Après avoir frappé le sol avec ses mains, l’utilisateur crée un grand mur de terre en face de lui. Cette protection est assez solide pour arrêter les techniques de rang C de Suiton, mais est inutile contre les techniques de Raiton qui la transpercent. Elle arrête les autres attaques physiques et les techniques à distance de rang D. Elle permet aussi de se dérober un instant à la vue de l'ennemi. Puisque cette technique ne protège que des attaques frontales, l'adversaire peut aussi attaquer facilement depuis les côtés ou même par derrière. S'il est très malin, il peut profiter du fait qu'il ait été soustrait à la vue de l'utilisateur pour le surprendre. Très rapide, cette technique peut être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi servir de toit ou de pilier, voire être utilisée à l’horizontal pour franchir un petit gouffre.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur fait jaillir un mur plus épais et plus résistant (mais de même taille). Cette protection est désormais assez solide pour arrêter les techniques de rang B de Suiton, mais est inutile contre les techniques de Raiton de rang C qui la transpercent. Elle arrête les autres attaques physiques et les techniques à distance de rang C ou inférieur.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Comment faire une grimace mena à trente murs Tomei Ena en SoloSa mère lui avait longtemps dit qu’elle n’avait pas le choix, qu’il lui faudrait travailler son affinité Dôton, mais ayant un penchant pour ce qui brûlait, elle avait toujours négligé cette facette de son entraînement. Bien sûr, qu’elle manie les flames avait été encourager au sein de son clan et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle on lui avait laisser faire à sa tête si longtemps. Étant le second élément essentiel à la manipulation du verre.
Mais il était désormais hors de question de la laisser faire à sa guise plus longtemps. Elle devait sans attendre commencer à maîtriser les bases du chakra Dôton, surtout que c’était bel et bien son affinité primaire. Il était temps pour Ena de devenir une vraie Tomei et d’arrêter de faire à sa guise. Il fallait par contre avouer que la petite demoiselle n’en avait rien à faire, du moins, avant cette journée bien précise.
« Le dôton peut te permettre de te défendre et de défendre tes équipiers. »
Bon, ce n’était pas le mot équipier qui l’avait fait réagir, mais l’idée de pourvoir servir de rempart à la belle Yuuki et l’empêcher de se faire blesser par un ninja – non, soyons honnête, un pêcheur, une erreur de la nature l’incarnation du stupide – qui oserait s’en prendre à la magnifique Kusaribe.
Donc, Ena, du haut de ses quinze ans, se retrouvait maintenant avec un groupe de jeunes enfants du clan qui se faisait former aux bases du Dôton.
La honte, très sincèrement, mais pour Yuuki-chan, elle était prête à tout. Absolument tout.
Le mentor parlait, sa bouche ne cessait d’expliquer et d’élucubrer des explications sur ce qu’était le Dôton, se à quoi ça servait, ses forces, ses faiblesses, les raisons qui faisait de cet élément un élément noble … Saoulant. Tout simplement. Elle voulait passer à la pratique, à l’exécution, voilà, c’était là-dedans qu’elle était la meilleure. Former de mudras, faire apparaître des résultats. D’écouter les discours barbant d’un vieux sénile qui pensait tout savoir sur l’art de la terre … nan pas tant que ça, merci beaucoup.
Il finit enfin par fermer son clapet, répétant qu’il fallait surveiller les utilisateur de raiton, pouvant tout simplement se moquer que de ce petit mur de terre, dont l’utilisation servait à se protéger.
« Un éclair, et votre mur n’aura servi à rien ...»
Okay. On a compris. C’est quoi le muddras maintenant ?
Il fallut qu’elle se morde la joue pour ne pas laisser cette phrase lui échapper, car elle savait que le maître pourrait simplement la chasser de son petit cours et ainsi, elle perdrait donc ses chances d’apprendre cette technique et donc de pouvoir protéger Yuuki-chan si jamais la chance lui était offerte.
Elle tapait donc du pied, les bras croisés sur sa poitrine, l’air un peu déçue. Attendre toujours attendre. Parce que maintenant que l’explication général du Dôton était terminée, Môssieux devait expliquer à quoi consistait la technique.
C’était un putain de mur, pas de quoi en faire une exposé orale de trois heures.
Frustration était son amie alors que le maître continuait, répondant à des questions stupides du genre :
« Si un mur tombe sur mon mur, je fais quoi »
Ben, tu fais rien pis tu te pousses du chemin. À quoi ça sert d’avoir un cerveau si c’est pour le laisser à la maison ? Les enfants ne cessaient avec leur stupidité et Ena, du haut de ses quinze ans, se demandait pourquoi elle n’avait pas demandé de l’aide à quelqu’un qui n’était pas en charge d’un groupe de gamins … Ah oui. C’était sa mère qui lui avait trouver ce maître, ravie que sa fille ait un soudain intérêt pour le Dôton.
La prochaine fois, il ne fallait pas demander à maman, parce que maman, elle pense que t’es conne Ena.
Finalement la partie intéressante ! Faire les muddras !
Le maître montre l’unique muddras, rien de bien compliqué, c’est celui du sanglier.
« Il faut que vous envoyiez une très petite quantité de votre chakra dans le sol et que vous le remontiez, comme si vous cherchiez à soulever une palette de pierre. Ce mur n’a pas besoin d’être très épais, ce n’est qu’une petite protection et pour des jeunes de votre âge, il serait bien trop compliqué de faire quelque chose de bien plus épais … »
Soupir. Pour les gamins, probablement, mais Ena, elle, elle aurait bien voulu apprendre à faire plus compliqué. Enfin, soit. Il fallait bien commencer quelque part non ?
Le muddras fut fait et le sol trembla sous tes pieds. La petite quantité de chakra ne devait pas être si petite et vraiment mal placé, car en soulevant la mur, la jeune genin souleva une partie du sol sous ses pieds, tombant à la renverse et faisant accidentellement tomber une pierre sur ses jambes.
« Putain de sa race. Saloperie de merde ! Pourquoi tu fais pas juste ce que je te demande ? Grosse … - ENA ! Ton langage jeune fille. - MAIS CE PUTAIN DE PETIT SALOPARD M’EST TOMBÉ DESSUS ! C’est encore plus con que ce que le mur de cette p’tite merde vient de faire ! ajouta la kunoichi pointant le mur de son voisin qui s’effritait tel un château de sable trop sec dans la brise. »
Le maître secoua la tête avant de se retourner vers la jeune fille. Il savait quel était son problème : l’impatience, l’envie de tout faire maintenant et aussi sa tendance à régler ses problèmes en ajoutant simplement plus de chakra jusqu’à ce que ça fonctionna comme elle le souhaitait.
« Moins de chakra. Imagine-le faire un petit mur dans le sol et remonte-le. »
La petite blonde fit une moue imitant très grossièrement le maître y ajoutant à la fin une grimace. Non mais pour qui ce gros bousier ce prenait-il ? Il ne savait pas tout … non ?
Mais sachant qu’elle n’y arriverait pas sans les conseils de l’homme, la jeune femme soupira s’exécutant tout de même.
Une feuille de chakra dans le sol. On soulève la feuille. ET BIM ! C’est un succès. Un mur relativement mince se tenait devant elle alors qu’elle souriait comme une idiote – chose qu’elle était, mais qu’elle n’avouerait jamais, ne s’en ayant de toute façon pas rendue compte – alors que dans ses yeux, une lueur de fierté scintillait. Dans leur gueule ! Elle avait réussi.
Mais les choses se gâtèrent lorsque le maître ordonna de recommencer. Elle eut un mal fou à faire la technique une seconde fois. Elle eut donc à faire et refaire ce fichu mur une bonne trentaine de fois avant que le maître n’accepte de la laisser aller et Ena était persuadée qu’en fait, il ne voulait que se venger de la grimace qu’elle savait qu’il avait vu.
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