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C'est ouvert !

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C'est ouvert ! Mer 16 Déc - 23:44
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C'est ouvert !ft. KUDO REI

Une rotation parfaite. Un buste balançant de droite à gauche. Un arc de cercle s'étirant tel un soleil brillant dans leurs paumes.
La préparation physique de ces shinobis était parfaitement maîtrisée. Plus qu'avoir la main longue, toucher ses pieds nécessitait une humblesse et une force d'esprit pour surpasser nos limites de mobilité. Pourtant, combien aurais-je donné afin d'avoir les mains longues, plus longues. À force de chapardage les jours de marché, je m'étais forgé une certaine habilité à récupérer ce qui me tentait. N'ayant jamais eu le luxe de s'offrir ce que je voulais, à défaut je le subtilisais. Qu'est-ce que je n'aurais pas dû faire pour récupérer les herbes rares de cet herboriste ? Me fiancer avec sa fille ? Retrouver des chats ?

Le vol était un gain de temps. La morale ? Je m'en moquais. Le seul point négatif constituait les répercussions si jamais l'on se faisait avoir. Ça m'était arrivé une fois. La semaine dernière. À mon plus grand étonnement, le propriétaire de l'échoppe ambulante avait su s'apercevoir de la pomme - simple quatre heure - qu'il manquait dans son cageot, à défaut de tomber dans ma distraction ou de voir mes mouvements. Pris la main dans le sac, voilà que je me sentais soulagé d'avoir retiré mon bandeau par précaution, bien qu'un poil surpris par l'attendu inattendu.

Cela faisait cependant belle lurette que je répétais à chaque vol ce geste simple qui constituait une excuse pour ce genre de situation. Il est l'heure des petites astuces, par Kudo Rei ! Première étape, munissez-vous du matériel requis, soit : un cure-dents - aussi pratique pour déloger les bouts de viande insistants -, un vêtement avec des manches longues de préférence, un ver de terre - leur capture est tout un art - et enfin un oxydant telle une solution d'acide sulfurique. Deuxième étape, trempez votre cure-dent dans la solution et munissez vous de votre ver de terre dans la même main. Troisième étape, volez votre pomme et faites y un trou - plus il sera sinueux, plus il sera réaliste, un léger brunissement devrait apparaître aux endroits traversés. Quatrième étape, faites vous attraper ! Du moins ce n'est pas un conseil, évitez d'arriver jusqu'à la quatrième étape. Cinquième étape, vous n'avez plus qu'à ternir la réputation de ce marchand qui a osé vous prendre la main dans le sac ! Quel odieux personnage. Pour cela vous n'avez qu'à brandir votre ver de terre comme si vous veniez de le retirer de la pomme, puis les clients les plus raffinés ne se feront pas priés de décamper.

Depuis le temps que je rêvais de le faire... Mon sourire pincé trahissait sans aucun doute ce bon moment que je me remémorais. Mais cette expérience m'avait aussi appris une chose ! Me contenter de mes compétences actuelles de roublard, ce n'est pas cela qui me permettrait de voler un shinobi, ou quelqu'un d'aussi observateur que ce marchand. Si je ne voulais pas fermer les opportunités qui finiraient par se présenter en cette matière, il fallait absolument que je trouve une technique pour combler mes lacunes... En parlant de techniques, les kunoichis et shinobis du terrain d'entraînement avaient fini leur échauffement pendant ma réflexion.

La curiosité me fit donc m'attarder à observer ce qu'ils pourraient être entrain de faire, celui qui semblait être le maitre prenant position devant son assemblée. Le crâne luisant, un regard aiguisé par l'expérience, une énergie canalisée et pourtant palpable depuis le haut de mon rocher. Sa main vers le ciel, comme pour montrer l'invisible était tendue vers ses élèves, attendait-il quelque chose de la part de l'un deux ?

