Ars Longa, Vita Brevis | entraînement avec la talentueuse Yume

Pour résoudre les problèmes indénouables du clan, j’étais plongé dans une quête de pouvoir insoluble. J’allais de maison en maison, essayant d’apprendre à connaître les gens, savoir ce qu’ils souhaitaient, ce qu’ils aimaient… J’apprenais à connaître chaque individu individuellement.

Ma quête de pouvoir ne pouvait pas se comprendre sans prendre en compte ma quête de puissance démesuré. Je ne pouvais pas m’imposer en tant que leader, si je n’étais pas capable de montrer à tous que j’étais un être fort, aussi bien dans la tête que dans l’esprit, or en l’état, je ne pouvais point tenir de tels discours sans paraître pour un présomptueux, car le chemin était encore long : je n’étais pas encore prêt. Mais, je continuerai sur ma voie, sans peur de tombé, pour me relever encore et encore, tant que mes rêves et ambitions ne seront pas devenus réels !

Pour passer d’homme à César, il me fallait rattraper mon retard et accéder à la puissance qui sommeillait en moi. Je savais qu’il existait un potentiel que j’avais toujours laissé de côté. Il y avait en moi, certaines pulsions que je maîtrisais en tant qu’être raisonné. Il me fallait puiser intensément dans ces pulsions qui ne pouvait plus s’épanouir par le sexe par exemple, mais les diriger entièrement vers la force brute, la puissance, infinis et incroyable, pour devenir plus fort. Diriger cela vers l’entraînement et combler mes odieuses lacunes.

Depuis que j’avais perdu Michiru, j’étais devenu incapable de désirer d’autres femmes et c’était toujours le cas. Mais en moi, cette pulsion avait néanmoins grandi encore et encore et semblait être un moteur parfait et incroyable pour regagner mon niveau de jadis et devenir capable de protéger sans difficultés, sans vergogne, devenir quelqu’un de fort et d’au-dessus de tous. J’allais pouvoir devenir le protecteur et le guide des miens si j’accédais à une puissance suffisante. Mon objectif n’était nul autre que l’excellence, or je ne pouvais pas atteindre l’excellence sans de l’aide et heureusement pour moi, j’avais de l’aide à disposition. Et cette aide prenait alors l’apparence de la cheffe de la Bunke : Hyuga Yume

Depuis que j’avais rencontré Yume, nous nous étions donnés pour but d’apprendre à nous connaître pour savoir quelle collaboration nous allions mettre en place entre nous. Nous avions des objectifs communs et il était important pour nous d’apprendre de mieux nous connaître. J’estimais alors que pousser respectivement nos talents de shinobi à leur maximum en nous entraînant l’un contre l’autre était une manière de s’entraîner et pour moi, de vider un peu ma tête de toutes les pensées qui hantaient mon existence. Comme une pause bien venue dans mon existence qui engrangeait pas mal de stress. Quelques cheveux blancs étaient apparus sur mon crâne, mais je n’abandonnais pas.

J’avais énormément de respect pour Yume et je savais bien que malgré son grade de chuunin, elle était meilleure que moi, c’était pour cela que je lui avais demandé de l’aide, ce qu’elle avait accepté à mon grand plaisir. Me voilà donc en route pour une séance de remise à niveau de mes capacités. Combler les lacunes que j’avais accumulés durant ma pause n’était pas chose aisé, mais je ne regrettais toujours rien : j’avais fait ce que j’avais dû faire pour ma famille.

