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Je suis une tireuse d'élite | entraînement solitaire

Takeda Kyou
Takeda Kyou
Suna no Genin
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Date d'inscription : 03/02/2020
Age : 23
Localisation : Here's come the sun

Fiche du Ninja
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Comme un homme!

J’avais vu de nombreuse fois mon père et même mon frère tiré plusieurs flèches à la fois. Cependant, je n’étais pas au niveau pour pouvoir le faire. Où du moins, c’était ce que je pensais. Mais en y réfléchissant bien, j’étais capable de tirer deux flèches en mêmes temps pour qu’elles aillent se ficher à quelques secondes d’intervalles, au même endroit en prenant des directions différentes. Tirer alors trois flèches en même temps ne devrait pas être sorcier.

Je chassais depuis longtemps désormais. Je devais bien être capable de quelques prouesses dans ce genre-là. Malgré mon dégoût certes atténué par le métier de shinobi, je me décidais de plus en plus à m’entraîner et je devais bien avouer que lorsqu’on faisait quelque chose en mémoire pour quelqu’un, cela avait de la gueule. C’était donc pour Shigeru et pour rendre fier mon père, lui prouvé que je n’étais pas une gamine irresponsable qui s’en fichait de tout. Je ne m’en fichais pas de tout, car je tenais à lui sincèrement et profondément.

Posé dans le jardin de la demeure familiale, enfin, la demeure que mon père avait reçue en s’installant, ce n’était pas ma maison, c’était au mieux, une prison de bois, je tirais des flèches. Je m’entraînais tranquillement à tirer mes flèches pour me chauffer tranquillement. Vu mes talents exceptionnels de tireuse, chacune s’enfonçait dans la cible. Ce n’était guère étonnant.

Une fois bien prête, j’essayais désormais avec deux flèches. C’étaient un peu plus dur, mais je savais faire pire et il ne me fallut que quelques essais pour les enfoncer dans la même cible. Désormais, chose plus dur, tirer en même temps, dans deux cibles, sans perdre en précision.

Le premier essai ne fut pas concluant, car certes la première flèche se ficha bien, mais la seconde s’envola très loin pour s’enfoncer dans l’écurie. Je serrai les dents, espérant ne pas avoir touché un cheval. Mon père serait ivre de rage et moi, ivre de tristesse. Et si j’avais touché Marengo ? Que ferais-je ? Je me hâtais alors rapidement et je remarquai qu’aucun cheval n’était touché, ni mon fantastique étalon, ni l’énorme cheval de mon père.

Je remarquai alors que la flèche s’était enfoncée dans le box d’un poney. Nous n’avions pas que des chevaux. Lorsque mes neveux et nièces venaient, ils montaient sur les poneys. L’animal était petit et teigneux et personne ne le montait. Je m’aventurai d’un saut dans mon box pour aller chercher ma flèche, je ne voulais pas qu’il se blesse.

Je sentais bien que l’autre animal était mal à l’aise par ma présence, mais je l’ignorais, le jour où une femme du désert aura peur d’un poney n’était pas encore arrivé. Je tendais la main, attrapa ma flèche et tirai. Ce fut pile à ce moment-là que le poney m’attrapa la main et me mordit. Je donnais alors un coup de l’autre main sur sa tête et il me lâcha. J’avais lâché un petit cri et désormais, quelques palissades plus loin, Marengo ruait comme un démon. Je sortis rapidement, la main en sang et partis réconforter mon cheval qui ruait toujours. En voyant que j’étais toujours en vie et pas blessé, il se calma.

Une servante ne tarda pas à arriver et voyant ma main, s’affola et alla chercher de quoi me guérir et panser ma plaie. Moi, je sifflai, je trouvais cela déplaisant d’avoir été mordu par un poney. Ma blessure n’était pas profonde, mais serait gênante pour apprendre à tirer.

Je retournais à la tâche et je bandais désormais mon arc avec deux flèches entre les doigts. Je vidai ma poitrine de son air, je me concentrais sur la première cible, puis jetais un coup d’œil sur la seconde. Tranquillement, je reprenais mon souffle. Je massais peu à peu le chakra dans mes yeux pour améliorer mes sens.

Je lâchais alors la première flèche qui se ficha dans la première cible en plein dans son sein. La seconde était sur la cible, mais pas au milieu. Ce n’était pas normal, il me fallait encore pratiquer, même si mes doigts devaient finir en sang, enfin, plus en sang qu’ils ne l’étaient déjà. J’avais promis de faire des efforts et je comptais tenir cette promesse. Une nomade n’a qu’une parole et de l’honneur à revendre !

Il me fallut bien quasiment une demi-journée pour réussir à tirer dans deux cibles différentes chacune en leur centre. C’était affreusement dur et demandait beaucoup de concentration. Cela me fatiguait mentalement et physiquement. En situation réelle, les choses seraient probablement bien plus dures. Il me fallait garder mon calme et ne pas céder à la panique.

Il me fallait ainsi bien bander mes muscles, placé parfaitement mon arc devant mes yeux, me concentrer. Car la moindre distraction me ferait alors dévier de ma cible et seule l’excellence du milieu était acceptable, tout autre endroit était nul et non avenu.

J’avais réussi des progrès croissant tout au long de cette journée pour réussir à bien tirer les deux flèches en même temps. Tout d’abord, il m’avait fallu me rapprocher du centre tir après tir. Mais, ce n’était pas le tout, car il me fallait aussi atteindre la concentration nécessaire pour une telle chose plus rapidement. Car devoir attendre quinze secondes pour réussir à tirer deux flèches en même temps était effroyablement long et ne valait pas le coup, il valait mieux autant tirer les flèches à la suite. Non, non, j’avais dû réussir à atteindre la concentration au moins aussi rapidement que pour tirer une flèche normale. Tout cela devait devenir une seconde nature pour moi et ça avait été très long et éprouvant et je pouvais déjà être fière de moi.

Cependant, je pouvais probablement faire encore mieux, deux flèches, c’étaient bien, mais je me sentais capable de faire trois ! Je devais continuer, pour orner le visage de mon père de joie. Lire la fierté dans ses yeux était suffisant pour que je n’aie pas besoin de me nourrir pendant presque trois jours.

Il me fallait aller au niveau au-dessus !





kyro. ldd 017
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Takeda Kyou
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Je suis une tireuse d'élite

Ce fut ainsi, que le lendemain matin, j’étais de nouveau dans le grand terrain d’entraînement. Mes réserves de chakra étaient au plus haut niveau désormais et je pouvais me réessayer à tirer trois flèches en même temps.

L’aube et ses longs doigts laiteux aux reflets d’or illuminait le ciel. Le village était encore silencieux et je pouvais désormais mettre en œuvre tout mon talent pour m’améliorer et devenir une meilleure chasseuse que je l’étais.

Tirer trois flèches en même temps, ce n’était pas quelque chose de simple, l’entraînement allait être dur. Avant de commencer réellement, je m’échauffais les doigts en tirant une salve de flèche seule. Bien évidemment, les milliers d’heures à m’entraîner et les centaines à chasser ne trompait pas, j’étais une as de l’arc et chacune de mes flèches s’enfonça dans le centre de la cible avec facilité.

Mais, ce n’était pas tout, je devais aller encore plus loin désormais. Je devais tirer deux flèches en même temps pour m’entraîner. Le résultat fut un peu plus mitigé. Pour la formidable tireuse que j’étais, voir les deux flèches ne pas se ficher parfaitement était difficile à accepter et avaler. Mais, je n’abandonnais pas, je ne savais faire cela que depuis hier, il me fallait persister malgré le bout de mes doigts en sang. Père sera fier de moi, je le jurais ici !

Je restai ainsi deux heures à tirer deux flèches en même temps avec soin et coordination, jusqu’à arriver à un résultat satisfaisant, le seul réel résultat satisfaisant : le centre de la cible où rien du tout.

Je lâchai un léger sourire devant ma prestation exceptionnelle, mais j’en avais encore sous le capot, ce n’était pas fini, mon talent à l’arc en tant que nomade, était infini et j’allais le montrer ici et maintenant.

Je fermais les yeux, je vidai l’air complet de mes poumons, je restai en apnée un instant. Je remplissais mes poumons d’une grande quantité d’air et restai immobile. D’un mouvement que j’avais déjà fait des milliers de fois, j’attrapais trois flèches. Mais, au lieu de n’en bander qu’une seule sur mon arc, je plaçais les trois sur la corde fine. Mon visage était serein et impassible, ma concentration infinie, rien ne brusquait ma concentration. La flèche du bas appuyait sur mon auriculaire droit, ma seconde sur mon annulaire, la troisième sur le majeur, tandis que l’index et le pouce maintenait la corde. Je lâchais alors ma corde. La scène n’avait duré que pognée de seconde. Je n’avais tenu la corde qu’un instant avant de la lâcher. Maintenir la corde serait ridicule et épuiserait mes forces physiques, qui n’étaient déjà pas à leur maximum.

Le résultat laissait à désirer. Seule une seule des flèches s’étaient fiché sur une cible, les autres avaient été visés à côté. De toute évidence, la pratique me faisait défaut. Avant de songer à tirer sur trois cibles de manières complètement distincte, je me devais déjà de tirer trois flèches sur la même. C’était plus simple, en plus de me laisser un objectif au milieu pour pouvoir mieux gérer.

L’entraînement commença ainsi et je ne cessai alors pas durant les heures qui suivaient de tirer encore et encore. Mes doigts, s’habituait, la manière de tendre la corde, la force qu’on y mettait, où on posait le regard, où placer les flèches, tout cela s’améliorait de plus en plus. Je tirais des conclusions. Vu que les flèches étaient plus nombreuses, la force pour les envoyer bien devait être plus conséquente, je me devais ainsi de tirer plus ma corde et pour insuffler assez de force, je devais infuser de mon chakra dans mes muscles pour obtenir cette force qui me manquait. Ensuite, la position des flèches était super importante. Elle devait être le plus proche les unes des autres que possible et surtout, elles devaient être absolument parallèles.

De fil en aiguille, ou plutôt, flèche après flèche, chaque tir était plus précis, les flèches finirent par toute arriver dans la cible et chaque tire montrait des flèches de plus en plus précises, jusqu’à ce que, au milieu de l’après-midi, toutes les flèches se fichent au centre de la cible à chaque fois. J’étais fatiguée, mais ce n’était pas encore suffisant, il restait l’objectif final pour la réalisation de cette technique, les trois cibles différentes.

Je continuerai jusqu’à ce que j’y arrive, pour Shigeru. J’avais déjà débroussaillé le champ des possibles, plus rien ne gênait, la victoire était possible, je le savais. Évidemment, les premiers essais furent brouillons et aucune des flèches ne se ficha dans une cible, mais je tenais le bon bout, je devais persévérer.

Le deuxième essai fut déjà beaucoup plus concluant et ceux qui suivirent le furent aussi. Pour finir, il ne me fallut qu’une heure de plus pour ficher toutes mes flèches dans mes cibles. Mais, c’était évidemment encore insuffisant, l’excellence m’attendait.  Et je continuais alors, malgré mon état qui s’aggravait de fatigue de tir en tir.

Je réussis finalement mon objectif avant la tombée de la nuit alors que je tenais à peine sur mes guibolles. Chacune des trois flèches dans le centre de chaque cible. Mes paupières étaient lourdes et je m’écroulais alors par terre et commençait à lâcher des larmes alors que je regardais mes mains ensanglantées qui n’attendaient alors que d’être bandées et soignées. Je laissais mes sanglots s’échapper de moi et finit par déclarer à la lune :

« J’ai fait ça pour vous Père ! »


Que j’étais fière de moi, j’avais du talent, c’était fantastique. Plus rien ne me résistera, je deviendrai une meilleure chasseuse selon mes envies, pour mon père. J’essaierai de faire encore des efforts pour lui et lui seul. Il était mon roi, il était mon dieu, il était mon père. Tout ce que je faisais, c’était pour lui ! Je l’aimais tellement et je pouvais en plus montrer à Shigeru de là où il était que j’avais du talent. J’étais si heureuse à cet instant. Je ne serai pas capable de tels efforts tous les jours, mais occasionnellement, c’était tout à fait possible.
Je n’allais plus être la petite nomade craintive très longtemps, la chasseuse était réveillée et elle allait faire de son mieux !






kyro. ldd 017
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