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On demande des videurs || Pv : Masamune Sanada et Uzumaki Otohime ||

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Pour vider, ça va vider ...

On demande des videurs

On avait répondu à l’affirmatif à sa demande et fort heureusement. Masami devait assouvir cette curiosité qui venait la dévorer. Elle devait comparer. Oui, elle s’était promis de ne pas le pas faire, de ne pas mettre ses anciennes coéquipières et ses nouveaux partenaires en compétition … Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait tout simplement pas. Il fallait qu’elle tire ses conclusions, qu’elle apprenne à gérer cette nouvelle réalité et il n’y avait qu’un seul moyen … En observant ce qui allait changer. Si la jeune chuunin désirait trouver sa place dans sa nouvelle équipe, la chose première chose à faire s’était de voir qu’elle était leur place. Il fallait qu’elle goûte à l’action avec eux.

Masami leur avait donné rendez-vous assez tôt aux portes du village, car le plus long serait très certainement de se rendre à la destination. Une fois ses équipiers assemblés, elle se permit de dire un mot, pas des plus éloquent, mais au moins leur donner un semblant de raison à mission un peu hâtive :

« C’est super que vous ayez pu venir. J’sais que ça sort de nulle part, mais avant qu’on se lance vraiment et qu’on soit une vraie équipe, je voulais faire une mission avec vous deux. Un peu comme tâter le terrain tout ça, tout ça. »

Elle lança d’abord le rouleau à Otohime pour qu’elle le lise. Après, la rousse était son homologue étant elle aussi une chuunin.

« Je veux pas vraiment être à la tête de la mission. J’veux surtout voir comment ça va d’habitude avec vous. C’est quoi votre dynamique. »

Pour un esprit un peu aiguiser, cette dernière phrase criait le : Je veux juste trouver ma place dans cette équipe. Au final, c’était bien cela. Masami voyait tout ce qu’elle connaissait être renversé et, là, il fallait réapprendre à être ninja, parce qu’avec chaque équipe, les règles changeaient.

Si Otohime décidait de prendre la tête, Masami n’allait pas rouspéter et elle suivrait. Elle-même curieuse de voir la façon faire de la rouquine. Tout ce qu’elle savait d’elle était après qu’elle avait une obsession malsaine pour les explosions … Mais était-ce réellement si intense que ce qu’on lui avait décrit ? Elle verrait bien … Si Otohime ne prenait pas la tête de l’expédition, Masami le ferait guidant la troupe jusqu’au bateau qu’ils devaient prendre pour arriver à bon port. Dans tous les cas, une fois installée dans le bateau, elle aurait enchaîné :

« Alors c’est quoi plan ? Il faudrait éviter de démolir la ville, mais faut quand même frapper assez fort pour les abattre. Qu’est-ce que vous avez dans votre arsenal pour ça ? »
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On demande des videurs!


- Alors c’est quoi plan ? Il faudrait éviter de démolir la ville, mais faut quand même frapper assez fort pour les abattre. Qu’est-ce que vous avez dans votre arsenal pour ça ?

La mer assez agitée en cette période faisait ballotter l'embarcation, provoquant l'agitation de l'équipage qui tentait d'éviter au maximum les remous. Sanada se sentait bien. Depuis sa première mission avec la team Tsubaki, il avait grandement étoffé sa panoplie de shinobi, gagner en puissance et en maîtrise du chakra.
Bien sûr, il était encore le maillon faible de son équipe, pas assez expérimenté pour être une véritable valeur ajoutée. Mais il n'avait presque plus rien à voir avec le jeune adolescent qui avait débarqué sur l'île.
Sous les entraînements intensifs, de la vieille Miyamoto et de la Sorcière, son corps c'était doucement transformé.
Il n'était pas un colosse certes, mais il avait acquis une bien meilleure maîtrise de ses muscles et de ses mouvements. Son visage aussi avait changé, les traits de l'adolescence s'estompaient peu à peu au profit d'un visage un peu plus masculin, marques que la vie imprimait sur tous les visages de son royaume.

Il prit la parole en premier tout en se contrôlant pour ne pas monologuer pendant plusieurs minutes comme il avait l'habitude de faire.

- Les dieux m'ont octroyé la maîtrise des cieux et des nuages. J'ai une affinité double, Suiton et Raiton, ce qui me permet d'user de ce que les arpenteurs ont nommé le Ranton, l'art de l'orage et de la tempête. Je reste un débutant dans le domaine, mais ces techniques n'en sont pas moins efficaces et surtout, elles couvrent un grand périmètre. Je peux donc changer le temps qu'il fait, de manière radicale. L'orage m'aide aussi dans le contrôle de la foudre, mon arsenal à moi se compose d'éclairs, de clones et pleins d'autres choses dans ce style. Je ne suis par contre, pas très efficace au corps à corps. Mifuyu étant une experte du domaine, j'ai souvent tendance rester en retrait, pour casser les lignes ennemis pendant que l'Omura et Otohime font le ménage.