J’étais retournée la voir de temps à autre pour discuter plus qu’autre chose, savoir comment allait sa famille, comment l’entraînement des jeunes de la Bunke se passait, ce genre de banalité pourtant si importante à connaître et à savoir. J’aimais savoir comment évoluait la mentalité et talent des jeunes, c’était tout à fait fascinant sachant que ceux-ci seraient l’avenir du clan : ils étaient le fruit de tous les espoirs

Nous avions avec la princesse de la secondaire de nous retrouver dans une salle d’entraînement dans le quartier de la Bunke dans la matinée, vu qu’elle m’enseignait, il était plus simple de ma part de me déplacer, cela lui facilitait les choses. Vu mes insomnies nombreuses, j’avais eu le temps d’arrivée en avance et de patienter en m’échauffant. Mes cernes en dessous des yeux, j’avais fait mille et une choses avant d’aller retrouver la jeune femme. Le deuil était une chose bien horrible et me rongeait de l’intérieur et parfois, l’appel de la mort devenait si irrésistible… la vie était toujours aussi amère et pleine de choses horribles… Mais, je me concentrais sur les belles choses et la présence de Ringo rendait les choses plus simples à supporter.

J’avais bien évidemment troqué mes habituelles imperméables marrons et chemise mal repassé et cravate contre une tenue qui me rendait plus à l’aise au combat au corps à corps. J’allais me prendre quelques roustes et je m’y étais préparé, conscient que cela ne me changerait pas beaucoup de mes entraînements avec mes deux oncles. Du coup, habillé d’un long pantalon de toile noir un peu bouffant resserré au niveau du ventre par une ceinture et au niveau des chevilles par des rubans. Ce faisant, cela laissait mes pieds nue et laissant ma poitrine et mes bras à l’air. Ma tenue ressemblait un peu à celle que j’utilisais en tant qu’Enma. Ainsi habillée, j’enchaînais les pompes et la corde à sauter pour mettre mon corps en chaleur. Je patientais ainsi en attendant la jeune femme. J’étais impatient comme un enfant à l’idée de m’entraîner.

Lorsque la jeune femme arriva, je me courbais en deux avec respect et la saluais avec chaleur :

« Yume! Je suis heureux de te revoir ! Comment vas-tu depuis la dernière fois? »

Que j’avais hâte d’apprendre, de suer, me vider la tête, combattre, m’amuser, perdre. Cette scène de vie banale avait le goût de la vie, de l’existence et semblait dénué de malheur. En tout cas, à mes yeux, cela avait une saveur particulière tout à fait appréciable, parce que symbole de mes efforts sincère pour moi et pour tous !

Voir les choses avancées était grisant me redonnait confiance dans l’avenir. Voir Yume me parler comme à un vieil ami, d’égal à égal était pour moi, quelque chose de fantastique. Les choses bougeaient peu à peu et j’espérais que le mouvement inexorable de la vie, imprime ce changement définitivement et que puisse en découler quelque chose d’inédit. Il me fallait encore une fois rester prudent et ne pas surinterpréter, la précipitation serait symbole d’un échec cuisant pour moi. Encore une fois, mes pensées tourbillonnaient à un rythme effarant dans mon esprit et elles revenaient toujours à la charge, même quand je ne voulais… Peut-être était-ce le poids du savoir ?

Je papillonnai des yeux pour me reconcentrer et me replacer sur l’instant présent. Faire des plans sur la comète en songeant au passé comme au futur ne serais que guère constructif. Il me fallait lâcher prise, laisser couler, sombrer… oublier… tout doit s’oublier…

Je laissais derrière moi tout cela et arborant toujours un sourire paternaliste sur le visage, je plissais les yeux et répondis à la cheffe de la secondaire :

« Ma foi, je me porte plutôt bien. Mon sommeil est plus doux… »

En effet, mes cernes étaient un peu moins gros qu’à mon habitude et la jeune femme savait ma difficulté à fermer les yeux pour simplement dormir. Nous en avions déjà parler. C’était d’une banalité sans nom, mais ça me faisait plaisir d’être juste là et d’être juste moi, pas Kenzo, pas Enma, juste moi.

A la suite, je m’inclinais légèrement devant le dénommé Ichigo et le saluais avec chaleur :

« Bonjour Ichigo, enchanté de te rencontrer ! »

Le jeune homme alla s’asseoir dans un coin une fois que je l’avais salué. Pendant que j’avais fait cela, la jeune femme s’était échauffée et j’avais pu me rendre compte de la force qu’elle devait avoir. J’allais me prendre quelques coups, mais ce ne serait pas ma première fois, j’avais hâte. Je terminai alors moi aussi de m’échauffer, puis je me plaçais en position, la poitrine large et ouverte pour bien avoir mes capacités pulmonaires au maximum. La respiration était la clé du combat.

Yume qui avait elle aussi finit me demanda alors si j’étais prêt, m’expliquant qu’elle ne me ferait pas de cadeau ! Elle invoqua même son garde du corps. En y pensant fugacement, j’étais un peu jaloux, j’adorerai avoir un garde du corps moi aussi. Le dénommé Ichigo rigola, validant les propos de la jeune femme.

Je laissais un sourire narquois prendre la place de la moue paternaliste et chaleureuse sur mon visage. Je plissais les yeux et déclarais alors :

« Mais, j’y compte bien ! Je ne souhaite pas être ménagé, je vais moi-même donné tout ce que j’ai ! »

Puis, le sourire narquois laissa alors la place à la face concentrée. Les sourcils froncés, la mâchoire contractée, les yeux plissés, il n’y avait plus aucune trace de douceur sur mon visage, juste un sérieux absolu. Ce n’était plus tant le père qui était devant la jeune femme, mais bien le shinobi, celui qui avait soif de puissance et qui était excité par cet affrontement. Comme un deuxième être vivant en moi, je laissais le côté impitoyable m’envahir, laissant ses tentacules s’étendre, partout, doucement, tendrement. C’était aussi une démonstration de force, pour prouver que je n’étais pas une cause perdue, que j’avais des ressources encore actives !

J’activais mon Byakugan d’un geste précis et rapide avant de bondir sur la jeune femme, sous mes yeux, comme des centaines de fois auparavant, le corps physique, la chaire, tout cela fit place aux lignes de chakra parcourant son corps. C’était un spectacle incroyable et splendide alors que je laissais le chakra envahir ma main droite et que je vivais un des points sur son épaule gauche et le visait. Ce n’était pas un coup de Juken très puissant, mais c’était surtout pour prendre la température du niveau de la jeune femme et le mien.

Je ne comptais pas faire de cadeau à la jeune femme aux cheveux ébènes, se serait lui manquer de respect ! Nous étions tout les deux des combattants et nous avions décidés de nous laisser dans cette bataille à notre maximum ! Adviendra que pourras !

Récapitulatif combat:

Evidemment, je savais que j’avais perdu de mon niveau, mais le premier coup envoyé par la jeune femme ne me laissa aucun doute sur le fait que je lui étais bien inférieur. Je sentis l’intégralité de mon chakra bouillir en moi. Un arrière-goût de sang me monta rapidement à la gorge. Elle ne m’avait pas raté. Je devais bien faire pitié par rapport à ce qu’elle avait l’habitude de faire. Je tâchais de me rétablir au mieux. Mais, telle une lionne avec sa proie, la jeune femme tournait autour de moi, cherchant la moindre faille dans ma défense… Ce n’était qu’une question d’instants avant que je ne me fasse complètement ridiculiser.

La posture défensive ne pouvait pas être trop gardée dans un affrontement au corps à corps comme nous le faisions ici. Je devais être un peu plus offensif, même si ma constitution me faisait défaut. Je me battais dans l’ombre, je n’étais pas censé encaisser des attaques moi. Je me sentais désavantagé. Mais, je ne devais pas abandonner. Quel genre de faible je serais à abandonner au premier coup douloureux ? Je n’étais pas faible et je ne comptais pas me stopper aussi rapidement, même si je devais vomir du sang et m’effondrer, je devais au moins avoir une vague idée de ce que je valais. Et c’était pour cela que j’étais prêt à sacrifier ma santé pour quelques jours.

Surtout que se serait imaginés que j’étais à bout de technique et que je ne maîtrisais que le Juken… Ce n’était évidemment pas vrai, car j’avais plus d’un tour dans mon sac et je comptais bien passer à la vitesse supérieure, car me faire trop ratatiner la gueule ne me plaisait pas non plus. Mais, prendre des coups était nécessaire. On ne pouvait pas faire ce qu’on voulait dans la vie, il fallait des sacrifices, il fallait donner un peu de sa personne et c’était ce que j’étais en train de faire.

