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Déminer le terrain [Mission rang B avec Bakuren]

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Rang B
Oni Bakuren and Yamanaka Jinpachi


Il m’avait tendu le parchemin, je l’avais vaguement écouté, car finalement, il avait simplement dit ce que le parchemin disait. Pour ta gouverne espèce de petit intendant, je sais lire et oui ça doit t’étonner, mais je sais très bien lire. La prochaine fois, soit gentille donne moi des informations autre que ce qui est écrit ! J’étais parti du bureau, sans rien dire pas même un merci. En même temps, je remerciais que les personnes pour qui j’avais de l’intérêt et du respect et pas pour les personnes comme lui qui fuyait dès qu’il le pouvait la queue entre les jambes. La décadence du monde s’incarnait par l’existence d’un tel être. Bref, je devais me concentrer, j’allais devoir effectuer une mission et manque de bol, il y aurait sûrement d’autres personnes sur le coup. Allié, ennemi ou même rival, tout m’allait. Mon seul but était de glorifier et montrer la puissance qu’un Yamanaka devait avoir.

J’étais repassé rapidement dans ma chambre afin de récupérer tout mon attirail de mission, ainsi que ma tenue de ninja afin de me mettre en route. Un petit sac rempli de vivre dans le dos et un énorme poncho qui recouvrait l’ensemble de mon buste, on ne savait pas forcément le temps qu’il allait faire. J’avançais à un rythme assez rapide, j’avais pris une petite calèche où je m’étais posé derrière et j’avais piqué un somme. Puis, j’avais fini à pieds. Le chemin avait été long et fastidieux, mais d’un côté, c’était sûrement ce qui était le plus intéressant, cela permettait de bien échauffer son cardio avant de rentrer dans le vif du sujet.

Le village se trouvait devant moi, il fallait tout d’abord se rendre compte de l’ampleur de la crise et après agir en conséquence. Détruire la mine allait sûrement être la partie de la mission la plus amusante, mais il fallait également sauver des enfants. Malheureusement pour ma part, les enfants et moi ce n’était pas vraiment ma tasse de thé. J’aurais vraiment dû demander à l’autre pimbêche de Sayuri de venir, c’est une femme, elle devait être un minimum doué pour les enfants. Ou alors c’était Ao qui avait tout prir du côté maternel dans ce petit duo contre-nature. Bref, il fallait que je réussisse à les aider.

Sur place, l’odeur était assez forte, par cette odeur, on pouvait comprendre qu’on se trouvait belle et bien dans une ville minière. Cette puanteur se caractérisait par la présence de soufre et de cramer, si les enfants travaillaient là-dedans, je ne donnais pas cher de leurs poumons. La cage thoracique étant que partiellement développer à cet âge, le charbon ou toute volute emplie rapidement l’ensemble du volume pulmonaire. Finalement, c’était une question de temps, il fallait absolument que je me dépêche de récupérer des informations, chaque minute pour ces enfants étaient des minutes de gagner pour leurs vies.

Il y avait un vieux monsieur qui ne se trouvait pas très loin de moi. Un vieux monsieur, il y avait de forte chance que ce soit un petit papy qui recherchait son petit-fils, il était potentiellement quelqu’un qui pourrait être une bonne source. Je m’approchais de lui, mais en même temps, je n’avais clairement pas envie de discuter, je priais au fond de moi pour que ce ne soit pas un de ces fêlées dont l’âge avait ravagé le cerveau.

 

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Le village et le vieux


Quelquefois, il arrive que je me déplace pour accomplir une mission. En général, ce sont des choses que j'évite, car le Temple a toujours préféré rester à l'écart des problèmes des grands de ce monde, et , si je me prête volontiers a aider des villageois, a raconter des histoires autour du feu ou a distribuer des peintures aux enfants, il est vraiment plus rare que je décide de faire usage de la force. Ce n'est pas dans mes habitudes, je préfère créer et batifoler ! Toutefois, aujourd'hui, c'est un cas de force majeure. Il allait peut être falloir que je sorte de ma folie de façade pour être sérieux un court instant, une ellipse. Car, de passage dans un village du coin, ce n'était pas avec des sourires intrigués et des grands signes qu'on m'avait accueilli...

Le village désert et sombre m'avait tout de suite mis la puce à l'oreille. Des ruelles vides et un vent peu avenant, voilà tout ce qui me souhaitait la bienvenue. Même si ces éléments m'inquiètent, je ne me défais pas de mon habituelle sereineté. j'ai vu bien des choses étranges dans ma vie, et ce n'est pas ce village désert qui m’effraiera. Surtout que je sens bien que je ne suis pas seul... Et des petits bruits provenant des maisons abandonnées en apparence me donnent assez vite raison, surtout que, petit à petit, des gens font leur apparition. Leur mine sombre et atterrée, ainsi que le grand silence qui accompagne leur lente apparition me confirme que quelque chose ne va pas. Et c'est avec une nervosité certaine que l'un des villageois s'approche de moi, celui qui doit sans doute être leur chef :

"Ojiisan, vous feriez mieux de ne pas rester ici. Nous avons été victimes d'un grand malheur, et ce n'est plus un endroit sécurisé !"


je me passe la main dans le bouc, avant de lui répondre :

"Gamin, ce village était un endroit bien plus accueillant autrefois ! Il s'est passé quoi ici ?"


Le chef, un grand gaillard accompagné d'une vaillante moustache, jette un regard vers la petite assemblée un léger instant, comme pour prendre de l'assurance, avant de m'informer :

"Le seigneur du coin... Sakutarô. Il a plein de dettes, et il fait des rafles pour prendre nos enfants... Alors, on se cache, on essaie de faire en sorte qu'ils nous volent pas nos fils et nos filles ! C'est tout ce qu'on peut faire, ses hommes sont trop nombreux ! En plus, la mine d'argent dans laquelle il les fait travailler va les tuer, pour sur !"

Un éclair de désapprobation passe dans mes yeux, si rapide qu'on croirait plus à un mirage, avant que je reprenne mon habituelle bonhomie. Je pourrai les rassurer, leur dire qui je suis, que je peux les aider, mais j'ai appris qu'apporter l'espoir a des hommes pour ensuite leur retirer peut être la pire des choses à vivre. Tel acte , même si il est motivé par la nécessité, ne rentre pas dans ma définition de justice, et pas dans mon idéal de paix. Je ne compte pas condamner celui qui en est à l'origine, car ce n'est point à moi de le faire. En revanche, sauver de pauvres gosses, ça, c'est quelque chose que je peux faire ! M'enfin, je ne vais pas sortir de mon personnage pour le moment. Ce n'est rien d'autre qu'un vieux qui compatis à leur situation, et qui fait mine de tourner les talons pour rentrer chez lui.

Sauf qu'en réalité... je me dirige droit vers la ville minière, où les gosses doivent travailler. Pour une fois, j'allai devoir me servir du penchant bien moins connu du Temple pour les techniques shinobi, et mettre la main à la pâte, troquant mes habitudes de peintre pour celles du guerrier. Rares sont ceux qui ont pu me voir me battre sérieusement, et peut être que cette fois ci sera la dernière que je dois recourir à de telles methodes. Je l'espère, en tout cas. Malgré ce que je peux affirmer, le poids de l'âge pèse sur mon corps, et je ne suis plus aussi rayonnant qu'autrefois. Enfin, ça sera plus que suffisant, pour cette fois !

A peine arrivé à destination, un jeune homme plutôt bien fait m'aborde, pour me questionner... justement sur la mine. Drôle de hasard, ma foi, on dirait presque que Karo voulait que nous nous rencontrions. Je me fais un plaisir de lui jouer mon numéro de vieux, tout en l'observant, intrigué. Peut être qu’inconsciemment, nous nous étions fixé le même objectif ?

"Je sais pas où est la mine en question, jeunôt, mais je sais que de sales trucs s'y déroulent, pour sur ! C'est pas très net, s'tu veux mon avis, et si j'étais encore tout vaillant comme toi je m'y risquerais pô ! Mais, dis donc mon gars, pourquoi tu t'y intéresse tant, à cette mine ?"


Hoplà, ne pas lui confier trop de ce que je sais, et tenter de savoir ses motivations, sans éveiller les soupçons. Qui se méfierait d'un vieux, franchement ?

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Rang B
Oni Bakuren and Yamanaka Jinpachi



Je m'en étais douté, le vieil homme avait une drôle de façon de s'exprimer, mais en même temps, il paraissait peu sûr. Enfin, il lui disait qu'il savait des choses, mais il le disait d'une manière tellement alambiqué et peu cohérente que mon cerveau se perdait dans les méandres de ses propos.  Quel con ce papy, essaye d'aligner deux phrases correctement et après, on parlera. Je veux des informations pas des baragouinements. Quelle futile idée j'ai eu là.  Je le toisais d'un regard à la frontière entre l'incompréhension et la colère de perdre son temps et ma voix se mit à résonner d'un ton beaucoup plus sec que d'habitude ( c'est pour dire...) : 

« - Bon alors monsieur le papi. Je n'ai absolument rien compris à votre charabia, je suis un ninja, je viens pour aider cette ville à sortir de ce bourbier géant et surtout buter les méchants et sauver les petits pour faire concis. Et vous qui essayez de noyer le poisson dans votre discours vous êtes là pourquoi ? Je suppose que vu que vous ne savez pas réellement ce qui se passe que vous n'êtes pas d'ici non plus ? Je me trompe peut-être. »


J'avais gardé mon calme et je n'avais pas forcément voulu l'étriper ou bien même l'insulté. La seule chose qui pourrait paraître un tantinet condescendante était « monsieur le papi », mais encore cela restait soft comparer à tout ce que je pouvais sortir. Après, il était peut-être tout simplement sénile et il ne le faisait pas exprès. Bref, il fallait avancer, je le regardais et lui dis d'un ton ironique : 

« - Je vais aller voir de plus près, si vous permettez. Je pense qu'à votre âge, il serait plus intéressant de vous cacher ou bien d'aller chercher une cale, car votre corps ne supportera bientôt plus la gravité et votre tête dira bonjour à la terre un peu trop rapidement à votre goût ! » 


Je me mis à avancer vers la mine, ne sachant pas réellement ce qu'allait faire ce vieux monsieur. Il devait avoir dans les 80 ans vu les rides qu'il avait, c'était compliqué la vieillesse, j'aimerais ne jamais vieillir. 


 

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Prank


C'est amusant de voir le jeunot me parler comme a un vieux sénile. J'aime beaucoup avoir ce rôle, ça donne l'impression d'être un meuble un peu ennuyant, auquel on voudrait fiche une claque mais on peut pas parce qu'il est vieux et nul. Hihi. Je peux être particulièrement insupportable sans aucune conséquence, et ça, c'était peut être un avantage de la vieillesse. Bref. En plus d'exaspérer mon interlocuteur, j'apprends quelques infos croustillantes sur le jeune.

C'était un shinobi qu'on avait envoyé sauver les gosses, et, par une coïncidence fortuite, j'ai croisé sa route. Nous avons le même objectif, et il se pourrait bien que Mr.TasDeMuscles qui est pas assez méchant pour taper du vioche soit mon coéquipier. In-te-re-ssant. Je me bats rarement, trèèès rarement a pleine mesure, et surtout en compagnie d'autrui. Mes pouvoirs spectraux sont forts peu connus, bien que souvent légendés. On me prête parfois des techniques d'un autre monde, ce qui explique ma vitalité folle pour un vieux. Allez savoir, pour moi ce n'est que parce que j'aime le monde que ce dernier me le rends bien. Mais, hé, ce shinobi sera témoin du pouvoir que je préfère garder pour moi, en général. Car, aujourd'hui, Karo va déchainer sa puissance. Il existe des limites à ne pas franchir dans mon esprit, et le kidnapping en fait parti. J'essaierai de ne pas les tuer, c'est tout.

Après son petit discours infantilisant, le jeune décide de s'avancer en direction de la mine, et je me fais un plaisir de le laisser disparaitre de mon champ de vision, attendant qu'il tourne dans une rue tortueuse du patelin, avant de foncer par un autre chemin, grimpant en haut d'une maison de la ruelle en question en un rien de temps, préparant mon apparition. Je suis un homme du spectacle, moi. Je le surveille légèrement, de loin, avant de reconnaitre son chemin. Je repère une ruelle dans laquelle il va forcément s'engager, et je me dépèche pour m'y engouffrer avant lui, passant par les toits, puis, je prépare mon apparition.

Lorsque le jeunot rentre dans la ruelle, il tombe nez a nez avec moi... Qui suis a l'horizontale, utilisant un simple pas des nuages pour tenir la position, offrant une position très surprenante, qui m'est chère. Avant de le laisser réagir, je l'assaille, le regard déterminé (bien que le fait d'être a l'horizontale et avec la barbe qui pend me décrédibilise légèrement)

"Gamin, on va aller les sauver ensemble, ces gosses ! C'était justement mon objectif, de base, mais j'crois bien que j'ai eu du bol de te tomber dessus ! Par contre, j'te préviens, j'ai autre chose a faire de ma journée, j'ai une séance de peinture prévue ce soir, donc on se dépêche !"


Si avec ça le jeune n'est pas convaincu que je suis taré, et convaincu que je vaut un minimum, franchement... Bon, ça sera drôle, mais c'est qu'il a aucune jugeote. Les jeunes, de nos jours...
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Au cours de sa petite marche de santé, "le jeunot" eut la possibilité de remarquer, ne serait-ce qu'un peu, l'abondance de marchés aux alentours. Encore, "un peu" n'est pas peu dire; si les deux hommes en viennent à parcourir un peu plus les rues, ils se rendraient bien compte de l'abondance de marchands au centre du village.

Pourtant, l'atmosphère était toute particulière; on peut vite se rendre compte que la population est peu communicative, que ça ne semble pas être un havre de paix. Il manque l'élément essentiel à tout village sain et en bon développement; des enfants enjoués qui parcourent les rues en s'amusant. Au vu de la situation, on comprend bien pourquoi, mais cela peut sembler bien suspicieux. Les jeunes qui ont eu la chance d'échapper aux mains crasses du seigneur sont bien surveillés par leurs parents, mais ceux qui traînent normalement dans les petites ruelles, un peu moins fortunés, sont les victimes des disparitions.

S'il n'était pas tard, l'après-midi était déjà bien entâmé et, au tournant des rues marchandes, on peut y croiser quelques silhouettes intéressantes; des boutiques se remplissent un peu, et divers établissements du coin se mettent à ouvrir leurs portes. Auberges de différents acabits, boutiques un peu spécialisées, voire même quelques salons de thé pour vieux décrépits en manque de social. Malgré une communauté un peu morne où plusieurs font la moue, il est assez facile de passer dans les rues sans être trop fixé du regard.

Dailleurs, un troupeau de vieillards qui passaient dans le coin ont eu la chance de voir l'exploit de l'ocertan, et ont pris le temps d'aborder les deux hommes. S'ils ne portent pas beaucoup attention au blond viril et musclé, ils ne se privent pas pour proposer au vieux de les accompagner au salon de thé! Oui, au salon de thé!

Un des multiples octogénaires prit la parole en avançant son tas d'os vers l'envoyé de Karo, on ne pouvait pas voir son sourire caché dans ses rides mais à entendre des paroles sages, on sait que ça vient du coeur;

«Mon cher! Que faites-vous ici, dans notre humble quartier? Vous venez d'ailleurs, je présume? À voir vos habits, vous n'êtes définitivement pas du coin.»

«Ikkaku, invite-le à venir prendre le thé? Y'a plus que ça à faire depuis que ces foutus jeunes sont venus mettre leurs petites mains un peu partout dans la ville. Même plus moyen d'aller jouer à l'auberge tranquille, ces saletés de mineurs sans respect sont partout!» dit un autre amateur de thé vert, un peu radotant.

Un autre, particulièrement rabougri, ajouta que «tu le sais bien qu'il y a pîre que ces petits jeunes. Les gardes on prit toute la nourriture que ma fille venait livrer, sans dire merci, et quand elle est repartie ils l'ont traité de guenon.»

La conversation tourne très rapidement; Bakuren devrait savoir ce qu'est ce phénomène, quand les vieux s'y mettent il devient difficile de les suivre et de comprendre leurs élucubrations. Jinpachi ne devait pas y comprendre grand chose non plus, mais rapidement la conversation teintée d'arthrite finit par tomber sur lui.

«Grand... musclé... pas trop amoché... C'est votre fils, monsieur? Si vous venez avec nous, je veux bien lui présenter ma fille! Elle travaille près d'ici, elle doit être seule au marché à cette heure-ci; un peu de compagnie lui ferait sûrement plaisir!» Ce vieux tape dans les côtes du grand blond avec son coude pour clarifier son propos.

Il est certainement possible de refuser, mais ces hommes semblent en avoir beaucoup à dire, et il serait potentiellement dangereux de se mettre à dos le gang de la marchette. Et puis, qui peut résister à ça: «Dailleurs, ma petite fille fait le plus délicieux curry de tout le village; elle en prépare toujours pour le salon du coin! Ça vous requinque même un mort!»



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Hum... Hum... HUM... Ce vieil excentrique était vraiment une perle des perles. Après l'avoir quitté aux abords d'une ruelle, il est descendu du ciel littéralement dans une autre. Il m'expliquait qu'il était là pour la même raison que moi et qu'il voulait qu'on s'entraide  Par Raijin, c'était bien ma veine me retrouver avec un vieux excentrique qui ne souhaitait que peindre. Il était clairement débile à gaspiller son chakra alors qu'il était en mission pour se la jouer le messie du ciel. Vieux débile comblé d'une coupe affreuse.  Je le regardais et passais ma main sur le visage l'air dépité, j'allais lui répondre d'une manière assez vulgaire lorsqu'un groupe de papy se joignait à nous. Comme si un papy ramenait toute la vieillesse du monde d'un coup. C'était comme si on revivait la première guerre ninja au ralenti avec des ninjas qui étaient jeunes à l'époque. Dans un premier temps, tout le monde semblait m'ignorer et cela me convenait parfaitement, j'écoutais d'une oreille attentive les propos de ces personnes. 

Les propos n'avaient rien de très compréhensible, un ramassis de vieux fou qui se rapprochaient du ninja qui avait gaspillé son chakra comme un con. Puis, l'ensemble des vieux, enfin surtout un en particulier se mit à parler de moi. Il se permettait même de m'asséner un coup de coude dans le poitrail, mon regard se posait d'un air réellement mortel. Si j'avais pu, j'aurais écrasé sa tête de vieux débile sur le sol, mais ce qui disait pour une fois semblait être ce qu'il nous fallait. Il voulait présenter ma personne à sa fille, mais peut-être que cette jeune fille pourrait permettre de traduire leurs propos et de glaner différentes informations sur ce village de fou. Entre les vieux qui semblaient être étrangement beaucoup dans ce village, le manque de jeune, l'odeur de suie et de soufre causé par les mines, la mauvaise humeur ambiante. Franchement, cette ville était d'une désagréable allégresse, la morosité faisait une pale mine et l'ensemble me rappelait la tête d'Ao sans maquillage, une véritable horreur. Je regardais mon camarade d'infortune qui pouvait sûrement comprendre le dialecte des vieux vu comment lui aussi parlait : 

« - Oh oui Papa, amène moi rencontrer cette jeune fille. Peut-être qu'à défaut de rencontrer de la joie dans cet endroit, je rencontrerai la femme de ma vie et mon frère Ao serait tellement content de pouvoir porter une robe et d'avoir du vernis et de pouvoir même jeter son bouquet de fleurs à la délicieuse et ravissante princesse Sayuri qui serait tellement contente d'être la plus belle femme qui allait prochainement se marier ! » 

Quand on me connaissait, on pouvait savoir que toute cette tirade n'était qu'un énorme et grand nuage de sarcasmes d'ironies et de foutaises ambulantes, mais pour ces vieux schnocks tout l'ensemble montrait un jeune homme qui prenait soin de sa famille, même si le frère en robe pouvait choquer. Après, voir Ao en pantalon pouvait choquer plus d'un, donc sincèrement fallait plutôt opter pour la robe de marié. 



 

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Code vieux


Quoi de mieux qu'un ami vieux pour se renseigner ? Nous autres, papys de service, nous sommes trop sous estimés. Derrière nos idioties et banalités se cache un vrai code secret, enseigné par l'âge et l'expérience, entrainé par une pratique rigoureuse des sens perceptifs. On se moque de ces vieux croulants, stupide comme des tables et immobiles comme des pierres, et on ne leur prête pas attention, pensant qu'ils sont gâteux. Quelle erreur.

Car les pépés, sur leur banc, entendent et voient tout, tandis qu'on les ignore. Ils sont les meilleurs informateurs du sekai pour ceux qui déchiffrent le code.

Or, la bande de papys qui venaient a notre rencontre étaient clairement des experts en papyseries. Leur démarche lente et leurs banalités montrent bien leur expertise, et, derrière des coupes de cheveux toutes aussi dégarnies les unes que les autres se cachent des petits yeux vifs et aiguisés. Nul doute, ce sont des cracks. Une véritable mine d'or d'informations entre ainés, que je devine sans mal. A travers leurs "vous venez d'où ?" "C'est votre fils ?" "Ma fille s'est faite traitée de guenon" ou encore venez boire un thé se cache en réalité la plus belle définition du "code ancêtre". Laissez ma vielle personne vous illuminer.

Si l'on decode, la bande de maraudeurs vieux m'abordaient avec une procédure classique. "Vous v'nez d'où" (Matricule ?) "Oh, du temple du bois bleu. Vous d'vez connaître !" (Ocertan du TBB, Bakuren) "C'est votre fils ?" (Il est clean ?) "Pour sur, un solide gaillard qui n'en fait qu'a ça tête, mais j'suis fier, c'est un tombeur ! Pas comme certains jeunots de nos jours, si tu veux mon avis. Il sont parfois trop mous pour la drague, alors que c'est le minimum !" (Il est clean. Situation ?) "Ma fille s'est faite traiter de guenon l'autre fois !" (Mauvaise. Très mauvaise) "Plus aucun respect, j'vous jure. J'parie que c'est le genre de types a pas laisser sa place sur un banc a une personne respectable comme nous" (On est ici pour les arrêter, mais on a besoin d'infos, surtout le jeune.) "Venez prendre un thé ?" (On va a la planque vous renseigner.)

Je vais pour leur répondre mais Jinpachi, n'ayant bien évidemment pas saisi la subtilité du discours de vieux (comment aurait il pu) saisit cette occasion pour proposer de s'y rendre, comprenant peut être que la bande de vieux croutons peut représenter une belle source d'infos. Je lui envoie un clin d'oeil complice, et peut être un peu étrange (rencontrer d'autres vieux tout aussi tarés que moi m'exalte), et je leur emboite le pas, tandis qu'ils nous guident a leur QG.

Sur la route, l'ambiance sale et triste du village, ainsi que son absence totale de cris ou de pleurs d'enfants faisaient comme un grand vide, comme un village mort, quitté par la joie de vivre, tandis que nos pas lents résonnent dans la rue, et que, derrière les badinages des vieilles personnes "Ah, je me suis coincé le dos hier" "Roger serait pas mort ? Ça fait bien 5 ans qu'on la pas vu", je vois bien la petite étincelle farouche briller dans leur regard, et je les sens animé par la colère.

Un conseil. Ne mettez jamais un vieux en colère.

Si certes, physiquement, il ne vous fera jamais de mal (encore que pour moi, ça peut se discuter), il n'existe rien de plus sournois qu'un vieux en colère. Et, peut être qu'aujourd'hui, on allait encore avoir une preuve de cette vérité absolue, car la bande de petits vieux que nous composons (et le jeune) arrivent enfin au QG, enfin, au marché.

La place est parfaite, et je comprends pourquoi les vieux l'occupent. Bancs un peu partout, parfaits pour couvrir la zone, place animée qui fait passer beaucoup de monde, et endroits parfait pour sermonner les jeunes qui en font toujours trop peu et travailler son image. Il y ont même pensé à un point vital pour tout vieux qui se respecte, une légitimité a trainer dans le coin. En effet, si la fille de l'un d'entre eux est au marché, c'est l'excuse parfaite pour y rester non ?

Et dire que personne ne soupçonne ça. La vieillesse, c'est une nouvelle vie...

Nous nous dirigeons malgré tout vers la fille que l'on doit présenter à mon nouveau fils, et peut être qu'elle saura lui faire comprendre la situation, tandis que mes compères m'expliqueront sans doute la situation.

Malgré le grave de la situation, je ne peux empêcher mes manies d'ocertan de prendre le dessus. Je parie que la fille sera agréable a regarder... Je pourrai même peut être essayer quelque chose.

Ne suis je pas l'incarnation de l'amour ?

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L'ocertan et sa maîtrise absolue du code arthritique ont marqué beaucoup de points devant cette masse nombreuse, denturée et pleine de rides (mais si accueillants!), et c'est ainsi que "le jeune" eut accès au monde d'excès et de vice (à lire; thé vert et goban neuf) qu'est la vie des vieux de village. Alors qu'ils marchent tous, accompagnés du duo, ils ne peuvent s'empècher de commenter un peu; «Oh, oui! Le temble dans le pays du vent avec toutes les jolies prêtresses! J'y suis allé, une fois...» On comprend donc bien qu'ils n'ont pas vraiment idée de la puissance de la divinité de l'amour, ni même d'où viennent ses pratiquants.

Tous entrent dans le petit bâtiment, et finissent par s'asseoir à une table, le thé arrive à grande vitesse, et au moment où tous sont installés, y compris l'inquisiteur de l'amour et celui qui avait un frère «trop sublîme pour que vous sachiez l'apprécier», l'odeur forte du mets épicé remplit l'air très rapidement, signe que la jeune femme promise s'affairait déjà à la tâche.

C'est alors que le petit bataillon à sandales de bois pose les yeux sur l'Ocertan, avec beaucoup de sérieux; les visages sont graves, les voix deviennent tout de suite moins papyesques. Plus question de présenter une demoiselle à Jinpachi, oh que non. «Bon. On passe aux choses sérieuses, les gars!» Dit-il avant d'humecter sa gorge... avec un peu de thé chaud. «Un vieux qui se promène sur les murs, avouez que ce n'est pas normal.» Visiblement, cette démonstration était suffisante pour montrer aux autres vieux qu'ils pouvaient vous demander un immense service, et que vous en seriez capable. «Un de nos bons amis, Rogerô, est très occupé ces temps-ci. Il s'occupe d'une salle de jeu, et d'un bar pas fréquentable. "Le trou". Des mineurs ... pas les jeunes, là, les miniers... sont toujours fourrés là-bas, et plus moyen d'aller jouer au pachinko tranquille.»

«On en a déjà assez sur les bras avec ce porc qui vole nos petits enfants, si on peut même plus se détendre...» On comprendra donc rapidement que la petite bande veut et demande, en somme, que vous alliez dans le bar pour parler à Rogerô pour qu'il empèche les mineurs de venir gèner les affaires de sa salle de jeu d'à côté.

...Après manger, cela va de soi. On ne s'y attendrait pas, sous ces paupières tombantes et avec ces cataractes, mais l'un des nonagénères finit par regarder en direction de la cuisine. «Aaah, le curry est prêt! Ayame, viens! Papa t'a trouvé un beau jeune homme, gentil et tout en muscles, comme tu les aimes.»

Si, au nom "Ayame", on s'attendrait au portrait d'une délicate petite fleur, Jinpachi réalisera bien vite pourquoi elle fut insultée par les gredins de la mine. Cinquante ans, cinquante kilos de plus que lui, et au moins cinquante poils noirs au menton. De quoi lui faire courir sous les jupons d'Ao. «Arrête ça Ikkaku, il est trop jeune pour elle tu le sais. Au moins, ma fille est de son âge...»

...Vous juriez avoir aussi entendu quelque chose se rapprochant de «...Et vachement plus jolie.»



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Dans ce domaine de phoques, Bakuren semblait nager étrangement très bien, en compagnie de ces comparses du troisième âge. Chaque ride que je pouvais apercevoir sur leurs visages me faisait penser à chaque ligne distincte qu'on pouvait apercevoir à l'intérieur des troncs des arbres. Je suivais ce groupe sans vraiment y faire très attention. Je regardais plutôt le paysage, scrutais chaque rue, chaque intersection. Un indice, un enfant, quelque chose qui pouvait faire penser à cette histoire de rapt d'enfant. Rien, il n'y avait pour le moment pas peu de chose, peu d'indices pas même une trace de poussière ou de charbon qui pouvait nous indiquer la présence de ces nains des mines. 

Nous rentrâmes dans une espèce de salon de thé. Le lieu même de la femme qui m'était promise, enfin bon tout ça n'était qu'une vaste supercherie et surtout qu'aucune femme n'était clairement pas assez bien pour m'attirer mes bonnes faveurs. L'odeur épicée d'un thé puissant se mit à emplir la pièce, le thé cette boisson pour les gens cultivés et qui donne l'impression d'être dans un autre monde ; d'appartenir à une société plus grande. En vrai, le thé n'était que le reflet de la société en tous sens, il était utopique et un peu fade. Les vieux continuaient de se regarder, soudainement le public de personnes dont les dents étaient plus fausses que de vraies (un peu comme Ao) se mettait à regarder mon partenaire d'infortune. Un flot de paroles se mettait à sortir de leurs bouches baveuses, les postillons avec, mais par chance, c'était pour l'ocertan. Il avait bel et bien attiré l'attention avec son pas sur le mur cet hurluberlu allait nous causer des soucis. Finalement, cette rencontre commençait à gagner en intérêt, ils voulaient qu'on fasse le ménage dans un bar. Un bar où les miniers que l'on recherchait depuis le début se réunissait. Un intérêt, une piste, l'épaisse volupté de fumée causée par le thé, devenait plus opaque et plus disparate alors qu'une espèce de truie venait d'amener le thé. S'en suivait une tirade qui avait en rapport avec moi et cette porchère, mais en soit j'étais trop obnubilé par le fait qu'on venait d'avoir un indice. Je me relevais d'un coup, faisant voler sans trop faire exprès la dame qui portait le thé : 

« - Par Raijin, excusez moi milady. Nous devons nous hâter de sauver le bar de vos jeux. Nous parlerons des futilités plus tard. De plus, je n'épouserai jamais une femme plus vieille que moi, par contre mon père est célibataire et il semblerait voler sur un petit nuage, pourquoi ne pas penser à le marier avec ? »

Mon sourire était piquant, mes mots corrosifs. Je m'inclinais devant cet attroupement de vieux et me dirigeais vers la sortie. Je regardais Bakuren avec une certaine insistance, c'était maintenant ou jamais qu'il allait me suivre ou non. Nonobstant, je me précipitais vers la sortie en ouvrant la porte sans même attendre de voir si le vieil homme avait bougé sa vieille carcasse de vieux fou. 



