L'art de dégainer

Gintaro venait de sortir du bureau des missions. Il venait de faire son compte-rendu sur sa dernière mission.

-Enfin ! Dit-il en s’étirant.

Il venait de finir et il avait sa journée de libre. Quoi de mieux que se balader dans le magnifique village d’Uzushio pour se distraire. Il décida de prendre la direction du QG de la ligue marchande. Il y avait pas mal de personnes de sortis ce jour-ci, à croire que personnes ne travaillaient. Il vit le grand bâtiment au loin et voulait aller le voir par curiosité. Son bandeau sur le front et sa rapière accrochée à sa ceinture, il avança à travers la foule. Arrivé en face de ce grand édifice, Gintaro chercha désespérément un petit endroit où s'asseoir. Il trouva un banc qu’il s’empressa d’occuper. Il s’étira une nouvelle fois et soupira de soulagement. Ça faisait du bien de se poser un peu. Il n'avait pas arrêté de toute la matinée de courir partout. Il plaqua son dos contre le dossier du banc et observa les alentours. Il pouvait voir des marchands qui rentraient et sortaient du bâtiment, ils transportaient plein de choses différentes allant des bananes, à la poterie. Il vit aussi des artistes de rues qui s'amusaient à jongler avec des lames et les passants qui regardaient le spectacle, des marchands ambulants derrière leur chariot. Tout ça n’était pas forcément très passionnant, mais au moins le jeune genin se reposait. Il fut tiré de son repos par le cri d’un villageois. C’était au niveau des artistes de rue, la foule s'était écartée laissant place à deux hommes qui se tenaient face à face.

-Je suis sûr que si on te fouille, on trouvera le portefeuille de la demoiselle. Dit un des inconnus en attrapant un bâton qui traînait là.

Il était assez grand, avait les cheveux courts et portait des lunettes. Il n’était pas très costaud, mais dégageait quelque chose de mystérieux. Cet homme était fort, Gintaro en était certain.
L'autre homme complètement paniqué niait en boucle ce que venait de dire le premier. Il voulut faire demi-tour, mais il fit tomber un des portefeuilles qu’il avait volé au sol. Dans la panique, il sortit un couteau et courut en direction de l'homme au bâton. Ce dernier, dans un geste très rapide, colla le bâton au niveau de ses hanches, fit comme s’il dégainait et  asséna un coup d’estoc avec son bâton au voleur qui se retrouva hors-jeu. Le justicier s’accroupit pour récupérer le portefeuille de la jeune femme, enleva la poussière avec un chiffon et lui tendit.

-Pour vous ma petite poulette. Dit-il d’une voix charmeuse.

Il tourna les talons et descendit les escaliers de la rue d’à côté. C’était ça ! Gintaro avait des étoiles plein les yeux. Il fallait absolument qu’il parle à cet homme. Il se redressa d’un coup et courut en direction de là où l’homme avait disparu, mais rien. Il courut un peu plus loin et réussit à le rattraper dans une ruelle.  

-Excusez-moi monsieur ! Dit le jeune genin tout essoufflé. Je m’appelle Gintaro ...

-Et ? Qu’est-ce que tu me veux gamin ? J’ai pas le temps ! Répondit sèchement l’homme.

-Pouvez-vous m’apprendre ce que vous venez de faire au voleur s’il vous plaît ? Cria le jeune genin en s’inclinant face à l’illustre inconnu.

L’homme remonta ses lunettes et tourna les talons, laissant Gintaro seul dans la ruelle.
Après avoir pris cette immense bourrasque, le jeune genin décida de filer le justicier pour voir à quelle personne il avait à faire et noter sur son petit calepin tout ce qu’il faisait. L’homme s’arrêta à plein d'endroits pour acheter des choses ici et là, il draguait les jeunes femmes et s’arrêta boire dans un bar. Gintaro observait l’entrée du bar attentivement attendant que l’homme en sorte afin de reprendre sa filature. Soudain, il entendit une voix derrière lui.

-Écoute gamin, j’ai pas le temps de jouer la nounou, tu comprends ? Je suis un homme très occupé comme tu as pu le voir. Donc, arrête de me coller aux basques !

Gintaro sursauta de peur et lâcha le calepin qui glissa comme une savonnette dans des mains humides sur le sol, il ne l’avait même pas vu venir !

-Humpf ! Vous êtes plus occupé à draguer tout ce qui bouge qu’à autre chose ! Dit le jeune genin en fronçant les sourcils.

-C’est une activité comme une autre ! Répondit l’autre.

-Pas du tout, elles font que vous repousser en plus ! Vous leur rendriez service si vous m'entraîniez plutôt.

-Petit insolent. Tu te crois malin, c’est ça hein ?! Alors, entraîne toi tout seul ! Dit-il en partant.

-Raaah, j’ai pas besoin de toi de toute façon, je sais pas ce qui m’a pris de demander de l’aide à un gars comme toi ! Cria Gintaro.

Gintaro rentra chez lui en ruminant des choses que même moi, je ne comprendrais pas.

Le lendemain, Gintaro alla s’entraîner sur un des terrains d'entraînement. Il allait essayer de refaire cette technique avec ou sans l’aide de ce gars.

Il déposa ses affaires dans un coin et se positionna au milieu du terrain. Il saisit le manche de sa rapière et dégaina en courant devant lui en hurlant pour se donner du courage. À part avoir l’air un peu idiot son mouvement n’était pas fluide et la différence de vitesse entre ce qu’il venait de faire et le mouvement du justicier coureur de jupon était affolant. Il refit une tentative, cette fois-ci en criant moins fort, mais c’était toujours pas ça. Il continua toute la matinée essayant de rendre son mouvement plus fluide avant de se pencher sur la vitesse d'exécution. Il n’avait pas fait de réel progrès et il en était énervé. Il rentra chez lui pour manger avec sa mère.  

-Alors Gin-kun ? T’as réussi ? Demanda sa mère en mettant sa veste. Te déshabille pas, on sort manger à l'extérieur. Lui dit-elle.

-Ah ! Tu veux aller où ? Lui demanda-t-il.

-La voisine m'a conseillé un restaurant à nouilles ! Et je t'avoue que j'ai pas envie de cuisiner alors on y va. Dit-elle en souriant.

Ils sortirent tous les deux. Gintaro avait faim et se demandait qu'est ce qu'il allait bien pouvoir prendre comme plat.

-Ça fait un moment qu'on était pas sorti tous les deux Gin. Lui dit-elle en souriant. Ça me fait plaisir.

-Moi aussi maman. C'est vrai que depuis que je suis un shinobi j'ai plus trop le temps et en plus avec la boutique, on est pas forcément libre au même moment. Répondit-il.

-Tu sais quoi ? Faut qu'on s'organise ça plus souvent. Allé dépêche j'ai faim. Dit-elle en accélérant le pas.

-Rah, attends moi maman !

Arrivés au restaurant, ils s'installèrent tous les deux en terrasse et commencèrent à manger. Ils avaient pris un gros bol de nouilles chacun et se régalaient.
Au moment de payer l'addition, une personne s'assit à leur table.

-Dit donc gamin, tu ne m'avais pas dit que tu avais une jolie sœur. Dit une voix que Gintaro reconnut tout de suite.

-Oh, allons. Dit la mère de Gintaro en se touchant les joues d'un air gêné.

-Toiiiiiii ? Cria Gintaro en se levant de sa chaise. Qu'est-ce que tu viens faire là ? Demanda le jeune genin.

-Oh, bah je passais par là et j'ai vu la magnifique créature qui t'accompagnait. Pensant que c'était un ange, j'ai voulu voir ça par moi-même. Dit-il en souriant.

Asako eut un geste de recul. Elle avait déjà cerné le drôle de personnage.

-Je m'appelle Shinpachi Naosuke, à votre service mademoiselle. Dit-il en exécutant un baise main sur celles d’Asako.

Gintaro aurait voulu lui en mettre une ! Quel culot monstrueux il avait pour l'envoyer chier et venir le lendemain draguer sa mère. Mais c'était sans compter sur le caractère bien trempé de Asako qui lui décrocha un coup-de-poing dont elle avait le secret. Malgré son apparence de jeune femme innocente, elle cachait un monstre puissant, à l'intérieur d'elle, qui effrayait même Gintaro.
D'ailleurs, il ne savait pas trop s'il devait avoir mal pour Shinpachi ou s'il fallait qu'il en rajoute une couche.
Le binoclard se releva durement et replaça ses lunettes qui avaient pris un coup elles aussi.

-Mais quel goujat malpoli ! Tu le connais Gin-kun ? Dit-elle en rassemblant ces affaires.

-C'est le gars qui a pas voulu m'entraîner parce qu'il était trop occupé à harceler des filles.

-Attendez ! Cria Shinpachi. Il n'y en a pas deux comme vous dans le monde, je viens d’avoir le coup de foudre ! Ne sentez-vous pas quelque chose entre nous ? Dit il en se jetant à genoux et en attrapant sa main.

C’est dingue, même si la situation était particulièrement gênante et agaçante, Gintaro reconnaissait que cet homme était très rapide.  
Il continua sa tirade.

-Je ferai n’importe quoi pour vous si vous donniez votre nom mademoiselle.

C’était à ces mots que vient une idée à Asako.

-Tout ce que je veux ? Dit-elle en se prenant le menton et en regardant son fils. Très bien, si tu entraines mon fils alors je te le dirais. Mais attention, tu as intérêt à le faire correctement en étant gentil avec lui.

C’était son âme de marchande qui parlait et tirait parti de la situation. Gintaro la trouvait impressionnante quand elle se mettait à marchander.

-Très bien ! Répondit-il en se redressant rapidement. Je vois que tu as ton arme sur toi ! Suis moi, on commence maintenant.

Les paroles d’Asako avaient motivé le justicier qui amena le jeune homme sur un terrain d'entraînement.

-Bon jeune homme, je vais me représenter. Je suis Shinpachi Naosuke et je suis passé maître dans l’art du Iaido. La technique que t’as vu tout à l’autre jour et une technique basique. Je vais te l’enseigner, mais avant, j’aimerais connaître tes capacités. Tu connais ton affinité élémentaire ? Attends me dit rien. On va faire quelques échanges de coups. Tu te présenteras après ! En garde.

Surpris par le discours de son senseï du jour, Gintaro mit sa main sur la garde de son épée et fit un petit bond en arrière afin de mettre de la distance entre lui et son adversaire. Il utilisa ensuite l’analyse de chakra dans le but de savoir à qui il avait affaire. Mais à peine eut-il le temps de finir sa technique que Shinpachi s’était rapproché à grande vitesse arme en main. Gintaro réussit à esquiver en faisant un pas sur le côté et dégaina en enveloppant sa lame de chakra raiton. Shinpachi remit sa lame dans son fourreau et se replaça en ancrant bien ses pieds sur le sol. Gintaro fonça sur lui essayant de lui asséner un coup d’estoc qu’il esquiva aisément, puis dans un mouvement très fluide et d’une rapidité extrême, il tira l’épée de son fourreau et asséna un coup vertical sur la garde de la rapière de Gintaro. Le jeune genin lâcha son épée sur le coup et se retrouva avec la lame de son adversaire sous le cou.

-Pas mal, mais pas assez rapide. Dit Shinpachi, avant de ranger sa lame. Ton épée est singulière, j’en ai vu que rarement ! Une rapide ! Utile pour quelqu’un de vif et agile. Remets-la dans son fourreau s’il te plaît, nous allons commencer. Présente toi !

Gintaro s’exécuta.

-Je m'appelle Gintaro Ennosuke, je suis un genin, membre de la meilleure équipe de tout Uzushio. Je suis spécialisé dans le ninjutsu raiton et j'essaye de devenir un bon bretteur.

-Hum et tu es né ici ? Qui sont tes parents ? Demanda l'homme à lunettes.

-Oui, je suis né ici. Répondit Gintaro. Et quant à mes parents, tu peux te brosser, je dirais rien. Répondit Gintaro avec un sourire mesquin.

-tsk. Fit Shinpachi en claquant sa langue.

Il se demandait à quel point cet homme avait voyagé, il avait déjà vu des rapières choses rares au pays du tourbillon.

-Très bien mets toi en position !

-Oui, tout de suite ! Comme ça ? Demanda le jeune genin qui s'ancra dans le sol.

-Écoute moi bien parce que je ne me répéterais pas. Je le fais uniquement pour ta mère, gamin.

-Berk arrête ça !

-TAIS TOI ! Cira Shinpachi. Tu m’appelleras senseï et enverra un coup avec ta rapière dans le vide avant de rengainer dès que je dirais GO ! Est-ce bien compris ?

-Hoy hoy t'abuse un peu là ? Dit le jeune homme incrédule.

-ON DIT OUI SENSEÏ ! Cria, que dis-je, hurla Shinpachi.

-OUI SENSEÏ ! Cra Gintaro en retour.

-GO

Gintaro envoya un coup d’épée dans le vide et rangea son arme dans son fourreau. Ça ressemblait un peu à l'entraînement qu’il avait fait tout seul après avoir rencontré Shinpachi.

-Très bien ! Dit il en faisant les cent pas avec les bras croisés. C’était nul, mais d’une nullité sans pareil.

-Mais …

-Ton mouvement est loin d’être fluide et ne parlons pas de la vitesse d'exécution. On a sûrement dû déjà te le dire, mais ton arme est une extension de ton corps. Tu ne brandis pas n'importe quoi, c’est la continuité de ton bras ! GO ! Cria-t-il pendant que Gintaro effectua le mouvement. La technique que je vais t’apprendre va te correspondre. C’est la technique que tu as vue plus tôt, mais personnalisée pour toi. J’ai remarqué que tu avais perdu du temps au début du combat, tu faisais quoi ? GO !

-J’analysais votre chakra senseï ! Répondit Gintaro en exécutant le mouvement.

-Hum, je vois, c’est une perte de temps ! GO ! On va trouver un moyen de l’intégrer dans ta technique ! J’ai vu que tu maîtrisais, GO, le flux de chakra. Ton affinitée, c’est quoi gamin ?

-Le raiton senseï. Je vous l'ai déjà dit. Répondit Gintaro.

-Hum. Shinpachi s’arrêta de marcher. GO ! Tu pourrais t’en servir pour accélérer le mouvement, hum.

Shinpachi rentra dans un état de réflexion intense et ne bougea plus pendant une ou deux minutes.

-GO ! Très bien, j’ai une idée. Dit-il.

Shinpachi recula et traça avec un bâton trouvé au sol une ligne.

-Continue tu m’en fais dix séries gamin, je prépare la suite. L’ïaido est un art difficile à maîtriser et je ne compte pas faire de toi un maître. Je dois seulement t'apprendre cette technique pour avoir le nom de ta mère. Tes jambes, écartent les plus, la main qui tient ton fourreau, plus basse. Un véritable ange qui est tombé du ciel, tu sais la chance que t’as ? Ta tête, plus haute, regarde ton adversaire ! C’est la base, bon sang.

Gintaro se retenait de réagir aux propos de Shinpachi. Depuis qu’il avait commencé, Gintaro sentait une différence, ses coups étaient plus fluides et beaucoup plus rapides. Ils continuèrent pendant quelques heures et passèrent à un autre exercice.

-Très bien, on peut pas dire que c’est parfait, mais on va passer à la suite.

-Ok senseï. Répondit Gintaro tout en étant essoufflé.

-Maintenant que t’as compris comment marchait le coup avec le haut de ton corps, tu vas le pratiquer en te déplaçant. Dans un premier temps, tu vas le faire en marchant et après en courant. Est-ce que c’est compris ?

-Oui senseï.

-Alors, au boulot !

Gintaro commença l’exercice. Il découpait le mouvement tout en avançant vers la ligne qu’avait tracée Shinpachi. Au début, il s'emmêlait les pinceaux finissant son mouvement trop tôt ou trop tard. Puis après quelques minutes de pratiques, il trouva le bon timing.

-Tu vois la difficulté de cette technique ?

-Oui senseï ! C’est de trouver le bon timing pour asséner le coup, en combat réel, c’est d’autant plus compliqué, car l’adversaire n’est pas forcément à la bonne distance.

-Exactement, et donc c’est à toi d’adapter le mouvement.

Gintaro faisait des progrès à vue d'œil. Il continua jusqu’à ce que le soleil commença à tirer sa révérence. Il était temps pour eux deux de rentrer chez eux, mais étrangement, ils se retrouvèrent tous les deux à table en compagnie d’Asako.

Technique à apprendre :

-Qu’est-ce qu’il fout encore ici celui-là ? Demanda Gintaro.

-Gin-kun ton langage ! Mais c’est une bonne question. Dit-elle en regardant Shinpachi.

-Hum voyez vous, je vous remercie pour votre générosité, je n’ai pas vraiment l’argent pour manger et dormir dans une auberge donc merci à vous deux.

-Attends en fait, ce mec est juste un mendiant. Ceci explique cela. Dit Gintaro en jugeant du regard Shinpachi.

-Mais puisqu’il est là et que j’ai trop fait à manger ça ne gêne pas trop, j’imagine. Dit Asako.

Shinpachi se jeta à ses pieds, lui attrapant les mains.

-Merci mon ange vous êtes vraiment la meilleure.

-Mais à une condition ! Gardez vos mains loin des miennes s’il vous plaît.

Shinpachi retourna déçu à sa place. Le repas et la nuit se passèrent bien et furent calme pour le trio.
Le lendemain matin, Gintaro et Shinpachi retournèrent au terrain d’entraînement. Le mendiant ordonna à Gintaro de reprendre les exercices d’hier.

-Bon maintenant que tu maîtrises cette histoire de distance, on va tester. Sors ton épée et attaque moi, ne t'inquiète pas, je vais parer ton attaque, enfin, si t’arrive à me toucher bien sûr. Tu vas m’attaquer plusieurs fois jusqu'à ce que tu y arrives cinq fois d'affilée.

-Très bien senseï. Répondit-il en mettant une main sur son fourreau.

L’exercice dura beaucoup plus longtemps que Gintaro avait prévu. Il ne maîtrisait pas encore totalement le mouvement et mit beaucoup de tentatives avant de réussir sa série de cinq coups.

-Très bien encore ! Dit Shinpachi.

Et ils continuèrent ainsi jusqu’à ce que Gintaro ne fasse plus d’erreurs.  

-Parfait, t’as compris le truc, bravo. Tu as maîtrisé le mouvement très vite, t’es plutôt doué gamin.

-Merci. Répondit le jeune garçon en s'asseyant par terre.

-Cinq minutes de pause et on s’y remet. Ça va devenir intéressant.

Gintaro soupira de fatigue et s’allongea.

-Ok, maintenant, on va rajouter deux spécificités, la première, ton analyse de chakra qui te prend beaucoup trop de temps et ton chakra raiton. J’ai pas de dons de senseur donc tu te débrouilles avec ça, mais pour ce qui est du raiton, tu dois l’utiliser pour renforcer la vivacité de la technique et ainsi augmenter la vitesse d'exécution. Je te laisse quelques minutes pour y réfléchir, après, on fera des tests ensemble.

-Ok, je fais ça.

Gintaro réfléchis au mudras à utiliser, mais aussi à la façon dont le chakra raiton devait être utilisé. Pour ce qui était de l'analyse de chakra ça devrait pas trop lui poser de problème de l'intégrer dans le mouvement.

-On peut tester si tu veux Shinpachi-senseï, je pense avoir trouvé un truc.

-Je vais parer ton attaque, mais fais gaffe quand même.

Gintaro se mit en position et se concentra. Des petits éclairs commençaient à apparaître autour de ses pieds, puis, soudain, il bondit en avant à une grande vitesse. Surpris, il rentra dans Shinpachi et qui tomba sous le coup.

-Aïe aïe aïe. Je suis vraiment désolé, je m’attendais pas à ça.

-Aaaaaaaaaaaaaaah gamin de merde, je fais ça vraiment pour ta mère ! J’ai dû me péter un truc. Dit-il en touchant ses côtes. Ah nan ça va. Bon, tu comprends maintenant pourquoi je t’ai dit de faire gaffe à la distance et à la force que tu mets dans tes jambes ?

- Oui, je suis désolé. J’ai été surpris, c’est tout.

-Les excuses, c’est pour les faibles. Debout et recommence !

-Oui senseï. Répondit-il en se redressant tant bien que mal.

Après plusieurs bleus et tentatives ratées, Gintaro arriva enfin à un résultat. Il réitéra l'exploit plusieurs fois.

-Pas mal gamin à la fin t’as dû pratiquer sur ce poteau parce que j’arrivais plus à encaisser. Dit-il en se relevant. Maintenant une dernière fois voir si t’as compris. Et on va voir si tu maîtrises vraiment le côté senseur, t'as un truc pour connaître le type de chakra que j'utilise ?

-Oui, tu vas voir ! Prépare toi. Dit Gintaro en se mettant en position.

Shinpachi sortit son sabre et se prépara à parer le coup. Gintaro effectua les mudras et se concentra. Il envoya une dose de chakra à ses pieds et s’élança à une vitesse rapide. Il eut qu'une fraction de seconde pour effectuer son mouvement et réussit à toucher la lame de Shinpachi. Il freina son mouvement et s’arrêta quelques pas plus loin.

-Alors ? Mon chakra ? Demanda Shinpachi en rangeant son sabre.

-Fûton. Répondit directement Gintaro.

-Bien gamin, c’est ainsi que se termine notre entraînement. C’est ta technique maintenant à toi de la parfaire et de lui trouver un nom.

-Nihihi. Ria Gintaro diaboliquement. J’ai déjà trouvé depuis longtemps son nom. Ce sera KANKAKU KOUGEKI. Cria t-il en bougeant ses bras dans tous les sens.

Shinpachi ne put s'empêcher d'échapper un petit rire.

-Ça marche, on va dire que c’est sympa comme nom. Bon, je vais y aller, ta mère doit me donner son nom et prénom. Dit il en tournant les talons.

-Hey, mais tu penses encore à ça ? Laisse tomber t’approche pas de ma mère ! Cria Gintaro en courant après Shinpachi.

Technique à apprendre :