Je n’aimais pas particulièrement me battre et la jouissance du combat était surtout dû à ma passion à soumettre et dominer les autres pour leur prouver qui commandait et qui était le plus fort. Sauf, qu’avec Yume, il ne me semblait pas avoir l’ombre d’une chance de la soumettre. Que tirais-je donc de ce combat, outre l’expérience ? Rien, absolument rien.

Mais, alors, pourquoi ce léger sourire sur mes lèvres ? Si je n’aimais ni me battre, ni prendre des coups ? Peut-être était-ce l’effet de l’adrénaline, ou parce que j’espérais prendre la jeune femme de cours… Cela étant dit, vidant mes poumons d’un coup, d’un mouvement vif, du talon, j’envoyais un large coup de pied circulaire autour de moi, un coup de pied qui avait évidemment été amélioré grâce au chakra fuuton et qui désormais, créait une aspiration qui rejetait les autres au loin. Je profitais alors de cet instant où elle était un peu plus loin que moi pour dardant ma paume sur elle, envoyé une petite décharge de chakra vers la jeune femme.

Je ne savais pas si cette petite feinte allait réussir, mais, je voulais essayer et voir si mes talents au Taijutsu était compatible avec mes dons héréditaires. Je plaçais quelques espoirs dans ma paume du Hakke.

Je comptais bien progresser et me relever peu importe le nombre de coup que je me prendrai… Car si je voulais devenir chef, je devais au moins être capable de me tenir debout et de rester impassible et monolithique. Un chef ne se laissait pas rejeter à terre sans rien faire, ni ne s’écroulait facilement. Je devais tenir bon, chaque coup que je me prenais était utile.

Récapitulatif combat:

J’étais plutôt heureux de ma petite feinte, ce n’était peut-être pas exceptionnel, mais il me semblait que c’était suffisant pour faire mal. Yume fut surprise et un léger sourire se dessina sur son visage rapidement ! Elle aimait se battre et a cet instant, j’avais l’impression d’être une souris coincée dans les griffes d’un chat et qu’elle s’amusait avec moi. Je voyais bien l’écart de niveau qui nous séparait et je doutais de pouvoir durer encore bien longtemps, surtout que déjà, je sentais mes yeux me piquer légèrement, mon Byakugan allait bientôt se désactiver : il me fallait tout donner avant que cela n’arrive. Mais, je ne comptais pas abandonner, j’avais bien assez d’honneur en moi pour ne pas abandonner, quand bien même j’étais plus faible !

Alors que telle une lame, la main de la jeune femme labourait mes vêtements, laissant quelques estafilades se dessiner sur mes flancs, je sentis quelques gouttes de sangs perlé. Déshabillé son adversaire, ce n’était pas très classe, mais peu m’importait cela, dans un vrai affrontement, il fallait être impitoyable et sans pitié, se risquer à ne pas utiliser tout ce qu’on pouvait envoyer, c’était ridicule et je désapprouvais cette manière de penser. Il fallait surmonter avec gloire, même si pour cela on devait dénuder son adversaire.

La jeune femme avait réduit l’écart qui me séparait d’elle rapidement, bien plus vite que moi et sans que je puisse réagir prestement, elle m’envoya un coup dans le genou qui résonna dans tout mon corps, alors que je serrais les dents et ma mâchoire qui grinçait. Elle avait touché un de mes tonketsu, c’était bien joué de sa part. J’aimerais bien connaître cette technique, pour pouvoir l’utiliser, elle me serait fort utile !

