Chair de poule [pv: Libre] Entrainement kanashibari

Après s'être levée, Shiki est partie chercher le courrier, comme à son habitude. Là, elle a découvert une lettre plus ou moins intéressante d'un shinobi ayant déjà fait ses preuves depuis un moment, un ami d'Haruka si elle ne se trompe pas. Les cours qu'il dispense seraient certainement d'une grande aide pour la femme qui ne connait pas les basiques qu'il souhaite enseigner -car il y avait d'autres priorités et préoccupations à l'époque-. Le souci est cependant qu'en tant que chef de clan, elle a sa fierté et ne souhaite renvoyer l'image d'une gamine faible et inexpérimenté, contrairement à la défunte Haruka -selon son avis-.

Une fois Shingen parti de la maison, la belle s'en va se changer. Elle s'attache les cheveux à la manière des vieux du clan et revêt des habits masculins puis achève son déguisement en mettant un masque sur son visage. Il ne lui reste alors qu'à rejoindre le petit groupe d'élèves pour écouter les instructions du Chunin.

"Si tu te fais découvrir, je ris."
"Je ne me ferai pas découvrir, n'aies crainte. Ici, ma fierté est en jeu. Hors de question que je passe pour une incapable dont les compétences ne peuvent égaler celles de nos genin."

« - Bon nous allons commencer par le Kanashibari, il va falloir faire en sorte de canaliser le chakra dans votre corps afin de l’expulser comme une vague de peur, mais pour cela il faut réussir à accepter sa part d’ombre et réussir à la projeter sur l’ennemi. Mettez-vous par duo et entraînez-vous. »

L'Uzumaki ressent quelque chose, comme une énergie qui essaierait de la dominer et de l'intimider mais ce n'est pas assez puissant pour que cela puisse avoir un quelconque effet sur sa personne. Elle observe néanmoins que certaines personnes réunies ici sont clouées sur place et tremble comme des chochottes.

"huhum... Mon intérêt vient d'augmenter."
"Parce que tu as l'occasion d'apprendre à dominer l'esprit de quelqu'un ?"
"Plus ou moins."

La kunoichi sourit derrière son masque en s'approchant d'un jeune homme seul afin de former une paire. C'est qu'à force d'être enragée par des idiots de son clan -et des idiots avec qui elle effectue des mission-, elle ne devrait pas avoir trop de problème à envoyer de mauvaises ondes. Elle s'incline et sans dire un mot, elle commence à se concentrer et à former les mudras avant d'essayer d'employer la technique. Cela ne fonctionne pas, mais son partenaire n'obtient pas de meilleur résultat.

"hum..."
"Peut-être que tu devrais essayer d'imaginer que le type est homo et qu'il veut se taper ton frangin."
"Un mot de plus et en rentrant, je passe m'occuper de ton corps, crois-moi, tu n'aimerais pas que je fasse ça..."

Elle réessaie encore une ou deux fois mais cela ne marche toujours pas.

"Ta vague ne chakra n'en est pas une... C'est ça, le problème."
"Comment ça ?"
"A force de te concentrer sur tes flèches et ta matérialisation de chaînes, tu condenses naturellement ton énergie..."
"Oui et ?"
"Est-ce que tu as écouté au moins ? Il a parlé de vague. Donc après la concentration de chakra, il y a une question de dispersion."

Shiki retente sa chance. Selon Nagito, ce serait déjà mieux bien qu'elle n'arrive toujours pas à employer convenablement la technique. Elle prend donc un papier et écrit dessus une question, puis s'approche de Shun pour le lui donner : "Comment attacher les intentions meurtrières à son chakra ?"

Chair de poule

Un léger sourire en coin de lèvre, les ongles tapotant sur le papier fraîchement sorti de sa boîte aux lettres. Voilà une situation bien singulière dans ce village, un cours collectif pour des techniques basiques ? L'examen n'a pas dû donner une belle image du village, examen qui a filé entre les doigts d'Akeno d'ailleurs. Passer chunin aurait pu lui retirer quelques entraves gênantes que le village lui a imposées. 

Il y aura d'autres chances à l'avenir pour faire ses preuves et obtenir un peu plus de confiance de la part du village. Claquant de la langue d'agacement en repensant à cette occasion ratée, Akeno garde le regard sur les horaires, son index tapotant toujours la missive. 

Le Kanashibari pourrait être intéressant, éviter de rester bêtement immobile par la crainte... ça résonne comme un piège-à-cons si on ne peut pas la contrer sans se blesser volontairement. Pas le choix, il va falloir y aller. Comme à ses habitudes, Akeno prend une forme d'une humaine plus standard afin de pouvoir se balader tranquillement sans avoir tous les regards dirigés vers elle et sa chevelure noir de jais aux mouvements chaotiques. 

Sa peau devient d'un blanc naturel, ses cheveux cessent de bouger dans tous les sens pour devenir une belle chevelure lisse noir ébène, quelques traits de visage changent pour obtenir un visage moins triangulaire et pour finir avoir des pupilles marron. Une beauté froide au cœur de pierre vu de l'extérieur. Une tenue de ninja classique passe-partout le bandeau du village en guise de ceinture, la demoiselle arrive sur le lieu de rendez-vous pendant la présentation du dénommée Shun.

Les indications pour maîtriser la technique sont tout de même floues, pour ce qui est d'accepter sa part d'ombre, il n'y a aucun souci. La demoiselle a même ce léger sourire en coin à glacer le sang avec ce visage quand le sujet est abordé. Du bout de sa langue, elle vient donner un léger coup sur sa lèvre inférieur pour l'humidifier. Mais c'est pour mélanger ses intentions avec le chakra qui est problématique, comment mélanger une chose abstraite, immatériel comme des émotions, dans quelque chose de concret comme le ninjutsu ? 

Curieuse, la kunoichi regarde aux alentours, laissant son oreille traîner ici et là, cependant, rien de bien croustillant ou qui aide vraiment Akeno. La plupart des gens sont dans les choux, pour la demoiselle, la technique ressemble un peu au Kai dans sa forme, une impulsion de chakra qui, au lieu de perturber le courant intérieur s'expulse du corps. 

Perplexe, la demoiselle tente tout de même ses mudras non loin d'un duo histoire de faire le test sur eux mais aucun résultat. L'expulsion n'est pas si simple, sans parler du mélange étrange avec les intentions meurtrières. C'est pourtant pas ce qui lui manque, il suffit qu'Akeno repense à sa situation et ça lui suffit pour avoir des envies de meurtres. 

Cependant, une personne masquée va attirer son attention, visiblement quelqu'un qui ne souhaite pas qu'on la reconnaisse. Ou un ninja qu'Akeno n'a jamais eu l'occasion de rencontrer, la curiosité pique la femme aux cheveux noir de jais qui se rapproche donc du dénommé Shun. Visiblement, la femme masquée possède les mêmes interrogations donc autant s'y intéresser. Elle rajoute donc : 

- Je constate que je ne suis pas la seule à me poser cette question. J'en rajouterais une Shun-sensei, l'impulsion de chakra, j'avoue avoir du mal à saisir si je dois faire un Kai en plus violent ou prendre la chose d'une manière complètement différentes. Vous pouvez peut-être éclaircir ma lanterne ? 

Suite à cette question, le regard d'Akeno se tourne vers la femme masquée, cherchant le moindre indice. La couleur des yeux ? Des cheveux ? La taille, un signe distinctif peut-être ? L'instinct de la fouine lui titille un coin de la tête, pourquoi ce masque ? On ne se cache jamais sans raison... D'ailleurs, il y a aussi ce drôle d'être emmitouflé dans une espèce de robe et un chapeau ridicule. Peut-être il va falloir enquêter sur ça aussi, mais une personne à la fois !

Techniques utilisé:

Chair de poule

Un léger haussement de sourcils se fait remarquer sur le visage froid de la demoiselle, l'homme a donné ses conseils aux différentes personnes qu'elles soient masquées ou non. Mais pour elle, le dénommée Shun semble vouloir faire une exception. Claquant la langue de mépris, Akeno croise les bras en regardant l'homme dans les yeux :

- Est-ce donc ainsi que vous accueillez les shinobis qui souhaitent s'améliorer ?

