La nuit était calme. La lune pleine d'arrogance et de fierté se dresser haut dans le ciel là ou personne ne pouvait l'atteindre, elle imposait calme et respect en ces terres sombres leurs apportant en retour de leurs fidélités une douce lueur argentée. Mais les vassaux de ces terres, les êtres qui y vivaient sans jamais donner signe de leurs allégeances, qui avaient une confiance totale en leurs maître sans jamais s'en rendre compte.
Eux, brisaient le silence et le calme. Ils brisaient cette trêve lunaire, comme si elle n'avait jamais existé. Cependant, les êtres pleins de tristesse et de peine, reclus dans les ténèbres de la lumière du Soleil insolent. Eux étaient les émissaire de la nuit, imposant un calme surnaturel dans leurs sillages, faisant tourner la tête des insolents, les immobilisant par leurs beautés ou leurs dangerosités. Ces êtres souvent âgés qui racontaient une histoire sombre de part leurs regards qui exprimaient une perte certaine.
Rare étaient les jeunes dans ce cas à une époque, rare étaient ceux qui s'engageaient malgré eux sur cette vois avant la moitié du chemin de la vie.
Et pourtant, en quelques temps cela devint naturel, mais les émissaires n'étaient maintenant plus emplis de tristesse, mais aussi d'une rage qui les engloutissaient et rare étaient ceux qui revenaient à la surface.
En cette nuit, calme et avancée, Koutaishi Ongaku jouait de sa douce mélodie, illuminé par le réconfort de la lune. Apaisant tous les êtres alentour, quelques téméraires s'avancèrent, pour mieux entendre, notamment les volatiles, mettant momentanément leurs chasses de côté pour écouter le jeune homme.
Qui n'avait pour une fois rien de prévu pour la soirée. Décidé il était parti d'un pas tranquille vers les forêts de Konoha, espérant y trouver l'inspiration pour composer de nouveaux morceaux. Inspiration qui ne fut pas longue à venir en quelques temps, il avait déjà composé une demie-douzaine de nouvelles compositions original.
Celle qu'il jouait à ce moment-là avait été le chef d'œuvre accomplis lors de la mort de son senseï. Le rejouant en boucle pour ne jamais l'oublié, personne ne l'avait encore écouté. Et pourtant, il le savait au plus profond de son âme, cette œuvre était meilleure que tout ce qu'il avait composée, mais elle était incomplète. Il ne la jouait pas que pour réviser, mais pour trouver la pièce manquante, mais cette soirée ne serait de nouveau pas la bonne.
"Montre-toi je sais que t'es là"furent ces mots, raccrochant son ocarina à sa ceinture et se tournant vers le nouvel arrivant qui était 10 mètres plus loin attendant son arrivée de pied ferme, se demandant bien qui pouvait venir en cette forêt à une telle heure
« Nous te remercions pour les efforts que tu as commis, aujourd’hui tu es libre, tu seras affecté à une unité prochainement. Il se fait tard, tu peux disposer. »
Tels sont les mots envers ma personne de la part du Hokage. La journée a été plutôt longue, je l’ai passé à sillonner le chemin du retour afin de me rendre au village. Apparement, cette mission est la dernière et à partir de maintenant, je vais intégrer une unité composée de mes semblables, ça fait bien longtemps que je n’ai pas côtoyé mes camarades, j’ai comme un goût de nostalgie au travers de l’esprit qui me hante. Comment vont-ils m’accueillir ? Je m’en soucis un peu et d’un autre côté pas vraiment. Ayant la bonté et la « confiance » des supérieurs, mon intégration ne peut que se passer de la meilleure des manières possible.
Il se fait tard alors la demande d’admission à une équipe peut attendre demain, pour le moment je compte bien m’aérer l’esprit et me vider la tête, en profitant de la douceur du calme de la nuit qui rôde dans tous Konoha et plus précisément dans ses forêts. La nature est une source de calme pour moi, j’aime me réfugier dans ses endroits sauvages où les animaux vivent en paix et harmonie.
L’astre lunaire brille de tout son éclat, perché sur une branche épaisse d’un arbre assez grand, je me laisse bercer par le doux et fin son audible des oiseaux, quel plaisir. Mes mirettes se plissent doucement jusqu’à ce qu’elles se referment sur elles-mêmes entièrement, puis je me laisse aller. Je suis tellement déconnecté du monde à cet instant que je ne vois même pas le temps passer, c’est un son anormal, inconnu jusqu’à maintenant qui me ramène à la réalité.
D’où peut-il provenir ? Je suis censé être seul à cette heure si tardive et en pleine forêt. Ce son est joué volontairement ce qui me pousse à croire qu’une autre personne est présente, et apparemment, elle m’a trouvé. Sa voix enfantine se fait entendre, il sait que je suis là et me demande de me montrer, quel culot. Restant sur mes gardes, j’atterris à quelques mètres de lui.
— Qui es-tu ?
Je ne le reconnais pas, je ne l’ai jamais vu ici, que cherche t-il dans un endroit pareil ? J’attends ses réponses avec impatience.
Ongaku Koutaishi
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Koutaishi observais le nouvel arrivant d'un œil fatigué et analyste, tout du moins ce qu'il pouvait apercevoir grâce à la lumière argentée. Ses yeux peu habitué à être réclamé de nuit. Ces globes oculaires lui étant inutile, il décida de fermer ces paupières et de se fier uniquement à son ouï. Son rythme cardiaque était calme, quoique légèrement plus rapide. Le musicien en déduisit bien assez vite que son interlocuteur était sur ces gardes. Tout son contraire, l'orphelin était soulagée de faire face à un inconnu plutôt qu'à son senseï qui l'aurait sévèrement réprimandé ou pire une fille.
-Je suis Koutaishi Ongaku, appelle-moi juste Koutaishi, et toi ? Ah et euh désolé de t'avoir dérangé dans ton sommeil, enfin tu dormais n'est-ce pas ? Ta respiration est encore légèrement lente. Je pensais réellement être seul en cette soirée.
La plupart des animaux alentours reprirent leurs occupations, laissant les deux "émissaire" discuter.
Koutaishi, ne ré-ouvra pas ces pupilles offrant malgré tout un sourire gêné au nouvel arrivant. Peu habitué à avoir de la compagnie en cette heure tardive. Le jeune homme était plutôt habitué à tabasser des mecs ivres morts pour les faire sortir du bar ou encore à servir des verres lorsqu'il ne jouait pas de samélodie.
Malgré ces soucis mineures, il était heureux d'avoir de la compagnie ça le changerais de sa solitude habituelle. Non pas qu'il s'en plaigne, bien au contraire, cependant un peu de compagnie autre que les clients du bar, les orphelins et son équipe ne lui ferait pas de mal.
-Du coup qu'est-ce que tu viens faire ici aussi tard ? Perso' je viens jouer de la musique, je suis musicien dans un bar alors faut bien que je m'entraîne un minimum !
Bien sûr il ne dévoilait pas qu'il était un ninja de Konoha, cela avait peu d'importance.
Il se dirigea vers une branche en hauteur, où il s'assit invitant son "invité" à le rejoindre
-Je penses que toi non plus tu n'as pas grand-chose à faire en cette soirée, alors autant discuter, nan ?
Ongaku Koutaishi, ce nom ne me dit rien, c’est bel et bien confirmé, j’ignorais l’existence de ce jeune homme jusqu’à maintenant. Alors que je daigne rester sur mes gardes, lui semble plutôt décontracté, serein. Bien que la lune éclaire de toute sa puissance le ciel au-dessus de nos têtes, ici bas, la vue se fait difficile et pour cause, bien trop de branches recouvrent la surface aérienne et bloque plus ou moins la lumière de l’astre, mais malgré cela je n’ai aucune difficulté à percevoir mon interlocuteur. Le temps se stoppe une fraction de seconde qui parait être une bonne heure interminable, nos deux enveloppes charnelles se font faces pendant ce court laps de temps, alors que la forêt reprend doucement son activité, je baisse de plus en plus ma garde.
