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| | | La journée était particulièrement bizarre, Shun avait une drôle d’idée en tête. Il s’était mis bille en tête qu’il souhaitait en apprendre plus sur son ami Sanada et surtout sur ce qui était autour de lui et dans son entourage et surtout la femme qui semblait faire battre son coeur. Il n’en parlait pas forcément beaucoup, mais il avait entendu des rumeurs comme quoi l’élu des Dieux avait une sorte d’obstination pour le popotin de la grande Uzumaki Otohime. Le Chunin ne connaissait pas la demoiselle, mais elle se présentait comme une Uzumaki. Loin le temps où il aurait pu demander des informations par Haruka… Un instant il soupirait à cette dernière apparition, il avait toujours du mal à se faire à l’idée du décès de son amie. Néanmoins, il semblerait qu’il n’ait pas trop le choix et qu’il doive avancer.
L’éphèbe s’avançait vers le domaine des Uzumaki, il fallait trouver un prétexte particulier pour ne pas soumettre des soupçons auprès de la femme qui faisait battre le coeur de Sanada. Elle devait sûrement être une sorte de génie pour faire battre le coeur d’un homme tel que Masamune Sanada. L’artiste allait se servir de son art des sceaux pour appâter cette personne et lui soustraire les informations et ce qui fait son charme.
Shun frappait à l’entrée du domaine, un homme avec une longue chevelure rousse vint ouvrir, ses propos étaient simples, il souhaitait savoir le motif de la présence de l’homme à la longue chevelure noire jais:
« - Bonjour, excusez-moi de vous déranger je souhaiterais m’entretenir avec Uzumaki Otohime! »
La réponse de l’homme était étrange:
« - Hum qu’est-ce qu’elle a encore cassé ? Je vous préviens de suite, nous ne remboursons plus les dégâts causés par ses explosions veuillez vous plaindre directement au Senkage. »
L’homme arquait un sourcil et se mit à rire, Shun ne savait vraiment pas qui était Otohime et pourquoi il lui disait ça.La main se posait dans ses cheveux, il expliquait d’un ton un brin pensif:
« - Je souhaite simplement échanger des techniques avec elle, je ne sais pas pourquoi vous parlez d’explosion… »
L’homme riait et lui indiquait un endroit un terrain d’entraînement, il expliquait d’un ton narquois… « En espérant que vous survivez en un seul morceau! ». La main se posait sur sa tête un brin circonspect, mais quel était le mystère autour de cette femme. Le flutiste, attendait sagement assis sur le terrain sablonneux, lorsqu'une femme apparaissait dans le coin du lieu. Il se levait pour faire une légère courbette:
"- Vous devez être Dame Otohime. Enchanté, je suis Shun!"  |
| | Uzumaki OtohimeUzushio no Chunin Messages : 112
Date d'inscription : 25/10/2018
Fiche du NinjaGrade & Rang: Chuunin - rang BRyos: 61Expérience: ![Fifi brin d'explosion [pv: Otohime] Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg)  ![Fifi brin d'explosion [pv: Otohime] Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg)  (571/1200) | Plus une bête sauvage qu’une personne, depuis que j’ai appris qu’Haruka est partie je n’ai plus la patience de gérer quoi que ce soit. Mon frère, je l’ai défoncé tellement fort qu’il est allé rester à l’hôpital pendant trois semaines en soins intensifs.
J’ai été nager sur une île avec toute ma marde pis j’ai fracassé des rochers à coup de boom boom jusqu’à ce que je puisse réapprendre à vivre. T’sais quand tu te noies, tu te souviens de comment respirer mais tu peux pas? Mes sentiments, ça.
Haruka est partie, pis je me noyais en étant incapable de respirer, au point où j’ai paniqué. La crise n’est même pas encore finie, c’est ça le pire. «Kesser que tu veux esti de mange-marde.» On est venu me chercher dans ma chambre parce que quelqu’un voulait s’entrainer avec moi. Mon cousin quelconque est venu jusque chez nous juste pour me dire ça, mais il a vite compris de me laisser tranquille.
Je suis sortie du lit; je pue l’agonie pis les larmes.
Un lavage en règle d’à peu près dix minutes, c’est le plus d’effort que je peux faire; je suis déjà épuiséé d’avoir bougé mon gros cul. C’est mieux de valoir la peine pis de me changer les idées, parce que sinon ça va finir comme d’la marde.
La dernière année était à chier; tout ce qui s’est passé avec mes missions, mon équipe pis ma famille me donnent juste envie de me tuer, j’ai juste un peu perdu le goût de vivre. C’était mon village, ça, Uzu. Ça l’est plus.
J’arrive au terrain d’entrainement qu’il faut avec mon gros sac rempli de gentillesse pis de dommage collatéral, une face bloquée dans une genre de grosse neutralité trempée dans le je-m'en-foutisme – parce que c’est vrai que je m’en calisse, si c’est pas Haruka qui est revenue à la vie bin ça peut bin crever –.
Bon. Qui c’est que j’tue?
Il se présente, il a fait un effort pour se montrer présentable; soit il se la croit, soit il prend ça très au sérieux. Dans tous les cas, je le reconnais (il était sensé faire partie de mon équipe à un moment donné, mais on m’a donné Mifuyu – avant que j’apprenne que la saloperie était une jonin envoyée pour me surveiller parce que j’avais besoin d’être surveillée, ça a l’air), et je ne me prive pas pour l’arrêter tout de suite – pas que ça soit impoli, plutôt pour lui montrer qu’il n’a pas besoin de faire ça avec moi: «Pas de besoin d’aller jusque là, Shun, j’suis pas une dame. J’en ai pas l’air, je l’sais, mais j’suis bin contente de te rencontrer aussi – c’est juste que j’suis pas la plus heureuse des filles en ce moment.» Pas de courbette de ma part, pas rien du genre non plus; j’ai pas tant l’envie de me pencher pis je pense pas que de mettre en avant mes obus soit le meilleur temps.
«Entéka, j’pense pas que tu sois là pour m’écouter parler d’mes problèmes; c’est rare le monde qui veut me parler, encore plus pour savoir comment je vais. Kesser que tu veux? T’avais-tu besoin d’aide pour quelque chose?»
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