À la place, un shuriken lui apparu dans la main comme par magie. Cela me rappelait une technique de fuinjutsu lue il y a de cela quelques mois, une technique qui permettrait de stocker de petits objets à même son corps... Stocker de petits objets... Que se passerait-il si un chapardeur - moi-même - venait à faire utilisation d'une telle pratique ?

Décidé, je me levais déjà du rocher avec légèreté, me dirigeant vers le petit groupe.

"- Salutations ! Excusez-moi de vous interrompre. Je me nomme Uzumaki Kudo Rei et il se trouve que je suis intéressé par votre exposition, me feriez-vous l'honneur de pouvoir y assister ?"

Il fallait savoir jouer du violon pour combler les égos. Un prétendu Uzumaki honoré d'assister à une séance de fuinjutsu ? Qui pouvait refuser ?

"- Bienvenue, tu peux apprendre avec nous. Si jamais t'as des questions, pose-les."

Décidément, ce crâne chauve m'étonnait. Au vu de son attitude, il ne m'avait pas accepté par manque d'humilité mais bien à cause de cette aura enseignante qu'il dégageait. Bien, ce qui importait de toute manière c'est que je puisse apprendre cette technique dès que possible. Comment dire non à une telle occasion ?

Les instructions étaient assez claires,  multiples, et donc facilitaient l'appropriation d'une visualisation parlante pour chacun. J'avais personnellement décidé de plutôt imaginer cet espace de stockage comme un contenant inexistant, tel un tiroir ou bien une boîte. La difficulté constituait à garder cette image que l'on se faisait nous même tout en imaginant que la passerelle physique était ce chakra fourmillant dans nos mains. À priori il fallait réussir à "ouvrir son chakra" de la même façon que l'on ouvrait une porte. Le point commun était l'ouverture, mais sa conception pour le chakra en restait floue. À bien des reprises, j'essayais de vraiment l'ouvrir en l'étendant, en le faisant pivoter telle la planche dirigée par les gonds.

Il n'y avait rien à faire, la perte de chakra devenait trop importante à vouloir l'expandre et aucun résultat ne semblait pointer le bout de son nez. C'est alors que je me rappelais d'une phrase générale concernant le fuinjutsu : "L'art de sceller se résume à l'ouverture et à la fermeture de toute chose. ". Or je connaissais déjà certaines techniques en ce domaine, peut-être qu'un point commun parmi elles me permettrait d'appréhender la manière dont je devais m'y prendre ?... Et si tout ne consistait pas seulement à changer son chakra de mode, de l'ouverture à la fermeture ?

N'ayant jusque là pratiqué qu'avant tout des fermetures, le kunai dans ma main disparut instinctivement alors que je me remémorais cette sensation. Parfait. Je n'étais que le deuxième du groupe à réussir celle-ci, mais quelques regards se tournèrent vers moi comme pour capter un indice, une solution au problème qu'ils rencontraient eux-mêmes. Des dizaines de minutes passèrent ensuite, tentant d'alterner le mode même de mon chakra sous différente forme. Sauf qu'il ne semblait pas changer d'un pouce tout du long. C'est alors que d'une manière inexpliquée je mis la main dessus, à la fois sur le kunai et cette sensation que je n'arrivais pas encore à décrire avec des mots, dont le mécanisme logique m'échappait.

Quelques gouttes de sueur perlaient sur mon visage suite à une telle quantité de chakra dépensée dans la recherche de la bonne sensation. Cet entraînement n'avait pas été mince, mais il m'en avait appris bien assez pour que cela en vaille la chandelle. Je finis même par rester en me disant qu'observer les autres se démener pourrait m'apporter une précision sur laquelle je n'arrivais pas à poser le doigt. Après une longue observation, rien ne ressorti de cette seconde étude malheureusement, certains n'arrivant même pas à maîtriser ce fuinjutsu avant la fin de la journée. Bien qu'un peu déçu par cette seconde partie de mon apprentissage, je remercia malgré tout notre maître au front éluminant la nuit avant de prendre congé.  

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