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[RP diplomatique] Une entrée dans le monde des grands [PNJ Daimyo]

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Une entrée dans le monde des grands

Cela ne fait à peine une semaine que le traité de paix a été signé entre Konohagakure et Uzushiogakure. C’est une belle avancée, un lien a commencé à se créer entre nos villages. J’aimerais aller plus loin, plus vite, mais ce serait difficile et beaucoup trop brusque pour un bon nombre de civils et de clans. C’est pourquoi nous avons pensé qu’un examen pouvait être un bon moyen de renforcer ces liens. Cependant, il reste encore plein de choses à faire avant d’être en mesure de lancer un examen ou d’organiser un événement, à commencer par discuter avec nos Daimyo.

Ashigaru Yariyari, voilà le nom du Daimyo du Pays des Tourbillons. C’est lui que je suis sensée rencontrer aujourd’hui. Je me suis vêtue de la tenue que je réserve aux cérémonies, j’ai pris la peine de mettre une broche d’or dans mes cheveux de feu et je me suis maquillée. Cette tenue que je porte a jadis été porté par ma mère, elle me l’a transmise lorsque j’ai obtenu le grade de Jônin. Une récompense et une marque de reconnaissance, voià ce qu’est ce kimono. La marque du clan Uzumaki est présente sur le obi qui entoure ma taille tandis que mon bandeau ninja est attaqué autour de l’une de mes cuisses. Je l’expose à la vue de tous lorsque j’arrive à l’entrée de la demeure du dirigeant de cette contrée.

- Je suis l’intendante du village d’Uzushio, Uzumaki Haruka. Je suis venue rencontrer Ashigaru Yariyari-sama.

Je m’incline respectueusement, même devant les gardes. Je ne suis pas n’importe où, l’erreur n’est pas permise. Je ne commettrai pas de faute. J’ai confiance en moi et je n’en ai pas le droit. Je fais ça pour mon village, je ne peux pas échouer. Mon visage n’est pas souriant. Je suis sérieuse. Je suis venue ici pour négocier. Il est hors de question que l’on me prenne pour une gamine stupide et impuissante. Le sang chaud, secret et puissant des Uzumaki coule dans mes veines. Je suis calme mais pourtant si agitée... C’est une sensation étrange. C’est ça, le self-control ?

Je m’avance, droite, menton levé, mains jointes dans les manches de mon kimono. Je suis fière de là d’où je viens. Je m’apprête à déposer mes armes, si on me demande de le faire -ce qui, je pense, sera fait pour assurer la protection du seigneur-. Je ne compte même pas en cacher une. Mes sens mystiques sont aux aguets, au cas où, mais je suis venue en paix et si je venais à employer une technique dans cette demeure, cela serait sans doute pour protéger son propriétaire.

J’attends que l’on m’autorise à entrer et qu’on me mène au Daimyo. Une fois face à lui, je m’incline et lui expose le motif de ma visite, acceptant de ne me redresser qu’à condition qu’il m’en donne la permission.

- Je suis venue au nom d’Uzushiogakure pour vous demander la permission d’organiser un examen inter-village au sein du Pays des Tourbillons.

ft. Daimyo
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Une entrée dans le monde des grands


L'annonce d'une demande d'audience de la part d'un ninja d'Uzushio avait semé une petite panique au palais du daimyo du Pays des Tourbillons.
Il fallait décaler des rendez-vous, ménager des susceptibilités et évidemment trouver du temps (et des excuses) pour cet entretien confidentiel.
Le tout, bien évidemment avec une certaine pompe, d'autant plus qu'il ne s'agissait pas d'un banal messager, mais de la visite de la Première Perle, dirigeante en second d'Uzushio, membre du prestigieux (et énigmatique, donc craint) clan Uzumaki et voix du Senkage.

Haruka avait fait l'effort de s'habiller cérémonieusement et même de porter quelques bijoux précieux.
Elle affichait sans fard son allégeance à son clan et à son Village Caché.
Une escouade de cinq samouraïs en armure de cérémonie (mais pas que, la jônin nota bien vite les katanas aux fourreaux n'étaient pâs scellé d'une cordelette protocolaire et n'avait rien d'armes de cérémonie) l'a reçu après que la Cour ai été envoyée cancaner ailleurs sous quelque prétexte fumeux.

Même s'il disposait théoriquement d'un Village Caché de ninja puissant et rusé, le Daimyo et les nobles du Pays des Tourbillons ne s'affichait pas non plus ouvertement avec eux.
Il y avait des susceptibilités à ménager, à Uzu autant que dans le Sekai.

La présentation de la jeune femme fut reçue par une courbette purement protocolaire du chef des samouraï, qui devait crever de chaud et de nervosité engoncé dans pareille armure festonnée.
"Vous êtes attendue, Uzumaki Haruka-dono du Village Caché d'Uzushio. Mes hommes à moi allons vous conduire au Salon de la Tortue de Jade."
Dans un ensemble parfait, les guerriers Ashigaru exécutèrent une splendide manœuvres martiale pour encadrer la kunoichi aux cheveux de feu de chaque côté. Leur chef ouvrit la marche sans échanger d'autres paroles.
Les sens aiguisés de la shinobi des Tourbillons sentait parfois des regards nerveux ou curieux de la part des soldats du Daimyo.
Pour des samouraï, introduire un ninja, fut-il allié (et belle demoiselle), dans l'antre de leur maître était un risque.
Haruka nota aussi qu'on lui faisait prendre des chemins détournés et souvent hors de vue. Elle ne croisa pas le moindre courtisan.

Finalement, une porte de riz fut ouverte par deux servantes en kimono de luxe, dévoilant une salle splendide dans les hauteurs du bastion Ashigaru.
La salle était simple, mais meublé avec goût d'estampe, calligraphie de maître (à sa grande surprise, Haruka reconnu une œuvre de jeunesse de Uzumaki Ao) et discret bouquet d'ikebana. Une fenêtre ronde était ouverte, apportant fraicheur et luminosité, ainsi qu'une vue magnifique sur une baie en contrebas.

Le Daimyo du Pays des Tourbillons l'attendait, assit sur un somptueux coussin violet devant une table laquais où déjà avait été disposé thé, amuse-bouche de prix et divers rafraîchissements.
Ashigaru Yariyari était plutôt jeune pour un homme de cette importance et malgré des années d'effort, il ne parvenait pas à masquer sa nervosité et sa curiosité aux yeux de la jônin.
Il avait des traits presque féminins, mais malgré sa douceur apparence et sa générosité légendaire, il savait prendre des décision rapide, directe et trancher dans le vif.
C'était aussi un grand pragmatique et un homme aimé du peuple pour ses décisions sage et réfléchit, chose précieux dans ce monde souvent brutal et ravagé par les guerres à cause d'ego froissés.

