre le plus innocent possible. Sa mère pouvait sans doute entendre les dents du petit grincer quand il prononça ses mots, il ne pouvait pas faire plus.

La génitrice le regarda, soupçonneux. L'instinct maternel pouvait sentir ce genre de chose ? L'expérience ? Isas n'eut pas l'occasion d'approfondir la question avant qu'elle ne reprenne. La discussion prenait de plus en plus l'air d'un interrogatoire :

- Tu penses ? Qu'est ce qui te fait dire ça ?
"Parce qu'elle ne s'est pas pointée, maman. Voilà tout".
- Oh, tu sais, le feeling ! Elle n’avait pas beaucoup de conversation...
"Tu m'étonnes".
- Tu dois être déçu pour ton premier rendez-vous. Pas la peine de vous décrire les pensées de Isas à cette phrase, bien sûr qu'il était déçu. Il était en colère, en rage même. Demain, il serait dans la même classe que cette garce et il devrait faire comme si de rien n'était, pour ne pas rajouter du grain à moudre à son mépris.  

Ce mépris, si jeune... Les enfants étaient terribles, entre eux. Le moindre élément qui dépassait et l'on devenait un paria. Devenu le bouc-émissaire d'un groupe de tocards, il souhaitait devenir le loup. Aujourd'hui, il était juste une pauvre chèvre qui avait crû en une fille...

- Oh regarde, tes frères rentrent du chantier. Il se retourna vivement pour confirmer la bonne vue de sa mère. Eiji et Seya rentraient en tenant une planche de part et d'autre. Il allait la poncer pour le lendemain. L'enfant du milieu de la famille Kaminari fila dans sa chambre, sous le froncement de sourcil de Sanaë. Pas très malin, elle se doutait de quelque chose maintenant. Son fils était introverti, mais pas à ce point. Quelque chose clochait, et ce n'était pas la déception d'un manque de conversation.

Isas ferma rapidement la porte et tourna la clé pour sécuriser son territoire. La maison était assez grande pour laisser une chambre à chaque membre de la fratrie, Isas avait celle en bout d'un long couloir, car il n'aimait pas le bruit des pas. Être au fond réduisait le transit devant sa porte. En parlant d'être au fond, il se mit sous sa couverture, tout habillé pour se réfugier dans la pénombre et le manque d'air. Notre jeune héros essaya de se mettre dans la tête autre chose que cette journée sinistre, le ninjutsu ? Le futur chantier de son père ? De fil en aiguille, il pensa à ses frères puis sa mère. Le visage de sa génitrice, la femme la plus proche de lui, fut superposé par celui de Emi.

"J'en ai rien à faire, je suis fort et elle ne mérite pas mon attention. Demain, je l'ignorerai comme elle le mérite et puis c'est tout. Je trouverai mieux quand je serai plus grand, quand je serai reconnu. Elle se mordra les doigts de son mépris, ils regretteront tous !" Isas serra les poings sous la couette, solidifiant son esprit pour ne pas céder et se convaincre de ses paroles. "J'ai appris le Ranton tout seul, je vais pas me laisser distraire par une fille. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit" Il rigola, dans sa tristesse, à l'idée que dans les récits de sa grande destinée il pourrait figurer un chapitre sur le "glorieux lapin".

Parmi les petits ricanements, perla alors des reniflements et quelques larmes. Bientôt, les vannes furent lachées, à l'abri des regards et de l'opinion de sa famille.  

"Je mérite d'être aimé, merde"

Derrière l'écran
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AUTRE CHOSE ? Je viens tout casser :/
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Re bienvenu petit Padawan,

Un beau petit personnage. Un véritable narcissique, j'aime ça. Pour le test rp, je te propose:

Spoiler:

Amuse toi bien et bon courage,
Si tu as la moindre question n'hésite pas.
Bisous
bon courage Very Happy
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Kaminari Isasu
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Bonjour !
Le test RP est réalisé !
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Isas Kaminari. Il y a le ciel, le soleil et la mer ( Test RP Réalisé) Pq2c


Respect test-rp et originalité


Bon avant toute chose, je tiens à dire que le nom de ton personnage j’arrête pas de penser à Kaminari de Hero Academia. Parenthèse terminée, passons à cette correction, franchement j’ai beaucoup apprécié, j’ai eu l’impression de lire le scénario d’une romance adolescente. Le moche premier de la classe qui tente de sortir avec la fille populaire et forte qui se fait rembarré, puis se fait poser un énorme lapin. Il se retrouve anéanti, mais finalement se dit qu’elle ne le mérite pas et qu’il lui crachera au visage un jour. BREF j’ai vraiment apprécié.



Orthographe et grammaire

TU demandes un rang D, donc je ne suis pas très regardant sur l’orthographe. Rien d’aberrant, donc je valide sans souci cette partie.



Avis général et verdict


Bon avec un grand mépris, je te valide Rang D Genin d’Uzushio. Non sérieux, je suis ravi de te valider. Amuse toi bien avec ce petit personnage. Tu devrais pouvoir bien t’amuser.
Have fun

Pense à recenser ton avatar
Et faire ta fiche technique.



Correction par Kaminari Denki
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