Chiyo, jour après jour, se retrouvait transporter d’un terrain d’entraînement à un autre. Elle avait d’abord tenté de se montrer diligente pour enfin être libérée de cette corvée. On lui avait montrer comment combattre, comment être une bonne Hyuga et, petit à petit, les entraînements quotidiens, les sessions de cours express de ninjutsu et les missions, bien que de bas rang, étaient devenus part de Chiyo. Elle ne rouspétait plus et ne cherchait plus d’excuses évidente pour éviter de mettre la main à la pâte. Elle restait une princesse du clan Hyuga, ses ongles manucurés, ses cheveux élégamment coiffés et même ses vêtements bien trop coûteux le montrait bien, mais … Mais parlait plus d’une acceptation. Chiyo avait accepté son sort. Ça rendait son travail plus facile et enfin, elle n’était plus l’obstacle numéro un à son apprentissage.
Évidemment, l’intérêt qu’avait la jeune Hyuga pour son enseignant avait également joué dans la balance. Elle voulait l’impressionner et lui montrer qu’elle n’était pas à prendre à la légère et qu’elle aussi pouvait être une kunoichi de valeur. Pour son clan et pour son village. Alors lorsque Kyoshiro-sensei lui avait parlé de s’entraîner seul à seul – bien sûr, elle mettait beaucoup plus d’importance à cette partie de l’entraînement, ce côté presque romantique qu’au reste de ce qu’il lui avait dit – pour lui enseigner des techniques de bases Suiton, la genin avait sauté sur l’occasion. En plus, elle pourrait lui montrer ce qu’elle avait appris sans son aide. Peut-être même gagnerait-elle des points ?
Elle avait choisi un parfum floral pour cette rencontre, sachant très bien que peu importe à quel point elle pouvait être jolie, ça ne changeait rien pour lui. Chiyo avait donc opté pour une autre solution : séduire ses autres sens. Le hic était que les fleurs … les fleurs étaient des aimants à insectes et pour ses bêtes probablement sans cervelle, elle était maintenant une géante fleur marchant entre les arbres … l’idée du siècle, vraiment …
C’est en râlant et en gémissant un peu qu’elle parvint enfin au lieu du rendez où normalement elle devait rencontrer Kyoshiro-sensei. Ella avait l’habitude de sa ponctualité variante et elle l’excusait visiblement. Comment faire pour lui en vouloir ?
Aussitôt qu’il fut en vue, elle s’inclina poliment comme à chaque fois qu’elle le voyait, le saluant avec respect.
« Bonjour, sensei. »
Puis elle se redressa lentement. Ses yeux blancs passèrent sur lui sans gêne apparente … C’était ce qui était bien avec un sensei aveugle. Elle pouvait le reluquer autant qu’elle le souhaitait et il ne le remarquerait pas nécessairement.
Sans pour autant se définir comme un bon juge de caractère, le jeune homme avait toujours eu à cœur de faire ressortir le meilleur de la part de ses congénères, c'était sans doute pour cela qu'il avait eu une connexion si particulière avec le jeune Uchiha Akira, alors que tout présageait du contraire au départ. Il n'y avait pas de mot pour définir vraiment la psyché de cet homme privé de lumière depuis toujours, il était bon et bienveillant envers son prochain mais, par-dessus tout, il était un homme donné d'une compréhension presque infinie. C'était pour cette raison qu'il ne reculait jamais même devant les cas les plus désespérés car, avec de l'aide, s'il avait pu surmonter son propre handicap et devenir l'homme qu'il était aujourd'hui, pourquoi n'en serait-il pas de même pour les autres ? Il ne souhaitait pas bercer ses élèves d'illusions, car il savait mieux que personne à quel point la vie pouvait être une garce cruelle, à quel point il était facile de craquer et de se laisser aller au désespoir, aussi était-il devenu le symbole d'une chose en particulier.
L'espoir.
L'espoir d'une vie meilleure. L'espoir d'une satisfaction personnelle. L'espoir de pouvoir réaliser de grandes choses si on s'en donnait les moyens. L'espoir d'une existence dont chaque individu pourrait être fier. Et cet espoir était à la base de l'énergie solaire qui se dégageait de ce jeune homme, car même dans ses pires et plus sombres moments il parvenait toujours à trouver les mots, à percer une carapace et dessiner un mince sourire sur le visage des plus perdus de ses congénères. Aujourd'hui il avait donné rendez-vous à l'une de ses nouvelles élèves dans la forêt qui bordait Konoha-la-belle et, si Kyoshiro était conscient que la jeune Hyuga était encore en train de chercher quel genre de personne elle aspirait à devenir, il comptait bien l'aider en lui montrant le chemin. Elle manquait peut-être de confiance ou d'expérience, mais c'était le rôle de chaque mentor de rappeler que, même dans les heures les plus sombres, les shinobis n'étaient jamais seuls. Kyoshiro était donc assis là depuis bien avant que le soleil ne pointe le bout de son nez, jambes croisées, mains posées sur ses genoux, contrôlant sa respiration et laissant ses sens s'épanouir et lui apporter la paix dont il avait besoin. En vérité il était assis et immobile depuis assez longtemps pour qu'un oiseau le définisse comme son nouveau perchoir, posant ses pattes sur les phalanges du tadake qui, pourtant, ne bougea pas davantage, jusqu'à ce qu'il sente une présence familière arriver derrière lui.
« Joli parfum, Chiyo-chan. »
Pour un homme tel que lui la beauté était un concept abstrait mais les odeurs ? Tel était le point de repère principal du jeune homme, aussi ne put-il pas rester indifférent face à cette senteur qui vint chatouiller ses narines. Oh oui il ne voyait pas l'intérêt de s'apprêter pour un entraînement mais qui était-il pour juger ? Jamais il ne demanderait à l'un de ses élèves de changer. Il était l'homme qui montrait la porte à franchir, pas celui qui l'ouvrait. Armé de cette certitude, Kyoshiro se leva délicatement, bougeant doucement sa main gauche sur laquelle le petit oiseau était toujours positionné, avant de la lever au niveau de son épaule sur laquelle le volatile sauta sans attendre. C'était son calme et sa chaleur – humaine comme physique – qui faisait que les animaux appréciaient sa présence : aucun doute là-dessus. Hochant la tête pour accueillir la demoiselle, en se tournant vers elle, l'aveugle commença donc son explication par :
« J'ai cru comprendre que tu avais une affinité particulière avec le Suiton, qui se trouve être l'élément que je maîtrise le mieux. J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de t'apprendre quelques techniques, afin de donner quelques cordes de plus à ton arc. Est-ce que l'idée te tente ? »
L'élément qu'il maîtrisait le mieux, certes, mais il n'avait jamais eu la prétention de se définir comme le meilleur du village dans ce domaine. Peut-être était-ce le cas, mais ce n'était pas à lui de le dire, sa modestie naturelle l'en empêchait.
« J'aimerai connaître les techniques que tu maîtrises déjà, tout d'abord, si cela ne te dérange pas. Afin de réfléchir à ce que je peux te proposer, pour commencer. »
Son style de combat n'était pas outrageusement agressif car cela ne pourrait refléter son comportement calme et posé. Peut-être n'était-il pas spécialisé dans un domaine en particulier, mais il avait toujours eu à cœur d'être le plus polyvalent possible pour couvrir plusieurs terrains à la fois. Restait à savoir, à présent, ce que la jeune Hyuga voudrait travailler, aujourd'hui.
À son arrivée sur place, l’homme était en position de méditation, l’air serein, comme si le reste du monde ne pouvait l’atteindre. Il s’était coupé de tout, si bien qu’un petit oiseau avait choisi sa main pour perchoir. Lorsqu’elle arriva, il ne la salua guère, ouvrant la discussion sur un tout autre point : son odeur.
Kyoshiro était un homme qui savait apprécier les choses. Il savait reconnaître l’élégance malgré son manque de vision et, encore une fois, il le prouvait. Non seulement avait-il capter l’odeur de son parfum, mais il l’avait en plus complimenté. Une réelle victoire pour Chiyo qui venait enfin de recevoir un complimenter d’ordre non-professionnel. Son visage s’empourpra de plaisir et un sourire timide vint gracier ses traits habituellement si noble et confiant. Elle répondit d’un merci réservé, plaçant l’un de ses mains contre ses lèvres alors qu’elle tentait de retenir un rire gêné.
Il poursuivit donc, entamant un discours sur leur affinité primaire commune. Ce n’était pas un homme à passer par quatre chemins. Il y allait droit au but et parla immédiatement de lui enseigner de nouvelles techniques, des tours qu’elle ne connaîtrait pas. Ce n’était pas bien difficile d’en trouver considérant son retard évident sur son entraînement.
