Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Tempête de lames : le siège de Baransu :: Le Grand Bazar et l'extérieur Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Cette guerre devenue notre

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue2034/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Cette guerre devenue notre Lun 5 Mar - 18:59
Sahara Denya

Uchiha Nikkou &


Sahara Denya

Nous nous étions fait avoir. Le festival touchait à sa fin et j'étais arrivée à Baransu. Et comme les autres, je n'avais rien vu venir. Ils avaient fondu sur la cité dans un brouillard étrange et tout le monde avait réagi trop tard. Tetsu avait remporté la première étape, celle de l'attaque surprise. Le bazar ne vivait plus. À terre, les tentes et caravanes. Au sol les étals des marchands. L'endroit n'était plus que ruines et des samouraïs avaient investi le rues.




Repli au milieu du conflit


Je n'avais pas encore quitté le bazar. La foule était partie depuis longtemps, prise de panique. Certaines personnes avaient péri non pas sous les coups de l'Empire mais sous les pieds de leurs concitoyens : ils avaient trébuché et avaient été piétinés. Je vis ainsi plusieurs cadavre qui n'avaient pas été découpés ni transpercés mais dont le corps avait été écrasé. En assistant à cela, j'étais révoltée mais ne pus en vouloir profondément aux gens : l'effet de panique déclenché avait rendu la fuite incontrôlable. Si je n'avais moi-même pas été shinobi, j'eusse sans doute agi de la même manière sans réussir à garder mon sang-froid.

Les bâtiments que je voyais étaient partiellement intacts. Certains avaient été brulés par l'arrivée de flèches enflammées mais aucune arme lourde n'avait fait s'effondrer les structures. Marchant parmi les décombres et les corps, je prenais de grands risques car les samouraïs rodaient. Examinant l'état des personnes que je voyais, je n'eus aucune bonne surprise. Un frisson me parcourut l'échine ; je n'avais jamais vécu la guerre et même si j'envisageais de participer aux projets de conquête de Suna, me trouver dans le camp des victimes m'oppressait. Pourquoi restais-je là ? Après tout, le front avait besoin de moi, j'eusse été plus utile sur le champ de bataille que dans les ruines d'une foire gâchée par une attaque sournoise. Il me suffisait de tourner les talents et de courir et je pouvais accomplir mon rôle de ninja et protéger la population, représentant ainsi dignement le Village du sable et empêchant les autres villages de recevoir trop d'honneur par rapport à nous.

Je regardai à gauche, puis à droite : aucun signe vie. Je désespérai et commençai à trouver ma démarche ridicule. Je n'avais aucune raison valable de parcourir le bazar ainsi, j'étais grotesque. De plus, la vue de cadavres m'était peu agréable. Je supportais le spectacle mais ne l'appréciais guère, préférant regarder devant moi sans poser les yeux sur le sol jonché de débris et de morts. J'avançai doucement mais sans trainer. Je n'étais pas furtive, mais rester au même endroit s'avérait suicidaire car les samouraïs patrouillaient et prenaient de plus en plus possession des lieux. Un pas, puis un autre, puis je m'arrêtai. Des gens arrivaient au loin, de la gauche. J'examinai le décor et vis un étal brisé. Je me penchai et pris de la terre, m'en couvris le visage et arrachai difficilement une flèche du dos d'un cadavre. Cette idée me répugnait et l'arme était profondément plantée. Je dus m'y prendre à plusieurs fois et l'urgence de la situation prit largement l'ascendant sur mon dégoût. La flèche entre mes mains, je la fis entrer dans ma veste et feignis d'être un cadavre parmi tant d'autres. Trois soldats arrivèrent. Ils marchaient avec empressement peut-être étaient-ils quatre, je ne pris pas le risque d'observer.c'était bien trop dangereux. Ils firent quelques pas sans dire un mot quand soudain l'un d'eux sembla s'arrêter. Les autres firent de même. 


« Qu'est-ce qu'il y a ? »


M'avaient-ils repérée ? Me regardaient-ils ? Cette question, je me la répétai intérieurement. Surtout, ne pas bouger. Ne pas respirer plus bruyamment. Je faisais tout pour garder le contrôle de mon corps et respirer sans être remarquée. Mais m'avaient-ils remarquée ? Pourquoi celui à qui ont avait demandé ce qui se passait ne répondait pas ? Et si jamais j'étais repérée ? N'avais-je pas avantage à me relever tout de suite ?
« Je me demande si on devrait pas passer là-bas, cette fois et pas tout droit.
- Et pourquoi tu ne l'as pas dit en marchant ?
- Pour rien... On y va ?
- Allez, en route. »



Ils repartirent. Je fus soulagée intérieurement et gardai la pose. Ils s'éloignèrent et bientôt je ne les entendis plus. J'attendis toutefois quelques secondes et je me relevai au plus vite pour me cacher derrière l'étal. Je restai dissimulée. Aucune réaction. Ils semblaient bel et bien partis. Ouf. Je passai ma main sur mon front en baissant le regard qui se posa sur les pauvres diables qui parsemaient le coin de bazar dans lequel je me trouvai. Quand soudain, au milieu des marques de guerre, je vis qu'une marque de sang ne ressemblait en rien aux autres. Il s'agissait d'une trainée discrète, mais une trainée. Je la suivis du regard, mais elle ne continuait pas bien loin. Cependant, personne à son bout. Plus loin, une trace de sang aussi, quelqu'un avait perdu de l'hémoglobine. Puis plus rien. Je fus prise à espérer, mais me rappelai être en terrain hostile et, après une rapide réflexion, osai penser que des gens avaient survécu. Si une personne avait été trainée puis avait saignée, elle ne devait pas avoir été emmenée bien loin. Avec autant de soldats en extérieur, parcourir les rues avec un blessé eût été trop dangereux. Je suivis donc la direction qui menait de la trainée à l'autre trace et arrivai rapidement en périphérie. C'était la direction et ils n'avaient pas parcouru une immense distance. Je regardai alors autour de moi, mais je n'eus pas le temps d'inspecter les lieux. J'entendis des voix approcher. J'entrai alors dans un bastion dont la porte avait été défoncée. Sur une table, je vis un casque posé. Un soldat se trouvait peut-être là, mais les voix se rapprochaient. Si cela se trouvait, l'ennemi avait l'intention d'occuper le bastion. Ceci dit, rester à l'entrée ne garantissait pas mes chances du survie. Tout bastion devait avoir une seconde sortie, aussi je m'enfonçai dans le bâtiment le plus prudemment possible. Je savais que j'étais en train de faire une folie, mais il était trop tard pour retourner en arrière, j'étais derrière les lignes ennemies. J'étais dans un bâtiment sans savoir qui s'y trouvaient, une idée complètement stupide.

*Denya, tu es stupide, tu avais mille moyens de te dissimuler et tu as choisi de sauter dans le bastion, sans réfléchir. Tu aurais pu combattre ou encore une fois te cacher en utilisant la ruse, tu es stupide.*

J'entrai dans une salle heureusement inoccupée. J'allais partir quand je remarquai que le coin tapis qui la décorait légèrement relevé. Non ! Une idée me parcourut l'esprit et l'envie de la vérifier me prit.
J'écoutai autour de moi. Personne. Je refermai alors la porte derrière moi et marchai doucement vers le tapis que je retirai. Une trappe. Une trappe au milieu de la salle. Ni d'une, ni de deux, je soulevai la trappe pour voir qu'une échelle s'enfonçait dans le noir. J'alais m'engouffrer là. Je posai mes pieds sur les marches, descendis deux échelons et, soulevant la trappe d'une main, j'eus du mal, mais je réussis à rabattre le tapis sur la porte de bois que je lâchai doucement. Je descendis sans y voir, toujours doucement jusqu'à atteindre un sol sur lequel je posai les pieds. Le noir était presque total,
une lumière venait de loin et semblait provenir de la gauche. Je progressai dans ce qui semblait être un tunnel de plus en plus éclairé et j'en atteignis le bout. Je pointais mon nez, un oeil et vis des gens réunis autour d'un petit feu. Certains étaient couverts, ils avaient tous un âge différents, d'autres étaient adossé à un mur, plus loin, mais seul l'un d'eux semblait être un homme d'arme de Baransu.
Un garçon mangeait un morceau de viande tandis que plusieurs autres buvaient dans des tasses.
Surement de l'eau. Je ne les considérais pas comme un danger, aussi je sortis doucement de la pénombre et me montrai. Les gens prirent peur, on s'exclama ! Deux personnes se levèrent et reculèrent très lentement.


« Oh non !
- Ils nous ont trouvé. »



L'homme armé de Baransu brandit son sabre et s'interposa. Je levai alors les mains, montrai mes paumes vides. Je regardai le feu et crachai deux senbons dedans afin de montrer une technique shinobi qui pouvait éventuellement les rassurer sur mon origine ninja.


Je suis une kunoichi.





Récapitulatif:
Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Uchiha Nikkou
Uchiha Nikkou
Konoha no Chunin
Messages : 526
Date d'inscription : 17/01/2018

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 1174
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue1947/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (1947/1200)
Uchiha Nikkou
img_rp
This War is Ours
Being Heroes
feat Sahara Denya



Du haut des remparts assiégés par l’Empire résonnaient les Gongs de Guerre de Baransu, roulements tonitruant aux allures de tonnerre funeste. Le son répété à outrance faisait office d’avertissement au bénéfice des civils de la menace présente, les engageant à trouver repère immédiatement. Incapables d’assurer la protection de ses propres sujets, les autorités de la Cité s’étaient résignées à sonner le glas de leur incompétence. Les civils étaient livrés à eux-mêmes et leur survie ne reposait que sur leurs propres instincts.

Partout, les citoyens s’amassaient dans quelques cachettes de dernière minute, espérant que le confort de leurs greniers suffirait à tromper l’armée sanguinaire à leur porte. Crédules, ils espéraient même que la vacance des établissements mettrait en déroute les mercenaires venus pillés leurs humbles demeures. Pourtant au contraire, ils devenaient d’autant plus des proies faciles. Les Samouraï saccageaient demeures et échoppes, trouvant sans outre difficulté les repères d’infortune et poursuivant leur raid sanguinaire.

Dissimulé en hauteur, Nikkou ne distinguait plus que quelques corps ensanglantés échoués à l’entrée des bâtiments. Quelques courageux qui avaient tenté de bloquer le chemin de leurs ennemis à même leur corps en guise de sacrifice pour sauver familles et voisins. Trop tard pour eux, le regard perçant du Démon de Konoha scrutait les vestiges de la paisible cité en quête de quelques survivants à protéger.

Plus tôt, il avait aidé quelques gens à se dissimuler pour ensuite aller attirer l’attention des ennemis qui rodaient aux alentours. Dans une course effrénée, le jeune Uchiha avait tenté l’ennemi en se révélant quelques secondes avant de fuir dans quelques tourbillons de feuilles. Et lorsqu’il apercevait un Samouraï s’approcher d’une demeure habitée, il avait fait du tapage pour les détourner de leurs suspicions initiales.

Il finissait toujours cependant par revenir au près de ses protégés. Chaque fois, il les accompagnait dans cette bâtisse déjà fouillée, où une trappe menait à un sous-sol dissimulé qui offrait le seul repère viable dans les environs. Cette fois, il s’agissait d’une petite fille aux cheveux d’un blond immaculé. Les yeux vides et le corps fébrile, le Ninja avait dû la prendre dans ses bras pour la mener à bon port. La fillette calée contre son corps pour étouffer tout bruit potentiel, il s’était déplacé avec la plus grande douceur afin d’éviter non seulement les ennemis, mais également tout mouvement brusque de ce corps si frêle.

De peine et de misère, il avait évité les patrouilles ennemies et atteint la bâtisse où il avait conduit ses protégés. Sans attendre, il s’était rendu dans la salle conduisant à un tunnel secret dissimulé sous l’immeuble, probablement un entrepôt de contrebande construit des années plus tôt. La meilleure planque qu’il avait réussi à trouver dans un si court délai et vers laquelle il avait envoyé plusieurs civils, sous la protection d’un homme d’arme de Baransu qui lui aussi cherchait plus tôt les derniers rescapés.

Content d’être arrivé sans encombre, le Chuunin déchanta rapidement à la vue de la scène. Le tapis dissimulant le passage secret avait été déplacé, exposant sans autre précaution la trappe où de nombreux civils s’étaient réfugiés. Avaient-ils été découverts? Pourtant, il ne dénotait pas le moindre bruit d’échafaudage et il doutait qu’un ennemi aurait pris la peine de refermer la trappe derrière lui. Un habitant du quartier aux faits de l’existence de cette trappe? Peut-être, mais il ne pouvait négliger la possibilité d’une avenue plus dangereuse. Sans attendre, il ouvrit la trappe et déposa la petite fille quelques mètres derrière lui pour s’engouffrer dans le tunnel. Et au moment même où il atteignait la salle principale où les survivants reposaient, il aperçut la silhouette fine de la Kunoichi qui crachait quelques senbons dans le feu.

« Range tes Senbons, Kunoichi. Garde-les pour la menace qui rôde toujours dehors plutôt que pour effrayer les villageois. »

Avait-il lancé sur un ton acerbe en sortant des ombres sous le regard rassuré des rescapés qui retrouvaient leur sauveur. Inquiet aux premiers abords, le Ninja avait détaillé son interlocutrice d'un regard hagard. Les Ninja ne se faisaient pas confiance aussi facilement. Mais devant la nécessité de la situation, il n'avait d'autre choix que d'ignorer ses préjugés et d'accueillir toute paire de bras supplémentaire. D’une gentille poussée, il encouragea la jeune fillette qui se tenait derrière lui à avancer dans la salle. Aussitôt, le jeune garçon s’en approcha et lui offrit une ration de viande. Face à l’adversité, la sollicitude humaine forgée par le traumatisme d’une expérience commune devenait une valeur primordiale.

« Suna-Jin…il nous faut mettre ces civils à l’abris. Les environs grouillent de patrouilles ennemies et ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne soient découverts. »

En s’approchant de son interlocutrice, le symbole de la feuille gravé dans le métal brillant du bandeau porté à son bicep s’affichait en toute impunité. En ce jour et en ce jour seulement, les allégeances étaient ignorées au nom d’une plus grande cause. Leur survie.




Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue2034/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya

Uchiha Nikkou &


Sahara Denya

Des rescapés devant moi. Un jeune homme derrière. Il semblait différent de cet homme armé de Baransu. L'assurance dont il faisait montre était signe d'une assez important calme. Je le dévisageai puis balayai du regard l'endroit avant de me retourner soudainement. Ce gars portait un bandeau sur lequel était gravé un symbole que je haïssais : celui du village caché de Konoha.




Les rescapés et le Konohajin


Si je ne souhaitais en aucun cas être à l'extérieur en compagnie des armures impériales mobiles, j'étais en revanche violemment contre l'idée-même de me retrouver avec des gens de deux provenances distinctes : le clan Kaigan et le village caché de la feuille. Me voici avec une engeance du Pays du feu. Funeste concours de circonstances dont je fus victime, confinée dans un lieu sombre en compagnie d'un jeune arborant un emblème que j'avais appris à reconnaitre depuis que la politique m'intéressait. Ceci ravivait des souvenirs. Le décès de Takashi, massacré par des Uchiha et des Senju perdurait dans bien des mémoires. Une rancoeur eût pu m'envahir à la seule vue de la représentation d'une feuille en tourbillon, mais mon lien avec cet événement était tout autre. J'avais su la mort de Takashi, mais à l'époque, je n'avais guère été affectée, contrairement à mon frère et à ma soeur. Mon coeur n'était pas celui d'une patriote et mon objectif restait de travailler dans l'échoppe familiale. Ce n'était que des années plus tard cet actuel ressenti vis-à-vis des deux clans du Pays du feu jaillit aux tréfonds de mes entrailles. J'avais durant de longs mois échoué en tant que patriote et me le reprochais depuis ce jour. Des rescapés et un Konohajin. Mon cerveau souhaitant rugir et éveiller la vengeance en mobilisant mon corps, mais je n'allais pas agir sous le coup de la rage, celle-ci ne m'habitait pas.

Ce type n'était pas âgé, il n'avait donc pas participé au massacre que son symbole m'évoquait. Il était grand et sec, décoré au visage par trois cicatrices. Yeux et cheveux noirs, vêtements de la même couleur, des habits à la triste mine peu agréables à voir. Le ninja ne semblait pas des plus causants, ni des plus gais. La situation ne se prêtait pas à la rigolade mais je savais la bonne humeur essentielle dans un état de siège, mais il était évident que la survie du groupe était plus précaire que celle de ceux qui avaient su réchapper à la volée de flèche s'étant abattue sur le bazar.

Je ne pouvais repartir de là où j'étais venue avec tant de civils cachés, c'eut été trop dangereux sans aucun plan d'évacuation. Avec autant de gens dans l'équation, je ne pouvais plus agir égoïstement. Chaque action pouvait porter à conséquence. Toutefois, j'étais bien réticente à coopérer avec un gars de Konoha, même s'il semblait gentil et qu'il faisait preuve de compassion. Pour être précise, je pouvais lui accorder ma confiance dans la cadre de la sauvegarde de la population, mais je ne comptais pas faire de ce ninja un ami. La guerre avait commencé et au milieu d'elle, un groupe devait échapper au pire et se serrer les coudes afin de débloquer la situation. La situation à l'extérieur était maintenant inconnue, des soldats étaient en mesure de débouler à tout moment. La cause commune exigeait de taire les querelles internationales, car les hommes et femmes présents n'avaient aucun lien avec les luttes entre les divers pays. Cependant, hors de question d'oublier les rivalités. Elles n'allaient pas porter à conséquence ni m'empêcher d'être attendrie devant cette fillette à qui mon interlocuteur avait tout juste offert de la viande. Un spectacle fort et émouvant dans un temps si dur. Les conflits reprenaient. La géopolitique risquait de brutaux changements à l'avenir. Suna, je n'allais pas te trahir. J'allais protéger les indigènes en ton nom. Celui de Konoha n'allait que se greffer sur mon action.



Konohajin...





J'observai ces hommes et femmes autour de nous. Ce que j'allais dire pouvait être répété, répandu. La communication était un outil intéressant comme parfois dangereux que je ne maitrisais pas et dont l'usage était à même de débloquer des situations comme de les envenimer.


Ils sont nombreux. S'ils sortent tous par le chemin d'où nous venons, ils seront faciles à cueillir pour une troupe qui serait là-haut.




Plan panoramic sur la salle. Gros plan sur le mur du fond, travelling avant. Je m'approchai. Un décor bien entretenu et des beaux accessoires comme cette statue représentant Churitsu Sei en métal. Zoom sur une paroi. Zoom sur une autre. Travelling dans toute la salle. Contre-plongée sur un plafond plat, sans faille. Champ sur le ninja. Contrechamp sur un homme armé de Baransu.


Il n'y a peut-être pas de sortie visible mais nous sommes sous terre. L'un des murs donne peut-être sur un écoulement d'égouts. Nous pourrions le faire sauter avec des explosifs s'il est assez peu épais. Ce serait peut-être même possible avec les poings. Ou alors nous pouvons envoyer quelqu'un observer ce qui se passe dehors et nous ressortirons quand le voie sera libre. Ou alors y a-t-il un autre chemin que je n'ai pas vu dans le noir ?


Je regardai, interrogative, le jeune homme et l'homme armé. Je ne voulais agir sans leur aval afin d'éviter toute discorde à un moment si critique. J'attendis leur réponse ou leur proposition.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Uchiha Nikkou
Uchiha Nikkou
Konoha no Chunin
Messages : 526
Date d'inscription : 17/01/2018

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 1174
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue1947/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (1947/1200)
Uchiha Nikkou
img_rp
This War is Ours
Being Heroes
feat Sahara Denya



Un instant ou une éternité, les deux Shinobi s’étaient fixés avec toute la hargne inculquée par leur patrie envers l’Autre. Les Shinobi étaient des mercenaires, des soldats entraînés aux arts de la guerre et de l’assassinat. Les Villages étaient leur patrie, ou tout du moins leur allégeance et leur employeur. Alors, lorsque se rencontraient les Ninja issus de Village différents, ils étaient soit ennemi ou tout du moins concurrents. Leur rivalité menait donc inévitablement à l’affrontementet. Et l’enjeu en était évidemment la mort.  

Alors, lorsque les deux Shinobi s’étaient ainsi rencontrés dans les caves de Baransu, un silence de mort s’installa. Plus aucun civil n’osait piper mot face à l’affrontement inévitable. Le Village de Konoha, plein d’un orgueil malavisé, faisait face aux plus vils serpents du monde Shinobi, le Village de Suna. Plusieurs citadins avaient été mené dans l’endroit secret par l’Éphèbe arborant le symbole de la Feuille. Mais la Kunoichi du Pays du Vent avait assuré leur protection au cour s de ses allés-venus impromptus. D’aucun ne désirait choisir un camp, d’autant plus que rien ne garantissait ce qu’il adviendrait de ceux ayant supporté le perdant.

En pleine crise, les deux Shinobi conclurent pourtant une trêve innomée. Implicite, car l’exprimer de manière express aurait été faire déshonneur à leur patrie. Sous le sceau du Festival d’Ombre et Lumière avorté et compte tenu de la situation de crise, il n’y avait pas de place pour la politique. Ils étaient invités d’honneur de la Cité Samouraï, dépêchés pour les remercier de leur service millénaire envers la cité. Une tradition de longue allègue, où on célébrait l’abattement des frontières et la fraternité issue de la nécessité. Et en ce jour, ni Konoha ni Suna n’allait faire déshonneur à ce pacte ancestral.

Le jeune Uchiha hocha donc la tête aux propos de la Kunoichi. Les actions valaient plus que les mots et déjà, elle s’attelait à trouver une solution. Alors, Nikkou acquiesça à son évaluation de la situation. Ils étaient trop nombreux pour être sortis de manière discrète. Et leurs options étaient restreintes compte tenu de leur environnement.

« Effectivement, aucune chance de les faire passer discrètement. »

Stratège aguerri, le Chûnin s’approcha alors du mur le plus proche et posa sa main sur la paroi froide et humide en guise d’éclaircissement. Pas qu’il s’y connaisse réellement en minéraux, mais ce geste matériel lui permettait de concrétiser sa pensée.

« Trop risqué d’essayer de faire tomber un mur. Nous sommes sous terre et l’existence d’un tel passage doit déjà avoir amoindri la structure du bâtiment. On ne sait pas ce qu’il pourrait subvenir si on fait exploser une paroi ou la défonce. On ne sait même pas si une telle action nous mènerait à une sortie. Et on peut être sûr d’ameuter les chiens de Tetsu avec un tel vacarme. À moins que tu t’y connaisses en Doton ? »

Le Konoha-jin s’essaya d’un ton interrogateur. Une expertise en Doton serait la capacité la plus efficace et à propos dans l’immédiat. Et en bon Shinobi, il devait tout de même essayer d’obtenir le plus d’information possible sur sa coéquipière momentanée. Après tout, qui sait si un jour Konoha aurait affaire à cette Kunoichi aux bras de bois.

« Le plus sûr demeure la diversion. Je fais diversion avec quelques clones pour rameuter le plus d’ennemis que possible et lorsque tu entends un cri, tu conduis les civils en sécurité. Je m’occuperai de quelques samouraï et vous devancerai pour assurer que la voie est libre. As-tu la moindre capacité en matière d’infiltration ou de furtivité ? »

Un moment, Nikkou porta son attention sur la dizaine de civils présents. Leur vie dépendait du plan et la coopération des deux Shinobi. Et si leur présence semblait déjà les rassurer, l’évocation d’une sortie à l’extérieure les faisait déjà trembler de peur. Dans cette mission, les ennemis constituaient certes un obstacle, mais leurs protégés également.





Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue2034/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Les échappés du sous-sol Sam 1 Juin - 12:11
Sahara Denya

Uchiha Nikkou &


Sahara Denya

Depuis trop longtemps, ces réfugiés étaient là. L'attaque était toute récente, mais il suffisait que des soldats curieux ou avides fissent la fouille des bâtisses à la recherches de sous ou des bijoux. Un seul soldat ! Si j'avais su trouver ce refuge, d'autres en étaient aussi capables et nous étions deux shinobis. Deux personnes dont émanaient du chakra. Deux personnes qu'un ennemi capable de détecter l'énergie spirituelle pouvait détecter. Et c'était sans compter les civils, car le chakra circulait en chacun de nous. Puis le feu, peut-être qu'un nez très fin pouvait en sentir l'odeur et remonter jusqu'à nous ? Non, j'étais sans doute trop craintif à ce niveau, personne ne devait être capable d'un tel repérage au vu de la distance qui nous séparait de la sortie, mais le risque existait. J'espérais vivement que le jeune shinobi n'était pas un phare à chakra.




Les échappés du sous-sol


Aussi inimaginable que ce fût, il fallait collaborer plus étroitement encore que dans le cadre de la sécurité au sein du festival. Ombre et Lumière était l'occasion de voir l'impensable : des ninjas de tous les horizons se côtoyant sans heurts et organisant conjointement les défenses des coins qui leur étaient dédiés. Là, deux ninjas s'apprêtaient à s'organiser dans une opération commune en étant de réels complices, tant à titre officiel que personnel car ils étaient là les seuls à même de mener un réel combat contre la soldatesque du fer.


Trop risqué d’essayer de faire tomber un mur. Nous sommes sous terre et l’existence d’un tel passage doit déjà avoir amoindri la structure du bâtiment. On ne sait pas ce qu’il pourrait subvenir si on fait exploser une paroi ou la défonce. On ne sait même pas si une telle action nous mènerait à une sortie. Et on peut être sûr d’ameuter les chiens de Tetsu avec un tel vacarme. À moins que tu t’y connaisses en Doton ?


Faire un trou dans l'infrastructure n'était, selon ses dires, pas une bonne idée. Alors qu'il avait posé sa main sur le mur, j'enfilai mon index dans ma chevelure afin de faire tourner une mèche autour de lui en écoutant son propos. Rien de bien surprenant, j'avais lancé plusieurs idées à la hâte sans réellement m'assurer qu'elles fussent réalisables, même si envoyer quelqu'un en reconnaissance me semblait sensé. Cependant, il m'était d'avis que l'architecte avait prévu ce sous-sol et qu'en rien nous n'étions dans un bâtiment fragile, non, point, nous devions même être en un endroit sûr car Baransu était capable d'accueillir des ninjas et en cela, il fallait que les structures de la ville fussent capables de résister à de lourdes attaques. Mais je ne répliquai rien car le risque d'un éboulement sur nos têtes n'était guère tentant.

Peu motivée par ce qu'il venait de dire, je ne compris pas la logique de sa question suivante.



Et alors ? Être spécialisé dans le doton n'empêche pas un bâtiment de s'effondrer, que je sache. Si le bâtiment peut nous tomber dessus, il ne faut prendre aucun risque, ces gens ne sont pas de ninjas. Les protéger des samouraïs sera plus aisé que les protéger de briques chutant de manière anarchique.


C'était avec regret que je devais me résoudre à ne pas me servir d'onéreux explosifs qu'il me semblait important de rentabiliser, mais morte ou capturée, je n'allais que perdre définitivement mon arsenal et une telle perte n'était aucunement envisageable. Non, il fallait opter pour la seconde méthode, celle que j'avais proposée : envoyer l'un de nous épier en éclaireur.


Je vais prendre les devants et voir comment se présente la situation pour nous permettre de passer au bon moment.



Et lui de répliquer :


Le plus sûr demeure la diversion. Je fais diversion avec quelques clones pour rameuter le plus d’ennemis que possible et lorsque tu entends un cri, tu conduis les civils en sécurité. Je m’occuperai de quelques samouraï et vous devancerai pour assurer que la voie est libre. As-tu la moindre capacité en matière d’infiltration ou de furtivité ?


Ah bon ? Aucun respect pour les personnes plus âgées, il voulait se mettre en avant alors que j'avais proposé la même chose. Étais-je vide de sens pour lui ou voulait-il simplement passer pour le sauveur de ces gens ? Sale type ! Il pouvait bien aller faire diversion s'il voulait, son sort m'importait peu et s'il crevait, c'était même tant mieux ! Ces saletés de Konohajins me donnaient envie de vomir. Ça m'arrangeait d'imaginer mourir ce pauvre mec sur le champ de bataille.


Pas du tout. Je me suis spécialisée dans l'usage des explosifs, la discrétion n'est pas mon fort. Autant que tu prennes les devants. J'escorterai les civils jusqu'à la muraille et les aiderai à entrer. Je soutiendrai ceux qui ont le plus de peine. Retiens les samouraïs assez longtemps pour que nous puissions passer.



Le plan d'action était en place. Nous expliquâmes aux civils le mode opératoire que certains ne comprirent pas tout de suite. Baransu accueillait aussi des gens inoffensifs qui n'avaient pas vécu véritablement la guerre et qui ne s'étaient jamais préparés à cette éventualité, aussi avions nous du simplifier notre exposition des faits. L'homme armé nous fut d'une grande aide : plus proche des gens d'ici, il était cependant formé à l'art de la guerre, mais savait surtout la manière de penser des citoyens. Si les civils de Suna étaient au fait des intentions de Senshi et pouvaient s'attendre à des conflits, la situation de Baransu m'était inconnue. Soit, la communication était établie et on se fit discret. Nous nous rendîmes discrètement vers la sortie, le jeune et fougueux ninja en tête. Il allait devoir jouer efficacement la diversion car je devais soutenir de nombreuses personnes pas aussi rapides que nous.


Il faut gagner du temps. Beaucoup de temps. Gravir les murs ne sera pas facile, même si les gardes nous tendent des cordes et il est certain que personne n'ouvrira les portes : c'est trop risqué. Mais prends garde à ton chakra, tu pourrais en avoir besoin pour la suite des affrontements.





Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.


À l'adresse de Nikkou:
Revenir en haut Aller en bas
Uchiha Nikkou
Uchiha Nikkou
Konoha no Chunin
Messages : 526
Date d'inscription : 17/01/2018

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 1174
Expérience:
Cette guerre devenue notre Left_bar_bleue1947/1200Cette guerre devenue notre Empty_bar_bleue  (1947/1200)
Uchiha Nikkou
img_rp
This War is Canard
Being Heroes
feat Sahara Denya



La Kunoichi avait raison. La fuite serait difficile. Un seul regard à la pièce souterraine et aux corps y étant amoncelés suffisait pour le constater. Le groupe qu’ils avaient mené en sécurité était hétéroclite, formé de vieillards, d’enfants et d’adultes tous plus apeurés les uns que les autres. Aucun ne semblait présenter un quelconque entraînement à une telle situation d’urgence, à l’exception d’un homme formé aux arts du combat. Et si la panique latente se faisait déjà sentir en sécurité, devant le chaos de l’extérieur elle se transformerait en une tempête non seulement difficile à maîtriser, mais susceptible d’ameuter les troupes ennemies.

« Tu as raison, Suna-Jin. Leur sortie sera éprouvant et je devrai gagner le plus de temps possible, en ameutant les ennemis qui sévissent aux alentours. »  

Le regard sévère, le jeune Uchiha fit un hochement de tête à sa senior, indiquant qu’il était prêt à exécuter la portion de sa mission, signant la fin de cet intermède où ils avaient pu profiter d’un petit temps de repos. Et pour motiver les troupes, rien de mieux qu’une petite démonstration des arts Shinobi pour leur faire redonner un peu d’espoir en leur défenseur. Le ténébreux Chûnin se plaça ainsi à la vue des civils amoncelés près de Denya qui avait été désignée comme leur escorte, pour les laisser voir les prouesses de son art.

Les doigts effilés du Shinobi s’entrelacèrent dans un amalgame de signes connus par l’ensemble des Shinobi, tous pays confondus. D’une simple impulsion de Chakra, son image se brouilla et quatre copies identiques du Shinobi apparurent à ses côtés, à la surprise générale de la foule bernée par ces quatre nouveaux protecteurs.

« Et ce n’est qu’une première diversion. »  

Dans un second temps, le Shinobi positionna ses doigts en un unique mudra avant de fermer les yeux pour invoquer un nuage de fumée qui dissimula son corps original pendant un instant. Les brumes dispersées, le grand shinobi aux cheveux de jais et à la tunique guerrière avait laissé place à une jeune fille à la coiffure blonde élaborée, habillée d’un kimono chic emblématique du Festival des Ombres et des Lumières. Les chiens de Tetsu sauraient certainement reconnaître  le signe bien connu que Nikkou sous sa forme de jeune noble arborait, blason de l’une des familles les plus riches de Baransu, qu’on voyait un peu partout lors du festival. De quoi attirer l’attention pendant un bon moment.

« J’y vais donc en premier. Si tu rencontres le moindre problème, utilise un explosif pour que je connaisse ta position et j’accourrai aussitôt. Bonne chance, Suna-Jin, je compte sur toi pour les protéger. »  

La jeune fille aux cheveux immaculés offrit alors un doux sourire à la Kunoichi, certainement une déformation du personnage joué par le Konoha-Jin. Ou encore un véritable signe de bienveillance dans cette période de guerre où les ennemis de toujours étaient devenus les plus proches alliés? Il ne revenait qu’à Denya de le déterminer. Sur ces brèves paroles, le quatuor Uchiha s’élança à la course accompagnée de la jouvencelle en direction de la trappe qui les avait mener à la sécurité. Délicatement, Nikkou-princesse ouvrit la trape et s’échappa en catimini, évitant d’alerter à l’instant les samouraï de l’Empire.

Dissimulée un instant dans les ombres comme tout bon assassin se respectant, la quintette s’écarta des lieux en catimini jusqu’à une distance sécuritaire du refuge, suivant les bruits alentours pour trouver un samouraï solitaire. Et c’est dans une ruelle isolée, entre les cadavres de quelques civils dépouillés, que Nikkou sa proie. Enfin, la diversion pouvait débuter. Le samouraï entrain d’essuyer sur le corps d’un innocent son katana ensanglanté vit rapidement émerger des ombres trois clones à la silhouette identique dont il put admirer l’emblème de Konoha.

« Sales chiens de Ninja et vos sales trucs. Vous perdrez sous la lame de mon Katana…AHHHH. »  

Dans son dos, le véritable Ninja déguisé sous les airs d’une petite fille émergea, Kunai déjà dégainé, qu’elle plongea avec la force d’un homme adulte sur le côté du pectoral droit pour percer un poumon. Un coup fatal à ne pas y manquer, mais qui lui permettrait d’agoniser en faisant le maximum de bruit possible. Sans douter de l’efficacité de son meurtre, Nikkou retira son kunaï et laissa échapper un petit gémissement aigu à l’attention de toute personne aux alentours. La mort d’un samouraï et la présence d’une petite fille suffiraient certainement à l’alerter les alliés du défunt.

D’un seul élan, les cinq figures s’élancèrent hors de la ruelle, à la vue de tous et se divisèrent en quatre groupes qui prirent chacun des chemins différents, dont un seul constituait une véritable escorte. Pour tout ennemi à proximité, il serait évident qu’il s’agissait d’une tactique pour protéger la jouvencelle en faisant diversion. Personne ne se douterait qu’un autre groupe de survivants, à l’autre extrémité du bazar, était la véritable raison de cette tactique.

Récapitulatif combat:













À l'adresse de Correcteur:

Oh oui, j'avais connu meilleure situation et accompagnement moins désagréable. La réaction impliquée du jeune Nikkou, son sérieux et sa dévotion à la protection de civils avait quelque chose de détestable tant c'était correct. Le Konohajin ne méritait pas ma haine et, bon sang il était de Konoha ! Ce fichu village qui abritait des clans meurtriers capables des pires vices pour exécuter les nôtres, les gens de Suna ! Et détester tout le village, voilà qui était tellement plus facile que de cibler mon mépris. Moins intelligent, mais tellement plus aisé.

Il allait falloir lui faire confiance, il n'était pas l'ennemi immédiat. Les méchants, c'étaient ceux de dehors, ces guerriers massacreurs aussi peu honorables que très suicidaires. J'envisageai durant deux secondes la puissante alliance ninja présente dans Baransu qui allait débouler sur nos ennemis et les terminer en quelques heures. Pour l'instant, la priorité était de sauver la population, mais le monde shinobi n'allait pas rester immobile bien longtemps. Pas même maintenant !

« Reculez-vous. Formez un cercle autour de lui, laissez à ce ninja de l'espace. »  

Mais je sentis bien dans les regards l'incompréhension et une légère défiance à mon égard, comme si je donnais un ordre qui n'avait absolument aucun sens. Pour ces gens, c'était peut-être en effet le cas, ils ne devaient pas comprendre pourquoi laisser de la place au Konohajin. Il ne tenait qu'à moi de leur expliquer ce qu'il fallait.

« Il va utiliser une technique ninja. Gardez votre calme. Certains d'entre vous n'en ont peut-être jamais vu, mais gardez votre calme. Il va falloir garder la tête froide. »  

On sursauta, on s'exclama ! J'aperçus cependant certains amusés, d'autres stables. Nous étions dans la "cité-ninja", en plein festival, des gens avaient donc déjà du assister à des démonstrations de quelques arts shinobi ou savaient draper leur surprise derrière un voile d'impassibilité. Un léger sourire se dessina sur mon visage alors que nous pouvions voir les beaux spécimens reproduits. Quelle allure redoutable ! Un vrai petit commando en apparence !

« Nikkou va se servir de ces clones pour nous permettre de fuir. Il faudra se dépêcher.. »  

Et comme il le disait, la suite allait venir et ne déçut pas. L'effet de surprise de la deuxième technique ne s'estompa pas et je n'allais pas imaginer que les gens se fussent habitués au ninjutsu en une seule démonstration. Certaines personnes en étaient capables, oui, mais pas ces citoyens enfermés avec lesquels nous étions enfermés. Et cette fois, si la technique était moins imposante, elle était plus déroutante et, en voyant l'usage des deux, il y avait sans doute de quoi être perdu lorsque l'on ne connaissait pas l'art shinobi. Nous étions alors en présence d'une belle fleur décorée d'un symbole visible dans la ville, sur certains étendards et notamment sur l'enceinte qui séparait les quartiers populaires de ceux de la noblesse.

« Courage, jeune fille. »  

Je pouffai, fière de ma réplique qui n'était pas bien folichonne, mais j'étais fière et laissai le quintet s'en aller et quitter les lieux. Je nommai les plus lucides et calmes des réfugiés comme responsables du groupe, afin qu'ils vérifiassent que chacun suivait et menai notre groupe jusqu'à la trappe, non sans jeter de réguliers coups d'oeil derrière moi, espérant que personne n'allait manquer à l'appel. J'entendis comme un grognement, mais rien n'était clair. Quelqu'un venait de se manifester à l'extérieur et je ne disposais pas de l'image, je ne pouvais que vaguement me faire une idée de ce qui se déroulait. Cependant ce ne fut pas long et rapidement, le silence. Une seconde. Deux secondes. Trois. Je soulevai la trappe doucement, pointai la tête hors du sol et sortis prudemment, regardant aux alentours et fis signe aux gens de sortir. Il était temps de trouver cette seconde sortie que j'espérais dérobée et plus proche des murailles. Nous parcourûmes le petit bastion et, après un étroit couloir qui me fit suer de peur qu'il ne nous coinçât. Mais il n'en fut rien. Et une petite porte se présenta. Notre délivrance. Après une courte reconnaissance des rues, je fis sortir les gens et créai moi-même des clones afin de les laisser à l'arrière pour qu'ils fussent sacrifiés. Mon corps principal mena notre groupe peu discret en direction des murailles. Mais soudain, je dus faire cacher tout le monde. Un groupe de trois samouraïs venait d'apparaitre. Et le mur qui se trouvait littéralement à l'autre bout de la rue ! Il ne restait vraiment que quelques mètres ! C'était donc à mon tour d'agir. Nikkou me laissait le temps de ne pas me soucier de mes arrière. Je sortis donc un tantô de ma tenue et, marchant presque accroupie, je m'approchai du trio qui discutait avec sérieux d'un sujet dont je ne me souciai pas sur le moment. Cachée derrière un banc massif, j'attendis leur passage et bondis. Le premier fut planté et le second n'eut que le temps de dégainer. Le troisième sortit de son armure un sifflet étrange mais je ne lui laissai pas le temps de s'en servir. Un instant. trois morts. Un signe. Debout ! Nous courûmes au mur. Il était bien trop haut pour être escaladé par le commun des mortels.

« Faites descendre des ninjas ! J'ai besoin d'aide ! »  

Sans demander son avis, je pris le plus jeune enfant sous le bras, gorgeai mes pieds de chakra et courus au sommet. Jamais je n'avais couru aussi vite et une fois arrivée, je déposai le gamin.

« Déployez une corde. Appelez des ninjas ! Il faut faire monter ces civils ! »  

Mais un garde me fit remarquer un quintet armé approchant le groupe de réfugiés. Sans attendre, je dévalai le mur en accrochant le moins possible mes pieds à la roche, glissant à la verticale. Je sortis de mon lourd pull une belle boule pleine de sceaux que je lançai sur les soldats et qui explosa. Boum ! La discrétion, c'était fini. Nikkou allait être alerté que j'avais besoin urgent d'aide et qu'il pouvait revenir. Allez, descendez, ninjas ! Je devais rester en bas pour assurer la sécurité du groupe ! Déjà de nouveaux soldats se présentaient le long du mur. Et mince, je n'allais pouvoir tenir face à plusieurs vagues tentant de passer, car à ma droite, plus loin, deux lanciers s'approchaient. Et cela pouvait venir de partout. Je choisis de rester le plus proche des civils, mais un gros balourd abattit sur moi un lourd sabre que je peinai à arrêter de mes mains nues. Et derrière lui, un archer qui bandait déjà. Tout allait se terminer !

Soudain une pluie de shurikens vint larder le duo qui s'effondra. Un manieur de feu arriva et nous dézinguâmes les deux manieurs de lance avant de sauter sur une autre équipes de samouraïs arrivés de l'arrière. Quelqu'un prit sur son dos une grand-mère. Deux ninjas vinrent nous prêter main forte et bientôt, certains formaient un rempart humain pendant que d'autres acheminaient la livraison à bon port. Nikkou nous rejoignit. Les civils étaient en lieu sûr.

Que ces samouraïs vinssent ! Quelques heures allaient suffire à les repousser. Ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Nous étions des ninjas ! Tout allait être réglé avant d'aller dormir.



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Tempête de lames : le siège de Baransu :: Le Grand Bazar et l'extérieur-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation