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Sahara Denya aux bras de pantin

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Sahara Denya aux bras de pantin Left_bar_bleue2034/1200Sahara Denya aux bras de pantin Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya



Matricule ninja
NOM : Sahara
PRÉNOM : Denya
GROUPE : Suna
GRADE : Jounin (officier de police est envisageable, ou alors tokubetsu jounin ?)
RANG : Le plus haut que je suis en mesure d'atteindre
SEXE :
ÂGE : 29 ans
SITUATION : Célibataire
FAMILLE : Elle a un frère de 34 ans, Libi, ainsi qu'une soeur, Tubu, qui a 31 ans. Tous deux sont marionnettistes. Leur mère, Sandi, travaille avec son mari.

Personnalité
QUALITÉS
Travailleuse
Battante
Bonne cuisinière
Fière
Habile
Commerçante
Impliquée
Esprit d'initiative
Fidèle
DÉFAUTS
Bornée
Crédule
Parfois trop loquace
Parfois laconique
Émotive
Contradictoire
Changeante
Fate
Rancunière
AIME
Suna
Le combat
La cuisine
La politique internationale
Le bricolage
Les ambiances populaires
N'AIME PAS
Le genjutsu
L'aridité
Konoha
Le poker
Les costumes noirs
La monotonie
AUTRES
Alterne la solitude et la socialisation
Son nindo : "S'aider soi-même pour aider les autres"
Est fière de ses bras de marionnette, sa principale arme
PHYSIQUE
TAILLE :
1m68
POIDS :
68 kg
PEAU :
Peau blanche sauf les bras, gris-violet
CHEVEUX :
Noirs
Mi-longs
YEUX :
Bleu foncé
Grands et bridés
VISAGE :
En diamant surplombé d'un grand frond ; sourcils prononcés ; lèvres en forme de pomme ; nez retroussé ; deux tatouages soulignent ses yeux pour contourner ses joues jusqu'au menton
CORPS :
Denya a un corps athlétique avec une silhouette tendant vers le triangle inversé. Ses bras en bois semblent être des vrais bras humains alors qu'ils sont artificiels après les biceps ; quant à ses jambes, elles semblent légèrement plus longues proportionnellement aux bras. Les articulations de son cou sont marquées.
AUTRE :
Elle porte presque toujours une tenue allant des jambes au cou mais ne couvrant pas ses bras. Souvent, elle porte des chaussures à grosses semelles et des manches pour les jambes épaisses mais qui respirent. Elle porte aussi une jaquette épaisse à courtes manches dont la confection laisse respirer l'habit. Bien souvent, elle vêt ses bras de longs gants passe-coudes  violets, très fins, dont elle a ôté les pouces, index et auriculaires.
Histoire


► Denya naquit en -14 dans une famille commerçante. Son père s'appelait Koya et sa mère Sandi. Les Sahara n'étaient pas un clan mais une famille peu intéressée par la guerre, mais devant faire face à un climat rude tant sur le plan météorologique que politique. Koya tenait un yatai qu'il peinait à tenir à flot.

► Élevée par des parents attentionnés, elle fut endormie par sa mère avec des histoires héroïques, comme celle de Nakiri du désert ou de Riki le faiseur de pluie et l'espérance qu'un héros viendrait un jour et offrirait la prospérité en cette région peu fertile.

► La famille tenait à ne pas s'attacher aux clans plus que nécessaire afin de ne pas être partisane. Ainsi, Denya ne se fit pas beaucoup d'amis parmi les clans du désert et ne comprenait pas ses parents, ce qui la mit en conflit avec eux, quand bien même ils tentaient de lui expliquer la situation tendue sur le territoire.

► Afin de lutter contre le vent, Koya acheta des planches de bois qui allaient permettre de protéger son échoppe contre les souffles de sable qui pouvaient déranger les clients. Toute la famille était chargée d'aider à poser cette légère infrastructure. Cela permit de légèrement fidéliser la clientèle, ce qui eut pour conséquence qu'il arrivait aux Sahara de devoir cuisiner un nombre de repas plus important qu'auparavant. Cette période correspondait avec la récente paix entre les clans. Là encore, toute la famille mit la main à la pâte et si les enfants avaient déjà eu l'occasion de concocter quelques bols de nouilles, la cadence n'était pas la même. Cependant, chacun souhaitait aider la commerce familial.

► En l'an -4, les parents Sahara n'avaient pu empêcher leurs enfants d'apprendre des bases de ninjutsu car l'isolation était moins absolue. Sandi était moins soucieuse que Koya à l'idée de voir les trois enfants se mêler à des clans, mais le père craignait que la paix entre les clans ne soit que temporaire. Ceci dit, cette période de paix fut propice à des temps moins rudes.

► En l'an 0, la famille commença à remarquer que certains membres du clan Shirogane tendaient à devenir des clients réguliers. Plusieurs clans, notamment les Kaigan, virent d'un mauvais oeil cette fréquentation, allant jusqu'à la confondre avec un rapprochement. Koya retourna sa veste et concentra alors ses efforts sur des régions spécifiques sans pour autant se sédentariser, mais il évita les terres où il était susceptible de revoir le clan Kaigan. Il eut cependant de nouvelles difficultés financières ; en effet, certains de ses fournisseurs ne s'aventuraient pas au sein du territoire des Kaigan et ledit clan devint alors une barrière limitant l'accès aux matières premières.

► En l'an 2 fut fondé le village de Suna que rejoignit la famille Sahara avec la ferme intention de s'y installer, car cela était annonciateur de stabilité. En effet, le premier mois ne fit pas mentir les pronostiques. Cependant, les sacrifices ayant été nécessaires à la fondation du village furent parfois déformés dans les propos. Ainsi, le clan Shirogane instrumentalisa le décès de Takashi, père de Seketh, dit "L'héritier". Des dires arrivèrent aux oreilles de Libi, le frère de Denya, qui crut à la culpabilité des Senju et des Uchiha. Avec Tubu, il entama la formation afin de devenir shinobi dans l'optique de faire la guerre contre Konoha. Denya n'accepta pas que celui qui devait par la suite reprendre le commerce familial intègre les rangs ninjas et se disputa violemment avec sa soeur.

► Denya travailla dur avec ses parents tandis que son frère et sa soeur s'entrainaient à guerroyer, ce qui la dépassait. Elle n'avait pas été aussi touchéé qu'eux par la mort de Takashi, mais le sujet l'intrigua assez pour qu'elle commence à se poser des questions quant aux relations entre régions. Point convaincue par la culpabilité des Uchiha et des Senju, elle n'envisagea cependant pas une manipulation de l'information par les Shirogane. Ceci dit, elle commença à souhaiter l'expansion du village, car les années de peine traversées par sa famille avaient fait comprendre à Denya que les ressources se trouvaient ailleurs.

► Denya, encore habituée à ne pas tisser de profonds liens, commença difficilement à avoir une vie sociale plus active. Elle se lia d'amitié avec une fille nommée Aika, la soeur adoptive de Kayaba Akihiko. Être avec des amis n'était pas son habitude, mais elle apprécia assez vite cette compagnie, quand bien même elle n'avait de loin pas toujours le réflexe de chercher elle-même le contact.

► En l'an 4, Koya s'établit de manière sédentaire et de fait, fit construire une échoppe plus grande et la décora. Denya travailla dur, mais malgré cela, sa mère et elle se demandèrent comment monsieur Sahara avait pu faire de telles dépenses, car il s'agissait de bon bois et la décoration semblait couteuse. Le père assura cependant qu'aucune dépense n'avait été superflue et que le commerce n'allait pas pâtir de ces achats.

► En l'an 5, des hommes vêtus de costumes noirs entrèrent un beau jour dans l'échoppe familiale. Denya les accueillit, mais ils désiraient s'adresser au paternel. Dès que celui-ci se présenta, les deux visiteurs, froids, se saisirent de la jeune fille et menacèrent de lui faire du mal s'il ne payait pas. Koya demanda à ces gens de relâcher sa fille, mais ils insistèrent et ordonnèrent de donner l'argent, ce à quoi il répondit qu'il n'avait pas de quoi payer. Les visiteurs jetèrent Denya à terre et firent un geste étrange. Quatre autres hommes de grand gabarit entrèrent, l'un d'eux saisit Denya par les cheveux et tout ce monde se réunit dans l'arrière boutique. La jeune fille fut frappée, tabassée, puis on lui trancha les deux bras. La douleur fut atroce et elle cria tant qu'elle n'entendit pas l'un des agresseurs proférer une  autre menace avant que tous les intrus ne sortent précipitamment. Koya et Sandi amenèrent leur fille auprès de médecins. Ils la guérirent de ses blessures, mais pendant l'opération, trois hommes vêtus de toge entrèrent dans la salle munis de planches, de morceaux de bois, d'outils et de masques de protection. Ils prirent les mesures de la jeune fille et lui fabriquèrent des bras de marionnette manipulables comme de vrais bras, mais munis de lames rétractables. Ayant eu vent de la situation, ils estimaient que des armes intégrées au corps était le meilleur moyen de se défendre rapidement dans ce genre de situation. Ainsi, Denya eut de nouveaux bras. Elle eut droit à quelques plaisanteries pas bien méchantes la traitant de marionnette. Elle apprit alors que son père avait emprunté de l'argent à la pègre afin de financer sa nouvelle échoppe, ce qui créa de nouveaux conflits familiaux.

► La famille tint bon, mais l'événement avait rendu Denya méfiante vis-à-vis de son père. Elle eut au départ tendance à montrer de l'inquiétude lorsqu'entrait une clientèle qu'elle n'avait pas vu arriver, puis cette peur s'estompa au fil des ans, sans pour autant laisser place à une absence de méfiance.

► En l'an 7, Aika fut retrouvée morte. Akihiko, fou de rage, était parti à la recherche de l'assassin de sa soeur. Denya avait alors 21 ans et fut profondément touchée par cette horreur. Si être elle-même victime de la pègre l'avait mise en colère, la peur avait gagné le combat. Mais cette fois, l'injustice ne l'avait pas touchée elle uniquement. Elle prit une décision qu'elle annonça un soir à ses parents, une décision qu'ils durent accepter non sans remord : elle comptait devenir ninja et intégrer les hauts rangs hiérarchiques afin de lutter contre le crime.

► Sahara débuta son apprentissage et obtint le grade de genin, puis enchaina les missions et devint chuunin. Déterminée, elle comptait bien devenir jounin.

► Sa première mission relative au crime, une mission de rang B, fut de capturer un bandit de grand chemin. Comme certains assuraient avoir vu un complice jouer le rôle de tour de surveillance, une unité de trois chuunins supervisés par un jounin sembla appropriée aux yeux du kage, qui envoya l'équipe dont Denya faisait partie sur les lieux, dans le désert. Si la zone dans laquelle avait sévi ce voleur semblait vide, un barbu surgit soudain de l'arrière d'un rocher tandis qu'un chauve se plaça au sommet de la pierre. Les quatre ninjas se préparèrent, mais deux mains jaillirent du sol, agrippant le jounin, qui fut attaqué par le barbu muni d'un kunai. Les trois jeunes chunin comptaient intervenir mais le guetteur intervint en projetant du sable. Le barbu changea de cible pour s'attaquer aux trois jeunes et troqua son kunai contre une lame de vent. Tandis que le dégarni utilisait sa maitrise du sable pour attaquer le jounin, celui qui se dissimulait sous le sable surgit alors dans son costume marron et se lança dans la bataille. Les trois chuunins durent user de la ruse afin de contrer leur adversaire en étant simultanément attaqués par des projections de sable. Le combat fut difficile, mais les quatre ninjas purent rentrer victorieux.

► Denya fut nommée jounin, à sa grande joie. Elle comptait bien profiter de ce rang pour nettoyer Suna du crime. Cependant, même ayant le grade de jounin, elle ne bénéficiait pas d'une totale liberté et afin d'éviter de faire n'importe quoi, elle demanda elle-même au kazekage de lui confier une équipe de genins. Comme elle avait atteint le grade souhaité, elle put concentrer ses efforts sur l'observation de son village sans se lancer dans la lutte contre le crime à l'aveuglette.

► Notre chère amie demanda au Kazekage en personne la possibilité d'intégrer la police de Suna. Elle ne reçut pas de réponse. Cependant, elle fut un jour chargée d'appréhender un pyromane avant qu'il n'incendie une troisième demeure, un travail à priori impossible, mais le responsable avait commis l'erreur de souffler du katon en plus d'avoir utilisé un briquet : une énorme trace indiquait clairement l'utilisation du ninjutsu des flammes. Le nombre de suspects potentiels baissa et ainsi, l'enquête se concentra sur l'achat de matériel inflammable et quelques fouilles permirent de réduire la liste des suspects à trois. Il ne restait plus qu'à effectuer quelques filatures et l'affaire était bouclée.

► Première grosse mission d'infiltration. Entre les murs de Suna, sous le sable, une entrée de grotte tenue par un pilier dissimulé était bloquée par deux rochers. L'un des rocherr déplacé, Denya et une équipe de jounins empruntèrent un escalier qui les mena jusqu'à un lieu de rendez-vous sous-terrain. L'attraction la plus visible était les combats, qui donnaient lieu à des paris dont les revenus importants ne passaient pas dans les poches de la ville. La cité estimait cet endroit comme faisant partie de son territoire. Ici transitait aussi de l'argent, on pouvait trouver des armes au noir. Un repaire de malfrats uniquement ? Pas sûr. On pouvait voir des chuunins et jounins dépenser leur argent à des tables de poker. Certains clans étaient présents, ce qui laissait supposer que plusieurs accès permettaient d'atteindre le lieu. Denya s'inscrivit comme lutteuse et gagna son combat. Le but était de rencontrer le patron de l'endroit, mais il ne se montra pas.

► Durant son infiltration, la jeune femme se souvint des récits de son enfance, elle eut du temps à consacrer à la réflexion et passa par une phase de colère contre beaucoup de choses. Contre la situation difficile du désert, contre Konoha et ses clans qui avaient soit-disant tué un membre de Suna, contre le crime organisé, contre le crime en général, qui avait ôté la vie à l'une de ses amies. Cette colère mêlée à de la tristesse se manifesta lors de bagarres par une envie de frapper les adversaires à terre ou sans défense. Denya sut calmer sa rage, mais gardait de l'ire et son coeur ; une ire qui, maitrisée, allait être le moteur de la motivation de la "fausse marionnette".

► L'opération au sein du monde souterrain durait depuis un an sans que les infiltrés n'aperçoivent le boss. L'un d'eux eut une idée : provoquer en duel un combattant du pays du feu, ce qui fut fait, car les combats clandestins avaient aussi lieu là-bas. Le soir de l'affrontement, le chef des lieux, Ozo, vint dans la loge dans laquelle se préparait Denya afin de lui donner des consignes et de personnellement l'encourager, car au vu de l'importance du match, beaucoup d'argent était en jeu. Durant le combat, Ozo fut arrêté et son argent saisi. Denya, quant à elle, remporta son combat de justesse. Le lieu fut désormais contrôlé par Suna et l'argent qui y transitait devint le plus propre qu'il pouvait être dans un endroit pareil. La diversité des adversaires fit que notre jeune femme revint à plusieurs occasions, connaissant des victoires et des défaites, mais ce lieu favorisait l'usage du taijutsu ou du ninjutsu avec peu de portée. En effet, pas d'arènes, les duellistes combattaient au milieu d'une foule. Cette manière de s'affronter était à la convenance de la jeune femme depuis longtemps déjà. Cette mission fut très importante pour Denya car sur le plan personnel, elle eut un léger sentiment de justice vis-à-vis du mal qui lui avait été fait au magasin familial.

► À la fin de l'an 12, les parents Sahara virent leur fille arriver à l'échoppe. Elle n'y avait plus posé les pieds depuis des années et fut accueillie chaleureusement. Comble des coïncidences, Libi et Tubu étaient aussi présents. Ce furent les retrouvailles familiales. Denya renoua avec la cuisine et commença à rendre régulièrement visite à son père et sa mère afin de les voir, d'assurer une présence ninja rassurante et de ne pas perdre la main.

► En l'an 13, Denya voulut mettre fin au racket opéré autour du commerce de Koya et prit l'initiative de surveiller discrètement les allées et venues. Elle put ainsi remonter jusqu'aux responsables, non sans aide, mais les malfaiteurs furent mis sous les verrous. À partir de là, Denya se sentit libérée d'un poids, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de sa hiérarchie. Non pas que la jeune femme était plus efficace, mais elle semblait plus dynamique, plus libre et eut rapidement un esprit d'initiative grandissant.

Nozomi ! L'apparition de cette marionnette conforta Denya dans son identité. Cette marionnette n'eut aucun impact propre dans les événements liés à sa vie, mais Denya fut ravie de voir un pantin vivant au sein du village.

Test RP


Le désert. Du sable, du sable à perte de vue. Des cactus, des pierres, puis des rochers plus grands et soudain une montagne. Une montagne traversée par un chemin qui menait à un village caché : Suna. Un oasis salvateur ayant réuni plusieurs clans et individus. Une rue abritait une échoppe dont l'huis fut ouvert. Dans l'encadrement de la porte parut Sahara Denya qui s'exposa aux rayons d'un soleil de plomb alors qu'un oiseau poussait un cri lointain de sa voix stridente. Le quartier tranquille saluait la présence policière qui le protégeait du racket et les plus touchés savaient montrer de la reconnaissance. Cependant, à protéger les gens de manière publique, Denya avait l'impression d'oublier la raison d'être de Suna : un village dans un désert pour mieux lutter contre la rudesse du climat qu'étaient ces plaines hostiles. Il était logique de protéger les habitants du crime, mais l'existence de la cité n'avait pas rendu le confort de ceux qui y vivaient optimal.

Je suis sure que les autres villages cachés sont aussi habités par des criminels liés à la drogue et au trafic. Même s'il est peu connu, j'ai entendu parler d'un homme redoutable appelle le Don. Il aurait même recruté des équipiers fidèles autour de lui. Même l'Empire Tetsu. Alors dans des conditions comme celles de Suna, il est évident qu'on aura plus de consommateurs de produits illicites, ça aide les gens à ne pas ressentir la faim. C'est différent du vol, des attaques de cargaison, des meurtres, là il y a un marché, donc une organisation. Moins de consommateurs signifie moins de bénéfices donc, j'espère, moins de substance en circulation. Agrandir Suna et rendre notre village prospère permettrait-il d'arriver à ce résultat ? Pas totalement, mais partiellement, j'imagine. Parce que j'en oublie que j'ai été formée comme ninja, pas comme membre de la police. Et puis, ça me fait ressembler aux Uchiha, ça me dégoute quand j'y pense.

Alors que ces réflexions fluctuaient dans sa tête, Denya traversa l'avenue parsemée de logements à gauche, de saloons à droite et parcourue par la mélodie d'un piano jusqu'à arriver à l'office de police. L'une des deux cellules était occupée par un balourd endormi, les poings rougis par une bagarre. Elle posa un regard intrigué sur son pensionnaire puis sortit d'un bureau les fournitures nécessaires à la rédaction d'une missive. Saisissant une plume, elle se gratta la tête et rangea son matériel, peu motivée à se lancer dans l'écriture immédiatement.

Le lendemain, Denya se leva tôt et, dans la rue, vit au loin Monzaemon Shaga. Voulant le saluer, elle eût du courir, car il passa son chemin si vite qu'elle n'eût pas eu le temps de l'interpeller. Puis elle aperçut Kusemai, une membre du clan Shirogane, ce qui la ralentit dans son élan, puis la démotiva. Elle savait l'aversion que certains Shirogane avaient pour elle et n'avait de fait aucune envie, à ce moment-là, de communiquer avec elle. La mésentente entre le clan des marionnettistes et Denya n'était pas nouvelle. Intégrer la maréchaussée avait éloigné notre amie des groupes de shinobis classiques accomplissant des missions pour leur village et l'avait confinée entre les hauts murs de roche délimitant le domaine de la cité. D'autant eussent prétendu que lui offrir cette fonction était un moyen de l'isoler afin qu'elle ne pût plus prendre part aux actions politiques décisives. Shaga était un ninja poli et ouvert d'esprit, mais madame Sahara n'était pas animée par le souhait d'interagir avec l'épouse. Pourtant, elle n'avait jamais échangé un seul mot avec Kusemai, mais être confrontée à moult reprises à des marionnettistes lui portant peu de considération ne lui donnait nullement envie de faire elle-même un pas vers un Shirogane. Si elle ne subissait aucune discrimination active, pour ce qui était de la discrimination passive, ce n'était pas la même farine et elle ressentait une grande amertume. Il semblait que même Ibushi considérait des membres de pantin comme un affront fait aux siens, comme si les marionnettistes n'avaient aucun mérite dans leur maitrise.

Aussi ninja qu'elle fût, sa position actuelle la tenait à l'écart des missions qu'accomplissaient les shinobis à des fins de conquête. Auparavant guerrière de l'ombre, elle était devenue soldate publique. Elle n'avait pas immédiatement compris sa situation comme une discrimination car personne ne lui avait ouvertement dit que ses bras de plaisaient pas à tous et elle savait qu'elle ne pouvait être amie avec tous ses concitoyens. Puis ses membres de pantin avaient été une raison de diminuer ses interventions en extérieur alors qu'elle était depuis longtemps accoutumée à leur usage. Des regards, jamais rien de bien méchant au début, car certains collègues trouvaient même respectable d'oeuvrer contre le crime avec un corps tel que le sien. Combattre le crime pouvait placer Denya face à une situation capable d'évoquer les terribles événements vécus. Puis on s'adressa moins à elle, on fit moins attention à sa présence, à ses dires et actions, ce qui ne fut pas sans effet : elle se sentait rejetée. Malgré tout, elle continuait à se motiver, mais la relation avec les hautes instances devint une relation avec les gens qu'elle protégeait. « Ce n'est pas plus mal » était une façon de relativiser, de penser que sa place était là. Toutefois, être repoussée de la sorte ne lui avait pas fait du bien et plusieurs fois elle termina chez elle en pleurs. C'est dans ce contexte qu'elle avait voulu écrire au haut-conseiller de Serika Senshi non sans se rétracter. Puis un jour, le kazekage prononça un discours devant les ninjas. Un discours mettant en avant les mérites de la force dans l'avancée des conquêtes de Suna. Si ce discours ne s'adressait pas au village entier, il avait en revanche ravigoté l'envie de madame Sahara de servir sa cité dans son expansion. Ceci dit, on lui rétorqua que la férocité des clans adverses nécessitait des experts en l'art du maniement des marionnettes, qu'une personne anciennement blessée ne revenait jamais aussi forte qu'avant.

Denya – J'ai montré sur le terrain qu'appréhender des criminels était tout à fait possible. Les médecins qui m'ont traité ont fait des miracles. 

Shirogane Tengen – Sahara Denya, vous ne comprenez donc pas ? Vous n'êtes pas marionnettiste, jamais vous ne manierez vos membres comme un Shirogane manie son pantin, jamais !

Denya – J'ai ces bras depuis plusieurs années, monsieur Shirogane. Je les utilise à chaque instant de la journée, contrairement à un marionnettiste dont le pantin n'est pas l'extension du corps. Je reconnais que vous êtes doués, mais même si je ne me bats pas comme les ninjas de votre clan, je suis forte.

Rengangan Aki – Et pourtant, je me dois de vous annoncer que le Conseil de Suna refuse que vous intégriez les forces armées. Vous êtes certes du rang de jounin, mais tokubetsu jounin. Votre spécialité n'est pas le champ de bataille et nous avons remarqué chez vous, en l'an 13, un changement de dynamique. Les événements semblent vous affecter et la force physique ne fait pas tout. Vous être trop sensible pour des missions impliquant de tuer non pas pour protéger directement, mais pour conquérir. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir sur le terrain des shinobis entamant le moral de leurs propres troupes. Protéger vos concitoyens semble être une tâche bien plus appropriée pour vous.

Jamais personne n'avait été si catégorique à son égard. On avait toujours agi dans son dos de manière discrète ou de face mais subtilement. Les paroles du conseiller Rengangan étaient un choc. Si les tensions avec Tengen étaient prévisibles, le point de vue du conseiller était quant à lui une surprise car tranché, net. Un avis venant d'en haut. Denya savait que la force était un thème que le kazekage avait à coeur, mais jamais elle n'eût pensé que ses extensions passaient pour de la faiblesse. Faiblesse pour Serika Senshi, mépris pour les Shirogane, ses bras la pénalisaient clairement maintenant. Notre amie ne sut quoi répondre tandis que ses interlocuteurs s'éloignaient. Elle rentra chez elle avec ces paroles que sa mémoire répétait en boucle. Dans son lit, elle tenta de relativiser, mais cette fois, elle en fut incapable. Les propos durs qu'elle avait entendus lui serraient le coeur. La jeune femme se sentait trahie, ouvertement mise de côté. Ses yeux devinrent mouillés. Elle n'eut pas la force de retenir le sanglot qui suivit et larmoya pendant plus d'un quart d'heure. Impossible de rester sourde à la violence du conseiller, impossible de regarder les points positifs, de compenser ces paroles avec un quotidien agréable, car la balance émotionnelle penchait lourdement vers le négatif. Le sommeil ne lui fit pas oublier, ne la calma pas non plus. Les jours suivants furent très pénibles. Elle n'eut aucune envie de partir au travail, sentant son emploi comme une soudaine prison et du faire de gros efforts afin de sortir du lit et surtout de penser à quelque chose de concret autre que la conversation difficile qui l'avait accablée. Puis virent la semaine d'après, puis une autre, puis encore une autre. Durant ce temps, elle tenta de trouver en son métier tout le réconfort qu'elle pouvait, se rattachant à ses bras et à feu son amie retrouvée morte. Elle commença à jouer le jeu de ceux qui désiraient l'isoler et souhaita ne plus rien avoir à faire avec les ninjas classiques.

Mais alors qu'elle rédigeait un rapport, elle se souvint de son projet d'écrire à Akihiko. Il était cependant hors de question de renouer avec les missions, elle n'était plus une jounin classique. Le rapport. Mais cette lettre... Elle continua son rapport en regardant les feuilles vierges du coin de l'oeil. Elle réfléchit. Puis le rapport et pensa de nouveau à sa lettre. Elle faillit fondre en larmes, mais se reprit, termina sa tâche puis se lança dans son texte.

« Monsieur le haut-conseiller,

En tant qu'officier de police, je m'avoue satisfaite de la confiance qui m'est accordée dans mon travail. Je suis reconnaissante au Kazekage d'avoir accédé à ma requête en me permettant d'accéder à ce poste. Toutefois, après plusieurs années de service, je suis en pleine interrogation.

Pourquoi avoir accepté ma demande aussi vite ? La police n'est pas destinée à une élite, mais je pensais que ma requête rencontrerait une opposition farouche des Shirogane. Des bras comme les miens ne plaisent pas à leur clan, j'en suis consciente, j'ai entendu des propos durs. On me voit comme faible même hors des Shirogane, d'ailleurs. La police n'embauche-t-elle que des faibles ? L'un des membres du conseil m'a ouvertement fait comprendre que je serais un poids sur le terrain. Pourtant, la formation de shinobi a pour but de permettre de faire la guerre. Je ne suis pas moins capable qu'un autre ninja et ai mérité le droit de sortir de la zone du village, la preuve en est que j'ai réussi à atteindre le grade de jounin. Le système est-il inefficace pour que l'on pense que je suis faible alors que je suis devenue jounin ?

Akihiko, tu me connais, j'aimerais que tu me répondes franchement. Penses-tu franchement que je suis une pleurnicharde qui ne supporterait pas le terrain ? Me penses-tu incapable de tenir mentalement face à la rudesse de la guerre. Ai-je l'air d'être une faiblarde ?

Monsieur le haut-conseiller, je suis forte. Je me sens capable d'exécuter des missions officielles, de participer à l'expansion de Suna. Je suis prête à faire mes preuves. Confiez-moi donc une mission qui me permettra de prouver mes compétences. La force se démontre sur le terrain. Si tu veux, Akihiko, partons tous les deux en mission, cela te permettra de m'observer et de faire toi-même un rapport qui aura un poids considérable. Je sais que le kazekage te fait confiance. Partons ensemble, je te montrerai que je suis capable de servir le village. Considère cela comme une requête personnelle, s'il te plait. J'attends impatiemment ta réponse.


Sahara Denya
 »

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AUTRE CHOSE ? Rien que je souhaite communiquer
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Sahara Denya
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Sahara Denya
Je reposte afin de signaler que j'ai terminé et souhaite débuter mon test RP, s'il vous plait.
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Dawn of Ninja
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Hello et bienvenue parmi-nous !
Sans plus attendre, ton test RP :

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Hyûga Yume
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Hello ! Comment avance ton test rp ? Smile
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Sahara Denya
J'ai eu un mal fou à comprendre ce que vous attendiez de moi, mais je pense avoir saisi. Aussi, je prévois de poster ce soir ou demain.
Mais vous m'avez surpris en prenant le total contrepied de ce à quoi je m'attendais.
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Sahara Denya
J'ai enfin posté. Merci d'avoir autant patienté sans que je ne fasse la demande. Mais vraiment, j'ai eu du mal à comprendre la consigne.
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Bienvenue sur le forum ! Voici venue  l'heure de ta correction.

Respect test-rp et originalité

Test rp globalement respecté, pas grand chose à dire en dehors d'un détail. Que ce soit la police ou les tokubetsu jônin, ce sont bien des membres des forces armées de Suna. Un militaire qui fait la cuisine sur une base est tout autant membre des forces armées qu'un soldat de première ligne.

Orthographe et grammaire

Il y a des fautes et parfois quelques tournures de phrases particulières mais rien de grave.

Avis général et verdict

Sans surprise je te valide au rang de Jônin de Suna de rang B. Prochaine étape pour toi, faire valider ta FT et aller recenser ton avatar. Bon jeu parmi nous !

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Acte II -  Infestation