Il n’a rien d’une personne dangereuse ni d’un ennemi, il dévoile son identité bien trop rapidement pour se montrer comme une menace et de plus, je peux visualiser son bandeau frontal comportant le même emblème que le mien ce qui me permet de dissiper mes doutes peu a peu. À entendre ses dires, il a l’habitude de venir ici à des heures assez tardives, sans le savoir nous partageons un point commun, ce qui est plutôt bon signe il faut l'avouer et mes craintes disparaissent au même moment où un franc sourire commence à animer son visage à la suite de ses paroles. Croire que je dormais ? est-il sérieux ? Bien que c’est l’impression que je fournis, il faut être fou pour croire une telle chose envers ma personne, cela dit sa remarque sur ma respiration ne me laisse pas indifférent. Possède t'il des capacités hors du commun ?Je compte bien lui répondre, mais décliner mon identité sera pour plus tard, je veux d’abord en savoir un peu plus sur lui.
« Ongaku Koutaishi.. je ne connais aucune personne de ce nom là, tu es nouveau à Konoha ? Je peux en déduire que tu es un shinobi du village étant donné que tu portes un bandeau frontal. »
Alors que je m’apprête à me diriger vers lui en activant la motricité de mes jambes, je le vois qui d’un coup saute en direction d’une branche, pensant que je n’ai rien a faire de ma soirée, il m’invite pour l'occasion à le rejoindre afin de discuter. Ce n’est pas vraiment ce que j’ai prévu, mais soit.
« Je ne dormais pas, disons simplement que je faisais le vide dans mon esprit. Ma journée a été longue, je viens tout juste de terminer mes affaires il y a tout juste une bonne heure de ça. – tout en sautant sur la branche afin de le rejoindre, je continue – Musicien ? C’est donc toi qui a joué cette mélodie tout à l’heure ? »
Ongaku Koutaishi
Konoha no Genin
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-Nouveau ne serait pas le bon terme, je vis à l'orphelinat depuis ma naissance. Mais il est vrai qu'il fait peu de temps que je suis genin . . . Koutaishi répondait calmement, sans détour. À quoi bon ? Ils étaient tout deux du même village, alors se cacher des informations peu importantes était à la frontière de la stupidité. Qui plus est, le jeune Ongaku savait parfaitement que son apparence n'était pas effrayante, chose qui ne changerait sans doute jamais, après tout un shinobi devait faire croire à sa faiblesse à son adversaire.
Les yeux toujours fermés, il put déduire que la légère tension qui animait son interlocuteur avait été dissipé. Il devait tout de même admettre qu'il n'avait pas fermées ces pupilles seulement à cause de sa mauvaise vision, mais aussi parce qu'il savait que ses yeux devenait bien plus écarlate à la lumière de la lune, les faisant ressembler aux légendaires sharingans, et il n'avait pas prévu de faire fuir le nouveau venus.
Nouveau venus qui lui demandait si c'était bien de l'orphelin que venait la mélodie.
-Je déclare coupable, elle venait bien de moi, j'ai appris à jouer de la musique très tôt, mais on atteint jamais la perfection alors je continue de m'entraîner. Mais tu ne m'as toujours pas répondus, qui es tu ? Non pas que cela change réellement quelque chose, mais je préférerai savoir à qui je m'adresse. Et aussi, sans indiscrétion qu'elles étaient ces affaires ?
En réalité ça ne changerai rien de connaître son identité, il pourrait venir de Suna cela ne changerai rien. Dans le code morale de Koutaishi il ne se plaçait pas dans la catégorie "Enfoi** à éliminer absolument", tout du moins de ce qu'il pouvait entendre de son battement de coeur. Et si il se trompait ? Et bien tan pis.
