Bien que beaucoup le prenaient pour un ivrogne, un côté caché du jeune homme était qu'il aimait beaucoup les arts divers ainsi que la lecture en particulier. Sans doute dépensait il plus dans des ouvrages que dans de l'alcool en réalité, il avait plutôt de la chance que sa mère l'héberge dans une des chambres de son auberge parce que sans cela il aurait beaucoup de difficultés a remplir sa bibliothèque. C'était une bouteille de saké a demi vide et un livre posé sur les yeux qu'il reçut la visite d'un messager du conseil:
"Qu'est ce qu'ils me veulent cette fois?"
"Tu as été affecté en tant que sensei de la nouvelle équipe trois félicitations."
"Me confier des genins? Vraiment? Le conseiller devait être vraiment a court d'options..."
Shigeru réfléchissait a cette nouvelle, devenir sensei n'était pas quelque chose d'anodin, il allait créer un lien indéfectible avec ces gamins... Gamins avec qui il allait affronter la mort... Chouette. Un soupir franchis les lèvres du renard d'acier alors qu'il pose sur son livre un regard de regret, ouais il allait devoir remettre ça a plus tard. C'est donc un service que le messager accepta de lui rendre, celui de demander aux trois genins de le rejoindre le matin dans deux jours, leur laissant ainsi une nuit et une journée pour se préparer.
Akitoki Tsukiyama, une jeune fille native de Suna âgée de seize ans. D'après le dossier qu'il avait sous les mains elle n'avait pas connu les durs conflits du désert, un peu d'absentéisme lorsqu'elle était enfant, niveau vite rattrapé par son assiduité et le décès d'une de jeune fille qui partageais le même absentéisme. Sans doute des proches vu que son inscription a l'académie date d'après. Contrairement a lui-même entraîné depuis sa plus tendre jeunesse, elle devait avoir un faible niveau, probablement l'aînée du groupe?
Rinka Kusaribe, encore une fois son dossier était plutôt lisse si cela n'est que la naissance de cette dernière a mené a la mort de sa mère. Aucune information sur le père et il semblerait que ce soit la grand-mère qui a pris sur elle le fardeau d'élever l'enfant. La vieille femme était une guerisseuse, typique du clan Kusaribe après tout. La seule apparemment a appartenir a un clan d'ou il pouvait anticiper les capacités. Une adolescente de dix sept ans... encore?
Takeda Kyou, une jeune femme ayant quasiement son âge, fille du meneur du clan Takeda, nomades des déserts combattant a dos de cheval a ce qu'il avait comprit d'eux. Il les avait parfois vu dans son village natal mais jamais il n'en avait approché. Une vie difficile et sûrement que c'était dans le but de la rendre plus simple qu'il s'était allié a Suna. Il était surprenant qu'il envoie sa fille plutôt qu'un de ses fils cependant. Il avait entendu des rumeurs sur un assaut Kaigan, Shigeru pensait néanmoins en avoir tué assez pour calmer leurs ardeurs, ces démons étaient pires que des cafards visiblement.
Le jour était arrivé... enfin la nuit plutôt. Shigeru avait réservé le quatrième terrain d'entraînement pour son équipe. Il était arrivé bien longtemps en avance, livre en main et bouteille de saké et coupelle pour passer le temps. S'installant confortablement, le jonin lut et but au clair de lune, laissant progressivement le sommeil s'emparer de lui. Le livre lui couvrant les yeux, il ne sentit pas les rayons du soleil se lever et dormait encore alors que la bouteille vide et sa coupelle étaient encore posés a côté de lui.
Takeda Kyou
Suna no Genin
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Ena n’avait été qu’une mentor provisoire pour notre équipe 3, enfin le terme professeur, mentor, ne convenait guère à la jeune fille enflammée, elle était plus… une leader. C’était exactement cela, il n’avait jamais été question qu’elle nous apprenne quelque chose, simplement nous accompagner pour quelques missions et nous montrer finalement qu’est-ce qu’était le travail de shinobi. C’était en soi, une petite mise en bouche de notre futur en tant que ninja, un futur qui me plaisais assurément… Non, c’était faux, j’exécrais la possibilité d’un futur de ce genre, mais j’étais déjà enfoncée dedans jusqu’au cou, je ne pouvais définitivement plus rien faire, à part avancer pour espérer me défaire de ce collet qui m’enserrais la gorge. J’avais été trompée par mon propre père, mais je n’arrivais pas à lui en vouloir pour diverses raisons. Enfin, bref, tout cela pour dire qu’une fois qu’on nous eut trouvé un nouveau professeur pour notre équipe, nous fûmes toute convoqués à un lieu pour faire connaissance. Je connaissais déjà un peu mes camarades, Rinka et Akitoki, mais j’étais probablement un peu nostalgique de ne plus avoir Ena en tant que cheffe. Cette gamine me terrifiait toujours, mais une fois qu’on la connaissait, elle savait faire preuve de douceur et de gentillesse, enfin, elle savait faire preuve avec moi, je n’avais pas trop fait attention à son comportement avec les autres, après tout, ma seule personne m’intéressait, tout le monde autour de moi pouvait crever, je m’en fichais bien. Je n’étais pas prête à considérer ces gens comme ma famille, après tout, ils n’étaient que des sédentaires…
Alors que je me rapprochais du lieu de rendez-vous en cheval, je cogitais sur le nom du nouveau chef de notre joyeuse équipe. Serika Shigeru, si je ne me trompais pas, il était celui avec qui j’avais dû travailler lors d’une mission avec Chiaki et un autre jeune homme, Akatsuki je-sais-plus-quoi. Enfin bref, je ne connaissais pas cet homme très bien et j’allais bientôt le découvrir dans un rôle assez différent de celui qu’on aurait pensé pour lui. Ainsi donc, je n’étais pas vraiment enchantée à cette idée, à, peine avais-je compris Ena et m’étais intéressée à elle que déjà je devrai trouver les failles d’une autre personne pour comprendre comment elle marchait. Après tout, mon but n’était que de les faire tourner dans ma main, les manipuler pour me garder ne sécurité, jusqu’à ce que je passe le rang de Chuunin et que je sois définitivement libre. Je rêvais de cette liberté, c’était ma seule raison de vivre dans cet affreux village. Et pour cela, j’étais prête à tout.
En arrivant au lieu de rendez-vous, je remarquais alors que j’étais la première de nous trois arrivée, je descendis d’un bon de la selle et tenant la bride de mon canasson, je me plantai devant mon nouveau mentor et m’inclina en me présentant présentement : « Takeda Kyou, heureuse de faire votre rencontre dans un contexte moins… pressé que la dernière fois ! J’espère que nous pourrons nous entendre et que nous ferons du bon travail ensemble ! »
En vérité, j’espérais que tout le monde travaillerai bien pour moi. Je voulais ménager mes efforts, je voulais protéger mon existence. Enfin bref, je voulais qu’on en termine vite, comme toujours, ces tâches obligées en tant que shinobi m’ennuyait, je détestais ce travail, cette violence, cette manie à se battre. Ce n’était pas dans ma nature cela.
Un nouveau sensei, quelqu’un de la famille du Kazekage et qui plus est une personne de sexe masculin. Je voulais tuer le Kazekage et je détestais qu’un homme puisse être au-dessus de moi dans la hiérarchie, mais s’il se méritait digne de confiance peut-être que je pourrais apprendre à l’aimer. Enfin, il fallait lui laisser une possible chance, de toute façon, il ne pourrait pas être pire que ce simulacre de chef d’équipe qu’avait été la Chunin dont je ne me souvenais même plus de le nom. Emachin chose, j’avais un problème définitif avec les noms. Elle serait épi de, maïs il fallait lui trouver un nom et c’était plus simple de se souvenir.
C’était le même fardeau que j’avais donné à Shiro dont je ne me souvenais absolument pas de son nom. Il était difficile de se souvenir de choses pareilles, lorsque son seul intérêt et d’éviscérer tout ce qui pouvait se trouver devant soi. J’aimais le sang, voir les corps flotter dans des marres et des mare de sang, mon regard se peignait d’un violent démon, une chose absolue divine qui m’envahissait pour que je me nourrisse du sang.
J’avais trouvé un but, devenir assez forte pour tuer l’ensemble de mon équipe et de me nourrir de leurs sangs afin de devenir plus forte, le Sensei était quelqu’un d’assez puissant pour être un Jonin ce qui veut dire qu’il serait une proie particulièrement ardue à combattre et c’était sûrement ce qui m’intéressait particulièrement.
Je rejoignais le groupe déjà formé pour regarder la jeune fille au cheval qui me désespérait par son étrange couardise et le nouveau Sensei qui avait une coiffure encore plus jaune que celle de la folle au Katon. J’attrapais mon katana pour regarder le nouveau sensei :
«- Je suis Kusaribe Rinka, je ne pourrais pas accepter un Sensei faible, donc j’aimerai vous défier, mais dans ce cas vu que nous sommes trois élèves, pouvons-nous vous combattre à trois? Qu’en dites-vous ? »
Je voulais voir son teint d’albâtre se gorger de rouge vermillon.
BIM BAM BOUM ! L'équipe et Ena Deux jours plus tôt, on avait informé Ena qu’elle allait être affectée à une nouvelle équipe. On la séparait d’Akihiko sensei et de la magnifique Yuuki pour quoi faire ? Elle était bien là, non ? Peut-être trop … Akihiko n’avait plus vraiment le temps de s’occuper des ses trois élèves blondes. Yuuki-chan était occupée de son côté et, depuis, on envoyait Ena à droite et à gauche combler des trous dans des équipes fixes. Malheureusement, même si elle était chunin, On la trouvait trop jeune et trop inexpérimenté pour lui donner une équipe stable sans la supervision d’un jonin. Quelle connerie, vraiment, mais si le village voulait ça …
Depuis la mission aux mines, beaucoup de chose avait changé. D’abord, la place de Yuuki-chan. Pourquoi ? Elle n’avait même pas participé à la mission … C’était simple, c’était à cause de Rinka. Oui début, elle énervait Ena à un point presque pas croyable … mais … mais c’était la plus belle des Kusaribe, toute brillante et majestueuse, parfaite et élégante, puissante et indéniablement tout ce qu’on pouvait espérer d’une femme qui avait juste la bonne touche de violence. Et puis, c’était pas comme si Yuuki-chan lui avait jamais fait signe d’appréciation. En fait, elle ne lui avait pas vraiment accordé quelques mots même. Elle était plus froide que l’Isthme du gel … Rinka, elle, elle était chaude, elle était bouillante, aride comme le vent du désert qui vient caresser les dunes sous un soleil de plomb. C’était une femme, une vraie.
Puis après, cette fameuse nouvelle qui venait tou changer encore plus. Une nouvelle équipe avec un sensei du clan Serika qui n’était pas Akihiko-sensei. Mais elle serait en équipe avec Kyou qu’elle avait pris d’affection dès leur première rencontre et la magnifique Rinka.
Cette journée-là, elle devait se rendre au terrain d’entraînement pour rencontrer l’équipe 3, sa nouvelle équipe. Elle s’était levée extrêmement tôt pour préparer un bento digne d’une reine pour Rinka et un bento bien nourrissant pour la douce Kyou. Elle avait passé des heures au fourneau pour se faire et elle était plutôt fière du résultat. Elle était plutôt une cuisinière décente et savait que ce qu’elle avait préparé était assez bon. Satisfaite de son travail, elle mit toute la nourriture dans une boîte déjeuner enveloppant le tout dans de petits tissus colorés. Avec tout cela, elle n’arriva en retard que de quelques minutes. Elle beugla comme un défoncée au sensei. Elle avait été informée à la dernière minute qu’elle remplaçait Akitoki, la fille aux cheveux verts de leur équipe.
« HEY MOI C’EST ENA ! J’FAIS DU FEU ET J’SUIS SUPER FORTE ET JE REMPLACE AKITOKI PARCE QUE JE SUIS MEILLEURE ! »
Ena se tourna ensuite vers la sublime Rinka et toute rougissante et timide elle tendit une immense boîte emballée dans un tissus carmin.
« C’est … C’est pour toi. C’est un déjeuner ! J’espère que tu vas aimer ! »
Elle s’agitait, incertaine de quelle position prendre, évitant le regard de la jeune femme. Elle n’avait généralement pas l’habitude d’une approche aussi directe, mais, si elle avait appris quelque chose de sa courte romance à sens unique avec Yuuki-chan ; c’était bien que de rester à regarder de loin ne lui apporterait rien du tout.
Ena râcla sa gorge avant de se tourner vers Kyou lui souriant à pleine dents et elle ajouta :
Un bruit de pas réveille le jônin, ouvrant un oeil sous son livre, il le soulève légèrement pour reconnaître Kyou... si elle était aussi volontaire que ponctuelle les choses pourraient être intéressantes. Les nomades étaient de parfaits combattants dans le désert et une poignée comme elle pourrait infliger d'énormes dégats a n'importe quelle armée tentant d'envahir Suna. Voyager dans le désert nécessitait des voies de ravitaillement spéciales et une poignée de shinobis comme elles pouvaient les détruire. C'était sans doute ce qu'avait vu le Kazekage en acceptant cette femme a Suna... sans doute serait il déçu lorsqu'il apprendra son incompétence.
"Salut. Oh ne t'en fais pas y'aura du travail en effet. Attends toi a mouiller ta robe je ne t'épargnerais pas les difficultés je préfère être franc avec toi. D'ailleurs je me demandais la dernière fois? Qu'est ce qui t'as motivé a rejoindre Suna pour devenir une shinobi plutôt que de continuer a chasser le lapin du désert pour faire le ragoût a papa?"
Le Serika se redresse, restant assis alors qu'il fixe la jeune femme. Il avait eu le temps de se renseigner et d'apprendre que ses frères étaient morts... pas dur d'obtenir l'information quand on est dans l'entourage du Kazekage après tout. Malheureusement pour elle, son manque de motivation avait été flagrant lors de leur premier échange durant la mission... Enfin il aurait pu y réfléchir si une tornade rousse ne venait pas de débarquer main sur son arme tirant un sourcil arqué au jeune homme.
Son discours laissa Shigeru pantois pendant une seconde avant que son regard se durcisse... non mais...
"Vas te faire foutre poupée. Ton acceptation ne rentre pas en ligne de compte ne serais ce qu'une seule seconde. T'es sûre d'avoir écouté a l'académie ou tu as raté le passage sur les châtiments réservés a ceux qui désobéissent ou s'enfuient? Feigasse? Je vais te donner ta première leçon particulière: si tu veux rester en vie fait le contraire de ce que viens de faire cette idiote. Mais quelle conne c'est pas possible..."
Cette fois Shigeru ne put contenir son fou rire davantage, mais ou est ce qu'elle se croyait? Si Rinka avait été une petite tornade, la nouvelle venue se comportait comme un ouragan en zone habitée, hurlant comme une dératée... Cette apparition provoque un fort soupir chez le serika... nan mais c'est quoi cette académie qui lui ponds des lâches et des attardés mentaux? Définitivement ce n'était pas un cadeau que lui avait fait son clan en lui confiant ces jeunes femmes. Cette fois c'est dans un sourire crispé qu'il décide de répondre a la première affirmation de cette apparition flamboyante:
"Non, la force ne se mesure pas au nombre de choses que tu brûles. A la limite ta pryomanie apparente peut être."
Cette fois Shigeru les laisse interagir, les histoires de repas préparés ne l'intéressent pas. Ses yeux se portent sur le terrain, typique de Suna quasiement que du sable avec une vaste étendue aqueuse destinée a l'apprentissage du suiton et a marcher dessus. Au vu de leur profiles, Shigeru en vient a se dire que l'approche de Rinka n'était pas si mauvaise que ça... Alors qu'il effectuait quelques mudras, le sol semble trembler quelque peu autour de lui alors que du fer en sort soudainement alors que ça discutait encore repas... Elevant la voix, Shigeru souris d'un air confiant:
"Tu sais quoi poupée? Finalement je relève ton défi. Comme vous n'êtes pas des nouveaux sortant de l'académie je ne me retiendrais pas. Celles qui voudrons abandonner le peuvent en le signalant..."
Il ne lui fallut que quelques mudras pour provoquer une très violente rafale de vent, n'attendant pas qu'elles se préparent... dommage pour les bentôs ils avaient l'air d'avoir nécessité du travail. Dans la poussière soulevée par le vent, sans doute ne remarqueraient elle pas que désormais il porte son armure.
Spoiler:
Santé: 100% Chakra: 94%
Takeda Kyou
Suna no Genin
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Plusieurs personnes arrivèrent ensuite après moi, en premier lieu, ce fut la rousse de la dernière fois qui arriva, Rinka Kusaribe, qui une fois arrivée, décida que pour tester la valeur de notre chef d’équipe, le Serika caparaçonné, nous pouvions l’affronter. Pour la rousse, il semblait que la faiblesse n’avait pas sa place. Je restai choquée quelques secondes, ne sachant pas comment réagir, sentant déjà se profiler au loin, quelque chose que je ne souhaitais pas, un combat. A cette mention d’un affrontement, je sentis mon sang ne faire qu’un tour alors que je commençai à m’affoler, bredouillant que nous n’étions pas obligée d’en arriver à de telle extrémité, que c’était peut-être un peu trop, mais personne m’écoutait, j’étais évanescente et tout le monde s’en fichaient bien de mon avis.
Je n’étais même pas sûre que notre chef d’équipe ait entendu ma réponse à sa première question quand il m’avait vu, notre véritable présentation si on oubliait la dernière mission. Je trouvai cet homme très peu gentil et agréable, déjà la dernière fois, il ne m’avait pas fait une grande impression, mais aujourd’hui, c’était même pire. Il était de la famille du Kazekage, est-ce que cela lui donnait les prétentions de me parler de la sorte ? Non, absolument aucune ! Et si je ne répondais pas de manière acerbe et violente, c’était parce que j’étais malheureusement beaucoup trop faible et lâche. A sa manière et son envie de me faire travailler et sa question sur pourquoi j’avais rejoint Suna, je n’avais que répondu d’une voix fluette et pas du tout puissante :
« Je… je n’ai aucune raison de me justifier devant vous sur mes capacités… Je… je ferai ce que je sais faire… Croyez-moi, j’aurai préféré resté loin de cette ville, à chasser et préparer à manger pour mon seigneur que de devoir m’enterrer ici… Etre une kunoichi ne fait pas partit des attributions des femmes du désert, ni dans mes cordes accessoirement.»
Mais, déjà Rinka avait fait son apparition, laissant entrevoir son désir de combat contre notre chef d’équipe ! Le Serika lui avait répondu de bien vilaine chose, lui faisant bien comprendre qu’il n’en avait rien à faire du tout de son avis. Au moins, l’homme qui allait devoir nous diriger semblait être imperméable à la critique. Mais, il était irrespectueux et méchant à mon égard, car il m’appela « Feignasse », à l’entente de ses mots, je me braquai, faisant encore plus la moue. Cette réunion commençait vraiment à m’embêter. Enfin, je retenais cependant le conseil, ne jamais attaquer verbalement plus haut placé que soi. Un conseil qui coulait de source pour moi, tant j’étais soumise aux humeurs, lois et grées et mon géniteur.
Je continuais de faire la moue, boudeuse, avant de voir apparaître quelques secondes plus tard une petite tête blonde que je ne connaissais que trop bien. Ena. Celle-ci arriva, toujours aussi explosive qu’à son habitude, elle se présenta avec une telle facilité et en si peu de mot, que je ne pus m’empêcher de glousser. Il semblait qu’elle était ici pour remplacer Akitoki, que nous n’avions pas vu depuis un long moment désormais. Après tout, se résumer à faire du feu, ce n’était pas quelque chose d’incroyable ! Et, à peine eussè-je le temps de me remettre de mon rire qu’Ena se tournait rougissante vers Rinka et lui donnai un bento enroulé. Je penchais ma tête vers la droite, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait, j’étais persuadée d’avoir raté quelque chose… Mais, quoi ? C’était bien là un mystère.
Mais, avant que je ne m’étale sur tout ce que j’avais vu et tout ce que cela impliquais, Ena se tourna alors vers moi et moins rougissante qu’avec la rousse, elle me tandis aussi un petit quelque chose, me remerciant. Je me rendis alors compte qu’elle me l’avait effectivement promis dès notre première rencontre. Cependant, voir que je n’avais pas le droit aux mêmes égards que la rousse me donnai envie de bouder encore plus qu’à la perspective d’un affrontement… Comme si le fait que j’avais été gentille avec la jeune Tomei était plus faible que l’existence même de la rousse Kusaribe… A bien y réfléchir, j’étais verte de jalousie, j’avais même pitié pour moi-même d’être victime de telle sentiment de gamine. Je pensais alors à mon père et le comportement qu’il aurait eu s’il apprenait cela et je me sentis d’un coup plus fort, moins soumise à ces sentiments qui me dépassaient. Ainsi, je remerciai gentiment la Tomei, ne laissant pas la pointe de jalousie ressortir, ne manquerait plus que je sois jalouse de sédentaire, quelle blague. J’étais une femme du désert, je valais infiniment plus que cela.
Le Serika se permit en plus de critiquer Ena et sa manière d’être, ce n’était pas très étonnant, mais ce n’était guère agréable, car j’aimais bien la jeune Tomei. Et sans attendre réellement, il déclara qu’il acceptait le défi de Rinka. Je secouai la tête de terreur à cette pensée, j’avais espéré que notre leader ne serait pas un abruti au point d’accepter cela, mais je me trompais, car il semblait prêt à se battre. Au même moment qu’il finissait sa phrase, une énorme bourrasque de vent se leva en même temps qu’il exécutait quelques mudra. La peur me pris instantanément au ventre et pour m’empêcher plusieurs désagréments, j’exécutais les mudras de la permutation alors que rocher prenait ma place et je que je réapparaissais à plusieurs mètres du Serika et que glapissant d’un coup en levant les mains au ciel déclara:
« J’abandonne ! Je ne me battrai que si ma vie est en danger ! Et puis, ce n’est pas mon défi. »
Et alors que je faisais cela, une voix derrière moi résonna et je tombai à terre de surprise alors qu’un messager venait d’apparaître devant moi et nous appris qu’Ena était finalement assigné à une autre équipe. Ce qui faisait que nous n’étions qu’une équipe de trois. Je pensais avoir quitté l’affrontement, cependant, c’était peut-être que le début de tout cela. Car, il me restait bien des obstacles.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
98%
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé :
Kyou refuse de combattre et se permute pour esquiver l'attaquer de Shigeru. Elle se retrouve à côté de son cheval.
Techniques et objets utilisées :
||
KAWARIMI 【TECHNIQUE DE SUBSTITUTION】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
E
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur échange sa place avec un objet, généralement une souche de bois, à l'instant où il est frappé, pour esquiver un coup et surprendre l'ennemi. Ceci fait croire à l'adversaire que son attaque à fonctionné, laissant l'utilisateur libre de se cacher ou de contre-attaquer. Cette technique ne fonctionne que contre les attaques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur et elle n'est pas efficace contre des attaques de rang supérieur ou égal à B. Cette technique est utilisable au corps à corps. Utilisable deux fois par combat au maximum.
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Kyou refuse de combattre et se permute pour esquiver l'attaquer de Shigeru. Elle se retrouve à côté de son cheval.
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Cette technique est utilisable au corps à corps.
Utilisable deux fois par combat au maximum.