Il faut dire que la situation de Yariyari n'était pas banale... Déjà, de par son nom de famille, on devinait que ses ancêtres avaient reçu leur noblesse en récompense et étaient issus du peuple.
Ensuite, le jeune homme avait subitement reçu un étrange cadeau du Destin : Uzushiogakure.
La Fondation du Village Caché sur ses terres avait plutôt été une mise en face d'un fait accomplit que de longue tractation et des alliances soigneusement préparé.
Grâce aux ninjas, le futur (et très jeune) Daimyo avait pu fédérer la région, mis fin aux conflits sanglants et sécurisé un Pays, une nouvelle puissance mondiale.
Alors qu'il n'avait rien demandé.
Il n'avait pas les visées conquérantes du Pays du Vent ou fédératrice (ce qui revenait plus ou moins au même une fois les termes ampoulés des diplomates traduits) du pays du Feu.
Yariyari se souciait surtout de faire prospérer ses terres et ses gens, d'en assurer la sécurité et le développement.
C'était aussi un homme pieu, mais sans fanatisme et prêt à accueillir toute religion non-belliqueuse sur ses terres.

A sa droite se tenait le vieux vétéran Ashigaru Chigiru, cousin lointain du Daimyo et Haut Stratège du Pays des Tourbillons.
Il chapeautait les forces armées de la nation, dont les ninjas d'Uzushio étaient censés être la branche pas-si-secrète et l'ultime recours.
C'était un homme méfiant, voir paranoïaque, mais cela tenait plus de son poste et de son passé. Il avait en effet échoué à protéger le père de Yariyari d'un attentat shinobi lors des grandes guerres de l'ère précédente...
Sans surprise Haruka nota le sabre sur ces genoux, pas vrai dissimulé et prêt à être dégainé.

A la gauche du Daimyo se trouvait le noble (enfin, pas vraiment d'apparence) Fumino Hiroyuko, un homme d'âge moyen vêtu avec recherche mais sans ostentation, commençant à bedonner un peu.
Il s'agissait du ministre des finances du royaume et un grand conseiller de Yariyari.
Un homme jovial, qui pourrait passer pour un marchand un peu rustre, un peu rougeaud, mais à l'intelligence redoutable. Bon vivant, la rumeur lui prêtait moult excès et de nombreuse maîtresse, ainsi qu’une accointance un peu trop marquée avec la Ligue Someï.
Un homme qui comprenait aussi les complots, manipulations et coût tordus et qui n'hésitait pas lui-même à s'offrir des services de shinobi du Village.
Il sembla d'amblée apprécier Haruka, mais c'était peut-être plus pour ses charmes que pour son statut de kunoichi alliée...

Haruka salua et s'installa à la table des négociations, alors que les servantes se retirait.
Seul deux samouraïs de confiance restèrent dans la salle, droit comme des i dans le dos de l'envoyée d'Uzushio.
La Première Perle présenta alors la raison de sa visite, qui fit bien évidemment hausser les sourcils de l'assemblée.

Après des présentations (superflue, on avait bien briefé l'Uzumaki) et un tour de politesse maniérée, des murmures furent échangés entre les trois hommes, soigneusement dissimulés par des éventails de bon goût.
"Un examen ?" s'enquit finalement le jeune Daimyo dont il était évident que la curiosité était piquée. "Pouvez-vous nous donner quelques détails ? J'imagine qu'il s'agit de sortes d'épreuves ou d'audition où vous décidez le grade de vos ninjas ? Je dois avouer ne pas connaître exactement le fonctionnement de la hiérarchie d'un Village Caché de shinobi. Mes précepteurs m'ont laissé entendre que les ninjas de moindre rang sont appelés genin, que les plus expérimentés sont une élite appelée jônin. Et bien sûr, votre dirigeant suprême est le Maître Senkage..."

Visiblement curieux, le Daimyo voulait plus de détails. Il fallait dire que la classification des grades ninja et son harmonisation était une chose relativement récente.
Ses deux autres conseillers étaient aussi curieux, mais visiblement moins enthousiaste.
"Un examen inter-village, avez-vous dit ?" attaqua juste après Ashigaru Chigiru. "Pourquoi ? N'êtes-vous pas en concurrence avec les autres Villages Cachés et les clans indépendants de ninja du Sekai ? Vos arts reposent sur le mystère et la duperie... Pourquoi donc vouloir vous lier à des étrangers qui pourrait dérober vos secrets... Ou pire. Et quels risques comporteraient cet examen pour le Pays des Tourbillons et ses habitants ?"

Le Haut-Stratège n'était visiblement pas des plus enthousiastes concernant ce projet...
Quant au ministre des finances, même s'il ne semblait pas emballé à l'idée, il attendait de voir, arborant un visage neutre.
"Et qu'est-ce qu'Uzu aurait à y gagner ? Ou à y perdre ?" demanda-t-il simplement, attendant qu'on lui présente le pour et le contre.




   
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J'observe l'escouade de samouraïs en souriant. Ils sont certes vêtus de tenue de cérémonie mais ils sont prêts au combat. Cela ne me dérange pas plus que cela, c'est une mesure de sécurité comme une autre. Encadrée par ces hommes, j'avance en observant la propriété du seigneur de ces terres et bientôt, malgré les détours effectués pour que je ne croise pas le chemin du moindre courtisan, j'arrive au Salon de la Tortue de Jade. La salle est magnifique dans sa simplicité. Je souris en reconnaissant une oeuvre de ce cher Uzumaki Ao.

Mon hôte est déjà là, accompagné de deux personnes d'une grande importance pour le Pays des Tourbillons. Ashigaru Yariyari est déjà là, installé sur un sublime coussin violet. Fidèlement à ce qu'on a pu me dire, il est jeune pour un homme de cet acabit et, contrairement à l'image que je pouvais me faire d'un Daimyo, il a une bonne tête. Il me fait un peu penser à notre Senkage...
Par contre, le Haut-Stratège, Ashigaru Chigiru, m'a l'air moins ouvert. Ma présence semble profondément le déranger, il est tout particulièrement méfiant. Ce serait dû à une expérience traumatisante, un échec qui a conduit à la mort du père de l'actuel seigneur de ce pays.
Fumino Hiroyuko, le ministre des finances, je ne sais pas trop quoi en penser. Les négociations me permettront de me faire un avis...

Je m'assois après avoir salué tout le monde et les choses sérieuses commencent bien assez vite. J'observe avec attention la réaction de chacun de mes interlocuteurs et je remarque vite que ma demande a attisé la curiosité du Daimyo. Le ministre des finances, quant à lui, se montre plutôt objectif et utilitaire, souhaitant prendre connaissances des avantages que cela offrirait au Pays des Tourbillons. Le Haut-Stratège, par contre, ne semble véritablement pas emballé par ce projet...

Je ne perds pas mon sourire. Je bois une gorgée de thé et je m'éclaircis la voix avant de me lancer dans mes explications en commençant par répondre aux questions du Daimyo qui permettrons à tout le monde de partir sur de bonnes bases.

- Il existe différents grades dans un village ninja : Etudiant de l'Académie, Genin, Chûnin et Jônin. Les étudiants sont en voix de devenir ninja mais ne le sont pas encore. Les Genin sont fraîchement diplômés, manque d'expérience ou de force mentale ou physique pour pouvoir sortir du village non-accompagnés. Les Chûnin sont des ninjas un peu plus expérimentés et puissants, ils peuvent sortir du village seuls et ils peuvent créer une équipe s'ils le désirent. Les équipes se composent d'un Sensei et de deux ou trois élèves afin de former au mieux possible les ninjas les moins forts et les moins expérimentés. Jônin est le grade le plus élevé de la hiérarchie ninja, si on en retire le Senkage. Ils peuvent effectuer les missions les plus difficiles, prendre sous leur aile des Genin et des Chûnin...

Je marque une pause et j'observe le visage de mes interlocuteurs afin de prendre conscience de leur état d'esprit. Je leur laisse un peu de temps pour enregistrer ces informations puis je continue.

- Généralement, nous offrons une promotion à des ninjas ayant effectués des hauts-faits, qui s'illustrent particulièrement ou qui ont réussi un examen. L'examen se compose en effet d'un certain nombre d'épreuves variées. Nous nous basons ensuite sur des critères prédéfinis pour dire si tel ou tel ninja a réussi ou non l'examen.

Je ne m'étais pas préparée à parler de ceci, mais ce n'est rien de plus que les fondements de notre hiérarchie et de notre village. J'espère donc que tout sera plus clair pour Ashigaru Yariyari. Et, je m'apprête à entamer une partie plus difficile. Je vais dès lors devoir argumenter pour convaincre mes interlocuteurs, en particulier notre cher perplexe que je regarde avant de commencer, posant mes mains sur mes cuisses et me tenant parfaitement droite. Je n'ai pas à avoir peur de faire une erreur. Je me suis entraînée. J'ai demandé des conseils à certains ninjas dont Ao-jiji. J'ai été nommé Perle d'Uzushio, je dois pouvoir faire face à quelques politiciens.

- Un examen inter-village serait utile dans le sens où cela assurerait une certaine "qualité" de ninjas en attribuant un nouveau grade en fonction des critères de notre village mais aussi en fonction des critère de l'autre village. Nous avons déjà signé un Traité de Non-Agression. Cela signifie que le vol d'Hiden ou de Kekkei Genkai et interdit, de la même façon, nous nous sommes engagé à ne jamais lancer de conquête sur nos territoires respectifs et avons interdit les combats entre nos ninjas.

Je marque une nouvelle pause, buvant une nouvelle gorgée de thé, avant de reprendre.

- De plus, si un Uchiha pourrait voler des techniques, ce qui est déjà particulièrement difficile, il ne pourrait pas voler quelque chose d'aussi élaboré qu'un Hiden ou un Kekkei Genkai, contrairement à un Omura.

Je montre le traité dont j'ai parlé un peu plus tôt aux trois hommes qui me font face. Il me reste encore à traiter des avantages et inconvénients, en y incluant les risques encourus. Je prends une grande inspiration avant de poursuivre.

- Vous avez pris connaissances de l'attaque de Baransu, je suppose... Et bien, au cours de celle-ci, les différents villages ninjas ont du s'allier pour éviter l'extermination par les samouraïs de Tetsu. J'y étais et je pense que si nous ne nous étions pas alliés, personne n'aurait survécu. Tetsu possède d'incroyables stratèges, tout a été planifié. Il est préférable de créer des alliances si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation délicate à cause de ce genre de menace. De plus, cela éviterait de retomber dans une ère de violence comme l'a été la Guerre des Clans.

Je ferme les yeux quelques instants pour rassembler mes idées et garder mon calme, éviter de m'éparpiller dans tous les sens.

- Ce serait un premier pas vers une alliance qui pourrait rapprocher nos villages économiquement et militairement parlant, ce qui aurait évidemment un impact sur le pays auquel ils appartiennent. Evidemment, nous aurions une importance politique plus grande dans le monde.

Je pose mes mains sur ma tasse que je secoue légèrement pour faire mouvoir le liquide qu'elle contient tout en continuant mes explications.

- Les risques seront minimisés. Le premier examen prendra place sur votre territoire, si vous l'acceptez, Yariyari-sama. Et seuls les participants et quelques examinateurs devraient être présents. Il y aura toujours quelques ninjas d'Uzushio pour veiller sur eux, ils n'auront donc pas le moindre intérêt à attaquer.

Je pose mon regard sur le Daimyo. Je souris de plus belle en attendant les retours de mes interlocuteurs. J'ai peut être oublié quelques éléments, mais je ne doute pas qu'ils m'en feront part et me questionneront de plus belle.

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La Première Perle d'Uzushio expliqua patiemment à son Daimyo l'organisation d'un Village Caché.
C'était cette "standardisation" qui permettait de gérer efficacement les forces vives d'Uzushiogakure, de classifier finement les missions et d'attribuer à chacun des tâches adaptées à ses compétences.
Même les clans indépendants avaient déjà succombé à l'influence civilisatrice des Villages Shinobis, en adoptant un classement identique au moins dans la catégorisation des missions.
Et cela permettait en outre d'avoir une "grille tarifaire" commune, un détail qu'il faudrait peut-être souligné auprès du ministre des finances...

En tout cas, le Daimyo du Pays des Tourbillons écouta poliment les explications de la jônin, visiblement intéressé (ou suffisamment matois pour le laisser paraître).
C'était à la fois un homme d'ordre, de tradition mais aussi de culture : offrir un petit aperçut sur la vie des shinobis de son pays lui ferait sans doute plaisir et gagnerait son soutien.

Par contre, ses deux conseillers risquaient d'être plus durs à convaincre...
Le Haut-Stratège eut les yeux qui pétillèrent quand l'Uzumaki mentionna les promotions après d'illustres fait d'armes.
C'était fréquent chez les samouraïs, même si des rites et des traditions obscures empesaient le tout.
"Et vous croyez qu'un... examen, aussi difficile et tordu fut-il, peut rivaliser avec une expérience réelle, sur le champ de bataille ?" grogna néanmoins Ashigaru Chigiru, mais plus pour la forme. "D'un autre côté, mon cousin ne peut pas vous fournir tous les jours une guerre ou des nobles étrangers à assassiner pour entraîner vos troupes..."

Le Daimyo lui lança un petit regard de reproche, peu goûteux de la plaisanterie.
"J'ai en effet une préférence pour les solutions plus diplomatiques..."
Doucement rabroué, le Haut-Stratège s'inclina légèrement et se tint coît durant le reste des explications de la jônin aux cheveux de braise.

Enfin... Pas bien longtemps, cependant.
"Vous auriez d'ailleurs pu nous prévenir au sujet de votre soudain copinage avec vos condisciples de la Feuille..." marmonna dans sa barbe le vieux samouraï.
Là encore, le Daimyo fronça les sourcils et il se tut.
"Maître Senkage a toute notre confiance pour gérer les relations avec le monde des ombres du Pays du Feu." affirma-t-il d'un ton docte. "Nous partageons en effet les mêmes visions et cette initiative me plait."

Les trois hommes écoutèrent en silence la fin de l'exposé de la Première Perle, sirotant leur thé et réfléchissant.
Le fait d'avoir parlé de tester la "qualité" des ninjas d'Uzushio semblait avoir intéressé le ministre des finances. Le Village Caché des Tourbillons était après tout un investissement pour son pays, qui devait donc avoir des retours efficaces.
"Je saisis l'idée..." commença-t-il, vaguement intrigué mais pas hostile. "Ce serait donc comme une sorte de compétition avec nos amis du Pays du Feu ? Mais du coup, qui jugera ? Excusez-moi d'être cru Uzumaki-dono, mais un ninja est un fourbe, un menteur, un assassin... Que se passerait-il si vos troupes tombent dans un piège ou un complot et, sans parler de morts ou de conflits ouverts, si elles se... ridiculisent ?"

L'idée sembla affoler le Haut-Stratège qui intervint à son tour.
"Nous connaissons certes la puissance des shinobi d'Uzushio..." commença-t-il, un peu évasif et passant sous silence le "et certains sont quand mêmes un peu perchés" qui lui était venu aux lèvres.
"Mais comment saurons-nous que Konoha va respecter sa parole et ne pas glisser des... éléments perturbateurs ou des shinobi très expérimentés déguisé en débutants ? De plus, organiser ces épreuves chez nous n'est-il pas risqué ? Konoha et le Pays du Feu pourrait profiter de ces portes-ouvertes pour tenter un coup de force ou quelque vilenie..."
"D'autant plus, que si nous sommes les organisateurs... Qu'est-ce que ça va nous coûter ?" attaqua à nouveau le ministre des finances.

Haruka les rassura au moins sur l'encadrement : en organisant l'examen à Uzushio, les visiteurs seraient en permanence sous la surveillance des shinobi des Tourbillons.
Cependant, on sentait que le Haut-Stratège restait méfiant.
Le Daimyo quant à lui semblait intrigué et méditatif, songeant sans doute à quel avantage politique tirer de cette histoire.
Quant au ministre des finances, il semblait dubitatif, ne voyant pas trop ce que son pays avait à y gagner, tout en ayant peur de coûts. Après tout, si ça dérapait, ils savaient tous quels dégats pouvaient faire des ninjas...

Ce fut le Daimyo qui reprit la parole, venant au secours de la jônin aux cheveux de feu.
"Votre idée est intéressante... Et j'ai une question : serait-il possible d'assister à cet examen ?"
"Monseigneur, vous n'y pensez pas !" sursauta aussitôt son cousin militaire.
"Je reste persuadé que l'aura de terreur qui afflige les ninjas vient surtout de l'incompréhension, de la peur de l'inconnu." poursuivit néanmoins le Daimyo. "Si moi-même et quelques nobles du Pays des Tourbillons, notamment les plus rétifs mais pas fanatiques à la Tetsu, assistaient à leurs prouesses, cela pourrait peut-être faire passer un message. Idéalement, il faudrait aussi inviter le Daimyo du Pays du Feu et sa suite. Nous donnerions comme ça l'image de nations progressistes, où le terrible ninjutsu est institutionnalisé, sous contrôle."
"C'est beaucoup trop dangereux ! Un assassin..."
"Avec un village entier de shinobi, dont le Senkage pour me protéger ?"
"Seigneur, songez aux coûts !" intervint alors Fumino Hiroyuko, lui aussi inquiet à la fois pour son maître et son portefeuille. "Recevoir et organiser les déplacements de tant d'hôtes de marque... Avec la réputation d'Uzu en jeu !"
"Qu'en pensez-vous, Uzumaki Haruka ? Est-ce réalisable ?" questionna alors le Daimyo. Il voulait évidemment des garantis pour calmer ses deux chiens de garde.



   
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Ashigaru Yariyari, maître des lieux, semble témoigner une forme de curiosité et paraît m'écouter avec attention, ce qui me rassure un temps soit peu et me permet d'être un peu plus détendue. Cet homme semble partager les idées du Senkage et se montre plutôt coopératif, pour le moment, faisant taire les grognement d'Achigaru Chigiru, le Haut-Stratège. Ce dernier a d'ailleurs le don de me déstabiliser, j'ai du mal à saisir s'il soutient le village ou non, grognant mais laissant parfois penser qu'il est intéresser voir qu'il apprécie nos idées.

"Nous partageons en effet les mêmes visions et cette initiative me plait."

Je souris de plus belle et baisse légèrement la tête en signe de reconnaissance.

Mon exposé semble répondre à un certain nombre d'interrogations et, laissant peu de temps entre les questions et les réponses, je tâche de montrer que tout ceci a été réfléchi au préalable, espérant ainsi rassurer mes interlocuteurs et par la même occasion, faire bonne impression. Mais, le Ministre des Finances, Fumino Hiroyuko, semble plus qu'inquiet concernant les finances, j'essaie de l'assurer que les coûts, comme la gestion des épreuves seront divisés par deux, les villages partageant tout, je crois qu'il reste perplexe.

"Votre idée est intéressante... Et j'ai une question : serait-il possible d'assister à cet examen ?"

J'écarquille les yeux et suis complètement bouche-bée -si j'avais été en train de boire du thé, j'aurais certainement tout recraché-. Je suis apparemment aussi surprise que les deux conseillers du Daimyo, suite à l'interrogation de celui-ci. Son cousin intervient aussitôt. Mais, il tente de justifier sa requête et ajoute vouloir inviter le Daimyo du Pays du Feu ainsi que sa suite. Les échanges s'accélèrent et je n'ai pas le temps de prononcer le moindre mot, jusqu'à ce qu'Ashigaru Yariyari m'invite à faire part de mon avis.

"Qu'en pensez-vous, Uzumaki Haruka ? Est-ce réalisable ?"

Je prends une gorgée de thé, en espérant que cela ait un effet apaisant, puis je prends une grande inspiration avant de prendre la parole pour répondre aux questions qui m'ont été posées.

- Je pense qu'il s'agit d'une excellente idée qui sera bénéfique aussi bien à votre image qu'à celle d'Uzushiogakure et du Pays des Tourbillons même. Il est possible que cela dissuade des bandits, ninjas ou autres de s'attaquer à votre territoire. Et, il va sans dire que cela pourrait rassurer ceux qui craignent les ninjas où sont opposés à eux, au sein même du Pays.

Je marque une pause avant de rajouter en souriant :

- Du côté des ninjas d'Uzushiogakure, je pense que ceux qui vous ont déjà vu se comptent sur les doigts de la main. Le fait que vous vous déplaciez en personne leur permettra de se sentir plus importants, reconnus et pourrait être une motivation pour les plus jeunes.

Je regarde les villages de chacun avant de reprendre.

- Cela me semble réalisable. Le Senkage et moi-même veillerions à ce que tout soit prêt pour vous accueillir et accueillir nos hôtes du Pays du feu. Une escorte composée de l'élite du village vous sera attribuée et nous vous réserverions évidemment les suites les plus luxueuses. Et, si cela en intéresse certain, une visite du village ainsi qu'une initiation aux arts les plus pratiqués ou un exposé de nos recherches pourrait être mis en place.

Je conclus, toujours souriante :

- L'économie du village d'Uzushio n'est pas à sous-estimer, les autres village ninja ne peuvent pas rivaliser avec nous sur ce point-là. De la même façon, nous avons mené à terme un certain nombre de projets pour rendre le village plus sûr et améliorer les conditions d'apprentissage.

ft. Daimyo
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Le jeune Daimyo du Pays des Tourbillons surpris la Première Perle d'Uzushio et sa propre suite en osant émettre l'idée d'assister à l'examen shinobi que souhait mettre en place conjointement Uzushio et Konoha.
Aussitôt, ce fit les hauts-cris dans l'entourage des conseillers : le Haut-Stratège y voyait un suicide-par-ninja, le ministre des finances un gouffre financier (car inviter des dignitaires étranger, les loger fastueusement et leur fournir une escorte conséquente n'était pas gratuit).

Mais pour la jônin d'Uzushio, c'était une idée extrêmement intéressante. Elle se rangea donc de l'avis de l'égal du Senkage et abonda dans son sens pour convaincre les deux autres.
Quand elle aborda le fait qu'il puisse enthousiasmer la jeunesse du Village Caché, les yeux du jeune Daimyo brillèrent de fierté.

Il faut dire que Ashigaru Yariyari avait plus ou moins était mis devant le fait accomplit lors de la fondation d'Uzushio.
Ses terres, son pays avait été le plus faible des trois grandes nations qui avaient émergé des terribles guerres shinobi.
Dans le Sekai, beaucoup le considéré avec dédain comme un parvenu, une marionnette du Village Caché des Tourbillons.
Bien sûr, le Senkage le consultait... Mais les Omura et les Uzumaki bien qu'ouvertement sympathique restaient mystérieux, secrets et détachés du monde. Les Fûma ne pensaient qu'à l'argent et à écouler le fruit de leur forge. Seuls les rigides Miyamoto, avec leur culture semblable à celles des samouraï montraient indubitablement la déférence qui était dû au dirigeant suprême du Pays des Tourbillons.
Aussi, pouvoir rencontrer les ninjas, ses subordonnés théoriques, et les inspirer flatter immensément Yariyari.

De plus, ce n'était pas un homme de guerre. Être inviter à voir de ses yeux les mystères shinobi, leur culture et leur réalisation l'enchantait d'avance.
Pour Haruka, plus aucun doute : il était conquit et de son coté dans ce projet... Mais celui-ci allait être plus complexe à organiser que prévu.
Il allait falloir pouvoir garantir la protection du Daimyo, de sa suite et de ses invités du Pays du Feu.
Il faudrait aussi se méfier de Konoha : si le Village Caché de la Feuille allait sans doute bien envoyé quelques genin soigneusement choisit, il pouvait aussi glisser quelques espions ou assassins dans les "visiteurs" ou la suite du Daimyo du Pays du Feu...

Restait à convaincre les deux conseiller de Yariyari : même si leur seigneur était enthousiasme, il n'allait sans doute pas aller facilement à l'encontre de leurs conseils.
Si annoncer que le Senkage serait présent en personne rassurait un peu le Haut-Stratège, il craignait toujours pour la vie de son cousin, qu'il avait juré de protéger.
Pour lui, cette histoire ressemblait à une prise de risque inutile : si Yariyari voulait voir quelques ninjas en action, pourquoi ne pas en faire la demande à Uzushio et organiser une séance privée d’entraînement ? Ce serait bien plus sûr.

"Est-ce que le Hokage de Konoha fera le déplacement lui-aussi, avec la délégation de son Village ou dans la suite du Daimyo du Pays du Feu ?" questionna Ashigaru Chigiru, soupçonneux. "Non que je doute de la puissance du Senkage ou des ninjas de votre Village Caché, mais prendre le risque d'introduire chez un adversaire si puissant... Même un simple affrontement sans vainqueur entre les deux Kage risquerait de mettre en danger le Daimyo ou de ravager le pays..."
Le Haut-Stratège était toujours méfiant. Il n'aimait guère les ninjas. Il faisait avec ceux qui avait décidé d'élire domicile dans son Pays, le propulsant au rang de ce que l'on surnommé (il détestait cela) les Trois Grandes Nations Shinobi.
Mais ceux de l'étranger étaient forcement suspect, voire ennemi. Suna et le Pays du Vent ne cachait pas leur visées expansionnistes.
Quand à Konoha... Ils étaient peut être simplement plus subtils que les barbares du désert.

Haruka exposa quelques mesures de sécurité, mais la jônin voyaient bien qu'il serait difficile de convaincre la Haut-Stratège complètement paranoïaque.
Si seulement la jeune femme disposait d'un moyen simple et efficace de lui prouver qu'elle (ou d'autres ninjas du Village) pourrait offrir une protection efficace au jeune Daimyo...

Curieusement, la méfiance du ministre des finances se dissipait.
Bien sûr, il frémit quand Haruka parla de "suite luxueuse" pour les invités et la délégation du Daimyo. Mais c'était un homme autant pragmatique que pingre. Il comprenait la nécessité du faste.
"Hmmmm... Est-ce qu'Uzushio prendra à charge les dépenses pour loger, transporter et nourrir tout ce beau monde ?" maugréa-t-il, commençant à négocier, donc ayant déjà plus ou moins accepté l'idée et les envies de son seigneur.

En parlant de l'économie florissante du Village Caché (exempté de taxe !), les yeux de Fumino Hiroyuko se plissèrent, à la fois ravis, envieux mais aussi... un poil soupçonneux.
"J'ai en effet pu constater dans mes rapports votre... incroyable développement économique. Et j'en suis fort curieux." marmonna-t-il, la voix mielleuse avant de soulever le point qui donnait des cauchemars à l'entourage du Daimyo. "Au point d'ailleurs où votre richesse et votre puissance deviennent inquiétante..."

A ces mots, le Daimyo fronça des sourcils, ne souhaitant visiblement pas parler de ça. Son cousin militaire se raidit et encouragea d'un coup sec de menton le ministre des finances à poursuivre.
"Vos succès, votre expansion... Quel sera la prochaine étape, se demandent beaucoup de gens ? Jusqu'au ira Uzushio pour accroître sa puissance et sa richesse ?"
Il y avait un sous-entendu plutôt clair : est-ce que le Village Caché des Tourbillons n'allait pas aussi s'emparer des rênes du pouvoir régulier et faire totalement sien le Pays des Tourbillons ? Transformerait-il le Daimyo en pantin, comme le prétendait déjà ses adversaires politiques ?

   
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Ashigaru Yariyari semble totalement séduit par mon discours. A vrai dire, cela me met d'excellente humeur et me donne envie de l'instruire davantage sur le monde shinobi qui paraît l'intéresser. Il a beau être Daimyo, il semble accessible contrairement à ce que je pensais. Je m'étais figurée un homme vivant dans un autre monde, ne se préoccupant pas du bas peuple et ne jurant que par sa demeure somptueuse ou ses beaux vêtements. Je me suis trompée et j'en suis heureuse.

Mais, hélas, ses deux conseillers ne sont pas aussi ouverts et attirés que cela par ma demande et par la requête du maître des lieux. Et tous deux soulèvent des points assez sensibles. Le Haut-Stratège est inquiet, c'est indéniable mais j'ai déjà quelques idées simples et efficaces pour tenter de l'apaiser : lui faire quelques démonstrations. Néanmoins, Fumino Hiroyuko apparaît beaucoup plus méfiant et pointe du doigt le développement d'Uzushio qui est à l'origine de l'inquiétude de quelques personnes influentes du Pays des Tourbillons, le village pouvant être vu comme une menace vis à vis du pouvoir en place. C'est légitime et même logique, mais j'ai prié pour que cela ne vienne pas sur le tapis... Je ne peux pas me permettre d'y répondre n'importe comment...

- Je comprends votre inquiétude, elle est légitime. Cependant, ne pensez-vous pas que si le village d'Uzushio désirait s'emparer du pouvoir, il l'aurait déjà fait ? Que si nos intentions étaient de nous emparer du pouvoir, je ne serais certainement pas venue pour vous soumettre une requête et que je n'aurais pas non plus sauvé le fils du seigneur de Tonami ?

Je marque une pause en appuyant le regards de mes interlocuteurs avant de reprendre.

- Le développement de l'économie du village permet de développer d'autres secteurs tel que l'éducation, la défense ou la médecine, ce qui nous permet d'améliorer les conditions de vie des civils mais aussi des ninjas du village. Est-ce mal de désirer vivre convenablement ?

Je passe une main dans mes cheveux, glissant derrière mon oreille droite la mèche de cheveux qui est venue barrée mon visage. Puis, je plonge mon regard dans celui du Ministre des finances. Mon visage est sérieux mais il n'a rien de dur ou menaçant. Je tente de cerner l'homme qui m'a questionnée pour lui apporter la réponse qu'il attend. Je ne sais pas ce qui pourrait le rassurer, c'est pourquoi j'ai dit la stricte vérité, jusque là, dévoilant ainsi mes idéaux, en partie. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il a en tête, mais je continue sur ma lancée.

- La puissance d'Uzushiogakure peut faire peur, je vous l'accorde, mais ne s'est-elle pas déjà montrée utile voire nécessaire pour le Pays des Tourbillons ? Seriez-vous serein si le village venait à disparaître, s'implantant dans un pays voisin ? Si je ne me trompe pas, Ashigaru Yariyari et n'importe quelle personne, influente ou non, appartenant à ce pays, peut nous confier une mission qui sera réalisée dans les plus brefs délais par un ninja ou une équipe de ninjas du village... En ce sens, je pense que nous sommes des serviteurs travaillant pour chaque humain travaillant et vivant sur ces terres. A-t-on besoin de craindre un serviteur alors que celui-ci n'est rien sans son maître ?

Je dois remercier Ao-jiji pour tous les conseils qu'il a pu me donner, en espérant que cela soit suffisant pour apaiser un temps soit peu les conseillers du Daimyo. Je tourne la tête en direction du militaire puis je reprends :

- Pour ce qui est de la sécurité du Daimyo, nous avons les meilleurs utilisateurs de Fuinjutsu, très efficace en défense ou pour poser des pièges, et d'Iroujutsu, pour ce qui est des soins. Certains ninjas sont capables de détecter des menaces tels que moi. Je possède des capacités sensorielles qui me permettent de déceler la présence du vivant et de différencier civils de combattants aguerris. Si besoin, je peux vous faire une démonstration de quelques capacités.

ft. Daimyo
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Souhaitant convaincre les conseillers du Daimyo, bien plus réticent que leur maître aux projets d'Uzushio, la jônin du clan Uzumaki glissa le nom d'un jeune noble qu'elle avait personnellement sauvée de lézard géants et de cannibales.
Cette petite piqure de rappel calma un peu le ministre des finances.
Par contre, le Haut-Stratège s'était raidit aux propos de l'envoyée d'Uzushio. En effet, le fier samouraï, le chef des armée du Daimyo n'aimait guère se voir rappeler que les ninjas pouvaient les vaincre à tout moment.
Ou du moins, essayer, en plongeant la région à feu et à sang, comme lors des grandes guerres qui avaient ravagé le Sekai quelques années avant...

"Ne croyez pas que nous serions des proies si facile, ninja." cracha Ashigaru Chigiru, son honneur et celui de ses troupes réclamait qu'il s'oppose ainsi à la kunoichi aux cheveux de feu. "Nous tenterions tout pour déjouer vos maléfices si vous décidiez de passer à l'attaque."
La Daimyo intervint, calmant d'un geste de la main son bouillant cousin.
"Paix, Chigiru. Je suis encore jeune, mais j'ai la prétention de bien savoir jauger les gens. La Cour regorge de flatteurs et de conspirateurs. Uzushiogakure nous a jusqu'à présent jamais fait défaut. Et j'ai confiance en maître Senkage, qui n'a jamais cessé de parler d'ouverture et de paix. L'idée des shinobi d'Uzushio semble aller dans ce sens..."
"C'est peut être juste pour endormir notre méfiance !" se rebiffa le Haut-Stratège, un brin paranoïaque ou jouant juste son rôle de protecteur inflexible et suspicieux. "Ils attendent peut être justement d'avoir amasser suffisamment de troupes et d'argent pour déferler en masse sur nous ! Vous avez lu les rapports sur le Village Caché et son incroyable développement... Batit avec l'argent ensanglanté du meurtre et de la fourberie !"

"La rançon du succès quoi !" ricana alors la ministre des finances, peu ému par les discours grandiloquent de l'autre conseiller. "La prospérité du Village Caché d'Uzushio a été acquise de haute lutte et démontre de fait une excellente gestion. Il y a peut être là moyen de s'instruire... Pour en revenir au projet en cours, si Uzumaki-dono nous assure qu'ils peuvent contrer toute attaque et assurer la sécurité de notre maître et des invités... Tout en ne puisant pas dans la cassette seigneuriale... Et bien, c'est une expérience à oser. Nous serions des pionniers, et qui sait, avec une bonne gestion de la politique, notre position pourrait en être renforcer sur l’échiquier mondial... A la guerre comme dans le commerce, qui ne tente rien n'a rien."

Le Daimyo approuva d'un hochement de tête, remerciant Fumino Hiroyuko du menton.
Deux sur trois étaient à présent convaincu...
A voir le petit sourire en coin que lui lança le prince-marchand, Haruka se douta que son approbation ne serait pas gratuite : le ministre des finances allaient sans doute négocier plus tard avec Uzushio, en coulisse, de quoi tirer profil de la situation...

Rester à convaincre le Haut-Stratège : le vieil homme têtu craignait malgré tout pour la sécurité du jeune Daimyo.
Instinctivement, la jônin Uzumaki sentit que les belles paroles et les promesses, même véridiques et bien argumentée ne convaincrait pas le vieux soldat.
Rouée, la jônin proposa donc de faire une démonstration de ces talents, ce qui aiguisa la curiosité du Daimyo qui donna donc son assentiment.

"C'est bien joli, les pièges et les précautions..." marmonna le militaire aigri, tout en réclamant qu'on lui apporte un son meilleurs katana. "Mais même les meilleurs préparatifs peuvent être contournés. Et c'est bien beau de sentir arriver l'ennemi, mais serez-vous capable de le stopper assez vite ? C'est ce que nous allons voir !"
Il se leva et des serviteurs s'affairèrent pour l'harnacher pour la guerre.
D'un sourire mauvais, il se tourna vers le ministre des finances, alors que le Daimyo reculait sagement.
"Nous allons voir si vous êtes capables de protéger un notable avec toute votre âme !" s'écria-t-il, dégainant son arme avec une vivacité prodigieuse. "Désolé, Hiroyuko, mais on va voir si votre soudaine confiance en Uzushio est justifiée ! Ninja, défendez-le !"
"Eh ! Mais non ! Pas moi, vieux fou !"

Avec une vitesse prodigieuse, le samouraï attaqua, expédia un coup de katana vers son collègue.
Bien qu'effroyablement rapide, il s'agissait d'un assaut tout à fait classique.
Mais le soldat d'Uzu n'en avait pas fini. Il avait passé sa vie sur les champs de batailles et y avait appris quelques petites bottes secrètes, notamment auprès de shinobi.
"Omotegiri !" explosa-t-il, envoyant un assaut titanesque vers l'autre conseiller. Immédiatement après, il enchaîna, véritable tourbillon de lames. "Burêdosutômu !"
Cette fois, c'était une grêle de coups effroyables, une véritable tempête de lames assoiffées de sang... Et le Haut-Stratège n'en avait pas fini : malgré son âge, c'était vraiment un guerrier redoutable.
"Et pour finir : Oborozukiyo !" s'exclama-t-il, plongeant son arme vers sa cible à si grande vitesse qu'elle en laissait une trace rémanente.

Est-ce que la jônin d'Uzushio pourrait protéger ce pauvre ministre des finances de pareil déluge de coups ?
La moindre blessure sur lui ferait planer le doute sur la protection offerte par Uzushio...
Mais pareille démonstration sans merci signifiait également autre chose : Ashigaru Chigiru ne demandait qu'à être convaincu. Sous ses dehors bourrus et antipathique, ce n'était pas à homme à tuer un collègue juste pour prouver un point.
Il avait donc, malgré toutes ses déclarations, confiance dans la jônin.

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Si je n'étais pas en pourparler avec des personnes si importantes, un cri de joie m'aurait certainement échappé. Je suis plutôt fière des missions que j'ai effectué pour Uzushio et je suis ravie de voir que jouer cette carte, du sauvetage de noble, fonctionne. Cependant, si je me suis montrée habile pour convaincre le Ministre des finances, j'ai aussi fait preuve de maladresse et j'ai apparemment attaqué, indirectement, le Haut Stratège ou plutôt sa fierté, ce qui n'est pas la meilleure chose qui soit...

"Ne croyez pas que nous serions des proies si facile, ninja."

Comme quoi, je ne dois absolument pas baisser ma garde au risque de me compliquer la tâche... J'écoute donc, parfaitement silencieuse, les échanges entre les trois puissants du Pays des Tourbillons. Mais, par chance, le Daimyo défend le village et le Senkage, l'autre conseiller met également en avant les prouesses d'Uzushiogakure et semble aller dans mon sens quant au projet d'examen intervillage bien qu'il semble avoir quelques idées derrière la tête. Tout ça devient véritablement compliqué, c'est pourquoi je propose d'en finir avec une démonstration de force. Ashigaru Yariyari donne son accord.

"C'est bien joli, les pièges et les précautions... Mais même les meilleurs préparatifs peuvent être contournés. Et c'est bien beau de sentir arriver l'ennemi, mais serez-vous capable de le stopper assez vite ? C'est ce que nous allons voir !"

Donc, je vais devoir protéger quelqu'un des attaques d'un de ses soldats ? Ah non... Ses serviteurs viennent le préparer... J'en profite pour faire quelques étirements et je cesse de me concentrer sur mes aptitudes sensorielles. C'est un chef de guerre, si je n'y vais pas à fond, je risque d'avoir quelques soucis...

"Désolé, Hiroyuko, mais on va voir si votre soudaine confiance en Uzushio est justifiée ! Ninja, défendez-le !"

Fumino Hiroyuko... Hein ?! Il osera quand même pas faire ça ?! C'est un test... Un simple test... Pourquoi se sent-il obligé de s'en charger lui-même ? Et pourquoi attaquer un noble alors qu'il a des serviteurs à disposition ? Je n'aurai sans doute jamais de réponse à ces questions. Mais ce n'est pas le plus important, je ne perds pas mon temps et je forme des mudras dès que je sais quelle est la personne à protéger et j'emploie le Shunshin pour me rendre au plus vite devant mon protéger. Puis, sans véritablement faire attention à ce qu'il se passe autour de moi, je lance un jutsu de mon clan : le Kongo Kekkai. Les chaînes de chakra que j'ai matérialisé viennent donc former un petit dôme de protection autour du Ministre des finances et de moi-même.

Je pose un genou à terre tandis que je respire fort, épuisée par l'emploi d'une technique si puissante. J'ai la tête qui tourne, employé tant de chakra en si peu de temps n'est pas une mince affaire... J'espère qu'il en a fini avec tout ça parce que moi, si ce jutsu se dissipe, je ne serai certainement pas en mesure de défendre Hiroyuko, à moins que je fasse appel à mon endurance naturelle. Je tourne la tête vers mon protéger afin de vérifier qu'il n'ait pas été blessé.

- Est-ce que tout va bien, Fumino-dono ?

En tout cas, si j'étais à sa place, je mettrais fin à toute forme de relation avec l'autre cinglé. On s'attaque pas à quelqu'un de vulnérable comme ça !

ft. Daimyo


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Le ministre des finances du Pays des Tourbillons écarquilla les yeux quand son collègue (mais pas vraiment ami. Définitivement plus ami.) s'élança vers lui lame au poing.
Il n'eut pas le temps de crier tant le guerrier était vif... Mais heureusement pour lui, la Première Perle d'Uzushio l'était tout autant, voire encore plus prompte.
D'un vif shunshin, l'Uzumaki aux cheveux de feu se matérialisa à coté de Fumino Hiroyuko, signant déjà quelques mudra en toutte hâte.

Juste à temps !
Par chance, le Haut-Stratège du Daimyo avait commencé son assaut furieux par une attaque simple et plutôt lente.
Alors qu'il s'apprêtait à trancher en deux le noble marchand, des chaînes dorées et à demi-fantomatique jaillirent du corps de la jônin d'Uzushio.
En un instant, elles dressèrent une sphère protectrice parcourus de chakra autour du ministre des finances et de Haruka.

Malgré la puissance du coup, le katana de Ashigaru Chigiru rebondit contre la défense impénétrable de la kunoichi du clan Uzumaki.
Le vieux soldat ne se laissa pourtant pas démonté : il se doutait bien que l'uzujin allait d'une manière ou d'une autre contrer son attaque simpliste. Voilà pourquoi il n'avait eut aucun scrupule à attaquer son collègue en présence de leur maître.
Si ce coup si basique avait porté, il aurait immédiatement fait expulsé la kunoichi et se serait fermement élevé contre les projets du Village Caché.

Il enchaîna immédiatement, bien décidé à tester à fond la défense de la Première Perle d'Uzushio, frappant cette fois-ci avec une technique plus élaborée, elle aussi plutôt banale mais d'une puissance redoutable.
Las : une fois de plus la sphère de protection d'Haruka repoussa sans mal l'assaut brutal. Pas même une entaille ou un gêne pour les deux protégés : juste un désagréable tintement métallique...
Chigiru décida d'augmenter un peu la cadence : si ce bouclier contrait les attaques d'une certaine force, que valait-il contre une déferlante de lames ?

Une pluie de coups d'une vivacité inouïe se fracassa contre la sphère ondoyante formée par les chaînes dorées de l'art étrange du clan Uzumaki.
Rien, pas même une fêlure.
Le Haut-Stratège sourit : il était temps d'employer les grands moyens ! Cela faisait (heureusement en fait) une éternité qu'il n'avait pas pu donné la pleine mesure de sa puissance !

D'un bond souple, il déchaîna sa plus terrible technique martiale, il mettant toute sa force et celle gagnée par son incroyable vélocité.
Haruka put admirer l'art de ce vieux samouraï, qui aurait pu en remontrer à certains ninja son Village Caché qui s'entichaient de l'art de l'épée.
L'assaut fut si vif et si brutal qu'il laissa une traînée rémanente sur les pupilles des spectateurs.

Le bouclier de la jônin gémit, sonnant comme un gong sous l'impact terrifiant.
Mais, même si la kunoichi aux cheveux de feu sentait sa technique hoqueter sous le déluge de coups et cet assaut final, la sphère protectrice tint bon.
Chaînes et chakra bleuté semi-transparent encaissèrent le terrible coups de lame sans faillir !

N'en croyant pas ses yeux, le Haut-Stratège reculant, contemplant sa lame pourtant parfaitement équilibrée, mortellement tranchante et luisante de Ki.
Ce dernier assaut n'avait pas vraiment visé son (peu) estimé collègue mais la protection conjurée par la kunoichi d'Uzushio.
Il y avait pourtant mis toute sa force.
Le silence revint dans la pièce, alors que tous retenait leur souffle. Est-ce que le samouraï allait poursuivre son terrible déferlement de violence ? La protection de la Première Perle encaisserait-elle d'autres assauts ?

Au bout d'un petit moment, toujours vaguement incrédule, Ashigaru Chigiru rengaina son arme d'un geste ample en éclatant de rire, satisfait.
Il s'inclina bien bas devant Haruka, pleinement rassurée.
"Magnifique démonstration, Uzumaki-dono." souffla-t-il, épuisée par la brutale succession d'attaques qu'il avait porté sans se ménager. "Je suis désormais pleinement rassurée : vous avez prouvé que vous saviez réagir avec vigueur et promptitude. Et quelle défense ! Je n'avais jamais vu ça ! Notre maître et ses invités seront sans nul doute en sécurité avec des gens comme vous..."

"Espèce ! De ! Vieux ! Malade !" hoqueta Fumino Hiroyuko, à la fois vert de peur et de rage. "Merci de m'avoir sauvé de ce monstre, ma Dame ! Qu'on le pende !"
Le Daimyo étouffa un rire et intervint pour calmer tout le monde d'un geste. Ses yeux pétillant de curiosité indiquaient qu'il avait plutôt apprécier la démonstration.
"C'était inapproprié, cousin." tança-t-il gentiment son stratège, plus amusé qu'autre chose. "La démonstration et le succès des ninjas d'Uzushio se passe de commentaire. Mais il aurait été de bon ton de faire cela dans des conditions moins... stressantes pour tous."
"Exactement !" se récria le ministre des finances. "A quoi servent les serviteurs selon vous !?"
"Je pensais plus à des mannequins d’entraînement, Fumino-sama..." coupa le Daimyo, les yeux toujours rieurs.
"...Euh, oui, bien sûr.... Mais j'ai risqué ma vie ! J'exige un châtiment !"
"Vous n'aviez donc pas confiance dans les shinobi de notre nation, que vos ryô payent ?" rétorqua le Haut-Stratège, goguenard. "Je me doutais bien que Uzumaki-dono saurait parer mes premiers coups d'une manière ou d'une autre. Et à tout moment, j'aurais pu interrompre mon attaque. C'est ce qu'on appelle la maîtrise du guerrier. Vos fesses trop grasses ne risquaient rien, Hiroyuko !"

Le ministre des finances bouda un peu, mais le Daimyo, en roué politicien, calma peu à peu la situation. Notamment en mettant en exergue le fait que le marchand pourrait désormais raconté qu'il avait survécu à un terrible assaut d'un des meilleurs guerrier du royaume (certes avec l'aide d'une kunoichi d'Uzushio, mais ça ferait une belle anecdote à caser dans les dîners mondains).
Il y avait de grande chance que cette affaire face les gorges chaudes de la capitale et que Haruka y devienne légendaire... Ce qui n'était pas sans desservir Uzushio et le Pays des Tourbillons.

Désormais pleinement rassurée et convaincu, les conseiller du Daimyo et ce dernier approuvèrent le projet de la Première Perle.
Et le dirigeant suprême du Pays des Tourbillons se ferait une joie d'assister (avec éventuellement son homologue du Pays du Feu) à l'examen shinobi mis en place par le Village Caché.
Voyant pétillait le regard du ministre des finances, ils allaient sans doute transformer ça en véritable festival...

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Un frisson parcoure mon échine à chaque coup porté par le guerrier. Je ressens les coups qu'il porte, leur puissance. A chaque coup donné, je me demande si mon dôme va tenir, je me demande combien d'assaut je vais encore devoir supporter. Un silence. Je retiens ma respiration quelques secondes, comme si j'attendais qu'un châtiment divin s'abatte sur moi. C'est sur cette protection que j'ai créé, en partie, que repose l'autorisation d'organiser les examens inter-villages.

"Magnifique démonstration, Uzumaki-dono."

Ashigaru Chigiru me complimente, enfin il complimente ma technique défensive. Il semble en avoir fini avec son test. Je dissipe donc mon jutsu, ravie de voir que j'ai réussi ce petit exercice pratique, et je remercie l'homme pour ses propos des plus agréables. Qui ne serait pas flatté par les compliments du Haut-Stratège du pays ?

"Espèce ! De ! Vieux ! Malade ! Merci de m'avoir sauvé de ce monstre, ma Dame ! Qu'on le pende !"

Comme ces paroles le prouvent, Fumino Hiroyuko est plutôt énervé. J'incline le buste face à ses remerciements mais garde le silence. J'ai peur de m'impliquer dans ce petit différent et préfères donc rester simple spectatrice. C'est Ashigaru Yariyari qui s'interpose pour mettre fin à cette dispute.

"C'était inapproprié, cousin. La démonstration et le succès des ninjas d'Uzushio se passe de commentaire. Mais il aurait été de bon ton de faire cela dans des conditions moins... stressantes pour tous."

"Exactement ! A quoi servent les serviteurs selon vous !?"

"Je pensais plus à des mannequins d’entraînement, Fumino-sama..."


Si je me serais permise de rire à gorge déployée à Uzushio, avec les miens, je me contente d'esquisser un sourire. Quelle énergie ! Le Ministre des Finances s'acharne, il y tient à son châtiment bien qu'il ne l'obtienne pas, au final, almé par les propos du Daimyo. Les trois hommes m'ont donné leur autorisation pour effectuer des examens en commun avec Konoha et le dirigeant suprême du Pays des Tourbillons a montré à maintes reprises un intérêt quant à celui-ci, faisant de lui un invité d'honneur. Je suis restée encore un moment pour discuter, apporter des réponses à des questions concernant les examens, mais aussi les ninjas en général. J'ai évoqué la beauté des lieux, de la décoration. Puis, une fois les formalités passées, j'ai quitté les nobles. J'ai pris le chemin pour rentrer à Uzushiogakure et informer le Senkage de la réponse des trois grands. Une fois rentrée, il faudra absolument que je fête ça et que je remercie, Ao-jiji mais aussi Nori pour leur soutien. Je suis parfaitement joyeuse et fière.

ft. Daimyo
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