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Les Triplettes du Sekai - [avec Zenjuro et Inuwashi Sora]

Kamiko Fumetsu
Kamiko Fumetsu
Konoha no Jonin
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Futami, forêt

Halètement. Terreur. Fuite. Un tronc d’arbre s’écrasait non loin de moi, qu’il avait déjà repris sa course effrénée. Dans un haussement de sourcil, quelque peu déçu de son attitude, je reprenais la poursuite. Le déserteur s’efforçait de me semer, ou de me ralentir, tout du moins, à coup de tombée d’arbres. J’esquivais patiemment, gardant l’individu dans mon champ de vision, la mâchoire crispée. J’accélérais l’allure, il fallait que je le coince quelque part mais je ne connaissais pas cette région-là du Sekai ; où aller, où le prendre en défaut. J’étais condamné à le suivre jusqu’à son épuisement, ou au mien. Aucune erreur permise. Aucune échappatoire, non plus. Sa mort était un impératif. Modifiant légèrement ma trajectoire, je passais sur sa droite, presque en parallèle, encore devancé de quelques enjambées. Maintenant l’allure, je tentais de me localiser par rapport à un point haut mais ne le trouvais pas. « Futami, la forêt sans fin… Elle porte terriblement bien son nom. » Si je semblais désorienté, mon ennemi ne l’était pas. Une étrange sensation parcourait mon échine ; il m’emmenait quelque part. Instinctivement, je ralentissais légèrement, histoire de prendre un peu de distance s’il se retournait subitement. Observant son attitude, je décelais des mouvements de tête suspects : il se dirigeait définitivement vers un endroit précis. Je n’eus pas le temps de prendre une décision qu’une forte lumière vint me cramer la rétine ; nous étions arrivés à bordure d’une clairière minuscule, où un rocher trônait sombrement en son centre. Brusquement arrêté, il jetait des coups d’œil affolés, comme une bête acculée. Avançant lentement, je pris la peine de regarder les alentours puis le condamnais à mort.

« Sato Daichi, ninja déserteur de Suna, tu es condamné à mort par le conseil de Suna pour ta tentative d’enlèvement sur des enfants Kusaribe. Je ne perdrais pas de temps à entendre ta défense, je suis ici pour te prélever de ta vie. Adieu. »

Un léger vent vint me caresser subtilement, soulevant en partie ma longue barbe. La solennité de l’instant pouvait être savourée ; le silence régnait, entrecoupé du halètement intempestif du prévenu. Son affolement transi semblait s’intensifier au fur et à mesure que le temps passait. Un battement de cœur. Je bandais mes muscles, prêt à bondir. Il ne me regardait pas, il avait les yeux braqués sur le vide luxurieux de la forêt. Quatrième battement. La forêt implosa dans une cacophonie insupportable ; nous n’étions pas seuls.

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La pluie de pensées dans mon esprit commençait à ternir certains de mes souvenirs. La traque devait se passer d'une manière usuelle, mais moi qui paraissais normalement d'un calme divin, je me retrouvais dans un torrent de sentiments qui caressait à la fois mon cœur, mais l'ensemble de mon corps comme un étau de frissons. L'ennemi que je devais pourchasser avait essayé d'intégrer Konoha afin de voler certains secrets plus qu'important, mais encore ceci était qu'un simple détail, si mon corps frémissait dans une telle quintessence d'émotion, c'était parce que mon adversaire était mon ennemi juré, un fichu membre de ce clan de chiens rageur et tellement fourbe. Je voulais le tuer, je voulais sentir son sang sur ma peau, laver l'honneur de la mort de mon père. La réminiscence de plusieurs émotions m'asseyait de toutes part comme si un milliard de poignards étaient en train de me percer le cerveau. Cet organe, qui normalement était très calme dans ma façon d'être en cet instant, battait à tout rompre sur les parois de mon crâne causant de violentes céphalées, mais qui nourrissait une rage et un désespoir important. Mon aigle volait au-dessus de ma carcasse qui sautait d'arbre en arbre, le rapace me devançait de très peu. Il gardait de vu le duo qui ne se retrouvait pas forcément très loin de moi, mais j'avais besoin de garder cette distance afin de pouvoir le viser et le tuer. Le duo se retrouvait devant une impasse par un immense arbre, mon corps s'arrêtait nette avec une distance nécessaire pour utiliser mon arc, mais également qu'il puisse m'entendre, ma voix se faisait violenter et d'une rare haine : 

« - Ennemis de Konoha, vils chiens d'Inuzuka vous avez été condamnés à mort par mon village, mais également, je vais venger le déshonneur de mon clan en vous tuant de ma flèche. » 

Ma position était accroupie sur une branche mon arc dans la main une autre flèche dans ma main. Il était question que je les tue, enfin que je tue surtout l'homme le chien était qu'un pauvre vassal qui n'avait rien demandé, un simple animal qui se retrouvait l'instrument d'un monstre. Il était hors de question que je puisse laisser passer quelque chose comme cela. Ma soif de sang était monstrueuse, mon sourire se faisait carnassier et mes canines s'avançaient dans un sourire démoniaque et qui avait envie de manger. Mes yeux s'allumaient d'une vague lueur de chakra. 

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Il était loin du philosophe qui s'ennuyait, il était question du meurtrier qui se réveillait. Le moment de la journée que je préférai, il fut le temps de chasser l'homme. La chasse était ce moment que je chérissais le plus, ce sentiment d'adrénaline qui caressait d'un effluve l'ensemble de mon corps pour lui donner la force nécessaire pour détruire ma proie. Hors de question, qu'il m'échappe, je devais simplement l'éradiquer de la surface de la terre. 






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« Bordel d’cul r’viens là tou’d’suite s’non j’te r’fais un s’cond trou d’uc !! MON RHUM FACE D’MOUETTE !! »

Les arbres se déracinaient au fur et à mesure du passage du borgne qui les tranchaient un à un pour essayer de faire déloger le malotru qui filait à la vitesse du vent et empêchait Zenjuro de déployer sa pleine vitesse en truffant le décor d’obstacles de tout genre : parchemins explosifs, tronc d’arbres surprises, clones simples. Les yeux vifs du borgne qui comme une bête jouait au Chat et à la souris avec celui qui avait osé dérober plus tôt dans la journée son tonneau de Rhum, reflétait toute la rage qu’il ressentait envers l’être qui avait osé le priver de son saint nectar qu’il avait durement gagné en jouant son Kimono lors d’un duel au sommet, un duel qui était rentré dans l’histoire même du Bar d’Uzushio qui se situait au Port et qui avait célébré la victoire de l’Epéiste à un jeu intellectuel alors que tout les votes le voyaient perdant dès les dix premières secondes de jeu. Ne perdant pas sa proie de vue, il beuglait et lançait un nombre d’injures qui feraient pâlir le nombre total de feuilles qui couvraient les arbres du vent frais qui soufflait alors de sa pleine intensité pour les deux Hommes en pleine course. Un moment d’inattention n’était plus permis et toute la volonté, de meurtre du Jonin était focalisée sur son opposant qui prenait la fuite en le narguant avec son tonneau.

Malgré sa concentration extrême, l’Uzujin porta un peu plus attention aux alentours sans perdre sa cible de vue et pouvait entendre d’autres fracas de part et d’autre de leur emplacement de base même s’il était incapable de dire où précisément ni ce qui pouvait bien se passer. Accélérant d’un seul coup, tandis que les différents pièges s’étaient échoués telle une épave sur un mur représentant la vitesse du Sauvage qui n’en était qu’optimisée par toute la rage qu’il amassait au fil des secondes contre cet énergumène voleur de boisson, il rattrapa l’individu et le stoppa net en se dressant soudainement sur sa trajectoire, le forçant à s’arrêter tandis que le regard du borgne le dévisageait d’une manière qui ne pouvait être autre que meurtrière, le vent assez puissant qui soufflait entre les deux individus soulevait les quelques mèches qui venaient s’écraser sur le front de la Bête. « Rend’l’tonneau j’te l’dirai pas deux fois l’saucisson ! S’non, meurs. ». Le Nodachi qui tremblait d’excitation devant une nouvelle proie fut dégainé par son Maître qui pointa sa Lame et son tranchant vers sa cible.

Il ne fallut pas deux secondes à l’étranger pour se servir d’un fumigène et fuir par la droite d’une redoutable efficacité, mais étrangement, alors que Zenjuro lui redonnait la chasse, il lui donnait cette impression de ne pas être un ivrogne ordinaire qui se serait aventuré aussi loin dans cette forêt dense et pesante, et surtout si troublante en terme d’orientation par hasard et semblait connaître ces lieux, ce qui éveillait peu à peu les instincts du borgne qui pour autant refuser de rebrousser chemin sans un mot et le poursuivit donc jusqu’aux abords d’une clairière tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Un autre se serait sûrement posé nombre de questions quant au mobile de ce voleur, le Jonin lui, le considérait comme une cible à abattre, comme une proie à découper en morceaux… le sauvetage du Rhum était devenu sa première priorité et il s’y attela en fermant définitivement toute possibilité de retrait à son ennemi qui se retournait alors en voyant une créature dont émanait une aura sinistre, tandis que la Lame dégainée tremblait à vue d’œil, il était prêt à tuer sans sommation, pas un mot ne sortit de sa bouche à l’instant où il commençait à marcher, prêt à découper le fautif de sa présence ici en morceaux.

Une concentration sans faille, un pas, un autre se suivirent avec une volonté qui transformait la clairière fleurie et parfumée en un abattoir qui bientôt transpirerait le sang de l’ivrogne voleur de Rhum, tout le corps de Zenjuro était en alerte, tout son être n’était prêt qu’à une chose en l’instant : détruire l’ennemi qui le séparait de son trésor sans savoir que sa cible était pourtant un Nukenin qui venait de fuir d’Uzushio en possession d’un parchemin ultra confidentiel, l’ayant simplement croisé au détour du Port, au moment où l’irréparable vol avait été commit.
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The shattering



Toute désertion ou crime perpétré contre quelque nation qui soit voit ses racines bel et bien ancrées. C'est le cas de l'Inuzuka qui s'est battu becs et ongles face à Konoha et un de ses fiers clans, ceux des Inuwashi. C’est ce qui a valu une effroyable guerre entre les d’aigles, et les Inuzuka, les maîtres canins. Durant celle-ci, le brun n’a, hélas, pas seulement essuyé une perte, ni deux… mais bien trois. Son meilleur ami est mort au combat. Son œil lui a été arraché et, incapable de pardonner, il a été forcé de "cohabiter" avec ses ennemis jurés durant de longues années. Ainsi, il a fini par en avoir marre et, à bout, a décidé de tout plaquer. Femme, enfants, village… Il n’en a plus cure.

Cela vaut aussi pour Suna, cela dit. Certes, la politique élitiste, conquérante, militaire et expansionniste, à l’ambition palpable (et qui n’a plus besoin d’être prouvée) a tendance à plutôt bien rallier les troupes, que cela soit par véritable respect et loyauté que par peur. Si les clans sont beaucoup moins nombreux et développés, ils n’en restent pas moins tous différents, aux idéologies aux antipodes les unes des autres. Surtout le clan Kusaribe qui, d’ailleurs, peut se vanter d’avoir assisté à la création du monde. Ou presque. Pour le coup, ce clan est uniquement composé de femmes. Véritable mangeuses d’hommes, elles n’ont qu’un seul but : perdurer et empêcher la guerre de les affecter, tout en s’octroyant la défense Sunajin contre leur bonne volonté et quelques échanges de bons procédés.
Kusaribe Emiko est la femme qui nous intéresse. Née d’une des filles de la Mère (chef du clan, une véritable antiquité), cette dernière n’a jamais vraiment accepté l’idée d’être utilisée comme future poule pondeuse, ni même qu’on ne lui laisse pas spécialement le choix de ses partenaires. Bien sûr, elle n’a jamais été forcée à procréer pour autant, elle a toujours réussi à y trouver une part de plaisir et des raisons pour s’y mettre. Toujours est-il qu’être considérée comme une poule l’an souvent ennuyée. De fait, un jour qu’elle était partie en mission, elle a simplement décidé de changer d’identité et d’apparence. Mêlée à un Sunajin, elle est parvenue à le piéger, au nez et à la barbe du troisième membre de cette équipe, pour pouvoir le tuer et voler son visage ainsi que son apparence. Ainsi, elle a pu se faire passer pour ce qu’elle n’était pas, allant jusqu’à mentir sur sa propre mort. Elle n’avait donc plus qu’un seul but en tête : récupérer ses filles, se faisant passer pour un voleur d’enfants, pour leur faire mener une vie heureuse et loin de tout ceci.

Si les deux premiers avaient des raisons relativement sérieuses et ancrées en eux pour quitter leur village, le troisième, d’Uzu, en est bien loin. Alcoolique notoire et véritable dépravé, il n’a jamais eu de cure des tensions politiques mondiales. Déjà qu’il n’a jamais trop réalisé ce qu’il pouvait bien se passer autour de lui… Bref. Lui, cela ne fait que quelques semaines, tout au plus, qu’il a quitté Uzushio. Pourquoi ? Eh bien… Complètement déchenillé, il a vu deux tonneaux. Un contenait du rhum. L’autre était scellé et contient (encore, d’ailleurs) un de plus grands secrets du village. Assoiffé, il s’est dit que prendre les deux serait une bonne idée, malgré le géant qui dormait à côté. Si ce dernier n’a pas immédiatement bougé, sa réaction au réveil a été irrémédiable : il s’est mis en chasse du « putain de voleur de tonneau, merde c’est mon rhum à moi !!! ». S’en est donc suivit une chasse longue et chiante comme la mort… Parce que deux dégénérés complètement atteints par l’alcool, on ne peut pas dire que ça puisse courir longtemps.

Ainsi, le trio a réussi, un jour, toujours en pleine fuite (car oui, une désertion en reste jamais longtemps impunie, surtout dans les grandes nations), le trio avait fini par se tomber dessus. Littéralement. Tous conscients des problèmes des uns des autres, ils en ont conclu une sorte de pacte qui a vite viré à l’alliance et, enfin, à l’amitié. Du moins, dans une certaine mesure. Ils restent tous des traîtres, ne l’oublions pas. Amis et donc alliés, ils étaient restés quelques temps ensemble avant qu’on ne les retrouve rapidement. Là, ils se sont séparés de sorte à pouvoir semer leurs assaillants plus rapidement. Jusqu’au jour où, tous traqués encore (et pas par n’importe qui, hélas) ils finirent par arriver, chacun leur tour, au même endroit. D’un point de vue externe, la situation reste quand même drôle, risible. Cocasse.

« P’tain Emiko, tu t’sens vraiment obligée de draguer tout c’qui bouge ? Un vieux dégarni en plus ! Tu t’respectes vraiment pas, ma pôv’ vieille, grogne le vieux rabougri.
- « Pauvre vieille » ?! Répète la dénommée Emiko en regardant derrière elle alors qu’elle vient de rejoindre le centre de la clairière, d’une voix masculine, ayant toujours l’apparence du pauvre Sato Daichi. Tu te fous de moi, sans déconner ! Surtout vu le déchet que tu nous ramènes ! Puis, elle se retourne vers le Yamamoto et annule son déguisement, changeant son visage pour reprendre celui qui est le sien. Alors Papy, on a du mal hein ? Le nargue-t-elle alors qu’un troisième arrive à son tour, la dégaine nonchalante.
- Vous en faites du bruit… déplore Kyoraku. Du coup, j’en ai ramené un troisième, mais j’en fais mon affaire, annonce-t-il d’une voix déterminée, détonnant avec son allure désinvolte. Leurs regards se croisent mutuellement et tous hochent la tête, comme s’ils s’étaient mis d’accord.
- Kyôka ! Hurle la Kusaribe en apposant sa main sur l’Inuzuka, tous ses sens en alerte. »

Là, le brun, d’ordinaire pragmatique, se met sur ses quatre pattes, alors que son compagnon demeure caché les Kamis ne savent où. Du chakra se diffuse entre lui, le sol et l’air, renforçant ses caractéristiques bestiales. Usant son odorat (et se remémorant où se trouvait juste avant son ennemi Inuwashi), il joint les mains promptement, disparaissant en un clin d’oeil pour apparaître derrière ce dernier justement. Profitant de sa force augmentée – et par deux fois ! –  tant par sa propre technique que celle de la Kusaribe, il utilise sa toute puissance et tente d’asséner son coup le plus violent à Sora.

« C’est pour mon œil, bâtard d’Inuwashi ! Se met-il à rugir. »

De son côté, la Kusaribe et le vieux papy grincheux alcoolique restent ensemble, l’un à côté de l’autre, fixant tour à tour l’armoire à glace de Suna et le… truc débile d’Uzushio. Là, ils attendent simplement que l’un des deux fasse le moindre geste pouvant manifester leur hostilité, afin que les festivités commencent.

Récapitulatif combat:
         

Feat.
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Kamiko Fumetsu
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Futami, forêt

Le boucan des diverses rixes avait vidé la forêt de ses occupants, seuls six ennemis, acharnés s’affrontaient dans un décor bucolique, merveilleux de sa majestuosité. Les hauts arbres se penchaient sur la clairière, tels des spectateurs séculaires. Trois déserteurs, trois traqueurs. Le tableau se dessinait grâce à un hasard des plus spectaculaires. Trois villages étaient représentés par ses trois nukenin et ses trois shinobis. L’ironie de la situation me fit sourire, en coin et j’observais mes alliés éventuels. L’un était manifestement enragé, l’écume aux lèvres, la vengeance à la bouche et les promesses de morts au cœur ; l’uzujin semblait avoir perdu quelque chose qui lui valait cher. Tendant l’oreille pour écouter sa litanie sans fin afin de cerner l’objet de sa folie, j’eus ma réponse ; un tonneau de rhum. Secouant la tête de désapprobation, je dirigeais mon regard vers le konohajin, un ennemi en temps normaux, allié de fortune face à la coalition immonde. Un homme presqu’aussi grand que le géant à l’alcoolémie problématique, du même poids et musculature à peu près, il me semblait, contrairement au manieur de nodashi, peu fait pour le combat rapproché. Soupirant face à ce tableau d’infortune, je déverrouillais mes articulations, malaxait quelques muscles et m’étirait, tout en gardant mes yeux sur le groupe contre-nature qui s’amusait, tels des enfants. Mon adversaire premier n’était autre qu’une Kusaribe travestie en homme, déguisement idiot pour une tentative d’enlèvement dans un clan matriarcal mais soit. Ses acolytes ne m’intéressaient pas mais j’essayais de déterminer leurs aptitudes, un frémissement dans ma colonne me rappelant les effets dévastateurs d’une maîtresse en illusion. Le vieil homme semblait imperturbable, amusé par cette situation. Physiquement, il ne me disait rien qui vaille, cachant certainement sa vraie nature.

Je n’avais aucune information sur mes adversaires pour la première fois depuis ma fougueuse jeunesse ; depuis la guerre. Je ressentais dans le tréfonds de mon âme cette envie, cette attente presqu’insurmontable de violence. Dans l’adversité, le bonheur. Dans le combat, la vertu. Dans la mort, le courage. Un battement. Le cri ardent du combat retentissait soudainement, une promesse de mort, un immédiat assaut. J’avais réagis à temps, l’ennemi qui avait hurlé la mort de son adversaire avait eu le malheur de se prononcer avant d’agir ; je me projetais avec une vitesse folle sur lui visant directement sa colonne vertébrale, profitant de son obnubilation pour mon malheureux allié. Un coup de coude précis et brutal, suivi d’un enchaînement que je connaissais que trop bien, un shunshin à son point moyen de recul sous l’impact pour le cueillir de deux frappes précises, une-deux dans le foie et la mâchoire, destiné à tuer mon adversaire rapidement, dans une souffrance aussi douloureuse que soudaine.

Spoiler:







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La respiration qui s'extirpait avec difficulté de mon plexus. Les poumons brûlaient de rage et mon cœur battait à tout rompre, il était possible que mon âme souhaitait simplement rugir comme le lion qui se cachait dans mon cœur. Mes yeux étaient devenus presque blanc symbole d'un problème de connexion entre mes synapses et mes nerfs optiques, je voyais simplement l'image de la mort de cet homme dans mon esprit de son corps détruit en deux entre mes mains pleines de sang. Ils parlaient, j'avais fait l'erreur de parler. Il était temps de me préparer à combattre. D'un simple mouvement, j'enduisais mon corps d'un poison rongeur. Le liquide de couleur étrange se mouvait lentement autour de mon corps afin de créer une fine pellicule autour de celui-ci. Il y avait peu de chance que je puisse contrer la première attaque, mais celui-ci pourrait forcément engendrer des dégâts à mon ennemi. 

Alors que mon ennemi s'était acoquiné avec diverses autres personnes. Un trio qui semblait bien différent, une femme où les rides étaient présentes, on pourrait presque définir son âge au travers des différents petits bourrelets qu'on retrouve sur son faciès. Le petit vieux paraissait étrange, il sentait l'entourloupe à plein nez. Cependant, ils n'étaient pas venus seuls tout comme moi qui se retrouvait face à un ennemi, chaque nouvel ennemi s'était approché avec une nouvelle personne qu'ils semblaient vouloir affronter. Le vieil homme qui arborait le symbole de Suna. Un village que j'appréciai dans sa façon de régler ses problèmes, parfois, je me disais que mon clan aurait dû rejoindre ce village plutôt que celui de Konoha, mais c'était un autre débat. Le dernier arrivé était un borgne qui semblait être dans un drôle d'état, pour sa part, je n'arrivais pas à trop déterminer de quel endroit il venait et ce qu'il cherchait, j'avais cru comprendre qu'il recherchait un truc en rapport avec du rhum. L'étrangeté de cette quête me fit revenir dans mon combat. Mon regard d'aigle se posait sur l'ennemi, mais d'un simple flash l'Inuzuka disparu, je n'avais rien pu faire, il avait déboulé derrière, mais il semblait que Sunajin avait suivi le mouvement utilisant ma vitesse, je me retournais pour me protéger avec mes avants-bras.

[dans le cas où l'attaque de Yamamoto arrive avant] : mon corps se mouvait d'un bond en arrière, je me retournais dans les airs dans une pirouette, une contorsion qui me faisait avoir la tête en bas, ma bouche s'ouvrait et je crachais un nuage de poison vers la femme et le vieil homme qui attendait sur la terre. 


[dans le cas où l'attaque de Yamamoto n'arrive pas assez vite] Je reculais d'un pas pour essayer de tomber et ainsi minimiser les dégâts provoqués par la violence du coup. Les deux bras prirent de sacrés dégâts la douleur fut foudroyante, il serait compliqué de pouvoir tirer des flèches aisément, mais je pourrais réussir à faire quelque chose. La vitesse en serait réduite à cause des dégâts. Néanmoins, le contact de ses poings contre ma peau allait le brûler assez violemment. Il fallait que je fasse quelque chose, il fallait que j'aide mon allié incongru. J'attrapais comme je pouvais malgré la forte douleur dans mes bras mon arc et je tirais le plus rapidement possible à l'aide de mon chakra. Le chakra permettait à mon corps de supporter la douleur... Avant de me retrouver sur le sol je crachais un nuage de poison envers les deux autres ennemis qui étaient rester sur le sol.

Je terminais sur le sol en amortissant la chute avec l'aide de mes genoux. Le combat ne faisait que commencer et j'avais pris déjà beaucoup trop de dégâts.  Je remerciais d'un simple signe de tête le vieil homme qui m'avait bien aidé.


HRPG :


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Tout s’était enchaîné à la vitesse de l’éclair, sous l’œil attentif de Zenjuro qui ne comprenait pas encore ce qu’il se passait sous ses yeux, des alliés ? Un vieil Homme qui venait de littéralement bondir de sa position pour frapper celui qui venait un instant avant de s’élancer pour atteindre le dernier Homme qui se tenait à distance, dans l’ombre de la végétation sauvage qui les entourait. Le Borgne pendant ce temps faisait face aux deux adversaires restants. Nodachi dégainé, les battements de cœurs s’accélérant, son afflux sanguin accélérant sous la tension que dégageait cette rencontre avec celui qui avait osé voler son Rhum et ses acolytes ne firent qu’éveiller les instincts primaires d’une Bête qui n’avait que trop dormie.

Son corps déjà échauffé par la couse poursuite et un regard meurtrier destiné en particulier envers celui qui avait osé perturber sa pêche de l’après-midi pour voler son Tonneau de Rhum, la contraction progressive de ses muscles, sans pour autant amorcer le premier mouvement... Expirant doucement de l’air, focalisant ses sens au maximum, chaque camp, mit à part le sanguin et le Vieillard se fixaient, attendant la moindre faille pour prendre le dessus dans ce chaotique combat, aucun mouvement ne pouvait être laissé au hasard, et c’est un instinct taillé pour la guerre qui faisait rester immobile l’Epéiste des Tourbillons face à ses deux adversaires.

« Hoy Zenjuro, ça ne te ressemble pas de rester bloqué comme ça, tu veux un coup de main peut-être ? » La Lame qui résonnait à l’appel au sang environnant mêlait de nouveau sa conscience avec celle de son Maître. Le Jonin lui restait toujours aux aguets d’une manière quasiment trop présente, pour se défendre, mais surtout pour maintenir la situation en l’état. Si l’un d’eux venaient à bouger de manière aussi téméraire que l’autre chien, nul doute que la riposte dans le dos serait écrasante, mais cela était valable dans les deux cas et le Sauvage ne pouvait pas leur tourner le dos, même l’espace d’un clignement d’œil, tout son être lui faisant comprendre l’intensité du danger qu’il affrontait, à présent.
« De ce que j’ai vu pendant que tu faisais bronzette sur place, la femme est un support, et elle a une belle paire de fesses j'te jure, hum, si tu dois me donner du sang, commences par elle plutôt que l’autre vieux. Un support sera plus vulnérable, mais ça reste risqué, tu le sais pas vrai ? Ils sont deux, côte à côte, ça reviendrait à t’exposer à une contre-attaque... Pour le moment gardes tes distances Zenjuro, caches toi dans la végétation et attend un battement pour t’y engouffrer.  ». Sortant sa pipe et l’allumant d’une seule main, sans quitter du regard ses deux ennemis, le Borgne se permit de tirer sa meilleure latte, quitte à rester immobile, autant profiter du moment qui s’offrait à lui.

« Hum ? » Le Borgne se retourna quelques fractions de secondes suivant le fracas retentissant dans les arbres aux alentours où venaient de se jeter un ennemi et un allié à première vue. Un nuage d’une couleur inquiétante et grandissante venait de se former et commençait à envelopper dangereusement la zone, avortant l’assaut de Zenjuro qui dans le feu de l’action, attendit cet instant décisif, une lueur de soif de sang présente dans le regard, ses muscles détendus et apte à délivrer leur meilleure performance. « Tu devrais te replier et aider le guguss qui vient de se faire rouler dessus non ? Ce sont peut-être tes.. ».
Cinglante, si sombre que son chakra vint à affluer en dehors de son corps, provoquant une montée de pression tandis que le Maître à bord rappelait doucement à son arme, qui était où. « C’déjà, tout vu. », le nuage de poison qui allaient bientôt les envelopper si rien n’était fait, cet instant de menace qui ferait prendre de panique le Shinobi le plus aguerri, n’arracha même pas un haussement de sourcil à l’Uzujin qui trouva cette fameuse opportunité et amorça son mouvement au moment où la fuite semblait venue. Une accélération subite, soudaine et donnée avec toute sa vitesse de pointe lui permit d’arriver devant la Blonde, puis aussitôt derrière elle en utilisant une technique d’escrime d’une vélocité fulgurante qui trancha promptement le corps féminin de l’épaule jusqu’à l’estomac. Profitant de cette occasion, le dos de son adversaire lui étant bien présenté, il enchaina avec deux frappes portées à pleine puissance, en y mettant toute sa hargne pour le tonneau qu’il aimait tant et qui lui offrait tant de plaisir chaque jour.

Une déchirure au cœur, symbolisé par la rage avec laquelle il dépeçait son opposante, puis, prenant une impulsion, fléchissant légèrement le genou au préalable et tel un Assassin, il profita de l’élan de sa première technique pour un Shunshin no Jutsu, dont il ne savait pas même prononcer le nom comme tout ces zouaves qui criaient leurs techniques avant de fuir, loin de la zone empoissonnée, prenant le chemin de l’air frais et pur non sans ressentir le besoin de souffler lourdement, l'effort fourni ayant été intense en terme de chakra. Un assaut et une fuite, d’une vitesse fulgurante, le fracas de la Lame retentissant jusqu’aux tréfonds de cette forêt.

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Way of the monk



Si l’Inuzuka, épris d’une haine vengeresse, s‘est directement jeté sur celui qu’il s’est toujours promis d’abattre, quoi qu’il arrive, il ne semble pas forcément avoir calculé l’intervention de la Montagne de Suna. Certes, son assaut dévastateur et son Shunshin lui ont permis de mettre en déroute l’éleveur d’aigle, mais pour combien de temps ? Ce dernier tombe alors de sa cachette et en profite pour cracher du poison… qui vient directement lui prendre au nez. Et c’est donc sans parler du chauve à l’imposante barbe qui, très rapide aussi, s’est manifesté pour claquer un coup surpuissant sur… son armure.
Dans un cliquetis sombre, elle se brise totalement, absorbant intégralement la puissante technique de Taijutsu, conférent sa vitesse usuelle à l’éleveur de chiens. Un sourire de monstre vient lui barrer le visage, malgré le poison qui commence à le gêner, et profite du repositionnement exprès du vieillard pour s’en extirper. Ce dernier use alors de toute sa force, et à deux reprises, pour tenter de mettre en déroute ce bon vieux Kyoraku.
Mais c’est loin d’être suffisant. En effet, usant de toute sa vitesse, il parvient à esquiver in fine la puissante claque de Hidenori et utilise une de ses techniques favorites pour anticiper la deuxième, prenant ainsi appui sur l’épaule forte du Sunajin et le projeter lui-même dans le poison de son allié de fortune.
Pendant ce temps, Hikaru, son fidèle compagnon, s’est approché discrètement et s’est élancé dans les airs pour marquer (salement) Sora, sécrétant quelques fluides nauséabonds. Maintenant incapable de leur échapper, le compagnon animal rejoint son maître qui, après un bond, s’est repositionné sur une branche, dans les hauteurs, pistant toujours l’archer à l’odorat.

« Hikaru ! S’écrit-il. Jinjû Konbi Henge : Sôtôrô ! Beugle-t-il avec son chien sur les épaules avant qu’un épais nuage blanc ne s’empare d’eux… avant de laisser place à une terrible créature canine à deux têtes… et énorme, soit dit en passant. Tu vas crever, raclure d’Inuwashi ! Beugle-t-il en prenant appui sur ses pattes arrières pour bondir sur son ennemi, ignorant totalement les futures actions du vieillard, profitant également de sa position excentrée par rapport au nuage de poison pour avancer sans réel souci. »

Pendant ce temps, un éclair (violent et puissant) retentit dans le ciel et illumine la cime des arbres alors qu’une… anguille orageuse sort d’un nuage, visant ce qui vient de passer dessous… l’aigle de l’Inuwashi. Ce dernier se retrouve ainsi entravé et a les ailes engourdies. Sora sera-t-il seulement capable de l’en dégager ?

De leur côté, Emiko et le petit vieux ne se font pas trop de soucis. Néanmoins, ils restent toujours bien l’un à côté de l’autre afin d’éviter tout problème… Même s’ils se prennent continuellement la tête à toujours se balancer des piques, force est de constater qu’une certaine proximité s’est créée entre les deux et qu’ils font un parfait duo au combat. Mais jusqu’à quel point ?
Occupé avec son tonneau, le chétif n’a, néanmoins, pas forcément prévu que le borgne allait leur foncer dessus sans vraiment crier gare. La Kusaribe, qui avait jusqu’alors activée son mode senseur, put simplement le sentir arriver… Mais trop tardivement. Elle plaque ses mains l’une contre elle et, après un regard au rabougri, fronce les sourcils.

« Hogo Doragon no Chikyûgi ! s’exclame-t-elle à son tour alors qu’un globe protecteur l’entoure elle ainsi que son allié. »

Malheureusement, la vitesse de Zenjuro est bien supérieure à la sienne, de fait cela n’a pas été suffisant pour anticiper et contrer son effroyable Yojimbo qui l’attaque de plein fouet. Mais ce n’est pas tout ! Ce dernier se repositionne à nouveau derrière elle à l’aide d’un prompt déplacement éclair, mais… il ne semble pas avoir prévu la défense de la Kusaribe. De fait, il se heurte simplement au globe qui n’a de cesse de le repousser… C’est qu’il n’est pas donné à tout le monde d’y traverser ! Plus encore, peu sont les personnes à en être véritablement capables… Pour le coup, la providence semble être de son côté ; celle qu’elle redoute le plus n’est pas prêt de la toucher de si tôt.
Néanmoins, pour une « vulgaire soigneuse », comme elle a souvent été qualifiée, elle n’est pas sans aimer prendre des risques. Profitant de la proximité avec le sabreur, elle forme quelques rapides mudras et tend la main sur son torse afin de lui apposer un de ses merveilleux sceaux…

« Gôgyô Fûin ! »

Enfin, Bankichi remercie sa « muse » de l’avoir ainsi protégé, même si ce n’est que temporairement, et décide d’agir de concert avec elle. Souriant (et plein de malice, c’est qu’il aime jouer avec ses adversaires le coquin), il forme quelques mudras et appose également sa main sur le fier bretteur (alcoolique), tout en le narguant. Si effectivement il y parvient, alors il sourit à mesure que les nuages emprisonnent le bon Zenjuro avant de former de nouveaux mudras…

« Ikari no Shinsei ! Clamera-t-il en visant l’Uzujin qu’il a volé, attendant avec impatience de voir tous ces éclairs s’abattre sur sa cible, s'il est parvenu à lui appliquer la prison d'orage... »

Récapitulatif combat:
         

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