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Uranus...

Ōshanburazā Rinkusu
Ōshanburazā Rinkusu
Uzushio no Chunin
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Date d'inscription : 28/07/2020

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - rang A - Perle d'Uzushio
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Uranus... Ven 22 Jan - 15:12
Ōshanburazā Rinkusu
Uranus...  83m4

Rinkusu

Où la légende du Lynx des Mers du Sud




Il y a dans la vie d'un homme, des moments plus rudes que d'autres. Il y a le moment où l'on fait face pour la première fois au monde extérieur, se rendant compte que les personnes que tu rencontrent sont plus doués que toi. Il y a cet instant où tu ouvres ton cœur auprès de celle que tu aimes, mais dont le retour n'est pas à la hauteur de tes espérances. S'en suit une succession de pertes et de fracas en tout genre, allant de la simple trahison d'un ami, à la perte de ton premier amour dans des conditions effroyables. Durant toute ta vie, tu fais face à des épreuves qui te façonnent et font de toi l'être que tu es. Si tant est que tu décides de faire face et ne te dérobe pas à assumer tes actes.

Pour ma part, la vie n'avait clairement pas été douce avec moi. Oh je pourrais vous parler encore et encore des déboires avec mon demi-frère Irbisu, de la chute de l'Oshanburaza ou des tumultueuses aventures que j'ai pu avoir lorsque je suis devenu un shinobi à la solde de mon frère Tsuri. Mais aujourd'hui, je n'ai pas le cœur à ça. J'ai envie de vous parler d'un moment que je pense, tout homme, et toute femme a vécu un jour. Ce moment de déchirement qui nous submerge sans que nous nous y attendions, et qui trace d'une marque indélébile nos âmes.

J'étais dans un restaurant lorsque cela m'est arrivé. Nous étions entrain de festoyer avec mon équipage comme à notre habitude. La viande grillé sur le barbecue alors que les verres tintaient de cette joie incorruptible qui nous saisissaient durant ces instants. J'étais heureux de partager tout ça avec eux, ces compagnons d'infortunes qui faisaient aujourd'hui partie de ma vie et d'une certaine manière, se rapprochait le plus d'une famille. Mais la joie n'étant que de courte durée dans cette existence qu'était la mienne, je sentis un mal me ronger de l'intérieur. Comme si d'un seul coup, une bête m'avait prit les entrailles et les avaient extirper de mon corps, me forçant à me plier en deux sous la douleur, provoquant l'inquiétude chez tout l'équipage. Avais-je été empoisonné ? Le doute s'installa dans mon esprit alors que je n'arrivais même plus à me relever, choyant devant cette souffrance qui me brisait de l'intérieur.

Ils m'emmenèrent voir Leiko, qui face à mes cris se jeta littéralement sur moi, cherchant à apaiser cette douleur alors que Tokagi lui faisait part de tous les éléments qui pourraient l'aider à endiguer ce mal. Elle se tenta aux techniques anti-poisons, pensant de prime abords qu'il s'agissait peut-être d'une attaque sournoise me concernant. Après tout, je restais un outsider à Uzu, et le peu de privilèges que je possédais avait tôt fait d'apporter sur moi quelques viles jalousies. Mais aucun des remèdes n'eut effet. Quelque part rassuré et inquiété de n'avoir sur mettre le doigt sur la raison de mon tourment, elle prit alors le temps de m’ausculter alors que des sueurs froides perlées sur mon visage crispé par la douleur. Ce fut alors que son air sérieux se brisa, laissant échapper un soupire de soulagement qui se transforma en un rire presque offensant pour moi.

Elle partit, et lorsque après plusieurs minutes elle finit par revenir, elle demanda à l'assistance de sortir de la chambre, car ce qui allait se produire, devait se faire à huit-clos. Et alors que l'équipage refermait cérémonieusement la porte de la chambre, ils purent entendre ma voix se briser en si menues morceaux, que je sentis mon âme s'effondrer avec. Ils voulurent rentrer pour savoir ce qu'il se passait, mais Leiko usa de sa terrible autorité, les paralysant sur place tandis que je lui suppliais d'arrêter. Ils avaient peur pour moi et ne comprenait pas. Qu'est-ce que cette Omura de malheur pouvait bien me faire ? La vérité ? Fut sombre et ténébreuse...

Ils ne purent rentrer dans ma chambre que le lendemain. J'avais demandé à être seul afin de digérer l'acte chirurgicale mais aussi, réfléchir à ce qu'il venait de se passer, aussi bien en tant qu'être humain, qu'en tant qu'homme. Le regard perdu dans l'horizon de la fenêtre ouverte donnant sur mon lit, je laissais mon esprit vagabonder , le visage marqué d'une neutralité presque mélancolique. Lorsque Tokagi et les autres vinrent enfin à entrer, ils n'arrivèrent pas à me faire sortir de cette inertie émotionnelle. Ils essayèrent de comprendre, Leiko n'ayant rien dit de ma situation par soucis de secret professionnel mais surtout, pour l'impact qu'une telle chose pourrait avoir sur ma vie et mon travail. J'étais... au plus mal... Et nul n'arrivait à faire esquisser un sourire sur mon visage. J'étais brisé. Et même s'il n'y avait plus de douleur physique, une souffrance beaucoup plus psychologique s'était installé en moi.

Les jours passèrent, sans que nul ne sache ce qui s'était passé ce jour-là, mais je n'étais plus le même. J'avais même refusé de voir mes Genin durant un temps, trop honteux pour pouvoir les regarder en face. Je m'étais fais avoir... Je n'étais plus digne d'être leur senseï, plus digne d'être un shinobi... peut-être même d'être un homme. Errant telle un bateau sans capitaine le long des rues du village des tourbillons, je repensais à la puissance de ce Mal qui avait sévit en moi. Etait-ce une mise en garde des dieux ? Ou un juste retour du ce satané Karma pour toutes ces fois où ma vilenie m'avait poussé à user de ces chemins de traverses malgré les conséquences que cela pouvait impliquer et surtout, le désaccord de mes compagnons ? Je saisissais la puissance et l'effet que mes actes avaient pu produire, prenant conscience de l'arme que cela pourrait être...

Un jour, Tokagi vint à ma rencontre, essayant de comprendre ce qui avait pu se passer et pourquoi j'étais dans un tel état d'esprit. Il n'eut aucune réponse alors qu'un petit sourire se figea sur son visage en me voyant réaliser un exercice de musculation assez basique : des push-ups. Jours après jours, et ce pendant un mois, je m'étais entraîné sans relâche à cette pratique, entre-coupant mes séries d'aller et retour rapide au sein de ma cabine, cherchant à réaliser les deux actions avec toujours plus de rapidité et de puissance. L'équipage pensait que tout ceci était une bonne chose, qu'après une bonne remise en forme, mon esprit viendrait à retrouver sa gaieté naturelle. Et chaque fois que le soleil se pointait à l'horizon, mon corps devint plus rapide et mes tractions me rendirent plus fort... Il n'y avait plus qu'à tout mettre en action.

~
Un matin alors qu'à l'hôpital les médecins s'affairaient à leur besogne, une rumeur vint à courir que dans l'aile Nord, un affrontement allait bientôt avoir lieu entre Leiko et le frère de Tsuri. La nouvelle poussa les membres du Clan à se rassembler pour protéger leur cheffe qui pourtant, les calma d'une main assurée, bien trop confiante de pouvoir faire face au jeune Capitaine qu'elle connaissait que trop bien pour son caractère revanchard. L'équipage arriva alors que déjà les deux ninjas se toisaient. Une tension presque insoutenable au vu de la puissance des deux êtres se faisant face. Et alors que la dame à la blouse blanche commença à réaliser quelques feintes, ce fût comme si le blondinet disparu, créant la stupéfaction chez tout le personnel qui fut subjugué par une telle vitesse. Mais parmi les personnes en présence, elle, savait. L'omura avait bien conscience qu'elle s'était fait avoir, saisissant que trop tard l'attaque qu'elle s'apprêtait à subir. Dans un air de stupéfaction, ses joues se teintèrent d'un rosé gêné au rouge honteux. Et d'un seul coup, on l'a vit s'envoler, comme propulsé dans les airs alors que gisait derrière elle Rinkusu, les mains liés, les index et les majeurs pointant vers le ciel. Et lorsque enfin la cheffe de clan toucha le sol, elle se releva, faisant monter la pression jusqu'au stade où tous craignaient pour leur existence.

« ESPECE DE SALE PETIT CON ! C'EST COMME CA QUE TU ME REMERCIES DE T'AVOIR SAUVER LA VIE ! »

Le Lynx lui tira la langue avant de partir à tout rompre dans les couloirs de l'hôpital, suivit par une Leiko enragé. Tokagi ne comprenant absolument pas ce qu'il se déroulait porta son attention vers la seconde de l'hôpital qui, remettant ses lunettes en place, expliqua la situation.

« Dans le pays du feu, on appelle cette technique « Milles ans de souffrances »... »
« Oui mais pourquoi l'avoir fait sur Leiko alors qu'elle lui a sauvé la vie ? »
« Hm... Vous n'êtes pas au courant ?... Rin' avait une occlusion intestinale au niveau du colon... C'est comme une sorte de bouchon qui empêche aux déjections de sortir et fait horriblement mal. »
« Ok... Mais ça explique pa...oh... »
« Et oui, pour l'enlever, Leiko a dû passer par la voie de derrière... »
« Ah... Ceci explique donc cela... »

Objets et Techniques Utilisés:
« halloween »
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