Il avait dit cela d'une traite, pour ne pas s'éterniser comme à l'accoutumée.

Un peu gêné par cette tirade qu'il voyait comme une promesse adressée à la Fuma, il partit rejoindre l'équipage pour l'aider à manœuvrer entre les grandes vagues de l'océan.

Le voyage fut assez long, la dernière mission de l'équipe s'était déroulée ici-même près des doigts de l'Océan. Ils contournèrent le cap pour enfin entrer dans un petit port de pêche qui ne payait pas de mine.

À peine avaient-ils posés les pieds sur le quai que des dizaines de regards, certains suspicieux, d'autres évoquant l'espoir se tournèrent vers eux.

Une chose était sûre, ils étaient attendus de pied ferme, autant par leurs ennemis que par ceux qui les considéraient comme des sauveurs.
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Venez à moi, ma gang de vidanges! Ça brûle vite en six chemins, des vidanges!

Je savais déjà ce que j’allais faire. J’allais faire pleuvoir des pétales de cerisier qui explosent partout sur leurs culs, je m’en fous de tout ce qu’on me dira. J’étais là devant le village depuis plus tôt qu’à peu près tout le monde, parce que l’échec ça se lève tard à c’qui parait. J’ai vite montré que je savais lire avant de passer le parchemin à Sanada s’il le voulait, ayant lu pratiquement tout ce qui était écrit à voix très haute (il n’avait plus trop besoin de le prendre, mais par principe… de toute manière, j’avais sauté des mots, des lignes… enfin).

Aujourd’hui, c’est ma journée.

«Content de t’avoir parmi nous! Je te fais le topo; je suis Otohime, et j’aime faire exploser des affaires! Le plan est déjà fait; rentrer, crier au peuple de sortir, foutre le feu au bâtiment pis démolir des salopards à coups de kunai dans l’anus!»

Oups.

Ma mère m’a toujours dit que j’étais aimable, et les gars que je croise dans la rue me disent qu’il y a beaucoup à aimer de moi. C’est maintenant que Masami peut décider si c’est vrai. J’ai mal digéré ma mission avec Haruka, ça paraît, mais après une bonne vengeance le courant devrait passer (mais je hais toujours autant le Raiton).

Autrement, j’aime que les dieux aient choisi Sanada pour faire… je sais pas j’ai pas compris. Maitrise, double, arpenteur, art… Arsenal, domaine… Oh, Casser lignes ennemies; ça j’ai compris. On embarque dans le bateau – bien sûr je passe devant, je suis la capitaine, terreur des sept merdes- et cette fois, comparé à la dernière, rien ne me fait regretter d’avoir survécu à la traversée. C’était calme (on parle de moi, l’expérience des autres peut varier parce qu’à défaut de ne pas être ignorante, je n’ai pas peur de me faire aller le mange-patate) et rapide comme chemin, et bizarrement cette fois, autre que celui entre mes deux oreilles, on a pas croisé de gouffre sans fond.

On débarque. Fin d’après midi, le ciel commence à être aussi orange que moi.

J’arrive devant un bouseux dégueulasse au trois-quart édenté qui pue les intestins de saumon et qui essaie de masquer tout le dégueulis avec une eau de toilette au tilapia. Ça doit forcément être un marin de la guilde. «Allo monsieur excuse-moi de déranger mais je cherche – mes yeux sont plus hauts salopard- le chef de la guilde des pêcheurs et marins d’andouille – pardon Handoru.» Même affaire. «… même affaire. Voire, on va essayer de gagner du temps : je cherche les gars armés qui sont venus pour se brasser la paire de dés dans une salle de jeu du village. M’emmener, c’est possible?»

L’homme a la bouche grande ouverte, prêt à se faire démonter par un bon coup de naginata bord en bord de la gueule. Il ne semble pas avoir compris. Je suis peut-être conne mais je sais articuler, j’ai toutes mes dents. Il est peut-être sourd, mais même là je pense bien qu’il comprendrait.

«Je...»

«Bin oui, Toi! Tu! Tu le sais, où je vais, ou tu le sais pas?»

Il sait et même s’il est trop paresseux pour nous emmener (c’est pas ce qu’il a dit, mais c’est ce que je sais), il a assez de bonté pour me donner des indications immanquables. Le nom de la place et le nom de la rue. Je sais pas si c'est là où y'a la guilde ou si c'est la bâtisse de jeu, j'ai pas suivi.

Mais j'espère vraiment que c'est la bâtisse.

«Bon!»

Toujours ce fameux Bon! .

«Bataillon Tsubaki! On s’en va là-bas et on prépare l’artillerie! Je vais entrer et avertir les civils; s’ils restent, c’est leur problème!» C’est comme ça qu’on dirige une équipe, ouais madame!

Mission rang C, On demande des videurs – ft. SANADA & MASAMI



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Pour vider, ça va vider ...

On demande des videurs

Sanada … Sanada, il n’avait pas changé depuis la dernière rencontre – quoi que l’absence d’alcool le rendît un peu plus coincé – mais maintenant, il lui révélait quelque chose qu’il n’avait pas dit au bar. Il parlait de ce qu’il savait faire. Ranton, le pouvoir de contrôler les orages. Ça c’était classe. Ce qu’il faisait, c’étai éclater les ennemis de loin, pas mal. De sa position de combat rapproché, la jeune Fûma voyait l’intérêt d’avoir un allié avec de telles capacités.

«  Ça … Ça c’est classe ! Est-ce que tout le monde peut le faire ou faut absolument être un élu des dieux ? Est-ce que tu penses qu’un dragon peut le faire ? »

Oui … Elle ne croyait pas qu’Akrillo était humain. C’était un dragon qui prétendait l’être. Il fallait donc savoir ce qu’il pouvait faire et ainsi éviter de se prendre une tempête célestement divine et dragonnienne en plein visage …

Otohime … Otohime avait une grande gueule et Masami l’avait remarqué dès leur entraînement ensemble. Ce qu’elle n’avait par contre pas compris, c’était qu’elle parlait à ce point-là. Les mots coulaient de sa bouche sans arrêt passant par absolument tous les sujets imaginables. Elle était une pluie diluvienne de mots, de diarrhée verbale et d’expressions vulgaires. Masami c’était toujours considérée peu féminine et relativement vulgaire … avant de rencontrer Otohime. Elle était magnifique. Un corps de rêve aux proportions parfaites, une poitrine qui pouvait même rendre une femme totalement hétéro intéressée … Mais du moment où elle ouvrait sa bouche … c’était … C’était comme si elle devenait un vieux marin exubérant, vous savez, le genre de marin qui n’a pas parler à un autre être humain en mille ans ? Voilà. Ça c’était Otohime.

Encore, si ce n’était que ça. Otohime était une tempête à elle seule. Un orage violent dont la voix et les mots crus étaient tonnerre et éclairs. Un typhon que rien d’existant en ce monde pouvait arrêter. Elle arrivait avec la violence d’un raz-de-marée et explosait tout ce qu’elle touchait à la fois métaphoriquement et littéralement. C’était difficile pour Masami de rester en retrait, mais pour le bien de cette mission, elle se força un peu à garder le silence. Si elle n’avait rien de gentil à dire, autant ne rien dire.

Elle avait l’habitude de catégoriser tout le monde soi en « Sakura », soi en « Saeko » mais Otohime … Otohime, ce ne devait pas être une personne. Elle n’entrait dans aucune des deux catégories. C’était une espèce de gorille explosif roux qui l’univers au complet.

Jamais Masami n’avait été si soulagée d’être dans la même équipe que quelqu’un. Peut-être que de cette façon-là, elle pourrait survivre le désastre naturel qu’était sa nouvelle équipière.

Et elle était Chuunin ? Quoi ? Comment ?

Mieux valait prétendre ne pas savoir ce qui avait passé par la tête des évaluateurs.

En débarquant sur le quais, la langue sale de la rouquine se fit aller encore une fois, avec la patience – non, Masami ne connaissait rien au monde qui avait si peu de patience – et la politesse d’un singe qui essaie de se laver le cul. Oh putain, cette mission ça allait être un fiasco. Cette fille en était un.

L’aînée du trio se pencha à l’oreille de Sanada :

« Est-ce que c’est toujours comme ça ? »

Heureusement, avant qu’il ne reçoive encore plus de merde de la part de l’excentrique Uzumaki, l’homme qui n’avait vraiment rien demandé donna une adresse, mais Otohime, sur ses grands chevaux n’avait rien compris. Elle voulait déjà avertir les civils de déguerpir. Enfin une bonne idée.

« Hum … Tu sais quoi, je pense que c’est une bonne idée. Si tu avertis les gens, Sanada et moi on va aller voir le chef de la guilde pour qu’il nous dise y’a combien de gens à dégommer, comme ça on n’en manquera pas. T’en penses quoi … capitaine ? »

Masami se disait surtout que de cette façon, elle pourrait peut-être réussir à subtilement prévenir quelques pots cassés.
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Masamune Sanada
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« Est-ce que c’est toujours comme ça ? »

Sanada eut un sourire.

Oui, Otohime était une femme sanguine, obnubilée par les explosions et sans aucun sens de la nuance. Mais c'était ce qui la rendait si unique. Contrairement aux filles avec un physique très avantageux que Sanada avaient côtoyés à l'académie, la tornade rousse ne s'embarrassait pas avec des faux-semblants et des attitudes travaillées. Elle était brute, franche, elle ne jouait jamais un rôle, sa nature explosive prenant le dessus. Certains au village considérait cela comme un manque de jugeote, d'expérience, ou même d'intelligence.
Pour Sanada, c'était la preuve que son âme était si pure qu'elle ne supportait aucun masque, aucun artifice, révélant sa nature bestiale qui illustrait à merveille la séparation entre le corps et l'âme chez un individu. Si les courbes de l'Uzumaki étaient toutes en rondeurs, sa peau soyeuse et lisse, son caractère était aussi dure et abrupt que les falaises de granit qui ornaient l'horizon du paysage.

- Oui, mais tu verras, on s'habitue.
Dit Sanada en chuchotant la phrase discrètement à Masami.

La Fuma décida ensuite d'aller chercher le commanditaire de la mission pour se renseigner sur les ennemis et leur nombre, suggérant à Otohime d'aller ordonner aux civils de rentrer chez eux pour laisser les rues vides. Sanada, qui ne connaissait que trop bien l'attitude totalement imprévisible de l'Uzumaki, prit la parole rapidement.
Il ne fallait pas laisser Otohime seule, la dernière fois qu'un homme lui avait manqué de respect, elle avait fait payer toute l'auberge, les murs, les toits, les personnes.

- Pour ce qui est de prévenir les civils, je me charge de les faire rentrer chez eux ! Dit-il en composant les mudras nécessaires à l'invocation de la pluie.

Libérant son chakra ranton d'un mouvement de main vers le ciel, le soldat des Cinq laissa les cieux happer une partie de son âme tandis que d'énormes nuages se formaient au-dessus du village. Quelques instants plus tard, une pluie diluvienne s'abattit sur les civils et les toitures, la pluie était si forte que la vision s'en trouvait drastiquement réduite, mais au moins, les habitants paniqués par une si soudaine tempête aqueuse se réfugièrent dans leur logis.
Les rues étaient maintenant désertes alors que les trombes d'eau ne semblaient pas faiblir.

- Voilà qui est fait pour les civils, maintenant, on cherche le chef de la guilde ou on débusque les sauvages. Je pense qu'une telle pluie va forcément les intriguer s'ils sont véritablement les nouveaux maîtres du village.


Comme pour répondre à sa question, ils furent interpellés par un groupe d'hommes. La visibilité était tellement basse que Sanada n'arrivait pas à distinguer que des silhouettes, mais ils étaient nombreux, une quinzaine au bas-mot.

- Vous êtes qui ? Dit l'un deux en criant pour couvrir le bruit du torrent. Vous savez que chaque étranger qui passe par ici doit payer une taxe dorénavant. Ça fera cinq ryos par personne. Dit-il en s'approchant. Oh, mille excuses, ce ne sera que quatre ryos pour les jolies demoiselles. Sinon, vous pouvez payer en nature, on promet de bien attendre notre tour en file indienne pour vous passer dessus.

Sanada eut un sourire, ce pauvre bougre ne savait vraisemblablement pas que des pêcheurs avaient engagé le village du tourbillon.
Il ignorait qu'il venait d'insulter l'Uzumaki la plus sanguine, spécialiste des explosions et l'armurerie la plus létale de la région déguisée en jolie Fuma.

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Rien ne se passe, la petite chose m’a dit ce que je suis sensée faire et où aller, mais c’est à peu près tout. La nouvelle membre propose une approche alternative mais finalement on a pas le temps pour ça parce que Sanada décide qu’aujourd’hui, c’est soirée camisole mouillée pour tout le monde en ne pensant pas que mes obus allaient attirer les moucherons comme jamais.

Ça n’aura pris que trois minutes de douche tiède pour qu’une dizaine d’hommes, peut-être plus (parce que je ne sais pas compter, j’ai passé mon examen chuunin faut pas trop m’en demander), vienne faire la queue un peu n’importe comment pour avoir un coup d’oeil gratuit.

Non seulement ça, mais en plus c’est moi qui doit payer.

«Non, tu comprends pas. C’est MOI qui va vous passer dessus!» Je fouille dans mes poches pour trouver un petit cinq ryos qui traîne. Un kunai, c’est à peu près 5 ryos? Maintenant oui.

Je lui lance dans la face mais l’eau qui nous tombe dessus ruine mes chances de lui passer dessus avec gentillesse. Bien entendu, on rit de moi et on pense à s’approcher pour me foutre une bonne volée, mais Conne n’a pas mis sa brassière préférée pour rien aujourd’hui alors je fouille quelque part pour sortir une nouvelle fourrée de couteaux ninja, prête à faire exactement ce que j’ai dit que je ferais en attendant à 5h du matin devant mon village.

Faire pleuvoir des pétales de cerisier qui explosent partout sur leurs culs. Je m’en fous.

«Bon okay, mon cinq ryos est un pet mouillé, mais là on va en avoir pour notre argent toi pis moi, crois-moi.»

BOMBARDEMENT!!!

Je lance en l’air mes armes et les pétales se coincent dans la pluie, mais on s’en fout c’est fait pour faire beau. J’avoue, les armes ne vont pas loin, mais c’est pas ça l’important. L’important, c’est que les petits amis devront s’amuser à retrouver leurs membres sous la pluie.

Ça explose. Tout explose. La rue explose. Ça explose à côté de moi, sur eux, en avant de moi. Moi aussi j’explose. Je ferme les yeux. Je manque de souffle et mon dos cogne quelque chose.

J’ouvre les yeux après avoir toussé un grand coup, je suis couverte de restes de roche et de bois mouillé. J’ai fait attention à ne pas tout lancer dans la direction de mon équipe et je pense que je dois avoir un bon score pour l’instant, mais j’ai absolument aucune idée d’où ils sont passés. À peine relevée, je vois quelqu’un sortir de la fumée (j’imagine que c’est à cause de moi) et je ne perds pas une seconde quand je réalise que c’est monsieur Donnez-Moi-Cinq-Balles.

«TIENS, MANGE MON CINQ RYOS, LOPETTE!!! BAKURYUGEKI!!!»

Je sors un de mes rouleaux de la pile de débris et je le déroule vite d’un coup de pied en faisant quelques signes de main trop compliqués pour des gens normaux (voyez que je suis intelligente, je connais le mudra du tigre!), et le dragon rouge finit par sortir et se lancer sur le salopard.

Powpowt’esmortsinonj’jouepu.
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D’un coup, les cieux, commandé par Sanada déversèrent une pluie diluvienne, forçant les civils à rentrer se mettre à l’abris et donnant la chance au trio de charger directement sur les ennemis plutôt qu’autrement. Bon, jusque là ça allait, ce n’était pas si mal, tout le monde était à sa place. Ce n’était pas que Masami aimait l’ordre, mais elle avait appris, depuis longtemps, qu’en général, sa place dans une équipe fonctionnelle était de frapper. Bientôt, elle découvrirait que c’est le travail de tout le monde dans cette équipe et ça n’allait pas lui faire plaisir, mais pour l’heure, il n’en était pas encore le cas.

Le trio marcha dans la pluie quelques instants avant d’être intercepté par deux homme. L’un d’eux, un pervers éhonté au caractère plus cochon que l’oncle louche qu’on a tous dans notre famille proposa littéralement aux deux membres féminins de l’équipe de se prostituer pour payer le passage. Masami arqua un sourcil à cette proposition, l’air que très peu impressionnée par ce manque de classe.

Otohime, elle, elle réagissait déjà. C’était un fait qu’elle était conne, mais là, c’était vraiment hors des limites du logique. Elle venait de se faire exploser … enfin du point de vue de Masami. Une série d’explosion et une pluie de débris que le souffle de la technique poussa sur elle et Sanada.

Heureusement, elle avait en main sa lance et elle put réagir au quart de tour. Elle se mit à faire tournoyer la naginata devant elle bloquant les quelques pierres et bouts de bois projetés sur eux.

QUELLE DÉBILE PROFONDE !

Non seulement la rousse qui semblait prouver être de plus en plus conne avec les minutes qui passaient s’était elle-même pris son explosion en pleine gueule qu’elle l’avait faite juste à côté de ses équipiers. Elle aurait pu les tuer, voir pire !

Ne pas réagir. Ne pas réagir. Ne pas dire des choses qu’on regretterait.

Au départ, l’aînée du trio se disait qu’Otohime avait l’intelligence d’un singe, mais même un singe ne ferait pas de stupidité aussi … marquée. Non c’était pire. Si Sanada ne l’appréciait pas autant, cette fille serait descendue dans l’estime de la Fûma assez rapidement. Heureusement qu’il lui avait parlé bien d’elle lorsqu’ils étaient bar. Vraiment.

« Ça va Sanada ? Putain, dis-moi que c’est pas toujours comme ça … »

Mais ce n’était pas le temps de bavarder. D’un bâtiment non loin et épargné par la violence de la furie orange, une bonne dizaine d’hommes sortirent, prêts à venger leurs amis sauvagement explosés par cette folle aux gros nichons.

« Merde. Sanada reste pas proche de moi. »

Masami lâcha sa lance et bondit dans les airs. Elle se mit à tournoyer sur elle-même dans son ascension Elle fit pleuvoir alors sur ceux qui fonçaient vers elle une pluie d’acier et de kunais.

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La team Tsubaki était souvent considérée comme spécialiste des missions de "nettoyage". Très peu discrète et encore moins diplomate, elle avait acquis une réputation d'équipe violente et sans pitié.

Par la fenêtre de son habitation, le chef de la guilde des pêcheurs regardait l'apocalypse s'abattre sur la rue principale et ses bandits qui en avaient fait leur lieu de prédilection pour racketter les habitants.
Il se rappelait parfaitement avoir demandé une démonstration de force pour ne plus être embêté à l'avenir par un autre groupe de malfrat. Mais jamais, jamais, il n'aurait pu imaginer l'ampleur du chaos que pouvait créer trois personnes armées de chakra.

Les shinobis du village du Tourbillon n'avaient rien à voir avec ce à quoi il s'attendait. Tout avait commencé par une pluie diluvienne comme il en avait rarement vu. Une pluie qui s'était abattue avec une rapidité étrange pour le marin érudit dans l'art de déchiffrer la météo, une pluie qui n'avait rien de naturelle.
Les malfrats s'étaient ensuite précipités vers le trio, les armes à la main. Il n'en compta qu'une petite moitié, les autres sans doute encore enfoncés dans les chaises de la taverne à peloter les pauvres serveuses qui n'osaient trop rien dire. Personne n'osait parler depuis que cette crapule et ses hommes avaient investi le village. D'ailleurs, il ne le voyait pas dans le groupe. Sans doute, était-il en train de violenter quelqu'un dans le seul but de prouver sa supériorité. Fils du conseiller de guerre du seigneur local, sa méchanceté n'avait d'égale que sa richesse. Pourtant, il semblait n'en avoir jamais assez, ni des ryos, ni des cibles sur lesquels il exerçait son caractère détestable. Mais tout cela allait changer grâce à l'aide des shinobis du village caché du Tourbillon.

Le vieil homme distingua derrière la vitre martelée par d'énormes gouttes un bandit s'approcher d'une fille aux courbes pulpeuses et à la chevelure de feu.

Un Instant plus tard, la petite place fut balayée par une série d'explosions d'une telle violence que son auteur sembla elle aussi expulsée par leurs souffles. Le vieil homme eut le réflexe stupide de se protéger, alors qu'il était à une bonne trentaine de mètre de l'action tandis que ses vitres tremblèrent presque autant que lui.

Lorsqu'il reprit son observation, la seconde fille faisait tournoyer une longue lance autour d'elle et d'une étrange silhouette affublée d'un masque, tout était flou et indistinct, ce qui rendait la scène encore plus surréaliste qu'elle ne l'était.
Sous les mouvements circulaires de l'arme, les débris et bout de chairs furent écartés, protégeant le duo.
Le vieillard eut un haut-le-cœur quand ce qui semblait être un pouce sans son propriétaire se colla à la vitre trempé, glissant lentement devant son regard médusé. Jamais, de sa longue vie, il n'avait vu un tel déferlement de violence, et le pauvre, n'était pas au bout de ses peines.

La rousse s'extirpa des décombres qu'elle avait elle-même provoquée et dévoila un morceau de parchemin d'où émergea, à sa grande stupeur, un imposant dragon de feu qui se rua sur celui qui s'était avancé vers la tornade au corps de déesse quelques secondes auparavant.
Dans le même temps, celle qui avait joué de sa lance pour repousser les débris venait de sauter en l'air, à une hauteur qu'il n'aurait espéré atteindre dans ses rêves avant de se transformer en un tourbillon d'où sembla émerger une pluie métallique qui se mêla au déluge naturel.
Le nouveau groupe qui venait de sortir de la taverne fut littéralement criblé de kunais, déversant une marée de sang sur la terre déjà détrempé. L'individu masqué lui, semblait avoir disparu en un éclair, pour réapparaître caché derrière un bout de porte à proximité qui l'avait protégé de l'assaut de sa partenaire tourbillonnante.

Tout aussi effrayé que fasciné, le pêcheur s'attarda sur l'individu masqué alors que Kusatta, le chef tant craint des villageois, sortait de la taverne accompagné de sa garde rapprochée.
La silhouette au masque leva les mains au ciel. Comme s'il avait autorité sur la météo, la pluie cessa presque instantanément et un grondement sourd vint remplacer le clapotis de la pluie. L'orage semblait violent, pourtant, la visibilité s'était nettement amélioré.

Le commanditaire de la mission pouvait voir les corps mutilés joncher le sol, le sang était si abondant qu'il coulait jusque sur les quais avant de tomber dans l'océan, tachant l'immensité bleue d'un pigment rouge carmin.

Un petit groupe en armure de samouraï se dirigea vers la silhouette qui avait invoqué l'orage tandis que les autres se dirigeaient vers les deux jolies jeunes femmes. Maintenant qu'il voyait distinctement, il distinguait la jeunesse de ceux qui venaient d'annihiler une partie de la bande qui les terrorisait depuis déjà si longtemps.
Le village n'avait même pas envoyé des ninjas expérimentés. Cette puissance avait vraiment quelque chose d'effrayant.

Le jeune homme masqué sembla attendre les quatre énergumènes qui se dirigeaient vers lui sans bouger.
Son attitude semblait calme, presque détachée. Enfin, alors qu'ils étaient à quelques mètres, une lueur bleutée apparut dans une de ses mains. Le pêcheur ne comprit pas vraiment ce qu'il lança alors, mais de longues aiguilles phosphorescentes semblèrent fendre l'air en direction des prédateurs devenus proies.
Les senbons traversèrent les armures et les corps des assaillants comme s'ils étaient déjà des fantômes, les laissant tomber au sol, parcouru de convulsions terribles.

Se tournant vers sa compagne, le vieil homme mit quelques secondes à pouvoir prononcer un mot.

- Ama, je ne sais pas si nous avons eu une bonne idée de faire appel aux ninjas.

La vieille femme, affairée à réparer un kimono de cérémonie ne leva même pas la tête.

- Pourquoi ? Ils sont en train de perdre ? Demanda-t-elle avec un désintérêt certain.

- Non, ils sont en train de les anéantir. Mais nous avons fait appel à leur service coûteux pour protéger le village, et je ne sais pas s'il restera quelque chose à protéger après ce carnage. Dit-il en recollant son nez contre la fenêtre, aussi atterré que fasciné par le spectacle morbide qui se jouait devant son regard.

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Uzumaki Otohime
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Uzushio no Chunin
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On demande des videurs || Pv : Masamune Sanada et Uzumaki Otohime || Left_bar_bleue571/1200On demande des videurs || Pv : Masamune Sanada et Uzumaki Otohime || Empty_bar_bleue  (571/1200)

C’est maintenant que ça fait mal; j’ai la peau qui chauffe, surtout les bras grillés, et je pense qu’une fois rentrée je vais devoir me faire vérifier parce que... mes coups font mal, ça c’est bon à savoir. Ça aura ramassé l’armée de mouches à merde avec assez de violence pour qu’ils n’aient plus besoin de médecin, eux.

Forcément, après la déferlante et la dynamite vient l’offensive armée. Je pensais que c’était fini, qu’il n’y avait plus personne à éliminer, mais d’autres ont eu assez de couilles pour sortir et venger les carcasses mouillées et défoncée par des pétards et un dragon.

Moi aussi je serais sorti de ma maison si j’avais vu un gros dragon par la fenêtre. La différence c’est que moi, je serais capable d’y survivre. Je vois l’état des lieux et je me dis que peut-être, peut-être, il aurait fallu rester en dedans. Criblés de couteaux et de… OH PAR JASHIN NON SANADA NON POURQUOI.

ENCORE DU SACRAMENT DE RAITON.

Je regarde mes alliés finir le petit bataillon et, tremblante (puis particulièrement mouillée, mais pas comme vous pensez),  je regarde Sanada. J’essaie de garder en dedans toutes les sensations dans mon corps, mais j’y arrive pas.

J’ai des spasmes juste à regarder les chocs électriques fendre le cul des ennemis, je les regarde crépiter à terre et je me chie pratiquement dessus. Urh, du tonnerre. J’en ai bouffé tellement, du tonnerre, j’suis plus capable d’en voir ou d’en entendre. Mon esprit souffre (vous pensiez que j’en avais pas, avouez). Le moment où je finis par voir quelque chose, après la pluie et la fumée, je vois moult aiguilles faites de voltage et de méchanceté s’abattre sur l’ennemi. Je suis contente d’être dans mon camp. J’entends les bruits d’agonie et je sens la chair carbonisée.

C’est mort, mort mortmortmort. Si ça l’est pas, ça le sera vraiment bientôt.

J’invite mon duo anti-vidange à me suivre, encore un peu sous le choc (lol), en faisant quelques pas entre les morceaux. Je vois la face de Cinq Ryos à terre, attachée à un cou et des épaules. Le reste est soit démoli, soit ramolli, mais je peux pas le savoir parce qu’il est enseveli sous de la roche et du bois.

Bien entendu que j’ai foutu un coup de pied dedans! J’ai peur du tonnerre, pas des morts!

Ça fait franchement du bien, ça compense pour la vieille salope que j’ai épargnée par accident dans le temple (parce que je suis une pauvre conne incapable de suivre les ordres). Je voulais lui démolir la mâchoire et je n’ai pas eu la chance de le faire, j’étais trop occupée à me rouler dans mon vomi et à être en pleine overdose d’ampères.

Mais lui, il n’y échappe pas.

«Bon, je pense qu'on a fini... Vous savez où il faut aller, où il vit le monsieur?»

J'entends des débris bouger et quelqu'un tousser. J'imagine que ce n'est pas le monsieur, mais tant mieux; il sera le "survivant". Je ne sais pas où il est et franchement au point où j'en suis je m'en moque un peu. «Si vous voyez quelqu'un qui respire encore, on ne le tue pas... Si vous en voyez plusieurs, il faut en garder juste un. Enfin, faut trouver la maison du monsieur maintenant, ça serait pas cool de faire tout le sale boulot et ne pas lui dire que ça a été fait.»

Visiblement, quelqu'un à encore les éclairs sur le coeur. On va marcher doucement.
Mission rang C, On demande des videurs – ft. SANADA & MASAMI



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Pour vider, ça va vider ...

On demande des videurs

La pluie se calma, le ciel s’assombrit, l’orage retentit. Sanada montra de quel bois il se chauffait faisant voler des senbons de foudre, ce qui fit sourire la maitresse d’armes. Il n’avait peut-être pas autant d’armes physiques sur lui, mais il pouvait s’en créer. Voilà quelque chose de sympathique. Ce fut rapidement réglé. Disons que l’équipe Tsubaki était connu pour sa destruction, donc de passer dans du brigand de grand chemin, ce n’était pas bien-bien compliqué, surtout à coup d’explosion, senbon-lasers et pluie de kunais.

Face à ce torrent de violence inarrêtable, l’un des assaillants avait reculé. Il n’était pas directement sous la pluie de lame de la jeune Fûma. Il avait reculé avant de tomber sur les fesses. Jamais quelqu’un n’avait eu l’air si effrayé de sa vie. Il était tremblant et tout palot. Le pauvre petit. C’était certainement une recrue à voir la jeunesse et l’inexpérience sur son visage. Il se retourna et fut comme il pu pour s’enfuir, trébéchant quelque fois au passage, glissant dans les flaques d’eau de la pluie invoquée par Sanada. Masami le laissa aller, elle simplement que personne d’autre ne s’en sortirait. Elle n’eut même pas besoin, car Sanada s’en était assuré avec ses senbon-lasers.

Avec ses équipiers, Masami fit le tour de la place pour s’assurer que c’était bel et bien fini et que personne n’avait survécu. Il fallait dire que malgré la destruction massive de la place, qui devait être la place principale du village, il n’y avait que très peu chance, mais mieux valait faire sûr. C’était quelque chose que Mayumi lui avait appris. Le macaque roux martyrisa le cadavre du vieux cochon qui n’était pas si vieux, mais plus vieux que Masami. Probablement était-ce de la revanche, mais pourquoi exactement, il n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit … La chunin se dit qu’il valait peut-être mieux ne pas le savoir finalement.

« Laisse-moi regarder sur le parchemin … Ah ! C’est bon, passons par la guilde des pêcheurs quelqu’un nous dira bien. »

Sans vraiment plus de cérémonie, Masami alla toquer aux portes les plus près pour avoir l’information manquante, celle qui dirait où était la guilde des pêcheurs. Une fois qu’elle fut renseignée, elle donna l’information à Otohime et la laissa guider.

De fil en aiguille, la petite troupe finit par se retrouver chez le chef de la guilde et elle put informer le commanditaire que tout était finalement terminé. L’homme ne semblait pas entièrement à l’aise, mais il fini tout de même par dire qu’ils avaient répondu à la demande, se gardant bien sûr de dire que c’était du bon travail, car, selon, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux. Au moins, c’était fait. La prochaine fois, il y penserait à deux fois avant de demander les services de ninjas qu’il ne connaissait pas …


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