Une rencontre de corps meurtries (Ft Aburame Yumi)

Comme à son habitude Koutaishi se dirigeât vers le terrain d'entraînement de konoha. Etonnamment il ne cachait pas ces bandages avec des vêtements couverts, il ne portait que son t-shirt blanc et son bermuda bleu et un sac à dos remplit de son costume trois pièces, sa gourde, des bandages de rechanges et son fidèle ocarina. Tout était prêt pour son entraînement à sa nouvelle tactics comme il aimait l’appeler, "les poings d'Ashura" chose qui avait été totalement improvisé face à Shishio Uchiha. Il avait décidé qu'aujourd'hui il développerait sa tactics, cependant en arrivant sur le terrain d'entrainement, il fut surpris de voir quelqu'un d'autre déjà en plein entraînement. L'orphelin soupirât espérant que l'inconnu ne l'aborderait pas, toute fois il décida de garder une oreille attentive sur l'inconnu avant de se placer devant un mannequin de paille, de poser son sac et d’effectuer les mudras du clonage simple. Faisant comme lors de son combat trois clones qui se superposaient à lui pour former:

Tactics : Ashura no panchi

Formant quatre paires de bras, cependant le plus gros point faible de cette technique était que l'utilisateur devait penser à l'avance les coups qu'il allait porter les faux comme le vrai et le musicien comptait bien remédier à cela. Se craquant les poings avant d’enchaîner les coups sur le mannequin, faux comme vrai accéléraient de minutes en minutes le nombre aussi, passant de seulement deux paires utilisable à trois. Les blessures du jeune hommes se rouvrirent, cependant il n'en avait cure, se débarrassant de son haut pour laisser apparaître un corps momifié de bandages rougeâtres de sang. Continuant à s’entraîner malgré ces limites qui se rapprochaient à toutes vitesse. Il porta son attention sur son colocataire du jour pour oublier le feu de douleur qui se propageait sur son corps.

"Allez encore une fois !"

J'avais encore été nulle, la plupart des ninjas avaient des facilités des petites choses qui leur donnaient un petit avantage. Eh bien moi c'était tout l’inverse je n'avais que des défauts. Tout y passais dans les arts ninjas: Taijustu j'étais vraiment très nulle j'avais déjà du mal à me maintenir debout lorsque qu'on me poussait simplement alors comme vous dire que encaisser le moindre coup ou simplement en donner un avec assez de force sans me faire mal ...J'étais très loin du niveau de la plupart des genins qui pouvaient sauter très haut ou même enchaîner les coups et les feintes durant un combat.
Shuriken: je n'étais pas mauvaise en précision mais la force physique me manquait pour les lancer. Alors comment expliquer mon point fort à un professeur alors que je ne suis même pas capable d'atteindre la cible ?

Je me demandais comment Hako pouvait faire pour être aussi forte? Elle était douée partout, personne ne voulait se confronter a son puissant taijustu et ses ninjustus doton. Et même ça je n'étais pas capable de l'avoir. J'étais sensible au Katon, quelque part j'ne était heureuse au vu de la couleur du feu mais cela voulais dire que je ne serait jamais comme elle.

J'étais donc sur ce terrain d'entrainement ignorant tout ce qui pouvait être autour de moi, essayant de reproduire une technique de Hako-Chan avec mon katon. Je voulais devenir meilleure et plus résistante, un bouclier devait l'être non ? Alors je frappais ce mannequin avec toute la force que je pouvais déployer. Mais la seule chose que j'arrivais a faire c'est a enflammer mon bras et roussir le mannequin d'entrainement. Mon bras me faisais mal, j'ai du me faire quelque chose.

Mais j'en avais assez de tout ça alors je recommençais, et recommençais et peu importe si j'étais ridicule je ne voulais plus être faible.

***

"Encore une fois..."

Le mannequin c'était tellement roussi que la trace de mon poing c'était imprégnée dans le mannequin de paille, j'était a bout de souffle mais je me relevais. Il le fallait, je ne sentais plus mon bras et les flammes qui s'en élevaient n'était plus que des petites braises.Je m’effondrais a cause de l’effort.

"Encore...une ...fois "

"Je ne suis pas un de ces lâches de Uzuchio!"La voix de Hako dans ma tête me fit me relever. J'arquais, mon poing malaxais le chakra et lançais mon coup avant de remarquer que mes jambes ne me soutenaient plus. Je tombais a terre, loupant ma cible et restais là haletante.Je n'avais même pas entendu le garçon s’entraîner a coté de moi. Le dos contre le sol je regardais le ciel.

Il faisait beau aujourd'hui.

Le bruit que produisit la chute de la jeune fille, (même si il ne connaissait pas son sexe à ce moment là), attira l'attention de Koutaishi plus qu'une simple distraction. Lui faisant d'abord tourner légèrement la tête, puis totalement lorsque son ouï et sa vue eurent confirmer l'état de l'étranger, état qui paraissait pitoyable. Son ouï lui confia la respiration forte et peu assuré de l'inconnu, quand à sa vue elle lui confirma que premièrement cette personne était sans doute de sexe féminin et qu'elle était dos à terre et ne semblait pas se relever. Paniquant légèrement ne sachant pas comment agir. Son cerveau lui apportant des réponses contradictoire à ce problème, réagissant dans l'urgence, lui criant d'une part de l'ignorer au vus de son comportement avec les femmes, de l'autre de foncer l'aider et de la soigner au mieux, une autre part répondant à tout cela en disant à l'orphelin de déguerpir chercher de l'aide et de s'en aller sans demander son reste.

Toute fois malgré ces deux longues secondes de réflexion, il prit ces quelques affaires pouvant l'aider, soit ces bandages de secours et ça gourde remplit d'eau, et courut rapidement vers la blessée. Se réprimandant mentalement de ne pas avoir agis plus vite ce qui lui aurait peut être coûté la vie dans un autre contexte. Il s'agenouilla auprès d'elle, la diagnostiquant d'un regard vif. Il n'était pas expert dans l'art des soins mais il était suffisamment observateur pour remarquer le mannequin roussit par les flammes et son poing lui aussi légèrement roussit, cependant autre chose attirât son attention sur le bras de la jeune fille. Son avant bras semblait légèrement déplacé.

"Comment a t'elle fait pour tenir tout ce temps ?! Son avant-bras devait la faire souffrir à chaque coup, et au vus de son état elle a en plus atteint ces limites physiques ! Merde !  

Se mordant légèrement la lèvre inférieurs il regarda enfin la jeune fille dans les yeux, et le musicien put constater que la présence de certain bandages plus ou moins récent et son regard qui était vitreux, comme pensif. Il fit asseoir la jeune fille là ou il pouvait hors le mannequin étant encore chaud, il préféra donc la faire se relever sur lui, que de la brûler. Il lui mit l'embouchure de sa gourde au bout des lèvres essayant de la faire boire un peu. Tout ceci avec sa nonchalance habituelle ponctuer d'une légère inquiétude qui rendait ces mouvements plus doux qu'a l'accoutumé. Oubliant dans un même temps qu'il ne s'était pas rhabillé, que ces blessures c'étaient rouverte et que la personne qu'il essayait de rétablir était une jeune fille. Ces choses dont son adrénaline avait omis de préciser, il aurait le temps de les regrettait plus tard. Malgré tout ces oublient il eut la présence d'esprit de prévenir la blessée de ce qui suivrait

"Je vais te remettre correctement ton avant-bras alors si tu pouvais éviter de trop bouger sa m'arrangerais, et essaye de boire seule avec ton bras libre"

Sur ces mots le jeune Ongaku posa la gourde, se préparant mentalement à devoir réaliser ce qu'il avait tant de fois du réaliser sur lui même, à quelqu'un d'autre. Il ne remarqua pas sa vue devenir légèrement flou, lui même aillant failli dépasser ces limites se détruisant de nouveau son corps récemment soigné.
Frissonnant légèrement il dut bien reconnaître l'ironie de la situation remettre en place un bras brûlant alors qu'une fraîche légère brise d'automne régnait

"Je vais te remettre correctement ton avant-bras alors si tu pouvais éviter de trop bouger sa m'arrangerais, et essaye de boire seule avec ton bras libre"

Un garçon...? J'étais fatiguée...Je n'avais pas pu me relever avant qu'il vienne m'apporter son aide. Une odeur ferreuse dans l'air, il était blessé aussi pourquoi venait-il m'aider alors que lui aussi... Je sentis le contact de sa main dans le dos toujours aussi essoufflée, puis a d'autres endroit pour me faire tenir assise. Je sentis la chaleur de sa main mais aussi la brûlure vive là ou il posais ses doigts contre ma peau. Je ne pouvais laisser personne me toucher a part mes parents, a chaque fois que cela se produisait ma peau brûlait et ces gestes anodins me marquaient au fer rouge pendant quelques temps. Il me fit boire, ce qui me fit reprendre un peu connaissance. I lavait du s’inquiéter pour rien. J'étais tout le temps comme cela, le moindre choc ou effort je me déboîtais quelque chose, quand je ne me cassais rien. Je le regardais le regard vitreux, passant de ces yeux a mon avant bras. Encore. Je me relevais, non sans tituber, et en hurlant j'appliquais un geste que j'avais trop souvent fait. Un bruit terrible se fit entendre et malgré l'intense douleur je pus rebouger le bras. J'avais mordu ma lèvre si fort qu'un filet de sang coulait depuis ma bouche. Je me saisissais de la gourde avant de défaillir, buvant quelques gorgées salvatrices qui me maintenait consciente.