Mon sourire s’élargissait de plus en plus, je voyais tout ce que je pouvais apprendre de la jeune femme et je trouvais cela tout bonnement formidable ! Je me décidais de passer à la vitesse supérieure et utilisait alors un simple coup de Juken affaiblis comme je savais les faire, ce n’était qu’une feinte, que mon attaque touche ou non la jeune femme, ce n’était pas important, car d’un mouvement exact à celui de la paume du Hakke, je donnais un coup de la paume en plein dans la poitrine de la jeune femme, espérant lui couper le souffle et ainsi pouvoir en profiter pour reprendre un peu l’ascendant sur elle ! J’avais encore quelques petits tours à jouer… Mais, malheureusement, j’allais devoir me débrouiller sans mon Byakugan que je désactivais alors. Oh, sans lui j’étais capable de quelques petites choses intéressantes !

Il me restait désormais à voir si la jeune femme était vraiment plus forte que moi ou si j’avais quelques menues chances… Enfin, je disais ça, mais je me retenais un peu, le but n’était pas de la blesser gravement, ni de me blesser gravement aussi. Salir le tatami de sang serait dommage et je décidais alors de ne pas m’y risquer ! L’adrénaline pulsait en moi avec vitesse, l’excitation de l’affrontement était si forte !

Récapitulatif combat:

Lorsque je vis que ma paume ne toucha pas la jeune femme, un frisson de peur me traversa, surtout que je n’avais plus mon Byakugan, je déglutis difficilement, attendant l’impact d’un coup que je savais douloureux. Je ne fus pas déçu lorsque l’attaque me frappa. L’attaque n’avait rien de terrible quand elle était vue en dehors, de l’intérieur c’était autre chose. Mon flux de chakra fut complètement déréglé, mes tenkatsu saturaient alors, une énorme vague de chakra me frappa de l’intérieur me désorientant, je sentis mes yeux se révulser un peu et que le goût du sang me monta à la bouche. Je me laissais alors tomber sur le sol telle une poupée de chiffon, m’écrasant avant de taper sur le sol pour signifier ma défaite. J’avais été vaincu à plate couture et j’étais très triste de cette défaite, mais je n’étais pas choqué : Yume était une guerrière qui m’avait démontré sa surpuissance.

Je me relevais alors, fragile sur mes appuis : je n’étais pas quelqu’un de très résistants… mon style de combat était de frapper en traître, pas de prendre des coups, je n’étais pas habitué à tels attaques et j’en payais le prix : j’avais l’air si faible et je me dégoûtais moi-même. J’avais beau savoir que Yume était plus forte que moi, voir une telle différence de force entre nous deux était juste intolérable. J’étais touché dans ma masculinité et mon envie de devenir plus fort m’envahissait alors. La prochaine fois, tout sera différent, je ne me ferais plus ridiculiser de la force. Mais pour aujourd’hui du moins, je devais accepter ma défaite, battre en retraite et saluer la force de Yume… Une force qu’elle pourrait m’aider à développer en moi.

Je levais le doigt pour signifier de me laisser quelques secondes, puis gardant toujours la bouche close depuis le coup de Juken que je m’étais pris, je me dirigeais vers l’extérieur, ma gourde à la main et une fois dehors, j’ouvris la bouche alors que le sang commençait à se déverser et que rapidement, cela fut suivi d’une vague de bile. D’un revers du bras, j’essuyais ma bouche et attrapant ma gourde, me rinça la bouche pour retirer le goût de sang et de bile. Je restais quelques instants les yeux dans le vague : je n’avais pas la force ni le talent de mes ambitions et cela m’était juste insupportable, cela ne devait pas durer.

Je retournais alors à l’intérieur, le regard éteint par la fatigue physique, puis m’inclinant légèrement devant la jeune femme, déclarai alors :

« Tu es aussi forte qu’on le dit… J’ai été battu à plate couture, j’admets ma défaite. »

Je relevais alors les yeux, une lueur fatiguée dans le regard et surtout la bouche en sang et les organes en bouillis, j’avais morflé et j’avais du mal à tenir debout. Je m’inclinais alors et murmurais :

« Je suis légèrement blessé, je vais donc prendre congé ! À la prochaine ! »

Sur cela, me traînant un peu, je rejoignis ma demeure, pour me reposer et me soigner. J’étais malheureusement trop faible et cela m’apparaissait vraiment comme une fatalité.