Tu avais fait affaires avec des hommes aux apparences plutôt mystérieuses, mais tu savais à quel jeu tu jouais. Tu achetais des informations, bien sûr que les vendeurs seraient … suspicieux, disons-le ainsi. Ce que tu achetais, c’était un nom. Celui d’un ninja connaissant les poisons, celui d’un ninja de talent. Si tu ne pouvais plus apprendre auprès des tiens, ils étaient temps de tendre la main vers l’extérieur.
Inuwashi Sora.
Quels poisons connaissait-il ? Tu en avais aucune idée, pour ce que tu savais, il était fort possible qu’il n’y ait rien à y gagner et pourtant … tu voulais tenter la chance. Tu n’avais jamais assez de poisons, assez de connaissances. Mais tu savais, tu savais que tu ne pouvais pas simplement arriver et réclamer un poison, sans proposer un marché.
Sur un parchemin que tu envoyas, une lettre adressée à cet homme tu écrivis :
« J’ai quelque chose que vous voulez, j’en suis certaine et, vous, vous avez quelque chose qui m’intéresse. Rencontrez-moi à Tanzaku … dans la forêt avoisinante, près de la rivière, il y a une source cachée derrière dans la forêt, où de magnifiques fleurs poussent, bleues et jaunes … »
Tu te rendis donc à destination sans attendre davantage. Tu avais employé la technique du Shoshagan, ne voulant pas être reconnue. Vêtue d’une cape noire, portant des habits tout aussi inquiétants, tu attendis l’arrivée du ninja en silence.
Tu avais volé le visage d’une petite femme aux traits banaux, cheveux bruns et yeux tout aussi bruns. Son visage ovale et son nez en trompette … Elle n’avait rien du tout à voir avec toi, mais tu ne voulais pas qu’on sache que tu étais une kunoichi du clan Yamanaka et tes fréquentations (ton amant et sa sœur pour débuter) à Konoha pouvaient t’identifier à ta simple description, si l’homme n’était pas discret. Mieux valait jouer la carte de la prudence …
« Bonjour maître des aigles. »
Tu avanças une main en sa direction. Dans ta paume reposait une fiole d’onguent de paix.
« Je t’offre celui-ci en échange d’un poison que je ne connais pas. »
Tu n’avais même pas pris e temps d’expliquer la situation, comme tu le connaissais, comment tu avais su, ce que tu lui voulais était pourtant clair. Un échange, presque commercial. Il n’avait besoin de rien connaître de toi pour l’accepter et toi, tu n’avais pas besoin de connaitre ses états d’esprit pour faire ce marché. Tout était très simple dans ton esprit. Le moins longtemps tu restais, le mieux tu te portais. Le moins il en connaissait sur toi, le mieux c’était pour vous deux.
Évidemment, tu t’attendais qu’il soit sur ses gardes, qu’il t’oppose quelques instants, à moins que son esprit pratique équivaille le tien.
Mon visage se tournait vers le côté droit pour regarder l'étendue d'une prairie où les différentes fleurs chatouillaient légèrement mon nez. Cette sensation était étrangement très agréable, j'aimais ce côté frissonnant qui me caressait l'échine jusqu'à chacune de mes extrémités. Mes pensées s'amusaient à venir et repartir dans mon cerveau, la psyché d'un être aussi simple que moi était simple. Je cherchais simplement à m'endormir et pour cela, j'essayais de compter les petits aigles qui venaient manger des moutons, cependant étrangement quelque chose ne souhaitait pas que je dorme. Un simple éternuement venait de causer un spasme étranger, le bruit de cet éternuement était titanesque, j'éternuai peu souvent, selon certaines croyances publiques disaient que c'était parce que quelqu'un parlait de moi.
D'un simple mouvement de balancier, je me remettais sur pied. L'aigle vint dans une virevolte se poser sur mon épaule. Je lui donnais une souris morte que j'avais dans mon petit sac, il l'attrapait sans même réfléchir et me remerciait d'un son strident :
« - As-tu vu quelque chose aujourd'hui ? »
L'aigle me regardait :
« - Un homme se dirige vers toi. »
Mon regard se levait vers le ciel, un sourcil s'arquant alors que l'homme arrivait vers moi. L'aigle avait vu juste cet homme semblait vouloir me voir, il me tendait un papier. Le message semblait m'être destiné, il était noté d'une écriture très jolie qui ressemblait à celle d'une femme. Le message était étrange, un lieu de rendez-vous un échange d'une chose qui pourrait m'intéresser. La situation était étrange, je n'étais pas d'un naturel forcément très curieux, mais en même temps si cela pouvait me permettre d'obtenir quelque chose d'intéressant. Je repassais dans ma maison et je regardais mon aigle avec des yeux assez sévère :
« - Tu vas rester ici, mon ami. J'ai l'impression que je dois rester discret. Tu es trop reconnaissable... »
L'aigle répondit dans un feulement très virulent :
« - Soit ! Va te tuer, idiot ! »
Mon ami avait été froissé et il s'était envolé d'un simple battement d'aile. Il se calmerait à l'avenir, un rapace de ce calibre était un animal fier et noble qui ne supportait pas qu'on n'aille pas dans le sens de son opinion. J'attrapai une tenue assez simple, un pantalon, un chandail et je mettais au niveau de mon nez, je posais une paire de lunettes noire. D'un simple bond, je m'étais en aller sans que personne ne puisse me voir. De toute façon dans cet accoutrement, peu de gens m'auraient reconnu. Quand on me connaissait, je portais des choses très simple, mais beaucoup plus ample ainsi que le signe distinctif de mon clan fièrement, mais dans ce cas je n'avais rien de ce qui me définissait clairement.
Le chemin pour le lieu de rendez-vous était assez compliqué, car je ne connaissais pas forcément cette prairie. Une femme se présentait devant moi, elle connaissait le fait que je sois maître des aigles cela me paraissait toujours très étrange de ne pas avoir mon aigle sur mon épaule ou non loin de moi. Elle me tendait un poison et elle souhaitait en échange un de mes poisons. Ma main se portait à ma tête et je me grattai le cuir chevelu. Était-ce un piège ? Je me demandais un instant, mais ne même temps, il était vrai que j'avais besoin de poison. J'attrapai ma pochette à poison et je sortais le délice de pierre, mon regard se posait dans le sien :
« - J'ai celui que les livres appellent délice de pierre, est-ce qu'il te plaît ? »
Un instant, je me demandais pourquoi j'étais si docile, mais en même temps, je n'étais pas forcément en état de me battre sans mon aigle. De plus, je ne souhaitais pas forcément que cela s'éternise. Une simple question venait me brûler les lèvres :
« - Comment me connaissez-vous ? »
Mon regard se faisait dur un instant...
Yamanaka Sayuri
Indépendant
Messages : 745
Date d'inscription : 21/08/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
L’homme s’était présenté au point de rendez-vous, c’était tout ce qui importait. À le voir, tu n’étais pas entièrement convaincue, mais il devait bien y avoir quelque chose chez hommes qui expliquait pourquoi il t’avait été recommandé. Heureusement, il était sur la même longueur d’onde que toi, passant directement aux affaires. Et bien évidemment, il fallut qu’il nomme un poison que tu ne connaissais pas. Ton intérêt était piqué à vif, ton regard scintilla une seconde, alors qu’un petit sourire apparaissait sur ton visage.
« Qu’est-ce que c’est ? Ça doit être rare, car je ne le connais pas. »
Puis vint la question, celle qui te fit soupirer. Pourquoi fallait-il toujours que les hommes s’encombrent de questions stupides ? Ta main tenant le poison reposait contre ta poitrine ta position sérieuse se relâcha un tantinet.
« Est-ce important ? »
Tu ne voulais pas particulièrement lui répondre, car tu savais que tes moyens étaient souvent mal vus, mais si cet homme connaissait le poison, il devait être comme toi un utilisateur de ses moyens de seconde main, comme tes collègues plus … honorables les appelaient, pour ne pas nommer l’homme misogyne et machiste que tu devais considérer comme ton équipier.
« J’ai acheté votre nom. Il m’a d’ailleurs coûté une petite fortune, faites-moi donc le plaisir d’élaborer sur ce poison, pour chaque information que vous me donnerez, je vous en donnerai une. »
Tu inspiras remontrant la fiole et son contenu à ton interlocuteur.
« Il se nomme l’onguent de paix. »
Tes mots n’étaient rien d’autre qu’une preuve de bonne foi. Tu voulais lui montrer que tu jouais dans les règles de l’art, que toi aussi t’y plierais. C’était un échange commercial, fait sur un fond de méfiance. Tu lui donnerais toutes les informations au compte-goutte. Si lui ne savait pas dans quoi il venait de s’engager, toi tu le savais, tu le savais parfaitement.
Je remontai un instant mes lunettes de manière sérieuse. La femme semblait mystérieuse sur bien des aspects, mais en même temps, je crois que je préférai cela à une femme qui soit de manière trop sociable et dont la logorrhée serait bien trop perturbant pour ma psyché et cela m'éviterait d'avoir trop de céphalée à cause d'un volume trop élevé de sons. Elle me demandait ce qu'était ce poison, je posais mon regard aquilin dans le sien :
« - Alors le délice de pierre est un poison d'ingestion qui permet de durcir les organes de celui qui se fait empoisonner. D'où le terme « pierre »... Mon regard se faisait plus dur Alors pour cet effet de durcissement, il faut utiliser le poison d'une rose qui fait coaguler le sang. Le poison le plus ressemblant est ce que les bouquins appellent le curare. Pour synthétiser le curare, il faut donc mélanger un coagulant et un bêtabloquant... Pour le bêtabloquant, j'ai trouvé des médicaments utilisés par les médecins qui fonctionnent parfaitement. »
Je lui tendais une petite boite de ces médicaments, ainsi qu'une rose que j'avais ramenée au cas où. Je souriais un instant :
« - Tu peux conserver ces deux échantillons si tu souhaites par la suite les analyser pour recréer la constitution de ce poison. »
Elle me demandait si l'information de qui avait donné mon nom était si importante... Elle répondait néanmoins à cette interrogation en m'expliquant qu'elle avait acheté mon nom au marché noir. Une certaine fortune afin d'avoir cette information. Mon sourcil s'arquait dans un mouvement d'incompréhension. On avait acheté mon nom, j'étais connu au niveau du marché noir, cela m'exaspérait fortement, car si cela venait à se reproduire, on pourrait mettre ma tête à prix. J'avais la flemme de devoir échapper à des personnes, surtout que j'avais l'habitude de traquer les gens et non d'être traqué. La nonchalance habituelle qui incarnait mon être semblait prendre encore un peu plus d'ampleur et mon corps se rendait dans une torpeur encore plus prononcée. Le voile de l'incompréhension se plongeait sur le flot de mes pensées... Je répondais à la jeune femme :
« - Je vois. Aucun intérêt en effet. »
Elle me montrait une fiole dont elle intitulait l'onguent de paix. J'avais un vague souvenir de fiole dans un des manuels que j'avais lu. Je ne connaissais pas ce petit poison et j'en avais besoin :
« - Je ne le connais pas, apprend moi à le synthétiser. »
Je sortais mon petit kit d'appoint de création de poison.
Technique à Enseigner:
DÉLICE DE PIERRE
DOMAINE :
Poison
RANG :
A
TYPE :
Ingestion
TIMING :
2 tours
DESCRIPTION :
Ce poison foudroyant concocté à base d’un extrait minéral durcit les muscles de la victime, la paralysant presque totalement. Pour utiliser une technique ou une Capacité, la cible doit disposer de la Capacité Sans Mudra ou forcer son corps à lui obéir en se déchirant les muscles, ce qui inflige des dégâts Très Élevés. Toute technique utilisée dans cet état voit son coût en Chakra augmenté d'un rang et ne peut être supérieure au rang B. Si les organes internes de la cible continuent à fonctionner, bien qu’ils soient affaiblis pendant cette durée, ce qui réduit sa Constitution de 1 rang. Le poison est cependant temporaire, et ne dure qu’un round complet. Après cela, ses effets perdurent de manière réduite, alors que seuls les bras et les jambes de la victime sont encore paralysés totalement pendant 1 round complet, ce qui la maintien immobile. Toute technique utilisée dans cet état voit là encore son coût en chakra augmenté d'un rang.
Yamanaka Sayuri
Indépendant
Messages : 745
Date d'inscription : 21/08/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
Le délice de pierre, un poison bien vicieux selon les explications de ton contrepartie Konohajin. Il faisait dans le vague dans ses explications, mais tu comprenais. Des deux côtés, les informations tombaient au compte-goutte, méfiant l’un de l’autre. Il fallait avouer que ce n’était pas une rencontre de courtoisie, mais celle de deux étrangers, deux shinobis de hauts calibres, échangeant des secrets, chose qui pouvait être vue comme de la trahison. Tu ne lui tins donc pas rigueur de sa façon un peu réservée de t’expliquer les choses.
« Effectivement, je ne connais un tel poison. J’ai bien fait de vous interpeller. »
Tu pris les deux ingrédients et les gardais dans la main qui ne tenait pas la fiole de l’onguent de paix. Main que tu avanças vers lui, lui tendant le poison à l’élégante couleur clair qui rappelait vaguement des tons d’été.
« L’onguent de paix parasite directement le chakra. Il empêche l’adversaire de d’employer des techniques trop puissantes. Il force la paix, d’où son nom. »
Sortant d’une de tes poches, tu lui tendis la sève de ladite fleur que tu avais préalablement récolter pour gagner du temps. Le plus rapidement cette entente pouvait être mise derrière toi, le mieux tu te porterais. Non pas que le poison était inintéressant, mais tous les risques d’une telle rencontre n’étaient pas à prendre à la légère.
« Voici l’échantillon. »
Tu l’observas installer son kit de fabrication et tu l’imitas, précisant quelques détails concernant l’échantillon que tu lui avais donné :
« Pour le faire, il faut la sève d’une fleur poussant dans les montagnes froides. La fleur se nomme la shirodokuri. Enfin, c’est elle que j’utilise personnellement. D’autres emploient le venin des dards d’insectes des grandes forêts, les moshimarushis. L’important est d’avoir un agent qui perturbe le flot habituel du chakra. »
Tu fis une pause avant de demander à ton interlocuteur une information des plus importante à la création du délice de pierre.
« Comment se nomme la rose ? Quel est le nom des médicaments ? Où puis-je me les procurer ? La shirodokuri se trouve en montagne, plus elles sont froides, mieux c’est pour ces fleurs. Lorsque je vais en chercher, je vais habituellement dans l’isthme du gel. Pour les insectes, les moshimarushis, ils sont monnaie courante à côte verdoyantes des sources chaudes. »
Pour chaque information reçue, tu payais de la même. Et tu avais pris l’initiative en preuve de bonne foi. Tu commenças donc lentement la préparation de l’onguent de paix. Tu ne disais pas exactement ce que tu faisais, le laissant observer et poser ses questions à son rythme. Tu mis d’abord une base d’eau que tu fis bouillir en ajoutant une poudre jaune. Une fois cela fait tu t’immobilisas, fixant l’Inuwashi, prête à recevoir ses questions s’il en avait, mais aussi la première étape de la fabrication du délice de pierre.
La situation était plutôt compliquée, je ne comprenais pas tout ce qui se passait parfois, il y avait des choses bien étrange et surtout lorsqu’une demoiselle te conviait alors que tu ne la connaissais même pas. De plus, avoir une réputation comme maître du poison était quelque chose d’assez étrange, surtout que je débutais dans cet œuvre, j’étais loin d’avoir un étui aussi grand que la plupart des gens. La femme m’expliquait l’intérêt de ce poison, il parasitait le chakra, c’était spécial, c’était quelque chose qui me donnait extrêmement envie. Un poison de la sorte dans une traque d’un Ninja pouvait être quelque chose de très utile. L’assassinat était un art que peu de gens maîtrisaient et en cet instant, je me voyais l’optimiser encore un peu plus. La douce demoiselle avait donné le plus d’informations et elle était extrêmement précise, elle semblait laisser peu de place à l’improvisation. Elle connaissait le nom de tous ses ingrédients, pour ma part, c’était plus de l’intuition dans ce genre d’élaboration, en même temps, je ne comprenais pas l’intérêt de ce genre d’informations. Il suffisait simplement parfois de synthétiser les agents qu’on voulait obtenir. Je devais trouver les réponses, mon cerveau s’activait et d’un simple mot, je répondais:
« - Les roses se trouvent dans une zone particulière, une grotte non loin du village de la feuille, une grotte utilisée par un clan qui a disparu. Un clan utilisateur de poison qui vivait autrefois dans le village de la feuille. Il faut faire attention, les différentes roses dedans ont des vertus très nocives et il est parfois compliqué de pouvoir simplement respirer dans ce genre de grotte. L’antidote de ce poison est constamment nécessaire. »
Pour la deuxième partie du poison, il était un peu moins compliqué afin de le trouver. Un instant, je réfléchissais comment lui expliquer :
« - Cette partie n’est pas dure, il suffit de demander à un médecin de vous fournir un médicament qui sert de bêtabloquant, quelque chose qui peut provoquer le ralentissement de la circulation sanguine ainsi que les battements du cœur. »
Elle m’avait très bien expliqué comment faire et ou trouver les différents ingrédients ce n’était pas forcément très compliqué pour le moment. J’effectuais la conception du poison comme je pouvais. Elle possédait peut-être un second poison, maintenant qu’on était là et il ne fallait pas qu’on se fasse avoir pour une seconde rencontre, c’était trop compliqué. Je posais une seconde fiole devant la jeune femme :
« - Est ce que ce poison peut vous être utile ? »
Yamanaka Sayuri
Indépendant
Messages : 745
Date d'inscription : 21/08/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
Tu étais une étudiante assidue, du moins lorsqu’il en venait au poison. Ta mère en avait été maître et ce simple fait t’avait, plusieurs années auparavant, encouragée à prendre cette voie sans hésitation. Plus le temps passait, plus tu aimais cette discipline. Elle te fascinait, te possédait. C’était donc pourquoi tu étais si minutieuse lorsqu’il en venait au poison. Tu également l’habitude de faire les choses à l’extrême, ton maître te l’avait enseigné ainsi. Alors, de ton kit de fabrication, tu sortis un bandeau et la posas à tes côtés. Lorsque tu ferais la concoction, tu le mettrais.
Un empoisonneur devait pouvoir faire ses poisons les yeux fermés s’il voulait espérer s’en sortir. Il fallait qu’il soit capable, dans toutes circonstances de le préparer, se fier à son nez et ses doigts pour identifier les ingrédients (certains physiquement se ressemblaient incroyablement).
Pour répondre à ta question, il te parla d’une grotte, une grotte dont les roses étaient empoisonnées et qu’il y avait plus d’une espèce. Un véritable paradis et s’il ne savait que se servir de ses roses-là, tu voulais bien te dévouer à la tâche pour trouver d’autre chose, d’autre sorte de poisons à faire avec elles … Cette simple idée … Elle te faisait frémir d’impatience. Mais ses indications étaient vagues, trop vagues. Jamais tu ne la retrouverais de cette façon.
« Bêtabloquant … C’est noté. Mes quelques contacts sauront me le fournir. »
Sur un morceau de parchemin, à l’aide d’un charbon – choses que tu gardais toujours dans ton kit, ne savait-on jamais quand tu aurais prendre des notes en faisant tes poisons – tu notas qu’un mot. Kirei ou Kirika pourrait bien t’aider à en trouver et si eux ne pouvaient pas, ton clan était connu pour être peuplé de médecin, alors tu ne t’inquiétais pas le moins du monde.
Ton regard se posa sur l’homme, mais ce n’était pas une question qu’il avança vers toi, plutôt une nouvelle proposition. Cette rencontre en valait son pesant d’or et les risques encourus en valaient encore plus la peine. Sortir de clan t’aura été profitable. Ta langue glissa sur tes lèvres, alors qu’un nouvel objet venait caresser ton attention.
« Je ne le connais pas, alors, oui il peut m’être utile. »
Évidemment, si tu ne le connaissais pas, il t’était utile. On n’avait jamais suffisamment de poisons différents étant donné leur nature … précise, situationnelle. En posant ton regard sur la bouteille, ta décision était prise. De ton obi, tu sortis un autre poison, rose et rouge.
« J’ai ça. Ça vous dit quelque chose ? »
Tu agitas le poison une seconde avant de le mettre devant lui. Ce que tu lui offrais, c’était un de ceux qui tu affectionnais beaucoup, puisqu’il affaiblissait l’adversaire et le rendait plus vulnérable, un anticoagulant plutôt agressif.
Mais avant de se pencher sur ce poison, il fallait continuer à se pencher sur les deux autres, la moitié du premier n’était pas encore finie. Il fallait donc continuer la fabrication. À la poudra jaune – extraite du noyau de Shirodokuri – tu ajoutas un agent qui avait pour but lié l’eau au prochain ingrédient : une minuscule goute de poison de serpent. Un serpent très commun connu sous le nom Goryaki.
C’était un test. Tu voulais voir s’il allait te demander ce que tu venais d’ajouter ou s’il le connaissait lui-même.
Elle était bien plus experte que moi-même après j’avais cette nonchalance constante et surtout, je n’aimais pas montrer tous mes talents, il fallait toujours garder une certaine contenance et puis avoir une réserve permettant de garder le contrôle de tout. Je sélectionnais les informations et la façon de les donner de manières à toujours avoir un coup d’avance, mais en même temps, je me devais d’être plus précis. Je remontais les lunettes que j’avais mises particulièrement pour cette occasion et me fondre dans le décor. J’attrapais dans ma sacoche une carte que j’avais créée avec les différents spots pour mes poisons. Je montrais l’endroit où se trouvait la grotte remplie de rose de l’ancien clan Sheimi décimé. Je continuais à créer mon poison devant la jeune fille afin qu’elle puisse voir la démarche de conception de mon poison. Je regardais attentivement ce qu’elle faisait pour également retenir chaque étape. Elle m’expliquait qu’elle connaissait du monde pour obtenir des bêtabloquants qui étaient cette shinobi, elle connaissait peut-être des ninjas médecins. Enfin, cela ne me regardait définitivement pas, la nouvelle fiole que j’avais posée avait piqué la curiosité de cette femme et elle m’avait proposé elle aussi une nouvelle fiole. Un instant, mon œil s’arquait et mes lunettes glissaient un peu plus le long de mon appendice nasal et je les remontais d’un simple mouvement de doigts. Est-ce que cela me disait quelque chose ? Pas vraiment, ma voix sortait avec parcimonie et d’un intérêt non des moindres :
« - Non, je ne le connais pas quel est-il ? »
Ma main se portait, le long de mon menton, mes vêtements n’étaient clairement pas comme à mon habitude et je me sentais étrangement un peu serré et je n’avais clairement pas la pleine mesure de mes mouvements. J’avais qu’une envie revenir chez moi pour retrouver mon aigle et par la suite pouvoir me changer pour porter des vêtements ample et parfait pour se mouvoir rapidement. Je regardais avec attention le mélange que faisait ma camarade d’un instant volé entre deux réalités, comme une bulle qui n’existerait plus jamais. La kunoichi qui semblait être incollable en poison, ajoutait à sa décoction une sorte de liquide. Je ne savais pas forcément quel était cet ingrédient, peut-être un rapport avec un venin de serpent, ou d’un autre animal :
« - Cet agent que vous venez de rajouter, c’est un venin d’un animal ou quelque chose dans le genre ? Je suis plus habitué à utiliser des végétaux. »
Je connaissais pas mal d’animaux, car j’étais quelqu’un qui adorait les animaux. J’avais grandi en leurs compagnies, mais je n’arrivais pas encore à déterminer lequel pouvait produire ce genre de venin. En même temps, cela n’était pas simple, pour le moment, j’avais principalement utilisé des composants de nature végétale.
Yamanaka Sayuri
Indépendant
Messages : 745
Date d'inscription : 21/08/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
Il ne le connaissait pas. C’était donc un échange qui en valait la peine, pour lui, comme pour toi. Tu souris donc, hochant la tête. Les choses avaient pris un tour pour le mieux et tu étais ravie de savoir que tu rentrerais avec deux poisons plutôt q’un. Par contre, tu ne voulais pas trop t’étendre, garder les choses simples et les poisons bien distincts.
« On l’appelle le poison affaiblissant, je te laisse deviner à quoi il peut bien servir. »
Une courte inspiration et tu le posas dans ses mains. Tu avec ce geste tu portas ton regard sur les mouvements de l’homme, sur la façon dont il faisait son poison, les moments il s’appliquait le plus pour bien prendre conscience de difficulté que chaque étape pouvait représentée.
« Je t’en parlerai plus tard, pour l’heure, concentrons-nous d’abord sur les premiers. Nous aborderons les seconds en terminant. »
Lorsque tu ajoutas le venin de Goryaki, il te questionna. Il n’était donc pas un adepte des animaux venimeux. Dans un sens, ça t’arrangeait un peu, de cette façon, tu gardais une longueur d’avance sécuritaire sur lui. Pourquoi vouloir une longueur d’avance ? Simplement parce que c’était essentiel lorsque l’on se méfiait de quelqu’un, car bien que tu partageasses certains secrets avec lui cela ne voulait pas dire que vous étiez amis.
« Le venin de Goryaki. C’est un serpent plutôt commun des régions tempérées si l’on regarde près des rivières. »
Il te semblait être un homme intelligent. Il saurait bien évidemment rechercher l’espèce avant de se lancer à leur recherche. Tu ne décrivis donc pas la bête, car tu n’en voyais pas la nécessité. Tu lui tendis le reste de ton flacon pour qu’il s’en serve lui-même en reproduisant celui que tu faisais.
« C’est terminé. C’est comme ça que l’on fait l’onguent de paix. Quand tu auras terminé de le refaire … Montre-moi ton poison, je vais le tester sur moi-même pour vérifier s’il est bien réussi. »
Ta façon de faire était extrême, mais tu le devais à ton maître. Tout ce que tu apprenais, on te l’avait fait subir. Tous tes poisons, ton corps les avait testés et vécus. Tu savais ce qu’ils déclenchaient chez toi et chez l’ennemi et c’était la raison pour laquelle tu savais quand et comment les utiliser en combat. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle tu allais tester le délice de pierre une fois que tu l’aurais terminé.
« Dis-moi oralement les étapes du délice de pierre. »
Tu pris le bandeau que tu avais déposé plus tôt et couvris tes yeux. Tu étais prête à t’approprier le poison.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Sora et la femme
Un mensonge, une histoire, un poison…
Affaiblissant, mon regard se faisait beaucoup plus sauvage. Un poison qui aurait une certaine légitimité dans le panel d’un ninja adepte des poisons. Cette rencontre avait beaucoup plus d’avantages que je l’aurais pensé, mais en même temps, je me méfiais de cette femme, il y avait quelque chose chez elle qui ne m’inspirait définitivement pas confiance. Cependant, on ne me demandait pas d’avoir confiance, on me demandait simplement de transmettre un savoir et de recevoir ce savoir venant de cette maîtresse des poisons. Une seule chose était sûre, c’est que je n’aimerais pas affronter cette personne, elle donnait ce ressentie d’être une machine sans réelles émotions. Je n’en avais pas forcément énormément, on se ressemblait, mais on se séparait sur pas mal d’aspects. Je ne répondais pas à sa question rhétorique, mais je posais mon regard dans la conception son poison réceptionnant chacune des informations comme si j’imprimais dans mon esprit chaque partie par des images mentales figées. Elle aimait donner des ordres, je ne répondais pas, mais je faisais ce qu’elle me disait. Elle me donnait le nom d’un serpent, je notais ça sur un petit bout de papier, Goryaki, j’irais rechercher dans la bibliothèque des informations sur ce genre d’animal.
Je la remerciais de ses informations d’un simple hochement de la tête. Elle me tendait le poison pour que je puisse effectuer à mon tour le poison. Je me remémorais chaque partie du poison, c’était assez simple un peu comme une recette. J’effectuais chaque manipulation comme elle l’avait faite au préalable. Mélangeant le poison du serpent avec l’autre produit, tout semblait fonctionner pour le moment. J’attrapais le poison et le testais sur ma langue, la sensation était étrange, je sentais mon chakra qui se trouvait être perturbé dans l’ensemble de mon corps. J’utilisais le mien, mais cela fonctionnait pas mal, mais bizarrement pas le même effet, je le tendais vers la demoiselle :
« - A toi de me dire, y a un truc qui n’a pas totalement fonctionné. »
Elle voulait les étapes du délice de pierre. Je lui expliquais simplement :
« - Tout d’abord malaxer la plante de manière à bien extraire le poison durcissant, par la suite mélanger le poison durcissant avec le bêtabloquant et par la suite le mélanger avec un agent liant, moi, j’utilise de l’eau de rose, mais je suppose que le venin de ton serpent doit pouvoir faire effet également. »
Lorsqu’il te tendit le poison, tu trempas un Senbon dans la fiole et piqua le bout de ton doigt. Un soupir franchit tes lèvres et tu secouas la tête, agitant la chevelure brune qui remplaçait ton habituelle tignasse rose. Peut-être avais-tu omis de dire l’essentiel ? Après tout, si le poison n’était pas appliqué de la bonne façon, il était certain qu’il se retrouverait dans une impasse.
« Il faut que le poison soit dans ton sang pour agir de la bonne façon, mais il est vrai qu’il est légèrement plus faible que le mien. »
Tu agitas la fiole, l’ouvris et ajoutas une pincée d’une poudre brune, pour l’agiter de nouveau. Dans la main de ton compagnon d’un soir, tu posas de nouveau la fiole.
« J’ai ajouté un agent stimulant, une noix que l’on trouve sur les plaines verdoyantes de Karawar. En général, ce n’est pas nécessaire dans cette recette, mais la toxine que contient la noix se mélange bien avec les ingrédients de l’onguent de paix, ce qui fait qui permet au poison d’atteindre son plein potentiel, malgré une erreur de manipulation. Peut-être n’avais-tu simplement pas bien mélangé deux ingrédients ce qui a amoindri la capacité de l’onguent. »
Un autre soupir. Tu ne savais réellement pas ce qu’il avait fait de mal. S’il avait écouté tes conseils, tout devrait bien aller. Il devait cruellement manquer d’intelligence pour échouer un truc que tu avais clairement expliqué, étape par étape.
« Écoute, je n’ai aucune idée de ce qui a mal tourné si ce n’est pas ça. Si jamais tu ne trouves pas par tout même, contente-toi d’ajouter la poudre de noix et ça va le faire. »
Tu exigeas ensuite qu’il te donnât les étapes du poison qu’il allait t’enseigner, oralement. Tu n’allais pas te servir de tes yeux, mais de ton toucher et de ton odorat. À tâtons, tu te fis une idée plus concrète de ton environnement. Cette technique d’apprentissage, tu la tenais de ton vieux maître, ce vieux obsessif qui ne trouvait que faire un poison était déjà assez difficile avec les yeux …
« Malaxer la plante ? Tu veux que je la secoue jusqu’à ce qu’elle soit sèche ou j’en fasse une pâte ? Le bêtabloquant, dois-je le réduire en poudre ou simplement y ajouter un comprimé atteindre qu’il se dissolve ? »
C’était bien trop sommaire. Il n’expliquait pas le ce qui devait être fait. C’était comme s’il lisait les étapes de la fabrication d’un gâteau … Même encore, des fois, la recette était plus claire. Il ne semblait pas donner du sien, ou sinon, c’était qu’il n’était pas réellement un expert et qu’il ne faisait que connaître par inadvertance un poison que, toi, tu n’avais pas su trouver.
« J’ai besoin de plus d’information. Malaxer, ça veut dire mélanger. Je ne peux pas prendre la plante et la mélanger si je ne l’ai pas transformée en quelque chose d’abord. »
Tout en parlant, tu pris le temps de sentir chacun de tes ingrédients pleinement, alors que tes doigts les caressaient avec curiosité. Tu voulais imprégner l’odeur et la sensation dans ton être, tu voulais les reconnaître par plus que leur apparence.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Sora et la femme
Un mensonge, une histoire, un poison…
Mon corps attendait gentiment devant la femme qu’elle puisse expliquer si le poison fonctionnait ou non, étrangement je ne comprenais pas tout, mais finalement, j’appréhendais facilement la conception des poisons lorsqu’on avait les bases. Lorsque le poison devenait plus compliqué, il était difficile de pouvoir réussir à concevoir les plus puissants liquides remplis de plusieurs toxines. Le verdict tomba, mon poison était plus faible que celui de la femme, mais en même temps cela ne m’étonnait guère. Il était ardu de pouvoir concevoir la puissance d’un poison dès la première fois. Mon air de Clark Kent faisait ressortir chez moi un côté journaliste :
« - Je vois, il est difficile de pouvoir concevoir le poison à son apogée dès la première fois. La noix n’étant pas à ma disposition de base, je vais essayer avec l’eau de rose cette fois-ci. Cela peut potentiellement marcher, cette eau permet bien des choses. »
Je retentais le poison une fois de plus, mais cette fois-ci en me servant clairement de l’agent liant afin de mélanger les deux parties de la concoction. Pour le côté agent stimulant, je pourrais chercher dans l’avenir quelque chose qui pourrait permettre de glorifier les effets de la toxine. Je notais le principe de la poudre noix et du lieu où en trouver, si je ne trouve rien d’autre pour augmenter les effets du poison. Il n’était pas simple d’imaginer la multitude d’ingrédients qu’on peut connaître dans la réalité et tout ce qui va dans ce monde. Je lui répondais simplement par un hochement de tête. Pour ces différentes questions, je répondais simplement :
« - Il faut créer une pâte pour extraire le maximum le venin de la rose. Par la suite, tu écrases le bêtabloquant afin de l’insérer dans la pâte, mais tu peux également le dissoudre dans de l’eau de rose ou de l’eau de bleuet, cela peut favoriser la liaison entre ces deux matières. Malaxer, ne veut pas forcément dire mélanger. Malaxer, c’est la rendre plus molle, plus homogène afin d’ajouter d’autres agents. »
J’attendais de voir ce qu’elle réussissait à faire. Cette femme était extrêmement surprenante. Il fallait attendre de voir comment elle allait créer ce poison.
Il était quelqu’un de rationnel, très clairement et pouvait bien imaginer la difficulté de synthétiser un poison pour une première fois, ainsi donc, il ne se frustra pas face à ce premier échec. Tu lui fournis les ingrédients pour le second test, observant sa façon de faire. Ses gestes semblaient bons et remplacer la noix par un autre agent pouvait en effet fonctionner. De plus, de changer pour l’eau de rose, si cela fonctionnait lui serait que profitable considérant qu’il en avait probablement accès plus facilement que les noix que tu lui avais suggérées.
« Quand tu mélange à ce moment-ci, essaie d’y mettre l’eau de rose, se sera plus facile comme ça. Si ton eau de rose fonctionne comme la noix, c’est la meilleure façon de bien l’intégrer et de tirer le meilleur potentiel de l’onguent. J’ai par contre peur que se ne soit pas assez consistant. L’onguent n’est pas aussi liquide que ça normalement et s’applique beaucoup mieux lorsqu’il est pâteux, à l’image d’un onguent de soin. »
Tu fouillas dans tes ingrédients pour sortir une autre poudre, cette fois-ci ce n’était rien de plus qu’une genre de fécule de mais, un agent épaississant.
« Mélange ça à un peu d’eau chaude et ajoute le dans le mélange, quelques pincées devraient suffire. Pour la quantité d’eau, la moitié de ta fiole, ça devrait le faire. »
Tu te rappelais avoir rencontré un problème similaire lorsque tu avais confectionné ce poison pour la première fois. D’avoir la bonne consistance et la bonne puissance était toujours un peu délicat.
Évidemment, tu avais ouvert les yeux lorsqu’il avait commencé à parler pour t’expliquer ce qu’il voulait dire par malaxer. Il approfondit également un point survolé un peu plus tôt. Tu observas les ingrédients puis, suivant son exemple, tu voulais changer un peu sa recette. Si la grotte tout près de Konoha était une chose excitante, tu ne pouvais t’y risquer trop souvent et viendrait un moment où tu manquerais d’ingrédient de base pour faire le poison. Tu ne voulais pas t’y risquer, surtout si tu te mettais à affectionner ce poison, mais pour l’instant, tu préféras te concentrer sur reproduire ce qu’il disait. Tes gestes étaient lents, peu précis, mais prudents. Tu ne voulais pas accidentellement t’empoisonner.
Tu avais abandonné l’idée de le faire les yeux fermés au premier coup, préférant attendre d’avoir réussi une première fois avant de t’y tenter. C’était déjà pas mal d’avoir pris le temps de distinguer les ingrédients par leur texture et odeur.
« Dis-moi, le venin de la rose, quel est son réel rôle dans ce poison ? Je ne suis pas de Konoha, mieux vaudrait que je m’y pointe trop souvent pour trouver des roses. J’ai probablement quelque chose de plus près de chez moi pour le remplacer. »
Selon sa réponse, tu fouillerais dans ton kit pour en sortir ce que tu pensais être le plus efficace pour l’effet désiré. Tu lui proposerais même de le goûter pour voir si l’effet était adéquat.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Sora et la femme
Un mensonge, une histoire, un poison…
Ce rendez-vous était un méandre d’inconnu sur une équation de mathématique particulièrement compliquée. J’écoutais ses propos, mais il était difficile de créer l’onguent surtout que l’eau de rose n’avait pas forcément la consistance adéquate. Je pouvais sûrement remplacer l’eau par de l’argile. L’argile peut lier, que ce soit le limon ou bien dans la boue, voire même créer de la poterie. L’argile avait plusieurs vertus, je pouvais changer l’eau de rose par de l’argile verte. Je remontais mes lunettes, je n’étais clairement pas habitué à cet accoutrement, mais je n’avais pas le choix, personne ne devait me reconnaître…
Je recommençais une fois de plus, en changeant l’eau par l’argile verte et le résultat ressemblait un peu plus à une pâte. J’avançais la décoction vers la femme dont je ne connaissais pas le nom :
« - Verdict ? »
J’avais vu la poudre de fécule qu’elle m’avait donnée. J’avais tenté avec l’argile verte, puis je ressentais une seconde fois, mais avec la fécule pour voir la différence avec celle que j’avais faite. Je commençait à connaître la marche à suivre, j’effectuais les mélanges quasiment machinalement, c’était étrange ce que la mémoire procédurale pouvait assimiler des schémas de fonctionnement.
Pour la réponse à quoi servait le venin de rose, la réponse n’était pas évidente :
« - Le venin sert d’agent ralentisseur. Il permet de ralentir le fonctionnement du corps. Tu dois pouvoir trouver quelque chose d’autre permettant de ralentir la circulation sanguine et l’oxygène. De plus, il faut éviter de prendre quelque chose qui a un fort goût, car il permettrait à un non-initié de pouvoir détecter le poison dans la nourriture. »
Je n’avais pas tellement d’autres choses à dire. L’ingrédient était avant tout là pour amener l’effet.
Tu l’observas faire. Son changement de dernière minute te fit hausser un sourcil. Tu t’inquiétas d’abord que ce nouvel ingrédient diminue la puissance première du poison, mais tu le laissas faire. Il était, après tout, un maître des poisons comme toi et devait avoir une idée de ce qu’il faisait. Les gestes étaient bons et tout semblait aller pour le mieux. Ton regard, brun en ce moment, se posa ensuite sur son kit. Légèrement différent, probablement parce que vous n’employiez pas exactement les mêmes ingrédients. Le sien semblait bien plus spécialisé pour les plantes et leur préparation, alors que le tien contenait plus d’outil pour directement travailler avec les animaux empoisonnés qui envahissaient ta chambre.
Il finit par te tendre sa version terminée. La consistance semblait bonne quoi qu’un peu terreuse – normal avec l’argile. Tu trempas un senbon dedans, puis piquas le bout de ton doigt. Yeeep c’était un succès. Tu le regardas droit dans les yeux alors que tu sentais ton chakra s’emporter et se révolter contre toi. L’onguent de paix portait bien son nom.
« C’est réussi. Test le toi aussi. Il est important de connaître l’effet de son propre poison. »
Une fois ta réponse donnée, tu lui posas une question sur la nécessité de la plante qu’il te proposait. Cette fois-ci, tu ne pus t’empêcher un petit sourire. Il y avait bien plus que seulement ses roses qui avait cet effet. Tu fouillas dans tes ingrédients et une mixture faite à base d’une plante nommée Bowiea volubilis. Normalement, en faible dose, elle devrait avoir les mêmes effets que la rose du maître des aigles.
Tu commenças donc ta première tentative avec ce qu’il t’avait fourni. Suivant les étapes qu’il t’avait enseignées. Tu fis la pâte avec la plante et réduit les bêtabloqueurs en poudre comme prescrit.
« Si jamais il manque quelque chose dans ma méthode, n’hésitez pas à m’interrompre. »
Tu lui présentas ton alternatif pour qu’il l’inspecte et test au besoin.
« Pensez-vous pouvoir réussir à le faire avec une telle plante ? Si oui, pouvez-vous me montrer comment vous feriez pour adapter la recette ? »
Évidemment, tu regardas ensuite tous les ingrédients que tu avais à ta portée. Tu allais commencer un premier test avec ceux qui tu avais là devant toi, mais qui sait, peut-être que la plante la plante que tu avais proposée ferait l’affaire. Tu ne voulais pas par contre t’emporter plus que ça avant d’avoir l’opinion du maître. Sinon, tu lui présenterais du venin de scorpion que tu avais récolter dans tes voyages, te disant qu’il serait un jour utile.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Sora et la femme
Un mensonge, une histoire, un poison…
L’histoire de la belle et de l’intello un conte particulièrement confus. L’une était venimeuse comme les serpents et l’autre comme les fleurs les plus détestables. Les deux s’opposaient dans leurs façon d’appréhender les poisons, l’une était plus sauvage et animale et lui était plus dans l’apprentissage de la botanique et l’utilisation des plantes. Le conte digne d’une des plus grandes fables, l’intello ne comprenait pas forcément les choses, car il était un peu plus discret, un peu moins sûr de lui. Il était un maître de son hidden, mais il n’était pas le maître des poisons, il apprenait petit à petit. L’élève studieux qui écoutait attentivement sa tutrice d’une nuit. La professeure lui demandait de tester son propre poison, c’était un peu comme faire de la cuisine, il fallait tester ses propres recettes afin de comprendre les effets, le goût et la réalisation. Il trempait le bout de son doigt et l’amena jusqu’à sa langue pour faire pénétrer le poison dans son organisme. L’effet était immédiat, un certain moment d’étourdissement.
—-
Je me retrouvais à écouter les paroles de la jeune femme. Elle me disait de l’interrompre, si elle se trompait, je devais l’interrompre. Par la suite, elle me tendait une fleur pour que je lui montre comment faire avec son alternative. J’attrapais la fleur et coupait le haut pour séparer les pétales, ainsi que la tige. Coupant chaque partie avec une extrême minutie pour récolter le plus de jus, puis il fallait mixer les parties de la tige avec les pétales pour donner le plus de consistance. J’ajoutais les deux autres ingrédients à la concoctions, puis je montrais à la personne énigmatique le travail final:
« - Il faut que ça ressemble à ça. Je vous laisse goûter, mais les effets sont un peu violent. »
Tu n’avais jamais été connue pour hésiter, alors hésiter tu ne fis pas. Un poison qu’il fallait boire, soit. Tu le boirais, tu le ferais tien. Tu découvrirais ses effets, et l’emploierais au meilleur moment, tel était ta façon de faire de toute façon. Les effets ne se firent pas attendre et ton corps se refusa à toi. Tu le sentais, tout ce qui était en toi se révoltait, se révulsait et tu ne pouvais rien y faire. Heureusement, tu savais mieux que de te battre à son encontre. Tu attendis simplement que ce fut terminé.
Ton regard chercha celui de l’homme qui t’enseignait. Oui, c’était ça. Tu comprenais enfin pourquoi il avait un nom dans le domaine. Ce poison était vicieux surtout si tu savais quand l’employer. Et les dieux savaient que tu créerais ton occasion s’il ne se présentait pas. Avec ce poison à ta disposition, tu voyais déjà tout ce que tu pouvais faire et c’était … excitant. Ça faisait un moment que tu n’avais pas sentit le plaisir d’une nouvelle création aussi intensément.
Posant le flacon à demi vide devant toi, tu hochas la tête. Tu savais pertinemment ce que tu allais faire. Et c’était exactement refaire chacun des gestes de l’homme devant toi. Tu saisis une nouvelle fleur et exécutas lentement les gestes qu’il avait fait. D’abord, la tête des la fleur et sa couronne de pétales furent arrachés par la lame de ton couteau. Ensuite, tu réduisis en lambeaux la tige, de la même façon qu’il l’avait fait. Une fois cela fait, tu mélangeas avec minutie chacun des ingrédients. Alors que le produit devant toi s’épaissit doucement, il prit également une teinte grisâtre, ressemblant celle l’autre poison. Toujours sans un mot, tu embouteillas le nouveau résultat avant de le tendre à ton mentor de la nuit.
« Est-ce que celui-là est mieux ? »
De comparaison d’odeur et de texture, tu avais l’impression que c’était plutôt réussit, mais seul le maître pourrait le confirmer, au final.
« Avez-vous des trucs que je dois garder en tête les prochaines fois que je réaliserais ce poison ? »
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Sora et la femme
Un mensonge, une histoire, un poison…
Il n’était clairement pas simple d’assimiler un nouveau poison, mais il était encore plus dur de le faire apprendre à une autre personne. Chacun possédait un savoir bien différent et surtout une manière d’appréhender les choses d’une manière différente et c’était clairement le cas durant cet apprentissage, d’un côté, il y avait l’experte en animaux sécrétant des poisons de toutes sortes, et j’étais la personne qui préférait utiliser des plantes. La faune qui se confrontait à la flore, finalement, c’était compliqué de pouvoir trouver lequel était le plus optimal, mais peut-être que dans le ravitaillement, il était plus simple d’avoir un animal, car celui-ci une fois que tu le possédais, il pouvait secréter sa toxine le plus souvent possible. Cependant Sora pouvait également cultiver les plantes qu’il avait besoin. L’alchimie était une discipline tellement compliquée et il n’y avait pas de voie plus simple qu’une autre. En attendant, les deux s’entraidaient sans même prendre en compte le fait que les deux ne se connaissaient pas en dehors de cet endroit, qu’ils ne se verraient plus jamais et surtout qu’ils n’avaient que faire de leurs identités.
Je remontais mes lunettes et répondais à la demoiselle :
«- C’est beaucoup mieux, n’oublie jamais qu’il faut viser l’effet du ralentisseur, la texture doit être une sorte de pâte et par la suite, elle doit devenir de plus en plus liquide. Il faut absolument suivre cette transformation, car l’agent prend toutes ses vertus durant ce changement d’état. »
En gros, il ne fallait pas sauter une des étapes de fabrication. En effet, toutes étapes avaient sens en effet, car il fallait passer par chaque étape pour que le poison puisse prendre forme et gagner les effets qu’on recherche dans ce genre poison.
Je me levais et d’un simple coup, je me remettais à faire le poison que je venais d’apprendre :
«- On le refait une dernière fois pour être sûr que tout est bon. Puis, on se revoit demain pour essayer d’apprendre nos deux autres poisons ? »
Je respirais, il n’était pas simple de partager son savoir, mais étrangement elle était meilleure que moi dans cet art qu’était l’art de concocter plusieurs poisons. J’avais du mal à prendre le savoir des gens, il n’était pas simple de se retrouver dans la position d’élève surtout quand on avait un ego comme le mien.
Ce qu’il disait n’était pas totalement idiot. En fait il te rappelait de ne pas te presser pour exécuter ton art, précipiter la fabrication de ce poison devrait prendre tout le temps nécessaire et qu’il n’y avait pas de raccourcis à sa réussite. Si normalement tu te serais offusquée d’une telle remarque, cette fois-ci, tu n’en dis rien hochant simplement la tête. Il avait raison. On ne pouvait aller plus rapidement que ce que la recette disait, sinon l’effet du poison en était compromis. Si tu voulais parvenir à la réussite, il fallait y aller lentement.
Évidemment, tu catégorisas immédiatement ce poison dans la liste de ceux qui te ne pourrais refaire rapidement et qu’il fallait avoir préparer bien d’avance avant une mission. Peut-être même tiendrais-tu un inventaire de ce poison un peu plus important que les autres pour ne pas avoir à toujours le refaire ? Mais au vu des ingrédients, cela te semblait bien peu probable. Les plantes employées dans sa fabrication étaient de celles qui pourrissaient rapidement une fois qu’elles avaient subi une transformation … Il te faudrait trouver une alternative, une fois à la maison, tu n’en avais pas le choix, surtout lorsque tu savais où te les procurer …
Tu suivis ensuite son conseil de recommencer le poison une dernière fois. Bien qu’il n’eût pas répondu à ta question sur la qualité du précédent. Tu retiras le plus de venin dans la sève de la rose que tu pus, écrasas les bêta-bloquant et mélangeas le tout pour créer la pâte, ensuite tu ajoutas l’eau de rose et mélangeas jusqu’à ce que tout soit bel et bien homogène et bien plus liquide qu’auparavant.
Tu lui montras de nouveau le résultat de ton poison, mais juste pas la texture et la couleur, tu savais que tu l’avais réussi. Il avait bien meilleure mie que tes essais précédents.
« Tu as raison, il se fais tard, nous reprendrons demain. Ici, même heure pour les deux autres poisons. »
Accueil 
![Dans les ombres de la nuit [Pv : Inuwashi Sora] Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg){kind=small}
![Dans les ombres de la nuit [Pv : Inuwashi Sora] Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg){kind=small}
