Sui Nautique!

Technique en apprentissage:

Tout avait commencé deux semaines plus tôt, alors que tu avais proposé à trois Nara de la cellule scientifique de t'accompagner au sud, plus précisément en bord de mer, pour ce que tu avais décrit comme étant une recherche de la plus haute importance.
Enfin non. A la réflexion tout avait commencé deux ans auparavant, lors d'une rencontre qui marquerait ta mémoire à tout jamais. C'était sur Shima Biizo, une petite île des mers du sud est, non loin des contrées d'Uzushio. Au cours d'une pêche mémorable, élaborée sous la forme d'un concours, tu avais fait équipe avec Masamune Sanada et vécu une aventure incroyable. C'est là que l'idée avait germé pour la première fois dans ton esprit. En voyant tous ces navires voguer à vive allure au gré du vent, tu avais émis l'hypothèse d'un jeu fort attrayant qui te permettrait de t'accrocher à l'un de ces bateaux et de te laisser ainsi glisser sur l'eau. Tu avais désormais hâte de pouvoir enfin tenter l'expérience.
Pour en revenir à la recherche en question, énoncée deux semaines avant votre départ, il s'agissait de la récupération de coquillages et crustacés divers pour en étudier la composition et voir s'il n'était pas possible d'associer certaines de leurs propriétés aux différentes plantes du coin, afin de concocter des potions encore plus élaborées et autrement plus efficaces. Si tu comptais bien faire sérieusement aboutir ces recherches, tu n'en avais pas moins choisi toi-même et avec soin tes compagnons de voyage, la sélection reposant principalement sur deux critères. L'absence de dévouement totalitaire au travail et le potentiel d'oisiveté. Évidemment, plutôt réputées pour leur sérieux et leur abnégation, aucune des femmes du clan n'atteignait les sommets dans ces deux domaines. Si bien que ce furent Minato, Tobimaru et Denjiro Nara qui furent désignés.

Minato, était un maître du feu de vingt-cinq ans qui, lorsqu'il ne déforestait pas à coups de lance flammes mal contrôlés, se plaisait à utiliser sa maîtrise pour amener à ébullition divers composants chimiques, afin d'observer la réaction qui découlait du mélange. De taille moyenne, il avait les cheveux noir de jais d'une longueur interrogative à faire pâlir toutes les réponses. Sa tignasse, le plus souvent nouée, retombait jusqu'aux genou lorsqu'il la lâchait. Son regard sombre  semblait se perdre perpétuellement dans les sphères d'une dimension parallèle, tandis que depuis qu'il avait arrêté de fumer, il mâchouillait en permanence une petite brindille d'herbe qui ajoutait encore un peu plus de nonchalance au personnage. S'il n'était pas le plus calé du laboratoire, il en était cependant l'une des plus éminentes main d’œuvre, jouant du tube à essai comme d'autres maniaient les shurikens.

Tobimaru était quant à lui un scientifique dans la plus pure tradition, ainsi qu'un manipulateur d'ombres émérite. Sa chevelure blonde et ses yeux bleus représentaient autant de caractéristiques dénotant de celles de la plupart de ses congénères, tandis qu'une petite barbichette lui recouvrait la pointe du menton. Fils et petit fils de chercheurs renommés du clan, sa voie avait été toute tracée depuis sa naissance. Âgé d'une trentaine d'année, rien ne lui faisait plus plaisir que de vagabonder en forêt en quête de nouvelles espèces de plantes propres à enrichir la pharmacopée du clan. La tête le plus souvent perchée dans les nuages, il n'avait aucun sens de l'orientation et était capable de se perdre plusieurs jours sans même s'en rendre compte. Tu ne comptais plus le nombre de fois où il avait fallu envoyer une équipe de recherche pour le ramener à bon port. En revanche lorsqu'il s'agissait de biologie ou de géologie, il était celui vers lequel on se tournait en premier, tant ses connaissances étaient vastes et ses explications simples et passionnantes. N'ayant pas son pareil pour transmettre des savoirs, c'est d'ailleurs lui qui dispensait les cours de botanique aux Nara les plus jeunes.

Enfin, Denjiro était l'archétype visuel du scientifique qui ne quittait que très rarement sa blouse blanche. Né dans une famille stricte, sa mère était réputée comme étant le pire dragon du clan. Elle surpassait même la tienne. D'ailleurs, les deux s'entendaient merveilleusement bien. Si bien même, qu'elles avaient pris l'habitude de se retrouver autour d'un thé une fois par semaine, tantôt chez l'une, tantôt chez l'autre, alors que vous étiez à chaque fois obligés de les accompagner. Pour parfaire votre éducation à ce qu'elles disaient. Ainsi, elles passaient des heures à vous rebattre les oreilles en prônant une éducation sans concession, la génitrice de Denjiro se gargarisant de mener son fils à la baguette quand la tienne se lamentait de ne pas parvenir à ses fins avec toi, malgré un acharnement de tous les instants. Puis, elles finissaient par vous envoyer jouer dans la chambre, pendant qu'elles poursuivaient leurs échanges en abordant des conversations plus adultes. Les premières fois où vous vous étiez retrouvés seuls, tu avais eu l'impression d'avoir à faire à un extraterrestre. Propre sur lui, rien ne dépassait. La raie au milieu, les cheveux lisses et courts, deux petits yeux cachées derrière des lunettes rondes d'intello, pas un mot plus haut que l'autre, voire pas de mots du tout. La sagesse incarnée. Rien de tout cela n'entrait dans tes propres codes d'hyperactif débraillé. De même, il paraissait à chaque fois interloqué par ton comportement. Définitivement, rien ne laissait présager un rapprochement entre vous. Et pourtant, à force de passer du temps ensemble, en parallèle du thé maternel, vous finîtes par vous apprivoiser. C'est ainsi que tu appris que toute son attitude n'était qu'une façade pour que sa mère lui foute la paix, car il ne se sentait pas la force d'aller contre sa volonté, quand toi, de ton côté, tu passais ton temps à répondre à la tienne et à te moquer de ses multiples remontrances. Deux caractères opposés avec des idéaux finalement pas si éloignés. Ce qui se vérifia en grandissant puisqu'il ne fut pas le dernier à accompagner tes multiples beuveries et autres incartades, avant que tu ne quittes le domaine. Malgré tout, il n'en était pas moins un scientifique de talent. L'un des tous meilleurs du clan dans la fabrication de décoctions en tout genre, malgré ses vingt-six ans.

C'est ainsi que l'équipe fut formée et que, dès l'aube du quatre vingt sixième jour de l'été de l'an seize, après que vous ayez minutieusement préparé vos affaires, vous prîtes la route pour rejoindre la pointe sud du delta d'Ofusecho, réputée pour ses mers chaudes et ses grandes plages de sable et de galets. Les secondes étaient parfaites pour vos recherches à marée basse et les premières idéales pour vos moments de détente entre deux. La virée était prévue pour cinq jours avant le retour au domaine. Il vous fallut pas loin d'une journée pour avaler une distance que vous auriez sans doute parcourue en quelques heures si vous n'aviez pas dû garder un œil avisé sur Tobimaru qui s'arrêtait devant chaque plante rare qu'il rencontrait, manquant de s'égarer à chaque fois. Si bien qu'au lieu de profiter du bon bain d'eau salée imaginé dès votre arrivée, vous occupâtes le peu de temps qu'il vous restait, avant que la nuit ne tombe, à dénicher une auberge encore disponible et prête à accueillir quatre personnes. Ce qui fut fait juste avant le coucher du soleil, que vous observâtes sur la terrasse commune aux deux chambres réservées pour l'occasion. Après la partie de carte endiablée, préférée au traditionnel shoji Nara et agrémentée de plusieurs verres d'alcool de la région, vous finîtes tout de même par aller vous coucher, Tobimaru et Minato d'un côté, Denjiro et toi de l'autre.

Encore fatigués de votre veillée tardive, tes compatriotes durent subir ton hyperactivité matinale dès le levé du soleil.

-HEYYYY...aller les gars, tout le monde debout, on n'est pas là pour enfiler des perles...et venez voir ce magnifique levé de soleil, et cette petite brise qui vient vous caresser les joues...on n'est pas bien là franchement? Un petit remontant et c'est parti! Dis-tu en glissant un fond de rhum dans chacune des tasses de café...Programme de la journée, matinée studieuse et après-midi joueuse...ce matin, on profite de la marée basse et on file sur la plage du galet érodé pour ramasser un maximum d'espèces accessibles...on trouvera bien un truc à manger sur place, sinon au pire on mangera nos trouvailles ah ah...et puis cet après midi, je vais sur Ohm plage pour me prélasser et me baigner...en plus je me suis renseigné, et là-bas il y a quelques bateaux intéressants. Or, j'ai un truc que je veux tester depuis deux ans déjà...si vous voulez venir avec moi là-bas, comme on dit, plus on est de fous, plus on rit...ça convient à tout le monde? Sans même attendre leur réponse, tu continuas alors qu'aucun d'entre eux n'avait encore les deux yeux ouverts...Paaarfait!!! Aller, hop hop hop...Ah ah ah ah...conclus-tu finalement en lançant ton oreiller au visage de Denjiro, qui grommela quelques insultes inaudibles à ton attention avant de te le renvoyer.

Après moult tumultes engendrés par tes trépignements et ton insupportable motivation à en finir au plus vite avec les tâches matinales pour pouvoir profiter au mieux de la partie vacances de votre séjour, tes accompagnants finirent par se lever d'un seul homme et te faire payer tout ce tapage, avant que vous ne vous installâtes autour d'un copieux petit-déjeuner partagé dans le rire et la bonne humeur. Une fois le tout ingurgité, ce furent tes camarades eux mêmes qui, curieusement, te roulèrent chacun une cigarette de salvia divinorum et t'obligèrent à fumer les deux premières, dans le but de calmer tes ardeurs hyperactives. Enfin vous pouviez vous mettre sereinement au boulot, en prenant la direction de la plage du galet érodé, connue pour être la plus ancienne de la région et sans doute celle sur laquelle la probabilité était la plus grande de trouver ce que vous cherchiez. Autrement dit, des types de coquillages et autres petites espèces marines diverses et variées. La matinée fut donc consacrée à de minutieuses recherches menant à d'étonnantes trouvailles que vous rassembliez, sans rien trier ni étudier pour le moment. Anémones, bulots, palourdes, crabes, couteaux de mer, bernard-l'hermite, tout y passait, chaque type prenant place dans le saut le plus approprié pour ne pas qu'ils se dévorent entre eux. La bestiole la plus étonnante fut sans doute une petite crevette que Tobimaru identifia comme étant une crevette mante. D'après ses explications, il était étrange de la trouver ici. Habitant habituellement les fonds marins, elle avait dû s'échouer par un concours de circonstance qu'il n'arrivait pas à expliquer. Toujours est-il que, belle et bien vivante, elle avait manqué de peu de te broyer le doigt la première fois que tu avais tenté de l'attraper, l'une de ses capacités étant d'envoyer son marteau à une vitesse hallucinante sur ses proies pour briser coquilles et autres choses. Tu n'avais dû la sauvegarde de ton auriculaire qu'à ta vitesse de shinobi expérimenté et à la mise en garde appuyée de Tobimaru qui avait reconnu la bête à sa robe multicolore et à ce petit appendice si particulier.

Après trois heures de travail studieux, la matinée se termina enfin pour laisser place à un repas copieux et bien mérité, avant que vous ne preniez la route pour Ohm plage. Profitant des derniers jours de l'été, quelques touristes s'y prélassaient à la lueur d'un soleil peu avare de ses éclats. Tandis que tes camarades y installèrent leurs serviettes, tu pris à peine le temps de jeter tes affaires à côté d'eux que déjà tu étais le cul dans l'eau, nageant à vive allure en direction du voilier le plus proche, sur lequel un homme hissait les voiles pour profiter du vent qui venait de se lever et offrait une possibilité de naviguer à bonne vitesse. Après de longues discussions, le type finit par céder. Accablé par ton débit vocal autant qu'il était ravi des quelques pièces que tu lui donnas en échange, il accepta de t'emmener avec lui pour que tu puisses mettre en place le plan que tu avais échafaudé. Bien accroché à la poupe du navire, les pieds reposant sur l'eau, tu attendis que les voiles soient gonflées à bloc pour tendre les bras et te laisser ainsi porter au gré des vents. Malheureusement, cela ne fonctionna pas comme tu l'avais espéré, la vitesse n'étant pas assez importante pour que tu puisses ainsi te maintenir en équilibre au dessus de la mer. Si bien qu'après quelques mètres, tu coulas à pic, tes membres inférieurs se prenant dans le tapis aqueux, avant que tu ne réalises une cascade qui t'envoya valser un peu plus loin.

-Rrrrahhhh...ça va pas assez vite...tu peux pas mettre plus de gomme que ça le vieux...

Le vieux en question était le marin qui t'avait accueilli. Haiko. D'une stature robuste, il avait tout du loup ayant longuement écumé les mers. D'un âge avancé, une casquette vissée sur le crâne, une barbe fournie lui recouvrait la moitié du visage, accentuant son air bourru. Il te répondit aussi sec.

-Parce que tu crois que je commande la force des vents gamins...va falloir que tu te démerdes si tu veux que tes conneries fonctionnent!!!

Très bien. Il allait donc falloir te creuser les méninges, car il était hors de question que tu repartes d'ici sans avoir fait aboutir la raison principale pour laquelle tu avais organisé tout cela, à savoir la création d'un nouveau type de loisir! Tu te remémoras donc ce jutsu permettant de marcher sur l'eau en insufflant du chakra dans les pieds, celui là même dont le nom était à l'origine de ton invention. Le suimen, qui avait engendré le sui nautique! En apparence d'une simplicité enfantine, la réalisation de ce genre de technique apparaissait en réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y paraissait. Si le mudra utilisé était basique et que le principe de base ne prêtait à aucune confusion, toute la difficulté résidait dans la manipulation du chakra en elle-même. Le dosage et la répartition se devaient d'être chirurgicaux et nécessitaient un contrôle assez pointu de l'énergie vitale. Tout ceci n'était rien d'autre que de la physique, un rapport de forces au sens propre du terme. Force de réaction du sol, ou de l'eau ici en l’occurrence, en opposition au poids qui régit tout être vivant soumis à la gravité terrestre. C'est ce que t'avait expliqué avec minutie Denjiro lorsque tu l'avais questionné sur le sujet. Pour réussir cette technique, il te fallait donc injecter un chakra adhérent à l'eau, en rendant la surface en contact suffisamment compacte pour s'apparenter à la terre ferme et en faisant en sorte que cette surface créé une parfaite opposition avec le poids de ton corps. Pas simple. Tu nageas jusqu'à l'échelle de corde de l'embarcation et t'agrippas au côté de celle-ci en invitant le capitaine à larguer les amarres. Ce qu'il fit sans se faire prier. D'abord bien accroché, tu laissas le chakra aller et venir dans tout ton être, puis le redirigeas vers tes pieds, jusqu'à te sentir suffisamment serein pour relâcher un bras et te laisser porter par tes jambes. Manqué. Tu fus irrémédiablement submergé par les flots en un instant, le chakra transféré étant largement insuffisant. Tandis que le vieux marin fit immédiatement demi-tour pour te récupérer, tu entendis derrière toi trois éclats de rire sournois, avant qu'une voix connue ne retienne ton attention.

-Ah ah ah ah ah...c'est pas gagné Shika...à ce rythme là il fera nuit avant que t'aies réussi...tu dois être un des derniers du clan à ne pas maîtriser cette technique...

Tes trois compagnons venaient tout juste de te rejoindre à bord d'un navire qu'ils avaient emprunté. Ils se moquaient ouvertement de toi, Minato n'hésitant pas à appuyer là où ça faisait mal.

Un poil vexé, mais loin de te décourager, tu saisis de nouveau la rambarde avant de te tourner vers tes compères en leur tirant une langue mutine.

-Bla bla bla bla...n'empêche que moi je m'amuse et au lieu de vous foutre de moi, je vous défie d'inventer un jeu aussi drôle que celui-là!!! Vous rirez moins dans quelques années, quand je serais un inventeur de génie et que je me ferais plein d'oseille grâce à ça, hé hé hé...

Ce petit intermède terminé, tu repris avec acharnement ton entraînement, essuyant plusieurs chutes toutes aussi rocambolesques les unes que les autres, avant enfin de parvenir à injecter la dose juste d'énergie spirituelle sous ta semelle. Si tu sentis clairement cette réussite là, tu compris également assez rapidement le déséquilibre entre ta jambe gauche et la droite. Car en effet, pour que la technique fonctionne totalement, il fallait avoir une dose de chakra égale sous les deux pieds. Ce qui ne fut manifestement pas le cas lorsque ta jambe gauche s'enfonça largement jusqu'à te faire basculer dans la flotte, alors que tes comparses continuaient de te narguer en s'empiffrant de chouchous, juste sous tes yeux.

-T'en auras pas tant que t'auras pas réussi! C'est notre vengeance pour le réveil de ce matin...souffre Shika, souffre! Mwahahahah...insista malignement Minato, tandis que Tobimaru qui était parti nager, peinait à retrouver le chemin jusqu'à l'embarcation pourtant en vu.

Les petits cons. De plus en plus fatigué par tes passages à l'eau récurrents et les remontées qui en découlaient, tu ne lâchas pourtant pas le morceau. Il n'y avait pas moyen, tu mangerais de ces friandises. Tu te concentras comme jamais, faisant circuler le chakra jusqu'à en imprégner chacune de tes cellules. Puis tu le fis aller et venir lentement afin de réchauffer un corps proche de l'hypothermie, avant de le rediriger avec douceur jusqu'à ta voûte plantaire, de manière égale dans chaque pied, tout en manipulant le signe nécessaire. L'énergie vacilla un instant, en même temps que tu hésitas dans ta stabilisation, encore recroquevillé sur toi-même. Puis enfin, tu te redressas sur tes deux jambes et libéras une des deux mains de la rambarde de sécurité, la seconde restant accrochée au bateau comme unique lien avec ce dernier. Le navire fendit le vent pendant que, un large sourire s'étalant sur ton visage, tu approuvas les sensations incroyables procurées par la création du sui nautique. Tes pieds flirtaient avec l'eau, l'effleuraient avec harmonie et douceur, rebondissant de temps à autres sur les vagues, sans jamais s'enfoncer au-dessous du niveau de la mer. Fantastique.

Fier de ta réussite, tu profitas d'un repos bien mérité en avalant quelques sucreries, puis, oh joie pour tes partenaires, épuisé par tant d'efforts, tu ne mis pas longtemps à t'endormir une fois rentré à l'auberge. Les jours qui suivirent furent abordés sur le même modèle, à savoir travail le matin et loisir l'après midi, permettant à la fois d'améliorer la pharmacopée du clan et de parfaire ton apprentissage de la technique. Jusqu'à ce qu'enfin, vous puissiez rentrer au domaine, avec la satisfaction des devoirs accomplis.