Je me rendais compte de la situation, un garçon couvert de bandages, torse nu venait de me toucher.

-Merci pour l'eau... Mais, j'ai pas besoin d'aide j'suis habituée. Ne me touches plus, tu ma fait mal.

Depuis que j'étais enfant j'avais une constitution fragile et je me blessait 15 fois plus que tout le monde. La ou la plupart des enfant se griffaient, tombaient ou se faisaient des simples bosses moi j'allais a l’hôpital. Des fractures, des commotions... Je n'avais jamais pu jouer avec les autres, c'était trop dangereux. Peut être que Hako m'aurait protégé si je l'avais connue avant ça...
Maintenant marquée par les mains de cet homme j'allais continuer a me débrouiller seule, pour atteindre sa lueur. Elle.

Les mudras s’enchaînaient malgré mon bras pas encore remis, mon bras s’enflammait sans me causer le moindre mal. C'était l'impact qui allais faire le plus mal, elle se mit en position.

Il lui avait fait mal ? Comment ? Il se remémora à toute vitesse chacune de ces actions, aucune n'avait pus la blesser. Et pourtant elle disait la vérité au vus de ces battements de cœur. Le musicien jeta un regard à l'endroit ou il lui avait pris le poignet un peu plus tôt et ce qu'il vit avait pour avantage de répondre à sa question. Elle avait été marqué, par la poigne du jeune ninja. Et il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable, et pourtant il devina assez vite qu'il n'y était pas pour grand chose. Mais comme un enfant apeuré et ignorant qui quémande pardon à tue-tête au point de s'accuser de crime inexistant, il s'inclina du mieux qu'il put avec ces blessure avec un simple mais suffisant :
"Désoler je ne savais que t'étais hyper sensible"

Voyant qu'elle s’apprêtait à de nouveau reprendre son entraînement malgré ces blessures qui lui couraient sur le corps comme une nuée rouge inarrêtable, qu'elle ignorait admirablement. Cependant si elle les ignorait, ce n'était pas le cas du spécialiste des illusions, qui se releva prestement et qui imita sa comparse et commençait à composer une série de mudra à son tour, il savait pertinemment quelle mélodie jouer à cette jeune fille pour l’arrêter sans devoir la toucher, ni la blesser. Il se plaça devant elle au dernier instant plongeant son regards écarlate dans celui de sa "cible", posant une main au sol, cette position le mettait particulièrement en danger fasse au poing ardent de la jeune femme. Même si, elle se blesserait plus qu'elle ne lui infligerait des dégâts.

"Mokuton ! les lianes du serpents !"

Mentir. L'une des spécialité du musicien, le petit mensonge ne faisant que d'appuyer la justesse de ces propos, et de sa technique. Ces lianes illusoires et factices paraissait bien plus réel avec un nom. La seul chose véridique et qui n'avait nul besoin d'un nom était l'art pur qui n'était englobé par le non-sens du mot en lui même.

"Tu ferais mieux de te reposer, et de passer à une autre manière de te battre ou de contrer le contre coup au lieu de t’entêter à essayer une méthode non fonctionnelle et je serais curieux de savoir pourquoi tu fais cela ? Ah et ne pense même pas à ce que je te laisse faire quoi que se soit de dangereux en ma présence, je ne laisserais jamais quelqu'un être blesser si je peux faire quelque chose pour l'empêcher !"

Malgré ces paroles, le jeune Ongaku, fléchis le genoux fasse à ces erreurs du passé rappelant son corps à une raison ignoré. Le rouge =, recouvrant son corps blanc de bandages.

"Merde. . ."

"Désolé je ne savais que t'étais hyper sensible"

-Ce n'est..pas... avais-je commencé avant que ma voix ne tarisse dans ma propre gorge. J'avais rapidement détourné les yeux du jeune homme il fallait que je me concentre.Soudain...il se plaça devant moi avant que je ne continue et incanta une technique pour m’empêcher de frapper.


"Mokuton ! les lianes du serpents !"

Du mokuton? Un senju ici?Des serpents ? Tout cela n'avait aucun sens il se mettait devant moi pourtant. Certes je n'allais pas lui occasionner beaucoup de dégâts mais...Il m’empêchait de m’entraîner et ...volontairement.

"Tu ferais mieux de te reposer, et de passer à une autre manière de te battre ou de contrer le contre coup au lieu de t’entêter à essayer une méthode non fonctionnelle et je serais curieux de savoir pourquoi tu fais cela ? Ah et ne pense même pas à ce que je te laisse faire quoi que se soit de dangereux en ma présence, je ne laisserais jamais quelqu'un être blesser si je peux faire quelque chose pour l'empêcher !"

A ses mots mon regard oscillait entre confusion et froideur.Cela n'avais pas de sens.

-Il n'y a que les faibles qui se reposent... Il faut que je m’entraîne. Ce que tu dis est...bizarre. Ya plein de gens qui meurent tout le temps.Surtout chez les ninjas au champ de bataille yaura plein de morts qu'on peux empêcher mais on peux pas être partout a la fois. A moins qu'on ai plein d'aide.

Elle constata le corps blessé du genin, puis l'aida a se relever en utilisant bien les pans de tissus les plus long afin d’éviter le contact physique. Je ne savais pas trop pourquoi j'avais fait ça mais je me disais que si hako était la elle aurait fait la même chose a ma place.

-Tu est plutôt celui qui a besoin d'aide. Mes chéries on faim et tu pues le sang. Sans offenses bien sur. Je m'appelles ...Aburame Yumi, mes chéries ce sont mes insectes c'est pour ça...que je dis ça. Elles se nourrissent de sang parfois.

Je crois que c'était la présentation la plus bizarre qu'il m'ai été donné de faire de toute ma vie. En même temps, il est blessé  enfin maintenant que je parle j'ai mal aussi a mon bras. Peut être que j'ai...trop forcée.  De toutes façon je suis déconcentrée, je suis un peu furax maintenant ce qui se traduit par une moue mignonne sur ma tête de momie.Il a ...cassé mon groove.

-Tu devrais être a l’hôpital, disais je entre deux grimaces de douleurs a moitiés cachée, on dirais un mort-vivant.

"À tendre trop un arc on le brise, j'en suis la preuve vivante ahahahah, et justement, je m'entraîne pour pouvoir en protéger le plus grand nombre ! Je veux tous pouvoir les protéger !"

Le musicien se fit relever par la jeune Aburame, il se laissa faire un instant avant de se dégager doucement, faisant attention à ne pas la toucher pour ne pas la blesser, il allait s'appuyer contre un arbre enlevant ces vieux bandages, pour en remettre d'autre, en désinfectant ces plais dans un grognement, c'était particulièrement douloureux et gênant. Car cela l'obligea à se rendre compte de sa tenue devant une jeune femme, et cela le gêna au plus haut point. Ces joues s’empourprèrent très rapidement.  

"Ne t'inquiète pas trop, j'avais juste pas remarqué que j'avais atteint la limite de mon corps, j'ai trop forcé ces derniers jours je suis vraiment pas un exemple hein ? hahahaha, je sais que tu es une aburame, ça s'entend au son que produit ton corps, je suis Ongaku Koutaishi ! Et si tu pouvais les retenir encore quelques secondes ahahaha"

Il retourna alors à ces soins, traitant alors la blessure qu'elle lui avait infligé, le brûlant, et c'était très douloureux. Le traitement qu'il dut s'infliger lui arracha un couinement de douleur disgracieux, notamment lorsqu'il dut évaluer les dégâts en touchant la dite blessure, ces mains gelé refroidissant un instant la brûlure, avant qu'il n'applique très rapidement des bandages et désinfectants en tout genre, tout en rougissant furieusement, ce n'était pas tous les jours qu'il montrait son fin corps de ninja à une jeune femme, cependant ces joues rougis contrastaient beaucoup avec le reste de son teint très blanchâtre. Captant le son de son cœur chantant son irritation, il se tourna vers elle.

"Si je ressemble à un mort vivant c'est plutôt classe... Et fait pas cette moue, dit toi que je t'ai éviter un jour d’entraînement douloureux en plus, mais tu m'as toujours pas répondu au pourquoi tu donnais tant d’effort, et si tu veux je me ferais pardonner d'une manière X ou Y"