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Des pinces et des dards | mission feat: Akatsuki Seiren

Takeda Kyou
Takeda Kyou
Suna no Genin
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Parchemin de mission:

Des pinces et des dards
La dernière mission avait été compliquée pour moi, je ne pouvais pas le nier sans être une immonde menteuse. Après tout, voir Seiren égorgé un homme de sang-froid, voir Shigeru quelques instants auparavant le planter comme une vulgaire brochette m’avait donné froid dans le dos. J’étais tout simplement incapable de faire cela moi. C’était trop violent, trop monstrueux pour moi. On nous traitait nous nomade de monstres, de brigands, de barbare, mais je doutais que les miens soient aussi violent. Je frissonnais et me recroquevillais un peu plus sur moi. J’avais été obligée d’emmener Chiaki à l’hôpital et je me vois encore arriver au galop et la tenant dans mes bras avancer difficilement avant de m’effondrer à genou sur le sol à cause du poids. Etait-elle-même encore en vie ? Je ne savais pas et n’avais pas eu le courage d’aller voir. J’étais dépassée par les évènements, je n’avais pas honte de le dire. Même les excuses du Serika Carapaçonné ne suffisait pas à me rendre mon calme, il avait beau m’avoir dit que j’étais fière, je me sentais sale, comme une meurtrière, alors que je n’avais ôté la vie de personne. Je trouvais certes quelques points communs entre la chasse et ce travail, mais il y avait des limites. La chasse était un art noble où l’homme prélevait à la nature ce dont il avait besoin, c’était une joute pour la survie de chaque côté et finalement, c’était le plus fort qui sortais vivant. Ce à quoi j’avais assisté avait plus été un massacre à sens unique, certes Chiaki avait été blessé, mais nous les avions dominés et ce n’était pas de simples animaux, c’étaient des hommes comme nous, avec une famille. Nous n’avions pas besoin de les tuer, ils ne menaçaient pas notre survie, ils étaient payer comme nous. C’était juste une vulgaire lutte d’intérêt entre humain. Dans ces cas-là, les nomades faisaient se battre ceux qui avait conflit et le gagnant l’emportait, mais là ? A part envenimer la situation, je ne voyais pas l’intérêt et pire encore un homme était mort et une jeune femme blessée. C’était donc ça le monde de la ville et la vie des ninjas ? De simple pions sur un échiquier dirigé par les puissants ?  C’était pour cela que mon géniteur s’était soumis ? Ma peur devenait presque de la colère, mais j’étais trop froussarde pour oser la montré.

Mais, je n’avais pas le temps de m’appesantir sur cela que déjà mon exarque, fier de mes exploits, m’envoyait déjà sur une nouvelle mission, cette fois-ci j’étais sensé être seule, pour me tester, pour être sûr de ce que je valais. Il me semblait presque voir derrière une possible nomination pour un examen et passé chuunin, ce qui là mon rêve, car emmenant avec lui, la liberté, la glorieuse liberté. Une fois chuunin, je serai affranchie de bien des limites et je pourrai enfin reprendre en partis la vie que j’avais dû abandonner en rejoignant ce pitoyable village qui jouait avec nous. Je comprenais désormais les actes de mon père, il se jouait aussi d’eux dans sa chasse aux sorcières des Kaigan dans le désert. Un statu quo étrange se maintenait où chacun, fort de son pouvoir pouvait jouer avec la vie des autres. Et c’était d’autant plus frustrant que ma vie était en jeu dans l’équation. Pour l’instant, mon père était bien vu, mais que se passera-t-il s’il meurt ? Car je savais bien dans son emprise qu’il gardait un œil sur moi et m’empêchait d’aller là ou c’était trop dangereux. Ce vieil homme tenait beaucoup à moi et c’était un grand honneur d’avoir les mêmes égards que feu mes frères, mais c’était beaucoup de pression, plus que mes graciles épaules pouvaient en tenir.

Après un bref passage au bureau des missions, ou pour en finir rapidement avec ce manège de mission, j’avais joué la plus grosse comédie, me voila en route pour cette mission. Ce n’était pas bien dur, car j’avais déjà fait ce genre de chose. S’occuper d’animaux tel que des scorpions ne me gênait pas, dans le désert s’occuper du nid de ses saloperie était courant. Moi, chasseuse était en route là-bas, lorsqu’un coursier me rattrapa et m’indiqua que quelqu’un allait me rejoindre. A cet instant même, je maudis ce satané Funshin qui avait décidé de gâcher mon moment de gloire. Je savais que mon père entrera dans une rage noire. Enfin, je devais faire avec et de mauvaise grâce, car cela me faisait perdre du temps, je me dirigeais au point de rendez-vous indiqué.

Je n’avais pas pris Marengo, estimant trop dangereux de l’emmener. En attendant, je me remémorai les étapes et les manières de se débarrasser des scorpions. Je ne voyais pas ça comme une mission, mais comme une tâche normale de chasseuse. A cet instant précis, je n’étais plus une kunoichi, mais simplement une chasseresse qui savait ce qu’elle faisait, qu’elle ne craignait rien. La lutte à mort entre homme et nature allait recommencer et j’allais docilement aider mon camp à gagner une nouvelle fois.

Et finalement, après quelques instants de patience, une petite tête blonde qui me ramena aux évènements derniers apparus et l’espace d’un instant je redevins la shinobi flemmarde, mais l’appel de la chasse fut plus fort et la parcelle de mon caractère la plus pétillante apparus. J’étais excitée pour chasser, mais pas pour tuer, tout faisait un poids, deux mesures pour moi. Je n’étais pas prête à tout. Enfin bref, je le saluais poliment et pétillante lui demandais :

« Tu t’es déjà débarrassé d’un nid de scorpions ? Ou au moins, tu sais faire ?»

Mon comportement était bien différent de la dernière fois, car je voyais ma tâche différemment et cela me poussait à agir différemment. Kyou la chasseuse était ainsi bien plus facile à côtoyer que la kunoichi. J’aimais chasser et ce n’était même pas une corvée de devoir faire cela, mais un plaisir. Chasser différait de tuer et je voulais rester dans le cadre de la chasse et ne pas m’en éloigner



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Seiren commençait à en avoir marre de la routine. Depuis sa dernière mission, celle de la statuette à protéger, il faisait face à un silence radio tel qu'il se demandait s'il n'avait pas commis une faute. A vrai dire, il avait plutôt l'impression que sa performance avait été appréciée ce qui le décevait d'autant plus et cela expliquait qu'il eut décidé de se rendre au bureau des missions pour demander s'il n'y avait rien pour lui ce à quoi on lui répondit qu'on pouvait le rajouter sur une mission d'extermination de scorpions à laquelle un shinobi devait être ajouté après réflexion, les supérieurs ayant jugé que deux Genin valaient mieux qu'un et que l'on n'était jamais trop prudent avec ces bêtes-là.

Le garçon s'élançait à la poursuite de la kunoichi qu'il devait rejoindre pour la chasse aux scorpions. Il la connaissait bien qu'il ne pouvait pas prétendre être proche d'elle ou connaître ses moindres pensées. Il avait combattu à ses côtés et l'avait prise dans ses bras, il avait tué un homme sous ses yeux. C'était un travail difficile qu'ils avaient dû exécuter, bien plus dur que ce qu'on leur avait vendu à l'origine. Et cela, c'était sans compter sur l'intervention terrifiante du Serika. Le blondinet se planta à quelques pas de la cavalière qui n'était visiblement pas venue avec sa monture, évitant soigneusement son regard tandis qu'il se gratte la tête un peu gêné. Il ne lui avait même pas dit au revoir ni ne s'était inquiété de son état, ce jour-là.

« Tu t’es déjà débarrassé d’un nid de scorpions ? Ou au moins, tu sais faire ?»

Le garçon secoua la tête avec une certaine énergie malgré son absence de connaissances qui pourtant devraient être importantes pour quelqu'un qui eut été nomade il y avait quelques années de cela.

"Lorsque je vivais encore dans le désert, les adultes préféraient s'en occuper et garder les enfants loin des scorpions. Mais je compte sur toi pour m'apprendre comment faire."

L'Akatsuki imaginait difficilement autre chose qu'une élimination pure et dure de ces bestioles en leur balançant son kusarigama ou en les envoyant voler à l'aide de ce petit tour de Futon qu'Ena lui eut appris. Enfin, il ne percevait pas la dangerosité de la chose ni sa difficulté. Pour une fois, le garçon décida que l'aspect stratégique reviendrait à quelqu'un d'autre que lui-même, il voulait laisser à cette enfant perdue la chance de faire ses preuves et de se rapprocher de ce qu'il considérait être "sa grandeur".

"Je te laisse l'initiative et je tâcherai de suivre ton exemple."
Après une courte pause, il lui demanda timidement : "Est-ce que ça va mieux ?"
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Des pinces et des dards
Rapidement, le blondinet me répondit qu’il ne savait pas et qu’avant Suna, pour lui, lorsqu’il était nomade, ce que je notais avec joie, c’étaient les adultes qui s’en occupaient. Cependant, il répondit aussi qu’il comptait sur moi pour lui apprendre et je secouais la tête avec une énergie exacerbé par le fait d’apprendre qu’il avait jadis été un nomade. Le voila qui montait dans mon estime, j’avais même pitié pour lui, les nomades n’étaient pas faits pour être emprisonner entre quatre murs, nous étions d’une espèce qui se nourrissait de liberté, bien différente de ces misérables sédentaires. Je soufflai alors presque complice avec lui :

« Ne t’inquiète pas, même un enfant pourrait le faire. »

Et alors que je faisais volteface et me dirigeais vers les habitations où nous devions arrêté les scorpions, il me suivis, déclarant alors qu’il me laissait l’initiative, chose qui était logique étant donné que j’avais plus d’expérience que lui au niveau de la chasse et malgré qu’il soit un shinobi depuis plus longtemps que moi, je n’en restais pas moins son aînée qui avait vécu vingt ans dans le désert, j’avais plus d’une corde à mon arc sans mauvais jeu de mot. Après une courte pause, l’ancien nomade me demanda si ça allait mieux et à ses paroles, je me figeai un instant et sans me retourner, soufflai, émotive, revivant les évènements de la dernière fois :

« Puis-je me sentir bien après avoir vu un homme se faire égorger devant moi pour la première fois, après avoir vu une camarade frôler la mort sans que je ne puisse rien y faire, après avoir dresser mon arc pour la première fois de ma vie sur un homme ? Ca va au moins mieux que pendant que je portais Chiaki à l'hopital. Enfin, la vie continue, on ne peut pas s’arrêter de vivre, seul le temps pourra combler ou non cela. »

J’étais restée digne tout du long, il n’était pas question que je m’effondre devant le jeune garçon, qui mine de rien, avait remué le couteau dans une plaie que je voulais oublié, que je ne voulais pas avoir. Moi, je n’étais pas un ninja, j’étais une chasseresse.

Et secouant la tête, je me repris et soufflai alors, avec douceur et sévérité, comme quand ma mère m’apprenait à faire quelque chose qui était sensé m’aider à me marier. Sauf que me voila à plus de vingt ans, non marié et avec un travail autre que de gérer des enfants et faire les travails ménagers. A cette pensée, je me sentis déprimer, mais je repris du poil de la bête à la joie que se sera de chasser les scorpions. Je disais donc, je repris, douce, mais sévère :

« Lorsqu’il s’agit de s’occuper d’un nid de scorpions, il s’agit d’en déloger un et de le suivre pour retrouver le nid, avant de tous les brûler. Sachant qu’ils sortent le soir et le crépuscule, ils dorment et se sera plus simple. Il suffira de détruire les nids pour empêcher la reproduction, les individus seul mourront où seront bien moins dangereux seuls. Enfin, nous pouvons nous attendre à plusieurs petits nids je pense… »

Pendant nous marchions, je me remémorais tout ce que je savais sur ces satanés bestioles :

« On les trouves généralement dans les murs ou sous les pierres, dans des endroits à l’ombre et au frais, mais pas humide. »

Et alors que nous marchions, je me stoppais alors devant un petit trou dans une haie en pierre. Et me baissant un peu, sortis un bâton de ma ceinture et l’enfonçant dans le trou, je sentis du mouvement et un des habitants, fit même mine de fuir. Je le repoussais avec mon bâton et désignant alors le trou à Seiren, je soufflais, pédagogue :

« Tu vois, il y a des scorpions dedans, on va donc y mettre le feu… On pourra peut-être même les mangers s’ils ne sont pas trop grillés. »

Et désignant à Seiren mon sac, je soufflai de nouveau :

« Il y a tout ce qu’il faut dedans pour brûler ces saloperies, d’abord, bourré de matière inflammable, bien tasser et ensuite, on brûle tout. Tu me passe ce qu’il faut ? »

Alors que je parlais, je songeais alors qu’Ena aurait adoré être là pour tout brûler et je soufflai alors, songeant que cela faisait un moment que je ne l’avais pas vue. Enfin, je me concentrais de nouveau rapidement sur le présent, il n’était pas intelligent de me déconcentrer si proche de scopions, après tout, la moindre erreur pouvait se payer très cher. J’étais une femme du désert, je connaissais les risques et les maitrisais, mais une erreur était si vite arrivée et je tenais trop à ma vie.




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« Ne t’inquiète pas, même un enfant pourrait le faire. »

Seiren sourit de toutes ses dents. Il comptait maintenant sur Kyou pour lui apprendre ce que personne n'avait voulu lui enseigner lorsqu'il vivait encore comme un nomade. Un sourire crispé vit cependant se coller à son visage quand la demoiselle répondit à sa question, lui faisant bien comprendre qu'elle ne s'était pas remise de leur dernière mission. Il avait presque l'impression que tout ceci était de sa faute mais garda le silence. Il était quelque peu effrayé par les femmes en colère ou désespérées. Sa soeur, par exemple, pouvait être terrifiante. En tous cas, ceci lui rappelait pourquoi il avait toujours pensé, avant de rencontrer Ena et Rinka, que les femmes ne valaient pas les hommes : la plupart d'entre-elles étaient bien trop émotives à son goût.

"Désolé..." dit-il, mine déconfite. Il garde ensuite le silence jusqu'à ce que la Takeda décide qu'il soit temps d'expliquer comment fonctionne la chasse au scorpion. Tout d'un coup, la partenaire du blondinet sembla avoir repris du poil de la bête, un peu comme s'il s'agissait d'un de ses passe-temps que de chasser ces créatures. Mais le garçon ne jugeait pas, bien au contraire, il savait à quel point chasser pouvait être jouissif ce qui le rendait d'autant plus attentif aux mots de la Genin.

Il entendait de tous petits bruits à proximité, comme des pattes microscopiques qui venaient chasser le sable mais il n'en était pas sûr... Sa coéquipière du jour signala la présence d'un nid de scorpions en fourrant un bâton dans un trou. Il fallait faire TOUS les trous du village ?! Le garçon s'apprêtait à poser la question lorsqu'elle lui demanda de lui passer le matériel pour exécuter ces choses.

« Il y a tout ce qu’il faut dedans pour brûler ces saloperies, d’abord, bourré de matière inflammable, bien tasser et ensuite, on brûle tout. Tu me passe ce qu’il faut ? »

Il hocha la tête avant de se mettre à exécution, fouillant le sac à la recherche du matériel indispensable pour la réalisation de leur objectif avant de le passer à Kyou. Puis, se reculant légèrement pour observer plus globalement le procédé, il la questionna.

"On va faire tous les trous de Suna ou il y a une autre méthode pour détecter leur présence ?" Il marque une courte pause avant de reprendre. "Si on doit tous les faire, il vaudrait peut être mieux se séparer, non ?" D'accord, il ne l'avait jamais fait, mais ce devait pas être sorcier. Il était ninja, fallait pas l'oublier non plus !
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Des pinces et des dards
Je n’avais pas répondu à Seiren quant à ces excuses, j’avais juste haussé les épaules, autant pour dire que ce n’était pas sa faute qu’il n’avait pas à s’en faire pour moi, ma propre faiblesse en tant que shinobi était responsable de mon traumatisme, rien de plus, rien de moins. Or, je n’étais plus une shinobi et n’y portais plus guère d’attention. Cette pensée était remontée comme un flash alors que bourrant de matière inflammable, je mis le feu au trou et reculait de trois pas. Je tuais et asservissais la nature avec une facilité déconcertante, mais j’étais cependant incapable de le faire avec des humains, c’était là paradoxale, car ce n’était pas vraiment une chose très différente finalement. Je secouai la tête pour expulser toute ses pensées de mon esprit, je voulais simplement profiter de ma chasse, rien de plus.

Voyant le trou continuer de brûler, Seiren me demanda alors si nous allions devoir nous occuper de chaque trou du village. Et que si c’était le cas, alors il vaudrait mieux nous séparer pour les faires. Il me demanda même si nous avions une autre méthode. Concentré, je réfléchissais. Parce qu’il n’avait pas tort, j’étais certes capable de me débarrasser des quelques nids de scorpions que je trouverais, mais de là à m’occuper d’une surface aussi grande que toute la ville, c’était fort difficile. Et j’étais même étonnée de ne pas y avoir réfléchis avant, c’était bien différent de se débarrasser de ses bestioles dans nos camps que dans une ville aussi étalée que l’était le village caché des sables. Murmurant alors pour réfléchir, je n’arrivais pas à une conclusion vraiment probante. Et légèrement déprimée alors que le trou cessait d’irradier de lumière, je soufflai :

« Trouver les nids de scorpions se fait vraiment à l’instinct pour moi, tu trouve un endroit, tu te dis que si tu avais été un scorpion, tu aurais aimé vivre dedans… Peut-être qu’avec ton ouïe extraordinaire, tu pourrais les trouver toi aussi facilement, cependant, se débarrasser de tous les scorpions de cette ville est impossible, elle est trop étalée et à part tout brûler, ça ne parait pas viable. Surtout que notre mission n’est que de tuer une vingtaine d’individu prêt de cette zone. »

Plantant mon bâton, je sortis le corps calciné de deux bestioles et observant leurs petites pinces, je soufflai et repris :

« On tient là des individus dangereux, plus leurs pinces sont petites, plus leur poison est dangereux, ceux-là sont particulièrement vénéneux. Une chance que nous soyons tombés dessus par hasard. Vu qu’il y a une vingtaine d’individu dont nous devons nous débarrasser, cela ne devrait pas être trop long. Tu devrais être capable de différencier leurs démarches au son, car le cliquetis de leur pince est moins importants. Nous pouvons donc rester ensemble, toi tu les débusques, moi je les brûle. Un accident serait vite arrivé et il est plus simple de travailler en équipe, car chacun d’entre nous a des capacités particulières qui permettent de s’occuper de ses bêtes. »

C’est ainsi que nous nous mîmes en quête des autres nids que Seiren me montrait. J’enfonçais alors le carburant et lançait la combustion. Grâce à notre fine équipe, il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour se débarrasser d’une dizaine de scorpions en plus. En seulement, deux heures, nous avions déjà fait la moitié de la mission. C’était rendu beaucoup plus simple par le blondinet qui était capable de reconnaître au son, les nids qui comportaient des scorpions dangereux comme nous les cherchions. C’était un gain de temps énorme et j’étais heureuse de l’avoir avec moi, nous formions un fameux duo de chasseur et les bestioles n’avaient absolument aucune chance. Nous étions tout simplement trop forte pour elles.

Après avoir terminé la moitié de la mission, sous le soleil ardent, j’invitais Seiren à venir faire une petite pause à l’ombre d’un mur. Je sortis alors une gourde que je lui tendis en soufflant affectueusement :

« Il faut bien boire, être déshydrater nous pousse à faire des erreurs et ces immondes bestioles ne pardonne pas. »

Je fis une légère pause, ou moins aussi, je bus plusieurs gorgées d’eau de manière avide, comme un cheval après une traversée du désert. Et alors que le silence devenait pesant avec simplement le son du vent qui soufflait sur la lande et le sable qui nous fouettait légèrement le visage, je me décidais à demander à Seiren comment était sa vie dans le désert. Depuis que j’avais appris qu’il était nomade, il m’inspirait plus de sympathie :

« Alors toi aussi avant d’être ici, tu étais un nomade ? Tu préfère ta vie ici, ou dans le désert ? »

Je voulais savoir si j’étais la seule à aimer beaucoup plus la liberté que cette prison de grès. Je voulais savoir si fatalement, Seiren était de la même trempe que moi, des gens libres qui arpente le dangereux désert, ou bien s’il faisait partis de ses gens qui s’étaient ramollis. Mais, il était encore jeune, peut-être n’avait-il que peu de souvenir de cette vie fantastique dans le désert. Enfin, j’étais plutôt heureuse, peu importais la réponse, de pouvoir parler avec quelqu’un qui avait connus la même vie que moi, je me sentais un peu moins seule par rapport à tout ces sédentaires dégoutants.




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« Trouver les nids de scorpions se fait vraiment à l’instinct pour moi, tu trouve un endroit, tu te dis que si tu avais été un scorpion, tu aurais aimé vivre dedans… Peut-être qu’avec ton ouïe extraordinaire, tu pourrais les trouver toi aussi facilement, cependant, se débarrasser de tous les scorpions de cette ville est impossible, elle est trop étalée et à part tout brûler, ça ne parait pas viable. Surtout que notre mission n’est que de tuer une vingtaine d’individu prêt de cette zone. »

Plus Kyou parle et plus Seiren la trouve intelligente ou du moins salue son savoir, se considérant comme un homme d'une exceptionnelle intelligence bien qu'il n'en soit rien en réalité. Mais, c'est surement son idiotie qui le rend si fier de lui et fait son bonheur alors comment lui en vouloir ? Comment lui souhaiter de connaître des sentiments et des pensées plus tristes ? Pourquoi ne pas le laisser continuer de vivre en tant qu'imbécile heureux ? Il observe le feu avec une certaine fascination, jusqu'à ce que sa coéquipière lui plante un scorpion sous le nez, lui expliquant qu'il s'agit d'une espèce différente et plus dangereuse. Il découvre une nouvelle Takeda, une Takeda pleine de courage, une grande connaisseuse, une grande chasseuse et surtout, une femme doté d'un grand sens du travail d'équipe. Elle ne lui semble pas être la même qu'à cette mission. Il se souvient encore l'avoir prise dans ses bras....

"Je suis plus que prêt, on va faire un carnage !"

C'est ensuite au tour du garçon de faire valoir ses capacités en se remémorant la sonorité des pinces des scorpions et en essayant de la retrouver dans les environs. C'est son ouïe qui les guide jusqu'à des nids, puis c'est l'expertise de l'archère qui permet de mettre fin aux vies de ces dangereuses créatures. En soit, ils forment un bon duo et l'Akastuki apprécie grandement l'ardente promenade qu'ils effectuent. Au bout de deux heures de chasse, alors qu'un peu plus de la moitié de la mission a été effectuée, le duo marque une pause et la demoiselle propose à son acolyte de s'hydrater. "Merci", lui répond-t-il. Comme bien souvent lorsqu'il fait quelque chose qui lui plait, il en oublie tout le reste, y compris de veiller à sa santé.

« Alors toi aussi avant d’être ici, tu étais un nomade ? Tu préfère ta vie ici, ou dans le désert ? »

"Yep, mais y a pas à réfléchir, il n'y a rien de mieux que la vie de nomade. J'étais petit donc j'en ai pas gardé énormément de souvenir, mais je me souviens encore de cette sensation de liberté et de ces fois où les grands m'ont initié à la chasse. Et toi ?"

Il n'y a pas la moindre trace d'hésitation sur le visage du Genin, ni même dans sa façon de parler. Il est sûr de ce qu'il ressent et ne craint pas de l'exprimer. Mais, s'il a toujours adoré sa vie de nomade, cela ne l'empêche pas de trouver des avantages à ce nouveau mode de vie. Par exemple, ce n'est pas sa soeur qui risquerait de l'aider à améliorer sa maîtrise du chakra.
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Takeda Kyou
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Des pinces et des dards
J’hochai la tête sérieusement en voyant le jeune garçon vanter les bienfaits de la vie de nomade, approuvant au passage qu’il était bien un ancien homme du désert. Il devenait un être beaucoup plus valeureux d’un coup. Me voila presque qui me prenait d’une affection maternelle à son égard. Il était un peu comme Ena, pas une flèche, mais c’était cependant quelqu’un de gentil qui prenait son travail à cœur qui faisait les choses bien. En plus de savoir ce qu’était réellement vivre. En quelques heures, ma vision sur le jeune homme avait changé, c’était peut-être parce que je faisais quelque chose qui me plaisait que mes sentiments étaient aussi aptes à changer, mais désormais, le blondinet ne m’inspirait plus un dégout viscéral, il était même quelqu’un de plutôt sympathique quand on le connaissait un peu mieux. C’était même un homme de culture à n’en point douter. Voir les étoiles qui brillaient dans ces mirettes lorsqu’il parlait de cette vie qu’il n’avait que peu connus, mais qui lui apparaissait comme ce qu’elle était vraiment : la liberté absolue. Il me retourna ma propre question et comme lorsque je parlais des landes ensablées, ma voix se faisait plus douce, mes pensées se faisait plus clair, j’avais l’impression de revenir à cette époque bénis ou tout était plus simple et mieux.

Pleine d’émotion, je commençai alors :

« Je ne vis ici que depuis à peine une année, avant je vivais libre dans le désert, aux côtés des miens. Mais pour diverses affaires, mon père à décider de rejoindre Suna, m’emmenant avec lui. Depuis, je ne passe pas une seule journée sans penser que j’aimerai retourner chasser dans les landes, galoper seule, ne pas avoir à me battre. Or, sachant que je suis Genin, je ne peux pas quitter le village et je suis piéger ici. Je rêve de repartir dans le désert, c’est ma seule et unique maison, le seul et unique endroit où j’ai envie de vivre. Je ne pourrai jamais apprécier cette vie ici, il y a trop de gens, c’est trop visible comme endroit, la sédentarité ne me ressemble pas, je suis une chasseuse moi. »

Je me rendis compte que mes yeux étaient mouillant et passant ma manche dessus, j’essuyais les larmes qui allaient naitre. Je m’étais laissée aller à parler plus que je ne le faisais d’habitude. Parce que pour la première depuis que j’étais arrivée dans ce village, j’avais une oreille de tendue où je pouvais parler de ce qui m’intéressait vraiment, de ce qui me faisait vraiment vibrer. J’avais l’impression d’avoir trouvé un camarade de fortune, lui aussi emprisonné comme moi. J’avais le cœur léger, d’avoir laisser derrière moi toutes ses paroles qui s’entassaient en moi, sans pouvoir sortir. Je ne parlais pas de ces choses là à Ena, cela ne semblait guère l’intéressé, à la différence de Seiren.

Secouant la tête, je me relevai posément et souriante, repris :

« Enfin, excuse-moi de me laisser entraîner dans de tel étalement de sentiment, cela faisait un moment que je n’avais pas pu parler à cœur ouvert de mon amour pour la vie nomade. »


M’époussetant les fesses et reprenant une longue gorgée d’eau, les yeux fixés sur le mur d’enceinte de la ville. Comme s’ils n’étaient pas là et que je pouvais voir le désert et les steppes arides s’étendre à l’infinis, un léger sourire se dessina et dardant un regard amusé sur le blondinet, soufflai doucement :

« Si nous continuons de nous débrouiller comme cela, nous n’allons probablement pas tarder à passer chuunin tout les deux à ce moment-là, nous pourrons retourner dans le désert et je te montrerai tout ce que tu as oublié et tout ce que tu n’as jamais appris. Tu verras, se sera formidable ! »

Lançant ma main, j’attrapai celle du jeune garçon que j’aidais à se relever. Je faisais preuve d’une grande familiarité à son égard, le traitant comme le ferai mon père avec quelqu’un de sa horde. Il était un des miens, il était un nomade. Bien que je ne le connusse vraiment pas depuis longtemps, il était comme un vieil ami. Je souriais désormais de toute mes dents, sûre de moi et fière. Ma véritable personnalité transparaissait en dehors de ce que je montrais. Or, envers un autre nomade, je n’avais rien à cacher, de plus, je n’avais pas besoin de me cacher comme je devais le faire comme je le faisais avec mon exarque de géniteur.

Levant le doigt vers l’horizon, je soufflai gentiment :

« En avant mauvaise troupe, nous avons d’autre scorpions à débusquer ! »

J’étais heureuse d’être ici, c’était un moment doux et agréable et je priais pour que cet instant ne se termine jamais. Je ne m’épanouissais qu’en tant que chasseuse et le bonheur qui m’habitait ici et maintenant ne trompais pas, j’étais heureuse. Au final, tous les moments de la vie d’un shinobi n’étaient pas désagréable. Je m’amusais follement et je me liais d’amitié avec Seiren, c’était une magnifique journée en magnifique compagnie, je priais pour qu’à l’avenir, je puisse retrouver ces émotions, car c’était là quelque chose que j’appréciais et si on me l’avait dit quelques mois avant, je ne l’aurai pas pris. Malheureusement ou heureusement pour moi, je me faisais à la vie de kunoichi, se faisant, l’avenir sera probablement rempli de surprise que je ne maitrisais pas, mais étais-ce si mal ? Je l’ignorais encore.




kyro. ldd 017
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« Enfin, excuse-moi de me laisser entraîner dans de tel étalement de sentiment, cela faisait un moment que je n’avais pas pu parler à cœur ouvert de mon amour pour la vie nomade. »

Le blond posa une main amicale sur une des épaules de sa coéquipière, lui souriant. Elle semblait avoir vécu plus de choses, elle semblait avoir pus de souvenir de cette vie de nomade qui manquait au garçon. Pour cela, il l'enviait et la respectait si bien qu'il songea qu'elle devrait lui raconter quelques anecdotes de cette vie libre, de temps à autre. Enfin, cela nécessitait qu'ils aient du temps à consacrer à autre chose que leur progression qui était pourtant primordiale s'ils désiraient retourner librement dans le désert ou partir à l'aventure sans voir leurs mouvements restreints par quelques ninjas incapables de comprendre leurs sentiments.

« Si nous continuons de nous débrouiller comme cela, nous n’allons probablement pas tarder à passer chuunin tout les deux à ce moment-là, nous pourrons retourner dans le désert et je te montrerai tout ce que tu as oublié et tout ce que tu n’as jamais appris. Tu verras, se sera formidable ! »

Des larmes de joie commencèrent à se former aux coins des yeux de Seiren, ils les chassa du revers de la manche avant de tendre le pouce de sa main gauche en direction de la jeune femme, en attente d'une réponse de sa part.

"C'est une promesse ?" Il marque une pause avant de poursuivre, les lèvres étirées par un sourire : "Je peux quand même avoir droit à des histoires autour d'un feu de camp à l'intérieur du village, de temps à autre, en attendant ?"

L'Akatsuki n'oubliait pas les avantages d'être membre d'un tout comme ce village, mais il se souvenait de fragments d'une vie plus simpliste, plus naturelle bien que plus dangereuse, une vie qu'il n'avait pas envie de voir s'effriter. Il avait comme deux lui en son corps : un garçon proche de la vie sauvage qui savait vivre avec simplicité et joie de vivre mais aussi un tueur en devenir d'une arrogance certaine et d'une hypocrisie sans limite. Cette dernière facette qui était sienne prenait peu à peu le pas sur la première, l'originelle, que certaines têtes du village avaient réussi à éveiller et à maintenir en vie.

« En avant mauvaise troupe, nous avons d’autre scorpions à débusquer ! »

"C'est parti !"

Le Genin s'était relevé avec l'aide de son amie et maintenant, le voilà qui tendait l'oreille à l'affût du bruit si particulier que faisaient ces scorpions, en marchant au sein de la zone à nettoyer. Après quelques minutes de marche, il se stoppe et écoute avec attention avant d'avertir sa camarade.

"Je crois qu'il y en a des venimeux, ici..." dit-il en pointant un trou du doigt afin que la demoiselle puisse mettre le feu au nid. Puis, il reprit la recherche de scorpions avec la plus grande précaution qui soit.
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Takeda Kyou
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Suna no Genin
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Fiche du Ninja
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Des pinces et des dards | mission feat: Akatsuki Seiren Left_bar_bleue199/1200Des pinces et des dards | mission feat: Akatsuki Seiren Empty_bar_bleue  (199/1200)
Des pinces et des dards
La simplicité de Seiren avait quelque chose de touchant. Cette simplicité, c’était peut-être même ce qui caractérisait les gens du désert. Car en effet, le voir se mettre à verser quelques larmes ne m’avait pas laissé indifférente, mes instincts maternels, de femme éduquée à devenir une bonne épouse et une bonne mère reprenait le pas, à moins que se ne soit autre chose s’était mis en branle. Peu importais réellement, car la main amicale que le jeune garçon avait posé sur mon épaule, cette manière candide de me demander si c’était une promesse, je commençais à sincèrement l’apprécier en tant qu’amis. Qui l’eut cru quelque jour avant, que je devienne amis avec ce jeune homme qui avait tué sans état d’âme devant moi. Même moi, je n’y aurai pas cru. Il fallait croire que les apparences étaient trompeuses.

De ce fait, voyant mon affection grandissante à son égard, j’avais évidemment soufflé moi aussi :

« Oui, c’est une promesse ! Et tu auras autant de récit incroyable sur le désert que tu le souhaitera!»

Quelques instants plus tard, j’avais rigolé des larmes qui avait coulé et le charriais alors :

« Ce n’est pas très viril d’avoir de telle larme aux coins des yeux ! »

Tout en ayant les yeux mouillant d’émotion moi aussi. Je n’étais qu’une jeune femme, j’étais beaucoup plus douce et émotive que les hommes.  Au final, je rigolais simplement, oubliant presque que je haïssais cette ville et tout ces habitants, sauf 3. Je m’émouvais envers des personnes que je détestais quelques jours auparavant, j’étais changeant, telle une girouette, je n’étais pas stable, je n’étais pas méfiante. Il m’apparaissait alors tant de défaut que mon père adorerait me faire remarquer, mais je n’y prêtais pas attention, je n’étais pas une shinobi aujourd’hui, j’étais une chasseresse et tant que telle, peu m’importais.

Le blondinet et moi reprîmes notre quête pour massacrer les scorpions qui nous restaient, après cette courte pause, véritable oasis au sein de cette journée, c’était rafraichissant agréable et on y tissait des liens. Mais, déjà, je n’avais plus le temps d’y pense que Seiren m’appelait, m’annonçant qu’il en avait trouvé d’autre. Déjà je me remettais au travail, carbonisant ces saloperies. Déjà j’oubliais mes défauts qui m’assaillait. Déjà heureuse de reprendre le travail avec l’ex-nomade.

Il ne nous fallut que gère plus de deux nouvelles heures pour nous débarrasser de tous les scorpions restants. Vu que nous formions un excellent duo, cela n’avait pas été long, même beaucoup moins que si j’avais dû le faire seule, s’il avait dû le faire seul, ou si nous avions dû le faire séparer. Et alors que l’air se rafraichissait, signe que la nuit se rapprochais lentement, le dernier arthropode finis de se recroqueviller sur lui-même et termina son agonie. C’était terminé, la mission était finie, selon le blond, il n’y avait plus le moindre son d’un tel scorpion. Je soufflai alors et me rendis compte que c’était les aurevoirs, déjà, je m’étais habituée très rapidement à la présence de Seiren et désormais le quitter me rendait mélancolique.

Je secouai la tête pour virer ces pensées, après tout, ce n’était qu’un au revoir, rien de plus, rien de moins. Nous allions nous revoir, c’était sûr, vu le travail excellent que nous avions livré tout les deux, les grandes pontes du village, mon géniteur le premier, allaient probablement nous renvoyer faire ce type de travail. Ce n’était pas plus mal, la compagnie de jeune garçon n’était pas désagréable. Achevant de ranger mes affaires, je remettais ma sacoche en bandoulière et me retournant, murmurai :

« Il semblerait qu’il soit désormais tant de se quitter ! Tu as fait du bon travail, j’essaierai de vanter tes mérites auprès de mon père. »

Je fis une pause et m’avançant d’un coup, déposais un léger baiser sur le front du blondinet et reculais en gloussait murmurait :

« Vois-çà comme un remerciement pour la mission de la dernière fois, tu m’as probablement sauvé la vie et je n’ai pas été juste avec toi au début… A la prochaine partenaire ! »

Et sans un regard en arrière, je partis. Je retournai dans cette grande demeure qui était sensé être la mienne. Je quittais malgré moi mes apparences de chasseuse. Mais, au final, je n’avais pas peur, car vu comment je m’étais débrouillée, je n’allais pas tarder à pouvoir retourner dans les landes pour aller chasser. C’était comme un rêve qui devenait réalité qui diffusais en moi, une douce chaleur. La vie de nomade me manquait, mais ici, tout n’était pas si horrible et puis, je n’étais plus la seule à porter ce fardeau. Ca me mettait du baume au cœur de savoir, que sous cette voute étoilée, alors que je rêvais de grande escapades dans les terres désertiques, je n’étais pas seule et que quelque part, un jeune garçon rêvait lui aussi de ce désert.

Ce n’était donc que le début, le début d’une grande aventure qui se conclura dans le désert.



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