Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Frustrations
D’abord, Ao avait été Ao. Il avait tout fait foirer parce qu’il est une putain de petite princesse trop fragile et … Tu inspiras essayant de te calmer mais rien à faire. Tu étais hors de toi, incapable de respirer ou de faire de calmer tes nerfs à vifs. C’était une situation rare, celle où tu en voulais à Ao pour des erreurs en mission, mais aujourd’hui, si tu pouvais lui dévisser la tête tu le ferais. Cet incompétent ! Il n’y avait rien à faire. Tu tentas de penser positif, mais ton esprit tournait en rond te renvoyant toujours à la colère que te faisais ressentir ton coéquipier. À plus d’une reprise tu te mordis la joue dans l’espoir de de retenir un commentaire acerbe. Jusque présent tu y arrivais … De peine et de misère, mais tout de même, tu arrivais à garder ta bouche close. Tu voulais attendre d’être rentrée avant d’exploser, juste au cas ou des ennemis profiteraient de votre distraction pour vous attaquer. Quoi que dans l’état où tu te trouvais, tu n’étais guère attentive à ton environnement, donc si il y avait des ennemis, tu n'en aurait aucune idée. Toute ton énergie était canalisée dans la fureur qui te possédait, qui t’avalait. Le domaine n’était plus bien loin. Ta misère prendrait bientôt fin. Qu’est-ce que tu avais hâte d’arriver et de t’enfermer chez toi. Peut-être boirais-tu quelques coupes de saké ? Ça, ça t’aiderait, oh oui. Le saké a toujours eu un effet apaisant sur toi. Tu te retournas vers ton équipier toujours aussi extravagant lui lançant un regard noir, plein d’amertume et de frustration. Le genre de regard que tu gardais en général pour les ennemis qui venaient jouer sur tes cordes sensibles. Le simple fait de poser tes yeux sur lui te rappelait à quel point il t’avait énervé au cours de la mission. Tu soufflas bruyamment avant de te détourner et continuer d’avancer. Le paysage défilait de chaque côté de toi, mais tu ne le voyais pas. Les grands arbres auraient pu être des piles de cadavres que tu n’y aurais pas porter d’avantage attention. Le chant des oiseaux et le soleil sur ta peau n’avaient aucun effet apaisant comme à leur habitude. Tu ne désirais qu’une chose, mais tu te la refusais, par principe, par professionnalisme peut-être aussi. Une branche craqua, mais de qui était-ce la faute ? À vrai dire tu t’en foutais, tout était à cause d’Ao, même si c’était toi qui l’avais fait craquer, car elle n’aurait pas craqué si tu n’étais pas dans cet état de frustration.
« Putain Ao. Veux-tu faire moins de bruit ? J’en ai marre à la fin ! »
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Elle est sortie en vitesse. On était en pleine collecte d'informations, ça semblait bien se passer, pourtant. On avait trouvé un endroit où crècher et tout, puis on avait déjà peut-être trouvé le tuyau qu'on cherchait...
Bon... j'avais un peu critiqué son choix d'auberge, parce que je voulais pas rester dans un trou miteux et me réveiller avec des araignées dans le nez. Pas foutue de me trouver un endroit convenable, je suis allé la déranger pendant sa coupe de saké avec un petit jeunôt du coin. J'ai dit son nom, puis deux secondes plus tard, je me retrouve avec mes bagages dans la figure à me faire sortir en vitesse. On s'est un peu engueulé dans la rue en partant pour le domaine. J'ai foutu en l'air sa couverture, elle avait donné un faux nom au jeune, je ne pouvais pas le savoir. J'avais fait du boucan en parlant trop fort; il y avait des araingnées dans la salle de bain. C'est pas ma faute si les aubergistes ne sont pas foutus de vérifier les suites avant de les louer!
On passait vite dans la forêt, j'avais mon petit sac sur une épaule en suivant mon amie la frustrée. Moi aussi, je suis en rogne, parce qu'une petite mission de bas rang c'est la fin du monde, surtout si on apprend nos vrais prénoms, et ça donne légitimité à ce que tu me fasses la gueule! Je me retiens de lui gueuler dessus quand elle me regarde avec un air de mère qui se fait désobéir, lui demander "c'est quoi que tu regardes" ou "y'a quoi sur mon visage". On avance.
Elle souffle. Je l'imite. On continue. «...»
Sayuri finit par parler. «J'ai rien dit! On fait juste marcher, c'est quoi ton problème? C'est juste une branche, y'a personne autour.» Respire par ton nez, pas par ton anus. On est près du domaine, mais on y est pas encore; on est pas en danger dutout. Pourquoi il fallait qu'elle s'ouvre la gueule me dise ça maintenant? Une vingtaine de minutes, tout au plus, et j'étais de mon côté et elle pourrait aller se saouler la gueule. Encore.
J'ai juste envie de lui donner un coup dans la gueule l'abandonner là et foutre le camp. Pourtant, je sens qu'elle et moi, là, maintenant, on a des choses à se dire. Les barres sur les "t", les poings points sur les "i". «Vas-y, je t'écoute. Je pense que toi et moi on a des trucs à dire. » Très sec. Pas chaleureux du tout. Moi aussi, ça m'arrive d'être en colère. Je SUIS en colère. C'est toujours moi qui prends la faute, c'est toujours moi la voix de la raison, c'est toujours moi qui écoute; ça ne fera qu'une fois de plus. Mais au moins, cette fois, je suis assez énervé pour te le remettre sous le nez. Et probablement t'en foutre un sur le nez.
Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Ninjas pathétiques
Tu inspiras lorsqu’il te répondit. Oh si seulement il pouvait garder sa bouche fermée ou encore juste prendre le blâme ! Ton regard bleu vif, brillant de colère, se planta dans le sien, tout aussi clair. Tu fis un pas dans sa direction. Il ajouta autre chose, quelque chose à propos de se parler. Cela te mit encore plus hors de toi. Tu ne voulais pas lui parler. Tu voulais qu’il soit un meilleur ninja et qu'il cesse de te faire chier avec sa peau délicate et ses petits caprices de princesse mal lottie.
« OH ! tu veux parler ? On va parler ! D’accord, monsieur Je-Suis-Trop-Princesse-Pour-Dormir-Dans-Un-Endroit-Stratégique ! »
Tu repris ton souffle, tu avais levé le ton, un peu trop d’ailleurs. Il faudrait peut-être réviser le côté discrétion du manuel du bon ninja lorsque tu rentreras, car à ce moment-à, tu ne l'avais vraiment pas. Du rouge. Tu voyais rouge, vert, bourgogne, bleu. Tu sentais une vague d’étourdissement te prendre alors que la rage fit pomper ton sang plus rapidement. Tu repensas à la façon ridicule avec laquelle il n’avait pas porté attention à ce qui se passait dans la mission. Comment sans vergogne, il t’avait appelée par ton nom devant ta cible, celle avec qui tu partageais une coupe de saké et qui commençait petit à petit à te donner les informations que tu désirais obtenir. Ao n’était sensé être stupide ! S’il s’était arrêté pour penser ne serait-ce qu’un instant, il aurait compris ce qui se passait. MAIS NON ! MÔSSIEUR devait râler contre l’endroit où vous alliez dormir. Encore. Pouvait-il pour, une petite minute, juste arrêter de penser à lui-même et à son petit confort, au moins le temps d’une mission ? NON. Il était comme ça. Égoïste et égocentrique. Voilà. Une pathétique excuse pour un ninja. Tu te mordis l’intérieur de la joue. Un peu trop fort, puisque le goût ferreux du sang vint t’agresser les papilles gustatives. Tu inspiras bruyamment et repris la parole :
« Tu fais passer ton petit confort avant la mission. Tu expose mon identité. Tu me fais chier. Est-ce que j’ai assez parlé ? On peut rentrer maintenant ?! »
Clairement, tu n’étais pas très encline à cette discussion vu ton ton désobligeant, vu le petit «Tch» que tu laissas échapper à la fin de ta dernière question. Tu n’avais pas envie d’étirer la conversation. En fait, tu ne voulais même pas écouter ce qu’il avait à dire. Tu te retournas d’un coup, prête à partir.
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Pour qui elle se prend. «Parce que je pouvais savoir, moi, qu'à la seconde où j'aurais le dos tourné, t'allais t'enfiler un autre putain de verre dans le nez?! J'aurais pensé qu'au moins t'aurais eu la décence de me dire que tu comptais te lançer sur la première petite piste que tu allais trouver avant même qu'on ait discuté du PEU D'INFORMATIONS QU'ON A RÉCOLTÉ JUSTE AVANT. Tu penses vraiment que je peux savoir ce que tu penses, moi? Tu pourrais aussi dire ton putain de vrai prénom, des Sayuri, y'en a une pelletée à chaque coin de rue!» Elle n'est pas la seule à s'avancer. Si elle pouvait arrêter de me les briser avec son attitude arrogante et élitiste pour essayer de masquer qu'elle se croit pathétique et à part, j'apprécierais. En même temps, une ninja pas foutue de s'adapter à un accrochage dans une situation délicate, c'est vraiment une ninja?
Je répète dans mon esprit, extrèmement rapidement, ce qu'elle m'a dit. J'en prends bien conscience, et ça me fait respirer très fort. Je sens mes nerfs se raidir, mes muscles aussi. J'ai même une larme à l'oeil. Ça blesse, se dire que juste pour une petite étourderie, on se fait limite cracher dessus par quelqu'un avec qui il faut qu'on partage tout. On est une équipe, et elle n'est même pas foutue d'avoir un peu de compassion!
Je vois noir. Je vois qu'elle arrête une seconde de me regarder. Elle ne me considère même pas, elle ne m'écoute même pas. Sans même crier gare, sans même regretter, je lui ai planté ma paume en pleine joue. Je la vois me regarder, probablement surprise que j'aie eu le culot de la baffer. Elle a ce qu'elle mérite. «Si t'es pour me gueuler dessus, au moins attends-toi à ce que je réponde. Mets-là dans ton code des shinobi, grosse conne.» Je lui en ai foutu une grosse; au point où j'ai encore son rouge à lèvres sur le bord de ma main. Au point où la barrette qu'elle avait dans les cheveux est tombée.
Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Ninjas pathétiques
Tout son blabla te passait au-dessus de la tête. Il t’en voulait parce qu’il ne savait pas se servir de sa tête dix secondes pour réfléchir ? Qu’il cesse d’apprendre comment prendre soin des fleurs et qu’il fasse son travail comme il le faut ! Lorsque sa main entra en contact avec ta joue, tu te raidis. Il n’avait pas osé ? Si. Il avait osé. D’un geste rapide, un peu plus fort que le sien, tu l’imitas. Ta main percutant la peau pale de sa joue accompagné d'un son qui ne se voulait pas discret.
« Ah ouais ? Tu sais que t’es la seule personne à blâmer ici ? Tu fais connerie après connerie. Tu ne réfléchis pas trois secondes avant d’agir, parce qu’en plus d’être une putain de merde, t’es aussi patient que Jinpachi. »
Tu tentas de calmer ton souffle de plus en plus erratique. Ta paume était engourdie par coup que tu avais porté à Ao. Pourtant, tu y avais pris plaisir. À le frapper. À te venger. À le rendre misérable. L’envie de recommencer te chatouilla l’esprit.
« T’es tellement précieux que t’oublies ta place. PUTAIN AO ! Tu nous fais merder pour une question de lits et d’insectes ! Apprends à vivre avec ! »
Il fallait qu’il comprenne que ce n’était pas la première fois que son attitude posait problèmes. Pourtant, à chaque fois, il recommençait. Tu ne lui en avais jamais parlé directement, te disant que tu pouvais bien te débrouiller malgré tout et qu'un jour il verra bien toute le merde qu'il faisait, mais là, c’en était trop. Tu en avais marre de ses comportements, de ses répliques, de … de lui quoi. En plus, il était impatient et il avait fait foirer plusieurs de tes plans de la sorte.Tu n’allais plus pallier pour son absence de matière grise. S’il désirait jouer l’imbécile, tant mieux pour lui ! Mais tu n’allais plus le subir. Première chose que tu décidas de faire ne rentrant de mission, c’était demander un changement d’équipe. Quelque chose pour le faire sortir de ta vie à tout jamais. Et la broche qu’il t’avait donnée ? Tu la jetteras. Tu ne repenseras plus jamais à lui, comme s’il n’avait jamais existé. Voilà ce que tu allais faire.
« Si tu penses que tu peux me gifler par que tes petits sentiments sont blessés, tu te trompe champion ! »
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Ma tête tourne, ma joue fait mal. Elle décide d’engager les hostilités, et ça ne peut pas mieux tomber. Si c’est ça qu’elle veut.
...Tu l’auras bien cherché.
«Si t’es pas fichue de trouver une alternative quand quelque chose affecte ton plan, peut-être que t’es autant indigne que moi en tant que ninja.» C’est fini; j’ai pas l’intention de répondre à ta crise existentielle et d’entretenir tes problèmes de maman que t’as jamais eue, comme ton attitude de maman que t’as jamais eue. «Si je fais équipe avec toi, c’est parce que j’en ai le niveau. Toi, par contre, t’es coincé avec moi parce que personne d’autre peut endurer ton sale caractère, parce que j’étais le seul dans toute notre putain de grosse famille à pouvoir te piffer!» Si moi je dois apprendre à faire moins d’erreurs, toi, tu dois apprendre à ne pas en être une!
Je te regarde droit dans les yeux; je suis vraiment sérieux. Le pire, c’est que tu sais que j’ai raison, que personne ne t’aime parce que tu n’es pas foutue d’aimer vraiment quelqu’un qui n’est pas Sayuri Yaman... même pas. Sayuri. Mon regard est aussi méchant que ceux des autres membres de mon clan, ceux qui t’ont remis plein de fois au visage ce que tu étais. Une bâtarde. Je ne suis pas le seul à devoir “connaître ma place”.
Je ne te laisse même pas le temps de répondre. En monstre sans vergogne que je suis, je te balance un coup de genou en plein entre les jambes. Je recule un peu, je comptais bien me donner un moyen de t’empècher de me rendre la pereille sur ce coup-là. Je sais que t’es pas un homme, mais je suis certain que ça va te faire assez mal pour que tu te décides à te venger. Je veux que tu te venges. J’attends que tu te venges. J’anticipe que tu te venges.
Parce que j’aurai une raison de te péter la gueule.
Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Out for blood
Il ne la fermait pas, te lançant «subtilement» des insultes. Puis, lorsqu’il ferma enfin sa bouche, il te donna un coup entre les jambes, malheureusement, de pas être un homme ne t’empêchait pas d'en ressentir la douleur. Bon. Voilà. Les hostilités étaient lancées. Il croyait qu’il pouvait réellement l’emporter sur toi ? Tu allais lui montrer. Tu fus débalancée par la violence de son geste, mais ultimement ce geste ne fit qu’attiser ta colère encore plus.
« T’es qu’une petite merde.»
Ta voix n’était qu’un murmure, mais l’émotion y était. Tes mots étaient crachés, vomis. Tu les avais expulsés de ta bouche avec le même dégoût qu’on chasse mendiant puant et malade. Tes traits avaient adopté une expression quasi-inhumaine tant la frustration te coulait dans les veine, dans l’esprit, dans le cœur. Tu bondis, te mettant immédiatement sur la défensive. Ton corps connaissait d’instinct ses positions de garde que tu avais pratiquées jusqu’à être capable de les faire dans ton sommeil. La nuit n'était tombée depuis longtemps sur la forêt, mais de toute façon, vêtue d’un kimono aux couleurs claires, tu ne pouvais pas espérer profiter de son manteau obscure.
« Tu le sais que je suis meilleure à ces jeux-là Ao. »
Une attaque frontale était alors de mise. En quelques secondes tu fis quelques mudras, exécutant ainsi la technique du Kage bunshin. Deux clones apparurent de chaque côté de toi. Tu chargeas ensuite vers ton adversaire, kunais en main. Tu n’allais pas lui donner de chance. Cet enfoiré avait décider de jouer à ce jeu. Tu allais jouer et tu allais gagner. Tu prouverais ton point. Toi et tes clones vous positionnez en arc de cercle devant ton équipier. Et tu lanças tes shurikens. Une marée d'étoiles de ninja se jetèrent sur Ao. Il n’avait que deux choix : se prendre dans la gueule, mais ça allait faire mal, oh tellement mal (tu espérais qu’il choisisse cette option) ou bien il allait reculer et se prendre entre les arbres un peu plus et sortir de se trou n’allait pas être facile.
Résumé:
Vie : 98 % Chakra : Sayuri : 24 % Clone 1 : 28 % Clone 2: 28 %
Sayuri fait trois clones et utilise la technique des shuriken de tous côtés dans le but de coincé Ao entre des arbres où il n'a pas toute la liberté qu'il pourrait souhaiter.
KAGE BUNSHIN 【TECHNIQUE DU CLONAGE D'OMBRE】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
B
PORTÉE :
Personnel
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur crée un certain nombre de clones de lui-même. Ceux-ci lui sont strictement identiques et possèdent le même chakra, peuvent parler et même avoir une personnalité et sont solides. Les clones peuvent attaquer, aider à effectuer des techniques, voir utiliser des techniques de rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (jusqu'au rang A), dont le coût en chakra est pris dans la réserve de l'utilisateur. Les techniques utilisées par les clones comptent dans la limite de techniques par tour de l'utilisateur. Les clones sont dissipés selon la volonté de l'utilisateur, après un temps déterminé par celui-ci ou après avoir subi une attaque assez appuyée. La mémoire du clone dissipé retourne alors à l'utilisateur. Seul un Senseur de rang strictement supérieur à l'utilisateur ou un utilisateur de Sharingan à 3 tomoe de rang strictement supérieur à l'utilisateur peut distinguer l'original d'un clone. Nombre de clones générés au maximum : Rang C : 1 Rang B : 2 Rang A : 4 Rang S : 8
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très forte
SHIHOHAPPO SHURIKEN 【SHURIKEN DE TOUS COTÉS】
DOMAINE :
Ninjutsu / Bukijutsu
RANG :
A
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
Le personnage utilise les Kage Bunshin qu'il a précédemment crées pour effectuer un bombardement apparemment aléatoire d'une pluie de shurikens ou de kunaïs, eux aussi rendus solides par le Kage Bunshin. Éviter tous ces assauts venant de toutes les directions est difficile, même pour une personne très rapide ou agile et les encaisser provoque de lourds dégâts. Cependant, ce n'est pas là le but final de la technique : la pluie de shuriken n'a pour but que de forcer l'ennemi à esquiver pour le conduire à un endroit précis du champ de bataille. Il lui sera alors impossible d'éviter la prochaine technique de l'utilisateur sans utiliser lui-même une technique. Nécessite de connaître le Kage Bunshin et de l'avoir utilisé pour générer des clones. Si utilisée après un Tajū Kage Bunshin no Jutsu la technique est considérée comme de rang S, les projectiles étant bien plus nombreux.
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Tu lances l'offensive. C'est bon, je te battrai et je te la ferai fermer une bonne fois pour toutes, crois-moi. «C'est ce que tu crois.» Tu n'es pas meilleure; nous sommes égaux, tu le sais. S'il faut que je te brise en morceaux et que je te fasse saigner pour que tu comprennes et que tu arrêtes de me prendre pour une pleurnicharde, je le ferai. J'vais t'briser!
En te voyant t'avancer, je recule un peu, attendant ta véritable attaque. Tu sais qu'on est de force égale au corps à corps de toutes façons, je sais que tu comptes faire autre chose que me poignarder de face.
J'enchaîne les signes de mains pour préparer l'une de mes techniques avant de bondir vers toi, me retrouvant à une distance dangereusement proche. Je vois tes clônes; je sais très bien ce qui m'attend, mais ce n'est pas cher payé pour te rabattre le caquet, oh que non.
Mon illusion s'active enfin. Avant de me prendre ton attaque, je te regarde, décelant sans mal laquelle d'entre toi était la vraie toi. Sitôt mes yeux posés sur toi, je disparais. Soudainement, tu étais prisonnière d'un arbre solide et je sais que t'échapper de là sera difficile.
Je serre les dents, je résiste à tout prix de toucher ma cuisse gauche et mon avant bras, plusieurs étoiles ninja s'y étant planté. Je me vengerai, compte là-dessus. Ça pique. J'ai oublié à quel point tu étais entraînée pour tuer. Si c'est comme ça, c'est mon tour!
Après quelques moments, je réapparais, visiblement blessé; je me tiens devant toi, un peu plus éloigné que je ne l'étais auparavant. «Je te le redis; si tu penses que tu es la meilleure, ce n'est que ce que tu crois.»
Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Out for blood
Il te connaissait, il savait que contre un genjutsu tu ne pouvais rien faire. Il te fallu attendre. Attendre qu'il daigne enfin t'attaquer. Alors, lorsqu'il se mit enfin bouger, tu ne pus rien faire d'autre que regarder son visage se pencher devant toi, son bras s’abattre, un kunai à la main. Tu laissas un grognement t’échapper lorsque la lame d’Ao s’enfonça dans ta chaire. Tu savais qu’en fait il se tenait devant toi, mais tu ne pouvais rien faire que de prendre ce coup et serrer les dents. Il allait avoir mal, très mal. Une idée te traversa l’esprit.
Tes clones et toi-même priâtes une position en triangle encerclant Ao, faisant qu’une de vous se trouvait toujours dans un angle mort. De cette façon, Ao ne pouvait vous surveiller toutes les trois en même temps. Alors, toi et tes clones, vous sortîtes un kunai et un senbon. L’une de vous exécuta la technique du Kage senbon, lançant les aiguilles d’un geste rapide et précis. Ce fut à ce moment-là que vous vous mîtes à crier. Un son, un « AHH !» produit par ta voix et celle de tes deux copies, du plus fort que vous pouviez le faire. Sans raison apparente, sans but précis évident, la seule raisn qui pouvait expliquer cette soudaine réaction, si l'on te connaissait un minimum c'était que tu faisais diversion pour autre chose. Lorsque ta technique fut faite et que peu importe ce pour quoi tu faisais distraction fut installer, tu fis disparaître tes clones te projetant d’un bond derrière Ao.
« Tu ne comprends pas. Tu vas nous faire tuer un jour avec tes conneries. Si t’es tellement précieux, t’as qu’à pas venir en mission et rester au domaine du clan et jamais en sortir, de toute façon, c’est pas comme si tu servais à autre chose qu’à t’occuper des fleurs du jardin. »
Ton regard bleu, froid, farouche et violent, chercha le sien. Tes sourcils étaient froncés et tu mordais ta lèvre inférieure dans ta colère.
Résumé:
Vie : 73 % Chakra : 69 %
Sayuri fait un Ac et fait un kage senbon.
KAGE SENBON 【SENBON DE L'OMBRE】
DOMAINE :
Shurikenjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoie simultanément vers l'adversaire plusieurs senbons : certains avec une clochette, d'autres sans. L'attention de l'ennemi est instinctivement attirée par le bruit de la clochette et se concentre dessus, négligeant les autres projectiles. Cette attaque est donc très surprenante et difficile à esquiver la première fois. Par contre, une fois que l'adversaire a compris l'astuce, la diversion ne fonctionne normalement plus. Les dégâts infligé sont faibles, mais les senbon peuvent être utilisés pour viser des points vitaux ou gênants.
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Mon mensonge se dissout peu à peu, je n’étais qu’un piège, une cible pour te faire baisser ta garde. Tu es tellement à la hâte, c’est ça qui causerait notre perte! Transpercé de partout, saignant et débordant de larmes, je t’attrape dans mes bras après m’être retourné pour te voir; toujours autant fâchée. «T’as raison... J’ai pas la force d’être un bon ninja; on me l’a toujours dit. Mon père me l’a toujours dit.»
Et soudainement... j’explose, dans un souffle; remplacé par une armée d’étoiles d’acier, un nombre rond de 300 étoiles ninjas te bombardent. Et moi, j’étais loin de toi; je te connais bien. Je savais que tu allais essayer de tendre un piège sitôt mon sortilège rompu; c’est pour ça que je me suis caché assez loin pour ne pas me faire repérer, et dans ta rage aveugle tu es tombée droit dans mon piège.
Je mets rapidement de la distance entre nous après mon lancer; je sais très bien quel genre de pièges tu affectionnes; c’est soit des fils autour de moi, soit des senbon sous mes pieds. Hors de question que je te donne la satisfaction de me faire prendre au jeu!
Je ne prends pas le temps d’apprécier le dur labeur (même si j’admets que j’adorerais vous voir en charpies, toi et tes grands airs prétentieux); après mon coup fourré, j’enchaîne avec un autre coup fourré, bien sûr. Je m’éloigne de toi pour échapper à ta portée, enlignant quelques mudras avant de fuir. «Je te préviens! Je suis difficile à battre à Chat!» cris-je en fuyant entre les arbres. Pas question de jouer sur ton terrain.
Quand deux ''amis'' se disputent se n'est jamais beau à voir
Out for blood
Tout c’était passé si rapidement, si intensément. Son genjutsu se dissipa, mais un clone, que tu n’avais pas vu te saisit par derrière, alors qu’Ao explosa devant toi lorsque tes senbons touchèrent sa cible. Merde. Ce n’était même pas un Kawarimi, car il ne restait rien derrière le nuage.
Tes yeux balayèrent l’espaces à la recherche d’un indice, quoi que ce soit. C’est exactement à ce moment-là qu’une pluie d’étoiles ninja s’abattit sur toi. Ton premier réflexe fut de faire un effet de levier et d’envoyer le clone de ton équiper entre toi et les shurikens. Bien sûr cela n’en para que quelques-uns. Tu bondis dans toutes les directions, tentant d’éviter le plus possible le barrage d’acier qui venait à ta rencontre. Malheureusement, tu ne pouvais pas toutes les éviter. Les étoiles s’enfoncèrent dans ta chaire te faisant mal, très mal, mais tu serras les dents, et ne laissas aucun gémissement franchir tes lèvres.
Tu étais maintenant libérée et en voyant la silhouette de ton équipier fuir, tu activas le piège que ton clone avait tendu. Les lames bondirent en sa direction et bientôt il disparut de ton champ de vision.
Tu le cherchas quelques instants, sans le trouver, tu ne le savais mais tu tournais en rond dans les bosquets non loin de la zone où vous vous battiez. Chaque pas te faisait souffrir. Rester consciente devenait difficile. Ton corps et ton esprit étaient épuisés.
En plus, tu ne le trouvais pas. Comment avait-il fait pour disparaître ? Shunshin ? Non, il n’aurait pas fait ça, ce serait s’enfuir du combat et de fuir n'était pas son objectif, il voulait te prouver quelque chise, il ne devait donc pas être bien loin. Il devait tenter d’éviter tes pièges, car il te connaissait et il savait que tu étais de celles qui tendent des pièges et qui attendent que leurs victimes s'y prennent. Tu repassas dans ta tête les techniques de ton équipier. Quelque chose qui lui faisait gagner du temps … Bien sûr ! Il devait t’avoir piégée dans une de ses illusions. Le nom t’échappait, mais tu te rappelais que cette technique servait justement à faire perdre du temps aux cibles. Un soupir t’échappa. Tu étais absolument inutile lorsqu’il en venait à des genjutsus.
Tu finis par voir du sang au sol. Probablement celui de ses blessures. Enfin, tu l'espérais. Tu ne voulais pas suivre ta propre trace.
Tu fis la technique du caméléon et suivi les traces. Tu aboutis sur ton équipier, tout de bleu vêtis, ressortant du décor vert et brun de la forêt. Tu saisis un kunai et le plantas dans son bras de toute tes forces. Aucune technique. Aucun poison. Simplement un kunai dans son bras.
Aussitôt le geste fait, tu sentis ton esprit engourdi, t'échappa. Le décor devint flou. Tu te sentis tomber.
Résumé:
Vie : 20 % Chakra : 60 %
Sayuri révèle son Ac.
Ac révélée:
ID de l'AC: Ac 1 Lien vers le combat: Lorsque l'on en vient aux coups Description: Fait la technique Gyoraishin avec le clone que Ao ne voit grâce à la formation en triangle se servant de la distraction faite par le kage senbon et son cris sortit de nul part.
GYORAISHIN 【LAMES VICIEUSES】
DOMAINE :
Shurikenjutsu
RANG :
B
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoie un grand nombre de lames vers le sol, où elles s'enterrent aussitôt. Si un adversaire marche à cet endroit ou quand l'utilisateur utilise un simple mudra, les lames jaillissent à grande vitesse du sol pour empaler la cible. Ce piège inflige des dégâts importants et est très difficile à détecter sans sens particuliers ou une technique adapté (probablement de dojutsu). Un ninja Senseur de rang supérieur à l'utilisateur et sur ses gardes pourra éventuellement percevoir le chakra résiduel du piège. Une fois utilisé, le piège installé par cette technique reste jusqu'à son déclenchement. Si la technique a été utilisée hors de vue de l'adversaire, elle peut être effectuée en AC, le piège étant alors le résultat de celle-ci.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Ensuite, elle utilise la technique du caméléon pour être invisible et va poignarder Ao dans le bras de toutes ses forces. Ensuite elle s'évanouie par terre.
MEISAIGAKURE 【TECHNIQUE DU CAMÉLÉON】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
A
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise son chakra pour dévier et refléter la lumière avec une étonnante précision. Il efface également son ombre, voir son odeur (s’il est de rang A ou supérieur), devenant parfaitement invisible. Cette technique fonctionne peu importe le terrain ou l'environnement (même sur le sable ou dans l'eau). Pour un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur, il est toutefois possible, avec des sens de la vue ou de l'ouïe assez développés, de déceler la présence de l'utilisateur en suivant le bruit de ses pas ou en détectant d'infimes distorsions dans l'air. Cette technique est normalement inutile contre un ninja Senseur ou pouvant détecter le chakra de l'utilisateur. Cependant, si l'utilisateur dispose de la capacité Furtif, il peut également masquer son chakra et, exceptionnellement, utiliser conjointement, cette technique en même temps que le « mode furtif ». Ceci nécessite le rang A et cette technique est alors considérée comme de rang S. Dans ce cas, seule l'ouïe ou une vue exceptionnelle permettent de détecter l'utilisateur.
Oh, Excusez-moi... ft. This Bitch « C'est quoi ton problème? »
Ça devait être l'adrénaline; je n'ai aucune idée de ce que ça pourrait être, autrement. Ma jambe est bardée de senbon. Je le sais, parce que maintenant je les sens. J'ai eu assez de jugeotte pour m'enfuir, sinon ça aurait pu être pire. Je regarde mes blessures; les aiguilles ne sont pas profondes, et je ne crois pas que ma jambe soit fichue.
En revanche, cette grosse pouffe...
Non. Je me mens à moi-même, je le sais. Je ne l'admettrai jamais, mais c'est un combat que je ne voulais jamais avoir à mener. Je me doutais qu'on allait un jour avoir à se cracher dessus, mais je ne m'attendais pas à-!
Un kunai m'ouvre l'épaule; j'ai eu juste assez de temps pour voir le coup venir et braquer mon bras dans son chemin. Ça fait vachement mal, je sais déjà que mon épaule est pleine de sang, et que le couteau évite que le sang gicle partout. Elle tombe.
Elle a l'air à moitié morte. Je n'arrive pas à la reconnaître. Je vois ses cheveux dans son visage, et un hérisson de fer au lieu de son corps. C'est moi qui ai fait ça...
J'essaie de la rattraper; elle me tombe dessus.
«...»
Je tombe. On tombe.
Même si je le voulais, je n'ai pas la force de nous maintenir; j'avais essayé de ne pas avoir l'air foutu, mais la vérité est que tu es une bien meilleure tueuse que moi. La vérité, c'est que je ne suis pas un bon ninja. Et je ne le serai jamais.
Parce que je n'arrive pas à te tuer. Ça confirme ce qu'on m'a dit plusieurs fois; je suis trop sensible pour être un bon ninja. Alors que mon corps me lâche, que mon dos et tes épines font craquer l'écorce de l'arbre derrière moi, je finis par craquer moi-même.
Lance-moi toutes tes armes, crache-moi à la gueule, écrase-moi sous le poids du fer; je ne pleurerai pas. Pousse-moi par terre, dis ce que tu as à dire, j'y survivrai. Mais j'en pleurerai.
Je pleure.
Je tiens ton corps chaud entre mes bras, je sanglotte comme un vrai bébé, et je ne sais pas quoi faire... Je n'ai pas la force de nous ramener. J'entends des bruits de pas rapides; je sens les gens de mon clan arriver, à croire qu'ils ont entendu l'engueulade et les cris.
Je les regarde, à terre, en morceaux, mon coeur est en lambeaux. J'ai presque tué la seule personne qu'on m'a dit de défendre, et tout ce qu'on trouve à me demander, c'est «qu'est-ce qui s'est passé?» J'ai même pas le coeur à répondre. Je ne saurais même pas quoi répondre...
Ao se cache dans les bois, ne s'attendant pas à ce que Sayuri le retrouve trop facilement. Il prend le temps d'inspecter les dégâts du piège de son amie et se fait poignarder. Le combat est terminé; il ne sait pas quoi faire, et son clan arrive sur les lieux après avoir été alertés par des bruits de lutte. Ils retrouvent Ao par terre, couvert de sang et en pleine pleurnicherie, avec Sayuri entre les mains. Il n'arrive pas à dire ce qui s'est passé.
À noter; ce Rp aura sa suite dans un nouveau sujet!