Elle s'approche ensuite d'un pas de félin pour être assez proche pour parler à voix basse sans que quelqu'un d'autre puisse entendre. Un ton léger et mielleux, Akeno tente tout de même le dialogue :

- De la même manière que cette femme masquée, je tiens à faire profil bas... Je vous demande donc le même traitement que mes compagnons. Vous pouvez faire ça ? Sensei... ?

Après tout, comme il a si bien dit lui-même : ça ne le regarde pas. Une fois sa demande et sa proposition faite, elle reprend une distance respectable et parle de nouveau à un volume respectable.

- Il est vrai que vous avez répondu en partie à ma question en conseillant cette personne. Ça devrait m'aider.

Akeno dit ça, mais ça n'éclaire vraiment pas la chose de remplacer une chose abstraite par une autre. Mais soit, assaisonner le chakra, drôle d'idée mais ça pourrait avoir son petit effet. Alors que la demoiselle réfléchie à comment exercer la technique, un violent frisson lui parcourt l'échine. Tremblante, les muscles crispés, la femme aux cheveux noir de jais ressent cette terrible émotion qu'est la peur. Les pupilles tremblantes, Akeno tente de se resaisir mais en vain. Le moindre ordre qu'elle donne à son corps est quasi ignoré par ce dernier ou exécuté de manière lente et saccadée.

« La peste soit-il... » pense la kunoichi.

Les bras oscillants dans le vide, la femme arrive tant bien que mal à joindre ses mains. Il est hors de question de se laisser ridiculiser de la sorte. Ce qui est sur, c'est que la haine est déjà présente en elle, il y a plus qu'à le mélanger à son chakra.

Fermant les yeux, Akeno s'imagine voir ce fleuve perturbé qu'est son chakra, une étendu bleu circulant dans le corps qui commence à se nimber de noir. Tels sont les pensées de la demoiselle. Cette crainte, cette peur, elle n'a fait que vivre dedans quand elle était chez les Omura. Il est hors de question de ressentir cette chose à nouveau, surtout par une vulgaire technique de ninjutsu.

Après de longues secondes qui semblent une éternité pour la demoiselle, Akeno peut sentir les sueurs froides couler sur son front. Après un petit cri de détermination bien que timide par la peur qu'elle ressent, la kunoichi relâche sa technique. Stoppant ainsi ce sentiment si désagréable mais laissant le corps de la femme dans une certaine fatigue passagère.

Tombant à genoux, Akeno a les mains à plat sur le sol, le regard à la fois paniqué et rempli de colère. Ses bras toujours tremblants sous l'adrénaline, elle vient peu à peu resserrer ses mains dans le sol par la rage. La rage d'être faible, la colère d'avoir ressenti cette émotion une nouvelle fois sans rien pouvoir y faire avant un petit moment. D'être une nouvelle fois traité différemment des autres alors que d'autres se cachent aussi. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que ce soit toujours ainsi.

Les sueurs froides viennent doucement s'accumuler sur le nez droit d'Akeno, qui, en même temps que l'impact de la goutte sur le sol, reprends ses esprits et lève la tête. Se rendant compte de la situation, elle se relève rapidement et retire la poussière par de multiples tapes sur les vêtements. Un soupir se fait entendre de la bouche de la femme aux cheveux noir de jais qui n'a visiblement pas aimé la scène.

Techniques utilisé:

Shiki a envie de répondre au Chunin qu'il devrait se mêler de ses affaires et que le port d'un masque ne devrait point être source de discrimination. Mais un sourire furtif apparaît sous son masque lorsque ce dernier évoque son aura rassurante, comme quoi tout n'est pas perdu pour cet homme qui, vu de prêt, n'est pas si mal. Peut-être devrait-elle tenter de le rencontrer dans un contexte plus jovial ou plus harmonieux soit, un moment favorable à la discussion.

« - Avant toute chose, je n’aime pas trop le fait que quelqu’un puisse se masquer pour un entraînement commun. Cependant, au vu de mon passé, je suppose que c’est parce que tu ne souhaites cacher ton identité, sûrement une grande ponte ou un jonin qui a honte de ne pas connaître cette technique. Allons bon, ça ne me regarde pas! J’ai l’impression de me souvenir de votre aura, elle a quelque chose de rassurant. Pour votre question, mon allégorie va sûrement être compliquée à comprendre. Je pense qu’il faut un peu assaisonner votre chakra de pulsions meurtrières. Un peu comme le sel qu’on veut mettre sur une viande pour lui donner un peu de goût! Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? »

Croisant les bras, le front plissé derrière son masque, la femme réfléchit pendant quelques instants avant de hocher la tête. Elle n'est pas totalement sûre de son interprétation des propos de Shun, mais elle pense avoir une piste relativement fiable. "Assaisonner de pulsions meurtrières... Saisir l'envie de meurtre et la cristalliser dans mon chakra déployé tel une toile d'araignée..." Dans sa tête, la kunoichi essaie de simplifier les paroles de l'homme ou plutôt, d'utiliser des images qui lui parlent plus mais qui semblent fonctionner de façon similaire. Etrangement, Nagito n'intervient pas. L'Uzumaki interprète cela comme le signe qu'elle est sur la bonne voie.

Mais, alors qu'elle commence à former les mudras nécessaires à l'usage du Kanashibari, elle est soudainement prise de sueurs froides et s'en retrouve paralysée. Elle tremble, elle se doute que c'est l'emploi du jutsu qu'elle désire qui lui prodigue de telles sensations. C'est néanmoins plus puissant que la version du Chunin. Mais, elle parvient à bouger un temps soit peu ses doigts pour tenter d'user du Kanashibari et, finalement, son corps se retrouve comme libérée. "Comment ?" Elle s'interroge sur la raison de sa libération. "Tu viens tout juste d'employer le kanashibari, en déployant ton propre chakra chargé d'intentions meurtrières, tu as chassé celui de l'autre bourrin..."

D'une certaine façon, relâcher une vague de pulsions meurtrières a permis à la kunoichi de se détendre, comme quoi la tension monte plutôt vite chez elle, si bien que quelques instants plus tard la revoilà en train de s'exercer au Kanashibari, se remémorant la sensation qui l'a gagnée en relâchant ses envies de meurtre. Elle ne réussit pas du premier coup, elle a besoin d'un certain nombre d'essais. Et, cristallisant ses pulsions meurtrières dans son chakra avant de le relâcher en une puissante vague. Sa tentative réussit et sa partenaire se retrouve paralysée.

Chair de poule

La main droite sur la hanche, le regard en coin vers Shun, la demoiselle écoute bien que dans son regard on peut sentir son égo entaché par la scène qu'il vient de se passer. La femme aux cheveux noir de jais a un léger sourire de mépris quand il mentionne qu'elle est plus fautive que la femme masquée. Balivernes, cacher son identité d'une manière ou d'une autre revient à la même chose, coupable ? Elle l'est, complètement, pour de nombreux méfaits mais la discussion prend des proportions bien trop « importantes » pour un simple entraînement.

D'un claquement de la langue, Akeno vient passer ses ongles du bas de son coup jusqu'à son menton de la main gauche avant d'examiner cette dernière et rétorquer :

- La confiance n'est pas une chose que je donne si facilement, cette apparence ou une autre, quelle importance, vous venez de prouver que ça ne changera rien à mes yeux.

À l'intérieur elle reste là même, avide de puissance, de liberté et pourrit jusqu'à la moelle. D'un rapide mouvement, le claquement de ses mains se joignant pour concentrer son chakra, Akeno compte cette fois-ci exécuter cette foutue technique pour expulser ses pulsions et non la subir.

Ce flux de chakra qu'elle visualise, tel un cancer qui croit, une gangrène prenant de l'ampleur, une boule de chakra qui grossit et noircit en elle. La femme se focalise sur ses pires souvenirs, sur ces maudits Omura, sur ces ninjas qui l'ont ramené ici, sa condition. La rancœur, la haine qui l'anime, peut-être qu'elle y va même un peu trop fort dans la dose de chakra.

De l'extérieur, le chakra émane d'elle comme de la vapeur d'eau qui fait doucement voleter quelques mèches de cheveux de la femme. Les sourcils froncés, la mâchoire serrée, Akeno sent même sa gorge se nouer sous la rage avant d'ouvrir les yeux en relâchant toute cette pression, cette boule de chakra qu'elle s'est visualisé s'est compactée à son maximum avant d'exploser comme un big-bang et créer cette vague d'intention meurtrière.

L'impulsion a même décoiffé la demoiselle qui reste les bras ballants vers le sol, certes, ça avait peut-être réussi, mais à son niveau, et vu les personnes qui ont fait la technique auparavant... Akeno n'a que cette désagréable impression de servir de faire-valoir. Elle se ressaisit en serrant les poings et en gardant la tête haute et digne, faisant abstraction des regards qui pouvait se diriger vers elle. Au moins, ça ne sera pas sous sa véritable apparence... Mais ça n'en reste pas moins humiliant. Venir à cet entraînement était la mauvaise idée pour la kunoichi. La prochaine fois, elle se contentera d'espionner de loin et de faire dans son coin. Ça évitera les remarques et la forme de favoritisme latent chez les senseis.

Sans même attendre d'autres conseils, félicitations ou moquerie, la femme aux cheveux noir de jais décide de partir d'ici sans demander son reste. Ça en était assez niveau ridicule pour elle.

Techniques utilisé:

Shiki ne dit rien face à la remarque que Shun fait à la personne transformée. Elle se contente d'esquisser un sourire sous son masque et de poursuivre ses tentatives. Elle ne préfère pas qu'on la reconnaisse, par fierté. Mais elle refuse de se transformer, tout aussi par fierté. Comment pourrait-elle faire quelque chose d'aussi injuste à son corps joliment sculpté ? Comment pourrait-elle renier ce que ses parents ont conçu avec amour et acharnement ? A-t-elle de quoi avoir honte de son corps ? Non. 

Bien qu'elle ait réussi à effectuer le Kanashibari, la femme l'exécute encore et encore, cherchant à se perfectionner dans la réalisation de ce jutsu. Car, elle sait d'expérience que c'est en répétant encore et encore les mêmes mouvements qu'on parvient à les maîtriser à la perfection voire, à les améliorer avec un peu plus de recul. Des émotions négatives ? Des pulsions meurtrières ? La chef du clan Uzumaki en a à revendre. Elle hait les vieux renard qui mêlent des enfants dans leurs querelles d'ordre politique. Elle hait ces sauvages qui blessent ses amis, sa famille. Elle hait les gens qui trahissent les leurs sans le moindre remord. Elle hait les vieux pervers qui réclame leur droit de cuissage. Elle veut remodeler le monde en le purgeant du mal qui l'habite. 

Au bout d'un moment, son partenaire d'entraînement vacille et s'excuse avant de se retirer, sous prétexte d'avoir mal à la tête. Shiki sert les poings. «- Bon, il semblerait que dans l’ensemble vous ayez compris la technique… Je pense que pour certains d’entre-vous il faut continuer à expérimenter la technique pour la maîtriser à son plein potentiel! N’oubliez pas, l’ingrédient principal est les intentions meurtrières. Parfois, les sentiments néfastes et obscurs peuvent servir, s’ils sont utilisés dans de bonnes circonstances! » Après avoir pris une grande inspiration, elle demeure tout aussi tendue, sans doute à cause des pulsions meurtrières des autres, et songe alors qu'il serait bon qu'elle aille méditer un moment. Elle se tourne vers le Chunin et s'incline respectueusement.

"Je tiens à vous remercier pour vos conseils, je dois ma réussite à vos enseignements. Vous devriez peut-être songer à dispenser des cours à l'Académie" dit-elle avant de se retirer en vitesse vers un lieu plus calme et moins habité par des intentions néfastes.