Un des avantages de Kyoshiro, c’était cela. Il s’investissait réellement dans ses entraînements. Il était un enseignant non seulement pédagogue, mais réellement prêt à encourager ses pupilles. Il donnait du sien et de son temps, même aux causes les plus désespérées, comme Chisana. Certes, la jeune Hyuga n’avait aucune disposition naturelle à l’entraînement, mais depuis quelques temps, ils semblaient de moins en moins difficile à supporter. En plus, si c’était Kyoshiro qui menait cet entraînement, Chiyo était prête à faire un peu plus d’effort. Elle savait qu’il ne la pousserait pas par-delà de ses limites. En plus, non seulement pourrait-elle gagner quelques points avec son senseï en s’y pliant, mais avec son clan également, prouvant ainsi qu’elle cherchait à s’améliorer.
La genin hocha donc la tête, donnant son approbation, mais sachant que l’enseignant était aveugle, elle ajouta un petit oui deux secondes plus tard. Elle était prête et peut-être même qu’elle connaissait des techniques qui impressionneraient le jonin.
« J’ai quelques cordes à mon arc, si je peux me permettre de le dire ainsi. Parmi les techniques de bases, je connais la technique des shuriken d’eau et de la pluie noire. Ensuite, pour celles un peu plus complexes, je connais la pluie de bulle, les bulles d’eau et le bouclier d’eau, pour l’heure. Par contre, mon père insiste que je m’entraîne un peu plus vaillamment et il souhaiterait que je me développe encore plus dans ce milieu. Il a même fait appel à de vieilles connaissances que je dois encore rencontrer. »
La jeune Hyuga avait jugé bon de préciser qu’elle allait apprendre davantage dans le futur, car après avoir énuméré tout ce qu’elle savait, elle trouvait que c’était bien maigre comparer à bien d’autre ninja de son âge. Évidemment, elle avait un retard normal pour quelqu’un qui n’avait jamais imaginé devenir kunoichi par avant, mais cela ne changeait pas la réalité. Elle ne connaissait rien à ce domaine, enfin, si mais elle ne pouvait se qualifier de maître en aucune façon. Une apprentie, une novice dans l’art de la manipulation aqueuse, mais sans plus. Elle voyait ses chances d’impressionner son enseignant fondre devant elle, telle la neige sous le soleil d’été.
Chiyo n’osait pas regarder Kyoshiro, préférant fixer le sol, maintenant qu’elle avait été mise en face-à-face avec sa propre ignorance. Son discours qui avait d’abord un ton confiant l’avait vu s’effriter vers la fin, alors que la réalisation prenait place dans son esprit. Même avec l’aide de Yosuke, elle ne connaissait presque rien.
« Je ne connais rien de très complexe et je sais que je n’ai pas le chakra adéquat pour tenter quoi que se soit d’extravagant pour l’heure. Je continue de travailler ce point, mais l’évolution est lente et sans grand succès apparents. »
Chaque personne avait besoin de son petit jardin secret à un moment donné de sa vie, un endroit où il pourrait s'isoler du reste du monde, oublier tous ses soucis, se vider la tête afin de pouvoir se concentrer sur ce qui était réellement important. Dans le cadre du jeune homme privé de lumière depuis toujours, cette forêt, ses senteurs et sa faune étaient rapidement devenues son petit jardin secret dans lequel il aimait se retrouver, pas uniquement pour s'entraîner loin des regards de quelques curieux, mais aussi et surtout pour oublier tout le reste. Lui qui était d'habitude si débordant d'énergie, si prompt à l'action trouvait en ce lieu un calme qui parvenait à le détendre plus qu'aucun autre endroit. Oh oui il aurait pu utiliser le terrain d'entraînement de Konoha pour cette première leçon mais il oublia bien vite cette idée, préférant un endroit plus calme et discret pour établir une relation de confiance, loin du stress d'être observé, afin de mettre sa nouvelle élève dans les meilleures dispositions possibles. Il l'accueillit donc avec une meilleure humeur que lors de leur précédente rencontre, conscient que sa mauvaise humeur passée n'avait pas laissé une très bonne impression, il était donc désireux de corriger le tir et de remplir correctement son rôle, cette fois. Écoutant les explications de son élève quant aux techniques maîtrisées, les mémorisant toutes dans un coin de sa tête, Kyoshiro nota que le géniteur de la demoiselle avait souligné l'importance de travailler sur l'élément Suiton. Ce à quoi le shinobi privé de lumière ne manqua pas de répondre :
« Et il a raison. L'élément Suiton est très polyvalent, c'est toujours bien d'en avoir un utilisateur, dans une équipe. »
Chaque élément avait ses propres atouts mais, évidemment, Kyoshiro ne pouvait que prêcher pour sa propre paroisse. Il était un manieur d'eau depuis toujours, malgré son affinité pour la terre et entendre qu'une de ses élèves poursuivait la même voie ne pouvait que le faire sourire. Lorsque la demoiselle concernée mit en évidence son faible chakra et ses progrès qu'elle jugeait lents, le tadake intervint de nouveau pour la rassurer en quelques mots.
« Un pas après l'autre, ne cherche pas à aller plus vite que la musique. On va donc commencer par quelque chose de simple, puis complexifier la chose progressivement. Observe bien, puis ce sera ton tour. »
Il était un enseignant pédagogue et compréhensif, tout du moins c'était ce qu'on disait d elui mais il ne voyait pas les choses ainsi. Chaque personne avait son rythme, et c'était le travail d'un professeur que de trouver le juste milieu entre son propre rythme et celui de son élève. Ni trop lent, ni trop rapide. Prenant quelques secondes, laissant l'oiseau s'envoler pour aller retrouver les siens, le jeune homme malaxa son chakra et, puisant dans l'humidité ambiante, deux copies aqueuses de sa personnes prirent vie. Lentement, il pivota vers la première copie et, formant une série de mudras, se concentra avant d'éjecter un jet d'eau de sa bouche, ce dernier percuta la copie de plein fouet qui fut repoussée de quelques mètres en arrière, sans pour autant être réduit à l'état de flaque. Espérant avoir suffisamment bien montré les mudras et décomposé le mouvement pour que son élève puisse l'analyser, l'homme se tourna alors vers la Hyuga avant de conclure par :
« Mizu Rappa. Une technique offensive simple, un jet d'eau à faible portée qui permet de déséquilibrer et repousser un opposant si tu trouves qu'il s'approche de trop près. Vas-y, essaye sur mon clone. »
Ils avaient tout le temps du monde pour essayer encore et encore, si elle avait besoin de plusieurs tentatives. Il avait sa journée de posée, aucun impératif qui l'attendait aujourd'hui. Il avait le temps pour elle, toujours.
Cette est similaire au Bunshin à la différence près que les clones produits sont solides et constitués d'eau et possèdent un dixième de la force de l'original. Tout comme les clones solides, les clones aqueux peuvent être utilisés pour effectuer des tâches en soutien ou en remplacement de l'utilisateur. Le champ d'action de ces clones est cependant limitées, puisqu'ils ne peuvent s'aventurer trop loin de l'original au risque de se retrouver hors de son contrôle. Comme pour les autres techniques de clonage, si les clones aqueux subissent trop de dégâts, ils se retransforment en eau. Ils sont cependant plus résistants que les Kage Bunshin. Ces clones peuvent se battre, mais ne peuvent pas utiliser de techniques à part celles de Suiton de rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur. Les techniques qu'ils utilisent comptent dans le nombre limite de techniques que l'utilisateur peut effectuer par tour. Le chakra consommé est pris dans la réserve de l'utilisateur. Les clones peuvent parler mais ne transmettent pas d'informations à leurs créateur. Le nombre de clones dépend du rang de l'utilisateur: Rang D : 1 clone Rang C : 2 clones Rang B : 3 clones Rang A : 4 clones Rang S : 6 clones
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
Si de l'eau est présente à proximité, les clones aqueux détruit peuvent se reformer en un tour complet, sans consommation de chakra supplémentaire. Une attaque de rang B (rang C pour le Dôton) les détruira de manière définitive.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG A :
Les clones aqueux peuvent désormais utiliser toutes les techniques Suiton connue de l'utilisateur (cela compte toujours comme une technique pour celui-ci). De plus, ils peuvent se reformer même en milieu sec, utilisant leur propre eau sans perte. Enfin, ils ont désormais la même force et rapidité que leur créateur.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très forte
SUITON : MIZU RAPPA 【LA VAGUE DU CHAOS】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur crache un puissant jet d'eau par la bouche. On peut contrôler librement la puissance de cette technique avec la quantité de chakra libéré. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers, mais elle repousse l'ennemi et peut le faire tomber. De plus, elle est assez rapide pour être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi aussi être utilisée pour contrer des techniques Katon de rang équivalent ou éteindre des feux. L'eau générée peut également être ensuite utilisée pour d'autres techniques Suiton.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur crache un jet d'eau plus important et plus puissant, repoussant et renversant l'ennemi. Les dégâts sont faibles. La portée devient Moyenne.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
- RANG B :
L'utilisateur crache un jet d'eau qui devient un jet à très forte pression et beaucoup plus imposant. La porté devient Moyenne et le champ d'action Moyen. Il repousse au loin l'ennemi, le renverse et lui infligé des dégâts modérés.
La jeune fille eut un sourire en tendant son professeur parler son élément. Il était évidemment plutôt fier et aimait s’en servir. Une raison de plus pour Chiyo pour s’appliquer à la tâche. Elle se devait d’apprendre le plus possible l’impressionner. Si jamais elle réussissait cet entraînement et qu’elle poursuivait dans cette voie, la jeune kunoichi pourrait espérait pouvoir, un jourm se tenir sur un pied d’égalité avec l’aveugle.
Depuis quelques jours, quelques semaines peut-être, il n’était plus question de fuir son poste ou son rang. Elle pensait de moins en moins à quitter la voie du ninja. Son quotidien, bien que subitement chamboulé, commençait à peine à se reconstruire et se stabiliser autour de cette nouvelle réalité. Les nouveaux visages, les nouvelles relations … Oui c’était pénible d’être ninja, de s’entraîner, mais … Il y avait maintenant un « mais ». Et ce mais, c’était Kyoshiro, c’était Kaori, c’était Yosuke, c’était Yuriko-senpai, c’était … c’était un tout nouvel univers. Il fallait simplement s’y adapter et le conquérir.
Et son sensei semblait du même avis qu’elle à se sujet. Il lui rappela de progresser à son propre rythme et de ne pas s’imposer quelque chose qu’elle ne pouvait tenir. Si seulement c’était aussi simple que cela … Elle offrit un sourire timide à l’homme qui ne le voyait pas … Finalement peut-être que c’était bien qu’il soit aveugle. Elle pouvait plus aisément cacher son malaise dans un cas comme celui-là. Si elle progressait à son rythme, jamais elle ne serait une kunoichi de talent et elle le savait. Si elle ne s’imposa pas de répondre au standard de son père et du clan … Elle serait encore à prendre le thé. Donc, évidemment, elle parlait et prétendait vouloir avoir ce rythme effréné, car peut-être qu’un jour, elle y croirait pour vrai, peut-être qu’un jour elle serait capable de faire les choses comme on s’attendait qu’elle les fasse.
Malheureusement … c’était peut-être inspirant à penser, pas à mettre en pratique. De le vouloir ne créait pas subitement du talent, ou même du savoir. Lorsque l’enseignant fit ses clones et sa démonstration. La jeune Hyuga n’avait compris ce qu’elle devait faire pour reproduire le même résultat.
Chiyo avait, pourtant, remarqué que ses hommes avaient tous la même idée de comment enseigner une technique et c’était : je te montre comment faire, puis je m’attends à ce que tu réussisses. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas compris quel sceau il fallait faire ou encore quelle quantité de chakra elle devait y mettre.
Elle posa donc ses pupilles laiteuses sur son maître, l’air visiblement confuse. Bien sûr, elle voulait apprendre et lui montrer qu’elle était capable, mais elle se retrouvait simplement dans une position impossible. À son niveau, elle n’avait pas réellement les connaissances de bases pour faire une telle technique d’un coup, comme ça sans indication. Elle ne savait même pas comment faire un jet d’eau de sa bouche.
« hum … Je … Pardonnez-moi Kyoshiro-sensei, quel sceau dois-je faire ? Quelle quantité de chakra ? et … Comment je fais pour faire de l’eau ? Avec mon panel, je sais comment transformer l’humidité de l’air, mais pas comment en expulser de moi-même … »
L'utilisateur crache un puissant jet d'eau par la bouche. On peut contrôler librement la puissance de cette technique avec la quantité de chakra libéré. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers, mais elle repousse l'ennemi et peut le faire tomber. De plus, elle est assez rapide pour être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi aussi être utilisée pour contrer des techniques Katon de rang équivalent ou éteindre des feux. L'eau générée peut également être ensuite utilisée pour d'autres techniques Suiton.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur crache un jet d'eau plus important et plus puissant, repoussant et renversant l'ennemi. Les dégâts sont faibles. La portée devient Moyenne.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
- RANG B :
L'utilisateur crache un jet d'eau qui devient un jet à très forte pression et beaucoup plus imposant. La porté devient Moyenne et le champ d'action Moyen. Il repousse au loin l'ennemi, le renverse et lui infligé des dégâts modérés.
Kyoshiro ne s'était jamais considéré comme un professeur particulièrement talentueux mais plus comme un homme à l'écoute, il n'avait pas eu beaucoup de jeunes élèves sous son égide et en était encore à déterminer un plan de formation dans sa tête. Bien entendu c'était peine perdue car chaque élève était différent et demandait une attention particulière, il se rappelait ses quelques sessions avec le jeune uchiha et, par erreur, il ne pensa pas à un seul instant qu'aujourd'hui ne se passe pas aussi simplement qu'avec Akira. Il dévoila donc la technique enseignée le plus simplement du monde, en oubliant que la demoiselle n'avait pas de sharingan à même d'analyser ses mouvements et, pour être honnête, ce fut le silence suivant sa démonstration qui fut le plus évocateur. Avait-il fait quelque chose de travers ? Trop compliqué ? Trop rapide ? Trop flou ? La réponse lui parvint bientôt et, écoutant l'explication, il passa une main sur son visage pour essayer de masquer sa confusion.
« Ah pardon, je suis allé un peu trop vite en besogne. N'hésitez pas à me dire si je vais trop vite, d'accord ? »
Se raclant la gorge, essayant de passer outre le fait qu'il venait de merder sur le point le plus élémentaire de son enseignement, à savoir analyser son public et s'adapter à ce dernier, l'homme prit une profonde inspiration et redressa la tête. Il se tourna face à son élève et, joignant les mains devant lui, lui montra lentement la série de mudras à réaliser, avant de se pencher sur l'autre point. Une quantité de chakra ? Il n'avait vraiment su mesurer les choses mais, dans le cadre du chakra, cette mesure était encore plus confuse que dans n'importe quel domaine. Un nouveau shinobi n'avait pas la même quantité en stock qu'un shinobi expérimenté comme l'aveugle, pas la même résistance, pas la même endurance, aussi le tadake n'avait aucune idée de la quantité à définir pour cette technique. Elle était simplissime et légère pour lui, peu demandant en terme de ressources, mais en serait-il de même pour la jeune Hyuga ? Seule cette dernière saurait le dire.
« Pour les signes, ce sera dragon, tigre, lapin. Quant à la quantité de chakra tu la connaîtras en pratiquant, suivant tes propres réserves. Quelques tests suffiront, tu verras. »
L'aveugle s'autorisa une courte pause afin de passer à la partie explication de la technique. Il n'était pas peu fier de sa maîtrise de l'élément aqueux mais celle-ci n'avait jamais été innée, le Tadake n'était né avec aucune facilité particulière. Tout ce qu'il avait accompli était le fruit d'un dur labeur, le fruit d'une détermination inébranlable et rien d'autre, c'étyait sans doute pour cette raison qu'il savait d'habitude si bien s'adapter à ses élèves. Il n'était pas un génie et connaissant la difficulté de la lutte contre ses propres faiblesses, mieux que personne à dire vrai. Aussi, après une courte réflexion, il tint à être aussi simple que possible en expliquant la base de la technique qu'il venait de montrer.
« Le corps humain est constitué en majorité d'eau, non ? Je te conseille de t'en servir comme point d'ancrage pour les techniques qui génèrent de l'eau, au contraire de celles qui utilisent l'eau environnante. Malaxe ton chakra en puisant dans l'eau de ton corps, accumule l'eau dans ta bouche et libère-là, d'accord ? »
Il devait y aller plus lentement, s'adaptant au rythme de la demoiselle plutôt que d'essayer de la forcer à prendre le sien. À dire vrai cela faisait trop longtemps pour qu'il n'avait pas entraîné quelqu'un, peut-être avait-il perdu l'habitude.
Peut-être devait-il lui aussi réapprendre à...apprendre.
Kyoshiro, bien que pédagogue, n’avait probablement pas l’habitude des élèves comme elle. Après tout, il avait ce petit arrogant d’Uchiha dans son équipe quelques mois plus tôt. Il devait s’être fier aux pupilles du garçon pour les enseignements précédents. Mais Chiyo n’était pas une Uchiha, heureusement pour elle. Alors qu’il camoufla son empressement par un raclement de gorge, elle ne pu s’empêcher de sourire. Il était vachement mignon comme ça.
Le jeune Hyuga l’écouta expliquer comment faire. C’était en réalité beaucoup plus simple qu’elle ne l’avait cru. Peut-être aurait-elle dû prendre une gourde d’eau par contre ? d’utiliser l’eau de son corps, cela la déshydraterait ! À moins que ce ne soit qu’une très petite quantité d’eau avant de l’amplifier par celle dans l’air. Oui, ça valait la peine de l’essayer. Maintenant, il ne restait qu’à mettre ne application les instructions de son maître.
« C'est bon. Je crois que j'ai compris. »
D’abord, les mudras : dragon, tigre et lapin. Par réflexe, avant de cracher, Chiyo inspira un bon coup, comme si elle avait cherché à construire de la pression dans son abdomen. Elle s’était dit, plutôt naïvement, que la pression qu’elle créerait l’aiderait à expulser l’eau. À la place, lorsqu’elle termina, elle se tenta enfin à cracher l’eau. Le résultat fut … Un lamentable échec. Elle n’expulsa de sa bouche qu’une bouffée d’air et un peu de chakra.
Ce n’était pas exactement ça … Elle recommença, se doutant bien qu’elle avait sauté une étape cruciale. Si elle avait mis le chakra et employer les bons mudras, si elle avait pris le temps d’inspirer et expirer, qu’avait-elle manqué ? Pendant un instant, Chiyo regarda son maître, hésitante à demander sa guidance, mais elle devait résoudre se problème d’elle-même, il lui avait déjà expliquer la technique. Si elle désirait l’impressionner, il fallait qu’elle trouve la solution seule.
Puis, ça la frappa. Elle n’avait pas puisé dans l’eau de son corps. Elle avait simplement craché du chakra. Il était temps de réessayer. Cette fois-ci après avoir fait les mudra, malaxer le chakra et inspiré, elle se concentra sur elle-même, sur aller chercher l’eau dans son corps. Puis, les yeux fermés sous la concentration, elle cracha. Un jet d’eau sorti de sa bouche avant d’aller percuter le clone. Il n’avait pas encore la puissance voulue, mais c’était déjà une amélioration marquée comparativement à ce qu’elle avait fait la première fois.
Chiyo ne cessa de souffler que lorsqu’elle eu vraiment besoin d’air. Elle avait tant soufflé que sa tête tournait. Elle peina même à reprendre son souffle, toussant quelques fois. Les deux contre les genoux, respirant bruyamment et sans son élégance habituelle, Chiyo attendait que son étourdissement passe.
« Je … Est-ce que c’est normal d’être étourdie ? »
Probablement pas si c’était une technique à employer en combat, mais sur ce point, elle aurait besoin de la guidance de son maître pour comprendre ce qui arrivait.
L'utilisateur crache un puissant jet d'eau par la bouche. On peut contrôler librement la puissance de cette technique avec la quantité de chakra libéré. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers, mais elle repousse l'ennemi et peut le faire tomber. De plus, elle est assez rapide pour être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi aussi être utilisée pour contrer des techniques Katon de rang équivalent ou éteindre des feux. L'eau générée peut également être ensuite utilisée pour d'autres techniques Suiton.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur crache un jet d'eau plus important et plus puissant, repoussant et renversant l'ennemi. Les dégâts sont faibles. La portée devient Moyenne.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
- RANG B :
L'utilisateur crache un jet d'eau qui devient un jet à très forte pression et beaucoup plus imposant. La porté devient Moyenne et le champ d'action Moyen. Il repousse au loin l'ennemi, le renverse et lui infligé des dégâts modérés.
La plupart des jeunes élèves se demandaient toujours comment un aveugle avait pu arriver à un tel poste malgré son handicap, mais aucun d'entre eux n'osait réellement poser la question, par gêne ou par pudeur et, de toute façon, Kyoshiro ne savait pas s'il aurait pu y répondre honnêtement. Il n'était pas du genre à tirer la couverture à lui-seul ou à essayer de se mettre en avant, sa modestie était bien trop grande pour qu'il puisse développer ce trait de caractère mais, parmi tous les shinobis présents dans le monde entier, Kyoshiro Tadake était sans doute le plus à même de comprendre les élèves dépourvus de tout talent ou habilité naturelle. L'acharnement dont il faisait preuve n'était pas u talent inné en soi mais une force qu'un individu devait identifier et faire croître, à force de temps et de détermination aussi, lorsqu'il faisait face à un élève en difficulté, l'aveugle faisait preuve de la même compassion et du même encadrement dont auquel il avait eu le droit pendant ses jeunes années. La première à croire en lui et lui donner envie fut sa sœur, en qui il serait éternel reconnaissant, puis vint son ancien chef d'équipe qui lui donna les outils faire pour naître et alimenter cette confiance en lui. À présent que les rôles étaient inversés et que c'était au tour de l'aveugle d'être le pilier sur lequel son élève allait se reposer, le concerné ne put s'empêcher de penser à toutes les phrases et tous les conseils prodigués par son ancien mentor. Devrait-il les répéter, pour transmettre cette façon d'enseigner, ou faire les choses à sa sauce ? Peut-être faire un mélange des deux ? Il n'en savait trop rien, mais conclut qu'il improviserait au fur et à mesure. À force de tests, malgré la faible puissance de la technique la jeune Hyuga parvint à toucher la cible avec la pression adéquate, ce qui ne manqua pas de faire sourire son mentor.
« C'est bien ! »
Bien entendu il restait encore à travailler sur la pression, la puissance ainsi que la quantité de chakra mise dans la technique pour maximiser les dégâts et minimiser le coût, mais bientôt Kyoshiro chassa cela de son esprit lorsque la demoiselle l'avertit qu'elle commençait à être un peu étourdie. Pas plus surpris que cela, le jeune homme s'avança vers elle et se saisit d'une de ses mains, doucement, avant de passer son autre main autour de sa taille pour la soutenir alors qu'il la dirigeait vers l'arbre le plus proche.
« Attends un peu, assieds-toi d'abord. »
Délicatement, il s'abaissa pour permettre à la jeune Hyuga de s'asseoir contre le premier tronc venu, rompit le contact physique alors que sa main vint chercher la gourde d'eau accrochée à sa ceinture. La tendant à son élève, l'aveugle en profita pour lui expliquer la raison de cet étourdissement.
« C'est normal, tes réserves de chakra ne sont pas infinies. Tu verras qu'à force de pratiquer tu arriveras à jauger la bonne dose de chakra à mettre dans chaque jutsu, ce qui te permettra de durer plus longtemps. »
Ce serait à force d'exercices que la demoiselle augmenterait sa réserve de chakra, mais qu'elle apprendrait aussi à ne pas se montrer trop dépensière. Laissant à son élève le temps de reprendre son souffle, venant poser un genou à terre à côté d'elle, Kyoshiro vint finalement lui demander son avis sur la suite de leur entraînement.
« Je vais te laisser souffler un peu, on reprendra après. Veux-tu continuer à perfectionner cette technique, ou préfères-tu que je te montre autre chose ? »
Il vint prendre l’une des mains de la demoiselle qui eut un mal fou à retenir l’élan de chaleur qui la balaya d’un coup. À la place, elle ne pu que se contenter de laisser filtrer un petit rire timide. Il passa ensuite un bras autour d’elle pour la soutenir, lui rendant les jambes encore plus molles qu’elles ne l’étaient déjà. Cette attention particulière ne devait pas être entièrement inoncente, n’est-ce pas ? Pouvait-elle enfin croire qu’il tombait sous son charme ? Il avait tout de même complimenté son parfum, en plus de la prendre ainsi contre lui pour l’aider. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle essayait du mieux qu’elle le pouvait de se contrôler.
Si la bienséance lui dictait de faire un pas pour s’éloigner, son cœur lui demandait de se rapprocher. La chaste demoiselle choisit donc de rester ainsi, sans se rapprocher comme lui criait chaque fibre de son corps, mais sans briser le contact comme un digne Hyuga le devrait. Heureusement qu’ils étaient seuls et en pleine forêt, elle n’aurait pas à en entendre parler par son clan …
La genin se laissa entièrement guider par son maître qui avait la prévenance d’un parfait gentilhomme et une douceur souvent absente chez la plupart de ceux qui marchait dans les ombres. En bon maître attentionné qu’il était, il l’aida à se poser quelques instants, lui expliquant qu’elle avait probablement user plus de chakra qu’elle ne l’aurait dû. Il ajouta qu’elle devrait faire ce jutsu à tous les jours et ce jusqu’à ce qu’elle contrôle mieux le résultat.
Elle avait donc compris comment faire. Elle avait compris les bases et le reste dépendait uniquement de la pratique. Pratique qui ne pouvait venir qu’en une unique journée. Il fallait se résoudre que pour aujourd’hui serait sa limite. Kyoshiro, toujours aussi patiemment, lui dit de prendre son temps pour se reposer et qu’ensuite, ils pourraient continuer, soit avec cette technique ou autre chose.
« Bien que j’apprécie l’idée d’apprendre une nouvelle technique tout de suite, j’aimerais faire celle-ci encore une ou deux fois, juste pour être certaine que j’ai bien compris les bases. Par contre, si vous voulez, en attendant que je me repose, je peux peut-être vous montrer un ou deux de mes trucs. »
Chiyo ne voulait pas nécessairement impliquer qu’elle désirait lui enseigner, mais elle voulait au moins son avis d’expert sur la matière. Elle voulait savoir s’il connaissait des trucs pour l’aider à perfectionner ses techniques. Peut-être même qu’elle arriverait à l’impressionner avec un de ses tours.
C’était décidé ! Elle allait se servir d’une de ses meilleures techniques suiton. Elle allait lui en mettre plein les yeux.
« Je veux dire … peut-être que vous auriez des conseils pour moi, pour rendre mes techniques .. meilleures ? »
Ses joues pâles s’empourprèrent une fois de plus alors que son regard ivoire chercha le sol. Elle n’attendrait que le signa de son maître pour lancer l’exécution de Suijun. Une technique défensive, certes, mais à ne pas sous-estimer cela c’était certain.
L'utilisateur crache un puissant jet d'eau par la bouche. On peut contrôler librement la puissance de cette technique avec la quantité de chakra libéré. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers, mais elle repousse l'ennemi et peut le faire tomber. De plus, elle est assez rapide pour être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi aussi être utilisée pour contrer des techniques Katon de rang équivalent ou éteindre des feux. L'eau générée peut également être ensuite utilisée pour d'autres techniques Suiton.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur crache un jet d'eau plus important et plus puissant, repoussant et renversant l'ennemi. Les dégâts sont faibles. La portée devient Moyenne.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
- RANG B :
L'utilisateur crache un jet d'eau qui devient un jet à très forte pression et beaucoup plus imposant. La porté devient Moyenne et le champ d'action Moyen. Il repousse au loin l'ennemi, le renverse et lui infligé des dégâts modérés.
Même s'il n'en parlait pas beaucoup le jeune shinobi avait senti quelques changements dans son corps durant ces derniers mois. Il se sentait plus fort, plus rapide et moins à la traîne par rapport à sa chère sœur qui avait toujours eu une longueur d'avance et, quelque part, il savait que cela aurait un impact sur ses capacités d'enseignement. Il avait l'impression que plus il devenait fort et plus il allait avoir des difficultés à se mettre dans les chaussures de ceux qui ne l'étaient pas, à se projeter une décennie en arrière pour se rappeler de ce que c'était que de trimer pour réussir les tâches les plus simples, car tout ceci n'était plus qu'un lointain souvenir à présent. C'était sans doute pour cela qu'il était allé trop vite en besogne quelques instants plus tôt, car maîtriser une technique comme celle-ci était devenu aussi naturel que de respirer pour lui, il se fit donc violence pour faire ce pour quoi il n'était pas très doué : ralentir la cadence. Accompagnant sa nouvelle élève pour qu'elle viennent s'asseoir et reprendre son souffle, se rappelant parfaitement la nature de ce sentiment d'épuisement à force d'avoir trop dépensé de chakra, certains pourraient même dire qu'il cherchait constamment cette sensation comme un signe que son entraînement avait été fructueux. Certains savaient se montrer raisonnables en la matière mais, en vérité, l'aveugle ne considérait pas qu'une journée d'entraînement était fructueuse pour lui s'il n'en sortait pas totalement épuisé, ses muscles hurlant de douleur à chacun de ses mouvements. Évidemment il était conscient qu'il ne pouvait demander un tel niveau d'implication chez sa jeune élève, à plus forte raison puisque c'était leur première session ensemble, aussi prit-il le temps de la faire s'asseoir et lui donner le temps de retrouver un peu de son chakra.
Il savait que le changement avait du bon et qu'il fallait parfois varier les plaisirs pour éviter l'ennui, c'était aussi valable ici mais apparemment la demoiselle ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire, dans un premier temps tout du moins. Elle semblait d'elle-même désireuse de montrer autre chose à son nouveau senseï, ce à quoi le concerné répondit simplement :
« Volontiers. »
N'était-ce pas tout ce qu'il pouvait souhaiter, qu'elle prenne des initiatives d'elle-même ? Il écouta donc la suite du discours, comprenant que la demoiselle voulait lui montrer ce qu'elle savait faire et avoir son avis, pour s'améliorer, avant de revenir au sujet du jour. Bien sûr qu'il était curieux de voir ce qu'elle savait faire, mais silencieusement il s'inquiétait de sa capacité à aider la demoiselle en fonction de ce qu'elle allait lui montrer.
« Montre-moi ce que tu sais faire, et nous verrons comment je peux t'aider à t'améliorer. »
Se redressant en tendant la main à la jeune Hyuga pour qu'elle en fasse de même, lorsqu'elle s'en sentirait prête en tout cas, le jeune aveugle croisa les mains dans son dos en prenant quelques pas de recul, pour laisser à son élève la place de s'exercer. Bien vite ses oreilles captèrent du bruit dans les fourrés et, sans bouger la tête, il se focalisa sur le son qui devait être celui d'une bête attendant, en bordure de l'espace dégagé où ils se trouvaient. Un prédateur, peut-être ? Le shinobi n'était pas plus inquiet que cela, mais il était possible que cette présence indésirable perturba la jeune Hyuga. Se tournant donc vers l'endroit approximatif d'où émergeait ce son, il attrapa un kunaï et se concentra sur ses sens actifs ou tout du moins le plus utile dans le cas présent. Il savait étendre la perception de ses sens au-delà de son corps et avait développé le maîtrise d'une technique pour étendre ce champ d'action encore plus loin, aussi crut-il bon d'utiliser cette technique, à ce moment précis. En un rien de temps le kunaï fut expédié à travers les fourrés et, quand il toucha le sol, Kyoshiro se servit du chakra qu'il avait attaché à cette arme pour s'en servir tel un sonar, déployant une onde de perception tout autour de la zone d'impact. Il put sentir toutes les minces présences de chakra aux alentours émerger à l'orée de sa perception, ces signatures appartenant certainement à la faune locale mais aucune ne sembla réellement se démarquer des autres.
« Juste mon imagination, je suppose. »
Au moins il aurait eu le mérite de faire fuir les bêtes avec ce projectile sorti de nulle part, non ?
L'utilisateur lie son chakra à un kunaï (ou n'importe quel projectile) avant de le lancer. D'un mudra, il peut alors déclencher à distance une onde de détection, analogue au mode Senseur, mais ayant pour centre le projectile, ce qui lui permet de faire une détection à distance sans s'exposer.
Il était d’accord d’au moins essayer de l’aider. Un sourire aux lèvres, elle se prépara à faire sa technique et à impressionner son sensei, mais Chiyo n’avait pas eu le temps d’exécuter le Suijun qu’elle remarqua que Kyoshiro n’était pas exactement attentif à ce qu’elle disait. Il semblait avoir remarqué quelque chose dans les bois. Instinctivement, la délicate petite fleur qu’elle était pris panique, se rapprochant de son maître et s’agrippant à son chandail pour y trouver sécurité et réconfort.
Immédiatement, ses puissants bras se mirent en action. Il fit quelques mudras et d’un geste puissant, digne du guerrier qu’il était, il lança son kunai plus loin dans les fourrés. Si la demoiselle avait activé ses yeux ou même étendu ses sens mystiques, elle aurait bien vite compris qu’il avait fait une technique, mais ce n’était pas le cas. À la place elle resta à demi en pamoison de le voir à l’œuvre et à demi-effrayée qu’un animal les attaque.
Lorsqu’il indiqua que ce devait être son imagination, la genin n’avait pas réellement compris ce qui venait de se passer à l’instant. N’avait-il pas seulement lancé un kunai avec du chakra ?
« Qu’est-ce que c’était que ça ? »
Évidemment, ça rendait la jeune femme curieuse, elle n’avait jamais compris comment un kunai dans un buisson allait lui confirmer ou non s’il y avait réellement eu quelque chose là.
« Comment est-ce que ça fonctionne ? »
Elle attendit donc que son enseignant lui explique ce qu’il venait de faire. Ça paraissait bien compliqué et clairement elle n’allait pas demander à son sensei de lui enseigner ça, de toute façon, elle ne pourrait probablement pas comprendre tous les détails et subtilités d’une telle technique, mais si elle pouvait au moins comprendre ce que ça faisait, elle en saurait un peu plus sur lui déjà.
Une fois qu’il eut terminé de répondre, Chiyo put enfin procéder avec sa technique. Elle se positionna et, se servant de l’eau dans l’air, elle conjura, à la suite d’une série de mudras un joli miroir d’eau.
« C’est une technique défensive qui devrait me protéger contre les attaques, mais j’ai l’impression que je peux le pousser plus que ce que je fais pour l’instant. »
Elle laissa la technique tomber et une petite flaque d’eau se forma à ses pieds. L’apprentie kunoichi laissa un soupir passer ses lèvres lorsqu’elle laissa la technique s’interrompre.
« Lorsqu’on fait cette technique, on fabrique une boule d’eau avec l’eau dans l’air, puis on lui donne la forme d’un disque et normalement, grâce au chakra, ça repousse les techniques ennemies ou nous protège, mais ... mais je pense que je peux faire plus que ça, mais quoi, c'est là que je bloque. »
Chiyo fit une petite pause. Elle réfléchissait encore à ce qu'elle pouvait faire pour améliorer son tour, mais ... Mais c'était le néant. Pourtant une idée lui vint. Si Kyoshiro, en grand maître Suiton qu'il était faisait cette technique, il pourrait sans doute avoir une idée de comment faire !
« Et si vous essayez, Kyoshiro-sensei ? Peut-être que vous pourriez m’aider ! Quand j’utilise cette technique, je me sers des mudras du tigre, du dragon et du buffle. Quoi que je dois dire ça pour rien, vous devez probablement connaître cette technique déjà ... à quoi pensais-je ... ? »
Certains shinobis avaient tôt fait d'identifier leur domaine de prédilection et s'efforcer de travailler au maximum ce domaine durant les années à venir, afin de devenir un véritable expert en la matière mais, dans le cas du jeune aveugle, les choses avaient été quelque peu différentes. Il avait tardé à découvrir ses capacités de senseur dans un premier temps et, lorsque sa maîtrise de l'eau et de la terre se révélèrent à lui, il fut contraint de faire un choix. Lequel de ces trois domaines devait-il privilégier ? Ne faisant jamais rien comme tout le monde, pour ne pas changer, le Tadake décida donc de maîtriser ces trois domaines non pas pour prouver sa supériorité par rapport à quiconque, mais afin de rajouter plus de cordes à son arc. Alors oui sa sensitivité lui venait presque naturellement comme le prolongement d'une vue qu'il n'aurait jamais, mais la maîtrise de l'eau était le domaine dans lequel il était plus doué, après plus d'une décennie d'efforts constants. Kyoshiro n'était pas obtus, plutôt ouvert à la nouveauté d'ailleurs, aussi lorsque la demoiselle voulut lui faire une démonstration d'une technique qu'elle connaissait, il hocha la tête en acceptant avec plaisir ce petit spectacle. Enfin ce fut avant que son attention ne soit attirée par un bruit dans les fourrés, contraignant le jeune aveugle à concentrer son chakra dans son arme avant de la relâcher, sans pour autant perdre la connexion avec elle. Le plus compliqué pour lui n'avait pas été d'apprendre à imprégner une arme de son chakra, mais plutôt de maintenir ce contact à distance et, enfin, de déclencher par la seule force de son chakra cette arme de détection à distance. Il essayait d'imaginer sa main s'allongeant aussi loin que porterait l'arme puis, au moment de se servir de cette détection, Kyoshiro imaginait sa propre main tournant la poignée d'une porte derrière laquelle se trouverait ce qu'il chercherait à repérer.
Bien sûr il fut forcé de laisser ces pensées de côté lorsque la demoiselle lui demanda une explication sur la technique utilisée, chose assez compliquée pour quiconque n'était pas familier avec le domaine des sensitifs comme Kyoshiro et plusieurs autres. Il resta donc quelques secondes immobile, entourant son mentor de sa main droite d'un air pensif, avant de formuler la réponse la plus claire qu'il puisse formuler, pour le moment.
« Les senseurs comme moi peuvent repérer des signatures de chakra dans une zone donnée. Cette technique sert simplement à étendre la zone de détection en se servait du kunaï comme centre de la zone. C'est assez pratique, sur le terrain. »
Le Tadake n'avait pas encore eu l'occasion d'utiliser cette technique en mission, mais il n'avait pas besoin de le faire pour deviner déjà ses futures applications. Brouiller les senseurs ennemis en lançant le kunai d'un côté et partant dans la direction opposée ? Repérer un terrain et toute trace ennemie avant de s'y plonger ? Mais bientôt il laissa ces détails de côté, sauf si la demoiselle souhaitait y revenir plus tard, préférant pour le moment se concentrer sur l'eau qu'elle modela pour prendre une forme bien particulière.
« Intéressant. »
Les bras croisés contre sa poitrine, le jeune homme écouta les explications de son élève sur cette technique qui, en plus de servir de protection simple et rapide, permettait de repousser certaines techniques adverses. Pratique ? Oui, en effet, mais restait à voir les limites de cette capacité de repousse. Pour l'heure, lorsque la Hyuga vint supposer que son mentor devait déjà connaître cette technique, celui-ci hocha la tête de gauche à droit tout en ajoutant :
« En toute modestie, je dois avouer que non. Mais cela vaut le coup de s'y pencher. Je vais essayer, histoire de voir comment elle pourrait être améliorée, ensuite. D'accord ?»
Il ne connaissait pas toutes les techniques connues de cet élément, simplement celles qu'il avait jugé utile d'apprendre pour des missions à risques, mais peut-être n'était-ce pas une si mauvaise idée que d'étudier cette technique mineure, après tout. Attendant donc la confirmation de l'accord de son élève, sauf si elle voulait sur la technique de détection mentionnée un peu plus tôt, le senseur s'avança donc jusque la flaque la plus proche, commençait déjà à la façon dont il allait pouvoir modéliser cette masse pour former le disque voulu. Il allait prendre son temps pour le rien, après tout rien ne pressait.
L'utilisateur lie son chakra à un kunaï (ou n'importe quel projectile) avant de le lancer. D'un mudra, il peut alors déclencher à distance une onde de détection, analogue au mode Senseur, mais ayant pour centre le projectile, ce qui lui permet de faire une détection à distance sans s'exposer.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
SUITON : SUIJUN 【BOUCLIER D’EAU】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur lance une boule d'eau qui se transforme en bouclier d'eau et qui repousse l'adversaire ou ses techniques (hors Fuinjutsu et Poison) lorsque celui-ci attaque. Cette protection fonctionne contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang C maximum. Elle agit en outre comme un miroir : les genjutsus visuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum C) qui le ciblaient sont renvoyés contre leur créateur. L'utilisateur peut également en profiter pour échapper au regard de l'ennemi en se cachant derrière le bouclier.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
La technique fonctionne désormais contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang B maximum et permet de renvoyer les Genjutsuvisuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum rang B).
Son maître était définitivement un homme bien plus étonnant qu’elle ne l’aurait cru. Il était fort, impressionnant, doué et en plus il avait un talent détenu par peu d’autres shinobis, un peu comme elle. C’était un véritable coup de chance d’être tombée sur lui comme maître, ou peut-être que le Hokage en avait décidé ainsi justement en ce doutant de ces possibilités ? serait-ce lui donner trop de crédit ?
« Oh, je vois. Je suis moi-même plutôt sensible au chakra et non, je ne parle pas de mes yeux, plus … de quelque chose d’autre. Comme si, quand je me concentre suffisamment, je n’ai pas besoin du Byakugan pour sentir le chakra … Croyez-vous que je sois comme vous ? Pensez-vous que je pourrais, un jour, apprendre ce genre de technique ? »
Après sa question, elle passa à l’exécution de la technique du bouclier d’eau pour en faire la démonstration à son enseignant qui lui avait avouer ne pas la connaître. Fière comme un paon, elle modela l’eau pour en faire un écran devant elle. Elle s’était concentrée un peu plus qu’à l’habitude, simplement pour être certaine d’en mettre ‘’plein la vue’’ à son enseignant. Il fallait avouer qu’elle voulait profiter du moment à son maximum et montrer qu’elle était digne d’intérêt.
« Oui bien sûr, prenez tout le temps dont vous avez besoin. »
Elle observa son maître s’approcher de la flaque avec laquelle elle avait fait sa démonstration. Il avait l’air de réfléchir. Immédiatement, la jeune Hyuga comprit son erreur. Elle n’avait pas le moins du monde expliquer comment faire pour reproduire ce qu’elle avait fait.
« Pour faire le Bouclier d’Eau, il est plus facile de travailler avec l’eau de l’environnement que celle le corps. Si je n’ai pas d’étendue d’eau à proximité, je me concentre sur l’humidité dans l’air pour réussir à avoir l’eau nécessaire. Je la récolte avec mon chakra pour faire une boule d’eau assez grosse. Puis, une fois la boule d’eau formée et en position de devant moi, à la hauteur de ma taille, quand je fais la technique, j’étends mon chakra comme un toile devant moi et guide l’eau dessus, comme si j’essayais de la recouvrir. »
Chiyo avait bien conscience que son explication n’était pas des plus raffinée, mais elle avait appris cette technique à l’instinct, sans maître pour la guider, alors elle devait bien avouer que c’était ce qu’elle pouvait expliquer au mieux pour décrire le fonctionnement. Elle fit une courte pause. Elle avait mis un peu plus de détails car, étant aveugle, elle devait indiquer les repères visuels qu’il pouvait avoir manqués. Puis, elle réalisa qu’elle avait oublié un élément important : la quantité d’eau.
« Pour faire ça, en général, j’amasse de l’eau de la grosseur de mon corps, sinon, ce n’est pas assez grand pour me couvrir et encore moins pour me défendre. »
Maintenant, il ne lui restait plus grand-chose à ajouter, simplement à espérer qu’elle avait été suffisamment précise pour que son maître comprenne ce que cette technique faisait et comment elle était mise en application. Une fois qu’elle verrait l’exécution de son maître, elle testerait le bouclier en employant la technique de Suiton qu’il lui avait enseignée plus tôt, pour se faire un peu plus la main. Elle lui expliquerait comment fonctionne la technique ensuite.
L'utilisateur lance une boule d'eau qui se transforme en bouclier d'eau et qui repousse l'adversaire ou ses techniques (hors Fuinjutsu et Poison) lorsque celui-ci attaque. Cette protection fonctionne contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang C maximum. Elle agit en outre comme un miroir : les genjutsus visuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum C) qui le ciblaient sont renvoyés contre leur créateur. L'utilisateur peut également en profiter pour échapper au regard de l'ennemi en se cachant derrière le bouclier.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
La technique fonctionne désormais contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang B maximum et permet de renvoyer les Genjutsuvisuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum rang B).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
Technique employée:
SUITON : MIZU RAPPA 【LA VAGUE DU CHAOS】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur crache un puissant jet d'eau par la bouche. On peut contrôler librement la puissance de cette technique avec la quantité de chakra libéré. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers, mais elle repousse l'ennemi et peut le faire tomber. De plus, elle est assez rapide pour être utilisée au corps à corps. Elle peut aussi aussi être utilisée pour contrer des techniques Katon de rang équivalent ou éteindre des feux. L'eau générée peut également être ensuite utilisée pour d'autres techniques Suiton.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur crache un jet d'eau plus important et plus puissant, repoussant et renversant l'ennemi. Les dégâts sont faibles. La portée devient Moyenne.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
- RANG B :
L'utilisateur crache un jet d'eau qui devient un jet à très forte pression et beaucoup plus imposant. La porté devient Moyenne et le champ d'action Moyen. Il repousse au loin l'ennemi, le renverse et lui infligé des dégâts modérés.
La plupart des shinobis gardaient leurs techniques secrètes jusqu'au dernier moment afin de garder l'effet de surprise, afin de prendre de court leur adversaire et on aurait pu croire que Kyoshiro voulait en faire de même, à s'entraîner tout seul dans la forêt en permanence, mais en vérité il agissait de cette façon davantage par pudeur qu'autre chose. Il ne possédait pas de techniques incroyables ou de styles qui en mettaient plein la vue dans une bataille, sa maîtrise de l'eau et du chakra faisaient de lui un soutien solide pour toute équipe mais il n'en était pas le fer de lance, il n'était pas celui qui fonçait le premier pour ouvrir les hostilités. Il n'aimait pas se mettre en avant en dévoilant tous les atouts cachés dans sa manche, il était né pour être humble et n'avait pas besoin des félicitations de ses collègues. En revanche, ce dont il avait besoin c'était de sentir qu'il faisait son maximum pour être le meilleur possible, non pas pour lui mais pour ce pays, pour sa famille et, dans le cas présent pour ses élèves. Rien d'autre n'importe pour lui que de savoir qu'il donnait son maximum, pas même l'admiration de la jeune femme qui, apparemment, semblait avoir quelques affinités dans la détection du chakra. Maîtrise de l'eau et maintenant du chakra ? Cela semblait presque trop beau pour être vrai, car elle était la première élève avec autant de domaines en communs avec le jeune Tadake mais, avant d'en savoir plus, avant de s'emballer, il préférait jouer la carte de la prudence.
« Cela m'en a tout l'air. Si cette sensibilité se fait plus intense au fil du temps, viens me voir et nous tâcherons de nous en occuper. D'accord ? »
Il ne lui fallut que quelques secondes pour créer dans sa tête une liste d'exercices afin d'éprouver la maîtrise naissante de sa jeune élève, avant de ranger la liste dans un coin de sa tête pour se concentrer sur la tâche en cours. Il savait bien que son énergie débordante pouvait parfois être au détriment de sa concentration, aussi devait-il faire un effort conscient pour se reconcentrer sur le moment présent, sur la technique qu'il était censé apprendre à son tour. Il laissa donc ses sens en alerte, notant l'eau se mouvoir et se former pour prendre une forme dont il ne pouvait que sentir les contours, réfléchissant déjà à la façon dont il allait procéder. En vérité il n'avait pas demandé d'explication car il avait pour habitude de découvrir les choses par lui-même, sans aide extérieure mais il réalisa son erreur lorsque la demoiselle vint lui fournir quelques cruciaux détails. Prendre de l'eau pour en former une masse, puis user du chakra pour étendre cette masse et l'aplatir afin d'en faire un disque, un miroir. Sur le papier cela lui semblait assez simple, lui qui pouvait créer des copies de lui « vivantes » à partir de ce même élément, mais il savait que la partie la plus complexe allait être de maintenir sa connexion de chakra avec cette création pour qu'elle puisse repousser les attaques lancées à son encontre. Là résidait le nœud du problème, mais de toute façon il ne pouvait pas trouver une réponse viable avant d'avoir essayé par lui-même, la pratique avant tout restait sa méthode de prédilection.
Il resta donc silencieux pendant les secondes à venir, créant dans sa tête un schéma pas à pas pour donner vie à ce miroir d'eau et, enfin, au bout d'une minute de silence, il releva la tête et se replaça au niveau de la flaque d'eau.
« Essayons cela, alors. »
Prenant une profonde inspiration, il diffusa du chakra dans l'eau à ses pieds et, comme pour les clones, entoura une portion d'eau de son chakra pour la modeler, rassemblant une masse d'eau plus que suffisante jusqu'à ce qu'elle soit positionnée devant lui. L'instant d'après, il usa de sa maîtrise du chakra pour aplatir et étendre cette masse jusqu'à la rendre aussi plate que possible, puis vint l'attaque de la demoiselle. Il n'était pas assez confiant pour penser réussir du premier coup. Certes le disque résista à l'impact initial et ne craquela pas sous la pression de l'eau mais, lorsque la masse se dissipa, il se rendit compte que ce miroir n'avait en rien repoussé l'assaut de sa jeune élève. Masquant sa frustration, il redressa sa tête vers la demoiselle, avant de conclure par :
L'utilisateur lance une boule d'eau qui se transforme en bouclier d'eau et qui repousse l'adversaire ou ses techniques (hors Fuinjutsu et Poison) lorsque celui-ci attaque. Cette protection fonctionne contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang C maximum. Elle agit en outre comme un miroir : les genjutsus visuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum C) qui le ciblaient sont renvoyés contre leur créateur. L'utilisateur peut également en profiter pour échapper au regard de l'ennemi en se cachant derrière le bouclier.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
La technique fonctionne désormais contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang B maximum et permet de renvoyer les Genjutsuvisuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum rang B).
Kyoshiro était un homme de cœur, de caractère, de bonne volonté et un travailleur acharné, ça, au moins, Chiyo l’avait compris. Alors qu’elle l’observait réfléchir à la façon dont il allait exécuter la technique que lui partageait la jeune demoiselle, celle-ci ne pouvait empêcher le sourire qui tendre qui lui monta au visage. Il était encore plus séduisant avec cette moue. Non ! Il fallait rester concentrée ! La jeune Hyuga chassa du mieux qu’elle le pu les pensées qui petit à petit naissait – de nouveau – dans son esprit. Ce n’était pas le temps de s’extasier sur les atouts de son sensei, mais plutôt de se concentrer sur ce qu’il allait faire.
Évidemment, pour un ninja de ce calibre, réaliser l’essentiel de la technique n’était en rien difficile. Ce n’était que de modeler du chakra et de l’eau, tous les maîtres du Suiton pouvaient le faire et il n’était aucunement une exception. Pourtant, son miroir avait quelque chose de bien particulier : il n’avait pas repoussé l’attaque de la jeune femme. À la place, il l’avait … ralentie ? Le jet d’eau avait frappé le miroir du Tadake avant de perdre toute sa puissance, mais de se verser comme une petite chute derrière la protection. Ce n’était pas exactement ça, n’est-ce pas ?
« Je crois que je sais ce qui n’a pas fonctionner ! Votre chakra vous le laisser ‘’mou’’ alors qu’il faut vraiment qu’il soit un mur, une barrière. Ce n’est pas seulement l’eau qui agit comme protection, mais aussi votre chakra. C’est comme une union des deux. »
Elle espérait seulement que ses précisions soient suffisante pour l’homme et qu’avec celles-ci, il puisse parvenir à faire le miroir d’eau comme il le fallait, qu’il parvienne à le rendre imperméable. Après tout, il avait vraiment réussi tout le reste.
« Mais pour ce qui est du reste … vous avez exécuté à la perfection. »
Si elle pouvait lui glisser un compliment quelque part, la jeune femme n’allait pas s’en gêner, mais pas du tout. Son regard nacré resta sur l’homme quelques secondes. Elle profita du fait que ses vêtements étaient un peu mouillés (comme les siens, après tout, ils jouaient dans l’eau depuis un bon moment et ce genre de chose était inévitable) pour admirer un peu plus sa silhouette. Non, elle n’avait aucune intention perverse … mais si on lui mettait une telle friandise sous les yeux, elle allait se servir.
« Je vais réessayer avec une autre technique cette fois-ci. Après tout, le miroir d’eau peut prendre des choses un peu plus puissantes que simplement la base. »
Elle composa les mudras d’une technique de son clan, les aiguilles aqueuse des Hyuga, pas tous ne pouvaient se vanter de les connaître, seulement ceux qui maîtrisaient le Suiton, comme elle. Chiyo espérait ainsi, encore une fois, impressionner son enseignant, mais il était jonin et c’était bien certain qu’il avait vu des choses un millier de fois plus impressionnant que ce qu’elle avait à lui montrer. L’espoir faisait vivre, n’est-ce pas ?
L'utilisateur lance une boule d'eau qui se transforme en bouclier d'eau et qui repousse l'adversaire ou ses techniques (hors Fuinjutsu et Poison) lorsque celui-ci attaque. Cette protection fonctionne contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang C maximum. Elle agit en outre comme un miroir : les genjutsus visuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum C) qui le ciblaient sont renvoyés contre leur créateur. L'utilisateur peut également en profiter pour échapper au regard de l'ennemi en se cachant derrière le bouclier.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
La technique fonctionne désormais contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang B maximum et permet de renvoyer les Genjutsuvisuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum rang B).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
Technique employée:
MIZU HARI 【AIGUILLES AQUEUSES】
DOMAINE :
Kekkei Genkai - Suiton
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise son excellent contrôle du chakra issu du Jûken pour former des vortex d'eau (à partir d'un source d'eau existante, qui peut avoir été créée grâce au Suiton au préalable), qui lance des aiguilles aqueuses guidée par la précision du Byakugan. Les aiguilles d'eau compressée infligent des dégâts légers et sont si précises qu'elles peuvent occire un insecte en vol. Cette technique peut être utilisée pour contrer les techniques de Shurikenjutsu de rang C ou inférieur. Nécessite un Affinité Primaire Suiton ou d'avoir le Ninjutsu Affinitaire Suiton.
Le jeune aveugle était conscient que sa propre existence était liée à l'entrée d'un certain nombre de personnes dans sa vie. Par exemple, s'il était né dans une famille plus pauvre ou plus rigide, s'il était né seul au lieu d'avec sa sœur, s'il était né dans une région plus aride de ce monde il n'aurait pas été gardé, n'aurait pas survécu, ou n'aurait pas eu la détermination et le soutien nécessaire pour devenir un shinobi. S'il était ici c'était bien parce qu'il avait le talent, la patience et la détermination nécessaires pour réussir, c'était l'évidence même, mais il était encore vivant aujourd'hui avant tout parce qu'on avait cru en lui. Comment pourrait-il donc en faire moins, pour les générations à venir ? En quoi serait-il juste ou équitable de sa part de refuser à un individu en pleine forme, comme la demoiselle devant lui, ce dont une abomination aveugle comme lui avait eu le droit ? Il prenait donc le temps nécessaire afin de former au mieux les nouveaux élèves qui passaient devant lui, afin de leur enseigner ce qu'il avait appris au fil du temps en espérant que, d'ici quelques années, ils pourraient perpétuer ce cycle à leur tour. Mais aujourd'hui les rôles semblaient inverser, l'élève devenait maître et inversement car la jeune Hyuga semblait posséder une technique Suiton qui, bien qu'assez simple, était totalement inconnue de son maître. Ce dernier, curieux et aussi désireux d'apprendre que toujours, s'initia à la maîtrise de cette technique de protection et réflexion mais, comme toujours, rien n'était parfait du premier coup et si ce miroir d'eau pu le protéger d'une technique, le côté réflexion n'était clairement pas au rendez-vous.
Que faisait-il mal ? C'était là le côté le plus frustrant de son apprentissage, ne pas être en mesure d'identifier une erreur ou la façon de la corriger mais, fort heureusement pour lui, la demoiselle à ses côtés sembla en mesure de lui donner une piste. Il avait été stupide de sa part de penser qu'une protection solide pourrait repousser une attaque d'elle-même car, selon les dires de la demoiselle, il lui semblait nécessaires d'ériger le miroir avec de l'eau, certes, mais aussi de maintenir le contact avec son propre chakra pour fournir à la protection la caractéristique manquante. L'eau pour protéger et le chakra pour conférer la capacité de repousser à la protection créée : pourquoi n'y avait-il pas pensé avant ? Souriant et hochant la tête en guise de remerciement, pour cette suggestion éclairée, l'aveugle se redressa et tâcha d'imaginer la marche à suivre pour que, cette fois-ci, il ne réussisse pas simplement un morceau de la technique. Fermant les yeux pour remettre ses idées en ordre, il exécuta les mudras appropriés et sentit l'eau prendre forme à nouveau mais, à la différence de la fois précédente, Kyoshiro décida de ne pas rompre totalement le contact et garda son chakra actif, comme un film protecteur autour de la forme qu'il venait de créer. Lorsque l'attaque piquée vint vers lui, ou tout du moins lorsqu'il la sentit arriver, le jeune homme campa sur ses positions et renforça la maîtrise de son chakra sur le bouclier d'eau et, enfin, il sentit l'aiguille toucher la protection avant d'être repoussée dans le décor. D'autres auraient pu se satisfaire de cette réussite mais ce ne fut pas le cas de l'aveugle, car le principe de repousser était de renvoyer la technique en ligne droite, à son utilisateur premier et pas n'importe où. Il allait donc devoir travailler sur la précision de sa technique, son plus gros obstacle à surmonter mais il n'avait pas envie d'embêter son élève avant cela. Aussi lui sourit-il discrètement, tout en ajoutant :
« J'imagine que cela devrait faire l'affaire, pour le moment. Impressionnantes techniques, en tout cas. »
Il avait le principe, il allait devoir se rappeler de maintenir le chakra comme une couche protectrice et repoussante mais, comme toujours cécité oblige, la précision allait être le plus gros point sur lequel travail pour rendre cette technique pleinement utile. Supposant que la demoiselle aurait d'autres chats à fouetter que de l'aider dans cette tâche, Kyoshiro se redressa et lui proposa donc de passer à autre chose :
« Y a t-il autre chose que tu voudrais améliorer, ou étudier, pendant que nous y sommes, Chiyo-chan ? »
L'utilisateur lance une boule d'eau qui se transforme en bouclier d'eau et qui repousse l'adversaire ou ses techniques (hors Fuinjutsu et Poison) lorsque celui-ci attaque. Cette protection fonctionne contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang C maximum. Elle agit en outre comme un miroir : les genjutsus visuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum C) qui le ciblaient sont renvoyés contre leur créateur. L'utilisateur peut également en profiter pour échapper au regard de l'ennemi en se cachant derrière le bouclier.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
La technique fonctionne désormais contre les techniques de rang inférieure ou égale à celui de l'utilisateur, jusqu'au rang B maximum et permet de renvoyer les Genjutsuvisuels de rang rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (maximum rang B).
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![FT - Kyoshiro Tadake [Terminée] Akrd](https://www.zupimages.net/up/17/15/akrd.png)
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