Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Centre Ville Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Cuisine de combat

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Cuisine de combat Mer 12 Déc - 17:46
Sahara Denya

Serika Senri


Sahara Denya

Première leçon






An 15,


Été


Suna


Quatre heures et demie du matin ! Une belle heure pour se réveiller. Nous étions loin d'un soleil aux zénith et la plupart des gens dormaient encore en ce moment. Je les comprenais ; la couette était bien confortable. Une couette aérée, bien sûr, car j'avais essayé la literie de territoires plus froids comme l'Enclave : plus jamais ça. Une vraie fournaise à domicile qui m'avait grandement fait suer. J'avais retrouvé mon matelas trempe et du beaucoup boire, plus encore qu'à l'accoutumée. Mon corps avait connu une sécheresse interne et non-merci. Je préférais acheter un produit local plus adapté à mes nuits, l'expérience s'étant soldée par un médiocre résultat pour la couette étrangère.

La chambre vide de Shinsei que je regardai pensive était temporairement abandonnée sur ordre du kazekage qui souhaitait que mon pupille passât un jour et une nuit dans sa tour sans me fournir aucune explication. J'avais bien insisté, espérant connaitre son programme, mais Senshi avait refusé de me révéler ses intentions, ce qui ne m'avait pas mise en confiance. Pourquoi Shinsei, à son si jeune âge ? Il n'avait pas encore fait montre de compétences particulières hormis sa maitrise d'un bâton que je reconnaissais être unique en son genre ; mais pourquoi, en quoi, comment pouvait-on penser exploiter ce bukijutsu ? De l'espionnage ? Suna n'avait-il pas Takeshi et d'autres spécialistes ? Ageha, elle-même, était meilleure dans ce domaine ! Pourquoi ? J'avais enquêté mais n'avais pu arriver à aucune conclusion. Pas la moindre trace écrite n'avait été laissée à ma portée et je refusais de m'introduire dans le bureau du kage. Mais à quoi pensait le chef des Serika ? Pourquoi Shinsei, mille milliards de crottes ? Pourquoi lui ? Quel projet allait bien tourner autour de mon petit ? Je devais avoir confiance, mais le secret autour de l'histoire ne m'avait nullement rassurée. J'avais tout tenté : interrogations, filatures, lectures de documents ! Rien. Sa chambre était vide. À quoi allait-il participer ? je l'ignorais.

Ce matin, entrainement pour Senri. Je me lavai et me vêtis, pris un double de la clé du restaurant de mes parents puis la direction de son adresse, celle de son père et de sa tante. Je frappai à la porte et Gen vint m'ouvrir.



Bonjour, je suis Sahara Denya, professeure de Senri. J'étais venue ici pour dire qu'aujourd'hui, je viendrais le chercher à cinq heures moins quart pour débuter l'entrainement. Je sais que c'est tôt, mais j'ai trouvé un bon moyen de s'entrainer utilement et la meilleur moment pour avoir le terrain approprié, c'est maintenant. Mais normalement, on en avait parlé.



Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Re: Cuisine de combat Sam 15 Déc - 18:36
Invité
cuisine de combat


Je n'ai rien fait de ma journée. Je me suis simplement baladé, j'ai regardé le ciel et le sable, j'ai joué avec ce dernier et je suis rentré. J'ai beaucoup soupiré. Parfois, je m'ennuie. Là, je me suis ennuyé toute la journée... Pourquoi ? Parce que j'ai réfléchi et que je me suis dit que je pourrais faire mieux. Je suis Genin. Ce n'est pas inhabituel pour quelqu'un de mon âge, mais je suis un membre du clan Serika, je suis sûr que je vaux bien mieux que ça. Mais, à cause de cette impression que je donne et sans doute à cause du peu d'efforts que je peux parfois faire, on ne me confie pas de mission véritablement intéressante et pas beaucoup, ce qui fait que je m'ennuie d'autant plus. Mais, par chance, j'ai une Sensei qui se préoccupe de moi, ou qui remplit simplement ses fonctions, et m'a proposé un entraînement.

Je me suis levé tôt pour cette occasion unique, mon premier entraînement en face à face avec la Sensei de ma toute première équipe ninja. Je ne suis pas un gros dormeur et comme j'arrive à dormir n'importe quand et n'importe où, il est simple d'adapter mes horaires de sommeil à mon emploi du temps. Je me suis habillé en vitesse, enfilant un yukata rouge que Sho m'a récemment offert, ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de porter mais cela me plait. Ce n'est pas une tenue faite pour effectuer un entraînement véritablement physique mais elle n'est pas gênante non plus. J'espère qu'on va laisser le Taijutsu de côté pour nous concentrer sur autre chose, car ce n'est vraiment pas mon truc de courir dans tous les sens pour mettre des coups de pieds ou des coups de poings. Utiliser mon corps pour frapper quelqu'un ou quelque chose ne m'intéresse pas car cela signifie que je risque de me salir avec le sang ennemi ou simplement que je risque de me fatiguer inutilement.

Mon père m'appelle, je descends. Ma Sensei est à la porte d'entrée, je la salue en inclinant le buste, je suis tout souriant. Je me demande ce qui est au programme...

- Bien le bonjour, Sahara-sensei. Je suis navré si je vous ai fait attendre, je suis cependant prêt à vous suivre jusqu'au bout du monde, dorénavant. J'espère que vous vous portez bien~

ft. Denya
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Nous allons au restaurant Dim 30 Déc - 0:18
Sahara Denya

Serika Senri


Sahara Denya

Nous allons au restaurant





Ah, mon élève était là, en apparente forme, prêt à recevoir mon enseignement. Enfin, je le supposais. Après tout, l'hétérochromie de ses yeux me rendait difficile la lecture de quelqu'intention que ce fût. Son regard était pour moi une véritable énigme que j'entendais bien résoudre un jour ou l'autre, mais actuellement, je comptais profiter de l'heure pour entrainer cette jeune recrue. Une première dans notre relation de prof à élève. Peu de bruit animait le village du sable et j'avais surtout été accompagnée par le son de mes propres pas en venant ici et l'enclume du forgeron pourtant bien matinal ne résonnait pas encore. Cependant, les ninjas veillaient. L'armée n'était pas totalement endormie et nous restions parés à une attaque.


Salut Senri ! Je te rassure, je vais bien et j'espère que toi aussi. Je ne te demande pas de me suivre jusqu'au bout du monde, mais jusqu'à un restaurant. Je t'en dirai un peu plus en chemin. Merci beaucoup et désolée, à moitié seulement, de vous avoir dérangé.


Je saluai Gen et partis, suivie d'un jeune Serika prêt à aller jusqu'au bout du monde à une heure pareille. En courant, nous pouvions arriver assez loin, d'ailleurs, mais pas l'estomac vide, car mon ventre avait faim et allait crier famine si je ne le remplissais pas. Rien ne gargouillait encore, mon corps était calme, mais il ne fallait pas négliger la sustentation. Je me nourrissais chaque matin avant de débuter la journée ; aujourd'hui était une exception.


J'espère que tu n'as pas encore mangé, car nous allons justement au Délice des dunes. C'est le restaurant de mes parents. L'entrainement que je t'ai prévu est particulier, tu verras.


En effet, nous allions préparer des petits dangos et utilises des senbons pour les piquer. Cela allait me permettre d'innover dans l'instruction et de mêler l'utile à l'agréable. Enfin, non, se nourrir était nécessaire. Vital, même ! L'appel du ventre n'était pas tant un caprice qu'un besoin et lorsque l'estomac pleurait, il n'était pas de bon ton de faire la sourde oreille et rester insensible à ses sanglots.

Nous arrivâmes devant la porte de l'établissement, que j'ouvris sans attendre et, alors que je levai légèrement le store pour que tout ne semblât pas mort sans toutefois sembler ouvert, j'invitai le garçon à entrer, lui révélant un espace aux tables carrées et rectangulaires, classiques, puis un bar derrière lequel se trouvaient des fours et plans de travail. le bar avait gardé l'allure du yatai avec un bois plutôt vieux et des rideaux relevés et les ingrédient de certains plats simples visibles par les clients souhaitant par exemple un oden.



Voici le restaurant de mes parents ! C'est beau, hein ? Et tu n'as pas vu les cuisines, car c'est là qu'on prépare la nourriture. Il y a du matériel derrière le bar, mais pour les choses sérieuses, c'est là-bas que ça se passe. Et ça tombe bien, c'est là-bas que nous allons nous entrainer. Je vais t'apprendre à faire des dangos et à lancer des senbons.


Sans plus tarder, je lui fis signe de me suivre après avoir fermé derrière moi et nous entrâmes dans le royaume des couteaux, casseroles et fourneaux, un royaume blanc et argenté où la lumière était reflétée. J'avais préparé un espace dédié ainsi que les ingrédients. J'espérais que Senri était prêt.

Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Re: Cuisine de combat Lun 31 Déc - 12:43
Invité
cuisine de combat

Le "jusqu'au bout du monde" que j'ai lancé a donné une dimension romantique à la chose que ma sensei a balayé en quelques instants, pour m'informer que nous nous rendons à un restaurant. Au moins, elle est en forme, c'est important. Sans me retourner ni même adresser le moindre mot à mon paternel, je prends de la distance, suivant la femme qui doit m'aider à devenir une machine à tuer performante. Ce que je ne comprend pas, dans cette histoire, c'est le choix d'aller dans un restaurant pour mener un entraînement... C'est peut être pour me motiver, une sorte d'encouragement...

Jusqu'à ce jour, je ne savais pas que les parents de ma sensei possédaient un restaurant... Et moi qui pensait qu'elle avait choisi la vocation de ninja par rapport au métier de ses géniteurs, je me suis bien trompé. Je me demande ce que son entraînement particulier va donner même si, en général, il faut plutôt craindre ce "particulier" que l'on associe avec l'entraînement. Je pense évidemment à celui que j'ai eu avec le Kazekage ou encore celui avec le Haut-Conseiller... A vrai dire, c'était un peu douloureux et fatigant. Comme cette session va se dérouler dans un petit commerce, j'ai un espoir de m'en sortir sauf si cela consiste à améliorer ma résistance au poison auquel cas, bonjour l'hôpital. Règle numéro une à Suna, toujours se méfier des propositions venant de quelqu'un de gradé.

- Je n'ai pas mangé, j'espère que le petit-déjeuner va être bon.

On ne sait jamais. Si ça se trouve, ses parents sont les pires cuisiniers de l'univers et je vais me retrouver obligé de manger des choses immondes. Après, il me restera toujours la possibilité de vomir et ainsi d'éviter à mon estomac de subir un calvaire. Alors que je songe à la façon dont je pourrais me sauver, nous arrivons à destination.

-Je vais t'apprendre à faire des dangos et à lancer des senbons.

Mon visage habituellement souriant laisse passer une expression d'incompréhension la plus totale. Mais... Mais... Je ne suis pas une femme. Ce n'est pas à moi d'aller aux fourneaux. Me joignant à Denya dans la cuisine, j'observe certains ustensiles avec attention, étant incapable de dire quel est l'utilité de certain. J'ai actuellement l'impression d'être en territoire hostile, je me sens presque menacé. Si je m'en sors bien en couture, là, je n'ai pas la moindre compétence... C'est donc d'une voix hésitante que je questionne la kunoichi, tandis que je prends connaissance des ingrédients à utiliser.

- Qu'est-ce qu'il faut faire ?

ft. Denya
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)

Serika Senri


Sahara Denya

Des dangos, des dangos

oui mais du Fukumi Hari !





Ce qu'il fallait faire ? Il s'intéressait au sujet, ce garçon dont on m'avait dit tant de choses, cela me plaisait, il s'agissait là d'une bonne attitude pour suivre un cours utile tant pour satisfaire son palais que pour attaquer, de manière fourbe, un adversaire. Car Fukumi Hari, cette technique de shurikenjutsu, pouvait, si elle était effectuée de manière discrète, se révéler bien gênante pour n'importe quel adversaire en face, surtout au corps-à-corps, car elle était aveuglante pour qui ne se protégeait pas. Et à propos de se protéger, je me lavai les mains en invitant mon élève à faire de même, puis saisis de la farine et pris un saladier.


Dans le saladier, mets deux-cents grammes de farine de riz gluant, cinq cuillères à soupe de sucre et deux-cents grammes tofu. Tu vas devoir mélanger le tout pour former de la pate et, si ça s'effrite trop, rajoute de l'eau, mais sois prudente avec l'eau, c'est une denrée précieuse que nous n'avons pas en quantité illimitée. Avec cette pate, tu dois obtenir des boules.


J'avais commencé par agiter mes bras très rapidement. Trop rapidement. Senri n'était pas cuisinier et si je voulais lui enseigner la préparation des dangos, mieux valait que je fusse plus lente. M'adapter au rythme de l'élève pour qu'il fût capable d'analyser les gestes effectués. Si le mélange au moyen de baguettes n'était pas la chose la plus compliquée, il était important de montrer comment remuer le contenu du saladier, de mettre en évidence la vigueur nécessaire. Je partageai, par exemple, mon astuce pour que rien ne débordât : effectuer d'une main un ovale avec les baguettes proches d'un bord du récipient et de l'autre main, pencher ledit récipient afin que le contenu de chût point. Le mélange effectué, je reposai mes outils et commençai à vigoureusement le pétrir jusqu'à obtenir ce que j'avais annoncé : une pate.


J'espère que tu n'as pas encore mangé, car nous allons justement au Délice des dunes. Tu as ta pate. La prochaine étape est simple : former trois boules de taille égale.


Je sortis de ma veste quelques senbons et les déposai à l'écart de notre plan de travail.


Ne t'en fais pas, tu ne verras pas de cuisinier aujourd'hui. Je ne te l'ai pas dit, mais mes parents sont à l'extérieur. Il y a toi, moi et les fourneaux.


Je saisis la première boule que je mis en évidence devant mon élève, puis la divisai elle-même, manuellement, en seize boulettes.


D'ordinaire, on divise les trois boules en huit boulettes, mais pour pouvoir les piquer individuellement sur les senbons, il faut qu'elles soient plus petites, donc nous formons seize boulettes. Nous pouvons même aller jusqu'à vingt.


Puis j'allai jusqu'à vingt-cinq auxquelles je fis cette fois bien attention, je m'appliquai à former des sphères avec le plus de précision, sans irrégularités. Quitte à être lente et à parfois tirer la langue, à me rapprocher de ce que je faisais de manière ridicule, à rouler les boulettes sur le plan de travail afin de vérifier qu'elles fussent bien faites, je pris soin de mon futur plat.


Applique-toi bien, car ce sont ces boulettes-là que tu vas manger. Fais-les bien sphériques, sois méticuleux. Là, j'exagère, normalement, en cuisine, ça se fait plus vite, mais comme nous avons du temps, profite-en pour t'impliquer du mieux que tu peux.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Re: Cuisine de combat Dim 7 Avr - 16:52
Invité
cuisine de combat

Je regarde tous les ustensiles. J'ai déjà mémorisé tout ce qu'elle m'a dit et je m'arme de... d'ustensiles de cuisine... Du coup, j'essaie de peser les ingrédients et d'en mettre la bonne quantité dans le saladier. Après, je mélange... Je n'aime vraiment pas ça, mais quitte à me coltiner cette sensei pendant un moment, autant que je m'habitue à ses sales idées et que je sois dans ses bons papiers, en espérant que cela ne me condamne pas. J'ajoute un tout petit peu d'eau et je reprends, suivant l'exemple de la femme. Si cuisiner lui tient tant à coeur, je pourrais peut être essayer de lui trouver un mari, cela réussirait peut être à la calme ou à combler ce manque qu'elle semble témoigner en me demandant d'exécuter pareille tâche à ses côtés.

J'ai mis plus de temps qu'elle à obtenir un résultat convenable, cependant cela s'explique par notre sexe respectif. La femme doit répondre aux besoins de l'homme, l'homme n'a donc pas tant de compétence qu'elle lorsqu'il s'agit de faire les tâches ménagères. Je forme maintenant les trois boules qu'elle souhaite voir, tant bien que mal, galérant à les faire uniforme et de taille égale.

-Ne t'en fais pas, tu ne verras pas de cuisinier aujourd'hui. Je ne te l'ai pas dit, mais mes parents sont à l'extérieur. Il y a toi, moi et les fourneaux.

Croit-elle que cela me fasse peur de toucher quelqu'un avec un senbon ? Tout d'abord, je ne rate jamais ma cible, il faut donc qu'une personne se jette sur mon senbon pour que je la touche sans le vouloir. Et puis, dans tous les cas, je ne risque pas d'avoir de regret ou quoique ce soit du genre. Tu te prends un senbon et tu pleures ? Cela veut simplement dire que tu es un faible qui n'a pas sa place dans ce monde.

Je ne comprends pas ce que ça change de faire des boulettes plus ou moins grosse, mais je réponds avec un sourire.

- Comme vous le voudrez !

C'est pénible de faire trois boules de taille égale alors en faire seize trois fois d'affilée... Je devrais peut être mendier auprès du Kazekage pour changer d'équipe... Si l'autre imbécile heureux aime jouer à la fillette, ça le regarde, mais moi... Je suis un illustre membre du clan serika. Denya est tellement à fond dans con truc qu'avec une boule, elle fait vingt-cinq boulettes. Je soupire et je me mets au travail, me contentant du strict minimum.

- Applique-toi bien, car ce sont ces boulettes-là que tu vas manger. Fais-les bien sphériques, sois méticuleux. Là, j'exagère, normalement, en cuisine, ça se fait plus vite, mais comme nous avons du temps, profite-en pour t'impliquer du mieux que tu peux.

Je hoche la tête en souriant. Si seulement elle pouvait se trouver un mari... Et puis, si elle pouvait avoir des gosses, ce serait pas mal, ça l'occuperait encore plus. Enfin, malgré mes pensées, je m'applique n'aimant pas vraiment bâcler mon travail et, lorsque j'ai fini, je montre le résultat à la kunoichi, en souriant.

- Alors ? C'est correct ?

ft. Denya
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya

Serika Senri


Sahara Denya

Pour quelques boulettes de plus





Que j'aimais cet entrain, cette jeune fougue de la jeunesse voulant apprendre et que j'étais surprise de voir Senri aussi pris par ce qu'il faisait ! Il avait certes eu de la peine à former des boules semblant identiques, mais il l'avait fait sans broncher. Oui, il avait soupiré, mais après tout, il n'était pas habitué à l'exercice de la cuisine. Surement pas. Enfin, peut-être. Mais peu importe, il le faisait et cette motivation qui était la sienne faisait plaisir à voir ! Du moins, la motivation que je pensais être sienne car le dossier que j'avais reçu sur cet élève ne faisait pas montre d'un tel enthousiasme pour les exercices de ce type et la surprise de le voir s'exécuter sans que rien ne semblât lui poser problème m'avait surprise. Certes, il me semblait volontaire et s'entrainer ne devait pas être une corvée pour lui mais le faire sous forme de cuisine était certes utile pour prendre son petit-déjeuner tout en apprenant quelque chose d'utile, mais le jeune Serika ne devait pas être du genre à s'intéresser à cette manière d'oeuvrer. Je n'allais cependant pas me plaindre qu'il obéît et observait le résultat qu'il avait obtenu. Pas mal pour un début, il s'était bien appliqué et cela se voyait.


C'est tout bon. Passons à la suite. La première des trois boules de départ reste intacte. Les deux autres… et mince.


Remuant l'index droit devant mon nez, je constatai avoir fait une erreur en regardant mon plan de travail. Peu habituée à enseigner la cuisine, j'avais fait une erreur de débutante, un classique à ne pas reproduire.


Je m'y suis mal prise, j'ai voulu avancer par étapes et j'ai avancé un peu trop vite. Je suis navrée, ça arrive à tout le monde. Je n'ai pas l'habitude de montrer la cuisine, mais plutôt de la pratiquer, vois-tu. Enfin, faisons avec et portons de l'eau à ébullition.


Je quittai le plan pour prendre une casserole suffisamment grande pour accueillir toutes les boulettes. Elle était belle, elle était propre, comme tout ici, d'ailleurs, mes parents avaient redoublé d'efforts dans le nettoyage avant de partir. Un exploit sachant que jamais je n'avais constaté de trace quelconque, car ils étaient maniaques et la saleté ne restait pas plus d'une minutes dans leur antre. L'hygiène était un point capital qu'il était hors de question de négliger. Mais là, je pouvais me voir encore plus clairement que d'ordinaire. Je remplis le récipient d'eau et la fis chauffer de manière à pouvoir m'occuper des boulettes avant que les bulles ne fissent leur apparition. Allons, au boulot !


J'ai rempli une casserole dans laquelle je mettrai toutes les boulettes. La tiers est d'ailleurs terminé. Un autre tiers est à pétrir à nouveau, désolée, car nous allons le mélanger à du matcha en poudre jusqu'à obtenir une couleur homogène. Donc on repasse par la phase précédente, même si on me déteste.


Je n'aimais pas faire faire le travail deux fois, mais j'avais mal préparé ma leçon. La pédagogie n'était pas mon rayon, l'organisation non plus, mais la leçon restait rattrapable et je ne devais pas rester sur ma bêtise pour éviter que Senri ne doutât trop de moi. Douter de sa professeur ne pouvait rien donner de bon pour mon image et celle de la hiérarchie, aussi me remis-je au pétrissage, de manière plus vigoureuse encore, matcha et pâte en main, avec conscience mais rapidité, ce qui était demandé aux vrais cuisiniers. Je mêlai les matières à grande vitesse mais en des gestes discrets, pas amples, afin d'éviter de répandre la poudre.


Je t'encourage à le faire en même temps que moi, nous irons plus vite. Une fois que tu auras fait le mélange, reproduis les boulettes.


Je terminai de m'exécuter et regardai mon élève finir cette étape, puis jetai un oeil à l'eau. Elle chauffait et n'était pas loin de s'agiter. Je fis donc baisser la température pour nous laisser le temps de terminer le pétrissage et regardai le jeune Serika rouler la pâte. Regardant ce que j'avais fait, je lui fis signe de s'arrêter et pris l'arôme de fraise.


Stop ! Pour les dernières boulettes, qui seront roses, tu utiliseras le colorant rose et un arôme de fraise. Et ce n'est pas encore là que l'entrainement intéressant commence. Ça te plaira peut-être à la dernière étape, après avoir plongé ce que nous préparons dans l'eau.


En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, j'avais uni les boulettes, pétri, formé un mélange homogène et beau à regarder, puis formé une nouvelle boulette. Je pris alors une boulette au matcha et une boulette ordinaire et les posai côte à côte afin de signaler à mon élève que la finalité était là. Blanc, rose, vert. Nous progressions.


Une fois que toutes les boulettes seront terminées, tu pourras les mettre dans l'eau bouillante et prendre un senbon. Les choses sérieuses pourront commencer.


Relâchant un peu le rythme, je pris mon temps afin de laisser à mon élève l'occasion de me rattraper, ce qui allait me permettre de modeler de parfaites sphères du bout des doigts, roulant la pâte sur le plan de travail avec minutie jusqu'à obtenir de la véritable orfèvrerie culinaire. Si du moins Senri ne me rattrapait pas avant que j'eusse achevé les finitions et en admettant qu'il ne me prît pas les boulettes des doigts.

Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Re: Cuisine de combat Sam 27 Avr - 21:07
Invité
cuisine de combat


Apparemment, je ne m'en sors pas si mal, pour une première fois, bien que cela ne soit pas véritablement si étonnant que cela étant donné mon talent naturel et le sang de qualité qui coule dans mes veines. Ma Sensei s'excuse, il semblerait qu'elle se soit un peu emportée et qu'elle ait commis une erreur. Cela ne m'étonne pas tant que cela, voilà ce qui arrive lorsque l'on fait confiance à une femme. Il va sans dire que c'est le sexe faible. Si je ne progresse pas, ce sera donc de sa faute, de son incompétence quant à enseigner et non pas de mon absence d'efforts ou de talent. Je continue néanmoins à sourire et à prendre une voix de petit innocent -et de lèche bottes professionnel-.

- Il n'y a pas de problème !

Je la regarde s'activer, prendre une casserole, y verser de l'eau et porter celle-ci à ébullition. Elle parle, elle parle et parle encore. Je ne comprends rien à son charabia culinaire si ce n'est que je dois recommencer l'étape précédente. Elle propose d'effectuer le tout ensemble. Si ça va plus vite, avec grand plaisir. Je m'exécute mais, cette fois, ayant peur de m'ennuyer profondément et d'en mourir, je décide de questionner Denya.

- Au fait, je n'ai pas compris... Pourquoi devons-nous recommencer exactement ?

Je m'apprête enfin à rouler les dernières boulettes lorsque la femme m'interrompt, me faisant sursauter.

-Stop ! Pour les dernières boulettes, qui seront roses, tu utiliseras le colorant rose et un arôme de fraise. Et ce n'est pas encore là que l'entrainement intéressant commence. Ça te plaira peut-être à la dernière étape, après avoir plongé ce que nous préparons dans l'eau.

Cette fois, je ne peux retenir un soupire en songeant au travail qu'il me reste encore à faire. J'obéis néanmoins et je forme de nouvelles boulettes suivant les instructions de la chef. Je me dépêche tout en m'appliquant assez pour ne pas avoir à tout refaire. Dans la foulée, je plonge le résultat de mon travail dans la casserole emplie d'eau bouillante et je prends un senbon. Je ne comprends toujours pas ce qu'elle me veut... Je ne vois pas en quoi cela pourrait m'être d'une quelconque utilité... Et franchement, j'espère bien que cela en ait une sinon, je risquerais bien de commettre un meurtre...

- Pourquoi un senbon ? Quand pourrons-nous sortir les boulettes de l'eau ? Et quand pourra commencer l'entraînement ?

ft. Denya
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Hum hum... Mar 21 Mai - 1:34
Sahara Denya

Serika Senri


Sahara Denya

Hum hum...





Plus nous  progressions, plus le tableau se dessinait. J'aimais cuisiner, certes, mais c'était long et j'avais négligé cet aspect important. Important, car en plus, j'avais été si tête-en-l'air que Senri en pâtissait et il avait raison de me demander pourquoi réitérer la même opération. C'était insensé, absurde, d'une inutilité évidente et cette erreur était la mienne. L'exercice était long et pas dynamique. J'aimais ce qui touchait au domaine culinaire, mais pour un néophyte, ce devait ne pas être la grande joie.


Parce que je me suis trompée ! Tu le sais surement, il y a trois couleurs dans les dangos et j'allais oublier l'étape qui consiste à colorer deux tiers des boulettes. Et…


Je n'osais présenter mes excuses pour la lenteur de l'exercice, c'était la honte ! Je tenais tellement à ce moment, je l'avais préparé et comme un andouille, j'avais cédé face au stress, ce qui ne m'arrivait pas d'ordinaire, mais il fallait que je me rendisse à l'évidence, je n'étais pas au meilleur de mon efficacité. Mon entrainement avec Ageha l'avait démontré : j'étais bien prêtre lorsqu'il s'agissait d'enseigner des techniques, mais je n'avais jamais songé être mauvaise dans la transmission d'un savoir-faire culinaire. Senri s'ennuyait, cela crevait les yeux et par souci d'hygiène, je ne pouvais me grater la tête pour réfléchir, je pouvais faire tomber cheveux et pellicules au sol, sur un plan de travail ou pire : dans la nourriture. Songer à cela m'était désagréable et papa m'eût fixée sévèrement en tel cas. Cependant, il ne manifesta sa lassitude que trop tard pour abandonner, car tout était prêt.


Un senbon car la technique que je vais t'enseigner te servira à piquer les dangos. Je t'enseignerai cette technique et testerai ton efficacité à l'utiliser en lançant des dangos en l'air, car oui, nous allons jouer avec de la nourriture. Le Fukumi Hari, c'est un crachat de senbon. C'est du shurikenjutsu qui peut sembler simple mais qui en réalité est plus difficile à maitriser qu'on ne le croit. Tu as l'habitude de viser avec tes mains. Lancer avec tes pieds est déjà plus compliqué. Mais projeter des aiguilles avec sa bouche, c'est inhabituel et pourtant, grace à cela, tu vas aujourd'hui terminer la confection de dangos. C'est avec cette technique que tu feras tenir les trois boules ensemble.


Prenant trois aiguilles, je me ravisai et en reposai deux pour n'avoir en main qu'un senbon, tout comme mon élève.


Il s'agit, d'un geste pas trop lent, de poser le senbon sur sa langue et de le souffler. Mais il faut aussi viser et mettre la bonne puissance dans son tir, c'est ce en quoi l'exercice est difficile et va surement laisser le temps aux boulettes de bouillir. Une astuce dans le crachat est de faire prendre à sa langue une forme de tuyau en la repliant sur elle-même.


Aussi tirai-je la langue à mon élève, rabattant les côtés sur le centre et plaçant une aiguille qui disposait alors d'une rampe. Je visai précisément un évier, m'en rapprochai, restant visible, et soufflai le fer dedans.


C'est une astuce qui te permettra de tirer peut-être plus précisément. Peut-être. Essaie.


Et alors que je dis cela, je veillai du coin de l'oeil à notre petit-déjeuner qui chauffait dans l'eau. Rien à signaler, aucune boulette n'était prête. Chacune d'entre elles remuait dans la marmite dont s'échappait une douce fumée.


Cette technique permet d'atteindre un adversaire plutôt proche. Au-delà de cinq mètres, oublie, mais viser un ennemi qui te frôle le nez sera peu pratique. La distance idéale est entre deux et trois mètres. Curieusement, c'est une technique de shurikenjutsu à courte portée.
Pour viser, tu dois connaitre la position de ta langue dans ta bouche et la contrôler afin d'orienter l'aiguille.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.


Technique à enseigner:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Re: Cuisine de combat Sam 1 Juin - 15:36
Invité
cuisine de combat


- Parce que je me suis trompée ! Tu le sais surement, il y a trois couleurs dans les dangos et j'allais oublier l'étape qui consiste à colorer deux tiers des boulettes. Et…

Je lâche un "hum..." tandis que je regarde les dangos en cours de préparation. Denya a l'air confuse, désolée... Sans doute parce qu'en tant que femme elle apprécie la cuisine et qu'elle pensait détenir assez de connaissance et de maîtrise pour m'enseigner, bien qu'elle se soit apparemment fourvoyée. Mais, en même temps, sa réaction est exagérée puisque personne ne devrait attendre quoique ce soit d'une femme.
Elle m'explique ensuite ce que nous allons faire avec des senbons, liant ainsi la cuisine à l'apprentissage d'une technique de Shurikenjutsu. Mais, ai-je véritablement besoin de techniques de Shurikenjutsu alors que je peux plier le sable à ma volonté et l'utiliser ainsi comme projectile ?

Ma sensei me tire la langue -détail qui me fait hausser les sourcils-, afin de me montrer comment viser pour attaquer avec la bouche, créant une sorte de rampe avec sa langue. Et en plus, elle veut que je l'imite... Je suis tenté de lui répondre "Désolé, mais les jeux de langue, c'est pas trop mon truc" sauf que ma nature de lèche-botte m'en empêche et je me retrouve à sourire tandis que j'essaie de l'imiter, lamentablement.
Ce dois être bien drôle de m'observer. Je tire la langue et essaie de faire la fameuse rampe, tordant ma langue dans tous les sens, mais je n'y parviens pas vraiment, effectuant des grimaces plutôt pathétiques... Si mon maître Serika me voyait en ce moment, il se débrouillerait sans doute pour me déshériter. En tous cas, c'est pas en public que je ferais ça.

-Cette technique permet d'atteindre un adversaire plutôt proche. Au-delà de cinq mètres, oublie, mais viser un ennemi qui te frôle le nez sera peu pratique. La distance idéale est entre deux et trois mètres. Curieusement, c'est une technique de shurikenjutsu à courte portée.
Pour viser, tu dois connaitre la position de ta langue dans ta bouche et la contrôler afin d'orienter l'aiguille.


Je suis sûr que cette technique est un truc d'adultes. Mais bon, je me tais et continue à essayer de faire ce fichu tuyau de langue. J'y parviens enfin au bout de quelques minutes, puis je tente le lancé de senbon, sauf que je me pique la langue avec le projectile.

- Aïe !

Quant à ma deuxième tentative... Je postillonne ou plutôt, crache vu la quantité de salive qui se retrouve par terre.

ft. Denya
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cuisine de combat Left_bar_bleue2034/1200Cuisine de combat Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Une aiguille de travers Ven 11 Oct - 20:06
Sahara Denya

Serika Senri


Sahara Denya

Une aiguille

de travers





J'avais cru bon de lier entrainement et cuisine. J'aimais m'étirer, m'échauffer et apprendre de nouvelles techniques mais me savais mauvaise pédagogue. J'avais déjà commis, avec Ageha, une regrettable erreur en la plongeant dans une illusion sans la prévenir après lui avoir expliqué la dissipation de genjutsu. En matière de gaffe, c'était bien là ma plus grosse bourde. Faire cohabiter mon intérêt pour le combat et mon attachement à la cuisine me semblait un bon moyen d'être à la fois prudente, car l'environnement fragile ne m'appartenait pas mais était à mes parents, et efficace, car je mêlais l'utile à l'agréable en préparant le petit-déjeuner, mais il convenait de dire que j'avais misé sur le mauvais cheval. Senri n'était pas passionné par les arts culinaire, cela se voyait et ma lenteur à expliquer n'avait pas du l'enchanter. J'ignorais s'il y avait eu une chance de vraiment le sensibiliser à la préparation de mets mais si tel était le cas, j'étais passée à côté de ma chance. Et voilà le sol sali. Ô désastre si papa voyait cela, sa fureur allait suffire à raser notre beau village. Lui qui faisais preuve d'une humeur vraiment changeante, il allait passer du souriant chef au chef furieux en un millième de seconde et ses cris, à eux seuls, allaient révéler notre position géographique. La sécurité de Suna était en jeu ! Je me penchai alors pour ramasser le senbon recraché par mon élève, mais il ne flottait pas au milieu de la bave. Je scrutai le périmètre pour ne pas l'y trouver. Étrange.


Heu… Senri ? Est-ce que tu as vu où tu as craché l'aiguille ? J'aimerais la ramasser pour la laver avant de nettoyer le sol, car je ne vais pas laisser la cuisine sale comme elle est.


D'un nouveau regard, je balayai la pièce, mais pas moyen de poser les yeux dessus. Je me penchai pour voir sous les meubles, rien. Puis un doute m'assaillit et mon regard se tourna vers le jeune Serika, qui n'avait pas pour moi un oeil plein d'affection. Le gout du métal qui passait mal dans sa bouche après avoir raté l'exercice n'était sans doute pas pour rien là-dedans. Il s'était d'abord piqué et avait ensuite tristement fait une erreur impliquant sa gorge, mais qui eût pensé qu'il avait avalé le senbon ? Mais maintenant, j'avais de sérieux doutes et le bien-être de mon élève primait.


Senri, as-tu avalé l'aiguille ?




Il ne semblait pas aussi inquiet que moi, mais d'un bref coup d'oeil, je confirmai ne voir nulle part l'outil que je recherchais. Ni d'une, ni de deux, je bondis pour éteindre le feu et laissai sur l'établi un mot à l'adresse de mes parents. Tant pis pour la cuisine, je fis signe au garçon de me suivre.


Allons à l'infirmerie. Si tu as avalé le senbon, je ne veux pas qu'il te blesse de l'intérieur.




Sans lui demander son avis, je le pris sous le bras et sortis à toute pompe du Délice des dunes en direction de l'hôpital. Je refusais de risquer la santé d'un jeune Sunajin au profit du nettoyage d'un sol qui allait vite retrouver sa splendeur dès que maman allait revenir. En attendant, l'entrainement était un échec, mais pas question d'y penser. Le jeune Senri devait être pris en charge. Ou alors il n'avait rien, j'avais mal regardé et j'allais me faire examiner les yeux afin d'éventuellement porter des lunettes. Mais je préférais cela à devoir annoncer de réelles blessures à des parents. Le bien-être des miens passait avant tout.


FIN

Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.


À l'adresse du Correcteur:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Centre Ville-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation