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Rencontre entre prédateurs [pv Kameyo]

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Le gardien d'Inari

Un faucon survolant la grande forêt y verrait une peinture tranquille. Presque immobile, si l'on omettait la caresse du vent sur les arbres, Inari offrait un tableau sous l'égide du vert, empreint du romantisme et de la beauté grandiose des œuvres d'un bon peintre. Pourtant, derrière ses allures de paradis se cachait une fourmilière.
De l'intérieur, la cinétique régnait en maître. Les sens étaient exacerbés au sein de ce temple, que ce soit par les odeurs mélangées d'une flore royale, l'harmonie dynamique créée par une faune agile, ou le ballet visuel de ces vies pullulantes. Oui, Inari était un hommage à la vie, dans tout ce qu'elle avait de beau et d'indomptable.

L'homme avait cette fâcheuse tendance à tâcher la nature, démon huileux répandant son fiel aux moindres de ses pas. Pourtant, dans les profondeurs des ses bois sacrés vivait une race particulière. Réminiscence d'un trésors primitif, elle incarnait ce qu'aurait pu être une société humaine basée sur la cohabitation, plutôt que sur la domination. Leur air rustre et farouche n'aidait point à discerner leur sagesse, pourtant les Onryous, sur certain points, s'avéraient plus brillants que les raffinés Yamanaka. Peu d'hommes modernes pouvaient se vanter d'une telle communion avec leur environnement,  et encore moins y voyaient une quelconque utilité. Qui sait, peut-être ces sauvageons cultivaient une utopie stupide, ou un fragment de poésie.

Élite de ce peuple étrange, Maho arpentait le coeur d'Inari. Membre de l'ordre d'Heuksa, il incarnait par sa simple existence la fierté de la forêt, étant à la fois son esclave et son protecteur. Le voir évoluer dans cet environnement était en soit un spectacle, car peu d'hommes imitaient aussi parfaitement l'agilité du singe. Délaissant le sol pour le royaume des arbres, le gardien avançait rapidement, enchaînant des bonds parfois prodigieux avec une facilité déconcertante. Il était tout simplement porté par les arbres.
Son chemin l'emmenait toujours plus haut, jusqu'à ce qu'il croise le chemin d'un des rois végétales. Un séquoia gigantesque attendait patiemment, défiant par sa grandeur l'agilité de l'Onryou. Ce dernier ne manqua pas de sourire, enfant excité par un nouveau défi. Prenant une profonde inspiration, il rentra au plus profond de lui même, appelant une bête tapie dans l'ombre de ses entrailles. Lentement, ses muscles se mirent à enfler, sa pilosité humaine se transforma en fourrure, l'homme laissait place au singe.
Dépassant les deux mètres, Maho faisait un majestueux primate. Alternant le blanc et le noir, sa fourrure avait la prestance d'un roi, tandis que sous ses airs simiesque irradiait une intelligence humaine. D'un bond splendide, il s'élança sans tarder à l'assaut de l'arbre gigantesque, gravissant allègrement cette montagne végétale tandis qu'un bâton orné d'or passait sans faillir d'une de ses mains velues à sa longue queue d'ébène. Il riait de la difficulté et, très bientôt, le primate royal rejoignit son trône, contemplant le souffle court son fabuleux royaume. Voulant intensifier la beauté du moment, Maho ajouta à cette vue magnifique une ouïe affinée, percevant brutalement la symphonie d'Inari.

Fausse note.

Un chef d'orchestre talentueux pouvait reconnaître la moindre fausse note, peu importe le nombre de ses instruments. Il en était de même pour un Garde d'Inari. Il connaissait la symphonie des lieux or quelque chose, ou quelqu'un, venait de la briser. Malgré leur déchéance, les Onryou défendaient encore farouchement leur territoire. Aucun des peuples ayant envahis cette forêt, pas même les brillants Nara, n'osaient s'aventurer sur leur territoire. Fauves acculés, ils se montraient d'autant plus agressifs qu'ils voyaient l'aube de leur propre fin.
Quittant sa contemplation, le singe s'élança à la recherche de ce bruit inconnu. Si vous pensiez que sa précédente promenade était rapide, c'était désormais une véritable flèche qui traversait les bois. Tandis qu'il se rapprochait de ce paramètre inconnu, il analysait le bruit de cet être, reconnaissant étrangement la mélodie de son propre peuple. Tout comme eux, cette chose semblait  mi-chemin entre homme et animal, sauf que ses mouvements manquaient de l'harmonie propres aux Onryous. Il semblait qu'il écoutait la colère d'un fauve enragé.

Alors qu'il se rapprochait de sa cible, Maho se faisait plus discret, usant le couvert des arbres et sa connaissance du terrain à son avantage. C'est alors qu'il l'aperçue, une jeune femme comme il n'en avait jamais vu : sauve, étrange, indomptable.
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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
Nous aimions les forêts épaisses. Moi et chaton, même elle, adorions les forêts profondes où nous pouvions nous cacher de la folie des hommes, mais aussi le calme épais et sereins, parfois même Chaton pouvait parfois reprendre le contrôle, parce que je lui disais oui. Mais aujourd’hui j’avais le contrôle, et nous marchions à ma manière dans les bois : comme un fauve, attentif aux bruits autour de nous. Parfois nous marchions sur nos jambes, mais je préférais me mouvoir à quatre pattes. Chaton dormait plus ou moins au fin fond de notre esprit, de toute manière elle ne pouvait pas réellement faire quelque chose contre moi. Nous progression lentement dans les bois, nous savourions la caresse du vent sur notre visage, la profondeur de la terre sous nos mains, nous ignorions où nous étions, et nous nous en fichions. Nous allions là où nous voulions.

Un bruit nous stoppa et nous tournâmes la tête pour observer autour de nous. Les arbres, grands arbres, et nous ne distinguions rien d’autre. Nous poussâmes un petit feulement et je secouai Chaton qui ouvrit péniblement les yeux. Je lui laissai le contrôle de notre corps quelques instants pour qu’elle regarde autour de nous . Elle ne vit rien. Un grognement nous monta dans la gorge mais nous reprîmes notre route. Nous avions la détestable impression d’être surveillé. Un grognement restait présent en permanence dans notre gorge. Lapin. Il ne comprit même pas ce qui lui arrivait : nos griffes l’avaient tué rapidement. Nous le soulevions à hauteur de nos yeux. Nous aurions aimé le manger cru, mais notre corps n’aimait pas la viande crue.

Je titubai un instant en reprenant le contrôle de mon corps. Mes souvenirs défilèrent un instant devant mes yeux, non, c’était bon, rien de grave ne c’était passé cette fois. Parfois, lorsque je n’avais pas le contrôle il était dur de se souvenir de tout. Je me redressai lentement debout, en faisant craquer mon dos. Outch, à voir la tête de mes mains, j’avais marché à quatre pattes. Tant pis … Visiblement ce n’était plus aussi désagréable qu’avant. Je me mis à la recherche de quoi faire un feux et une petite rivière. Je m’installai tout à côté et sortis mon kunaï pour écorcher le lapin. Je pourrais sans doute faire une petite toilette après. Je ne cessais de regarder autour de moi, j’avais la détestable impression d’être surveillée. Tant pis … J’ôtais mes hardes pour les laver le temps que le lapin cuise doucement au-dessus de mon petit feu avant de faire un brin de toilette. Je sortis un instant mes griffes pour trancher mes cheveux qui formaient une épaisse crinière de lion, bien trop épaisse à mon goût. Je taillai, tranchai, pour qu’ils m’arrivent vaguement aux épaules. Je secouais la tête, chassant les mèches de cheveux tout en tournant mon lapin. Je me lavai, l’eau ruisselant sur les mille et une cicatrices qui marquaient ma peau. Je m’enroulai dans ma couverture avant d’attraper un peu de lapin. C’était brûlant. Mais j’engloutis quand même le morceau de viande d’un coup de mâchoire. Je me demandais quelle heure, quel jour, et quel mois nous étions. Je secouais à nouveau la tête. Un bruit, anormal. Je me redressai et mes griffes apparurent entre mes doigts. L’Autre se dressa prête à égorger le premier venu.

« QUI EST LÀ ?! MONTREZ VOUS ! »

Pourvu que cela soit mon imagination … Je ne voulais pas que l’Autre revienne … Je voulais finir mon repas au calme …




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Le gardien d'Inari

Il en avait vu des créatures étranges au sein d'Inari, suffisamment pour comprendre que la nature ne souffrait d'aucune limite à sa fantaisie. Pourtant, cette bête curieuse agitait son attention. D'apparence humaine, il ne pouvait que notifier ses mouvements félidés, cherchant sans comprendre comment cette panthère maintenait ses traits de demoiselle. Pendant un instant il pensa à ses chers voisins, les loyaux Inuzaka, sauf qu'il doutait fortement qu'un des hommes loups daignent se lier à quoique ce soit de félin. Il s'agissait d'autre chose et, dans le couvert de la forêt, il tentait patiemment de comprendre ce nouveau spécimen.

Cette partie de cache-cache aurait pu se prolonger, seulement le primate ne pouvait plus longtemps résister à l'attrait de cette viande fumante. Profitant du sommeil de la cuisinière, il rejoignait les branches les plus basses, usant de sa queue préhensile pour ce suspendre tête en bas, étendant son bras animal afin d'atteindre ce trésors.

Krrrac

Évidemment, après des années de cabrioles il fallait que cela arrive aujourd'hui. Malgré toute son agilité, Maho ne pouvait contrôler la dureté du bois, et il ne put que jurer intérieurement quand cette branche se mit à craquer. Bien sûr, il avait rejoint son perchoir aussi vite que possible, mais la femme-lionne ne manqua pas de se réveiller, déployant au passage ses griffes rétractables. Encore un attribut propre aux Onryou... qui donc était cette sauvageonne?
L'observateur aurait pu arrêter là cette entrevue, retournant dans l'ombre d'Inari sans que l'intruse n'en sache jamais rien. Hélas la curiosité prit rapidement le pas sur la prudence. Se laissant tomber de son refuge, le Gardien atterrit souplement, se dévoilant dans sa forme la plus bestiale à la chatte-humaine. Sa fourrure de nacre brillait presque dans l'obscurité des bois, renforçant doublement les traits de statue de bronze qu'offrait sa peau d'ébène. Il pourrait aisément se faire passer pour quelques créatures mythiques, sauf que le lapin qu'il tenait désormais dans ses mains abaissait de suite toute atmosphère épique.

"Grou?"

Effectivement, un singe ne parlait pas la langue des hommes, cela ne signifiait pas qu'il ne comprenait pas. Son sourire narquois, ses vêtements humains, et même la bâton trônant sur son dos, tout cela trahissait la nature humanoïde de Maho, offrant à la belle une joyeuse énigme à résoudre. Qui était donc cet animal aux poils blancs, cette bête à l'allure savante qui, sortant de nulle part, chapardait ce délicieux repas?

lumos maxima

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Mon lapin avait disparu pendant le court laps de temps où j’étais plongée dans mes pensées, je sentis le coup de patte mentale de l’Autre qui grogna. Je résistai et conservai ma suprématie sur mon propre corps. Je pouvais encore tenir ! Je pouvais … encore … Tenir … Je sentis cependant un filet de sueur me couler dans le dos dans ma lutte pour conserver le contrôle. Mon attention détournait me coûtant de l’énergie. Un singe tomba en face de moi, et cet … Ce n’était pas un singe malgré ses poils nacré et sa peau de bronze. Un humain transformé en singe ? Était-ce possible ? Ou un singe qui avait volé des affaires ? Non, quelque chose dans son attitude était bien trop humaine pour qu’il n’y ai pas une part d’humanité en lui. Je retiens un grognement en le détaillant. Il n’était pas agressif, et de base clairement plus vêtu que moi puisque ma couverture était tombé au sol et que mes vêtements séchaient toujours. De toute manière … je n’étais pas sûre que mes hardes m’offrent une quelconque défense.

Lentement je me ramassai sur moi-même luttant pour garder le contrôle. Je sentis que l’Autre lui aurait sauté à la gorge pour lui arracher avec les dents, mais je me contentais de respirer profondément en essayant de contenir cette envie présente en moi. Je voulais manger j’avais faim, terriblement faim, et on me prenait mon repas. Ma bouche s’ouvrit et un puissant rugissement en sortit faisant s’envoler une nuée d’oiseaux à quelques distances. J’avais faim ! Et la faim nourrit l’Autre, je devais manger et vite. Le singe était plus grand que moi, mais je ne savais pas le reste de ses capacités. Un grondement sourd restait dans ma gorge. Je desserrais les dents en me contenant pour ne pas salir le sol de la forêt de son sang.

« Rends. Moi. Mon. Repas. Putain. De. Singe. Ou. C’est. Toi. Qui. Va. Devenir. Mon. Repas. »

Et qu’importe si c’était un homme ou non à l’intérieur. Il avait l’apparence d’un singe, et le singe ça se mangeait. C’était moins bon que le lapin, mais s’il me cherchait je n’hésiterais pas. J’avais trop faim. Je me retiens de secouer la tête, il fallait que je me calme. S’il était véritablement un animal il allait fuir après mon rugissement. L’Autre grognait prête à reprendre sa place en un violent coup de patte. Je tenais pour l’instant, mais plus pour très longtemps, alors qu’il se dépêche de me dire ce qu’il voulait … Sinon je ne pourrais plus rien faire pour vaguement tenter de le sauver.  
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Le gardien d'Inari

Aucun prédateur n'appréciait de voir disparaître le résultat de sa chasse, surtout quand celui-ci traînait entre les mains de singe moqueur. Malgré sa forme humaine, cette tigresse ne faisait pas exception à la règle. Elle faisait face au voleur dans sa tenue d'Eve, l'apparence simiesque de l'Onryou l'aidant sans doute à abandonner toute pudeur. Pourtant, ce n'était point le corps offert de la jeune femme qui détenait l'attention du primate. Il reconnaissait sur elle les prémices d'un assaut, ayant contemplé suffisamment de tigres chasser pour identifier leur colère.

Rugissement

Le tonnerre n'aurait pas été plus impressionnant. Malgré son entraînement de gardien, Maho ne put s'empêcher de couvrir ses oreilles, le cri de cette gamine se trouvant étrangement amplifié par son ouïe aiguisée. Gardien d'Inari entraîné au combat, le disciple d'Heuksa n'en restait pas moins à moitié animal. Cet assaut sonore résonna au plus profond de lui, réveillant une peur qu'il ne savait pas contrôler. L'espace d'un instant, il arrêta tout mouvement, retenant sa respiration tandis que ses yeux écarquillés fixaient la prédatrice. L'homme peinait à retenir la bête paniquée.
Ni les imposants grizzlis, ni les farouches panthères n'auraient su lui insuffler la crainte or, nue comme un ver, cette humaine tenait son courage en respect, brisant pour un instant l'assurance d'un peuple millénaire. Cette petite chose méritait au moins le respect. Écoutant sa requête difficilement éructer, il avança lentement vers les restes du feu, déposant d'un geste calculé ce lapin entamé sur son piédestal avant de reculer prestement. Hors de question de laisser sa main à portée de cette lionne-humaine.
Prenant une profonde inspiration, Maho ferma un instant ses yeux, conscient qu'il était temps de briser son petit stratagème. Lentement, sa morphologie semblait dégonflée, sa fourrure de neige laissant place à une peau halée, tandis que le grand singe prenait lui aussi forme humaine. Pour l'occasion, il avait toutefois conservé sa queue de singe, préférant être au maximum de ses capacités si les choses venaient à dégénérer. Si le primate aux poils blanc avait montré quelques signes de peur, le Gardien d'Inari proposait une toute autre stature. Fixant la tigresse de ses iris enflammés, il prit à son tour la parole, opposant une voix calme et posée à la colère grondante de son interlocutrice.

"Qui es-tu?"

Il y avait certes un peu de brutalité dans sa question, mais comprenons bien qu'il n'était plus à l'aise que la demoiselle. Elle agissait comme une Onryou sans en avoir les manières, elle menaçait sans crainte un Gardien au beau milieu de son territoire. L'ignorance et la bestialité de ce nouveau spécimen chatouillaient à la fois sa curiosité et sa méfiance. Maho ne pouvait littéralement pas la quitter des yeux, d'autant plus que cette nudité ne laissait pas sa forme humaine indifférente. Une autre lueur maquillait désormais son regard, une étincelle que tout homme ressentait en contemplant une femme dans son plus simple appareil, d'autant plus lorsque celle-ci se montrait si délicieusement féline.
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Il avait eut peur de mon cris, je sentais le goût âpre de sa peur sur mes lèvres. L’Autre savoura cette sensation, et moi je ne quittais pas l’animal des yeux, il avait plaqué ses mains sur ses oreilles, et je voyais la panique dans son regard. Il luttait pour ne pas s’enfuir. Fuis. Ça vaut mieux pour toi. Mais il avança lentement  jusqu’à poser le lapin sur les braises. Vive, je repris mon repas mon ventre grondant presque autant que moi. Il recula aussi vite que possible, et un sourire étira mes traits : moi petite chose couverte de cicatrice et nue comme un ver faisait peur à un énorme primate.

J’observai fascinée sa retransformation en homme. Il lui restait des poils et une grosse queue touffue. Il semblait être calme et ne pas avoir l’attention de m’attaquer. Je m’autorisai à rentrer mes griffes qui disparurent sans bruit dans mon corps. Je pouvais presque les sentir se dissoudre dans mon sang. Je portai le lapin à mes lèvres et plantai mes dents dedans pour en arracher un morceau. Miam. Je m’assis sur ma couverture, me fichant de ma nudité comme de mon premier cri. Entre personne à moitié animal en quoi la nudité serait un problème ? Je penchai la tête sur le côté face à son calme, l’Autre intriguée également par cette drôle de personne. Qui me demandait qui j’étais. Ah … Euh … J’arrachai un autre morceau de viande pour me donner le temps de répondre avant de boire une gorgée d’eau pour le faire passer. C’était si rare qu’on me demande qui j’étais … J’en avais presque oublié la saveur de mon nom. Lentement, je finis par répondre

« Je suis Akuma Kameyo. Voilà longtemps qu’on ne me l’avait pas demandé. Qui es tu toi ? »

J’étais redevenue calme, et l’Autre intriguée par l’homme-singe se tenait tranquille. Mais attentive. La lumière rougeoyante des braises me suffisait pour l’instant pour le voir sans aucune difficulté. Il ne faisait pas encore nuit j’avais au moins une heure avant le couché du soleil. Je plantai encore une fois mes dents dans le lapin. Il rêvait s’il croyait que j’allais partager. Chacun devait se contenter du produit de sa chasse. Je me demandais en mastiquant s’il connaissait mon clan … Nous étions des nomades, et je savais que les Akuma comme moi, solitaire et à moitié fou, était techniquement traqué par le clan. Mais déjà, les Akuma ignoraient que j’étais en vie, et que j’existais, et de deux … je pouvais avoir plus ou moins le contrôle. Et de trois rien ne me disais que l’homme singe connaissait les Akuma : après tout mon clan était du genre discret à volontairement se faire oublier pour mieux voyager au travers du monde. Je sentis la faim diminuer un peu et je m’autorisai à éloigner le lapin un peu de ma bouche. Je restai assise en tailleur face à l'homme-singe, même si j'étais dans une posture plus calme et plus détendue je restais parfaitement attentive et prête à bondir.
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Le gardien d'Inari

La tigresse avait retrouvé son du, calmant de ce pas sa rage grondante, rentrant ses griffes. Le gardien était en général d'humeur bagarreuse, ne se gênant pas d'offrir une bonne correction aux pauvres âmes perdues sur son territoire. Pourtant le rugissement de la lionne résonnait encore en lui, un arrière goût de crainte tapissant son palais. Tandis qu'elle semblait se calmer au fur et à mesure que sa panse s’emplissait, la longue queue du singe s'éloignait de son arme, l'imminence de l'affrontement se faisant évidemment moins présente.
Akuma Kameyo hein... il prit quelques secondes pour scruter sa mémoire, hélas rien ne semblait faire référence au clan de nomades. Certain Onryou avait peut être eu un contact avec les enfants de Nibi, Maho n'en faisait toutefois pas parti.

"Qui je suis? Tu ignores donc le territoire de quel clan tu es en train de fouler? On m'appelle Onryou Maho."

Il fit une petite pause, autant pour marquer le fait que, malgré cette trêve, elle ne serait jamais en sécurité tant qu'elle foulerait cette partie de la forêt, mais également pour examiner plus consciencieusement ce corps offert. Si elle ne semblait nullement gênée de sa nudité, l'homme singe ne pouvait en dire autant. N'y voyez aucun excès de pudeur, mais même pour les Onryou,
il convenait en général de connaître au moins le nom de son interlocuteur avant d'enlever ses vêtements.
En tout cas, si elle ne fit rien pour changer la situation, loin de lui l'idée de s'en plaindre.
Son regard se posait sur bien d'autres choses que ses yeux de chats, remarquant au passage les multiples cicatrices traversant la peau blanchâtre. Même lui ne portait pas autant de stigmates...
Quelle tragédie cachait cet épiderme épluché? Peut-être plus tard osera-t'il demander, pour l'instant,
conscient qu'il ne fallait jamais déranger un fauve durant son repas, il attendit que la demoiselle calme sa fin, avant de commencer un petit interrogatoire.

"Si tu ne sais vraiment rien des notre, sache qu'en général nous ne sommes pas si doux avec les étrangers."

Son ton calme et posé ne portait aucune menace, même si l'on pouvait sentir la sûreté du combattant aguerri derrière ses paroles. Oui, il avait la force de prouver ses mots.

"Pourquoi t'enfoncer si profondément dans la forêt? Le prochain regroupement d'humains se trouve à des lieux d'ici. Personne ne pourra te venir en aide s'il t'arrivait quoique ce soit. Ah moins que quelqu'un saches que tu trouves ici? Une éclaireuse?"

On remarquera son utilisation du mot "humain", comme si lui même ne se considérait pas de cette race. Ceci dit hormis cette étrangeté, les questions de Maho n'avait rien d'une blague. En soit il appréciait la compagnie d'une femme aussi à l'aise avec son corps mais, Gardien avant tout, il s'inquiétait des raisons derrière sa présence. Personne ne s'aventurait "par hasard" aussi profondément dans les bois, or quand bien même son aura animale, elle restait une femme.
Qui l'avait envoyé? À quelle faction appartenait-elle? Il était temps de te montrer plus loquasse fougueuse Akuma.

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J’eus un ricanement en plantant mes dents dans la carcasse du lapin. Je venais de lui dire que j’avais déjà du mal à me souvenir de mon propre nom … Croyait-il vraiment que je faisais même attention au territoire que je foulais ? Je ne comprenais même pas ce désir de posséder la terre, j’étais une nomade, et les années d’asservissement m’avait pesé. Les Akuma n’étaient pas fait pour rester toujours au même endroit, nous avions besoin de nous mouvoir, traversant les territoires, parfois nous arrêtant quelques semaines, parfois deux mois au mêmes endroit, mais rarement plus. Nous étions amis du vent, nous le tutoyons en bondissant à ses côtes. Nous étions le feu et le vent, indomptables, insaisissables, du moins sauf si nous le souhaitions par de nous mêmes.

« Je viens de te dire Maho, … san ? , que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas dis mon nom. Pense-tu que je pouvais ainsi connaître ton territoire ? »

Je continuai à manger. Ma voix était rauque, je ne parlais pas assez et rugissais beaucoup trop. Ça devenait mauvais. Bientôt je ne saurais plus parler. Je croquais encore une fois dans mon lapin. J’avais faim. Je finis de le dévorer en quelques instants, ne laissant que des os bien propres. Je me léchais les doigts pour récupérer la moindre goutte de graisse. C’était bon … J’aurais pus me rouler en boule sous ma couverture et dormir sans le moindre problème. Je soutiens le regard de Maho un rictus aux lèvres. Je ne connaissais rien à la douceur, j’avais oublié ce que ce mot voulait dire. Je me contentai de simplement hausser les épaules. Je ne voulais pas parler de mon passé, et certainement pas à lui.

J’éclatais de rire. C’était affreusement nunuche ce qu’il venait de me dire. Avais-je l’air de quelqu’un ayant des amis ? Un clan proche ? Des gens pour prendre soin de main ? J’étais en haillons, seule, couverte de cicatrices, et il voulait que je sois une éclaireuse ?! Même cette idée faisait rire l’Autre. Je secouais la tête, faisant danser ma crinière sombre autour de mon visage. Je montrais les crocs dans une attitude moqueuse.

« Je croyais que les singes étaient malins ! Regarde moi avec attention. Ai-je d’appartenir au moindre groupe ? J’ai perdu les miens il y a trop longtemps, et je ne sais pas où ils sont. Quand aux rares amis qui pourraient être en vie … Je les cherche depuis quatre longues années. Alors non, ne t’inquiète pas. Quand à m’enfoncer dans ta forêt … J’aime simplement vivre dans les bois, c’est calme … »

L’Autre ricana. Disons que dans les bois elle était plus calme, plus … facile à gérer. C’était comme ça. Je cherchai le calme dans mon esprit dans les bois. Parfois. Souvent. C’était ainsi.
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Le gardien d'Inari

Et ben, si lui prenait des pincettes, on ne pouvait en dire autant de la demoiselle. Aussi à l'aise qu'une tigresse sur son terrain de chasse, elle tenait tête au gardien sans la moindre once de peur. Soit elle faisait une merveilleuse actrice, soit elle ignorait vraiment les règles régissant ce lieux. L'Onryou penchait toujours plus en faveur de la deuxième option. Cependant, même si elle disait vrai, cela n'excusait pas son insolence. Il l'appréciait plutôt bien, mais elle restait une brebis perdue dans une fosse aux loups.
Répondant à ce ton moqueur par un simple sourire, Maho fit quelques pas vers Kameyo, modulant sa voix dans un étrange mélange de légèreté et d’agressivité. Menaces, ou simple jeu d'un singe gaillard?

"Si je jugeait toute créature sur son apparence, je servirais depuis longtemps d'engrais pour ses arbres. Rassure-toi, je ne m'inquiète pas, bien au contraire. Après tout je ne suis pas la personne s'aventurant seul au milieu d'un clan connu pour son intransigeance."

Déclamant ses mots, il s'était lentement rapproché de la belle, quittant un instant son corps charmant pour planter ses yeux dans les siens. Quand bien même possédaient-elles des iris de chats, elle n'avait surement pas l'habitude de croiser un regard au moins aussi bestiale que le sien. L'homme singe jouissait lui aussi d'un œil teinté de jaune, rappel subtile que ce singe n'avait rien à envier à la gente féline.
Il savait pertinemment qu'aucun félidé ne restait impassible tandis qu'il violait aussi impunément sa sphère privée, mais Maho prit bien soin de rester à une distance ambiguë. Trop proche pour être ignoré, il ne l'était toutefois pas suffisamment pour justifier une agression. Il cherchait à provoquer l'inconfort, et peut-être aussi à voir plus clairement les courbes de l'Akuma? Qui sait...

"C'est bien la première fois que je perçois une présence aussi proche des Onryou, bien que l'animal habitant en toi semble être bien plus... sombre? Est-ce une particularité de ton clan de porter l'ombre d'une panthère?"

La curiosité présente dans sa voix chassa brusquement toute trace d'animosité, tandis que son regard auparavant joueur prit les traits de l'enfant curieux. Il ne baissait pas sa garde, seulement le moment n'était pas à l'affrontement, d'autant plus que même s'il était confiant en ses capacités, l'aura de la jeune femme entamait quelque peu sa confiance.
Quelque chose en elle le perturbait, et il devait savoir de quoi il s'agissait. Après tout, son premier devoir était de protéger Inari or, capable d'insuffler la peu à un des Gardiens, cette étrangeté portait d'office l'étiquette de menace potentielle.

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Shirogane Ningyo
J’écoutais sans écouter l’homme-singe. Il pourrait dire ce qu’il voulait, je ne le craignais pas. Ce n’était pas moi dont avait émané l’onde de peur, mais bien de lui. Je ne le tuerais pas. L’Autre était toujours là, nullement endormie, mais … Elle estimait qu’il n’y avait nullement de danger pour l’instant, le gras du lapin et la viande l’ayant quelque peut endormie. Le ventre pleins, tout allait mieux, et pour elle, et pour moi. Au moins je savais que pour quelques heures, j’aurais plus ou moins la paix. Sauf si Maho me cassait trop les pieds. Mais pour l’instant tout allait bien, pour lui du moins. Tant qu’il ne m’agaçais pas trop je n’accepterais pas que l’Autre lui arrache tête, bras, jambes, et ses entrailles pour jouer avec.

Mon regard ne le lâcha pas lorsqu’il s’approcha. Oui. Lui aussi avait un regard animal, de singe, gorille je dirais, mais j’avais vu pire, bien pire. Mes propres yeux au moment de mes folie meurtrières. les regards, je savais les soutenir. Par contre, je n’aimais guère qu’il s’approche aussi près de moi. Je me tendis et retiens fermement un grognement au fond de ma gorge. Je ne grognerais pas. Il était juste assez loin pour que je ne puisse pas le toucher, mais assez près pou, si j’avais eu des oreilles de chats, je les aurais couché sur mon crâne.

Je l’écoutai avec attention sans bouger le moindre de mes muscles. J’étais comme … un félin, près à bondir, mais restant parfaitement calme. Je repris un masque des plus calme. L’Autre riait dans mon esprit. Comment pouvais-je savoir ? Je n’étais pas une Akuma à part entière, j’avais perdu mon clan … Je ne savais pas où ils se trouvaient, ils étaient nomade, le voyage et le mouvement coulaient dans leur veines. Je me demandai si je pouvais lui parler de Mère. De La Mère. Nibi, mère des Akuma. Est-ce que je pouvais lui parler de ça ? Généralement les gens n’aimaient pas les démons. Non. Je ne lui dirais pas. Cela ne concernait que le clan. Pas les étranges. C’était comme ça. L’Autre riait des idées de Maho. Une panthère ? Pourquoi pas … Même si ce n’était pas vraiment ça. Je ne saurais la décrire. Je battis paresseusement des paupières.

« Rares sont ceux de mon clan à voir leur panthère intérieure autant éveillé que moi. Je sais que certains l’ont aussi éveillé que moi, mais leur relations sont … différentes. Bien souvent elles sont moins présentes. Tout dépend de la personne. »

Je ne mentais pas, je ne disais que la vérité, la stricte vérité. Disons que dans mon cas … J’aurais dû être morte depuis les années. Il était pourtant hors de question que je ne dise qu’un mot de plus sur mon clan. Je ne les trahirais pas. C’était ainsi. Je soutenais toujours son regard animal sans difficulté. Le regard de l’Autre était plus terrifiant que l’Autre. D’ailleurs, je la sentis très brièvement, pendant une poignée de secondes, prendre le contrôle.

« L’Autre. Non.

- Oh ! Si ! Il veut jouer au regard de la bête ? Je lui renvois notre regard Chaton. Au besoin hurle lui encore une fois dessus. Je te paris qu’il partira. »

Je me retiens de secouer la tête, ce n’était pas le moment de penser à ça. Heureusement que les discussion avec l’Autre se passait dans ma tête. Je me demandais s’il avait sentit que l’Autre était venue prendre ma place une seconde. Je n’en n’étais pas sûre.
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Ceux de son clan hein... Il y avait donc d'autres personnes à mi-chemin entre l'homme et la bête? Voila une nouvelle intéressante pour les habitants de la forêts, eux qui avaient si désespérément besoin d'alliés. Pour l'instant, la demoiselle restait assez vague sur les siens, mais au moins confirma-t'elle ses impressions. Elle possédait effectivement bien une bête intérieure, sauf que la nature de leur relation semblait être différente. Elle parlait de cohabitation, comme s'il ne s'agissait pas d'une part primitive d'elle-même, mais d'une entité la possédant?
Maho n'eut toutefois pas l'occasion de continuer, les yeux de cette femme projetant soudainement une aura prédatrice. Ce qui ne dura que quelques secondes fut suffisamment déroutant pour stopper net les pas de l'Onryou. De prime à bord, il avait pensé qu'elle ressemblait aux siens, seulement même s'ils prenaient une apparence animale, la bête et l'homme restait la même personne. Ce regard n'appartenait pas à la femme joueuse et sauvage qui se tenait en face de lui, il venait de croiser l’œil d'un tueur, d'une chose qui n'avait surement pas sa place au sein d'Inari.

"Que...qu'est-ce que c'était? Ton regard... que caches-tu en toi jeune panthère?"

Sa voix auparavant calme et posée se faisait désormais plus agressive, le singe se lassant petit à petit de cette partie de cache-cache. Il lui avait déjà demandé qui elle était, cela ne supposait pas simplement qu'elle lui offre son nom. L'identité d'une personne s'étant bien au delà de cela! Prenant à son tour une voix grondante, le gardien dont les traits s'étaient obscurcis réitéra sa demande.

"Qui es-tu? Ou plutôt qu'est-ce que tu es? Une panthère est sauvage et dangereuse, mais elle ne tue pas sans raison. Je ne te veux pas de mal, seulement je dois savoir ici et maintenant si tu représentes une menace pour les miens. Montre moi ta véritable forme, et cesse donc ton jeux ridicule."

Encore une fois il fit l'erreur de pensée qu'il y avait une quelconque similitude dans la nature de leurs pouvoirs. Si seulement il savait à quel point il se trompait. Le jeune femme n'était pas en contact avec sa bête intérieure, elle était possédée, partageant son être avec une entité qui n'avait rien à voir avec la sagesse animale des félidés. Maho l'avait perçue, et il se tenait prêt au combat, intrigué et inquiet de se que cachait ce corps étrange. Qui aurait pu prévoir que du haut de ses cent trente centimètres, cette étrangère serait capable de réveiller sa peur?

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Shirogane Ningyo
Panthère … Je n’étais pas une panthère. Nullement. J’étais l’une des filles de Nibi, et c’était cette ombre qui vivait en moi. Je penchai doucement la tête sur le côté. Ainsi il voulait savoir qui j’étais ? Étrangement, j’étais parfaitement calme, et même, pour l’une des première fois, totalement en accord avec L’Autre qui riait en moi. J’eus un fin sourire triste et répondis.

« Une ancienne esclave. »

Il voulait voir l’Autre. Voir si j’étais dangereuse ? Bien. Je laissai temporairement les rennes à l’Autre. Mais cette fois-ci je savais que je pouvais les reprendre sans la moindre difficulté.

Nous battîmes des paupières et lentement nous nous redressions, nous avançant à quatre pattes vers l’homme-singe avant de nous dresser et de le regarder droit dans les yeux. Il voulait savoir qui nous étions, hein ? Idiot, idiot, idiot. Il ne faut pas demander à moi de venir prendre la place de Chaton. Non ! Non ! Non ! C’est dangereux pour toi ! Proie ! Proie ! Proie ! Mais tu n’en étais pas unes. Non, non, non. Nous faisons claquer nos mâchoires sans pour autant être agressive, ce n’est qu’un jeux. Huhuhu ! Jeux ! Nous voulons jouer. Mais pas avec nos griffes, peut-être autrement. Chaton est d’accord. Pour une fois, elle veut bien. Mais il faut expliquer au singe qui je suis.

Dans le noir de notre cellule, nous avions pus beaucoup discuter avec Chaton. Elle savait ce que j’allais dire.

« Je suis … l’Autre. C’est ainsi que Chaton m’appelle. Tout les Akuma ont un Autre en eux. Nous sommes lié à notre Chaton. Parfois nous restons toujours endormie, parfois nous nous éveillons. Nous , les Autres, nous sommes comme … une sorte de défense absolue. Nous, moi et Chaton, avons été capturé par des samouraïs, nous avons été traité comme un simple chien de combat. Je me suis éveillée pour nous protéger. Chaton m’aime autant qu’elle me hait, et je l’aime autant que je la hais. Nous ne sommes pas un, mais nous ne sommes pas divisible. Nous n’aimons pas les humains, nous nous cachons dans les bois. Ta chère forêt ne craint rien de nous. Tu n’as pas à t’en faire Maho … »

Nous finissions par un ronronnement amusé avant de revenir nous asseoir sur la couverture.

Je repris le contrôle de mon corps, l’Autre me fixa et mentalement je lui souris. Comme-ci tout allait parfaitement bien. J’espérais qu’il accepte de croire que j’avais totalement le contrôle sur l’Autre, ce qui n’était nullement le cas. J’écoutais avec attention l’Autre. Elle aimait bien Maho, elle ne lui ferait aucunement mal. Je détournai le regard pour attraper ma gourde et boire un peu. Je tentais l’oreille pour être prête à esquiver.
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Une ancienne esclave... La sincérité de cette réponse adoucit d'office l'agressivité nouvelle de l'homme singe, ce dernier pressentant que le jeux du chat et de la souris allait finalement prendre fin. En soit cette réponse fut aussi vague que les précédentes, toutefois l'Onryou comprit qu'il valait mieux évité d'interrompre cette tentative d'ouverture.

Lentement, la demoiselle se dévoila. Si contrairement à lui elle ne changeait pas d'apparence, son regard, sa posture, tout en elle clamait une nature félidé, bien que dans toute sa vie de gardien, jamais Maho ne rencontra félins aussi dérangeant. Bien qu'il n'en ait personnellement jamais rencontré, de nombreuses légendes parcouraient son clan autour d'animaux légendaires. On racontait que neufs démons peuplaient ce monde, créatures à la puissance inouïe égalant sans peine les prouesses du puissant Yasei.
L'homme singe ne prétendait pas savoir si les Bijuus étaient réels ou non mais, face à cette Akuma, il ne put que penser aux créatures à queues, l'aura sombre que traînait cet "Autre" comme il venait de présenter correspondant parfaitement à la description.
Heureusement pour lui, si cette chose faisait échos aux ténèbres, elle ne dégageait toutefois pas la puissance légendaire supposée appartenir aux dites créatures. Cet animal étrange restait quelque chose que l'Onryou pensait pouvoir affronter, ce qui expliqua sans doute pourquoi il ne recula pas alors que la demoiselle agitait ses crocs.

"L'Autre... Enchanté de faire ta connaissance. Pardonnez ma méfiance vous deux, mais je suis sûr que vous comprendrez que votre aura n'invite pas forcément à l'amabilité. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti le frisson de la peur."

Non, il n'avait aucune honte à avouer sa crainte. Les hommes d'ailleurs ressentaient de l'humiliation à avouer leurs peurs, seulement qu'il y avait-il d'humiliant à cela? La peur est un instinct étonnamment puissant, il serait stupide de vouloir l'ignorer. Voici pourquoi Maho offrait un sourire confident tandis qu'il avouait sa terreur passagère. Le sourire aux lèvres, il se rapprochait encore un peu de Kameyo, sa queue ayant quitté son arme pour danser à ses côtés. Il aurait bien caresser sa joue, s'il ne craignait pas de se faire mordre.

"Les Humains... je ne pensais vraiment pas entendre cette appellation d'une personne extérieure aux Onryou. Je vous fais confiance pour l'instant étrange duo, et s'il vous venait quelques envies de revanche, sachez que vous êtes plus qu'encouragées à massacrer tout samuraï s’aventurant aussi profondément dans la forêt."

Désormais suffisamment proche pour sentir son souffle, Maho couvrait de son ombre son étrange compagne. Il ignorait si cette sensation était partagée, mais il ne pouvait nier la tension qui le poussait à se rapprocher toujours plus d'elle. Sa nudité assumée, son parler sauvage, cette femme faisait échos à son amour de liberté, chose qu'il n'aurait jamais penser trouver chez une étrangère.
Ne souhaitant point brusquer les choses, l'Onryou effectua un bond gigantesque, rejoignant son royaume sylvestre. Perché à une branche, il offrit une main tendue à son invité, même s'il doutait fortement qu'elle eut besoin de son aide.

"Quitte à profiter de ce sanctuaire, pourquoi ne pas l'explorer avec le plus aguerri des guides? M'enfin... si tu parviens à me suivre bien-sûr..."

Retirant ainsi sa main, l'homme singe observa la jeune chatte, curieux de voir comment elle joindrait cette branche en l'absence de point d'accès. Les arbres de cette partie des bois pouvaient s'avérer d'une hauteur vertigineuse, et leurs troncs intransigeants n'offraient aucune prise à ceux ne sachant pas ou chercher. Il était temps de voir si cette étrange panthère égalait l'original.
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Il me disait qu’il avait eut peur. Il n’avait pas eu besoin de me le dire, je l’avais sentis. Mais je vis clairement sa queue lâcher son arme. La présentation avec l’Autre lui avait plus. D’habitude les autres essayaient de me tuer quand je laissais parler l’Autre. Il fallait dire qu’elle n’inspirait pas réellement confiance, ce que je pouvais comprendre. Après tout … C’était une prédatrice dangereuse. Et j’étais sûre qu’avec un autre corps que le mien, elle aurait put être beaucoup plus dangereuse. Mais elle affirmait clairement adorer mon corps. Pourquoi pas. J’écoutai avec attention Maho en finissant de boire. J’espérais que mes vêtements étaient secs. Je souris. M’autoriser à tuer des samouraïs, je me passerais de son autorisation pour le faire seule de base. Mais puisqu’il se sentait à donner des autorisation, ne lui gâchons pas le plaisir. Je sentais une certaines tension entre nous, et la sentir me faisais bien rire, je savais quelle était celle-ci. Je ne la craignais pas, et peut-être que pour une fois … je la recherchais, je le laissais s'approcher.

Je haussai un sourcil en le voyant bondir dans les arbres. Roh ? Il voulait déjà partir ? Oh ! Une invitation ! Un nouveau sourire étira mes lèvres et je me redressai lentement avant de lui faire signe que j’allais le suivre. Mais avant tout … Je versai le contenu de ma gourde sur les braises restantes de mon feux avant de la remplir encore une fois , mes vêtements étaient encore humides, mais j’allais faire avec. De toute manière, vêtu de mes hardes ou de ma couverture, je ne voyais pas réellement la différences tant le tissu était en lambeau, disons que c’était vaguement plus pratique pour grimper ou se déplacer. Je pliais ma couverture et hissai mon sac sur mon épaule avant de m’approcher de l’arbre.

Heureusement, j’avais mes griffes et pas de chaussures, avec chaussures il aurait été impossible à grimper. Ce n’était pas la première fois que je devais grimper. sans prise, et pas la dernière. Je sortis mes griffes et bondis. Mes griffes s’enfoncèrent dans le bois et je rassemblais mes jambes sous moi, me tenant en équilibre sans difficulté. Je bondis souplement, comme-ci j’étais sur le sol et que je courais comme un félin. Je rassemblai et je jetai en avant, simplement. Ce n’était pas bien difficile. Et même sans réellement les voir, je savais où chercher et je coinçai mes griffes sans difficulté, mes orteils trouvant quelques replis de l’écorce pour s’y agripper. Je me retrouvai bientôt en face de l’homme singe en souriant.

« Des sables des arènes à cette forêt, par bien des endroits je suis passée, je parviendrais à te suivre où que tu aille. »

Je jouais depuis ma libération au jeux favori des Akuma : la course contre le vent, courir, aussi vite que possible, pour toucher le ciel pour battre le vent lui même à la course, je pouvais même accélérer pour le dépasser, ou bien me faire plus silencieuse que l’air lui-même. Il m’appelait Panthère. S’il le voulait. J’étais donc une humaine-panthère. Je lui fis un petit sourire en coin et l’invitai d’un geste de la main à passer devant. L’Autre était là, éveillée, comme toujours, à regarder avec attention ce que je voyais. Pourquoi pas. Il fallait qu’elle reste aussi attentive que moi.
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Bien sûr qu'elle pouvait le suivre, dévoilant au passage que ses griffes défiaient sans mal la solidité du bois. Du haut de son perchoir, Maho remarqua la teinte sombre des ongles mortuaires. Encore une différence avec son peuple : ces derniers pouvaient en effet posséder les attributs du lion, mais jamais n'avait-il vu des griffes métalliques. Quoiqu'il en soit son attention retourna rapidement sur Kameyo. Les vêtements, plus symboliques qu'autre chose, qu'elle venait de revêtir la rendait encoure plus farouche, titillant encore plus l'appétit de l'Onryou. Très bien, si elle acceptait de danser, offrons lui une valse mémorable.

S'élançant vers une branche offerte, le Gardien commença sa visite. Il filait en flèche humaine, rendant les prouesses des plus talentueux circassiens risibles à côté de son agilité. Sous sa forme actuelle, il faudra à la panthère toute ses facultés pour espérer pouvoir le suivre. Toutefois il ne doutait pas qu'elle y parviendrait, il tentait simplement d'offrir un jeu suffisamment divertissant pour elle, et pour l'intrigant prédateur qu'elle couvait dans ses entrailles.
Petit à petit, ils prenaient de la hauteur, l'herbe fraîche étant bientôt couverte par un tapis de branches. Maho connaissait son royaume, l'apparent chaos florale devenant une route parfaitement balisée lorsqu'on suivait ses pas. Aussi le duo de fortune s'élevait, défiant les oiseaux par leur agilité, ils atteignirent bientôt la cime d'arbres centenaires, découvrant le ciel d'une pureté éclatante que couvrait les bois d'Inari.

"Bienvenu dans le coeur d'Inari."

Ils étaient finalement parvenus à destination. Assis sur la cime d'un Séquoia gigantesque, Maho présentait sa chère forêt. Partout où portait le regard, des arbres propres de toute influence humaine s'étendait, membres encore fiers d'une ère révolue. Le soleil couchant renforçait la beauté de la scène, peignant le ciel de ton orange, jouant subtilement avec les différents tons de vert. Les yeux plongés sur ce merveilleux territoire, Maho parla cette fois d'une voix presque nostalgique.

"Pour un nomade, le concept de patrie est surement ridicule. J'espère cependant que ceci t'aidera à comprendre pourquoi je suis tant attaché à cette forêt. En venant par ici, tu auras surement remarqué les idioties infâmes que les hommes appellent village... Chaque jour ces imbéciles rongent un peu plus la magnificence d'Inari."

Sans le savoir, son poing s'était contracté, tandis qu'une colère grondante résonnait dans sa voix. Maho s'en rendit compte, secouant la tête tandis qu'il poussa un soupire. Il prenait vraiment son rôle de gardien trop au sérieux... Pourquoi ennuyait-il Kameyo avec pareils considérations? Reprenant son sourire simiesque, il tenta de ramener une certaine légèreté.

"M'enfin pour l'instant ils restent un troupeau diablement facile à chasser! Alors dame Akuma, pas trop essoufflée?"

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Il allait vite, mais je le suivais sans difficulté. J’avais courus des nuits entières dans des bois sombres, sans le moindre éclats de lumière argenté de la lune pour m’aider. J’avais grimpé des centaines de milliers d’arbres pour toucher le ciel. Je pouvais le suivre dans sa propre forêt. Il était agile, fort et rapide c’était vrai, mais je l’étais tout autant. Je pouvais le faire. Mon corps savait instinctivement quoi faire lorsque mes pieds nus touchaient les branches qui ployaient sous notre poids combiné. Je voulais encore et encore toucher le ciel et tutoyer le vent. Il filait vite, mais il ne semblait jamais avoir tutoyé le vent et le ciel comme j’avais pus le faire jusqu’à en avoir les pieds en sang. Danser aux creux du vent, danser et sentir la liberté courir sur sa peau. Pour moi il n’y avait rien de mieux.

Je secouai la tête pour me débarrasser des feuilles qui avaient élu domicile dans mes cheveux. Mon regard se porta sur le ciel couleur d’incendie. De longues flammes dansaient dans le ciel. C’était très beau. Le cœur d’Inari. Même l’Autre le trouvait beau. C’était presque un exploit. J’écoutai avec une vague attention Maho. La patrie. Oh si … Je savais ce que c’était. Et comme lui je refusais qu’on la détruise. La patrie était différente pour tous. Je portais mon attention sur Maho un fin sourire aux lèvres., j’étais assise près de lui, presque à nous effleurer.

« Ce n’est pas parce que nous n’avons pas, ou plus, de terre que nous n’avons pas de patrie. Ma patrie, c’est les autres. Les autres Akuma. Chaque personne de mon clan et la patrie que je veux retrouver. Et comme toi je défendrais ma parie des gens qui l’attaquent. Les repousser, laisser vivre ma patrie. Je comprends ce que tu veux dire, même si cela est différent pour moi. »

Je ris doucement et me redressais en m’étirant et fis un tour sur moi même pour lui montrer que j’étais en pleine forme. Et puis … C’était quoi ce «dame» Jamais je ne serais une dame. Et puis quoi encore ? Non, c’était stupide de me donner du dame. Ce qui fit rire l’Autre. Elle se lova tranquillement autour de moi, aujourd’hui présence calme et presque rassurante. Je lui frottai la tête.

« Pourquoi serais-je essoufflée après un échauffement seigneur Onryou ? Montre moi quelque chose qui pourrait vraiment me faire perdre mon souffle. »

J’eus un petit sourire. Oui, cette phrase était volontairement à double sens, après tout … Rien n’avait dis que je n’étais joueuse à ce point. J’aimais m’amuser, et l’Autre également. Nos personnalités s’influençaient mutuellement. Mais j’étais sûre que le fait que Maho était un homme singe avait empêché l’Autre de l’égorger sur place. Elle était plus calme avec les animaux et loin des Hommes. C’était tant mieux. Sur ce coup là nous étions toute deux gagnantes, je pouvais discuter avec quelqu’un d’autre qu’elle ,et elle n’était pas en présence d’humain. C’était déjà ça. Je me demandais si tout les Onryou était comme Maho, ou qu’il était leur chef.
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C'était sans doute la première fois qu'elle montrait un côté aussi humain. Il s'était attendu à pas mal de réactions, la compassion ne faisait pas parti du lot. Il fallait croire que cette panthère avait fini par voir autre chose en lui qu'une proie divertissante, tant mieux. Néanmoins la parenthèse nostalgique se referma rapidement, la femme féline joueuse et taquine reprenant le dessus. S'il avait quelques doutes, cette subtile invitation balaya son hésitation, balança l'homme singe au royaume de l'audace.

"Comme tu voudras."

Il eut tout juste le temps de finir sa phrase que, d'un bond majestueux, il s'élança vers l'Akuma. Du haut de son mètre quatre-vingt, Maho n'eut aucun mal à attraper le corps de demoiselle, l'enveloppant fermement tandis qu'ils s'élançaient tous les deux hors de leur perchoir. Il n'y avait aucun doute que les deux protagonistes étaient de fabuleux acrobates, mais nous parlions désormais de se jeter dans le vide. Même un oiseaux avait le souffle court lors de son premier envol.
Nul branches ou arbres ne se portaient à leur secours, il n'y avait que la morsure du vent, et leur corps entrelacé tandis qu'il plongeait tête la première vers la forêt. Excité par l'adrénaline, Maho affichait un sourire doublement carnassier, tandis qu'il maintenant fermement, peut-être trop, la jeune femme contre son torse. La pression qu'il exerçait était surement trop forte pour un être normal, mais il était hors de question qu'il la perde durant cette chute, l'issue pouvait aisément être fatale. Rapidement, les premiers arbres se rapprochaient, promesse d'une mort rapide si l'homme singe continuait son jeux dangereux. Pourtant, au dernier moment, le Gardien se retourna, usant de sa queue pour assurer son équilibre. Ses pieds s'opposaient désormais au sol, brisant sans faiblir les premières branches qui s'opposaient à leur chute. Oui, le bois ployait sans mal à son contact, démontrant encore une fois le corps exceptionnelle de l'Onryou.
Finalement, le sol se fit plus présent et, étirant ses jambes, Maho opposa toute sa force à l'inertie de la chute. On aurait pu penser que ses os se brisaient sur le coup mais, malgré le vacarme provoqué par la réception, rien n'y fit, ils arrivèrent sains et saufs. Les shinobis avaient pour eux leurs arts étranges, le disciple d'Heuksa profitait d'une constitution sans commune mesure. Souriant comme jamais, les yeux tout plein d'adrénaline, il relâcha sa prise, desserrant l'étau qui emprisonnait, sans pour autant briser cette proximité nouvelle. Il sentait son corps sous ses maigres vêtements, ses mains touchant autant les rugueuses cicatrices que la douce peau de nacre. Offrant son regard animal aux iris félins, il fit de nouveau sonner sa voix, prenant cette fois un ton étrangement doux.

"Que pensez-vous de cela?"

Il l'aurait embrassé s'il ne craignait pas de se faire taillader par l'autre moitié de Kameyo. Non, l'initiative ne lui revenait pas, pas face à un prédateur aussi épris de liberté.

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Comme je le voulais, j’y comptais bien. Je restai surprise quand la masse de l’homme se jeta sur moi et tout autant quand je sentis qu’il me soulevait contre son torse. J’aurais pus mordre, rugir pour le faire lâcher, planter mes griffes, mais je ne sentais nulle aura d’agressivité émanant de lui. Je passai au contraire mes bras autour de son cou, mes pieds ne touchant plus terre dès l’instant où il m’avait prit dans ses bras. J’écarquillai les yeux en nous voyant chuter, mais un large sourire étira mes traits. J’aimais cette sensation de vent me fouettant le visage, son sifflement dans mes oreilles, le décor filant autour de moi comme des éclairs bruns et verts, la chaleur de l’homme singe qui me serrait fort contre lui. Presque trop, mais ce n’était pas grave, pour une fois, l’Autre et moi, ce contacte ne nous dérangeait nullement.

Je restais surprise de le voir brusquement nous remettre tête à l’endroit. J’entendais les craquements des branches sous notre poids. Trop petite je n’avais pas envie de me faire fouetter les jambes je les avais noué autour de sa taille, juste au-dessus de sa queue. Comme un petit singe en fait. Ce qui fit rire l’Autre. J’adorais voler et plonger dans le vide. Bien que sur des hauteur moins importantes, et pas aussi loin. Le bruits assourdissant de son atterrissage me fit siffler les oreilles pendant trois secondes et je levais la tête vers lui sans pour autant tenter de me dégager. J’étais bien là haut moi.

Il était très proche, suffisamment pour m’embrasser, mais il ne le faisait pas. Je sentais ses mains dans mon dos, sur ce qui restait de mes vêtements, du bout de ses doigts touchant ma peau … C’était rare que j’autorise quelqu’un à me toucher. Lui il pouvait. Quelque part il me ressemblait beaucoup trop pour que je me refuse à profiter de sa chaleur et de sa compagnie. Et je crois que pour une fois j’avais très envie de plus. Je lui souris, tout doucement, presque tendrement auraient put dire certains. Pour ma part je disais humainement. Je gardai mes bras autour de son cou, soutenant son regard

« J’ai adoré, et vous que dîtes vous de ça ? »

Je me redressai, j’étais encore plus petite que lui, même dans ses bras, avant de poser mes lèvres sur les siennes. Même l’Autre voulait bien de sa présence. Je me répétais, mais pour une fois elle m’encourageait à me lier avec quelqu’un. Je me cramponnais un peu à son cou, même si j’étais sûre qu’il ne me laisserait pas tomber, j’étais bien contre lui, s’il portait des cicatrices, sa peau en comportait bien moins que la mienne. Tant mieux. J’espérais qu’elles ne le rebuteraient pas. Quoi que … je n’en avais pas l’impression. Je rompis la première le baiser, un petit sourire amusé aux lèvres. Je ne savais pas vraiment comment dire que je voulais bien aller plus loin, que l’Autre ne ferait rien … Autant y aller franchement.

« Elle est d’accord. Elle ne fera rien, tu n’as pas à la craindre. »

Pour le moment bien sûr. Mais l’Autre s’était retiré un peu plus loin pour me laisser profiter. Et j’embrassai de nouveau Maho, en essayant de bien lui faire comprendre que j’étais d’accord.
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Le gardien d'Inari

Aucune griffure, aucun croc planté dans sa jugulaire : tant mieux, l'Akuma avait apprécié autant que lui son dangereux manège. Il sentit bien la vigueur de sa poigne, d'autant que lorsque Maho relâcha la sienne, la jeune femme resta lovée contre lui. Elle avait un bon sourire, et ce fut bien la dernière chose qu'il pu penser, tandis que des lèvres prédatrices s'emparèrent des siennes. Fidèle à elle même, elle prenait sans demander, ce qui n'était pas pour déplaire à notre gardien. Bien au contraire, il se soumit totalement à ce baiser, goûtant la salive féline tandis qu'il l'enlaçait doucement, juste de quoi la maintenir à son niveau.

Dictant ses règles, la panthère relâcha son étreinte, répondant à ses yeux interrogatoire par un regard amusé. Chère demoiselle, un Onryou ne craignait pas la puissance. Sa bête intérieure n'avait certes rien à voir avec l'aura ténébreuse de "l'Autre", mais le Gardien n'en restait pas moins en accord avec sa bestialité. Il ne fuyait pas la force, il incarnait la force. Il n'esquivait pas le danger, il emmenait le danger. Il était un prédateur aguerri, et rencontrer un être capable de réveiller le frisson de la peur le comblait de joie. Malgré son corps d'apparence fragile, Kameyo avait gagné son respect, incarnation de tout ce qu'il tentait de préserver : la farouche liberté d'une nature sauvage.
Profitant de ce second baiser, la queue du singe se lova contre son arme, saisissant l'étonnant bâton pour le projeter hors de son champs d'action. Il comptait profiter pleinement de cet instant, sans que rien ne perturbe sa volupté. Ses mains perdirent subitement toute pudeur, l'une glissant du cou de la belle à sa chevelure, tandis que l'autre se referma sur ses hanches, déchirant au passage le maigre tissu osant s'imposer au contact de leur peau. En ce moment plus que jamais, Maho ne maîtrisait pas sa force. Il enlaçait, pressait, écrasait ce corps contre le sien, désireux de sentir toutes les formes qu'offraient cette silhouette féline glisser sur son torse offert.

"Je ne crains pas ta force belle Akuma, je l'admire. Je n'ai pas besoin que tu t'inquiètes de mon bien être, je te veux entièrement, toi, et la fureur qui t'habite."

Il avait stoppé ce baiser l'espace d'un instant, proférant d'une voix douce et avide un dernier avertissement. Après cela, il n'y avait plus d’échappatoire, le feu animal qui l'animait se déverserait sans limite. Confirmant ses dire, le Gardien s'emparant de plus belle des lèvres de sa compagne, gouttant encore une fois sa salive, sans fioriture, sans galanterie. Sa peau, sa langue, ses mains, il sentait sa température montée, la fièvre du plaisir réclamait son du.

lumos maxima

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