Dépoussiérage [mission rang D]

Akrillo avait été ravis de revoir Haruka. Depuis Baransu, il ne l’avait pas vraiment revue. Il aurait aimé lui dire un ou deux mots, mais on l’avait convié pour une mission. Il ne voulait pas se mettre en retard. Il aurait bien le temps de lui parler une autre fois !
Le clan Uzumaki demandait de l’aide pour ranger un de leurs temples. Étrangement, ils n’avaient même pas envoyé quelqu’un de leur clan. Mais cela ne dérangeait nullement Akrillo. Passionné d’histoire , d’art et de légende, il prendrait un malin plaisir à ranger et à parcourir les anciens ouvrages que possédait ce temple. Néanmoins, une mission de rang D ne convenait pas vraiment à son rang. Peut-être était-ce depuis l’attaque de Baransu, le Kage voulait lui faire reprendre en douceur les missions ?
Enfin, il était trop tard pour y penser. Rang D ou non, il devait la mener à bien.

Après la prise de mission, Akrillo salua succinctement puis partit en direction du temple en question.
En traversant quelques rues pavées, le Miyamoto put laisser divaguer ses pensées jusqu’à l’entrée de temple. Plusieurs édifices sortaient de terre. Plus haut que large, ces longues tours étaient reliées entre elles par un large bâtiment. D’après ce qu’il avait entendu, le temple se propageait autant en hauteur qu’au sous-sol, mais seuls de rares élues y avait accès. Peut-être que certains senseï de son clan avait pu accès au premiers sous-sol, mais encore, rien n’était sûr. En tout cas, les Uzumaki aimaient bien avoir leur jardin secret, même lorsque celui-ci ressemblait à un donjon enterré.
Peu importe, son rangement n’aura pas lieu dans ses niveaux là. Akrillo continua d’avancer avant de se retrouver a la porte, ou un shinobi l’intercepta. Akrillo s’inclina en souriant. Le garde le reconnue et ils échangèrent quelques banalités. L’accès au temple était ouvert à tous, sauf au niveaux inférieur, comme prévue, lui avertit le garde. Il lui désigna une salle au deuxième étage. C’était là-bas l’ancienne réserve, il y a des parchemins qui ont été placés ici depuis la création du village, et qui était déjà bien avant stocké dans un autre endroit, sans être touchés.
Le bretteur y alla sans tarder. Il voulut ouvrir la porte, mais il ne le faire qu’à moitié. La porte était coincé de l’autre côté, par un nombre incalculable de caisses, malles, coffres , livre et parchemin. Du sol au plafond, la salle était remplie. En refermant la porte derrière lui, Akrillo se gratta la tête en soupirant...
-Mendokusai...
Il retira son katana et le posa contre la porte. Il aimait bien lire, mais toute une vie ne suffirait pas pour jeter un coup d’œil à tout ce qui se trouvait ici. Il ramassa d’abord tout ce qui se trouvait devant la porte et qui entravait l’ouverture de cette dernière. Rien de bien passionnant. « L’agriculture et la pêche » par un auteur inconnue, « 20 centaines d’amis » par Sizo Paki Awana, plus connue pas son pseudonyme S.P.A. . Le dragon trouva un espace contre le mure pour empiler les livres. Au moins, ils ne seraient pas au milieu, et gêneraient beaucoup moins.

En continuant son rangement, il découvrit plusieurs textes religieux, qu’il prit soin d’écarter des autres livres ringards. Il trouva aussi quelques parchemins qui regroupaient diverses légendes. Certains sur des petits esprits des forêts. D’autre sur un dieu de la mer endormis. Ou bien encore sur un oiseau sacré. Pourtant, certains textes attirèrent son attention. L’un d’eux portait sur plusieurs artefact sacré disséminé dans le monde. Chacun d’une couleur différente, ils auraient, une fois réunis tous ensemble, un terrible pouvoir. Cependant, le texte était vieux et abîmé. La majorité des choses était illisible et l’autre incompréhensible. Aussi bien, cela pouvait être une comptine pour enfant. Néanmoins, il ne put s’empêcher de penser aux statuettes qu’Uzushio avait trouvés. Il mit ce parchemin de côté. Qui sait, peut-être quelqu’un trouvera un indice dessus en l’examinant de plus près.
Il trouva plusieurs peintures et sculpture qui mis de côté, tandis qu’il sortait de la salle tout ce qui avait été trop abîmé et ne serait, de toute façon, de plus aucune utilité. En fouillant encore, il repéra un objet.
-Non, impossible.
Et pourtant, une statuette qui ressemblait trait pour trait à celle qui avait trouvé avec le vieil uzumaki gisait là. En bleu . Un bleu étincelant, sûrement du saphir. Il la prit dans sa main. D’un coup, un bruit sourd résonna en lui et il se retrouva figé. Il eu extrêmement du mal a former le signe de Kai avec sa main libre, pour s’échapper de ce piège. Il réussit enfin au bout qu’une quinzaine minutes de bataille interne. Ce qu’il tenait dans la main n’était plus une statuette de saphir, mais une simple idole en bois qui portait les même trait que ces œuvres d’art. Quelqu’un avait réussi à piéger un genjutsu. Dans un objet. Avec un fuinjutsu ? Mais c’est impossible non ? Ou bien alors était-ce un poisons qui réagissait au toucher ? Non, c’était bien le Kai qui avait sortit d’affaire Akrillo.
Pour lui, ses sortes de techniques lui étaient obscures et il ne comprendra sûrement jamais ce qui venait de lui arriver.
Il posa cette statuette à côté du parchemin étrange.

Le reste du rangement se passa sans autres surprises. Quelques illustrations et croquis d’un certain Leowao Davinciki, qui représentait des machines inconnues ou oubliés , des livres sur les classes de citoyens dans le monde par un Karm Maxoto et autres livres avait été soigneusement rangés.
Les œuvres d’art d’un coté, les texte qui touchait au spiritisme et à la religion de l’autre. Les livres sur d’autres genre se trouvait plus au fond, et les légendes et autres livres mystérieux se trouvait près de la porte.
Alors qu’il finissait, Akrillo empoigna son katana qui n’avait pas bougé. Il prit aussi la statuette en bois ainsi que le parchemin étrange. En fait, il en avait trouvé deux autres comme le premier, qui racontait la même histoire. Néanmoins quelque chose d’étrange semblait émaner d’eux. Il vaudrait mieux les confier à un professionnel, conclu le bretteur.

Alors qu’il sortait de la salle, il alla voir un des membres du clan.
-J’ai fini de ranger votre réserve, mais j’ai trouvé des choses très troublante. D’abord, ceci. Oui, elle ressemble extrêmement aux statuettes que nous avons ramené il y a peu. Et lorsque je l’ai prise dans ma main, elle était bleu, peut-être du saphir. D’un coup, je me suis retrouvé immobilisé et il me fallu lutter pour reprendre le contrôle. Elle se changea ensuite en bois. Il serait mieux de l’analyser, à mon avis, je préviendrais le Kage que vous vous en occupez ? Ou voulez-vous que je lui amène ?
Le sage Uzumaki préférait ne rien faire sortir du temple et garda la statuette pour l’envoyer à une équipe d’analyste.
-De plus, j’ai trouvé ses trois parchemins. À première vue rien d’anormal, mais en lisant leur contenue et en les tenant tous les trois dans vos mains, vous verrez ce que je veux dire. Aussi bien cela n’amènera à rien, mais qui ne tente rien à rien. Si nous pouvions trouver ne serait-ce qu’une petite piste sur une autre statuette, ça serait grandiose !
Encore une fois, rien n’était sûr. Tout ce qui enveloppait les idoles n’étaient que rumeurs, mensonges et légendes. Alors , il y avait d’énorme chances que ses trouvailles ne mène à rien. Mais encore, fallait-il tenter pour en être certain...
Il remercia encore une fois le Sage et décida d’aller faire son rapport.

Récapitulatif combat: