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Le printemps fleurira en hiver. (PV Haruka, flashback an 10)

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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Hiver de l'an 10.

Depuis plusieurs semaines, tu étais occupé par l'infiltration d'une organisation marchande obscure qui semblait faire de plus en plus d'ombre aux différentes guildes déjà en place. La démarche, bien rodée, consistait à dérober des objets de valeur aux commerçants les plus fortunés par l'intermédiaire de quelques gredins mercenaires puis à les redistribuer à un groupement de trois personnes dont l'identité était tenue secrète même pour les exécutants qu'ils employaient. Finalement, les marchandises étaient revendues au plus offrant et les bénéfices étaient reversés à un mystérieux leader que personne n'avait jamais rencontré. Après avoir progressivement remonté le réseau, tu avais fini par intercepté un des voleur et retrouvé sur lui un ticket d'entrée anonyme pour un emplacement sur le marché hivernale d'Uzu.
Ce dernier avait lieu au même moment que la cérémonie des castes des Miyamoto, rendant l'instant unique en son genre. En effet, les festivités du clan de sabreurs s'associaient harmonieusement à un marché en liesse, réputé pour adoucir les regards des mômes les plus endurcis du village. Les danses nocturnes  succédaient aux spectacles de l'après midi au son d'un orchestre inusable qui ne s'arrêtait que le temps de quelques feux d'artifices multicolores, pendant que les nombreuses familles déambulaient tranquillement dans les allées marchandes avec la ferme intention de dépenser quelques ryos pour faire plaisir à leurs gamins en cette fin d'année.

C'est donc ainsi que tu t'étais retrouvé à Uzu, espérant y glaner quelques indices supplémentaires, tout autant que pour profiter de la richesse culturelle de l'endroit. Ça faisait notamment un bout de temps que tu entendais parler des deux clans fondateurs qui t'intéressaient tout particulièrement.
Les Omura tout d'abord, te fascinaient depuis l'enfance. Ou plutôt non, ils fascinaient celle qui t'avait transmis sa passion de la médecine. Combien de fois avais tu entendu sortir de sa bouche le nom de ce clan ? Omura par ci, Omura par là ! Incalculable. Son attrait prononcé pour ce clan en venait même à faire apparaître chez toi une pointe de jalousie. Elle ne rêvait que de cela ! Pouvoir les approcher, en apprendre plus à leur contact, et ainsi se rapprocher encore et toujours de sa quête de jutsu médical ultime. Si ton obsession n'était pas aussi marquée que la sienne, il te tardait néanmoins d'avoir la chance de découvrir, même de loin, les infrastructures ultra modernes qui faisaient entre autres choses la réputation du clan. Les seconds, les Uzumaki, maîtrisaient les secrets d'un art qui stimulait ton envie perpétuelle d'emmagasiner de nouveaux apprentissages. Le fuinjutsu t'intriguait et tu espérais bien pouvoir en apprendre un peu plus en les observant. Chargé de quelques objets récupérés sur le corps du voleur intercepté plus tôt ainsi que des différentes herbes médicinales et autres que tu avais pu récolté jusqu'ici, tu voyais également là un bon moyen de profiter de l'emplacement pour faire un peu d'argent.

Arrivé aux abord des portes du village, tu présentas ton invitation, patientas quelques instants le temps que le garde te dévisage minutieusement, puis pénétras dans l'enceinte avant de te diriger vers ton emplacement. Une fois sur le marché, la vision qui s'en dégagea te fit osciller entre la reconnaissance d'une joie bienveillante et celle d'une tendre niaiserie mais tu approuvas finalement l'allégresse du moment. Couvert d'une capuche sombre, tu apprécias d'autant plus les quelques flocons qui s'accrochaient peu à peu au sol pour y former un léger manteau blanc sur lequel apparaissaient ici et là les traces laissées par les passants, jusqu'à ce qu'elles soient à nouveau recouvertes par la neige de plus en plus abondante.

-Allée F...bredouillas tu en jetant un coup d’œil rapide au morceau de papier sur lequel figurait un plan t'indiquant l'endroit où tu devais te placer.

Une fois la voie recherchée atteinte, non sans avoir fait quelques détours impromptus, tu observas avec plus d'assiduité le chemin qui se présentait à toi. Alors que le soleil faisait place nette pour accueillir la lune, de chaque côté, une rangée de réverbères aux teintes variées éclairait l'allée d'une lumière douce et agréable comme pour inviter les badauds à se mettre à l'aise. Tous les emplacements étaient séparés les uns des autres par une simple tenture arc-en-ciel, assez haute pour qu'on ne puisse regarder par dessus, mais que l'on pouvait entrebâiller aisément pour peu que l'on ait envie de converser avec l'un de ses voisins.
Sur ta gauche deux stands de nourriture Uzushiennes se succédaient, le premier plus spécialement dédié à la préparation de soupes prisées pour réchauffer les corps autant que les cœurs comme indiqué sur l'enseigne, tandis que le second s'attachait à amadouer en premier lieu les plus jeunes, en proposant des barbes à papas plus grosses que la tête de leurs consommateurs, et autres confiseries aux odeurs alléchantes. Juste à la suite, une boutique indiquant « chez nounours » vendait comme son nom l'indiquait un panel de peluches de tous types. Un petit singe noir et blanc, constitué d'une fourrure particulièrement douce et accroché à un cerisier donnant les premières fleurs du printemps, attira plus particulièrement ton attention. Après t'être enquis du prix de la peluche, tu l'achetas et la rangea soigneusement dans ta besace.
Après avoir laissé sur ta droite un emplacement dédié aux armes de jets ninjas et un autre de figurines en latex représentant les différentes sommités du village, autour desquelles s'agglutinaient en masse des enfants émerveillés par les techniques aléatoires incorporées à chacune d'entre elles au moyen de micro-fuinjutsu, tu arrivas enfin à l'endroit qui te servirait d'abri pour la prochaine semaine.

Déballant tes affaires, tu installas sur ton étal les potions et herbes médicinales dont tu disposais en y adjoignant deux objets récupérés plus tôt, histoire de voir si la tentative attirerait l’œil de quelques personnes louches. Tandis que sur ta gauche, la figurine du Senkage Meyo Tsuri semblait avoir un franc succès auprès des mômes, tu déposas au sol, de l'autre côté le sac entrouvert, laissant apparaître quelques branches fleuries de cerisier. Tout en te relevant, tu t'attardas plus longuement sur le stand à ta droite. Une longue et haute planche était posée sur trois tréteaux qui la maintenaient en place. Sur la planche, surmontée d'une sorte de drap, on pouvait voir se mêler poteries et bijoux fabriqués à la main et minutieusement disposés, certaines parures présentant des imperfections aux charmes indéniables pouvant faire penser à une création enfantine.
Étrangement, l'endroit semblait vide de présence humaine et bien qu'une envie curieuse de tirer la tenture vous séparant te prit, tu n'en fis rien et repris ton installation tout en tapotant du bout des doigts la table devant toi au rythme de la musique jouée par la fanfare accompagnant les pas de danse alentour.
     
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Le marché hivernal d'Uzu était quelque chose. Ce n'était pas aussi incroyable que le Festival d'Ombre et de Lumière de Baransu, mais notre village avait un gros marché qui acceptait des produits venant des quatre coins du monde. J'aimais voir des étrangers venir dans ce beau lieu de vie, j'aimais voir leurs vêtements souvent différents mais aussi les aliments produis chez eux ou encore les objets qu'ils fabriquaient. Tous les ans, j'attendais cet événement avec impatience et, pour être sûre d'y assister, je me tenais à carreau pendant les semaines le précédent, j'aidais mes parents à effectuer leurs préparatifs. Evidemment, je cessais de harceler ma famille pour qu'ils m'enseignent des techniques ninjas.

Cela faisait deux ans maintenant que je m'y rendais. Des flocons de neige, d'un blanc immaculé, venaient se poser sur nos têtes et sur la nature, nous recouvrant d'un voile incolore. Ce voile blanc nous offrait de merveilleux panoramas, les paysages semblaient même inconnus aux natif du Pays des Tourbillons. Nous avions, pendant cette période, l'impression de redécouvrir notre territoire. C'était amusant. La fraîcheur de la saison poussait bon nombre de personnes à s'armer de vêtements chauds et je n'y fis pas exception, enveloppée dans mon yukata et dans mon haori, aux couleurs d'Uzushio. Parfois, mes parents me demandaient pourquoi j'avais choisi la voix du ninja et pas celle d'une petite commerçante. Je ne savais jamais quoi leur répondre. Je n'avais pas encore passé mon examen, mais je savais que c'était ce que je voulais faire. Je n'avais jamais parlé au Senkage, je l'avais seulement vu, j'avais seulement entendu sa voix, une fois, et pourtant, je l'idolâtrais.

Shingo et Aria, mes parents se spécialisaient dans la vente de poteries, de bijoux et d'autres petits objets artisanaux. Parmi les créations mises en vente, certaines avaient été faites par mon petit-frère et moi-même, cela se voyait de loin, ce n'était pas la même qualité. Mais, au moins, nous avions fait de notre mieux et ce, même si nous nous destinions au combat, à l'assassinats et à toutes autres tâches que les ninjas accomplissaient. D'ailleurs, nous tenions un petit stand, ma mère, Aki et moi, dans une zone où se trouvaient de nombreux stands de nourritures. J'avais la bave aux lèvres rien qu'à sentir l'alliance exquise d'odeurs issues de plats aux multiples nationalités. Mais, ce qui avait vraiment attiré mon regard était le stand sur notre gauche... Il y avait de nombreuses herbes médicinales appartenant à un étranger, chose qui avait de fortes chances d'attirer des Omura, clan réputé pour élever les meilleurs médecins. J'étais également intéressée par ces plantes qui m'étaient pourtant tout à fait inconnues mais qui pouvaient s'avérer plus qu'utiles. Mon père était fatigué et malade, alors je voulais qu'il guérisse au plus vite et comme il ne voulait pas voir d'Omura parce qu'ils ne leur faisait pas confiance, cela traînait et je cherchais une solution...  Cette solution, je l'avais apparemment devant moi.