-Tu veux peut-être que je te joue quelque chose ? Je ne suis pas le meilleur musicien de Konoha que pour mes belles paroles après tout !
L'idée lui était venue assez soudainement, sans détour ni arrière penser juste une demande soudaine.
Orphelin vient-il d’émettre comme ça, sans scrupule ? Rares sont les personnes qui se livrent aussi vite que lui, qui laisse l’occasion à quiconque de pouvoir lire en eux comme dans un livre ouvert. Les gens de ce type là ne dégagent que pureté et bonté d’âme, il ne font pas de mal à tord et à travers, bien au contraire. Ce jeune garçon est finalement bien plus intéressant qu’il ne laisse paraitre. Il assume pleinement l’être qu’il est et ne se voile en aucun cas la face, je peux le ressentir dans le ton vocal qu’il prend lorsqu’il s’adresse à moi, car lorsque je l’entends j’ai l’impression qu’il me connait depuis des années, alors que pas du tout.
Il parait tellement heureux pour un orphelin, comment fait-il ? Où va-t-il trouver toute cette force ? il mérite que je creuse un peu plus mon analyse, mais pour en savoir d’avantage je n’ai pas le choix, je vais devoir lui en révéler un peu plus sur moi, une chose que je n’ai pas très envie, mais les efforts obligent, c’est comme ça que ça marche et pas autrement. Les choses doivent aller dans les deux sens et non seulement dans un.
Suite à ma question, il déclare être l’auteur de cette mélodie m’annonçant dans la foulée être un musicien de longue date sillonnant les bars du village, toujours en quête de perfection car selon lui, son art ne touche en aucun cas la perfection. La musique à l’air très importante pour lui, ce qui me rappelle un peu mon frère Hasori qui lui aussi était un grand fan de musique, mais passons. Il est vrai que je ne me suis toujours pas présenté ce qu’il ne manque pas de me rappeler au passage, voulant tout de même savoir à qui il à affaire.
« Je suis Uchiha Haō. Tout comme toi je suis un orphelin, mes parents sont morts lorsque j’étais plus jeune et mon frère jumeau les a rejoint il y a quelques années de ça. Tu sais Koutaishi, si tu veux savoir à qui tu parles, tu ferais mieux d’ouvrir les yeux. En ce qui concerne mes affaires, dis toi qu’elles étaient plus ou moins familiale. »
Ce pique est de bonne guerre car je remarque qu’il n’a toujours pas ouvert ses yeux depuis le début de notre rencontre aussi, il est volontaire de ma part de rester vague au sujet de mes affaires, mais cela l’importe peu puisque tout ce qui peut l’intéresser se rattache apparemment à la musique. Au point même de proposer spontanément de jouer une mélodie.
« Si tu as le courage pour jouer devant un inconnu, fais-toi plaisir. »
Calme et serein, je suis tout prêt à écouter son œuvre.
Ongaku Koutaishi
Konoha no Genin
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-Désoler je n'ai pas l'habitude de voire les gens avec les yeux, ils sont souvent trompeur et je . . . désoler je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenir . . . Désoler Haō
Koutaishi était légèrement gêné de la situation, il avait rouvert ces pupilles dans une précipitation sans égale, les joues légèrement rougis. Ce sentant idiot de ces paroles, il savait pourtant qu'il n'était pas impossible que d'autres ninjas de konoha soit orphelins. A la différence qu'ici, lui les avait connus cela a dus être douloureux, le musicien lui ne s'est jamais demandé qui étaient ces parents ou même si il avait encore de la famille, au fond ça lui importait peu. Que changerai le fait de connaître ces parents ? Rien, était la réponse qu'il se donnait mais il savait au plus profond de sont âme qu'il avait déjà perdu sa famille, son maître. . . il savait les bouleversement que cela aurait de rencontrer quelqu'un de sont sang. Quelqu'un née dans la même partitions que lui.
Il ouvrit de grand yeux lorsque l'Uchiha lui dit de jouer ce qu'il voulait, il avait poser cette question sur un coup de tête et ne s'attendait pas à une réponse positive. Reprenant son ocarina en main, pour le porter de nouveau à ces lèvres, en une seconde le jeune Ongaku parcouru ces possibilité sonores.
Je ne peut pas me permettre de jouer de la musique trop joyeuse en une soirée si calme, une musique calme, mais pas triste, cela sera compliqué. . . Mais la troisième marche des ailes doré devraient faire l'affaire !
Commençant doucement, avec une note en do et ne jouant qu'avec sol, la, si, do, mais chose qu'il avait appris en musique était que les termes importaient peu. Une chose que personnes ne sait est que malgré son rang de musicien il n'a jamais appris à lire une partition et il était pourtant ce que l'on appelle un virtuose. Comment ? Cela était simple il avait appris à raconter une histoire et cela il savait faire.
Qui tendait l'oreille et se laisser aller pouvait entendre ceci, même voire cette histoire. "Il vole, ces ailes s'ouvrent, laissant voire ça faiblesse. Montrant toute la vulnérabilité qui incombe ces ailes, montrant cela à ces paires, leurs criants que la force n'était rien et que seul la beauté naturel compter. Derrière lui la nature le salue avec ces feuilles et ces branches. Le reste de son peuple acquiesce murmurant entre eux de belles paroles, certains félicitant déjà leurs futur chef . . .
Et cela continuait, pour qui se laisse porter la musique de Koutaishi est bien plus qu'une mélodie mais une histoire, peut être était-ce pour cela qu'il avait du succès avec les plus jeunes.
Terminant sa prestation, légèrement essoufflé, il se tourna vers son interlocuteur le sourire aux lèvres.
-Peut être que tu es un inconnus mais tu es humain et si tu me voulais du mal tu m'aurais déjà éliminé. Je ne vois pas une personne comme un futur adversaire mais comme un individus, cependant ne te méprend pas je sais reconnaître les alliés des ennemis tout du moins selon mes critères.
Son comportement a totalement changé dès l’instant où mes paroles parviennent à ses oreilles. En effet, il ne pensait sûrement pas avoir à faire connaissance avec un individu qui partage plus ou moins le même manque de ses parents et pourtant, c’est un fait assez courant pour les shinobis même si la douleur est insupportable et insurmontable.
Les globes oculaires grands ouverts, je peux à présent mirer ses pupilles qui reflètent une couleur écarlate similaire à nous autres du clan Uchiha, bien évidement ses yeux n’ont rien à voir avec les nôtres, il ne possède guère le légendaire dôjutsu familial. Je le vois, je peux même le sentir comme une odeur nauséabonde d’un corps ankylosé, son mal-être qui s’installe petit à petit. Je ne peux lui en vouloir, au contraire il s’excuse platement et je ressens la sincérité dans son élocution, ce jeune homme possédait une réelle bonté d’âme presque incomparable, c’est peut-être un peu trop pour des mômes de notre envergure.
Afin de lui faire comprendre qu’il n’a pas tapé dans un point sensible, un fin rictus se dessine lentement sur mon visage. Cela me fait sourire bêtement, mais le but est de ne pas le déstabiliser juste avant qu’il se mette en action en jouant de sa douce mélodie étant donné que je lui ai donné mon accord pour cette dernière, j’en ai hâte.
Quelques minutes plus tard, Koutaishi se mis à jouer de son Ocarina, un son mélodieux à endormir même les plus farouches. Non pas qu’il soit ennuyeux à mourir, mais la musique est tellement douce qu’on s’y perd sur la vague de l’histoire qu’elle daigne raconter. Une histoire qui s’illustre dans mon esprit lorsque je me laisse emporter par les notes, fermant les yeux, laissant la brise de vent caresser mon visage immaculé. Tout un tas de souvenirs se mélangent et apparaissent, lorsque j’ouvre les yeux pour admirer mon homologue jouer de son instrument, il me rappel Hasori dans sa manière de se tenir. Ce type possède quelque chose qui ne me déplaît pas.
