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[FLASHBACK] Dans ses yeux

Shirogane Honoka
Shirogane Honoka
Suna no Chunin
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[FLASHBACK] Dans ses yeux Mar 15 Déc - 0:00
Shirogane Honoka
Dans ses yeuxft. SOLO


Je n'étais qu'une petite fille, une jolie tête blonde avec un regard améthyste qui n'était pas encore totalement éteint mais qui en avait déjà trop vu pour son âge. Il avait perdu de sa flamboyance mais pas toute sa curiosité. C'était le regard d'une enfant un peu terrifié mais aussi envieux. Le regard d'une enfant qui savait qu'elle devait se battre pour survivre parce que c'était la leçon que l'on lui inculquait depuis qu'elle pouvait marcher. J'étais Kaigan Honoka, fille de Kaigan Fujio, un éminent shinobi du clan du même nom et la fille unique de sa troisième épouse, Kaigan Itori. Est-ce que j'étais bien née? La question méritait de se poser. Aussi loin que les souvenirs de l'enfant que je fus se rappelait, le clan vivait en nomade et nous passions notre temps à nous déplacer au sein de la forêt figé de Takatorijozan. Est-ce que j'aimais cela? Je ne saurais dire. J'avais déjà appris à ne m'attacher à presque rien parce que nous n'avions besoin de presque rien si ce n'était notre foi, notre famille et notre manière propre de nous battre. D'ailleurs, c'était ce que l'on apprenait en premier : la vie était un combat perpétuel. Un peu raide pour une gamine mais la leçon de base pour un Kaigan. Et pour survivre, il ne fallait pas être faible, physiquement ou émotionnellement. En gros, on déshumanisait les gosses. On devait être des armes pour le clan. Un point c'est tout.

Je supposais que j'avais imbriqué cette leçon le jour où j'avais assisté à la cérémonie d'accession de quelques membres du clan, une cérémonie que n'importe qui trouverait barbare s'il ne possédait pas un regard Kaigan. Pour le clan, c'était quelque chose de naturel. Il consistait à se faire affronter entre eux deux jeunes gens afin de déterminer qui était le plus puissant. Généralement, la cruauté était poussée au point de placer en adversaire une personne proche : un frère, un cousin, un ami, une petite amie même... et un seul devait s'en tirer vainqueur. J'entendais par là un combat à mort. Cela signifiait que le gagnant passait dans l'âge adulte, qu'il était aussi fort dans ces aptitudes au combat que dans son mental. Il devenait un Kaigan loyal près à faire des sacrifices pour la communauté. Pour le vaincu, on se débarrassait d'un maillon faible. Si on ne voulait pas aller jusqu'à la mise à mort, quelqu'un d'autres s'en chargeait ou bien c'était l'exil. Pour un Kaigan, c'était pire que la mort. C'était une humiliation. Cela ne nous rendait même pas digne de notre dieu, Shukakku. Toute cette brutalité et cette violence, on l'exposait même devant les plus jeunes. C'était une sorte de leçon et une manière de montrer leur avenir prochain s'il ne devait pas plus fort. Imaginez moi devant un tel spectacle. Moi la petite fille aux yeux précieux.

Je n'étais pas accompagnée de ma famille ce jour-là mais par un ami, Masahito. Il était un peu plus âgé que moi, de peu cependant. Pour une raison obscure, nous étions lié, on aimait être ensemble, malgré notre éducation à la dure. Peut-être que ça nous rassurait et on se sentait moins seul ainsi. Difficile d'imaginer ce qu'il pouvait se passer dans la tête d'un mioche aussi jeune. Il n'était donc pas rare de nous voir ensemble dans le camp, même si on nous regardait étrangement. Il fallait dire que l'on se tenait souvent la main - je crois que j'en étais souvent à l'initiative - et exprimer de cette façon son attachement n'était jamais forcément bien vu. On était que des gosses mais comme pour le reste, on semblait retenir nos leçons... Les autres avaient cessé de nous tenir rigueur de cette bizarrerie... mais il y avait toujours quelques regards perdus et accusateurs. Même les autres gamins ne comprenaient pas toujours. Quoiqu'il en fut, on était parvenu à se faufiler jusqu'au devant de l'arène de combat ce jour-là. Il y avait de nombreux Kaigan rassembler afin de pouvoir admirer les prochains élus, sans compter les familles qui souhaitaient scander leur gloire en encourageant leurs fils ou leurs filles. Cela aurait pu être tellement banal en réalité, une sorte de combat de gladiateurs comme un autre.

" Honoka-chan, nous allons assisté à un grand combat. Je me demande lequel va gagner. Ils sont forts tous les deux à ce qu'il parait. "

" Ho? "


Il tourna son regard pétillant vers moi alors que je n'étais pas trop aux faits de qui allait se battre ce jour-là. Il souriait, moi, j'avais les joues rouges à cause de la chaleur et je me mettais sur la pointe des pieds pour bien voir ce qu'il se passait.

" Ce sont les frères Hito et Kagami. Ils sont jumeaux en plus. On dit qu'ils sont de forces égales! "

Il aurait été le plus naturel du monde de trouver cela choquant, mais même moi l'enfant que j'étais ne trouvait rien à redire. C'était... banal. Mon père me faisait déjà me battre avec mes demi-frères et je me prenais des racler sévères si je ne parvenais pas à me relever. Alors voir que cela se produisait aussi dans d'autres familles, cela ne m'émouvait pas autre mesure. La seule fois où j'avais réagi à l'évocation de ces combats, c'était lorsque l'on m'avait dit qu'il ne fallait pas que je m'attachasse à Masahito parce que je devrais le tuer un jour. J'avais pleuré comme une fillette et j'étais allée le voir en lui disant que je refusais de le tuer avec tout un speech qui m'aurait valu une sacré volée de la part de mon père s'il m'avait entendu. Ce jour-là, il m'avait rassuré en me caressant les cheveux et en me signifiant que cela n'arriverait jamais parce qu'il était plus vieux que moi, qu'il aurait déjà passé le test d'accession et que je ne pouvais pas l'avoir comme adversaire. Mes larmes s'étaient immédiatement arrêtées. Curieux de savoir que j'étais dotée d'une si grande sensibilité si on comparait la gamine à la femme d'aujourd'hui. Vous risqueriez pas de me voir chialer de si tôt.

Masahito semblait particulièrement enthousiaste alors que j'étais gagnée par une indifférence manifeste de la chose. Je n'étais là que parce qu'il y était et parce que c'était un peu le passage obligé. Lorsque le combat démarra, cela ressemblait à tout ce que l'on pouvait s'imaginer. L'un avait une lance, l'autre une épée. Ils étaient aussi dotés tous les deux du kekkai genkai du clan et en conséquence, cela fusait de tous les côtés. Comme ils étaient frères et qu'ils avaient dû souvent s'entrainer ensemble, ils connaissaient plus ou moins les parades. Pourtant, plus les minutes passaient, plus on voyait que l'un flanchait légèrement, il tenait moins la cadence. Il ne lâchait rien pour autant et les cliquetis de métal ne cessaient, laissant échapper des étincelles à chaque fois que leurs armes se frottaient. Puis le sable bousculait chacun des participants, nous éclaboussait même dans les tribunes avec le choc. Ils soulevaient la terre et les foules. Cela criait avec enthousiasme et rage et moi... moi j'observais avec contemplation. Mes yeux ne quittaient pas leurs silhouettes, j'étudiais leur posture sans m'en rendre compte, j'analysais la manière dont les muscles de leurs bras se tordaient dans la douleur et l'effort. Si les spectateurs hurlaient autour de moi, je ne les entendais déjà plus. Mon esprit était... ailleurs. La musique qui parvenait à mes oreilles était celle de leurs os bruyants qui semblaient hurler à chaque coup, des frottements de leurs kunaïs grinçants, du frictionnement du sable qui composait leurs corps... je voyais la sueur, les perles de sang... cela m'effrayait autant que cela me captivait alors qu'il y avait encore quelques minutes, je n'en avais que faire. Je supposais que je commençais à saisir pourquoi cela galvanisait les foules. Il y avait quelque chose d'étrangement beau dans cette mêlée funeste, dans ce combat pour sa propre vie... parce que c'était de ça qu'il était question entre ces deux-là. C'était pas juste de l'égo et pour bien se faire voir auprès des autres Kaigan. Si on était pas totalement endoctriné, on le faisait croire ou on finissait par se convaincre que c'était le cas. Un mélange des deux.

" Honoka-chan!!! Regarde bien! Cela va bientôt être la fin. "

Je n'avais pas tourné la tête, mon regard était toujours rivé sur les deux frères.... jusqu'à ce que l'un finit par flancher et là.... un coup de lame.... une gerbe de sang et la tête de l'un des frères roula sur le sol jusqu'à mes pieds. Je me souvenais de l'étrange sensation du temps qui s'arrêtait, comme si toute la scène était au ralenti. J'avais du sang sur la figure, quelques gouttes qui me parurent brûlantes sur le moment, puis je baissais la tête pour rencontrer le regard de celui qui avait été fauché. Je l'avais face à moi, ses yeux devenus livides en quelques secondes. Le sang continuait à couler de son cou alors que sa mâchoire était serrée. Ses cheveux noirs étaient imprégnés de terre et de sable, ses joues aussi. Et il se tenait à mes pieds avec une étrange expression. Je n'y vis cependant pas la peur de mourir, ni l'effroi. Le soulagement. Un étrange soulagement. S'il en avait eu le temps, peut-être aurait-il même souri. Curieux, non? Et moi? Moi je n'arrivais à détacher mes yeux jusqu'à ce son jumeau vint récupérer sa tête pour la dresser devant tout le monde pour marquer sa victoire. La voix de tous les Kaigan s'élevèrent et crièrent pour féliciter le vainqueur. Maintenant, le voilà homme et adulte. Un Kaigan accompli. Par la suite, il y eut encore trois ou quatre combats de même nature, mais seul celui-ci m'avait marqué parce que je n'arrivais pas à ôter de mon esprit le visage du perdant.

Lorsque la cérémonie fut finie, je repartis avec mon ami qui, contrairement à moi, semblait encore exalté. Il était fier d'être un Kaigan et jurait qu'il deviendrait plus fort que tous ceux que l'on venait de voir. J'étais convaincue qu'il le deviendrait, naïvement sans doute ou bien parce que l'idée me réconfortait. Dans ma tête d'enfant, je devais le voir comme un protecteur. Quelle étrange ironie que de savoir que des années plus tard, il serait celui qui faillit m'ôter la vie et qui me l'épargna en même temps; qu'il était celui qui m'avait offert ce que je trimballais comme un porte-bonheur depuis toujours; qu'il serait celui qui me priva de ma voix et de mes souvenirs. Qui pourrait croire que derrière les regards innocents que l'on s'échangeait, dernière nos sourires juvéniles, nous allions devenir les adversaires de la prophétique annonce des gens de mon clan, prophétie qui m'avait fait naître tant de larmes et que lui-même m'avait promis impossible. C'était ce que j'appelais un sacré doigt d'honneur de la vie.

Cependant, dans ce temps-là, on avait l'impression que tout nous souriait, qu'il n'y avait pas d'ombre sur notre chemin, que j'étais une élue de Shukakku comme tout le monde... sauf que ma vie avait déjà été pesée par mon père et à ses yeux elle ne valait plus rien. Je ne le savais seulement pas encore. Du coup, les images plein la tête, Masahito et moi étions sorti du campement pour admirer les plaines désertiques au soleil couchant. C'était notre petit rituel quand on avait le temps et comme la journée d'accession était un jour de fête, les adultes étaient trop affairés à leurs beuveries pour s'occuper de savoir où nous étions. D'ailleurs, la plupart des autres gamins devaient s'y trouver aussi, essayant de chiper de l'alcool pour faire comme les "grands". Qu'est-ce qu'on pouvait être con quand on était gosse mais j'étais pas dans ce délire - même je me rattraperais étonnamment une fois adulte.

On se tenait assis, côte à côte, les jambes recroquevillées, les yeux sur l'horizon. J'avais une fascination pour le soleil que je ne m'expliquais pas. Parfois, je me disais que c'était peut-être à cause des moments comme celui-ci avec mon ami. C'était simple, agréable, chaleureux... et quand bien même l'astre disparait à l'horizon, j'avais toujours Masahito à mes côtés et sa seule présence suffisait à... me réchauffer nous dirons. C'était ainsi que je le voyais avec mes mots de gosses.

" Honoka... tu me soutiendras quand je passerais la cérémonie? "

Je tournais la tête vers lui en affichant un regard étonné.

" Oui! Et je crierais très fort jusqu'à ce que je puisse plus! "

" Hahaha! Fort comment? "


Je m'étais subitement mise debout et je me mis à hurler son nom de toutes mes forces, de mes tout petits poumons d'écervelée. Masahito se mit à rire.

" Hahahaha! Je saurais te reconnaître dans la foule! Ça me donnera de la force! "

Je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait dire à l'époque parce que j'étais très premier degrés. Il m'avait demandé de crier alors je l'avais fait mais je ne comprenais pas en quoi cela pouvait lui donner de la force. Quand je vous disais qu'on était débile.

" Honoka... quand on sera grand, on deviendra fort tous les deux. On deviendra les plus puissants Kaigan et je deviendrais chef de clan. "

Je secouais positivement la tête avec un petit sourire puis je le vis rougir bizarrement, me regardant avec un regard si convaincu que cela me transcenda sur le moment, même si je n'étais pas capable de mettre des mots sur ce que j'éprouvais. Dans ces yeux, j'y vis de la détermination. Elle me semblait aussi puissante que le soleil.

" Et toi tu seras.... "

" Honoka-chan? "


Une voix de femme nous interrompit, d'une intonation douce et guillerette. C'était ma mère. Je la vis apparaître dans l'obscurité comme un ange, ses longs cheveux blonds ruisselants, ses splendides yeux bleus, son parfum. Je la trouvais si belle et pourtant elle semblait toujours si triste. Je me dirigeais naturellement vers elle alors qu'elle me tendait les bras. Elle était la seule femme à faire preuve de tendresse à mon égard en allant à l'encontre de toutes les règles. Combien de fois avais-je entendu mon père lui hurler dessus de cesser toutes ces attentions. Pour lui, cela allait me ramollir, cela allait faire de moi une Kaigan faible. Pourtant, elle ne lui avait jamais obéi, elle lui avait toujours tenu tête. Et vous savez quoi? Les quelques fois où je surpris leurs embrouilles, je voyais dans les yeux de mon père une étrange contradiction. Tout dans son attitude affichait une colère brutale, il avait même déjà levé la main sur elle pour asseoir ce qu'il semblait nécessaire à son autorité ou son droit de regard sur mon éducation. Même si cela ne fut que pendant la dernière année de notre vie parmi les Kaigan. Fujio avait toujours été un homme dur mais il avait eu de la tendresse pour ma mère, plus qu'envers ses autres femmes. J'irais même jusqu'à dire qu'il avait du respect pour elle... jusqu'à ce que tout bascula pour une raison qui m'échappait totalement. Je fus même pris dans cette tourmente. Ce qu'il reprochait à ma mère, il me le reprochait à moi. Qu'avait-elle fait? Je ne le saurais jamais. Qu'avait-il à reprocher à une femme qui me semblait si parfaite? Un truc d'adulte sans doute. Un truc qu'une gosse était incapable de comprendre.

" Masahito, je pense que tu devrais retrouver tes parents. "

" Oui, madame. Honoka.... on se revoit demain, hein? "


Il me sourit et je lui rendis cela timidement alors qu'il s'échappa à grandes enjambées.

" Ma petite Honoka....  j'espère que cela n'a pas été trop dur aujourd'hui. "

Itori avait attendu que Masahito soit parti pour discuter avec moi.

" Non. J'ai fait comme papa a dit. Je n'ai pas baissé les yeux. J'ai regardé jusqu'au bout. "

A cette phrase, elle se mit à me serrer fermement dans ses bras et me caresser la tête, avant de s'agenouiller pour me regarder droit dans les yeux. Je le vis encore... cette peine dans son regard, ce chagrin qui n'avait pas de sens pour moi. Je voulais y voir de la fierté et j'y voyais que des larmes retenues. Pourquoi mes propos ne plaisaient pas à ma mère? N'était-ce pas cela qu'on attendait de moi?

" Ma petite guerrière... tu es déjà si forte, plus forte que moi.... moi je détourne le regard à chaque fois tu sais. "

" Papa dit qu'il ne faut pas. "

" Mmmm... oui.... ton père. Ton père dit bien des choses, mais il a oublié ce qui est essentiel. Il ne sait plus regarder... il voit sans voir et commet des erreurs de jugement. Pourtant autrefois... "

Ma mère se mit à soupirer avec une langueur mélancolique comme si elle se souvenait d'un passé révolu, tout en basculant une de mes mèches blondes derrière mon oreille avec affection. C'était d'ailleurs sans doute le cas. Entre mes parents, une barrière s'était dressée et je savais que cela brisait le cœur de ma mère. Quant à mon père, c'était un mur. J'étais incapable de comprendre de toute façon. Ni ses mots, ni son attitude. Mais dans ses yeux.... dans la douceur de ses yeux bleus, j'y voyais une humanité que l'on ne trouvait chez aucun Kaigan. Dans ses yeux, je voyais tout l'amour qu'elle éprouvait pour moi. Dans ses yeux, j'y voyais tout ce qu'elle espérait pour moi, un avenir, peut-être même le bonheur. Mais ça.... le destin nous l'avait craché au visage. Je me souvenais d'avoir profité de cet instant mère-fille. Ils avaient été rares et bien plus encore après parce que mon père avait fait en sorte de me pousser à me battre encore et encore afin que mon kekkai gekai se révèle. Seulement, on connaissait déjà l'histoire. Je n'avais pas le gêne. Et là, dans le regard de mon père, c'était tout autre chose que j'y vis et cela n'avait rien avoir avec ma mère. J'avais pourtant essayé. J'avais pourtant désiré être la fille qu'il voulait mais son regard à lui me déchira bien plus que n'importe quelle lame.

Quelques mois plus tard, le clan m'abandonna dans le désert en sacrifice à Shukakku avec à mes côtés les plus beaux yeux bleus du monde qui s'étaient éteint à jamais.

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