Je m'avançai vers l'homme aux origines inconnues, puis je m'immobilisais quelques secondes devant lui, le fixant, avant de l'interroger sur ses herbes, souriante. La musique ambiante, produite par quelques artistes environnants, avait rythmée mes pas et accompagnait maintenant mes paroles.

- Bonjour ! J'aimerais savoir quelle sorte d'herbe pourrait être utile pour soigner un malade.

Inutile de me poser des questions sur l'origine de la maladie de mon père ou sur ses symptômes, ce n'était que des détails pour moi et je ne faisais jamais attention aux détails, ce qui signifiait que je n'en savait strictement rien. A cette époque, ma capacité de concentration était pitoyable et, il suffisait d'un bruit ou d'un mouvement pour que mon attention soit complètement détournée. Parfois, je me demandais comment je pouvais être la même personne que l'Uzumaki Haruka de l'an 10, la fille de douze ans qui traînait pour passer l'examen de l'académie, celle qui suivait avec enthousiasme Kuragari et l'assistait dans l'accomplissement de bêtise en tous genres...
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Un pas de recul accompagna un visage sur lequel on pouvait lire une frayeur feinte qui se transforma rapidement en un sourire bienveillant.

-Hey gamine, faut pas me faire peur comme ça ! Tu arrives d'où comme ça? Je ne t'ai pas vu venir. T'es une véritable kunoïchi toi.

Elle était habillée aux couleurs d'Uzushio. Souriant de l'innocence de la jeunesse, un regard ambre surmonté de longs cils et une chevelure flamboyante nouée sur l'arrière en une longue queue de cheval, la gamine se présentait devant toi avec un naturel rafraîchissant, sa voix en partie couverte par la musique. Tout en continuant à lui sourire tu l'interrogeas à ton tour.

-Voyons voir, des herbes pour soigner un malade...des herbes pour soigner un malade ? C'est un peu vaste comme demande jeune fille. De quel genre de maladie est atteinte la personne à soigner ?

Posant ton coude sur la table vous séparant et approchant ton visage de celui de la fillette, d'un air curieux.

-Une maladie des os ? Du foie ? Des reins ? Des pieds ? Oui c'est ça, les pieds, on ne prend jamais assez au sérieux l'usure plantaire. Une chaussure mal ajustée, trop petite ou trop grande, un talon étriqué, et hop d'un coup, sans prévenir, le pied s'ankylose avant de nécroser sans qu'on ait eu le temps de réagir...bref...une maladie psychologique peut être ? Ou une maladie du cœur ? Aussi physiologique que sentimentale celle-là. Ton petit ami t'a quitté et tu as le cœur brisé, noyant ton chagrin dans les glaces et le chocolat ? Du coup ça te rend anxieuse ? Pauvre petite. Ça tombe bien, j'ai quelque chose contre ça, cette plante là, de la passiflore, à mixer avec celle-ci, de l'aubépine, si le cas semble désespéré. Après je m'emballe mais si je me trompe j'ai encore tout un panel de possibilités. Alors, juste ici, pissenlit et queue de cerise pour fluidifier les reins, feuilles de menthe et racines de chicoré pour nettoyer le foie en douceur, trèfle rouge et griffe du diable pour renforcer les os, millepertuis pour se sentir toujours au top mentalement...

Tu interrompis un cours instant ton exposé, attiré par une succession de faits étranges bien qu'anodins en apparence. Sur le stand de peluche, le marchand venait volontairement d'en faire tomber une similaire à celle que tu avais acheté précédemment, avant de se retourner comme s'il n'avait rien vu. A la file, une jeune femme s'en empara avant de disparaître dans une foule qui semblait s'écarter devant elle puis se regrouper après son passage. Les gens attablés au stand de soupes ainsi que ceux dévorant leur barbe à papa, ne manifestaient aucun intérêt autre que celui accordé à leur repas du moment et sur le stand de droite, les gamins paraissaient comme hypnotisés par la figurine du Senkage. Intégrant le déroulé de ce à quoi tu venais d'assister, tu n'avais aucune intention de te mêler à quoi que ce soit, aussi louche cela puisse t-il paraître. Tu soupiras légèrement et d'une voix paisible repris le fil de ton discours en te redressant.

-...et dis moi, pourquoi tu ne demandes pas à un Omura ? Ils sont célèbres pour leur prédisposition à la médecine, et vu ton accoutrement, quelque chose me dis que tu es du coin.

Puis d'un ton guilleret et la mine enjouée.

-D'ailleurs, j'aimerais beaucoup voir leurs bâtiments, même de loin. Tu m'emmèneras les voir ? Tu dois bien connaître le village toi ? Oh oui et puis aussi les Uzumaki...ça fait des années que je rêve d'en rencontrer un. Tu en connais toi ? Il paraît que se sont de véritables génies. Dis c'est donc toi qui tiens le stand d'à côté ? Ils sont chouettes ses bijoux. Tu m'en échangerais contre quelques plantes guérisseuses ? Et les poteries là, elles sont...

Cette fois c'est une main rapide qui stoppa ton élan. Une main qui se faufila devant la fillette et saisit à la volée un des deux objets que tu avais placé là, après les avoir récupérés sur le voleur de marchandises.
     
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-Hey gamine, faut pas me faire peur comme ça ! Tu arrives d'où comme ça? Je ne t'ai pas vu venir. T'es une véritable kunoïchi toi.

Je ris à l'entente de ces paroles. J'étais contente, très contente que l'on m'identifie comme kunoichi même si je n'avais pas passé l'examen de l'académie. Cela signifiait que j'étais compétente, que j'étais forte et cela me faisait plaisir. Et ce, même si l'on ne me voyait que comme une gamine. Je n'aimais pas ce mot. Personne n'écoutait les gamins, en général. Mais l'étranger avait l'air gentil et il souriait. Ce devait être quelqu'un de bien. J'avais fait le bon choix en venant le voir, il allait certainement venir en aide à mon père, j'en étais persuadée. Oui, à cette époque j'accordais ma confiance très vite, trop vite, mais j'étais une enfant, naïve. Comme j'étais "une kunoichi" selon l'homme, je n'avais aucun intérêt à répondre à sa question. D'où je sortais, cela ne le regardait pas, même si j'étais plutôt étonnée qu'il n'ait rien remarqué.

-Voyons voir, des herbes pour soigner un malade...des herbes pour soigner un malade ? C'est un peu vaste comme demande jeune fille. De quel genre de maladie est atteinte la personne à soigner ?

Je n'eus pas le temps de répondre que le marchand se mit à énumérer un nombre important de maladies avec leur origine. Oulalalala... Je comprenais presque rien. J'avais le tournis rien qu'à l'entendre parler et, impossible de l'interrompre maintenant qu'il était lancé. Je ne compris pas pourquoi on en vint à moi... Chocolat ? Chagrin ? J'étais quand même pas une petite fleur fragile. Pissenlit, reins, racines, griffes... Voilà ce que j'avais retenu de sa recette miracle... C'était quand même un peu tordu sur les bords, digne d'un Omura ! Hors de question qu'un membre de ma famille boive un liquide de reins et de griffes. Je profitai d'une courte interruption dans son discours pour exposer mon avis, n'étant pas le moins du monde préoccupée par ce qui se passait autour de nous.

- C'est pas pour moi, mais pour mon père. Et puis, tes remèdes sont un peu bizarre, t'es sûr que c'est pas un poison dont tu me parles ?

C'était mes paroles qui l'avait fait soupirer ? Décidément, j'avais un peu de mal à le suivre et pourtant, j'étais habituée à Kuragari qui n'était pas la personne la plus calme d'Uzushio. Comme quoi y pouvait y avoir des spécimens intéressants dans d'autres régions du monde. Les mains croisées derrière mon dos, je me penchais sur les herbes de l'inconnu. Certaines plantes étaient belles, d'autres étranges... Certaines étaient familières, d'autres complètements étrangères...

-...et dis moi, pourquoi tu ne demandes pas à un Omura ? Ils sont célèbres pour leur prédisposition à la médecine, et vu ton accoutrement, quelque chose me dis que tu es du coin.

Mon accoutrement ? Comment oserais-je ne pas porter les couleurs de mon village en un jour spécial ? Pour mon clan, pour mon village, pour nos morts... Et surtout pour montrer ma fierté et mon appartenance à cette grande puissance, je devais porter ses couleurs à défaut d'avoir un bandeau ninja.

- Mon père n'a pas confiance, même si ce sont les meilleurs médecins.

Rapide et efficace, comme toujours. Kunoichi dans l'âme ! Même si cet homme était vraiment dur à suivre, il était amusant. Et je ris une nouvelle fois lorsqu'il évoqua le clan Uzumaki. Certes, je ne portais pas le symbole de mon clan sur moi, mais mes cheveux rouges auraient pu lui donner un petit indice, non ? Comme je l'aimais bien, même si je ne connaissais toujours pas son nom, je comptais évidemment accepter sa requête et lui faire visiter ce village auquel j'étais tant attachée...

Mais, comme toujours, il n'était plus capable de s'arrêter et parla d'échange entre le stand de mes parents et le sien. Jusqu'à ce que quelqu'un s'empare d'objets appartenant à mon interlocuteur. Le voleur étant placé derrière moi, sans me retourner, je levai mon pied gauche pour frapper violemment ses bijoux de famille. C'était ma mère qui m'avait expliqué que, généralement, les hommes réagissaient plutôt bien à ce genre de coups. Puis, je fis une roulade sur le côté gauche pour prendre un peu de distance, me mettant hors de portée de cet adulte stupide. Il n'avait pas aimé mon coup et, sous l'influence de la douleur, avait lâché ce qu'il convoitait. Mais, il n'en avait apparemment pas eu assez, sortant une lame de ses vêtements pour me menacer. Muscles tendus, je l'observais avec attention, prête à bondir pour esquiver un assaut. Je n'étais pas armée...
Attirés par ce désordre, des personnes commençaient à se regrouper par ici, pour observer la situation. Quelqu'un était surement parti chercher des ninjas chargés de la sécurité, mais ils devaient être surchargés à cause du nombre d'étrangers. Une ombre se dressa derrière le brigands, qui tomba à terre, inconscient, avant de disparaître... Pour réapparaître derrière moi et m'assoner un puissant coup de pied. Cette violence... Ce ne pouvait être que ma mère !

- Qu'est-ce que tu as encore fait ?!

Contrairement à moi, elle était vêtue de noir et portait l'insigne des Uzumaki sur ses habits. De longs cheveux rouges, un caractère flamboyant, c'était le stéréotype de l'Uzumaki. C'était ma mère qui, même habillée comme une femme délicate, se montrait aussi violente qu'un homme enragé.

- Rien ! C'est lui qui a commencé ! Il a volé quelque chose appartenant à ce marchand !

Tournant la tête et montrant du doigt le marchand d'herbes, j'entendis quelque chose craquer... Inutile d'être devin pour comprendre que c'était ses poings. Sa voix c'était calmée... Signe que sa colère avait atteint des sommets et que j'allais passer un sale quart d'heure. Alors que, pour une fois, j'étais pas en tord...

- Et tu mens, en plus...
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Dans un léger frémissement, tu ne pus t'empêcher de serrer les dents lorsque le pied de la gamine s'abattit violemment sur l'entrejambe du voleur, scellant probablement ainsi les derniers espoirs de descendance du pauvre garçon, si du moins celle-ci ne fût pas déjà assurée. Elle se débrouillait plutôt pas mal cette petite. Observation, assimilation et réactivité, le tout associé à une vitesse d'exécution qui lui permettait de mettre en œuvre ce que son cerveau lui dictait. L'objet subtilisé par le bandit, une canne de taille moyenne fabriquée dans un bois d'ébène ornée de sculptures argentées au niveau du pommeau, lui glissa des mains pour aller rouler un peu plus loin sur le sol avant de s'arrêter contre le tréteau du stand de droite.
Passablement énervé, l'autre se releva et se prépara à répliquer, l'arme à à la main. Tu t'apprêtais à bondir pour assister la môme quand le poing ferme d'une femme que tu n'avais pas vu arriver mit un terme définitif à l'affrontement, avant que  cette même femme ne se charge de corriger puis de tancer la fillette.

Une Uzumaki ! D'abord surpris de voir la gosse pointer son doigt dans ta direction, puis maudissant un court instant ton manque de perspicacité vis à vis de son identité, ton regard ne tarda pas à s'illuminer. Avec agilité, tu enjambas la table pour rejoindre la petite en t'accroupissant, un genou à terre, entre elle et le corps étendu du voleur. Tu y jetas un coup d’œil discret pour y observer les contours d'une petite fleur de lys tatouée sur l'intérieur de son poignet droit, puis lançant un regard plein d'admiration à l'Uzumaki adulte, tu déclenchas un mouvement rapide de la tête, de haut en bas, en signe de respect.

-Madame, permettez-moi de vous exprimer mon humble gratitude...et mon admiration. Cette canne que ce truand a voulu me dérober et qui n'est d'ailleurs pas à vendre, appartenait à mon grand père. C'était un homme fantastique qui a sauvé la vie de nombreuses personnes en sacrifiant la sienne pendant les longues et difficiles années de guerre que nous avons traversé...enfin...plus vous que moi d'ailleurs...vous êtes une Uzumaki n'est ce pas ?  Justement il me parlait souvent de vous...enfin, je veux dire pas de vous personnellement hein, mais de votre clan, de ses techniques de sceaux fabuleuses. D'après lui la création de tels jutsus ne pouvait provenir que de cerveaux aussi géniaux que pacifiques. Je me souviens, il me disait souvent que la force de leur caractère n'avait d'égal que la bonté de leur cœur et leur sens de la justice...

Tu n'aimais pas l'idée qu'une gamine d'une douzaine d'année puisse être victime d'une injustice, et te disais donc qu'un petit mensonge au service d'une plus grande vérité ne pouvait pas être une mauvaise chose. Si la canne n'appartenait pas à ton grand père, il n'en était pas moins vrai qu'il vouait une admiration sans faille au clan du tourbillon tout comme il était exact qu'il avait caché chez lui nombre de blessés et déserteurs en quête de rédemption pendant la guerre des clans. Reprenant le fil de ta tirade.

-...et puis permettez moi de vous féliciter d'avoir donné naissance à une aussi adorable jeune fille. De ce que j'ai vu, elle deviendra une talentueuse kunoïchi. Sans sa rapidité d'intervention, et la votre, qui sait ce qu'il serait advenu de ma canne. Je lui dois une fière chandelle. C'est vraiment une gentille fille vous savez. Elle était justement en train de s'inquiéter pour son père malade...votre mari si j'ai bien tout saisi...elle me demandait des plantes pour le guérir et de fil en aiguille nous en sommes arrivé à parler de votre beau village et de ses représentants, quand elle m'a gentiment proposé de me faire visiter.

Ponctuant ta dernière phrase d'un sourire mutin, tu tournas la tête vers la fillette en lui adressant un clin d’œil complice avant d'employer avec elle un ton qui se voulait faussement moralisateur.

-Quant à toi, sache que le poison c'est le mal !

Te tournant vers la mère avec un sourire un peu inquiet.

-Pas d'inquiétude à avoir madame, c'est juste par bienveillance pour son père qu'elle m'a questionné avec précision. Elle voulait être certaine que mes plantes ne pouvaient pas nuire encore plus à sa santé.

De nouveau vers la môme, avec solennité.

-Chaque plante ici présente a fait l'objet de nombreuses études pour déterminer quels pouvaient en être les éventuels effets secondaires et même tertiaires ! Il n'est donc pas concevable que l'une d'entre elle puisse avoir quelconque effet indésirable sur qui que ce soit !

Puis en chuchotant à moitié, d'une voix bienveillante.

-*Les Nara mettent un point d'honneur à récolter les meilleures plantes guérisseuses de notre monde !*

Tu te remis debout avant de tendre une main amicale à madame Uzumaki.

-Shika, heureux et fier de vous rencontrer.

La foule se regroupait peu à peu autour de vous, les curieux réagissant au volume sonore de la femme aux cheveux rouges et s'interrogeant sur les causes du chahut. Deux personnes attirèrent plus particulièrement ton attention. Deux visages connus qui se mêlaient aux autres. Le marchand de peluche qui paraissait inquiet et la femme qui lui avait dérobé le singe au cerisier tombé au sol peu avant. Avec légèreté, elle se frayait un chemin en direction de la canne que tu t'empressas de récupérer, ce qui eu le don de faire grimacer la jeune femme alors que tu plongeais ton regard dans le sien en guise de défi. Se détournant, elle écarta du bras quelques passants attroupés là, puis se dirigea vers une petite ruelle qui partait à angle droit au bout de l'allée F.
Retournant vers la fillette et sa mère, tu attrapas une bâche dans l'idée de t'en servir pour recouvrir l'ensemble de ton stand, et d'une voix plus sérieuse et assurée orientée vers la plus âgée des deux Uzumaki.

-Madame Uzumaki, outre les plantes ici présentes, j'ai disons quelque connaissance en médecine et vous avez ma parole que je ferais tout mon possible pour soigner votre mari. Quant à votre fille, je comprendrais très bien que vous n'acceptiez pas qu'elle se promène avec un étranger pour lui faire découvrir le village mais si vous acceptez, vous rendrez une personne heureuse aujourd'hui car il y a encore beaucoup de choses que je rêve de découvrir dans ce monde. D'ailleurs, si vous n'avez pas confiance, vous pouvez nous accompagner.

Tu aimais autant ne pas avoir une kunoïchi de rang supérieur sur le dos, mais si cela pouvait te permettre de visiter Uzushio, tout en gardant un œil sur les choses étranges qui semblaient se dérouler, tu étais prêt à accepter le sacrifice. D'autant plus que tu n'avais finalement ici rien à te reprocher. A l'enfant, un sourire motivé accroché aux lèvres.

-En tout cas, moi je suis prêt !

Puis indiquant la direction prise par la voleuse de peluche.

-On pourrait commencer par là?
     
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Je déglutis. J'étais prête à me battre... Non, j'étais prête à endurer le châtiment céleste que ma mère me réservait. Je savais que ça allait me faire mal et qu'elle allait pas me tuer, elle m'avait déjà punie un certain nombre de fois et, je m'en étais toujours relevée. Même si, mon corps était toujours très douloureux après coup. Elle n'y allait pas de main morte, elle n'y allait jamais de main morte. Heureusement, l'étranger repoussa la punition en parlant. Il parlait beaucoup, énormément même mais, cela occupait la colérique. Et, par conséquent, c'était une bénédiction du ciel. D'ailleurs, à bien la regarder, elle semblait pas mal déstabilisée par cela. Et oui, beau débit de parole, hein ? D'ailleurs, si j'avais tout d'abord écouté les paroles du marchand, j'avais perdu le fil et je comprenais plus rien... Du coup, je regardais l'inconnu et ma mère, sans écouter ce qu'il se disait. Mais, d'après les expressions de la kunoichi, il était en train de me sauver la mise.

-Quant à toi, sache que le poison c'est le mal !

Je sursautai à l'entente de ces paroles. Hein ? Euh... D'accord ? C'était parce que j'avais dit que son truc de griffe ressemblait à un poison ? Ça voulait dire que jamais il ne s'abaisserait à ce genre de pratiques ? Je savais pas trop quoi penser de lui... Il partait dans tous les sens, ce qui me donnait un peu mal à la tête. Comment faisait il pour changer d'interlocuteur et de ton aussi vite ? Devais-je le respecter pour cela et le prendre pour model ou le craindre et le fuir ?

-Chaque plante ici présente a fait l'objet de nombreuses études pour déterminer quels pouvaient en être les éventuels effets secondaires et même tertiaires ! Il n'est donc pas concevable que l'une d'entre elle puisse avoir quelconque effet indésirable sur qui que ce soit !

En tous cas, il était complètement passionné. C'était une bonne chose en soit, mais j'avais appris que certains passionnés pouvaient être dangereux comme les Omura qui avaient fait des expérimentations inhumaines par amour de l'homme et de leur anatomie. J'aimais les passionnés et les drôles tant qu'ils n'étaient pas dangereux. Donc j'avais plus qu'à déterminer s'il était dangereux ou non. Au pire, je pouvais lui faire confiance et agresser ses parties génitales s'il s'avérait menaçant. C'était également une bonne nouvelle de voir que ses plantes n'avaient rien de mauvais et qu'elles pouvaient donc faire du bien à mon père.

Toujours à moitié distraite, j'interceptais quelques paroles de l'homme. C'était un Nara... Nara Shika... Il appartenait au clan de stratèges de génie ? J'avais entendu dire qu'ils pouvaient manipuler les ombres et qu'ils vivaient dans la forêt d'Inari. D'après mon père, ils auraient refusé l'invitation du village... Mais, c'était intéressant, super intéressant ! S'ils étaient aussi géniaux que ce que je pouvais imaginer, alors... Alors je voulais avoir un ami Nara ! Et je voulais qu'il me parle de tout un tas de trucs que j'ignorais ! Ainsi, pour la première fois de notre rencontre, je me jetai sur le marchands d'herbes médicinales et pris la parole quitte à le couper dans son élan.

- Uzumaki Haruka, étudiante de l'Académie Ninja d'Uzushio ! Je veux devenir ton amie !

Je le lâchais ensuite pour lui laisser la liberté de fermer son stand. J'étais super contente parce que j'allais pouvoir lui servir de guide et, apparemment, ma mère ne voyait pas cette association comme une bonne chose. Elle avait soufflé. Elle devait penser que toute l'énergie du marchand allait me motiver et que mes mauvaises habitudes reviendraient au galop, entraînant l'homme à faire des bêtises avec moi.

- Haru, si tu fais quoi que ce soit de mal, tu sais ce qui arrivera, pas vrai ?

D'un signe de tête j’acquiesçai. Que pouvais-je faire d'autre ? Je n'allais quand même pas la provoquer ouvertement ? Cela aurait été stupide. Sans rien ajouter, je me rendis auprès du fameux Shika et je répondis positivement à sa demande, empruntant le chemin qu'il pointa du doigt. Cette rue... Elle menait à l'académie du village, en passant juste à côté d'un terrain d'entraînement principalement utilisé pour le travail autour des attaques à distance du style Shurikenjutsu ou Ninjutsu Affinitaire. Même si c'était un jour de commerce important, je ne doutais pas que quelques personnes soient en train de s'y exercer. Ces deux places étaient les plus importantes auxquelles nous avions accès avec ce chemin, les rues étant sinon occupées par quelques maisons et quelques boutiques d'armes ninjas. Donnant quelques indications sur les lieux auxquels menait cette route, j'en profitai pour poser des questions à mon aîné.

- Est-ce que vous avez un terrain d'entraînement dans la forêt d'Inari et est-ce que les Nara ont une mini-académie ?
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
-Uzumaki Haruka, étudiante de l'Académie Ninja d'Uzushio ! Je veux devenir ton amie !

Tu accueillis cette effusion d'un air tout autant gêné qu'amusé, faisant alternativement passer ton regard de la gosse à la mère afin de jauger l'état de nervosité de cette dernière vis à vis de l'action de la plus jeune et ainsi faire au mieux pour adapter ta réaction. Tu optas finalement pour un léger tapotement bienveillant sur le dessus du crâne en lui ébouriffant les cheveux.

-Je suis content moi aussi de faire votre rencontre mademoiselle Uzumaki Haruka ...mais fais quand même un peu attention à ce que ta mère pourrait penser...

Puis, tu tentas en souriant quelques paroles rassurantes adressées à sa mère lorsque celle-ci menaça sa fille de représailles en cas d'incartade.

-Ne vous inquiétez pas madame, je vous promet de veiller à ce qu'elle ne fasse pas de bêtises !

Promesse quelque peu incertaine tant tu prenais plaisir à constater l'énergie imaginative déployée par certains enfants pour inventer de nouvelles âneries, te rappelant du même coup au bon souvenir d'une enfance personnelle qui ne faisait pas de toi un des Nara les plus modéré de l'histoire. Ce qui était en revanche certain, c'est qu'en cas de souci, tu veillerais sur elle, tout simplement.
Recouvrant ton stand, tu récupéras le sac contenant la peluche que tu enfila dans ton dos, ainsi que la canne tant convoitée, laissant le soin à la mère d'Haruka de s'occuper comme il se devait du type qu'elle venait d'assommer. Marchant à côté de la fillette, vous arrivâtes rapidement à la ruelle indiquée et vous y engageâtes. Tout en avançant, tu récupéras une feuille de papier dans ta blague à tabac, y inséras quelques pousses de salvia divinorum et entrepris de rouler le tout ensemble d'une main habile avant de faire glisser ta langue contre le rebord de la feuille et de rabattre le tout dans un collage parfait. Tu calas ensuite la cigarette ainsi créée entre tes lèvres, grattas une allumette pour l'allumer, et observa les alentours d'un regard vagabond. Plusieurs boutiques d'armes ninja te rappelaient que tu aurais bien besoin d'ajouter quelques outils à ton inventaire, lorsque la gamine te questionna.

Aspirant une bonne bouffée de salvia, tu te figeas un instant, laissant un silence s'installer. Un terrain d'entraînement ? Une mini-académie ? Elle avait visé droit au cœur. C'est exactement ce genre de choses que tu espérais voir un jour composer ton quotidien même si les rituels n'étaient pas ton truc. Si intégrer de nouvelles connaissances pour ton épanouissement personnel t'avait toujours passionné, transmettre ces mêmes connaissances à d'autres pouvait être rangé dans la même catégorie. C'était bien l'un de tes rêves de fonder une académie et de pouvoir y enseigner à ta guise à des étudiants avides d'apprendre. Elle t'avait également rappelé Inari et ses grands espaces boisés remplis de daims et autres cerfs que tu te plaisais à accompagner dans leurs courses aléatoires. Un brin de nostalgie pu se lire brièvement sur ton visage.

-Hum...à Inari, petite, on passe plus de temps à flâner et à observer la nature qu'à s'entraîner...

Il était difficile de contester le fait que tu étais quelqu'un de plutôt volubile et actif, mais curieusement, dès qu'il s'agissait de parler de toi tu devenais beaucoup plus pudique et parcimonieux, d'autant plus quand, sous l'effet de la salvia, tu recouvrais les caractéristiques premières de ton clan.

-...nous n'avons pas d'académie non. Nos savoirs se transmettent de père ou mère en fils ou fille, de génération en génération et ne sortent jamais du cadre restreint du clan.

Ponctuant tes paroles d'une voix aigre, tu te sentis obligé de compléter par une explication un poil plus approfondie en reprenant ta marche.

-J'aime mon clan et ses valeurs, Inari, ses animaux et sa végétation! Mais le monde est si vaste, les gens si nombreux, que je trouve dommage de se restreindre. J'aimerais fonder une académie, y enseigner, et que les membres de mon clan s'investissent un peu plus vers l'extérieur...

Tu conclus la confidence d'un léger soupir désabusé avant de te reprendre, les yeux brillants et concédant un sourire curieux à la môme.

-...dis, elle est encore loin l'académie ? J'ai hâte de la voir. Il y a sûrement des salles dédiées exclusivement à chaque branche de chakra ? Tu y es encore toi? Parce que si c'est le cas, vu ce que tu m'as démontré tout à l'heure, il est grand temps d'en sortir. Et le terrain d'entraînement là, tu crois qu'il y a des gens qui s'entraînent ? On a le droit d'assister aux entraînements ? En tant qu'Uzumaki,tu connais le fuinjutsu toi ? Tu me montrerais ? Ah là là, c'est vraiment sympa de se balader ici, et regarde comme c'est beau cette neige qui s'accumule sur les lampadaires. Ou ces flocons lorsqu'ils entrent dans le filtre de la lumière, ça les fait scintiller ! Comme si la voûte céleste s'était transposée ici et qu'elle nous exposait ses étoiles en miniature ! Oh et regarde cette toile d'araignée, elle est couverte de neige elle aussi...et y a l'araignée là au milieu entourée d'un cocon. Tu crois que les toiles d'araignée sont conductrices du froid ? Qu'elles y sont hermétiques ? Parce que bon, avec le feu, ça on le sait qu'elles se consument, mais avec le froid, est ce que quelqu'un a déjà fait des recherches là-dessus ?

Un nouvel arrêt et plus sérieusement.

-Haruka...pourquoi tiens tu à devenir ninja ? Qu'est ce qui te fait avancer ? Et qu'est ce qui te pousse à arborer fièrement les couleurs de ton village ? Tu n'as pas envie d'une vie paisible loin des combats ?

Pendant toute la durée de ton monologue, tu n'avais pas cessé de garder un œil discret sur l'homme qui vous épiait. Celui-là même qui t'avait vendu la peluche, un type d'allure assez banale, mal rasé et dont la tonsure te faisait penser à un canevas qui n'aurait pas été terminé. De taille moyenne, il était vêtu d'une fourrure noire et dissimulait maladroitement une barre de fer dans sa manche. Affublé d'une moue qui ne paraissait pas rassurée par la situation, il vous suivait pourtant sans discontinuer depuis que vous aviez quitté le marché en essayant de garder une distance respectable entre lui et vous. Tu approchas ton visage à l'oreille de la jeune fille et lui murmuras.

-Et une dernière question pour toi jeune kunoïchi...n'as tu rien remarqué d'étrange ces dernières heures?
     
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Un fumeur... Mon visage devint quelque peu sévère, je n'aimais pas ce genre de pratique car les fumeurs enfumaient tout le monde sans distinction et que parfois, parmi les herbes se trouvaient une ou deux plantes aux attributs hallucinogènes ou tout simplement nocives pour la santé. Je n'en voulais pas particulièrement à Shika, parce que de ce qu'il m'avait dit, il ne devait pas fumer ce genre de végétaux, mais il imposait quand même une odeur à son entourage, dont je faisais partie. Lorsqu'il répondit à ma question, il semblait différent... Il me paraissait plus calme, plus posé, plus sage. C'était comme s'il n'était plus lui même... C'était curieux.

-Hum...à Inari, petite, on passe plus de temps à flâner et à observer la nature qu'à s'entraîner... ...nous n'avons pas d'académie non. Nos savoirs se transmettent de père ou mère en fils ou fille, de génération en génération et ne sortent jamais du cadre restreint du clan.

Cette nouvelle facette de lui, mystérieuse, attisait mon attention tout autant que l'autre. Ce type était passionnant. J'étais contente de l'avoir rencontré ! Et puis, il me racontait des choses intéressantes. Flâner, observer la nature, ne pas trop s'entraîner, apprendre auprès de sa famille et pas d'une institution... C'était différent et plutôt personnel, spécialisé. Cela pouvait être bien, mais en même temps, cela pouvait vite être limité. Nous, dans ce village, nous apprenions d'un côté avec notre clan et d'un autre avec l'Académie. A mes yeux, c'était la formation la plus complète que nous avions. La suite de ses propos rejoignis mon idée, mais cela allait plus loin, il voulait s'ouvrir au monde... C'était une volonté tout à fait louable. Je continuais à l'écouter attentivement, puis je répondis à ses questions, tentant de suivre son rythme et son débit de parole qui était redevenu ce qu'il était un peu plus tôt.

- Il nous reste quatre-cinq minutes de marche. Il existe des salles de classe "générales" et des salles d'études avec une bibliothèque où sont classés des jutsu et des recherches, même les ninjas confirmés y vont. Après, on a aussi deux salle d'examens... Oui, je suis toujours à l'académie. Il y a surement des personnes qui s'entraînent actuellement et généralement, personne ne dit rien si l'on observe. Oui, je connais le Fuinjutsu, je suis les enseignements de ma mère aussi bien que j'en suis capable mais je ne maîtrise qu'une technique pour le moment et elle est pas impressionnante.

Et voilà que le bonhomme se mit à parler de tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi... Comment pouvais-je savoir si les toiles d'araignées étaient hermétiques au froid ? Mon clan n'étudiait pas ces bestioles et je n'avais pas de passion pour celles-ci. Par contre, je partageais son avis sur un point, le paysage était magnifique, la neige donnait un aspect irréel... Je laissais mon regard vagabonder, profitant des merveilles que nous offrait mère nature lorsque Shika reprit la parole, d'un ton sérieux, m'interpellant.

-Haruka...pourquoi tiens tu à devenir ninja ? Qu'est ce qui te fait avancer ? Et qu'est ce qui te pousse à arborer fièrement les couleurs de ton village ? Tu n'as pas envie d'une vie paisible loin des combats ?

Hum... C'était compliqué... Je me posais pas trop ces questions, j'en voyais pas l'intérêt, c'était prise de tête et puis pas du tout sincère. Par exemple, si j'avais envie de manger un animal comme un lièvre et que je me demandais pourquoi, en pensant à tout ce qu'il avait derrière cet acte, ma raison me pousserait sans doute à abandonner quand bien même ce serait super important pour moi... Mais après, c'était quand même un peu lié à mon clan et au village...

- C'est bien d'être ninja, t'as des capacités sympas ! Tu peux faire régner l'ordre, protéger ceux que t'aime, gagner de l'argent... Meyo est un super Senkage ! J'ai envie de le soutenir dans sa politique et il fait bon de vivre ici. On cherche pas la bagarre avec les autres pays, on évolue tranquillement, en nous servant de ces capacités si spéciales. On a des médecins avec les Omura, des "sages" avec mon clan, des marchands avec les Fuma et des défenseurs avec les Miyamoto... Une vie paisible ? Pour finir tuée par le premier shinobi qui passe ou pour faire tous les jours la même chose, non merci. J'ai besoin d'action ! Et je veux perpétrer les tradition. Après, je pense pas que réfléchir soit une bonne chose.

Ce que j'avais dit partait un peu dans tous les sens, mais cela illustrait mes pensées. Et il n'y avait rien de plus sincère que des pensées... Voilà ce que je devais envoyer dans la face des vieux croulants du clan Uzumaki ! Certes, je risquais de me prendre des coups, mais cela en valait la peine et puis, j'étais bien entraînée à recevoir des coups avec ma mère. Je continuais à marcher tranquillement vers l'académie, chassant toute mauvaise de mon esprit jusqu'à ce que le Nara me murmure quelques mots à l'oreille. Je marquai un temps d'arrêt, puis je tournai alors la tête vers lui pour répondre négativement à sa question. Je n'avais rien remarqué... Je fronçai les sourcils, inquiète.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
La gamine était sacrément patiente. Elle avait pris le temps de répondre à toutes mes questions, du moins celles qui paraissaient les plus sensées. De son côté, la salvia faisait son effet, de plus en plus, calmant peu à peu tes ardeurs vocales et stabilisant le fil de tes pensées. Bien d'être ninja ? Si tu étais sensible aux arguments avancés par la fillette pour justifier cette réponse, tu n'avais jamais vraiment vu les choses sous cet angle. Si les Nara n'avaient pas été des shinobis, Mayä serait sans doute encore présente et vous pourriez couler des jours heureux dans les forêts. Être ninja...n'était ce finalement pas une fatalité ? Quelque chose d'irréfléchi qui ne s'actait que par la naissance, l'appartenance à une hérédité ?

-Qu'est ce qu'il y a ?

Elle ne semblait rien avoir remarqué. A peine avait elle finit sa phrase que la femme du marché, celle qui avait tenté de se faufiler pour récupérer la canne, surgit devant vous, l'air menaçant, profitant de l'intersection d'une ruelle vide de monde. Elle n'était pas bien grande, avait des cheveux bruns coupés au carré et tandis que sa main gauche tenait la petite peluche de singe au cerisier à présent éventrée sans aucune raison apparente, sa main droite  manipulait habilement une longue chaîne cloutée qu'elle fit claquer dans votre direction. Et dire que tu avais décidé de ne pas t'attirer d'ennuis ici. Mais quelque chose te disait que tout ceci devait avoir un lien plus ou moins proche avec la mission initiale pour laquelle tu avais été engagé il y a plusieurs jours. Plongeant ton regard dans celui de la gamine.

-Ce qu'il y a ? L'action dont tu as besoin !

Tu te redressas en te plaçant à côté de la môme et tiras une dernière latte sur ta clope avant de l'écraser sous ton pied. Puis posant une main bienveillante sur la tête d'Haruka.

-Des capacités sympas tu dis ? Tout dépend comment elles sont utilisés...et être ninja c'est aussi voir des gens mourir...

Tu affichas un léger pincement des lèvres en repensant à cette fois là où tu n'avais rien pu faire. Rien fait ! Incapable de sauver celle qui aurait dû partager sa vie avec toi. Ton amie, ta complice, ton amante.

-...mais personne ne mourra aujourd'hui ! Cette femme, elle a récupéré une peluche au marché. Une peluche que l'homme qui nous suit depuis tout à l'heure lui a volontairement cédé. Et manifestement, la canne les intéresse aussi. Ce ne sont pas des shinobis, mais ils ont l'air déterminés à récupérer la canne.

Rien ne servait de tout lui détailler et l'essentiel pour comprendre la situation avait été dit. Et puis, difficile d'argumenter tes propos. Tu n'allais tout de même pas lui expliquer ta vie d'assassin en quête de vengeance depuis que tu avais quitté le clan. Il y a des choses qu'une fillette de douze ans n'avait pas besoin d'entendre. Accompagnant tes paroles d'un sourire accueillant.

-Ça te dit d'être l'élève du premier cours de l'académie Nara ?

Après avoir écouté sa réponse, et tandis que le marchand à vos trousses était sorti de sa cachette pour vous bloquer le passage dans votre dos, tu fis volte face pour te placer dos à la gamine, en prenant soin de faire face à la femme à la chaîne.
     
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Alors que je venais d'interroger mon aîné, une femme se manifesta, peluche éventrée à la main. Ma première conclusion fut que le Nara avait fait quelque chose de mal... Une femme avec des chaînes... Il l'aurait déshonoré ? Une femme déshonorée peut vite devenir menaçante. Ou peut être que j'étais à côté d'un grand criminel... Mais franchement, j'avais du mal à imaginer l'homme comme ça... Après, s'il cachait bien son jeu, cela signifiait que j'étais dans une sale situation.

-Ce qu'il y a ? L'action dont tu as besoin !

... Si ma mère apprenait que j'allais encore me bastonner, je risquais gros, surtout après ce qu'elle avait dit... En plus, je doutais qu'elle accepte de me croire si je lui disais que c'était la faute du Nara. Et puis, même si j'aimais bien me battre, je préférais connaître les raison de l'affrontement ce qui n'était pas vraiment le cas. Bon, sinon, je pouvais sortir l'excuse de la tête de psychopathe qu'elle avait... N'importe qui la trouverait bizarre.
Les points positifs dans cette histoire étaient que je n'étais pas prête d'oublier cette journée et que je n'avais décidément pas le temps de m'oublier. Tandis que niveau négatif, on trouvait la différence de force qu'il y avait entre pré-ado et adulte ou encore le fait que cette histoire était un peu tordu et qu'elle risquait de me poser quelques problèmes. Alala... Si Kuragari avait été là, il m'aurait dit de foncer, raison pour laquelle je devais le faire. Et aussi parce que Shika était drôle. Mais fallait que je garde un oeil sur lui...

-Des capacités sympas tu dis ? Tout dépend comment elles sont utilisés...et être ninja c'est aussi voir des gens mourir...

J'avais envie de lui répondre "ou les empêcher de mourir", mais je ne dis rien. Il y avait des moments pour la parole et d'autre pour l'écoute, comme il  avait des moments pour la négociation et d'autres pour la baston. En tous cas, il était à fond dans son truc. C'était surement l'excitation de l'action ou tout simplement l'envie de protéger sa canne, si précieuse à ses yeux et convoitée pour une raison qui m'échappait. A vrai dire, je trouvais pas d'utilité à une canne si celle-ci était pas entre les mains d'un vieux croulant... Mais bon, si ça leur faisait plaisir de se battre pour un objet quelconque... Lorsqu'il parla d'un homme, je me retournai et cherchais celui-ci du regard.

-Ça te dit d'être l'élève du premier cours de l'académie Nara ?

- Pourquoi pas ! Par contre, je suis une élève difficile alors je te souhaite bon courage.

Mon regard se posa sur l'homme, sur ce pervers qui avait osé nous épier... Okay... Shika prenait la femme qui était armée, il me restait donc à m'occuper de l'homme. Sans plus attendre, je me mis à marcher vers ma cible, faisait craquer mes doigts et comptant les foulées qui nous séparaient. A six foulées je m'arrêtais, attendant que l'autre bouge vers moi. Je comptais toujours les foulées. Et,  lorsqu'il ne resta que trois foulée entre nous, je me mis en mouvement, le plus rapidement possible. Ma première attaque fut une tentative de coup de pied dans l'estomac puis, me baissant, je saisis de la terre que je tentai d'envoyer dans le visage du type louche. Coup d'épaule dans le bide, puis je m'essayai à une projection.
Evidemment, ce ne fut pas un sans faute puisque non seulement je manquais de puissance, ce qui faisait que mon opposant se relevait mais en plus, j'étais distraite par l'autre affrontement. Résultat, je reçus un bon coup dans les ovaires, suivit d'une gifle.
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Dos à Haruka, tu gardais un contact visuel permanent sur la femme à la chaîne lorsque la réponse arriva.

-Pourquoi pas ! Par contre, je suis une élève difficile alors je te souhaite bon courage.

Une élève difficile ? Ça, tu connaissais ! Combien de fois t'étais tu fais reprendre lorsque ton père essayait de t'enseigner les bases de la manipulation des ombres ? Combien de fois n'en avais tu fais qu'à ta tête ? Combien de fois lui avais tu expliqué avec assurance que la manière d'utiliser cette technique secrète du clan était archaïque et que tu comptais bien développer ça à ta sauce ? Combien de fois s'était il arraché les cheveux devant ton indiscipline et ton inattention ? Beaucoup trop souvent pour que tu ne puisses compter tout ça !

-Ça tombe bien je suis un prof difficile...

Pendant que tu lui répondais avec espièglerie, la femme face à toi fit un mouvement de bras vers l'arrière avant de l'actionner rapidement vers l'avant, sa chaîne se dépliant dans ta direction. Si tu l'esquivas sans trop de mal d'un pas sur le côté, l'arme s'accrocha à ton sac à dos et d'un coup sec les petites pointes disséminés un peu partout dessus en arrachèrent les sangles pour le faire voler jusqu'à elle. La peluche, celle que tu avais acheté et qui se trouvait à l'intérieur du sac en fût éjectée. Tu tentas de la récupérer en tendant le bras, la saisissant finalement par l'une des branches du cerisier tandis que l'autre, manifestement pas satisfaite de sa première action, relança sa chaîne pour agripper le petit singe et tirer dessus pour le ramener à elle. Pourquoi cette peluche l'intéressait elle aussi ? Son objectif n'était il pas la canne ? Aucun de vous ne souhaitant céder, le nounours fût étiré jusqu'à ce que ce qui devait arriver arriva. Totalement démantibulé, il se déchira, faisant voler quelques morceaux de plastique mêlés à une poudre blanche qui se mélangeait à la neige en retombant. Attrapant un soupçon de cette poudre avant qu'elle ne touche le sol, tu l'appliquas contre tes papilles gustatives avant de faire fonctionner ton odorat. C'était donc ça. Une drogue puissante ! Un trafic qui avait lieu entre marchands...ou faux marchands ! Le vendeur de peluche du marché, le type qui vous suivait, t'avait sans doute vendu le mauvais singe, celui qui aurait dû être récupéré par cette femme ! Les choses devenaient maintenant plus claires, et il y avait fort à parier que la canne dissimulait également son lot de surprises. Fixant la femme d'un regard appuyé.

-Je suppose que ça ne vous dérange pas si je fais ça ?

Utilisant comme appuie le mur sur ta droite, tu brisas la canne au niveau du pommeau et comme attendu, plusieurs pilules multicolores en tombèrent. Plus besoin de goûter pour supposer qu'il s'agissait probablement d'une drogue néfaste là aussi. Maintenant que le trafic était découvert, la leçon pouvait commencer. Tournant de moitié la tête derrière toi en t'adressant à l'Uzumaki.

-D'abord Haruka, première leçon, le travail d'équipe...Haruka ? HARUKA !

Foutue gamine ! Alors que tu avais pris soin de la garder pas trop loin de toi, elle avait déjà commencé à avancer en direction de sa cible, te faisant grommeler quelques jurons. Si elle se débrouillait plutôt pas mal et que son offensive était ingénieuse, l'homme qui tremblait plutôt de peur au début, jusqu'à en laisser sa barre de fer choir sur le sol, reprit de l'assurance en constatant la différence de gabarit entre lui et la fillette.
Au fond, elle te plaisait bien cette môme. Un caractère affirmé, une bonne dose de témérité, un soupçon d'indiscipline, des prises de décision et un poil d'insolence. A dire vrai, c'est exactement le type d'élève que tu souhaitais avoir à tes côtés le jour où l'académie serait créée. La gifle qu'elle reçu de l'autre te fit réagir au quart de tour. Tu avais promis à sa mère de veiller sur elle et il était hors de question que tu la ramènes dans un piteux état, hors de question que tu ais à subir le courroux d'une gradée d'Uzu.
Fronçant les sourcils, tu activas ta technique de partage des blessures et lia ton chakra au sien pour la soigner lentement avant d'enchaîner les mudras nécessaires à l'application de la poigne de l'ombre. Une main d'ombre gigantesque attrapa la jeune Uzumaki pour la ramener jusqu'à toi. Une fois à ta portée, une moue désabusée en guise d'accueil.

-J'ai dit travail d'équipe Haruka...on dirait moi quand tu fais des trucs comme ça...ok, c'est comme ça...n'oublie pas que j'ai toute confiance en toi pour ce qui va suivre...

Tes dernières paroles avaient été énoncées avec un sourire faussement inquiétant accroché au visage. Tournant sur toi même, tu pris l'élan nécessaire pour étendre la main d'ombre et projeter la fillette à bonne allure vers son adversaire, sans toutefois que celle-ci ne perde ses repères.

-Pieds, poings, à toi de décider...sois inventive...et ais confiance en toi, tu es largement plus douée que lui...

L'action pouvait paraître osée, ambitieuse tout autant que périlleuse, mais malgré son jeune âge et son manque de corpulence, tu savais pertinemment qu'au combat Haruka était bien meilleure que vos deux adversaires réunis, ceux ci n'ayant pas suivi l'entraînement qui sied aux ninjas.
Évidemment, même si tout cela s'était déroulé le plus rapidement possible, le temps pris pour réaliser l'enchaînement n'était pas sans conséquences, la femme armée ayant profité de l'instant pour enrouler sa chaîne autour de ton bras gauche. Cependant, elle semblait quelque peu avoir perdu en détermination, sans doute en s'apercevant qu'elle faisait face à des shinobis. Même chose pour l'homme qui ne savait plus trop s'il devait continuer ou fuir. Les clous faisaient leur office. Ta manche n'étant plus qu'un tas de lambeaux et ton bras commençant à être douloureux.

 
Récapitulatif combat:
   
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-D'abord Haruka, première leçon, le travail d'équipe...Haruka ? HARUKA !

Alala... Je l'avais prévenu pourtant... Et encore, j'ai plutôt été cool. Il avait dit action, il m'avait pas prévenu qu'il y aurait du blabla donc logiquement, j'étais pas totalement en faute en me lançant directement dans l'affrontement. Certes, j'avais un peu foncé dans le tas sans réfléchir, mais bon, y en avait plein qui utilisaient cette stratégie et c'était pas pour autant qu'ils finissaient hachés menu. Tellement d'énergie, tellement de confiance en moi. C'était ça, la force de la jeunesse !
En tous cas, il avait de la force le bougre que je venais de frapper... Le retour que je m'étais pris m'avait fait bien mal et apparemment, j'avais sous-estimé la bestiole. Posant ma main sur ma joue, toute douloureuse, je me rendis compte que cela commençait à aller un peu mieux et bientôt, je ne sentis plus rien. Puis, dans la foulée, sans laisser le temps au voleur abruti de m'atteindre une nouvelle fois, une main géante d'ombre me saisit pour me ramener auprès de Shika.

Je fis une grimace. Pour une raison ou une autre, j'avais l'impression que quelqu'un allait encore me passer un savon. Mais, contre toute attente, ça s'était plutôt bien passé. C'était du niveau "c'est pas très bien, tu pourrais te faire mal", ça me faisait bizarre. C'était différent de ce dont j'avais l'habitude... Mais ce n'était pas désagréable pour autant ! En plus, il m'avait comparé à lui... Euh... Mais ça là... Ce qui venait de se passer... Shika... IL ETAIT TROP FORT ! Et en plus, il avait utilisé une technique de son clan. Certes, j'avais deviné qu'il était shinobi, c'était pas trop difficile à capter avec ce qu'il avait dit, mais ce niveau là, c'était quand même quelque...

Hein ? Hein ? HEIN ! Pourquoi ? Pourquoi il m'avait catapulté comme ça en direction de l'autre ? Ok, j'avais fait une bêtise, mais c'était pas pour autant qu'il fallait me prendre pour un projectile. Du coup, pendant que je volais, propulsée par l'ombre, je tendis mon bras droit de sorte qu'en atterrissant, mon poing vint s'abattre dans l'estomac du vilain monsieur pas beau. Evidemment, j'avais pas bossé l'atterrissage qui fut désastreux si on oubliait cette fameuse attaque. En effet, je finis en boule sur ma cible, elle-même à terre. Enfin, ce n'était pas si mal puisqu'il me suffit de me relever et de frapper l'autre imbécile en boucle, jusqu'à ce qu'il se rebelle.

Finalement, il me mit un coup de pied dans l'estomac, m'envoyant valser à quelques mètres. Enchaînant avec une roulade arrière pour me relever, j'avais profité de ces secondes pour saisir un peu de terre que je balançai au visage de mon opposant lorsqu'il s'approcha de moi. Puis, je me glissai dans son dos avant de lui assoner un violent coup de coude dans la colonne vertébrale et enchaînant aussitôt avec une béquille. Sans lui laisser le temps de s'en remettre, je le saisis par le bras gauche pour m'essayer à une projection.

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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Tandis que les clous de la chaîne te lacéraient un peu plus les chairs à chaque instant, tu gardais un œil attentif sur Haruka. Elle se débrouillait bien. Si bien que tu estimas qu'elle s'en sortirait sans ton aide et qu'il était temps pour toi de te concentrer sur la femme face à toi. Si cette dernière pensait t'avoir piégé de par son entrave, c'est qu'elle n'avait sans doute pas jauger toutes les ouvertures qu'elle te laissait ainsi relié à elle. A la lumière des lampadaires, l'ombre de l'arme se reflétait sur la neige, créant un lien direct entre celle de la voleuse et la tienne. Le plus simple aurait été d'utiliser la manipulation des ombres pour l'immobiliser et en finir rapidement, elle ne se serait aperçut de rien, cependant, tu considéras que tu avais déjà utilisé bien assez de chakra pour aujourd'hui et face à de tels adversaires.
Tu décidas finalement de courir dans sa direction, laissant la chaîne se desserrer progressivement en même temps que tu te rapprochais d'elle. Une fois à son niveau, tu enchaînas par des mouvements rapides. Tout d'abord un revers de main frappé au visage qui la déstabilisa. Vint ensuite un coup de genou au niveau des côtes pendant que d'une main tu parais le poing qu'elle tentait d'abattre sur tes tempes, plus par réflexe que par intention. Deux doigts plantés dans la clavicule opposée calmèrent ses dernières velléités avant que tu ne continus l’œuvre de destruction entreprise. Un coup de pied à l'arrière d'un genou pour la faire plier et pour finir un mouvement de balayage sur la jambe encore tendue pour la faire tomber vers l'avant et lui écraser le côté de ta main sur la nuque. Étendue au sol à demi consciente, la jeune femme maugréa quelques insanités à ton encontre pendant que tu profitais de son état pour te libérer de l'étreinte métallique, constatant d'un air désabusé les dégâts infligés à ton bras.
Bien plus intéressé par le combat de l'Uzumaki que par le tiens, tu pris le temps d'observer où en était la gamine. Comme prévu, elle dominait son adversaire et même si son estomac avait dû être quelque peu remué par le coup de pied de l'autre, elle se rétablit habilement pour enchaîner plusieurs coups qui ne devaient pas laisser le type insensible. Accompagné de l'hystérie qui sied aux fans les plus assidus, tu agitas un poing au dessus de ta tête en guise d'encouragement tout en commentant à haute voix ses actions

-Yeaaah, vas y Haruka, tu tiens le bon bout là ! Et de un, et de deux...waah...dix sur dix pour la roulade, enchaînement parfait, déstabilisation par la terre et...Ouch...il a dû le sentir passer ce coup à la colonne. Tu vérifieras quand même que tu n'as pas de séquelles à l'estomac, j'ai pas envie d'avoir ta mère sur le dos moi !

La môme saisit ensuite le marchand par le bras dans une position qui annonçait une tentative de projection. Tentative ambitieuse étant donné le gabarit de l'autre, mais qui ne manquerait pas de classe si elle aboutissait. Absorbé par le spectacle, tu n'avais dans un premier temps pas remarqué que la femme à tes pieds tentait tant bien que mal une fuite discrète en rampant sur le sol, mais lorsque tes aspirations shinobis reprirent le dessus sur ton côté fanboy, une idée lumineuse te vint à l'esprit pour optimiser la classe de l'action de la fillette.

-Hop hop hop, reste là jeune femme, j'ai un cours à donner moi !

Prenant une position symétrique à celle d'Haruka, tu attrapas le bras gauche de la voleuse, la soulevas du sol et la projetas en direction de la gamine dans un mouvement qui devait mettre un terme au combat avec panache si l'Uzumaki comprenait où tu voulais en venir. En revanche elle risquait de ressembler à la tranche de jambon que l'on met entre deux morceaux de pains si elle ne saisissait pas le fond de ta pensée.

-C'est le moment de conclure jeune kunoïchi, nous avons un village à visiter et un père à soigner je te rappelle !
     
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Alors que j'étais à fond dans mon combat contre l'autre abruti aussi lent qu'un éléphant, y avait Shika-sensei qui observait mon combat et m'encourageait avec autant d'enthousiasme que ma mère quand elle attribuait une punition à l'un des membres de la fratrie. Cela faisait plaisir même si c'était plutôt gênant. Au moins, il approuvait mes méthodes qui étaient un peu vicieuses par moment mais totalement shinobi !

-Yeaaah, vas y Haruka, tu tiens le bon bout là ! Et de un, et de deux...waah...dix sur dix pour la roulade, enchaînement parfait, déstabilisation par la terre et...Ouch...il a dû le sentir passer ce coup à la colonne. Tu vérifieras quand même que tu n'as pas de séquelles à l'estomac, j'ai pas envie d'avoir ta mère sur le dos moi !

Tandis que je me préparais à envoyer valser l'homme, je remarquai que Sempai était dans la même position que moi, la voleuse en main... Une seconde me suffit pour être persuadée qu'il souhaitait qu'on les envoie l'un sur l'autre alors, avec toute la force que j'avais à disposition, je projetai mon adversaire en direction du Nara tandis que celui-ci projetai la femme vers moi. Les corps des deux brigands s'entrechoquèrent avant de s'écraser violemment par terre et comme ce n'était pas suffisant à mes yeux -ayant surtout envie de faire payer au type mon mal de ventre-, je pris de l'élan avant de sauter au-dessus des criminels pour abattre mon coude gauche dans l'estomac de mon opposant.

Je n'avais plus aucun doute à avoir, Shika était un homme super intéressant ! Et absolument pas méchant, en prime. Du coup, me relevant, fière de mon coup, je me mis à courir vers le le Nara avant de me jeter sur lui. Héhéhé. J'étais la première élève du premier cours de l'Académie Nara ! J'avais de quoi être fière et puis, après cette histoire, je me sentais la force de soulever des montagnes et accessoirement de passer le prochain examen de l'Académie Ninja d'Uzushio.

- T'es trop fort !

Maintenant, je voulais plus le lâcher. Cela aurait été trop dommage qu'il parte comme ça, sans me dire au revoir et sans que je ne puisse le remercier pour son aide, même si tout était de sa faute. Sans doute... Ouais, j'avais pas compris grand chose à ce qui s'était passé, à part la baston. Le combat, c'était toujours la meilleure partie !

-C'est le moment de conclure jeune kunoïchi, nous avons un village à visiter et un père à soigner je te rappelle !

Lâchant mon aîné, je lui pris le bras pour lui faire visiter Uzushio, comme promis. Mais en courant ! D'abord, les terrains d'entraînement ou se trouvaient quelques courageux qui travaillaient sous la neige, soit seuls soit en binômes. Shurikenjutsu, Kenjutsu et Taijutsu, voilà ce qui était visible. Nous nous arrêtâmes quelques instants pour les observer coopérer afin de parfaire leurs jutsu. Puis, je lui montrai l'Académie sans la lui faire visiter. En effet, les bibliothèques pouvaient contenir des techniques peu connues dans le monde et dont le village voulait préserver le secret. Ensuite, je pris la route du port, emmenant Shika avec moi. Là bas, il y avait toujours plein de commerces et de bateaux marchands. Parfois, les marins demandaient de l'aide pour décharger leurs navires. D'ici, nous avions une belle vue sur la mer, surtout en se plaçant sur les toits. Je pus également lui montrer les domaines de clans qui se trouvaient sur de petites îles. Nous fîmes une petite visite du Temple Uzumaki à l'architecture traditionnelle malgré sa récente création, puis l'hopîtal ou se regroupait bon nombre d'Omura qui mettaient leurs capacités au services de tous. Nous nous rendîmes finalement devant la Tour de l'Uzukage, bâtiment le plus élevé du village, avant de nous arrêter chez moi, au sein du quartier où se trouvait la plupart des habitations...

J'ouvris la porte de l'humble demeure familiale, annonçai ma présence et invitai le Nara à entrer à son tour. M'avançant vers la cuisine, je saisis une pomme que j'envoyai sur mon aîné.

-Il ne faut pas faire de bruit, ma petite soeur doit faire la sieste.

Sur ces mots, je le conduis auprès de mon père, alité. Il était en sueur, le pauvre...

- Je ne savais pas que nous avions un visiteur... Excusez moi pour cet accueil...

Le malade essayant de se relever, je lui mis un coup sur la tête et je fis une grimace pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas bouger.
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Le printemps fleurira en hiver (PV Haruka).

   
Tu accueillis avec satisfaction la réaction de la gamine. Elle apprenait vite et cette fois elle avait intégré tes intentions. Les deux corps étendus sur le sol après s'être percutés, c'est en spectateur que tu assistas au dernier acte sans pouvoir t'empêcher d'anticiper d'une voix désolée lorsqu'Haruka prit son élan.

-Oulala...ça, ça va faire mal...

Le coup final venait d'être donné et étant donné l'énergie insufflée à celui-ci, il y avait fort à parier que les deux mettraient du temps à recouvrer leurs esprits. Suffisamment de temps pour qu'une personne habilité à gérer ce type de problème soit mise au courant de l'affaire et s'occupe du reste.

-Yeeeah, bravo pour ce mouvement, il devrait s'en souvenir un bout de temps !

Tout en continuant à la féliciter, tu regardas les deux peluches éventrées avec dépit quand, sans crier gare, l'Uzumaki se rua sur toi. D'abord gêné, tu jetas aux alentours quelques coups d’œil inquiets en tentant timidement de te dégager de l'étreinte de la fillette, avant de finalement te laisser aller à un peu de cette chaleur humaine qui ne faisait pas de mal au milieu d'une vie baignée d'assassinats. D'une main tu lui ébouriffas les cheveux avec bienveillance avant de reprendre calmement.

-Tu te débrouilles plutôt bien toi aussi, je suis fier que tu ais été ma première élève...

A peine le temps de finir ta phrase qu'elle t'attrapa par le bras pour te faire faire le tour de la ville au pas de course, tandis que les effets de ton herbe étaient à leur paroxysme.

-T'es sûr que tu veux continuer à courir ? C'est un peu fatigant non ? T'es hyperactive ou quoi ?

Comment dit on dans ces cas là ? L'hôpital qui se fout de la charité? Oui c'est ça ou un truc du genre. Toujours est il qu'elle te fit traverser ainsi l'ensemble du village, l'hôpital et le port retenant tout particulièrement ton attention. Le premier car la technologie qui y était développée était à la hauteur de tes espérances, le second pour ces moments bucoliques passés sur les toits à observer la mer, un brin de mélancolie dans le regard. Tu avais apprécié ces moments passés en sa compagnie à leur juste valeur et ne manquas pas de la remercier juste avant qu'elle ne pousse la porte d'entrée de sa demeure en te demandant de rester calme. Époussetant la neige qui s'était fait une place de choix sur tes vêtements, tu chuchotas.

-Aaaaah...ça fait un bien fou de se retrouver au chaud. C'est joli chez toi dis moi...

Enfin vous arrivâtes dans la pièce où se trouvait le père de la môme. S'il n'avait pas l'air en grande forme, ce que n'arrangea pas le coup sur la tête que lui infligea Haruka, il ne semblait pas atteint d'une maladie incurable. Tout juste avait il un bon rhume qui avait empiré en tombant sur les bronches par manque de soins préalables. Appliquant tes deux mains sur toute la partie supérieure du bonhomme, tu invoquas la technique de la paume mystique pour le soigner, ce qui te prit tout de même dix bonnes minutes tant la maladie avait eu le temps de se développer. Indiquant d'un signe de tête à l'attention de la fille que les soins étaient terminés, tu t'adressas au père pour lui expliciter tout le bien que tu pensais de sa fille puis leur demandas à tous les deux de t'excuser quelques instants.
Il y avait une dernière chose que tu voulais faire avant de t'éclipser. Tu renfilas les chaussures déposées à l'entrée à ton arrivée et te rendis avec hâte au marché, stoppant tes pas devant le magasin de peluche. Bien sûr le marchand n'y était plus mais il avait été remplacé par une jeune femme sans doute totalement inconsciente des agissements de l'autre. Tu achetas la dernière peluche de singe au cerisier qui lui restait et t'empressas de retourner jusqu'au foyer Uzumaki. Un sourire amical accroché au visage, tu t'approchas d'Haruka et t'accroupis pour te mettre à sa hauteur.

-Tiens...cette peluche, elle est pour toi. Quand tu la regarderas, peut être t'aidera t-elle à repenser à cette journée. Tu deviendras forte, j'en suis certain.

Tu te relevas, adressas quelques remerciements au père pour l'accueil et en même temps que tu franchis le seuil de la porte, tu te retournas.

-Si un jour tu as besoin du soutien d'un Nara, contacte moi. Je ferais mon possible pour t'aider jeune kunoïchi !
     
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-Aaaaah...ça fait un bien fou de se retrouver au chaud. C'est joli chez toi dis moi...

Je souris. C'était la première fois que je ramenais un ami à la maison, enfin quelqu'un que j'appréciais... C'était maman qui portait la culotte et papa était toujours très gentil... trop gentil. Je ne l'avais jamais entendu hausser la voix, du coup j'en profitais un peu pour imiter maman et le faire tourner en bourrique. Là, je l'avais frappé, alors qu'il était malade, beaucoup auraient vu ça d'un mauvais oeil mais je ne regrettais pas le moins du monde mon geste. C'était une marque d'affection, en quelque sorte. Je proposai un siège à Shika-sempai, puis je m'installais à côté de mon père. J'observais le Nara... J'étais étonnée... Il avait juste posé ses mains sur mon père et utilisé un peu de chakra, pendant dix petites minutes et déjà, papa se sentait mieux. Puis, après avoir fait l'éloge de ma personne, ce qui m'étonnait grandement, l'hyperactif partit pendant quelques minutes, nous assurant qu'il allait revenir.

J'en profitais pour conter cette journée à mon père qui préparait du thé pour remercier l'homme qui s'était occupé de moi aujourd'hui. Ouais, selon ma famille, j'étais pas facile à vivre... Alors fallait bien récompenser le pauvre type qui m'avait supporté.

- Il m'a l'air d'être bien sympathique.

- Il a dit que j'étais son élève et qu'il était fier que je sois sa première élève.

- C'est bien, mais tu sais qu'il va devoir partir ?

- J'ai pas envie... Il est drôle, tu sais...

- Je sais... Comme je sais qu'Aria va se fâcher si elle apprend pour le combat...

Je répondis rien... J'avais oublié... Totalement oublié CE détail... Bon... Du coup, valait mieux que je nettoie toute la maison, que je prépare à manger et que je j'aille lui acheter un cadeau, en espérant que cela puisse apaiser cette femme démoniaque. Pourquoi ma maman elle devait être monstrueuse ? Pourquoi est-ce qu'elle devait taper fort ? Pourquoi est-ce que mon papa ne me protégeait jamais ?
Alors que j'avais commencé à faire des tâches ménagères, le Nara revint et s'accroupit devant moi pour m'offrir une peluche. Je le serrai dans mes bras. Hors de question d'oublier cette journée et cette personne... Shika-sempai était un super sempai ! J'étais vraiment déçue qu'il ne soit pas d'Uzushio, que son clan ne rejoigne pas le village... Pour ne pas lui donner tord, je DEVAIS devenir forte. Je le lâchai. Je savais qu'il devait partir, pour mon plus grand regret... D'une voix faible, je le remerciai. Puis, je le raccompagnais à la porte, serrant le singe au cerisier dans mes bras, mon père, Shingo, était juste derrière moi, il salua le Nara d'un geste de main puis retourna à l'intérieur.

-Si un jour tu as besoin du soutien d'un Nara, contacte moi. Je ferais mon possible pour t'aider jeune kunoïchi !

- Merci ! C'était une superbe journée. J'espère que nous nous reverrons et que je serai devenue super forte à ce moment-là.

Je souris. Je lui souris parce que je ne savais pas dans combien de temps nous pourrions nous revoir, ni même si nous allions nous revoir un jour alors, je voulais que cette rencontre se termine sur une bonne note... Qu'il garde une bonne image de moi... J'étais triste, mais heureuse à la fois... Car je m'étais fait un ami qui promettait de m'aider en cas de difficulté, mais qui devait partir loin de moi, loin d'Uzushio...
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