En bout de course, le musicien paraît essoufflé, cela doit demander énormément de concentration, je peux le comprendre et de loin. Je l’applaudis sincèrement pour cette belle prestation et daigne le remercier pour ce moment de détente.
« Félicitations. Tu as vraiment beaucoup de talent Koutaishi, tu me rappelles mon frère… et puis tu as raison, je ne suis pas un ennemi car comme tu l’as souligné, je t’aurai déjà éliminé. Viens avec moi, j’ai quelque chose à te montrer. »
À la suite de ces paroles, je me laisse tomber en arrière depuis notre perchoir, effectuant une pirouette arrière, je me rattrape avec élégance sur mes deux pieds par terre, mains dans les poches attendant patiemment mon ”nouvel ami”.
Ongaku Koutaishi
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Le sourire de Koutaishi fut presque si étincelant qu'ils auraient pus percer la nuit, il n'était pas habitué à recevoir des applaudissement en si petit comité et pourtant cela lui fit chaud au cœur. Les félicitations qui suivirent ne firent que renforcer la fierté. Quelque chose dans le cerveau du cadet fit tilt à l'entente du fait qu'il ressemblait à son frère, il lui ressemblait donc un peu ? Si cela pouvait apaiser la souffrance de son interlocuteur, il en serait fort heureux.
Une question commencer à naître dans son cerveau à force de côtoyer l'Uchiha, lui avait il encore de la famille ? Rare étaient les fois ou le jeune Ongaku c'était posé la question, même jamais pourtant il fit taire ces questions, cela le ralentirai dans sa tache et cela était hors de question malgré la pression qu'exerçais son cœur. Il se devait d'ignorer toute quêtes pouvant le distraire de son réel objectif.
Son compagnon de nuit, sauta avec élégance et une figure acrobatique de la branche lui intimant de le suivre. Le musicien ne s'attardait pas avec ce genre d'extravagance, sautant tous simplement de la branche, se réceptionnant sur ces jambes qu'il dut légèrement plier sous le choc. Suivant son guide, qu'il pouvait déjà appeler son ami, avec une certaine curiosité.
"Je te suis ! Enfin si t'arrive à te diriger dans le noir ahahah"
Il plaisanter bien-sur quel Shinobi ne savait pas se diriger dans le noir ? Surtout les orphelin qui eux airent dans les ténèbres depuis longtemps . . .
Mes applaudissements ainsi que mes félicitations ont eu un effet bénéfique et encourageant pour la suite de sa carrière musicale. Il est heureux et apprécie fortement ces compliments, cela peut se lire facilement sur l’expression de son facies qu’il aborde au moment des faits ; un large sourire illuminant la nuit noire dans laquelle nous nous trouvons. Il commence à se faire tard et je compte bientôt rentrer au domaine du clan, mais avant cela j’ai tout de même un endroit à lui montrer, un endroit secret que seul Hasori et moi-même connaissons.
En descendant de l’arbre avec élégance, je l’invite donc à me suivre dans la nuit noire, a travers d’un chemin boisé où les ténèbres absorbent de plus en plus le peu de lumière, je sens que Koutaishi est fort inquiet, mais daigne me suivre malgré tout. À la suite de quelques mudras, une petite flamme apparut au bout de mes doigts, illuminant ainsi le passage.
« Ne t’en fais pas, j’ai de quoi nous éclairer. »
Dis-je accompagné d’un petit sourire. Je m’élance ainsi au travers du chemin en m’assurant que mon compagnon soit toujours derrière moi. Peu de temps après, nous arrivons au beau milieu d’un cercle d’arbres où plusieurs notes et compositions de musiques étaient gravés.
« C’était l’endroit préféré de mon frère pour jouer de la musique, il disait qu’à cet endroit de la foret, l’inspiration est plus forte. Tu peux désormais venir répéter ici quand cela te chante et je suis persuadé qu’Hasori aurait aimé faire découvrir cet endroit. »
Ongaku Koutaishi
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Il ne regrettais définitivement pas d'avoir suivis son nouvel ami. Cette endroit était selon Koutaishi magnifique. Il n'avait jamais appris à lire des partitions n'en aillant jamais réellement eu besoin. Malgré tout il s'agenouilla, prés de l'une des compositions D'Hasori. Il n'arrivait pas à la comprendre en sont entièreté, mais il put la sentir, l'âme de celui qui l'avait gravé, il put entendre sa création. C'était un tout autre niveau que tout ce qu'il aurait put entendre.
"Ton frère était extrêmement doué bien plus que n'importe quel musicien que je connais, je ne sais même pas si j'aurai pus suivre son art. Je peux sentir toute la force de son âme en ce lieu . . . Je. . . Merci, cette endroit est magnifique, j'honorerai la mémoire de ton frère, je te le promet."
Le jeune Ongaku, disait ces mots tout en continuant de lire, et d'écouter, les fameuses mélodie. Il ne pouvait s’empêcher, d’essayer de toute les déchiffrer. Même son senseï ne pouvait faire de si bonne musique, même lui doutait de ce qu'il pouvait réaliser, il lui faudrait sans doute des mois, voir des années pour comprendre l'oeuvre du frère d'Hao. Se remettant debout, il tourna sur lui même, il ne pouvait que voir et s'incliner fasse à tant de génie.
Le pire était qu'Hasori disait vrai, ici l'inspiration était bien plus présente, les idées venaient par centaine et aucune ne surpassait les autres.
Koutaishi déglutit bruyamment, avant de ressortir son instrument, essayant de rejouer, l'une des compositions qu'il avait lus.
L’endroit tenu secret par mon frère et moi-même contient une réelle histoire et nous considérons ce lieu comme sacré pour la nature. Il ne fait aucun doute qu’Hasori serait fière de découvrir que d’autres personnes sont aussi intéressés par le même art que lui, art qu’il maitrisait à la perfection au temps où ce défunt faisait encore parti des vivants. Aussi, je souhaite léguer ce lieu à Koutaishi ce qui veut dire que je ne compte plus m’y rendre, il devient officiellement le gardien et le propriétaire de ce lieu si important pour moi, mais je dois aller de l’avant, continuer de vivre et de regarder vers le futur.
Le musicien semble émerveillé par ce trésor sacré qu’il vient fraichement de découvrir, tellement émerveillé que les compliments au sujet de mon frère fusent dans tous les sens de la part de Koutaishi, mai il n’a pas tord. Hasori faisait parti des meilleurs musicien de sa génération, il avait une facilité déconcertante à lire et à reproduire la musique avec un tel niveau quasiment encore inégalée à l’heure d’aujourd’hui. Se mettant à observer attentivement toutes les créations de mon frère, Koutaishi se mis à tenter quelques essais de reproduction. Loin du talent du défunt, la route semble encore très longue mais l’Ongaku se trouve être sur le bon chemin.
« Koutaishi. Je te lègue cet endroit. Prends-en soin comme la prunelles de tes yeux, ou comme ton ocarina, mais prends-en soin. Cela m’a fait plaisir d’avoir fait ta connaissance et peut-être que l’on se reverra au village, qui sait. Prends ce bout de bois en guise de torche pour retrouver le chemin du retour, moi je m’en vais. À la prochaine, Koutaishi. »
Il est tems pour moi de m’éclipser subitement, mais avant ca je prends la bonne initiative d’allumer une flamme sur un bout de bois en guise de torche afin de permettre à mon homologue de rentrer sereinement. Il n’y a pas à dire, Konoha possède vraiment de bonnes personnes, mais étranges tout de même.
Récapitulatif:
Tu peux répondre au RP histoire de le clôturer, puis on envoie ca en correction !
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