 

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Le trou


Le QG en question est un petit bâtiment aux parois boisées, sympathique, respirant l'air frais mais pas trop humide non plus. Un simple coup d’œil me permet de confirmer le degré d'expertise de l'équipe d'élite, car le QG est idéal. Fenêtres en verre légèrement teintées, pour voir dehors sans qu'on puisse voir l'intérieur, balcon avec un fauteuil et nécessaire a tricot pour surveiller les alentours d'un point de vue supérieur sans trop se déplacer, nécessaire pour faire du thé et des petits gâteaux en un rien de temps, afin de pouvoir rester éveillé toute la journée et annuler la traditionnelle sieste de l'après midi, et aération idéale pour contrer les rhumatismes.

Justement, l'heure étant à l'après midi, la sieste approche, donc c'est sans surprise que nous nous installons avec eux, et qu'ils nous servent du thé, signe qu'en plus la boisson de l'éveil était préparée à l'avance. Des cracks, je vous dit. Leur visages deviennent plus graves, et je les imite, tandis que la fausse ambiance guillerette autour de la place s'efface, et que les vieux abandonnent le code, pour informer Jinpachi de la situation.

«Bon. On passe aux choses sérieuses, les gars! Un vieux qui se promène sur les murs, avouez que ce n'est pas normal.»

Je leur fait un clin d’œil, leur confirmant que cette justification serait suffisante pour le Yamanaka afin qu'il ne soupçonne pas le code.

«Un de nos bons amis, Rogerô, est très occupé ces temps-ci. Il s'occupe d'une salle de jeu, et d'un bar pas fréquentable. "Le trou". Des mineurs ... pas les jeunes, là, les miniers... sont toujours fourrés là-bas, et plus moyen d'aller jouer au pachinko tranquille.»

Les yeux fermés, avec nonchalence, on pourrait croire que je me suit fait avoir par la sieste, mais je ne fais qu'écouter les paroles du commando. Je ne suis pas étonné qu'ils aient des contacts dans une bonne partie des bâtiments du coin, et ils nous fournissent l'endroit idéal pour avoir des renseignement sur l'affaire qui nous intéresse. Ils savent que nous sommes ici pour le vol d'enfant, ils ont du entendre parler de nous, et je soupçonne le vieux du village que j'avais rencontré avant de débarquer ici d'être de mèche. Par cette habile évocation, ils nous fournissent le lieu ou trainent toutes les choses à savoir sur les mineurs, et sans nul doute, ce Rogerô aura lui aussi de quoi nous tuyauter.

«On en a déjà assez sur les bras avec ce porc qui vole nos petits enfants, si on peut même plus se détendre...

Confirmation du code. On a bien affaire à notre homme. Je remue un sourcil, signe évident du fait que j'avais tout décodé. Les infos ayant été distribuées, l'ambiance se détends de nouveau, et je vois asser sous les yeux tombants de mes congénères une étincelle de malice. Et je comprends tout de suite lorsque la fille qui prépare du curry rentre dans la pièce. Un vrai laideron. Tous les vieux gardent leur sérieux, et moi de même, lmais je vois bien au tremblement des mains et aux petits toussotements que leur blague les fait bien rire, et je me joins à l'amusement général un affichant ma joie par une hausse et biasse successsive de mes deux sourcils. Et la blague en devient encore plus drôle car elle à le don d'énerver Jinpachi, qui faisait déjà preuve d'une patience à toute épreuve. D'un bond, il fait voler la charmante fille, avant de balancer d'une traite :

« - Par Raijin, excusez moi milady. Nous devons nous hâter de sauver le bar de vos jeux. Nous parlerons des futilités plus tard. De plus, je n'épouserai jamais une femme plus vieille que moi, par contre mon père est célibataire et il semblerait voler sur un petit nuage, pourquoi ne pas penser à le marier avec ? »

Et il sors de la piece, excedé. Les petits vieux vont craquer, et moi aussi. Je relève la jeune fille, en bonne incarnation de l'amour, et je lui fait un clin d'oeil, avant de m'adresser aux vieux qui nous auront décidémment bien renseignés.

"Il a de l'esprit, finalement, le petit ! Va falloir que je le suive, pour le canaliser"
(Merci pour les infos, c'est à nous de jouer maintenant.) "On repassera à la fin de la mission, pour boire un coup ! Et peut être qu'une autre demoiselle sera disponible pour mon fifils !" (Si, dans une semaine, on est pas revenus, c'est que la mission a échoué. Trouvez des renforts.) "Allez, a bientôt !" (Bon courage !)

Et je franchis moi aussi la porte de l'établissement, retrouvant la compazgnie du tempéteux Yamanaka. Ah, les vieux allaient me manquer, le code est tellement distrayant. Arrivé à son niveau, je lui adresse la parole :

"Ah, ce sont de chouettes types. Très intelligents. En tout cas, le thé m'a donné une forme olympique, j'ai l'impression d'avoir 20 ans ! Hauts les coeurs, et direction "le trou ! J'ai l'intuition que c'est l'endroit idéal pour grapiller des infos sur cette affaire."


Et, sur cette déclaration enjouée, nous nous mettons en route, en direction de cet établissement au nom qui sent bon l'aventure. J'ai une totale confiance dans l'équipe d'élite qui nous avait aiguillée, et je pense que la voie que nous empruntons se montre annonciatrice de bonne nouvelles.
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Le supplice du Yamanaka (manquant cruellement de galanterie) se termina enfin alors qu'il saisit l'opportunité de se soustraire à la discussion cocasse, mais pleine de sagesse, des "vrais" adultes. Une sortie en règle qui laissera néanmoins un goût amer aux vieux hommes pourtant remplis de bonne foi...

Il n'y avait probablement pas pensé, mais cette... femme... avait été présentée comme faisant parti des marchands connaissant le chemin de la mine. C'était une chance facile de se rendre sur place, mais l'attitude froide et un peu sèche du "fils" a probablement calmé les ardeurs de cette femme travaillante et volontaire au point de la rendre un peu hargneuse, dirons-nous. Il y a peu de chances qu'elle veuille bien rendre un tel service maintenant, voire même donner quelques informations juteuses sur la mine elle-même mais... peut-être le fera-t-elle plus tard, si le grand blond se montre convaincant?

L'ocertan finit par apparaître de nouveau, et le duo de choc se mit en route vers "le trou", qui est un bâtiment à la hauteur de son appellation... Autrement, il est possible d'y entrer, et ce même si le bar n'est pas encore en service; la "salle de jeu" reste accessible et ouvert même en milieu de journée.

À l'intérieur se trouve quelques clients lambda; quelques hommes s'amusent à parier dans leur coin avec des dés et un gobelet, d'autres participent à des jeux d'argent en solitaire, et il y a un homme un peu gras, assis au fond de la salle, qui joue avec une jolie dame à ce qui semble être un jeu de roulette en duo. Malgré tout cela, aucune trace de ces mineurs majeurs pour l'instant.

La majorité des clients ont l'air de bonne humeur; il est sans doute possible de discuter avec eux et de jouer un peu, tout comme il doit être possible de s'enquérir auprès du gérant en se présentant au comptoir du bar un peu décrépit. Voire, il serait même possible de fouiller discrètement le bar puisqu'il est vide. Cependant, pas de ce genre de gestes du côté salon de jeu; ça ne serait pas subtil et ça pourrait rapidement causer des ennuis aux deux shinobi.



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Nous arrivâmes au niveau du « trou ». Bakuren m'avait parlé comme quoi, il avait trouvé ces gens de très bonne compagnie. En même temps, un vieux loufoque parmi ses congénères, il ne pouvait qu'aimer ça. Stupide Ocertan, il me tapait sur le système de plus en plus. Je pénétrai dans le trou et vis que l'ensemble du trou n'était pas complet. Il était suffisant pour obtenir quelques informations juteuses. Le vieil homme n'était pas vraiment très discret et à mon avis avec son attitude d’hurluberlu, il pouvait posséder une très grande chance. Je tournais ma tête vers lui et lui dis avec un grand sourire un peu malicieux : 

« - Bon, prie ton Dieu, je te laisse avec les jeux d'argent à mon avis, tu devrais pouvoir grappiller quelques informations avec des parties de jeux. Je vais m'occuper de fouiller l'autre partie du bar en recherchant quelques indices. » 

Je touchais la tête du vieux monsieur et j'ajoutais cette fois-ci par télépathie : 

« - On reste en contact télépathique. Si t'as la moindre information ou besoin d'aide, tu me fais signe par la pensée, je viendrai. N'hésite pas ! »

Je parti de mon côté du bar, je commençais à chercher quelques indices, je ne savais pas trop ce que je recherchai, mais j'allai trouver quelque chose. Je bougeai quelques objets, je regardai sous certains éléments du décor et je me demandai s'il y avait quelque chose qui pouvait avoir un lien avec la mine comme un passage secret, mais je restai loin de la suspicion des autres membres. Je me méfiai des gens et évitai de paraître trop suspect, je connaissais les méthodes de Sayuri et je me devais de faire la même chose, être discret et intelligent. De plus, je n'étais pas forcément l'homme le plus à l'aise dans les contacts sociaux, il était préférable pour cette mission que j'évite de m'amuser à faire le diplomate, ce vieil homme devait connaître de manière plus avancée que moi les rouages et ficelles de la diplomatie. 

J'entrapercevrai quelque chose non loin de moi, je me demandais ce que c'était. Je m'approchai du bar, qu'est ce que cela pouvait bien être ? 





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Bakuren in your head


Définitivement, mon nouveau fifils est pas une lumière. Je sais bien que c'est lourd, les vieux quand on a pas l’habitude, mais son départ précipité et maintenant sa tronche de 28 pieds de long alors que je lui parle de la troupe de vioches d'élite traduisent bien son envie de fuir aussi loin que possible.

Je m'amuse a l'observer sur la route, avec mon sourire de vieux nonchalant. C'est vraiment un type opposé a moi en tous points. Il n'a aucune... subtilité. heureusement, ce n'est que mon fifils pour la journée. Mes yeux s'écarquillent soudain. Les yamanaka ont moult belles plantes, des brunes aux formes très aguicheuses... et prenez du brun, mélangez le avec du blanc, vous obtenez... du blond ! Est ce que mon faux fils serait mon vrai fils ?? Finalement, je hausse les épaules.

Qui dans le sekai n'est pas mon fils ou ma fille, voila la question que je devrais me poser.

Sur ce, nous arrivons finalement au bâtiment au nom si honorable, le trou. Un lieu plein de promesses, pour sur ! Fidèle à ce que l'enseigne laisse supposer, le bâtiment miteux  sens les jeux d'argent, la drogue et l'alcool a plein nez. Certains appellent ça un danger mortel, moi, j’appelle ça un temple de Karo. Combien de... bon, je passe ça sous silence, je ne sais pas si un jeune prêtre pourrait lire ça... mais un sacré nombre, c'est clair !

« - Bon, prie ton Dieu, je te laisse avec les jeux d'argent à mon avis, tu devrais pouvoir grappiller quelques informations avec des parties de jeux. Je vais m'occuper de fouiller l'autre partie du bar en recherchant quelques indices. »

Mon faux-vrai fils, a défaut d'être intelligent, est pas non plus un ahuri complet, et il a bien vu que l'arnaque et les jeux d'argent, ça me tente. Peut être parce que je regardais les jetons avec un air de vieux pervers lubrique. Peut-être.

« - On reste en contact télépathique. Si t'as la moindre information ou besoin d'aide, tu me fais signe par la pensée, je viendrai. N'hésite pas ! »


"OUAH, TROP FORT !!"

Réaction peut être excessive, mais parler par pensée c'est la meilleure chose qui soit ! On peut même régler le volume je crois, car mon hurlement enjoué était absolument retentissant, a mon image, quoi. Et ça m'inspire une idée... diabolique. Mais concentrons nous sur notre objectif, un peu : récolter des informations ! Et surtout, je vois quelque chose qui m'attire de façon indéniable.

Un strip poker.

je vais immédiatement m'assoir a la table, et, même si je provoque des ricanements quand les joueurs voient un papy s'installer, ils vont bien vite déchanter. Je suis un champion de l'art des cartes, et le seul type qui m'a déjà battu au poker, surtout au strip poker, est a mille lieux d'ici. je compte simplement les plumer, et, au lieu de vêtements, gagner des informations.

Fin, d'abord je m'amuse un peu. Bien entendu.

Ainsi, pendant que nous jouons, je m'amuse a raconter ma vie a mon cher fifils adoré, qui a eu l'excellente idée de nous laisser en communication. Quel imprudent.

"T'sais, mon fifils, ça me fait plaisir d'avoir un yamanaka a qui parler ! Tu t'rends compte, la dernière fois, les bijus étaent encore légion, et les anciens dieux offraient des fleurs aux humaines afin de leur faire un maximum de... huhum. C'est ptet une fleur comme ça qu'on vous a donné, pour vot jardin ? Un bel endroit, lorsque j'ai rencontré ta mère... heum, une fille sans importance, il y a bien des années, on a fait ça au milieu des roses ! C'était romantique mais ça pique, fais jamais ça gamin ! J'parie que le gars en face de moi il a essayé, il a l'air coincé du... heum. Fin il reluque pas mal la serveuse quoi. Eh, c'est que même a 40 piges on a encore la libido, même a 60 passés ! Tu verras quand tu s'ra vieux, gamin, la libido toujours au top alors que les femmes se ratatinent, une grande injustice n'empêche ! Tiens, prends la femme de ta vie. Ouaip, la femme, t'as un tête a aimer les femmes mon gars. Bah dans a peine 30 ans, elle s'ra complètement moche. C'est triste, bien triste... A moins que t'aime bien les vielles toi ? On a du temps a perdre, tu veux pas me raconter ta vie ? Alleeeez..."


Et ce, durant toute la partie de poker. Pov gars.


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Les joueurs s'amusaient tranquillement avant l'arrivé d'un homme plus vieux qu'eux. Sans une seconde, leur regards se tournèrent vers lui, et s'ensuit une joute visuelle des plus spectaculaires. Visiblement, ils ont trouvé plutôt impoli l'intrusion de l'Ocertan dans leur espèce d'ordre sélect de parieurs de sous-vêtements (enfin, selon ce que le vieux Shinobi expérimenté pouvait supposer).

C'était la guerre. «Si vous croyez pouvoir vous incruster chez nous, sachez que vous risquez de perdre bien plus que votre dignité, mon cher monsieur. Vous pouvez essayer, mais je vous promets que tous, assis à cette table en ce moment, mettront un point d'honneur à vous voler tout votre pactole. Vous êtes prévenus.»

Si la partie se déroulait bien pour le bouddha de l'amour au coeur tendre, du moins au début, il se rendit vite compte que ses adversaires jouaient dans la démesure pour le forcer à miser gros, en attendant que le vieil homme morde à l'hameçon. «Et que faites-vous dans le coin?»

Il n'était pas piégé, mais le message était clair; ces hommes étaient suspicieux de la présence soudaine d'un individu aussi particulier dans leur village, et se doutaient qu'ils avaient affaire à quelqu'un de normal, au vu des compétences et de la chance absolument providentielle qui pleuvaient sur Bakuren. Il faudrait peut-être tenter de descendre l'atmosphère et de gagner la confiance de ces joueurs avant de leur poser des questions.

Au fond de la salle, le finfinaud pas si fin que ça s'amusait bien en compagnie de la jolie demoiselle. S'il ne parlait pas trop fort, ses rires fendaient l'air aux plaisanteries de la femme, qui avait très probablement peur d'être impliquée à un individu comme lui, et honte de se risquer à obtenir l'attention d'autres clients.

Pour ce qui est du charmant fiston qui faisait sa petite affaire du côté "normalement" plus adulte du Trou (du strip poker.... vraiment... papa avait de drôles d'idées pour s'amuser), il comprit rapidement, après avoir pénétré l'endroit, que les lieux étaient en pleine pause de nettoyage; le sol de l'endroit en apparence rustique et classique avait été balayé. Près de la porte d'entrée se trouvait un monticule minuscule de gravats boueux et secs pas encore emportés par l'infâme balai (qui traînait pas loin, signe que quelqu'un avait bel et bien pris une pause). Le tas traîne à côté d'une pancarte "on embauche; agent de sécurité". Visiblement, cette affiche a été retirée depuis peu, ou du moins pour le nettoyage des bordures de la fenêtre à laquelle elle devait probablement être accrochée.

Les tables étaient nettoyées et on pouvait entendre quelques coups de marteau qui venaient d'une salle au bout d'un corridor particulièrement suspect et intriguant, ainsi que quelques voix mûries par les années. Rogerô et un réparateur, peut-être? En tout cas, la voix la plus ancienne semble emportée, stressée, comme si elle n'en ... «peut plus de ces travailleurs couverts de boue et de suie qui foutent le bordel dans tous les recoins.»

La "porte" (disons plutôt; paravent prude) entre le salon et le bar grince alors que quelqu'un l'avait accroché, et puis... «Bon! Encore un truc; ils ont bousillé ma porte et je suis coincé avec un vieux paravent à moité pété le temps de me refaire... cette fichue mine et ses travailleurs ruinent mon commerce, mais pas autant que l'autre gros tas d'Aiji! Depuis qu'il vient jouer ici, pas moyen de rapporter un rond avec la salle de jeu...»

Jinpachi entendit alors des bruits de pas désynchronisés (donc probablement arthritiques) venant du corridor, signe qu'il devrait peut-être s'effacer ou se trouver une bonne excuse pour expliquer sa précense lorsque le vieillard apparaîtra.



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L'idée du siècle, réellement, j'avais eu cette foutue idée du siècle de partager mon palais télépathique avec celui de l'ocertain. Ce mec était déjà très bavard au naturel, donc imaginer partager votre esprit avec celui d'un être qui était doué d'une logorrhée verbale, cet homme était également doué d'une diarrhée de pensée. J'ai eu limite une céphalée juste par se flot de paroles. La télépathie était nécessaire pour la mission, mais mon esprit se mettait à hurler dans ma tête : « BAKUREN, STOP ! Concentre-toi, on parlera du passé une fois cette mission terminer. Je prendrai le thé avec toi si tu en as besoin pour satisfaire ton besoin de parler. En attendant, concentre toi. »

A cause de ses conneries mentales, je n'avais pas forcément fait gaffe au bruit qui sortait de derrière un paravent. Un paravent, le truc le plus inutile du monde, mais en cet instant, j'allais être dans une certaine mouise. Je me plaçais rapidement devant le bar, j'avais pu apercevoir une pancarte au préalable qui pourrait faire mon affaire. Un boulot qui était fait pour moi. Le vieil homme apparaissait devant moi, il était réellement vieux comme si le monde s'était écroulé sur sa peau et que l'âge avait fait de cet être un tronc dont les stigmates des années se dessinaient par ses rides. Quel petit être chétif, tenir un bar dans ce genre de villes ne devait pas être chose aisée. Il me regardait avec ses yeux à moitié fermé par ses rides avec une certaine surprise. Je souriais d'un air très faux quand on me connaissait bien et ma voix se mettait à porter :

« - Bonjour mon cher monsieur, je suis venu dans votre bar et j'ai vu que vous recherchiez un agent de sécurité. Je pense que je peux vous aider, si cela vous convient bien sûr ? »


En même temps, vu ma carrure, il serait dommage de refuser. J'envoyais un message à l'autre vieux loufoque :

«- Bon, je viens de me proposer en tant qu'agent de sécurité afin d'essayer de grappiller des informations, car j'ai entendu qu'il avait des problèmes avec des gens de la Mine. Cela me paraît être un bon plan. Toi, continue ton investigation et essaye de ne pas finir nu, car ça serait bête de se faire arrêter pour atteinte à la pudeur. »

Sérieusement, ce vieil homme me faisait carrément peur.




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«Si vous croyez pouvoir vous incruster chez nous, sachez que vous risquez de perdre bien plus que votre dignité, mon cher monsieur. Vous pouvez essayer, mais je vous promets que tous, assis à cette table en ce moment, mettront un point d'honneur à vous voler tout votre pactole. Vous êtes prévenus.»

Si seulement il savait... Oh, si seulement. C'est toujours triste de voir les rêves de quelqu'un se briser en mille morceaux, surtout quand on parle de cartes et de dignité, mais il ne sait pas à qui il parle. Je connais toutes les combines de l'art des cartes par cœur, ayant réussi à, disons, rencontrer mes compagnes par cet intermédiaire moult fois.

"Ohohoh, la fougue de la jeunesse dans toute sa splendeur. Nous verrons bien comment se passe la partie !"


Leurs coups sont mauvais, et leurs gros bluffs visibles même pour un débutant. Je devrais peut être faire exprès de perdre, pour détendre un peu l’atmosphère, mais c'est hors de question. Je n'ai pas perdu une partie depuis au moins 30 ans, je n'allai pas prendre de mauvaises habitudes !

«Et que faites-vous dans le coin?»


Je suis tenté d'être cash, mais je ne sais pas trop comment l'information passerait, surtout vu la situation.

«- Bon, je viens de me proposer en tant qu'agent de sécurité afin d'essayer de grappiller des informations, car j'ai entendu qu'il avait des problèmes avec des gens de la Mine. Cela me paraît être un bon plan. Toi, continue ton investigation et essaye de ne pas finir nu, car ça serait bête de se faire arrêter pour atteinte à la pudeur. »


L'intervention de jinpachi tombe à pic, car il me donne un peu de quoi justifier ma présence ici. Mais, quitte à faire, autant faire semblent de ne pas avoir compris tous les tenants et les aboutissants. Je préfère jouer le rôle du vieux sénile un peu abruti, qui me va si bien.

"Oh, j'ai un groupe d'amis qui aime bien venir jouer au pachinko par ici, mais ils m'ont dit qu'il y a des gens qui les ennuient assez souvent. Moi, vous savez, j'ai souvent mal ua dos, et j'aime bien jouer aussi, ça fait passer le temps, surtout quand la douleur est vraiment forte... du coup, j'ai pris mon fifils avec moi, et je me suis dit qu'il allait venir voir l'endroit par lui même ! C'est un grand bonhomme avec plein de muscles, peut être qu'avec lui, on nous laissera jouer un peu plus tranquillement ! Oh, mais entre nous, il est doux comme un agneau, mais il faut pas le dire, sinon ça casserait tout l'effet. Et puis, après il m'en voudra, il dira "Papaaa, tu raconte toujours trop aux gens", puis après il me boudera. Mais c'est un gentil garçon. Vous savez, l'autre jour il a même aidé une de mes amies qui s'était coincé le dos ! c'est une brave âme, pour sur."

Si avec ça les joueurs n'ont pas un peu baissé leur garde, et l'ambiance ne s'est pas un peu améliorée... Ou endormie, ça dépend du point de vue, je ne comprends pas. Qui se méfierait d'un vieux débile ?
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Le vieillard un peu squeletique affiche un air ravi en s’avançant vers le grand blond. Ses sandales claquent sur le sol, il observe attentivement (de ses yeux bigleux de sénile) la carrure de son futur bouncer. «Ah, enfin une bonne nouvelle! Vous tombez à point, jeune homme! Mon établissement est aux prises avec un problème de ...”vermine”, j’ai besoin de quelqu’un qui saura maintenir l’ordre dans mon bar et dans la salle de jeux. Le côté taverne ouvre dans trois heures, à peu près. Seriez-vous disponible ce soir, pour un essai?»

Le vieux Rogerô n’avait pas perdu de temps à prendre sa décision, et son discours semble assez clair. Ses paroles quelque peu âgistes trahissait son mépris pour sa nouvelle clientèle (probablement puisqu’elle est loin de lui rapporter ne serait-ce qu’un Mon) et il semble certain que si quelqu’un venait à tâter un peu le sujet, il parlerait allègrement.

«Je dois retourner à l’arrière pour parler avec les autres employés; venez si vous voulez, il me faudraitr juste votre nom. Je dois expliquer aux autres ce à quoi je m’attends ce soir, alors je pourrai vous faire le briefing à ce moment.» Ses pas décalés s’enlignent vers le corridor d’où il est arrivé.

En marchant dans le corridor, l’homme prend le temps de s’expliquer un peu sur ce qu’il attend du grand blond, avant d’aller lui présenter sommairement les autres employés. Il lui dit donc que «vous savez pour la mine, pas vrai? J’ai beaucoup de mal à accueillir les travailleurs ici. Ce n’est pas que je ne saurais reconnaître leur travail et leurs efforts, au contraire; j’aime bien voir que les jeunes comme bous s’investissent et travaillent dur... mais pas des gamins, quoi. Puis je ne sais pas gérer une taverne remplie qui ne génère pourtant aucun profit, à cause de ce gros dégueulasse d’Aiji Tsurara...»

Il partage son malaise avec le Yamanaka. Il continue à discuter en le guidant vers l’arrière-pièce du bar en exprimant à Jinpachi que ce qu’il veut, c’est que Tsurara Aiji ne revienne plus et que les mineurs se tiennent à carreau s'ils ont envie de revenir. «Tu es rentré par la salle de jeux, pas vrai? Tu l'as forcément vu; le gros monsieur avec une belle femme. C'est impossible de le faire partir et on arrive pas à voir s'il triche, même si on sait que oui... Ce gars cause un trou massif dans mes revenus.»

Après ça, la rencontre avec les autres employés sera brève, avec de vagues échanges de nom qui ne reviendront sans doute jamais aux oreilles du blond après ce soir. On lui explique d'ailleurs qu'il ne faudrait pas hésiter à faire sortir des clients récalcitrants. Il faudra être ferme, mais pas violent. Surtout; il faut à tout prix éviter la casse!

***

L’ocertan, de son côté, attirait quelques soupirs attendris (peut-être dopés à la pitié) des quelques hommes sans yukata ainsi que du croupier. La bonne nouvelle étant que ses paroles fleuraient le thé vert et la sincérité, si bien que les autres joueurs semblaient déjà un peu moins hostiles. «Ça, c’est vrai que c’est gentil...»

S’ils le trouvent encore un peu niais, ils sont malgré cela disposés à parler un peu avec l’ambassadeur de l’amour. Pourtant, les tours ne sont toujours pas calmes; ils sont là pour gagner et continuent d’essayer de faire se coucher l’ocertan. L’un d’eux est même assez confiant pour miser son fameux fundoshi rose avec motifs en dentelle. Au risque de le répéter, c’est la guerre! S’il pensait endormir le club des plus grands joueurs de strip poker de tout le sekai avec ses histoires attendrissantes de vieux croûlant...

Ce dernier tour était un All in à l’état pur, un combat de cartes comme on en a jamais vu pour les pauvres petits joueurs... Qui ont fini écrasés par toute l’expérience irresistible du disciple suprême de Karo et par la puissance de l’amour. Que Bakuren ait une meilleure main que quelques uns d’entre eux, passe encore. Mais qu’il les démolisse tous en un seul coup...

«Oh merde il est aussi fort qu’Aiji...»

«Tiens», dit l’un des hommes au regard détourné et rempli de honte, en tendant son prix au grand-père avec une attitude de perdant abattu. Il remit, totalement humilié, sa petite culotte au récent gagnant avant de finir son verre dans un silence lourd. Il rumine dans son incompréhension, c’est certain.

Ce qui est certain, par contre, c'est que le vêtement est encore chaud.

Le vieil homme aura par contre l'information qu'il désire; son plus grand rival en ses lieux n'est autre que ..."Aiji", et à en juger par la chance astronomique de Bakuren, cet être devait pratiquement avoir été béni par les dieux tant il doit être chanceux.

Il faudra peut-être battre cet homme mystérieux...

...Mais seulement après la célébration de sa victoire, et la revanche forcée par quelques participants hargneux. «Vous ne vous en sortirez pas si facilement, monsieur! J'exige une revanche!»


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Le vieil homme m'expliquait que son établissement était aux proies d'une sale vermine. Je ne comprenais pas forcément les torts et les aboutissants de la chose. Enfin, c'était compliqué de tout assimiler pour mon cerveau assez étriqué. Il me proposait un essai pour la soirée, je me demandais si ce n'était pas finalement le meilleur moyen de réunir l'ensemble des indices qui me seraient utiles. Je souriais et dis d'un ton assez maladroit : 

« - Allons-y, c'est le moment ou jamais. » 

Il me proposait d'aller dans l’arrière du bar cela faisait un peu une demande un peu spécial lorsqu'on la proposait à un autre garçon, mais c'était pour le travail. Il me demandait mon nom : 

« - Je pense que mon prénom suffira appelez moi Jin ! Je vous suis. » 

J'étais étonnamment sage et calme, je me contenais fortement pour ne pas tout foutre en l'air, c'était carrément essentiel. Il était rarissime de me voir dans un tel état de quiétude, je n'étais clairement plus habitué à ce genre de comportement de ma part. J'étais plus du genre à bouger partout à ne pas m'arrêter, mais je devais faire attention à ce que je faisais, je me devais de réussir cette mission par tous les moyens afin de rabattre le caquet à tous ces rabats joies de mon camp. Il m'expliquait son trouble dû à la mine et je me demandais si c'était le moment : 

« - J'ai en effet vaguement entendu certaines rumeurs sur cette mine, mais cela ne fait pas très longtemps que je suis dans la ville, alors je vous avouerai que cette situation reste dans le flou. Puis-je vous demander d'éclairer ma lanterne afin d'appréhender toute la situation ? »

Je me retrouvais dans une salle avec les autres employés, des volés de noms dont je n'avais que faire, mais que mon sourire de façade semblait apprécier. Je le détestais ce sourire, mais en même temps parfois il fallait à l'encontre de ce qu'on détestait pour le bien de notre rôle de shinobi. Il me parlait d'un homme, je n'étais pas forcément très physionomiste, mais la description était simple et j'avais un flash de cette image. Il semblerait que je visse qui était cette personne, je regardais cet homme :

« - Pourquoi ne pas essayer de le prendre sur le fait ? Si non, je vais bien faire attention et refouler tout en douceur comme vous me le demandez. »

Je comprenais qu'il fallait y aller en douceur, mais la douceur n'était pas vraiment mon fort. 



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Asahi intérim, bonjour!

Non, plus sérieusement t’en avais marre des mines.

C’est chiant, trop petit et t’aurais jamais du prendre cette mission. Délivrer des enfants? Non mais t’es qui, le père Noël? Tu t’étais dit que ce serait tranquille comme mission Ca avait l’air sympa. Mais finalement, ça faisait un bout de temps que tu pataugeais. Premièrement parce que tes talents d‘investigateur ne sont pas au maximum. Secondement parce qu t’avais lu le parchemin de mission en diagonale. Alors à part sauver des enfants, tu savais plus trop ce que tu devais faire.

Donc t’avais contacté un autre ninja. Tu lui avais expliqué la situation et après qu’il se soit foutu de toi et que tu le menace de le faire pendre parce qu’on se fout pas de la gueule d’un Jônin comme ça, tu l’avais envoyé chercher un duplicata de l’ordre de mission. Sauf que c’était loin. Très loin. Donc d’ici à ce qu’il revienne, tu serais sûrement grillé.

C’est pour ça que t’avais décidé de trouver un travail. Un p’tit job de videur, un truc dans la sécurité. De toute façon, il suffit qu’un colosse comme toi débarque pour que ça calme les gens. La plupart du temps. Mais fallait croire que les mineurs ont le sang chaud. Parce que tout seul t’y arrivais pas.

Puis un jour, juste avant le travail, on t’annonce qu’on te cherche un collègue! Cool! T’attends comme un tigre en cage, tournant en rond jusqu’à ce qu’on ouvre la porte.

Hé mais!

Lui!

Tu l’connais!

Ton visage s’illumine, enfin!

Hé mais!

Lui!

C’est un ninja aussi!

Ton visage s’illumine, il est sûrement venu pour la mission lui aussi! Alors il devait connaître les détails. Tu essaies de dissimuler ton impatience, mais tu n’y arrives pas bien. Tu espères juste que les autres prennent juste ça comme si t’étais content d’avoir quelqu’un pour t’aider.


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La première chose était que d'un point de vue télépathique, j'avais entendu le vieil homme me dire qu'il avait dû partir parce qu'un membre de son clan ou secte que sais-je était venu le chercher parce qu'il s'était retrouvé dans une situation un peu compliqué. En si peu de temps tous les événements s'étaient chamboulé et l'homme avait répondu à ma question sur ce qui se passait en ce moment dans la mine :

« - Des rafles d'enfants ont eu lieu dans les villages de Sekitan, Shiomura et Dômura sur ordre du Seigneur Tsurara Sakutarô. De nombreuses personnes s'y sont opposés, mais depuis que le seigneur encourage la délation, les habitants craignent les représailles et se taisent, pour la plupart... Les conditions de travail laissent à désirer, enfin, vous connaissez la chanson. Bref, tous les travailleurs viennent ici, au Trou et la taverne est souvent pleine ce qui entraîne parfois quelques débordements qu'il faudrait réprimer. Mais le plus gros problème reste Tsurara Aiji, le fils du seigneur... J'aimerais en être débarrassé, sa présence n'est absolument pas positive pour mes affaires..."

Lorsque l'homme exprimait ce fils de seigneur, il avait cet air dédain à la limite de l'air dégoutté. En même temps, je pouvais comprendre en quelque sorte, l'influence d'un pouvoir pouvait permettre des choses horribles et cet homme et son fils en était la preuve. En cet instant, j'avais qu'une envie c'était de décapiter toutes les personnes qui pouvaient utilisés ces pauvres enfants. Pour ce qui était de ma deuxième question, l'homme répondit : 

« -Nous avons déjà essayé, mais l'homme est habile et nous n'avons pas encore trouvé comment il parvient à tricher... En tout cas, il est très habile de ses mains pour quelqu'un de sa corpulence. Tout ce que je peux vous dire, c'est de faire attention à vous et à mon établissement, en espérant que vous parveniez à faire quoi que ce soit. »

Il me donnait un avertissement, je souriais et lui dis d'un ton très amical : 

« - Ne vous inquiétez pas je sais me défendre. J'aurais plus peur pour cet homme de vous à moi. » 

Lorsque je tournais la tête, je me retrouvais face à face avec un autre blondinet qui était géant. Mon patron, qui n'allait pas forcément le rester très longtemps, me présentait cet homme comme mon coéquipier. Oh, je sens que cet homme était bien plus qu'un simple garde du corps. 

Ma main s'apposait sur lui comme pour nous lier télépathiquement: 

« -Je me trompe ou tu es un ninja également ? Tu es là pour la mission ? »

Soudain alors que nous pénétrâmes de nouveau dans la salle de jeu. J'entendais au loin des hommes se plaindre d'avoir « encore perdu ». Il semblait être étrangement très fort. Je m'approchais de lui : 

« - Excusez-moi, monsieur, mais il y a des soupçons sur vos victoires à répétitions. Puis-je vous demander de me suivre, j'ai à vous parler ? » 






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Jinpachi essayait de se montrer réconfortant envers le propriétaire de l'établissement, à sa façon. Bien évidemment, il comptait régler cette affaire au plus vite en tabassant les responsable. La brute défonce le tronc, l'idiot coupe les branches et le sage arrache les racines. Il ne répondait pas aux normes quelques peu particulières du clan Yamanaka, si on le comparait à Sayuri ou Ao, mais il n'en restait pas moins sage et redoutable.

Un lien télépathique et voilà que le Kisho communiquait avec notre ami par la pensée. Cependant, pouvaient-ils réellement se livrer leurs secrets aussi facilement ? Asahi acquiesça. Cependant, les deux ninjas n'eurent d'autres choix que de se séparer à cause de tapage. D'un côté, les joueurs se plaignaient de leurs défaites répétées contre Tsurara Aiji. Le truc, c'était que le bon monsieur -pour être poli-, savait se montrer persuasif voire menaçant. De l'autre côté, des clients qui s'étaient installés au bar avait commencé à se quereller, ce qui poussa le borgne à les emmener dehors, un peu plus loin de l'établissement, pour "discuter".

Pendant ce temps, un homme des forêts était entré du côté du bar. Ses pas l'avaient guidé vers ce village pour une raison ou une autre qui ne concernait que lui, puis il avait entendu des choses sur cette mine, sur des enfants victimes de rafles et exploités dans ses mines. Et, sa curiosité, à moins que ce fut un sentiment de dégoût ou de rage, l'eut conduit jusque là. En tous cas, il y avait de fortes chances pour que cela ait titillé son instinct paternel. Quoiqu'il en soit, son ouïe bien plus fine que celle d'un humain ordinaire lui permet de surprendre quelques conversations.

"T'crois que les gosses crèvent d'faim dans la mine ?"

"Des marchands apportent parfois à manger, de c'que j'ai entendu dire. D'ailleurs, j'crois qu'c'est demain qu'ils vont être livrés. C'est la vieille Okiku qui doit s'charger de ça avec ses gars. Enfin... On leur apporte à manger, mais vu l'état des mineurs qui descendent parfois au Trou, 'sont carrément sous-alimentés."

"C'est grave cette histoire ! Faudrait quelqu'un fasse quelque chose, pas envie qu'mon gosse finisse comme les autres."

"J'crois que quelqu'un est sur le coup... Mais comme c'est le business de Tsurara Sakutarô, y a des chances pour qu'il fasse pas l'poids."

Le puissant Yamanaka n'était sans doute pas encore au courant de la présence de l'Onryou, cependant, alors que son lien télépathique s'était brisé à cause d'une trop grande distance, c'était à se demander ce que faisait le Kisho, il s'était approché du fils aîné du seigneur des lieux.

« - Excusez-moi, monsieur, mais il y a des soupçons sur vos victoires à répétitions. Puis-je vous demander de me suivre, j'ai à vous parler ? »

Notre homme ne se laissait pas démonter par le comportement du blond, il ne semblait pas intimidé le moins du monde. Poussant brusquement la femme qui lui servait de distraction, il se leva. Il faisait la taille de Jinpachi. Un sourire apparut sur ses lèvres.

"Et si je n'ai pas envie de vous suivre, vous allez faire quoi ? Je suis le fils de Tsurara Sakutaro, je n'ai pas peur d'un vulgaire... vigile ?"

Il se rassit après avoir craché sur l'homme qui était venu lui parler et attrapa la femme par le bras pour la réinstaller sur ses genoux. Il s'excusa d'une voix faible mais qui ne laissait aucun doute quant à ses intentions. Tout en lui inspirait le dégoût.

"Ici, on règle les différents par le jeu. Joueur honnête à défaut de preuve, c'est compris ?"

Il fit signe au Yamanaka de s'asseoir...


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Bien que son titre suggérât qu'il fut limité à Inari, le Gardien n'échappait pas aux devoirs de shinobi. Onryou certes, mais également ninja, il ne pouvait tirer une croix sur l’immense source de revenus qu'offrait ses talents. Aussi quittait-il souvent sa forêt et pour tout dire, échapper à son nid lui était souvent nécessaire. Depuis sa nomination au poste d'intendant ses responsabilités ne cessaient d'augmenter, emmenant avec elles de nouvelles sources de conflits. La naissance de ses filles avaient certes été une bénédiction, mais elle avait rajouté à la pile tout un tas d'inquiétudes.
Quoiqu'il en soit en ce moment même il revenait d'une mission, sa route l'emmenant au travers de cette ville minière. Oui, le hasard faisait bien les choses, et vous n'étiez pas au bout de vos surprises! Comble de l'ironie, il fallut que durant son maigre séjour, il s'arrêta dans une misérable auberge, où un couple sans vie traînait à la tache. Sa fine oreille collecta rapidement quelques informations, comme quoi les enfants des tenants se feraient tuer à petit feu dans une mine? Maho n'avait absolument aucune vocation humanitaire, pourtant même lui ne saurait rester insensible devant l'exploitation d'enfants, d'autant plus qu'il se sentait désormais personnellement impliqué dans l'aventure parentale.

Une rapide conversation et le voila au fameux Trou, un bar qui faisait honneur à son nom. Vêtu comme à son habitude d'une simple cape de voyage, d'un pantalon, et de zoris, l'homme-singe avait le choix entre le look du mystérieux voyageur encapuchonné, ou le charisme de l'homme bien trop proche du monde animal. Il décida de garder sa capuche, ce qui ne manqua pas d'agrémenter son arrivée de moult regards étonnés. Un colosse au visage couvert, cela ne passait décidément pas inaperçu.

"Une bière."

Grommelant sa commande, il saisit la choppe offerte, faisant fit de la propreté douteuse pour porter directement le breuvage à ses lèvres. Un tabouret adossé à un mur, voici tout ce dont il eut besoin pour récolter des informations. Sa capuche avait au moins le mérite de plonger son visage dans l'ombre, masquant le rictus de dégoût qui envahissait sa face. C'était toujours pareil, du haut de leur "civilisation", il y avait toujours un idiot plus malin que les cons pour leur marcher dessus. En réalité il s'en tamponnait le coquillard de l'exploitation des mineurs, mais des enfants... Il ne pouvait décemment pas passer son chemin.

Il n'eut toutefois pas le temps de réfléchir d'avantage, qu'un gros machin eut le mérite de capter toute son attention. Le fils de Tsurara Sakutaro hein, voici qui rendait sa volonté d'aider beaucoup plus concrète! Quittant son trône, il s'avança d'un pas décidé vers l'espace de jeu, sa carrure couplée à son élan interdisant quiconque de lui barrer la route. Il nota évidemment la présence du videur, mais cela ne l'empêcha pas le moins du monde d'attraper une chaise, et de s'asseoir bruyamment à la table de jeu.

"Et bien je suppose que personne ne se plaindra si je participe. Ou il a peur de perdre le fils à papa?"

Enlevant sa capuche, Maho révéla sa face, ses longues canines débordant d'un sourire malicieux, tandis que ses yeux luisaient d'un jaune perçant. Evidemment qu'il ne portait rien en dessous de cette cape, et il ne put s'empêcher d'incliner légèrement la tête vers la demoiselle, conscient qu'une musculature aussi travaillée ne pouvait qu’attiser les regards. Il ne faisait aucun effort pour sembler moins impressionnant, et il ne posa pas une fois ses yeux sur le videur. Si celui-ci avait un peu de jugeote, il saisirait l'aubaine pour s'en aller, sinon... à ses risques et périls.
Afin d'appuyer son sérieux, l'homme-singe posa sur la table une bourse délicieusement pleine, fort de la récompense de sa précédente mission. L'argent n'était pas un problème, surtout qu'au pire des cas, ce n'était pas ce gros lard qui allait lui empêcher de reprendre ses pertes.
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L'homme avait mal pris la façon dont j'avais pu exiger qu'il me suive. Si, un nouvel arrivant n'était pas venu jouer à la table, il était possible que mon poing puisse trouver la petite route jusqu'à la face de cet hurluberlu au tempérament d'insolent. Il m'insultait de vulgaire vigie, mon sourire se faisait carnassier et les dents se montraient comme le fauve qui allait manger une future proie. Le fils de je ne sait pas qui... Mon regard se posait dans la prunelle de cet homme : 

« - Je ne sais pas qui est votre père, il n'est absolument pas mon patron et donc si je vous demande de partir vous allez partir. Sinon, c'est moi-même qui vais vous faire partir et je vous assure que vous n'allez clairement pas aimer cela. »


Le joueur honnête, disait-il ? Il me faisait rire, comment pouvoir faire confiance à un homme qui n'acceptait même pas de se battre en bonne et due forme avec un combat loyal entre deux hommes qui s'amusaient à tâter l'un et l'autre de leurs poings. De plus, il voulait parler de loyauté, alors que je venais de lui dire qu'on avait des soupçons de tricherie. L'homme qui venait d'arriver dans son étrange accoutrement semblait accepter la partie : 


« - Si tu réussis à battre cet homme à la loyal, je t'accorderai que j'ai eu tort. Cependant, si tu perds, tu partiras sans même poser une seule question. »


Ma main se posait sur son épaule pour activer mon lien télépathique. S'il trichait, je pourrais le savoir, alors que lui ne pourra même pas savoir que je pouvais entendre ses pensées. Son stratagème pourrait lui coûter cher, je me plaçais dans un des coins de la salle. Mon regard toisait de toute ma hauteur le jeune homme qui souhaitait à tout prix gagner dans ce bar, allait comprendre que se frotter à un être plus puissant que lui, surtout un ninja qui pouvait utiliser des tours de passe-passe plus qu'important. S'il y avait bien une chose que je détestais plus que tout, c'était le manque d'honneur et il était clair que cet homme manquait clairement de cette vertu que j'affectionnais tant. 





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L'Onryou avait décidé de rejoindre la salle de jeux pour se confronter directement à l'un des responsables de cette situation qui commençait assez tendue et problématique, pour certains. Il envoya d'ailleurs une mignonne petite pique au fameux Tsurara Aiji alors qu'il s'asseyait à sa table, détails qui le firent grimacer. Il n'avait jamais vu cet homme ni adressé la parole, l'individu suspecté de tricherie le trouvait donc d'une impolitesse sans borne.

"Je ne savais pas que cet établissement accueillait des sauvages... Ni même que j'eus invité une tierce personne à s'installer ici. Mais puisque vous y êtes et que votre mise me paraît honnête, alors vous pouvez rester."

Le jeune femme qui tenait lieu de compagnie au maître offrit un sourire au Gardien d'Inari avant que son patron n'attire son attention vers lui, exigeant son soutien.

« - Si tu réussis à battre cet homme à la loyal, je t'accorderai que j'ai eu tort. Cependant, si tu perds, tu partiras sans même poser une seule question. »

Tsurara Aiji n'était pas dupe. Un homme pauvrement vêtu n'avait aucune raison d'avoir une si grande richesse. Il suspectait donc Maho d'être un brigand, ou une créature assez maligne pour soutirer des sous aux "vrais hommes", ce qui faisait de lui une menace, d'une certaine façon. Il balaya la main du Yamanaka qui s'était posée sur son épaule.

"Nous n'avons pas élevé les cochons ensembles !"


Il ordonna à la demoiselle de venir dans son dos pour lui masser les épaules, la jetant par terre sous l'effet de la colère. L'homme avait sans doute l'impression que tout ceci n'était qu'une grande manigance afin de lui pourrir sa soirée. Les cartes tombaient les unes après les autres. Au fur et à mesure que la partie avançait, un écart se creusait entre les deux joueurs, en faveur de l'homme de la forêt. De là où il était et avec son expérience shinobi, Jinpachi était normalement en mesure de percevoir si l'homme trichait -excepté s'il s'agissait d'un ninja spécialiste du Genjutsu sans mudras-. Hors, il ne voyait rien et l'individu perdait...

"Il semblerait que les étoiles soient avec vous..." L'homme se saisit d'un des poignets de la femme qui l'accompagnait et l'embrassa. "Cependant, j'ai une déesse de la chance, avec moi". Il sourit à son adversaire avant de regarder sa sublime créature, l'air plus sévère. "Va me chercher un truc à boire."

Si le Yamanaka avait une certitude malgré le déroulement inattendu de la partie, c'était que cet Aiji était très habile de ses mains. Bientôt, ce dernier commença d'ailleurs à reprendre l'avantage. Et l'un des deux ninjas remarqua bien assez vite que le suspecté tricheur gagnait assez fréquemment lorsqu'il s'occupait de mélanger et distribuer les cartes. L'autre crut percevoir une carte, glisser le long de la manche de l'individu. Hallucination ? Réalité ?

"Vous n'êtes pas du coin, vous venez d'où ? Vous êtes là pour quoi ? Visiter du pays ? Acheter des minéraux ?"


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L'homme en face de moi était d'une incohérence forte et surtout d'une prétention hors norme, mais il y avait quelque chose chez lui qui me torturait l'échine. Il semblait fort et habile de ses mains pour un simple riche, il y avait ce petit quelque chose qui me faisait penser que cet homme pouvait être bien plus fort que prévu, cependant, j'avais toujours cette folle envie d'écraser sa tête comme une pastèque sur le rond de la table de poker.  Respire Jin, respire, ne casse pas tout pour une fois. Si Raijin vous pouvez me voir penser à moi et donner moi la force de résister à cette pulsion irrésistible de meurtre qui titillait mon estomac.  Le courant de la foudre se calmait dans ma paume. Nous n'avions pas élevé les cochons ensemble, ma phrase sortait toute seule : 

« - En effet, vu que je ne vous ai pas élevé. »

Ma phrase se faisait cinglante, mais en même temps mon ton était simple et vide d'émotions quelconque, j'avais réussi à me tempérer. Dans un premier temps, le suspect semblait perdre, mais j'avais surtout l'impression qu'il semblait vouloir m'endormir et me faire baisser ma garde. D'un coup, il semblait attraper la femme qui se trouvait à ses côtés pour lui demander d'aller chercher à boire, d'un côté, c'était la place idéale de la femme, mais en même temps je trouvais cela étrange de faire cela à un moment aussi propice. De plus, il se mettait souvent à distribuer les cartes et à chaque fois, il gagnait à ce moment-là. Je ne voyais pas la tricherie, mais j'étais persuadé que c'était dû à cette distribution. Je m'approchais de son oreille et lui disait d'un ton amical : 

« - Pour une toute impartialité, je pense qu'il est préférable que je mélange les cartes pour vous deux. Je suppose que cela ne vous dérange pas ? »

S'il n'avait rien à se reprocher le fait de me laisser distribuer était normal. S'il insistait, il prouverait que quelque chose ne va pas lorsqu'il mélange. À moins que depuis le début, tout ceci n'était qu'illusion et que la femme pouvait jouer un rôle dans cette machination. De toute façon, il fallait qu'on aide le vieil homme, mais on perdait un peu l'essence même de la mission. L'homme sauvage me paraissait étrange également : 

« - Dites monsieur, qu'est ce qui vous amène par ici ? »  



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