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Les ravageurs des côtes

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Les ravageurs des côtes Mar 23 Juin - 20:10
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Les ravageurs des côtes


Le voyages des deux sunajin jusqu'aux Archipels Brumeux aurait en lui-même pu constituer un récit épique.
Traversant les déserts du Pays du Vent, les deux jeunes kunoichi avaient d'abord fait la route avec des caravaniers douteux, se changeant bien vite en contrebandier pour passer les cols vers la Côte D'Omui et ses maigres ports, pourtant tant convoité par Suna.
Une felouque douteuse de marchands corruptibles à loisir les entraîna jusqu'aux verdoyantes et richissimes citées fluviales côtières du Delta d'Ofusecho.

Là, après avoir évité d'être vendue comme esclave à quelques maffieux libidineux, les deux chuunin purent longer les côtes du Pays du Feu dans une sympathique (mais longue, surtout pour des jeunes filles peu habituées à tant d'eau et à l'océan tumultueux) croisière longeant la nation de l'Ennemi (Konoha).
Puis de caravelles marchandes en navires pirates, en passant par de puant bateaux de pêche, elles gagnèrent les Terres Lointaines, passant par les Doigts de l'Océan (encore vaguement civilisé) puis se perdant dans les contrées sauvages des Île Taisei et puis enfin, leur destination : les nombreux ilots lointain et inexplorés des Archipels Brumeux.

Le score était actuellement de 14 à 13 en faveurs de Kusaribe Konomi, en ce qui concernait les tentatives de... séduction plus ou moins musclés des divers voyageurs qu'elles avaient croisés et qu'il avait parfois (souvent) fallut repousser kunai au poing. Mais Tomei Ena protestait, ayant eut plus de succès (4 contre 2) avec les femmes.
Les deux chuunin s'étaient d'abord rendu à la "capitale" de la région, où un général haut-gradé du Daimyo leur avait confirmé la mission et hâtivement donné un sauf-conduit leur assurant la pleine coopération des autorités locales.

Sur leur affaire, l'homme ne savait pas grand chose, confirmant juste des raids étranges contre de minuscules villages côtiers et petites communautés isolées sur les îles les plus perdues (elles l'étaient plus ou moins toutes) de sa nation.
A voir son air débordé et après quelques questions, les deux kunoichi se doutèrent bien vite qu'il n'y aurait probablement rien à tirer des samouraïs locaux.
Peu nombreux, couvrant un territoire immense, ils avaient déjà fort à faire à poursuivre brigands et pirates qui menaçaient les voies commerciales et voire les citées (de gros villages en fait) plus peuplées.

Suivant néanmoins ses instructions, les sunajin prirent un énième bateaux (particulièrement miteux) pour se traîner jusqu'à la région menacée : la pléthores d'îles perdues au sein d'un océan immense qu'on appelait les Milles Écailles de la Tortue.
L’îlot principal de cet archipel abritait la "ville" de Umigame. Un simple port avec un vague fortin en bois où se tenait une garnison risible de quelques samouraï du clan Inoue qui ne semblaient guère se mêler à la populace locale, dirigé pour sa fin de carrière sans gloire par le bedonnant et mollasson (voir laxiste) capitaine Inoue Shigure.
Pour faire bonne figure en raison de la situation inquiétante, les patrouilles étaient toutefois un peu plus fréquentes et armées, essentiellement en soirée et autour des bars.
L'endroit aurait semblé particulière miséreux pour un ninja d'Uzushio ou un habitant du Pays du Feu, mais pour les kunoichi du désert, il n'avait rien à envier à quelques village accroché à une oasis de seconde zone.

La chaleur était accablante, l'humidité poisseuse et salée montait de l'océan, une nouveauté étouffante pour les jeunes demoiselles du sec Pays du Vent.
Il suffisait de franchir deux-trois rues de masures pour tomber sur une jungle épaisse et moite, pullulante d'insectes et de fauves cachés dans les fourrées verdoyants.
Dominant l'île, le cône déchiqueté et noir d'un volcan éteint constituait un étonnant contraste avec la végétation luxuriante.
Quelques plages de sable blanc à l’abri d'une anse où dormait la ville complétait le tableau.

La petite cité d'Umigame (et son île) était typique de la région :  un gros bourg de pêcheurs, où il n'y avait pas grand chose à faire...
Écrasée par le soleil des tropique, la petite ville tropicale ne s'animait quand deux occasions : avant l'aube, quand partaient les marins et les vaisseaux marchands et à la tombée de la nuit.
Dans ce dernier cas, la cité languide se transformait en véritable souk animé et bruyant. Festivités et alcools coulaient à flot alors que les marins faisaient relâche.
Il y avait d'ailleurs un nombre impressionnant de tavernes pour un si petit port, toute plus mal famée les unes que les autres.
Bien vite, les deux jeunes kunoichi comprirent que leur fameux sauf-conduit ne serviraient pas à grand chose, le respect des loi et l'autorité du Daimyo étant plutôt lâche ici. Même les soi-disant "patrouille" n'entraient pas dans les établissement les plus louche et semblaient éviter le port la nuit.

Dans les bouis-bouis crasseux où on lampait en quantité déraisonnable des alcools de fruit allant de la douceur trompeuse à un véritable acide qui ravageait l'estomac et rendait aveugle, on trouvait majoritairement quatre types de personnes.
Il y a avait d'abord les habitants du cru : des pêcheurs taciturnes, taiseux et suspicieux. Des hommes durs, burinés par la mer et qui claquaient leur maigre paye en alcool et au jeu, avant de tituber jusqu'à chez eux pour se faire engueuler par leurs femmes et fr repartir au plus vite en mer le lendemain.
Plus rare, il y avait également quelques artisans parmi eux ou des cultivateurs (même si ces derniers formaient une caste aussi fermée que les pêcheurs).
On pouvait ainsi croiser Masao, le chef de la guilde des marins, un homme entre deux âge au cheveux ras et noir, bronzé, massif et couturé de cicatrices et Muina, une jeune femme plutôt jolie et aux mains habiles (bien que pleine de cals), aux long cheveux noir. Elle ravaudait les filets et semblait en outre vendre ses charmes et celles d'autres donzelles aux marins.

Venait ensuite les marchands locaux, plus joyeux, et même fielleux que les précédents. Ils sirotaient leur alcool et arnaquaient sans vergogne les précédents et les voyageurs. Tous n'avaient visiblement pas un commerce purement "légal". Certains n'étaient là qu'en escale, pour le commerce, le ravitaillement ou la réparation de leur nef. Le grand et joyeux capitaine Nagisa Izaya, de l'Albatros Noir était dans ce cas. Marchand d'épices rares, il semblait dilapider sa fortune aux cartes mais finissait toujours la nuit soit au bras d'une belle dame, soit plus riche qu'au départ. Plus petit et enrobé, le cheveu fillasse, gris et se raréfiant, Izumi Hiroshi était le propriétaire du "magasin général" de la ville et ressemblait à une fouine grassouillette cherchant un juteux pigeon à arnaquer.

Dans ces derniers, on trouvait les béjaunes : soit-disant aventuriers des mer, se prétendant parfois nobles et gentilshommes de fortune. Paillards, joueurs, avinés, ils étaient riches en rodomontades et récits ahurissant (et probablement faux) sur leurs (parfois futurs) exploits. A part les marchands qui se frottaient les mains devant cette tripoté d'imbéciles venus chercher fortune en ces lieux reculés, le reste de l’assemblée les méprisaient en silence ou hochait de la tête en profitant de leur argent.
Ainsi, Hiyoko Yorinami se vantait que bientôt il serait riche à million, car partant bientôt sur la piste d'un trésor caché dans une citée perdu au milieu des jungles de quelques îles sans nom de l'archipel. Dans son dos, on prenait les paris sur les causes de sa mort prochaine (outre l'égorgement dans une ruelle sombre, venait par ordre d'importance des paris : une "chute" de son navire, la morsure d'un serpent des jungles, un mari jaloux puis ensuite une douzaine de moyen humiliant ou comique de décéder).

Bien plus rare se trouvait parfois établé dans un coin sombre des hommes et femmes qui contemplaient les vantards avec des petits yeux rieurs.
Les vrais aventuriers et conquistadors de ces mers et îlots sauvages et oubliés des Dieux. Eux, ils les avaient vraiment explorer, ces routes aux épices inconnues, ces jungles profondes aux étranges ruines, ces villages aux peuples singuliers qui n'avaient jamais connu la civilisation. Et parfois, ils en avaient ramené gloire et richesse... Mais le plus souvent, c'étaient des cicatrices et de l'amertume.
C'était notamment le cas du massif Yachiru Takeji, dit "Double-Collier" (en raison de sa courte barbe noire et de l’infâme cicatrice de ce qui semblait être une pendaison ratée), explorateur devenu pirate. Cet état de fait était d'ailleurs connu et ne semblait gêner personne... Ou du moins, personne ne lui cherchait noise à lui et son bruyant équipage de gueules-cassées.

Dans les tavernes, les rumeurs allaient évidemment bon train et les kunoichi n'eurent pas à attendre longtemps avant que le but de leur mission ne soit évoqué.
Milles et un ragots confirmèrent ce que savaient déjà les jeunes sunajin : des villages isolés des îles de l’archipel se faisaient attaquer et piller. Plusieurs centaines, si elles en croyaient les marins, toujours prompt à l'exagération.
On parlait de meute de guerrier fantômes surgissant d'une brume surnaturelle montée de la mer et massacrant sans vergogne femmes et enfants.
D'autre parlaient au contraire d'un monstre unique et gigantesque (mais sans description précuise, résistant aux armes et au feu, annihilant vaisseau et cité dans une rage effroyable. Peut-être même était-ce un Bijuu.

Certains mentionnaient des yokaï ou des guerriers portant des masques effroyables de monstres contrefaits, qui arracheraient le cœur de leur victime pour les offrir en sacrifice à d'horribles idoles païennes.
On affirma que les mystérieux assaillant haïssaient particulièrement les religieux, écorchant vif les saints-hommes et autre moines qui évangélisaient les contrées alentours.
On évoqua des créatures écailleuses surgies des flots pour reconquérir leur royaume séculaire et chasser les hommes des îles leur appartenant ou les sacrifier à leurs dieux impies.
D'autres parlaient plus prosaïquement d'une flotte de vaisseaux noirs, de pirate qui enlevaient les femmes à la nuit tombait et fuyait en incendiant les villages après avoir dérobé vivres et objets de valeurs.

Bref : rien n'était clair ou précis et moult récits divergeant (et souvent sans doute trop enjolivé par l'alcool) empêchait une évaluation crédible de la menace. Et bien sûr, aucun témoin direct (si on exceptait les menteurs alcoolisés, bien vite confondus par des ninjas).
Mais le nombre de récits sordides était toutefois inquiétant : il y avait bel et bien quelque-chose à l’œuvre dans ces îles oubliés de tous. Et cette œuvre se bâtissait dans le sang.

Parchemin de mission:

Feat.
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Loin de se douter de tous les vices du Sekai, la jeune Koko vit son premier voyage comme une promesse d’un voyage enrichissant et stimulant. C’est en quittant le village du Sable qu’elle se rendit compte d’à quel point, d’abord, elle ne connaissait pratiquement rien du monde extérieur, de ceux qui se nourrissent de vices et d’illégalité, mais aussi à quel point son nouveau village allait lui manquer. Le voyage allait être long. Elle tint quelques mots à son fidèle dragon de protection (et, sans oublier, son amie) au moment de partir, témoignant plus ou moins de ses inquiétudes sur les évènements à venir. «Je n’ai pas peur, mais je suis contente que tu sois avec moi… C’est ma première fois si loin au dehors, j’ai hâte. Je vais faire attention pour ne pas faire de bêtises, mais reste à côté de moi juste au cas où...»

Alors, la traversée du désert s’était plutôt bien passé, malgré quelques petites situations de stress pour mettre les pieds à Omui, où Konomi fit tout en son pouvoir pour nier son appartenance au Sable, sachant fort bien qu’il fallait conserver secret toute notion d’assimilation forcée et de domination territoriale, et que si les mentions à ce sujet s’étaient rendues jusqu’ici, les provenants de Suna seraient particulièrement mal vus.

La véritable première embûche rencontrée par le duo était très certainement la tentative de vente et d’esclavagisme… pour laquelle Koko-chan prit entière responsabilité. Peu versée dans l’art de la conversation, elle fut vite entraînée loin de son dragon protecteur en osant s’intéresser de plus prêt aux activités et aux marchandises et perdit Ena de vue. Malgré les précédents évènements de leur périple (les passeurs de contrebande et surtout les marchands douteux), Koko ne retint ne retint aucune leçon de bonne conduite et de sécurité, ayant promptement suivi un de ces être malicieux qui voulaient vendre ses chairs de la plus horrible des manières sous la fausse promesse que son embarquation emmenerait les deux filles jusqu’à leur destination rapidement et sans problème.

C’est une fois embarquée qu’elle se rendit compte que… s’il fallait partir, il fallait bien partir avec Ena. Elle se rendit compte de la situation quand on essaya de l’empêcher de débarquer du bateau pour retrouver son amie. Effrayée par le brusque changement d’attitude du marchand de rêves, elle se mit vite sur le bord du bateau pour regarder le port, cherchant à la hâte son dragon pour qu’il vienne la sauver! «Ena-chan!!! Sauve-moi, je suis coincée! On essaie de me kidnapper!»

***

Quelques jours plus tard, elles étaient sur un bateau en croisière vers les Doigts de l’Océan après s’être remises de leur petite mésaventure. Tout le long du voyage, Koko-chan fit expressément attention à ne plus se mettre en danger et faire très attention aux mauvaises rencontres.

La verdoyance du Pays du Feu (qui devait, par son nom, intriguer Ena un minimum) eut son petit effet sur Koko, qui appréciait grandement le voyage en mer; elle avait toujours voulu voir la mer, mais n’en avait jamais vraiment eu l’occasion. Au creux de ses pensées, elle se dit que même si Konoha est une nation rivale (et ennemie), la vie qui semble couler en ses veines -même de loin- semblait plus vive et colorée que le brun et le rouge qui vient avec la culture du Sable, teintée de mort et de crimes humains.

Koko ne s’est pas privé de faire la conversation à son amie (qui était très attentionnée avec elle et lui montrait une attention bien singulière) sur plusieurs sujets. De «qu’est-ce que tu penses du Pays du Feu?» à «tu as déjà vu la mer? Et des plages? Je n’en ai jamais vu moi, des plages, mais je suis sûre que j’aimerais ça...» en faisant moult détours sur «tu veux que je te parle d’Elune et du reste de ma famille?», Koko-chan avait assez de matière pour occuper le duo pendant quelques jours de voyagement. Ses moment préférés, c’était quand Ena lui trouvait ou préparait de quoi manger; à Suna, elle mangeait peu de par ses habitudes. Ses pires moments, c’était quand le bolide des eaux sur lequel elle était sentait la chârogne et les tripes de poisson, surtout parce qu’avec son manque d’habitude en mer (jusqu’alors gérable) et son excédant de bonne nouriture (… jusqu’alors gérable)… il lui arriva quelques accidents où, priant à Elune que les prétendants arrêtent de la harceler -si ce n’était pas à elle d’en pousser quelques uns jusqu’à l’autre bout du quai avec quelques utilisations de Renforcement ou à Ena d’en faire griller quelques uns, elle se débrouillait pour se sauver de leurs mirettes perverses-, elle eut à regarder par dessus bord pour offrir généreusement quelques bénédictions prédigérées aux poissons. Elune ne serait pas trop fière, mais la petite initiée avait encore beaucoup à apprendre.

***

C’est après avoir confirmé avec un grand homme à la solde du Daimyo local leur tâche que les deux filles que l’aventure commence (du moins, selon la petite brunette optimiste) … par un autre tour de bateau. Avant, on leur avait donné quelques informations concernant la milice locale (qui, supposément, obéirait si on leur demandait, mais… deux jeunettes de 15 ans) sans, toute fois, pouvoir leur en dire plus sur la situation dangereuse qui les attendait.

Lors du (dernier, enfin on l’espère) voyage, Koko s’enquiert de la situation auprès d’Ena (à voix basse, hein; il ne fallait pas que des oreilles malicieuses se retrouvent à la porte de leur petite chambre poisseuse – que Koko avait nettoyé du mieux qu’elle pouvait en geignant que ces conditions de transport pourraient bien les faire tomber malade-): «Qu’est-ce que tu penses? On devrait parler aux gens en arrivant, pour voir?»

Dans tous les cas, Koko-chan prit le temps, une fois arrivée à Umigame, de se mêler à la faûne locale pour y reccueillir quelques témoignages sur la situation, et ce même si elle se sentait vraiment hors de son élément. Elle apprit bien rapidement que la garde n’était pas d’une grande aide (et se doutait fortement que trop demander à cette milice en viendrait à faire catégoriser Ena et elle-même comme des gamins de bac à sable -ce qui, dans un sens, serait approprié, Divinité sublime et manipulation du feu mises à part-)…

Au travers mas discussions avec les gens qui résistaient mieux qu’elle à l’humidité, la légendaire (ça viendra) guérisseuse des dunes su mettre la main sur quelques noms :

Masao, le chef de la guilde des marins : pourrait avoir des renseignements.

Muina, femme vivant dans le péché : mauvaise réputation, Koko-chan n’aime pas ça.

Nagisa Izaya, l’Albatros Noir : grand capitaine, il serait amusant de le rencontrer.

Izumi Hiroshi, vendeur méchant : pauvre, Koko-chan ne veut pas se faire déplumer.

Yachiru Takeji, Double-Collier : homme fort avec du vécu. À voir.

Hiyoko Yorinami, chasseur de trésor : «… Oh un trésor????»

Il n’en fallu pas plus à Koko-chan pour s’enflammer et mettre de côté la réelle raison de sa venue : «Si je vais voir le monsieur Double-Collier, ou monsieur Masao, vous croyez qu’ils peuvent nous emmener à la citée perdue?»

Elle n’avait aucun problème à poser ce genre de questions aux villageois du coin. Elle se doute qu’il lui serait impossible d’aller à la cité perdue, mais elle compte bien s’y rendre et poser ses petites mains sur le trésor (qui sait, peut-être que ça enragerait assez les marins/bêtes/bijuu/monstres pour les motiver à attaquer ici).

«Ena-chan, on part à la chasse au trésor!» dit-elle en ponctuant énergiquement ses propos; elles avaient toute la journée pour le faire, alors peut-être qu’avec un peu de chance, elles pourraient s’y rendre et rentrer à temps pour veiller sur le peuple.

Sans perdre un instant, elle prit la main d’Ena et se propulsa comme un véritable bolide jusqu’au port puant où les bateaux se tiennent jusqu’à ce qu’on ose les emmener à l’aventure. Koko-chan n’hésitera pas à arrêter quelqu’un qui semble peu occupé, en vue de lui demander «où pourrais-je trouver Masao, s’il-vous-plaît?»

En urgence, elle n’hésitera pas à demander la même chose pour le Double-Collier si on lui dit qu’il est impossible de tomber sur le chef de la guilde des marins.


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Re: Les ravageurs des côtes Sam 11 Juil - 16:49
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La mission était … très très loin. On parlait de semaines de voyage. C’était un grand nombre de jours, où elle aurait Konomi pour elle seule. Un rêve devenu réalité. Enfin … Si les choses n’avaient pas tournée comme elle avaient tournée. Ena … Ena c’était Ena. Voilà une phrase qui dit tout sans rien dire. Seule avec Konomi, ses instincts protecteurs semblaient déjà un peu plus hauts qu’à l’habitude, mais ce n’était qu’un début.

Alors qu’elles quittaient le village, sa fleur des oasis lui dit quelque chose qui aurait fait fondre même la glace éternelle de l’Isthme du gel.

« Moi aussi j’suis contente d’être avec Koko-chan »

Oups, il fallait peut-être essuyer le filet de bave qui commençait à poindre à la commissure de ses lèvres. Le voyage commençait donc sur un bon pied.

D’abord, dans leur traversé du pays du vent, elles avaient rencontré des marchands, caravaniers-contrebandiers, avec qui elles avaient atteint la Côte d’Omui, puis le Delta d’Ofusecho. Bien qu’ils n’étaient pas un danger, voyager avec ces gens avaient passablement embêté la blondinette qui ne voulait qu’une seule chose : être seule avec sa douce. Heureusement, elles finirent enfin par être seule. Arrivant dans une petite ville côtière plutôt sympathique.

Ena portait son attention sur les différentes boutiques qu’elle voyait. Elle cherchait un cadeau pour la délicate fée qui l’accompagnait. Tristement, elle n’avait pas immédiatement remarqué que sa douce avait été entraînée à l’écart. Aussi tôt qu’elle le remarqua, paniquée, elle se mit à la chercher par tout. Si elle devait retourner chaque pierre sur son chemin pour la trouver, elle le ferait. Ce fut en arrivant au port qu’elle entendit la mélodieuse voix de Konomi l’appeler à l’aide.

Il n’en fallu pas vraiment plus pour qu’Ena décide de sortir l’artillerie lourde. Elle bondit donc en direction du bateau en criant :

«  LÂCHEZ KOKO-CHAN !!! KARYUUUU ENDAAAAAAAAAAAN ! »

Technique:

Oui, elle avait osé. Le dragon fonça sur le navire immédiatement, enflammant la structure de bois. Alors qu’elle atterrissait sur le pont. Elle attrapa la main de Koko-chan, profitant de la diversion pour se jeter dans l’eau. Lorsqu’elles furent enfin remontées sur la terre ferme, elle s’enfuit avec sa fleur des oasis à la course.

« Koko-chan, reste près de moi la prochaine fois ! Sinon, je vais m’inquiéter ! Je suis là pour te protéger, mais si t’es pas avec moi, j’peux pas le faire. »

Après cet incident, les deux amies passèrent de navires en navires, changeant de compagnons de voyage à tout bout de champ. Le premier qui tenta sa chance avec Konomi reçu un coup poing de feu. Après, il sembla que la petite fée comprit de ne pas les laisser faire leur approche. Elle était capable de se défendre et en les repoussant à l’autre bout du pont, ça donnait des frissons plaisir à la blondinette qui ne se lassait jamais de ce spectacle. Lorsqu’on semblait s’intéresser à elle, Ena était du genre à leur foutre des patates de feu en plein gueule, oui sinon, Homura faisait bien le travail – Ena essayait très fort de pas semer de chemin de cadavres calciner derrière elle pour Koko-chan – puis, elle remettait toute son attention sur la belle disciple d’Elune.

Alors qu’elles passaient près du pays du feu, Ena qui espérait voir l’endroit boucaner de partout et être littéralement en feu fut relativement déçue de ne voir que du vert et de la vie. Quel mensonge. Pourtant, Konomi semblait réellement ravie de voir l’endroit …

« Hum, j’pensais que s’serait plus … en feu ? » … « Nope. Rien de tout ça. J’suis toujours restée dans le désert. J’t’amènerai à la plage un jour. J’aime te voir sourire, j’suis certaine que tu sourirais à la plage. » … « Oui, tout ce que tu veux Koko-chan. »

Tours de bateau après tours de bateau, Ena commençait à ne plus aimer ça. Bon, elle n’aimait déjà pas ça, maiiiis ! Il ne fallait pas oublier que l’eau était l’ennemi naturel de son élément de combat favoris. Elle allait persister pour Konomi. Pas le choix. Quelqu’un se devait de garder son innocence.

« Ouais. Si t’veux, j’en menace deux trois pour les infos. Les gens aiment pas se mettre des poings en feu dans la face. »

La belle Élue d’Elune, bien sûr lui refusa ce petit plaisir – elle était tellement gentille et douce et parfaite – et toutes deux firent une tournée des locaux en arrivant. Beaucoup d’information et pas de place dans le cerveau d’Ena pour tout garder. Les informations qui restèrent le plus dans l’esprit de la pyromane en chef de Suna étaient simplement les plus pertinents … pour elle.

On parlait de yokaïs qui viendraient s’en prendre à la côte. Évidemment l’idée de se battre contre des monstres tira à la blondinette plus d’un sourire. Ses poings lui démangeaient déjà. Elle s’imaginait foutre la râclé à ces créatures et protéger Koko-chan. (Nb. Imaginez ces vieilles affiches ou on voit le mec, en glorieux héro sur une pierre, une sublime demoiselle accrochée à sa jambe, sur un fond d’orage, voilà ce qu’Ena s’imaginait.) Les créatures décrites semblaient immondes et le plus on lui décrivait, le plus la la chunin de Suna voulait s’essayer contre eux.

Puis, vint la mention de Bijuu. Le visage d’Ena s’illumina et ses yeux ambre vinrent trouver ceux de sa tendre fleur.

« J’ai pas peur de ça. Je te protégerai contre tout. Absolument tout. Oh putain. J’espère vraiment qu’c’est un Bijuu. J’veux battre contre un Bijuu. »

Mais Koko-chan trancha. Elles allaient à la chasse au trésor. Ça aussi ça lui allait. Peut-être que de cette façon, elle pourra enfin trouver un cadeau parfait pour la charmante Konomi.

« OUAIS ! »

Aucune hésitation, l’entrain de sa fleur des oasis était suffisant pour elle. Au diable les combats. Elle la garderait contre la cité perdue. Elle se battrait contre l’univers pour avoir ce trésor pour sa douce. Évidemment, Ena avait appris qu’elle n’avait pas le droit de demander quoi que se soit des gens de la région. Étant bien trop brusque et violente, elle savait qu’elle décevrait Konomi. Elle opta donc pour laisser son équipière et douce amie, se disant qu’elle aurait probablement plus de bons résultats.

« Hey, Koko-chan. S’ils acceptant pas gentiment, je peux leur faire leur fête si tu veux. Après, ils diront probablement oui. »




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Re: Les ravageurs des côtes Mar 14 Juil - 15:05
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Les ravageurs des côtes

Après moult péripéties, les deux konohajin s'étaient retrouvée seules au bout du monde, dans un environnement moite et saturé d'air marin, bien loin de leur cher désert du Pays du Vent.
La bourgade d'Umigame était le dernier bastion civilisé (il fallait le dire vite et pas sortir trop tard le soir et surtout pas seule pour une jeune fille) de l'archipel des Milles Écailles de la Tortue.
Un lieu inconnu, mystérieux, qui promettait richesses et aventures aux intrépides. Apparemment.

Il ne fut guère difficile d'interroger les locaux, même s'ils n'aimaient visiblement pas les étrangers : il suffisait d'attendre que le rhum coule à flot. Les marins adoraient se vanter (surtout devant de charmantes demoiselles) et s'avéraient être de véritable commères.
Les deux jeune sunajin apprirent bien vite les noms des personnes d'importance (ou intrigantes) de cet îlot oublié des dieux, en échange de quelques mains aux fesses (surtout pour la petite Kusaribe).

Une histoire de chasse aux trésors éveilla bien vite l'intérêt de Konomi, au point d'en oublier leur mission initiale : trouver et occire ceux qui pillaient les villages côtiers de la région.
Quelques questions d'apparence anodine appris à la Kusaribe que Hiyoko Yorinami était un fils de noble (apparemment) ayant presque dilapidé la fortune de feu son père pour monter une expédition suite à l'acquisition d'une tablette de pierre parlant d'une cité antique et oubliée, capitale d'un empire déchu qui aurait peuplé la région il y a des éons. Et dont bien sûr les ruines regorgeraient d'or.

Si la plupart des consommateurs doutaient du succès de l'expédition menée par un amateur étranger à ces mers, peu jugeait ridicule cette histoire d'Empire perdu et mystérieux et de citées antiques et oubliée regorgeant de richesse.
Pas mal de baroudeurs racontèrent que l'on trouvait parfois d'étranges stèles érodées par le temps et les éléments dans la jungle ou des ruines envahit par la végétation sur certains ilôts les plus isolés. De temps à autres peuplées de sauvages dégénérés et peu amènes, voire tirant à vue ou cannibales.
Cependant, c'était des récits de marins avinés : ils en rajoutaient peut-être un peu (ou beaucoup), pour impressionner les jeunes femmes.

Enthousiasme, Konomi se précipita sur les quais, demandant à voir Masao, le chef de la guilde des marins et pécheurs locale.
On rit évidemment à la figure de la jeune Kusaribe en tendant le pouce vers la ruelle malpropre et les bars d'où elle venait.
On ne pouvait croiser Masao en ville qu'à deux moment de la journée. A l'aube, quand ils engueuler ses marins avant de prendre la mer et le soir, quand il "faisait les papiers", une excuse servit à sa femme acariâtre pour aller se pinter la gueule avec ses hommes.

Un homme en train d'uriner contre un tonneau et à demi-éméché leur indiqua le bon établissement (Ena dû par contre lui apprendre la politesse, car il avait fait agiter des choses un peu trop masculines accompagné de propositions indécentes devant sa douce et innocente Konomi).
La taverne s'avéra miteuse, enfumée et plein d'hommes musculeux, marqués par des années de mers.
Tous les yeux se tournèrent vers les jeunes sunajin, fort déplacé dans cet établissement où les rare "dames" servaient de l'alcool (ou d'autres "service") d'un air fatigué.

Bien que suspicieux, les marins désignèrent un recoin sombre (enfin, encore plus que le reste) où un homme massif jouait aux cartes en éclusant un pichet que quelque chose qui aurait fait un bon détergent.
"Voulez quoi, m'moizelle ?" grogna Masao, sans la moindre politesse. "C'pas un endroit pour les gamines, ici..."
"Moi j'veux bien qu'elles restent !" hurla un marin éméchée, faisant un clin d’œil salace à la Kusaribe.

Sans se démonter l'enthousiaste Konomi expliqua avec forces gestes exlaté son projet : partir à la chasse au trésor.
Un éclat de rire général lui répondit.
"J'ai un trésor à t'faire découvrir, mon p'tit abricot !" ricana le pécheur bourré en désignant l'entrejambe de son pantalon crasseux puant le poisson.
"Ta gueule, c'est qu'une gosse !"
"Eh, si elle a des seins et vient dans notre taverne..."

Masao s'explicita, alors que les pêcheurs s'écharpaient sur la "légalité" de Konomi (et Ena, qui avait aussi quelques fans dans l'assemblée de soiffard en mal de fesses adolescentes)
"J'suis pêcheur et j'gère ces abrutis. Désolé, j'fais pas dans la chasse aux chimères, j'ai d'autres soucis en c'moment. Et j'serais vous, j'resterais sagement à terre, loin du port ou j'rentrerai chez papa-maman."
Il soupira longuement, s'envoyant une lampée d'alcool.
"Si vous persister dans vos rêves idiots, allez voir ce jeune con de Hiyoko Yorinami : il a justement fait armé une goélette pour ça : le Requin des Abîmes. Bon vaisseaux, bon équipage. Mauvais client."
"Y s'prend pour un capitaine et veut tout diriger, alors qu'y connaît rien !" intervint un autre marin à la table, peut-être pour s'attirer les bonnes grâces de Konomi. "Et un un bateau doit avoir qu'un chef. Honte sur Aoki d'avoir accepté c'marché..."
"Il avait b'soin d'thunes..."
"On en a tous besoin... Eh, eh, vous savez quoi ? Hiyoko, ben il aurait été malade durant tout l'trajet jusqu'à Umigame ! Un vrai marin d'eau douce !"
"Aahahaha ! Y'a même pas eut d'vrai tempête ce mois-ci !"

Un autre matelot bourrée passa un bras un peu trop velu et puant autour des épaules de Konomi, lui soufflant son haleine aviné au visage.
"Eh, eh, c'pt'aine... Si les petiotes veulent affréter un navire, on pourrait leur r'filer l'Goéland des Minazuki ?"
La proposition jeta instantanément un froid. De la bruyante cohorte de marin braillard et paillard, on passait à un enterrement.
"On parle pas de ces choses là." coupa Masao d'une voix froide et le marin se ratatina sur place.
"Puis ça porterait sans doute malheurs..." souffla un autre pêcheur.

Quelques questions apprirent aux sunajin que la famille Minazuki et leurs marins avaient tous disparu en mer. On avait retrouvé leur bateau au mouillage dans un petit ilôt où les marins faisaient escales pour se ravitailler en eau douce.
Pas un seul corps, ni sur le navire, ni sur l'île. Mais du sang en abondance sur le pont du Noble Goéland...
Cela faisait partis des nombreuses disparitions qui affligeaient la région en ce moment.

Intact, le bateau restait à quai, peu de marin souhait s'en approcher et aucun acquéreur n'ayant eut la témérité de le réclamé.
Dans l'absolu, si elle trouvait un équipage de volontaire pour le manœuvrer, les sunajin pouvaient soit s'en emparer nuitamment, soit claquer toutes leurs économies pour l'acheter à Masao.
En tout cas, mentionner cette histoire avait plombé l'ambiance et le chef de la guilde des marins s’abîma dans la boisson en silence avec ses hommes. Les sunajin comprirent bien vite qu'elle n'étaient plus les bienvenues à la table pour l'instant.

La nuit était bien avancée et Konomi se demandait si elle ne pourrait quand même pas essayer de trouver le sinistre "Double-Collier" Yachiru Takeji, pour essayer de le convaincre de partir à la chasse aux trésors.
Elle prit donc congé du capitaine Masao, avant de sautiller vers la sortie du bar, annonçant ses intention à Ena en remorque.
Captivée par la belle silhouette, un joyau dans la boue de ce bouge, cette dernière ne vit pas approchait l'homme derrière elle. Ou du moins, elle n'y prêta guère attention : le bar enfumé regorgeait d'hommes louches et titubant.

Un bras sombre et tatoué se posa sur les épaules de la pyromane du désert.
"Yo ! J'ai entendu votre histoire..." souffla à son oreille un marin imposant à la peau noir et aux dreadlock puantes. Sa diction et son haleine indiquaient qu'il était un peu moins bourré que les autres. "J'suis Naraku, du Tranche-Bise. J'ai p't'être un moyen pour que vous puissiez convaincre mon bon vieux capitaine Double-Collier d'vous prendre à bord et de se lancer dans la chasse au trésor... Mais ça sera pas gratuit."
Une main caleuse, sans gêne ni pudeur se glissa carrément sous les vêtements d'Ena, lui caressant les fesses avec une insistance de maniaque. Inutile de demander à quel paiement il faisait allusion.
"On a pas beaucoup d'chair fraîche ici..." continua l'odieux marin à mi-voix. "T'as l'air d'être plus terre à terre que l'autre p'tite pucelle et t'as l'air d'mieux comprendre comment l'monde tourne. M'oblige pas à prendre de force ce que tu peux vendre..."

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Re: Les ravageurs des côtes Mer 15 Juil - 5:16
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Le moins qu’on puisse dire, c’est que les recherches ne se passaient pas exactement comme la petite Koko-chan les avait envisionnées. Les hommes puants aiment les petites filles et n’hésitent pas à parler et se donner de grands airs pour impressionner. Sans oublier leur incroyable talent pour regonfler leurs racontars.

Pour les mains baladeuses, la petite ne savait pas comment réagir mais se voyait très clairement énervée par ce genre de comportement disgracieux; c’est pour ça qu’Elune ne leur a pas fait confiance à partager directement ses secrets avec eux.

Elle ne savait pas quoi faire devant de telles avances… mais Ena, si. Sa solution était toute trouvée, et même si la princesse aux atours à peine bourgeonnants se trouvait particulièrement embarrassée, elle préférait que ça soit Ena plutôt qu’eux, car au moins elle la connaissait. Elle fit tout son possible pour ignorer les explosions et démonstrations de colère de son amie, mais elle ne voulait surtout pas l’arrêter; ça donnerait une bonne leçon à ses rustres.

***

Elle eut bien vite une abstraite confirmation que les légendes de l’endroit où se déroulerait sa chasse (et récupération) de trésor n’étaient pas finalement que du pipeau, mais qu’elle était devant quelque chose de certes intangible, mais réel.

C’est tout ce qui lui fallu pour la requinquer, même lorsqu’on lui rit en pleine face car on la prenait vraisemblablement comme une petite chasseuse de contes de fée. Elle dit à l’homme que «bon, c’est pas grave, merci quand même.» Puis, elle quitta en emmenant Ena avec elle, lui glissant à l’oreille un mot encourageant : «Tu vas voir, on va y arriver, c’est pas ce genre d’attitude qui va nous arrêter!»

***

Puis, elles vinrent à la rencontre d’un alcoolique, arme à la main, qui avait la décence de les diriger mais l’indécence de ne pas se couvrir et d’offrir à manger aux deux voyageuses une anguille défraîchie et toute ramollie. D’abord, Koko-chan n’a jamais été exposée à ce genre de témérité avant, mais elle sait que c’est plus que vicieux. Ensuite, elle commence à se rendre compte qu’on essaie de la prendre pour un objet pour satisfaire certaines pulsions naturelles et qu’on refusera de la respecter tant qu’elle ne ferait pas au moins un peu peur à cette population crasseuse et presque sans aucune éthique.

Elle réfléchit à ce qu’elle pouvait faire pour inquiéter la virilité de l’homme et songea à sortir l’un de ses scalpels, mais sa compagnonne avait malheureusement déjà sauté dessus. En temps normal, Koko-chan crierait et la sommerait de ne pas faire de mal à un tel inconscient, qu’il ne le mérite pas, mais… «il doit vivre!»

… C’est tout. Il doit simplement rester en vie.

Elle ne regardera pas le reste et attendra que la nouvelle guerre de quartier ne se termine, avant de reprendre le chemin vers le chef qu’elle cherchait. En attendant, l’autre doit juste vivre.

***

La suite n’était pas plus fructueuse, et encore une fois on voyait la délicate fleur des oasis comme quelque chose qu’il faut polliniser le plus ardemment possible. Koko n’hésita pas à répondre au grand marin ce qu’elle veut : «on veut récupérer le trésor de la civilisation perdue!» Elle tenta d’ignorer la voix de l’impoli à l’autre fond de l’antre de débauche, mais…

"Eh, si elle a des seins et vient dans notre taverne..."

Justement! Koko-chan n’en a pas, et c’est avec ce genre de vacheries qu’elle se dit que finalement, elle ne veut peut-être pas que la puberté l’exauce et lui donne de quoi plaire un peu plus.

On dit alors aux deux femmes qu’il vaudrait mieux rentrer; «vous pensez que j’ai enduré des semaines de voyage en mer d’un bord à l’autre du sekai pour rentrer comme ça? Dîtes-moi vos soucis, peut-être que je peux aider!»

Malheureusement pour elle, Koko-chan fut coupée par une gorgée d’alcool du monsieur. Elle espérait qu’il avait entendu et que par miracle il reconsidérerait, mais dans l’immédiat il n’en fut rien. On parle alors d’un Goéland, mais aussi d’argent. Malheureusement pour eux, cette fois-ci, c’est Koko-chan qui ne remarqua pas la charge négative de la conversation. Alors, elle osa poser des questions sur le Goéland.

Sordide histoire, mais rien qui briserait la détermination d’une Kusaribe après un demi-mois de voyage! S’il le fallait, elle bénirait le bateau elle-même et le ferait baigner dans la lumière sainte de sa déesse.

À l’instant, l’attitude un peu fluette des marins forca Koko-chan à se replier et repenser son approche. Avant de se diriger vers la sortie, elle usa de son arcane secrète pour essayer de rétablir la bonne ambiance, et ce pour excuser son passage. Tout bas, elle laisse aller une petite coulée de mots sacrés;«Elune, rendons l’espoir à ceux qui sont tristes, tu veux bien..?»

Elle tend alors doucement les bras devant elle, avant qu’une lumière pulsatile et chaleureuse naquit au creux de ses mains. En s’adressant une dernière fois à Makao, elle laisse voguer vers le centre de la taverne cette énergie magique, comme un lampion ramène les âmes des défunts là où il le faut. «Pardonnez, nous quittons. Nous reviendrons plus tard, en attendant restez tous tranquilles.» Qui sait, peut-être que ce petit geste en viendra à les regaillardir?

«Bon, maintenant on va trouver le Double-Collier! On peut quand même pas demander à l’autre chasseur de trésor de nous emmener, si notre but c’est de l’avoir pour nous...»

Alors que Koko allait quitter, elle entendit et vit une scène horrible et ne se priva pas pour intervenir; Ena avait été si vaillante à protéger son délicat petit popotin pendant la soirée, elle lui rendra immédiatement la pareille!

Forçant les mains agressives de l’homme foncé et sauvage de sur le corps de son amie, elle posa ses propres mains à la place pour s’assurer que ses arrières étaient assurés. «Je te protège. Et vous, un peu de respect, ou elle vous fera regretter vos gestes!»


Santé
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Re: Les ravageurs des côtes Jeu 23 Juil - 14:56
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Re: Les ravageurs des côtes Mer 29 Juil - 21:11
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Les ravageurs des côtes

Quand on est deux jeunes filles en fleur, enquêter dans les bouges sordides d'une petite ville portuaire oublié des dieux auw confins du Sekai n'était pas chose facile.
Heureusement, les kunoichi de Suna ne s'en laissaient pas facilement compter. L'une de par sa pureté naïve, l'autre parce qu'elle était un lance-flamme colérique.
Ainsi, poser des questions dans les boui-boui remplit de marins en goguette s'avéra compliquer.
Un geste déplacé et voilà qu'Ena s'enflammait. Littéralement.
Voulant défendre son amie des gestes grivois de quelques matelot, elle révéla à tous sa nature de kunoichi, embrasant son poing pour châtier l'impudent.

L'ivrogne qui avait osé passer une main aux fesses de la Kusaribe leva par réflexe son bras pour se protéger. Un horriblement craquement retentit, suivit d'un terrible hurlement alors qu'il s’embrasait.
Le malheureux braillait de douleur, le bras rompu et carbonisé, son visage fondant horriblement alors que les flammes s'étendait à ses vêtements miteux, sa barbe crasseuses et sa chevelure sale.
Stupéfiés, les marins de l'endroit mirent quelques secondes à réagir.
Mais leur réaction fut unanime, empêchant Konomi d'aider le malheureux qui se roulait à terre dans la fange pour étouffer les flammes qui le dévorait.

L'ensemble du bar miteux hurla à la sorcière, au ninja. Une pluie de verres (vide ou non), de couverts, de bols, de tabouret et même quelques couteaux à écailler le poisson (ou trancher les filets ou opportuns) volèrent en désordre vers les kunoichi du désert qui préfèrent s'esquiver, Ena protégeant les belles fesses de sa douce coéquipière.
La menace disparut, le calme revint dans la taverne où les sunajin ne seraient plus jamais les bienvenues.
Aux gémissement pathétiques qu'il en montait, le cuistre châtié par Ena avait tant bien que mal survécu.
Et la soirée ne faisait que commencer...

Plus tard, lorsqu'au détour d'une ruelle fangeuse au cœur d'une cette nuit moite elles tombèrent sur un pauvre ère en train de se soulager gaiement contre une barrique, la situation dérapa à nouveau.
Innocemment et portée par son enthousiasme juvénile, Konomi n'attendit pas que le marin bourré est fini sa besogne pour l'interroger... L'homme ivre se retourna sans se reculotter, en profitant pour exhiber ses génitoires sous les yeux chastes de la prêtresse d'Elune tout en répondant à sa question.
Si l'ivrogne espérait quelque récompense croustillante des demoiselles qui l'abordèrent en pleine nuit, il en fut pour sa peine.
Sa très grande peine.

Ena lui bondit littéralement dessus, et pas par amour. Renversé, l'homme s'étala dans son urine en hurlant, avant d'être promptement étouffé par un parchemin explosif de la sunajin qui tentait de l'asphyxier.
Elle força si fort que les dents à moitié scorbutiques du marin se déchaussèrent.
Enragée, la kunoichi du désert frapper encore et encore la tête du matelot, brisant son nez camus, ses pommettes sales, ses dents, sa mâchoire...
L'homme se débattit d'abord tant bien que mal, essayant en vain de repousser son agresseur, la griffant... Mais il ne pouvait rien contre la puissance d'une kunoichi.

Heureusement (à voir), Konomi arrêta son amie avant qu'elle ne fracture le crâne de l'alcoolique dénudé.
Il vomit le parchemin froissé et plein de sang, quasiment inutilisable désormais et convulsa en gémissant sur le sol, couvert de sang, de morve et d'urine.
Ena ne valait guère mieux, éclaboussée par les répugnants fluides corporels de sa victime.
Bien vite, elle l'abandonnèrent là. Quelqu'un le ramasserait bien au matin.
Comme l'avait ordonné Konomi, il vivrait... Mais son visage ne serait plus jamais le même.
Les rixes étant courantes ici, les kunoichi ne seraient probablement pas inquiétées (de toute façon, elle avait le sceau du Daimyo pour faire regarder la maréchaussée ailleurs). Pas sûr qu'il se souvienne de ses agresseurs...

Les sunajin arrivèrent à destination : un autre bar plus ou moins mal famée (il l'était tous ici) où se trouvait Masao et ses marins.
L'entretien se passa plutôt bien, malgré les immanquables grivoiseries des locaux en mal de chair fraîche.
Masao ne pouvait pas vraiment les aider : il se contentait de gérer les marins et n'organisait pas vraiment de chasse aux trésors ou aux cités mystérieuses. C'était un homme terre à terre, visiblement fort troublé par les disparitions qui endeuillaient la région.

Néanmoins les deux kunoichi apprirent le nom du vaisseaux loué par Hiyoki Yorinami pour sa soi-disant quête : le Requin des Abîmes.
Il serait aisé de se le faire indiquer, si jamais les sunajin souhaitait lui rendre une petite visite... Peut-être pouvaient-elle s'y faire embaucher ou s'y glisser comme passagères clandestines.
Mais évidemment cela ne leur donnerait guère de liberté de mouvement pour accomplir leur mission (ou partir en exploration).

Elles apprirent également qu'un autre navire était à vendre : le Noble Goëland, dont les propriétaires initiaux étaient des victimes de cette mystérieuse vague de disparition... Du coup, le bâtiment était considérée comme maudit et personne n'avait osé se porter acquéreur.
Si elle utilisait tout leurs fond, les kunoichi avaient tout juste assez de ryô pour acheter le navire... Mais il leur faudrait trouver un équipage.
D'ailleurs, si ce dernier n'était pas regardant (facile ici, visiblement), elle pourrait même carrément dérober le bâtiment. Par contre, plus question de revenir dans ce port après ça !

Émue par l'histoire des marins disparus, Konomi révéla à son tour ses dons de ninja, convoquant une petite sphère de lumière apaisante pour dédier une prière aux morts et remonter le moral aux marins.
Évidemment, cela ne passa guère inaperçu.
"Un feu d'Saint-Elme !"
"Sorcellerie !"
Les marins reculèrent devant la lueur "magique" en brandissant divers talismans et breloques, tout en faisant divers gestes superstitieux de protection contre le démon.

Croisant le regard surpris puis méfiant de Masao, les sunajin comprirent qu'il avait quant à lui reconnu l'usage du ninjutsu. Il devait avoir plus bourlingué que les gueux alentours.
Il ne dit rien, cependant, peut-être par respect pour la Prêtresse d'Elune ou calmer par la douce lumière apaisante de la technique.
"Miracle !" lança un marin, tombant sans doute sous le charme. Un sourire béat commençait à gagner la tablée alors qu'agissait la lueur curative.
Masao se détendit, saluant d'un mouvement de menton les kunoichi.

Elles prirent donc congé du chef de guilde et de ses joyeux lurons.
Mais à la sortie du bar, une nouvelle épreuve attendait les sunajin. Et cette fois, ce n'était pas la chasteté de Konomi qui était dans la balance. Contre toute attente, c'était celle d'Ena.
L'homme s'était coulé hors des ombres comme un serpent de mer visqueux et proposa un marché salace à la kunoichi du désert... Se permettant d'inélégantes privautés !

Ena grogna qu'elle n'était pas intéressée, préférant les femmes.
"Oh, mais tes préférences n'ont guère d'importance, mon p'tit abricot..." susurra en réponse le dénommé Naraku tout en flattant le postérieur de la sunajin de façon conquérante. "Ton amie peut venir et vous pourrez vous ...amusez toutes les deux pendant que je savoure le spectacle si tu veux... Promis, j'la toucherais pas ! Toi par contre, tu as l'air délicieuse !"

Konomi bondit soudain, bousculant l'impudent et chassant les mains inquisitrices des fesses de son amie.
Bien qu'aux anges de l'intervention de la Kusaribe, Ena fulminait.
Elle menaça le marin du Tranche-Bise, avant de passer à l'assaut, balançant un terrible coup de pied surchargé de chakra Fûton à Naraku.

Le sourire du marin s'élargit soudain, presque maléfique. Son appétit venait considérablement d'augmenter.
"Alors t'as choisie la manière forte, gamine ? J'aime ça aussi, quand c'est un peu violent !"
A la grande surprise de la kunoichi du désert, il réagit à l'assaut avec une vivacité de serpent, s'esquivant au dernier instant.
Un poignard fut promptement dégainé et l'homme voulut frapper Ena encore et encore en riant comme un maniaque.
Visiblement, il savait se battre et frapper là où ça fait mal !
"Tu vas voir ce qu'il en coûte de s'en prendre au Maître d'Arme du Tranche-Bise ! Dommage de devoir abîmer ton jolie p'tit corps... Bah, j'ferais en sorte qu'il reste utilisable ! Et toi, la blanche pucelle, t'en mêle pas ! T'es mignonne mais pas mon genre et j'sais pas pourquoi j'crois que si j'te saigne, ça m'portera malheur... Ta copine a pas accepté mon généreux marché, elle va donc payer l'prix fort !"

Récapitulatif combat:
     



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Re: Les ravageurs des côtes Mar 11 Aoû - 17:07
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La petite protégée de la déesse eut à faire fi des comportements extrêmes de son dragon de guerre et n’eut aucunement la chance de racommoder celui qui osa palper ses divines… "courbes". Huées, les deux jeunes filles eurent à quitter la première taverne, mais Koko refusa de faire quelconque remontrance à Ena car au fond elle était soulagée que quelqu’un la défende.

La deuxième offense, elle, était plus que justifiée et Koko rangea son scalpel pour détourner son regard de la scène macabre. Il l’a mérité, et son bon geste de guide ne l’aurait jamais excusé de ses autres obscénités. Même si la jeune pourrait trouver dans son coeur la force de pardonner un tel geste, ce que le monde lui aura montré depuis le début de son périple l’aura trop marqué pour qu’elle se permette maintenant une telle gentillesse. Tout le monde la veut, mais personne n’est prêt à la respecter.

Elle était, déjà, épuisée psychologiquement.

Pas qu’elle se laisserait abattre, mais Koko-chan n’aurait pas le choix d’arrondir certains coins et de piler sur certaines de ses valeurs. Se faire traiter de sorcière, presque d’hérétique, n’était qu’un coup de feu de plus perdu dans cette guerre des nerfs.

Au moins, certains l’aimaient et criaient au miracle, et ça lui remontait le moral avant de quitter et continuer ses aventures sur le chemin du double-collier. Elle eut à protéger le joli fessier de son ami contre un autre pécheur, mais c’est au moment où elle retira les mains de l’homme qu’elle se rendit compte de son tonus. Il sent l’alcool, mais il est un peu plus résistant et insistant que les autres.

Pour tenter de l’intimider, elle dit à l’homme qu’il lui en cuira s’il osait manquer de respect au Dragon, et il n’avait pas voulu de cette leçon gratuite. Bien entendu, Ena avait l’intention que la prochaine se paie particulièrement cher, prête à occire cet odieux personnage et le mettre à genoux. Si Koko était de nature pacifique, cette fois elle souhaitait que le combat se fasse, si ce n’était que pour donner une leçons à tous les porcs de cette soue qui ne pensent qu’à forniquer à droite, à gauche et à outrance.

Puis, la petite protégée d’Elune entendit les pires atrocités; on osait proposer qu’elle donne son amour et son affection charnelle en spectacle à un vieux marin couvert de pus, de rhum et de restants de carcasses de poisson? «Vous êtes ignoble...» Dégoût.

C’en est assez. Ça ose parler d’abricots et ça ne sait même pas ce que c’est; ils s’étoufferont tous avec le noyau, c’est certain. Ena passe à travers la gorge de tout le monde, et cette fois Koko-chan n’aurait pas la clémence de l’arrêter. Elle allait lui mettre son pied au cul et le briser en deux, comme il se doit, et Koko allait s’en assurer elle-même.

Pourtant, l’homme avait trouvé le moyen de se bouger à temps, laissant la petite Kusaribe plus que surprise. Il avait même eu le temps de répondre à la provocation du Dragon de guerre! S’il est encore debout, cela ne peut vouloir dire qu’une chose…

C’est un vrai combat, la vengence s’en vient!

Sitôt qu’elle voit la lame dans la main de l’ennemi, Koko-chan s’active pour protéger Ena et déverser toute la grâce sur elle. Suivant quelques mystérieux signes de mains, la petite laisse aller quelques mots aux oreilles de la déesse de la vie et des rêves en fermant les yeux, priant tout autant que l’intervention ne se fasse pas trop tard. «Elune nous protège du mal, comme un chêne protège la forêt! Ôku no Juhi!» Même si Koko-chan ne pouvait pas voir à l’oeuvre ce qu’elle venait de déployer, elle pouvait sentir le picotement de la chaleur d’Elune sur sa peau, comme si des petits papillons dansaient dessus.

Elle ouvre ses yeux et voit son amie en panique. Trop préoccupée par l’état psychologique de son alliée, il fut trop difficile pour Koko-chan de constater des blessures potentielles (et puis, Ena était quand même déjà couverte de sang, d’urine et de bile, alors…) laissées par l’attaque (très probablement brutale) de leur nouvel ennemi. La mission attendra. La petite prêtresse a beau détester les conflits, elle compte bien remettre son Dragon de combat debout et la faire gagner.

Car c’est ce qu’Ena veut.

Pourtant, on ose l’interrompre. «Je n’ai pas peur de vous! Vous ne saignerez personne, Elune va vous punir avant!» De ça, elle en est certaine. Elle a pleine confiance en Ena; Elune ne choisit pas les alliés des Filles de la Lune au hasard, alors elle est convaincue que sous les attrayants reflets de la violente jeune fille se cache le Dragon Protecteur.

Sans perdre plus de temps, l’infirmière des sables joint une nouvelle fois ses mains et envoya flotter près de l’âme en peine la petite lumière de l’espoir. «Les espoirs d’Elune, pour Ena! Réveille-toi, Ena-chan! J’ai besoin de toi, tu dois montrer à cet être méprisable à quel point on est meilleures que lui!» Elle s’approchera alors de la pyromane du désert puis l’aidera à se relever.



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Re: Les ravageurs des côtes Mer 12 Aoû - 5:56
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Re: Les ravageurs des côtes Sam 15 Aoû - 15:57
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Les ravageurs des côtes

Le rire dément du pirate cesse bien vite.
S'il avait eut le plaisir de voir jaillir le sang doux et chaud de la péronnelle qu'il convoitait, le maître d'arme du Tranche-Bise avait l'impression que la blessure semblait bien plus légère que d'habitude...
Puis soudain, une étrange et délicate lueur illumina les combattants alors que Konomi marmonnait des prière à Elune avant d'apostropher l’agressif marin et d'encourager sa coéquipière.

"Putain, j't'avais dis de pas bouger !" grogna Naraku en lui lança un regard noir qui promettait milles morts, mais presque à regret. Vaguement intuitif, l'homme avait perçu Konomi comme trop "pure" pour ses intentions dépravés et n'aimait pas l'idée de lui faire du mal. ça portait sûrement malheurs. Et puis la gosse n'avait même pas de seins. S'il les préférait frais, il n'aimait pas non plus les fruit trop verts...
Et cette étrange lumière l'inquiétait. C'était du pur ninjutsu.

Bon, il pourrait peut être se contenter de l'assommer vite fait, avant de priser les bras et les jambes de sa proie pour la trainer dans la cale et lui faire son affaire. ça lui apprendrait à refuser une honnête transaction avec un putain de coup de pied !

Mais avant qu'il ne put retourner son arme contre Konomi, l'autre sunajin, ragaillardie par la lueur apaisante d'Elune, avait retrouvé ses esprits et sa combativité.
Beuglant des insanités, Ena lui cracha une boule de flammes grondante en plein dans le thorax.
Le maître d'arme du Tranche-Bise, surpris, vola sous l'impact ignée, allant s'écraser sans grâce contre les planches à moitiés pourries d'une bâtisse anonyme en face de la taverne.

Sonnée, grognant tout en étouffant les flammes du reste de ses vêtements calcinée, le pirate se releva juste à temps pour voir fondre sur lui un terrible dragon de flammes.
Jurant, il leva par réflexe les bras pour protéger son visage et se tourna pour encaisser la majorité de l'attaque de dos.
Le feu ardent l'engloutit, incinérant la majorité des loques déjà amochée qu'il portait.
Naraku se jeta à terre dans la fange en hurlant de rage et de douleur, cherchant à étouffer les flammes en se roulant dans la boue et les immondices de cette ruelle sordide.

Tremblant de colère, d’humiliation et de souffrance mêlée, l'immense pirate se redressa lentement, à demi-nu.
Sa chair ainsi révélée et les muscles dont il était s'y fier étaient désormais couverts d'immonde et douloureuses s balafres de peau calcinée et grésillante. Ses dreadlocks fumaient encore, emplissant l'atmosphère lourde et moite de la nuit d'une horrible odeur de cochon grillé, en plus de celle des ordures de la rue qui le couvraient.
La maison à coté de lui fumait abondamment elle aussi, léchée au passage par les flammes du dragon de feu. Heureusement, le bois était humide et sale et  ne s'était pas embrasé dans cette étouffante atmosphère tropicale.

"Saloperie de ninja !" beugla le marin affreusement blessé tout en levant son gros couteau. Ses yeux fous luisaient de haine.
Si jamais Konomi avait eut le vague espoir de régler pacifiquement la situation, il s'était désormais envolé. L'homme voulait maintenant leur mort, surtout celle d'Ena.
"Jamais j'ferais monter une fichue pyromane sur mon bateau ! Je vais vous dépecer !"

Le pirate chargea à une vitesse étonnante, poignard au clair, bondissant avec une vivacité stupéfiante pour abattre une véritable farandole de lames sur les deux sunajin.
Terminant sa folle course près d'Ena, Naraku lui balança un ultime coup de lame puis feinta un coup de poing.
"A genoux, p'tite garce ! Telle est ta place ! Shôshitsu !" s'écria le marin du Tranche-Bise en lui balançant un terrible coup de genoux. "J'vais t'apprendre la politesse !"
Il comptait bien ensuite briser les dents de cette bouche si mal élevée, la réduire en pulpe sanglante ! Dommage de massacrer son visage, elle lui avait plu... Mais elle l'avait bien cherchée !
Après, faudrait s'occuper de l'autre mijaurée... Bah, même si elle était pas son type, y'avait sans doute tout un tas de pervers à qui il pourrait la vendre pour un bon prix.

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Re: Les ravageurs des côtes Sam 15 Aoû - 19:51
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Sous le choc, la petite Kusaribe n’arrive pas à détourner le regard en voyant son amie détruire totalement et avec beaucoup de préjudice l’assassin malpropre. Jamais elle n’avait vu Ena combattre et même si elle avait des raisons d’être impressionnée, c’était difficile pour la pieuse jeunesse des dunes d’accepter un tel déversement de violence. L’homme allait sans doute mourir, il ne pouvait en être autrement…

Pourtant, il était toujours debout (...plus ou moins) et il eut tôt fait d’étaler ses envies de vengence en posant sur la petite prêtresse le fameux mot. «Ninja...» C’est bon. On ose l’accuser d’être une véritable agente du mal, et la petite ne le tolère absolument pas. «Espèce d’Assassin!»

Elle aurait voulu que tout se passe sans le sang, sans les tripes carbonisées et sans que quelqu’un n’ait à y laisser la vie, mais en entendant les menaces de l’homme, elle comprit que ce n’était qu’une utopie. La poigne de l’homme se resserre sur son couteau, et à ce moment Koko-chan en profite pour sortir l’un des siens.

Elle se doute que ce gros dégueulasse va tenter quelque chose de vicieux, et pour tout ce qu’elle en sait il changera probablement de cible… s’il s’est rendu compte que le véritage danger, c’est l’envoyée d’Elune et non le Dragon.

La petite avait beau être rapide et préparée, elle ne put empêcher la tornade de fer du monsieur qui pue et qui grésille; heureusement, le chêne lui avait prêté sa peau. Encore intacte, la petite utilisa son kunai pour blesser l’homme avant qu’il ne disparaisse soudainement, d’un vif mouvement horizontal au niveau de son ventre. «Bouffe ça!»

Soudain, l’homme avait changé de cible et commençait ses mouvements hâtifs et précis pour empirer l’état du Dragon… Non! Ça ne se passera pas comme ça! «Elune, donne-moi la force de châtier cet être ignoble! Kyôka!»

Et le sacré répondit une nouvelle fois à l’appel de la prière, la petite sentant ses muscles frêles se revigorer et se renforcer. À ce moment, elle vit l’homme plonger une nouvelle fois son tantô dégueulasse dans les chairs de sa tendre amie, et…

Koko-chan lança sur l’homme son petit couteau de ninja, de toutes ses forces, dans l’espoir de lui ruiner une épaule et le désarmer, qu’il ne puisse jamais plus faire du mal à quelqu’un.

Elle sortit ensuite une vilaine poignée d’aiguilles ninja (parce que tant qu’à être shinobi, autant l’être jusqu’au bout) et lui envoya aussi dessus, visant d’abord et avant tout la jambe et le genoux de l’homme qui tentait de démolir le ventre d’Ena. Si on réussit à limiter sa mobilité en lui bloquant une jambe, il aura du mal à mettre ses menaces à exécution.

«C’est vous qui finirez à terre, vous ne toucherai pas à Ena-chan! Je vais vous Détruire!» Visiblement, quelqu’un ici avait décidé de s’en mêler et d’en finir vite. On ne touche pas au Dragon!



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Re: Les ravageurs des côtes Lun 17 Aoû - 2:20
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Re: Les ravageurs des côtes Sam 22 Aoû - 23:05
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Les ravageurs des côtes

Déchaînant sa fureur, le pirate fondit sur les deux kunoichi comme une tornade de lames assoiffées de sang.
Konomi dressa vainement un kunaï pour se défendre, mais l'assaut du marin du Tranche-Bise était bien trop vif.
Néanmoins, au grand déplaisir du maître d'arme furieux, sa dague ne fit point jaillir le sang de la petite prêtresse d'Elune. Ses yeux s’écarquillèrent un bref instant devant le prodige, du ninjutsu à n'en pas douté, mais ce fut suffisant pour que la jeune sunajin trouve une faille.

D'un geste souple et précis, elle taillada le mécréant, ouvrant une nouvelle balafre sanglante dans ses chairs meurtris. Mais comparé à ce qu'il avait déjà subit, ce n'était qu'une maigre distraction.
L'assassin ne contre-attaqua donc pas immédiatement, préférant s'acharner sur la petite pyromane qui avait eut l'outrecuidance de repousser ses avances. De plus, il ne savait qu'elle étrange protection l'immunisait contre ses lames. Il s'en soucierait une fois l'autre donzelle à terre.

Le maître d'arme du Tranche-Bise avait pas mal roulé sa bosse et c'était déjà confronté à des ninjas. Ils avaient même acquis certains de ses tours auprès de mercenaires, de ronins et de moine défroqués qui maîtrisait des arts similaires.
Naraku savait donc par expérience que les amateurs de puissant ninjutsu, comme se dragon de flammes infernales devait composer tout un tas de signes incantatoire pour en appeler à la puissance des éléments. Ils avaient donc du mal à faire usage de toute leur puissance mystérieuse au corps à corps.
La petite était perdu. Dommage.

Le maître d'arme du tranche bise ne put immédiatement planté sa lame dans le cœur d'Ena : un nouveau poignard volant l'interrompit, se plantant cette fois bien plus douloureusement dans ses chairs.
Naraku grogna, mais sa rage lui permettait de supporter la douleur. Il darda un regard noir promettant milles morts à la Kusaribe.
Sous son assaut, l'autre sunajin ne semblait n'être plus qu'une larve pantelante. Déjà vaincu ? C'était-il trompé dans la priorité des cibles à abattre ?
Une volée mortelle de senbon fondit sur lui, semblant confirmé son intuition.

Rapide comme l'éclair, le maître-d'arme du Tranche-Bise dégaina un second poignard dissimulé, dressant hâtivement une barrière de lame entre lui et les projectiles de Konomi. Il grogna sous l'impact d'une puissance surprenante, mais réussit à dévier toutes les aiguilles mortelles.
Il devait faire vite et achever sa bouillante dulcinée avant de se tourner vers cette soi-disant sainte-nitouche qui attaquait en traître !
"Tu ne paies rien pour attendre, gamine... Je lacérerais les corps de ton ami avec tes propres lames ! Et je te forcerais à regarder !"

Il se tourna aussitôt vers Ena, prêt à lui décocher un coup de ses lames au passage après avoir repousser l'assaut de la prêtresse d'Elune.
Mais au lieu d'attaquer immédiatement, Naraku eut un instant de faiblesse et sourit à la jeune Tomei.
"Tu es si belle dans ta colère, si vivante..." souffla-t-il d'un ton las et un peu perturbant. "Comme j'aurais aimé de faire crier d'autre chose que de rage et de douleur..."

Ce bref moment de distraction lui fut fatal : Ena en profita pour lui coller un parchemin sur le torse, le maître-d'arme se contorsionnant comme un serpent pour éviter de lui donner accès à un point vital.
Enragé, mais les mains prise, il ne pouvait arracher le parchemin explosif à temps. Du coup, il frappa, voulant planter ses dagues dans le jeune corps de la sunajin.
Un explosion tonitruante retenti, expédiant un peu plus loin le marin, qui roula de nouveau dans la fange de cette ruelle sordide.
Naraku se releva péniblement, crachant ses poumons et du sang, son torse musculeux noircis et crépitant.
Sa tête lui tournait à cause du manque de sang et de la douleur.

Médusé et encore sous le choc de l'explosion, le pirate du Tranche-Bise ne put esquiver l'immense brasier d'huile enflammé qui fondit sur lui.
Il se roula de nouveau en boule pour protéger ses organes vitaux des flammes, hurlant de douleur et de rage.
Même la boue et les immondices de la rue peinaient cette fois à éteindre le feu qui le dévorait.

"...Maudit... ninja..." ânonna le pirate en se redressant, choqué et mortellement blessé. "... Nous aurions pu... former un si beau couple... régner sur les mers..."
Mais Ena n'en avait pas fini avec lui. De quelques mudra, elle souffla ensuite une terrible grêle de balle de vent condensé sur le marin.
Se dernier l'avait malheureusement vu composer ses signes incantatoire et s'écarta promptement d'un bond incroyable, se servant de ses deux dagues comme grappin pour bondir sur une façade.
Derrière lui, une pauvre maison déjà bien branlante vit son mur complètement exploser par le déferlement de Fûton haineux de la Tomei.

D'une cabriole, Naraku bondit en l'air pour se venger. S'il devait mourir ici, ils les emporterait avec lui !
"Vous aimez les explosions et les flammes ? Bouffez ça !" hurla le pirate porté par l'adrénaline, détachant en plein vol une de ses ceintures de cuir encore fumante pour envoyer ses armes secrètes sur les kunoichi.
Deux sphères dotées d'une mèche crépitante fondirent vers Konomi alors qu'un des explosifs s'envolait vers Ena.
Traversant la fumée des explosions, le maître-d'arme à moitié incinéré termina son bond lames en avant, pour s'abattre sur la jeune Tomei. Au moins, s'il devait mourir, se serait dans les bras de sa belle du désert...


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Le pauvre fou se débatait comme un diable pour ne pas être emporté par la rage torrentielle de l’Incident diplomatique des Sables et eut en plus à gérer le courroux de la petite puce du hameau; c’était le but. Koko-chan avait dit qu’elle l’arrêterait, et les saintes paroles ne sont pas laissées à interprétation.

Plus l’homme s’amusait à lancer des mots sur Koko, plus il renforçait cette image d’être ignoble indigne d’une quelconque salvation. La petite voyait sa patience s’envoler en fumée (autant et aussi vite que la dignité de l’autre) et se trouvait clouée devant le spectacle dévastateur d’ena, tempête de catégorie cinq. À présent confuse devant toute la scène, elle ne pouvait que rester là, à moitié partie, à se demander comment elles en sont arrivées là. Elle avait frappé le monsieur et ne voulait qu’une chose; que ça s’arrête et que l’homme soit vaincu.

Elle croyait bien qu’Ena l’avait finalement mis à terre, qu’il n’y avait plus de morceaux à recoller… jusqu’à ce que deux petites boules se retrouvent devant elles. D’amblée, elle demanda une petite intervention divine de plus, d’une apparence particulièrement impressionnante. «Viens à moi, gardien de la Déesse! Hogo Doragon no Chikyûgi!»

Ainsi, la jeune prêtresse resta cachée au sein du globe jusqu’à ce que les détonations se fassent entendre de l’autre côté; des bruits plus creux que de raison à moitié étouffés par le tourbillon rougeâtre. Alors qu’elle se permet d’abaisser son bouclier, la vaillante Koko-chan vit son ennemi fondre sur Ena, dagues aux poings, prêt à en finir. «Ena-chan! Je suis bien j’ai rien de cass– WAAAAAAAH!!!»

C’en était assez.

Elle se jeta sur le maître d’armes en hurlant, une colère primale et chargée d’impatience émanant de sa voix normalement douce et délicate. L’homme se vit poussé sur le sol, dans les cendres, dans les restants de guerre éclair (que le Dragon avait remporté, évidemment) et dans les flaques de sang qui en résultaient.

Il sentit soudain sur son ventre un poids; assise à califourchon sur lui se trouvait Koko-chan (et non sa reine des pirates) en train de lui crier dessus, lui sommant d’arrêter de se débattre ou de se défendre. Elle tente de retenir ses bras en lui criant des bêtises : «ARRÊTE!!! JE TE SOIGNE!!»

En besoin urgent d’aide, Koko-chan implore le Dragon de guerre d’intervenir une autre fois : «Ena-chan, garde ses bras à terre! Il doit vivre!»

Si la demande de Koko est entendue et que Naraku est maîtrisé et/ou docile, elle prendra cette chance pour essayer de soigner le pirate, utilisant de ses dons de guérisseuse pour au moins sauver ses poumons, que l’air puisse rentrer dans le corps de cette victime circonstancielle.



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Ena ne savait pas faire en délicatesse. D’en faire bine plus que nécessaire, voilà ce qu’elle faisait. Encore plus lorsqu’elle voyait noir. Ellle n’était pas si … bouillonnante dans un combat plus … cadré, mais là, elle avait commencé cet affrontement en voyant rouge, noir, turquoise, peu importe, mais ce n’était pas la bonne couleur. Au diable les précautions, au diable se protéger, au diable même réfléchir alors que les infamies pleuvaient de sa jeune bouche.

Alors, il allait de soit qu’elle ne s’était pas gardée de son coup de kunai, ou même qu’elle tente de l’éviter. Non, à la place, l’arme taillade le bras qui fut calciné par ses mauvaises décisions. Puis il avait subi l’enchaînement sans fin de la plus que colérique chuunin. Ses réflexes, malgré sa chaire calcinée et ses blessures à ne plus en finir, ne lui firent pas défaut, une fois de plus, alors qu’il échappait à une seconde attaque d’Ena.

Les balles d’air qui s’échappèrent de la bouche de la jeune fille vinrent détruire le mur devant lequel se trouvait l’homme quelque instants plutôt.

« IMAGINE CE QUE ÇA T’AURAIT FAIT ! KAPUT ! »

Mais ce n’était pas tout, l’homme – il devait quand même être le double de l’âge des deux Sunajin – leur demanda si elles aimaient les flammes et les explosions. Bien sûr, la blondinette qui n’avait entre les deux oreilles plus bien bien de neurones ne sentit pas le côté rhétorique de la question et répliqua aussitôt :

« Ta gueule ! j’explose mieux que toi ! »

Oui, ce n’était pas une qualité de laquelle il fallait se vanter … L’ennemi lança donc trois bombes, dont deux en direction de la douce Konomi. Le sang d’Ena fit qu’un seul tour alors que son attention fut rappelée vers sa propre grenade.

Mais voilà que Koko-chan implorait Elune de la protéger et un globe sombre vint l’entourer. Le regard d’Ena se concentra seulement sur le magnifique chakra sombre tournoyant autour de sa belle. Des frissons plein le corps, totalement en transe, la jeune Tomei qui ne maîtrisait pas le pouvoir du verre si courant aussi si ne put que … rester là. Admirer sa douce Konomi.

Puis les bombes explosèrent. D’abord celles dont se protégeait Konomi, puis la sienne. Se fut la douleur et le souffle de l’explosion qui lui fit revenir les deux pieds sur terre. Non seulement son bras était explosé, mais là, ses jambes étaient couvertes de blessures et de coupure, alors que sa peau était brûlée. Disons qu’elle avait eu un avant-goût de ce qu’elle faisait subir à ses ennemis.

Avant même d’avoir le temps de se ressaisir, Ena fut catapultée au sol par son adversaire qui maintenant le chevauchait. C’était un peu trop intime pour la jeune Tomei. De toutes ses forces, Ena lui balança un coup de Tête, avant que Koko-chan ne lui saute dessus pour le pousser au sol.

Cet homme devait être béni des dieux, car sa tendre fleur des oasis, la lune de ses nuits et des ses jours, était désormais à cheval sur LUI. Pas elle. Lui. Évidemment, Ena allait répliquer. Elle allait lui foutre un poing de feu en pleine poire, lorsqu’elle entendit Konomi dire qu’elle essayait de le soigner.

« Pourquoi lui et pas moi ? C’notre ennemi ! »

Trahie, elle était trahie. Son cœur meurtri saignait, mais elle allait endurer. Elle endurerait pour Koko-chan. Peut-être comprendrait-elle qui lui était vraiment dévouée ainsi ? Ena s’approcha de l’homme tentant de retenir ses bras, comme la belle élue d’Elune lui avait demandée.

Son visage penché au-dessus de l.homme, il n’y avait aucune gentillesse dans ses yeux. Et son regard était toujours aussi rageux si ce n’était pas plus. Ce qu’elle donnerait pour être à sa place, à ce moment-là. Avoir sa tendre Koko au-dessus d’elle … AHEM.

«»




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Résumé :
ELLE SE PREND TOUT. Ena esquive pas quand elle est fâchée. Ena fait un coup de tête à l'homme, plus pour le show qu'autre chose - après tout on veut le sauver pas le tuer, il parait - mais techniquement c'est force C. Puis, elle va tenter de retenir le gars, comme Koko demande.

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Re: Les ravageurs des côtes Ven 11 Sep - 22:20
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Les ravageurs des côtes


Mourrant, le pirate du Tranche-Bise était bien décidé à emporter les deux kunoichi du désert avec lui, puis à mourir contre le sein (pas très développé encore) de celle qui lui avait tapé dans l'oeil (et pas que là).
Sa pluie de grenade, des reliques dérobées à quelque navire de guerre, força la jeune Kusaribe à dresser en toute hâte une puissance protection.
Ena par contre, n'avait rien de tel pour arrêter l’œuf explosif et dans sa rage, la jeune Tomei ne chercha même pas à esquiver.
Explosion et shrapnels déchirèrent son jeune corps, avant qu'elle reçoive de plein fouet le corps autrefois musclé (et maintenant calciné) du marin.

Perclut de douleur et toujours plus ou moins en feu, Naraku souriait néanmoins en levant ses dagues.
"Meurs... avec moi, ma sulfureuse étrangère..." souffla le maître d'arme, embrassant dans un baiser sanglant les lèvres d'Ena juste avant de récolter un puissant coup de boule de sa part.
Il hoqueta, pissant du sang de son nez brisé.

A ce moment, Konomi trop inquiète pour son Dragon bondit en hurlant sur le marin agonisant.
Par pur réflexe, il se retourna comme un serpent, frappant instinctivement la petite Kusaribe qui se ruait sur lui d'une série de coups vicieux et d'une précision mortelle.
"Meurs ! Meurs ! Meurs avec moi ma belle !" ricana l'homme, avant de s’effondrer sous l'impact de la sunajin. Visiblement à l'agonie, il ne semblait même plus faire la différence entre l’Élue d'Elune et Ena.

Il s'écroula au sol, lâchant ses lames au milieu des cendres et de la débris. Il n'avait plus la force de se battre et s'évanouit alors que le chakra curatif de Konomi tentait de refermer ses blessures.
Ena n'eut même pas besoin de maîtriser le mécréant vaincu.
L'aura entourant les mains de la prêtresse d'Elune stoppa les hémorragies et atténua les brûlures les plus graves et les blessures les plus atroces.
Sa puissante et musculeuse poitrine se soulevait doucement, avec difficulté mais avec vigueur.
L'homme ne mourrait donc pas, même s'il était dans un sale état et aurait besoin de soins plus conséquent et de repos.

Cependant, il restait pour l'instant évanouis sous le choc, ce qui faisait se poser une question aux deux kunoichi : que faire de lui ?
Bien évidemment, elles pourraient très simplement l'achever et abandonner son corps égorgé dans cette ruelle sordide... Mais Konomi n'avait sans doute pas fait tout ses efforts pour rien.
De plus, si le bruit de leur combat, les flammes et les explosions avaient tenus à l'écart les curieux pour l'instant, si les sunajin s'attardaient trop, elles auraient sûrement des comptes à rendre.
Les autorités locales ne devraient normalement pas poser de problèmes (sauf si la bouillante Tomei les insultait), grâce au sauf-conduit du Daimyo, mais ce n'étaient pas les seuls danger de la bourgade maritime.

Ena avait après tout défoncé une maison, dont les propriétaires seraient sans doute peu ravis ou demanderaient réparation. Une source de tracas et de perte de temps.
Sans parler des éventuels amis du maître-d'armes du Tranche-Bise... Qui si ça se trouvait n'étaient pas loin, peut-être même dans la taverne qu'elles venaient de quitter. Il risquait de ne pas être très jouasses en découvrant l'état de leur compagnon...

Bref, il allait probablement falloir se carapater en vitesse... Mais que faire du marin, si elle ne le faisait pas passer de vie à trépas ?
L'homme était imposant et bien que leur entraînement de kunoichi leur permette de le porter (surtout à deux), il était terriblement meurtris et il ne fallait pas que ses blessures s'aggravent...
Mais où l'amener ?
A l'auberge qu'elles venaient de quitter, au risque d'y croiser d'autres marins peu aimable du Tranche-Bise ?
Dans une autre taverne quelconque où louer une chambre pour qu'il se remette ?
Ou carrément le conduire à son navire, en inventant un mensonge crédible ou même carrément en assumant la vérité ?
Elles pouvaient aussi le laisser sur place, espérant qu'une bonne âme s'occupe de lui (il ne restait pas grand chose à détrousser de toute manière) ?
Mais dans tout les cas, quelle serait son attitude une fois remis sur pied ?


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Poignardée de sang froid, la délicate fleur des sables achevait de tirer ce vulgaire manant des griffes de la mort. Le poignard lui a peut-être fait mal, mais cette douleur n’est rien à côté de celle des valeurs et des croyances qui s’effritent. La petite, sanglotante, comprend alors l’immensité de son erreur; d’amblée, elle se dit qu’elle aurait dû laisser cette saleté périr dans ses propres fluides et dans sa souillure.

Alors qu’elle retient ses pleurs, sa poitrine laisse couler un peu plus de sang. Comprennant bien vite ce qui peut lui arriver si elle ne s’occupe pas de cette blessure, elle joint rapidement ses mains en faisant quelques signes et se contente de mettre en arrêt temporaire cette vilaine blessure; elle finira le travail plus tard, quand elle aura trouvé un endroit calme où elle pourra recoudre son amie et tendre à la vie de … cette saleté.

Elle n’a pas subit cette charge agressive pour rien. Il vivra.

Assaillie de vilaines pensées, la jeune guérisseuse essayait de trouver un moyen de sortir de ce mauvais pas sans trop s’attirer d’ennuis. Elle devait surtout soigner son amie, mais impossible de le faire maintenant puisque la nuit pourrait attirer des rôdeurs de rues – pire que les hommes toucheurs de miches – et Koko n’était pas en état de gérer pacifiquement quiconque se mettrait sur son chemin.

De nouveau debout, elle amène le corps jusqu’à un appui en le trainant, s’arrangeant pour l’asseoir; il sera plus facile de l’attraper après. Essouflée (surtout à cause de sa blessure), elle explique son idée à son amie. «Je sais pas… où aller.. j’ai besoin de temps...» On respire, on parle après.

«J’ai besoin d’un endroit calme pour nous soigner comme il faut, j’ai peur qu’on nous voit ici… J’aurais voulu trouver une auberge mais avec nos blessures c’est dangereux... Il me faut quelque chose de proche...»

Parcourant d’un regard les alentours noircis par la nuit, elle voit qu’elle est plus près du port que du reste du petit village. Se disant que les marins ne sont pas tous partis, Koko choisit la solution malhonnête et facile; emprunter le navire maudit.

Un peu opportuniste, elle songe un instant que si elle parvient à soigner le gros puant en lambeaux, il ne pourra pas refuser de partir à la chasse au trésor avec elle et Ena, surtout s’ils sont déjà partis…

Oui. Ce sera sa punition.

Elle dira donc (sans crier, mais sans penser à baisser le ton) que «j’ai besoin de toi Ena-chan! Il faut que tu ailles trouver le bateau Noble Goéland! Quand on sera dessus, je pourrai nous soigner!» Elle en est certaine; arrivée sur le bateau, elle aura le temps de raccommoder tout le monde!

«Je te suis!» dit-elle en laçant de nouveaux quelques signes secrets. Cachés dans un souffle, quelques mots magiques; «la Déesse, plus forte que n’importe quelle bête...»

S’accroupissant devant l’homme inconscient, elle attrape ses bras et se retourne; «...divise les océans...»

En se levant, Koko se penche un peu en avant pour que le corps reste dans son dos et sur ses épaules; «… et soulève les montagnes.»

Debout, elle attend, prête à partir. Koko-chan l’emmènera elle-même pour éviter que ses blessures s’aggravent et pour laisser à son amie la capacité de chercher leur refuge.

***

Une fois l’homme déposé dans la cale, la petite fille s’affaira à panser sa propre plaie, passant tranquillement une main luisante d’énergie curative sur sa poitrine partiellement exposée. Pour se donner la chance de bien travailler, elle avait retiré son haut couvert de sang précautionneusement. Elle n’osait pas trop parler et avait dit à Ena qu’elle avait besoin d’un moment de calme, qu’il fallait surveiller le monsieur un peu juste au cas où.

Se sentant mieux, l’ange des dunes se recouvrit d’une de ses rayonnantes et délicates tenues; un petit haut de pyjama qu’elle avait vite récupéré dans ses affaires. Quand ce fut au tour d’Ena, la petite vint la voir en souriant, s’assoyant devant elle avec sa trousse de soin d’urgence.

«Viens, on va commencer par ta main...»

D’abord, elle rince avec un chiffon et un peu d’eau. Après, elle désinfecte là où il y a des brûlures, puis avec attention là où la peau a fendu. Suivant cela, deux crèmes; un onguent clair pour les coupures et ouvertures, puis une pâte épaisse et apaisante pour les brûlures. Elle recouvre le tout de bandages, précisant à son amie quelques petites choses; «demain matin, ça ira. Pour la nuit, essaie de ne pas trop forcer avec ta main; tu peux bouger les doigts, mais fais attention à ne pas te cogner...»

Prochaine étape; Koko garde ses pansements et bandages tout près, mais demande à son amie de se coucher. «Il faut te coucher sur le dos, je vais soigner ce que je peux...»

Puis, elle s’applique à détailler et comprendre les blessures d’Ena; multiples coupures et hémorragies, grosse contusion au niveau du ventre – c’est bleuâtre, signe d’hématome -, et des brûlures plus ou moins grandes suivant, selon elle, l’explosion d’une des mystérieuses grenades. «Tu t’es bien battue...» dit Koko en essayant de remonter le moral de son Dragon; elle sourit en ajoutant que «je te soigne.»  Exactement comme quand elles se sont rencontrées. Elle en profite pour faire parcourir un peu de chakra afin d’arrêter ce qui est plus douloureux et grave. Après et seulement après elle commence les vrais soins, laissant son énergie curative faire fondre bleus et coupures superficielles sur le ventre de l’élémentaliste. Elle se concentre après coup sur les plaies profondes dues aux outrageusement nombreux coups de poignard. Si Koko ne pouvait tout soigner, elle mit beaucoup d’ardeur à la tâche pour s’assurer que ce qui reste ne puisse pas s’aggraver.

«Pour l’instant, j’ai fini… je vais vérifier le monsieur et faire un peu dodo. Est-ce que tu pourras le surveiller et me réveiller s’il se passe quelque chose?»

Suite à la réponse d’Ena, la petite infirmière prend un peu de temps pour constater des blessures de son ennemi et régler le problèmes des hémorragies (dont certaines faites par sa main…) Elle avisera demain si l’homme se réveille; qu’il mijote dans sa douleur demain matin, il sera incapable de trop bouger de toute façon. S’il veut être soigné davantage, il aura à être gentil et tenir sa langue.



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Il était vraiment rare que c’était Ena qui prenait des compliments. Peut-être de loin, peut-être avant qu’elle n’ouvre la bouche ou par quelqu’un qui ne savait pas quel genre de chose se trouvait de lui. Alors, les compliments du vieux marin lui hérissaient le poil. Il devait être intense maso. Et … ce n’était pas Koko-chan, ça ne valait rien. Dire qu’il avait oser lui prendre son premier baiser. SON PREMIER ! celui qu’elle gardait pour sa douce fleur des oasis ! Ce n’était pas juste ! Tellement pas juste ! Des larmes de frustrations vinrent poindre aux coins de ses yeux avant d’être ravalées en voyant le sang couler de son nez qu’elle venait d’exploser. Elle s’était au moins vengée. Bon, l’incontrôlable feu de forêt de Suna aurait bien aimé lui faire pire, mais sa divine compagne ne lui aurait pas laissé la chance.

Puis, il avait osé frapper sa précieuse Kusaribe, sa magnifique et parfaite Koko-chan de sa dague. Le sang lui fit qu’un tour dans ses veines. Elle allait le tuer. Elle allait vraiment le tuer. Au diable ce que Koko voulait. Il … Le sang de sa tendre amie sur son arme c’était tout ce que voyait la jeune fille. Elle s’apprêtait à faire d’autres mudras lorsque sa belle prêtresse lui avait hurler de garder les bras de l’homme à terre.

Bon. Koko gagnait. Cette fois-ci. Ena proféra une menace vicieuse à l’égard de l’homme, mais il était si faible qu’il n’essaya même pas de se débattre. Pire, il perdit même conscience sous les soins de la miséricordieuse Konomi. Tant mieux. Quelques mots de jalousie du dragon de garde de la prêtresse de la lune, puis, l’homme était un peu mieux. Au moins assez pour être déplacé.

« Proche … »

Mais avant qu’Ena ne puisse avoir une idée précise, la merveilleuse et parfaite Kusaribe donna son idée. Parfait ! Direction le Noble Goéland !

Mais il faisait noir et Ena n’avait aucune idée de ce qu’elle cherchait. Il lui faudrait lire les noms des navires pour avoir une chance. Heureusement, elle pouvait briller comme la parfaite Élue d’Élune. Elle fit quelques mudras pour activer Kagayaku. Bien sûr, un petit sourire fier apparu sur son visage. Elle était tellement utile pour sa Koko-chan ! C’était une si bonne idée d’avoir appris à faire ça !

Puis … Ce fut à ce moment-là que Konomi se montra encore une fois encore plus impressionnante et plus parfaite que jamais. Elle implora sa déesse et soudainement, elle semblait plus forte, plus droite, plus … Ena n’avait pas les mots. Ses yeux ambre collés à douce et tendre, elle la regardait faire cet exploit de force. Elle était si petite, si délicate sous ce corps massif, mais elle le bougeait avec si peu d’effort. UGGGHH !! Elle était tellement !!!

Ahem. Un peu de calme Ena. Un peu de calme.

La jeune fille concentra son attention ensuite vers le port. Bien qu’elle avait du mal à se concentrer à lire les noms des navires par la faute de la sublime créature qui la suivait … Elle n’y pouvait rien si la silhouette frêle de sa belle démontrant tant de puissance était si séduisante. C’en était difficile de contrôler le frisson qui semblait la prendre chaque fois qu’elle regardait Konomi.

Ce ne fut pas bien long avant qu’elles ne trouvassent le navire, une chance qu’elles avait Kagayaku pour les éclairer ! Elles montèrent et installèrent leur prisonnier de guerre dans la cale. Une fois bien installées, la magnifique prêtresse d’Élune décida de se changer.

La lumière encore au bout des doigts, Ena senti sa gorge devenir sèche. Lors des premières secondes, elle ne pu détacher son regard de sa si belle amie. Sa peau était parfaite. Elle n’avait pas les courbes de Rinka, mais c’était bien mieux ainsi. C’était pur et magnifique comme son cœur. Une peau pale et protégée des intempéries du désert, probablement encore intouchée, préservée des mains et du toucher de l’homme – ou de la femme – rien que pour elle. Et ce soutien-gorge ! Il ne retenait rien, vraiment, mais c’était la chose la plus mignonne qu’elle n’ait jamais vue ! avec des froufrous, extravagant, mais pourtant blanc et pourtant pur, criant la douceur et la pudeur de sa détentrice. La seule chose tâchant le tableau si parfait, c’était bien le sang sur son ventre causé par la blessure que le vieux cochon lui avait infligé. Le cœur de l’impétueuse Tomei se serra à cette vue. Le sang sur son petit corps sans défaut agit telle une chaudière d’eau glacée et Ena détourna le regard, soudainement embarrassée d’avoir oser la souiller ainsi de son avide envie de la voir …

Une fois que sa fleur du désert fut changée et prête, elle vint à la voir pour lui proposer de la soigner. Des doigts agiles vinrent alors s’occuper des blessures causées par le parchemin explosif. Ena resta sagement assise regardant Koko-chan faire sans oser bouger – même que parfois elle oubliait comment respirer. Puis vint le ninjutsu médical de la divine Kusaribe, chose qui captiva encore plus la jeune Chunin qui ne pouvait que restée pantoise devant le chakra clair de sa tendre moitié. Tout ce que faisait Konomi était si magnifique … Ena n’y pouvait rien …

« D’accord, merci beaucoup Koko-chan, t’es la meilleure au monde ! »

La suite fut sans surprise alors que l’Élue de la lune s’occupa de son ennemi. Si gentille, si généreuse. Bien que bouillonnante la plupart du temps, Ena espérait sincèrement que l’homme se rappellerait de la gentillesse de sa Kusaribe.

« Dis, si tu veux te reposer, tu peux te servir de mes cuisses comme oreillers Koko-chan ! Ça me ferait vraiment plaisir ! »





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Ena fait Kagayaku pour s'éclairer, puis se fait soigner par Koko dans le bateau !

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Re: Les ravageurs des côtes Jeu 22 Oct - 22:41
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Les ravageurs des côtes

L'altercation avec le pirate énamouré du Tranche-Bise avait été sanglant et brutale, mais les kunoichi de Suna en étaient sortie victorieuses.
Mais aussi, cruellement meurtris dans leur chair, voire dans leurs âmes. Konomi avait perdu un brin de son innocence d'un coup de poignard vicieux et vengeur.
Ena s'était vu dérobé son premier baiser.
Et pour couronner le tout, leur combat avait semé la destruction par le feu et les explosions... Mieux valait donc dégarnir au plus vite : l'équipage du marin violent n'était peut-être pas loin. Et les habitants des maisons alentours n'appréciaient sans doute pas de voir leur murs se faire défoncer et incendié nuitamment...

Malgré sa terrible blessure, la jeune Kusaribe décida de sauver le maître d'arme agonisant, l'emportant sur son dos.
Vaincu, il pourrait faire un otage ou une source d'informations intéressante, surtout qu'il semblait vraiment en pincer pour le dragon mal embouché du clan Tomei.
Elles avaient besoin d'un point de chute pour panser leurs graves blessures et se faire oublier au moins pour le reste de la nuit...
Konomi eut alors l'idée d'aller squatter le Noble Goëland plutôt que de retourner à leur auberge (où tout le monde devait les avoir remarquées : les habitants cette maudite ville semblaient s'être donner pour mission de scruter le moindre joli popotin de jeune fille étrangère).

Le navire, censément maudit et déserté devait être mouillé à l'écart dans le petit port de la bourgade côtière, attendant vainement un repreneur.
Konomi chargea sur son dos un pirate à demi-mort qui sentait le brûlé (c'était déjà mieux que l'alcool). L'odeur de cochon grillait lui donna honteusement faim...
Les rues semblaient s'être vidée : soit parce qu'il se faisait fort tard (ou plutôt fort tôt), soit parce les explosions, bruits de lames et cris de rage et d'agonie avaient un peu fait le ménage dans le quartier...
Les kunoichi du désert et leur fardeau des îles se carapatèrent donc promptement. Nul ne semblait les suivre, aucune voix, même avinée, ne s'éleva pour les arrêter.

Le port aussi ne semblait guère fréquenter. Un marin cuvait sa gnôle avachi sur un tas de filets de pêche à moitié moisie, ronflant comme un sonneur.
Elles évitèrent soigneusement les bateaux les plus gros, où dansait parfois les lueurs d'une torche ou d'une lanterne.
Trois essentiellement se détachait du lot, même dans le noir.
L'un semblait presque trapus et menaçant, comme une sorte de bouledogue des mers prêt à bondir. Un navire qui sentait la violence et l'écumage des océans : probablement le Tranche-Bise.
Bien à l'écart se trouvait également une nef ventrue, basse sur l'eau et dont les mats semblèrent un peu de guingois aux kunoichi. Visiblement un navire marchand, peut-être en attente de réfection.
Enfin, un navire plus banal et plus petit que les précédents, bien que dominant la majorité des barcasses du port. Un bateau moyen, à mi chemin entre le navire de guerre et la caravelle marchande, avec une figure de proue en forme de requin.

Et ce dernier avait un jumeau un poil plus petit amarré tout au bout du quai, comme volontairement mis à l'écart.
Ena convoqua le pouvoir du feu pour l'examiner. Une figure de proue représentant un oiseau de mer et des lettres peintre confirmèrent leur intuition : il s'agissait du Noble Goëland.
S'introduire à bord en portant un lourd pirate s'avéra délicat mais elles étaient tout de même des kunoichi. Ce ne fut pas glorieux, mais les sunajin parvinrent à se hisser sur le navire.

Le bateau maudit (fantôme, elles ne purent s'empêcher de penser à ce terme) était silencieux, complètement désert.
Le bois craquait sous l'agitation des vagues. Le vent sifflait doucement dans les cordages attachés et les voiles scellées. Même la température étouffante de cette nuit tropicale semblait avoir soudainement baissé.
Grâce à la petite lueur de la technique d'Ena, ça et là les kunoichi purent constater l'horreur qui avait frappé le bateau et ses occupants.
On avait certes nettoyait (vaguement) le sang répandu, mais il restait d'inquiétants... vestiges.
Des traces de lames sur le bois, épées ou hache, voire... de griffes énormes. Des portes intérieures qui avaient été défoncées.

Le navire ne leur offrit par ailleurs aucun confort : les pingres du coin avait visiblement surmonté la soi-disant malédiction du bâtiments pour s'emparer de sa cargaison et du moindre meuble. Il n'y restait même pas un simple hamac !
Mais cela offrait à Konomi un refuge relativement sûr pour prodiguer des soins à sa coéquipière et à leur assaillant pervers.
Soigner tout ce beau monde, elle y comprit pris pas mal de temps à la Kusaribe.
Elle réussit à stabiliser Naraku, qui sombra dans un sommeil sans rêve. Le pirate serait-il reconnaissant de ses soins ?
Ou au contraire, reprendrait-il le combat dès qu'il se réveillerait ? En tout cas, il émergerait sans doute demain matin et les kunoichi pourraient l'interroger. Il serait probablement trop faible pour tenter quoi que ce soit, à moins d'être suicidaire. Probablement...

L'usage de ses arts ninjas et de ses talents de médecins avaient tout de même fatiguée l'Elue d'Elune. Il ne restait que quelques heures à peine avant le lever du jour. Dans une ville maritime, le port allait sans doute grouiller d'activité dès l'aube. Mais normalement, elles devraient être protéger de la curiosité des locaux grâce à la soi-disant "malédiction" frappant le Noble Goëland.
Ena offrit de servir de coussin à la jeune Kusaribe et ses hormones en feu mise à part, c'était une bonne idée : le bateau dénudée n'offrait pas le moindre confort et ce serait sans doute bien plus confortable que le sol.

Par contre, ça empêcherait la bouillante Tomei de réagir promptement (sauf, intolérable, en jetant une Konomi endormie au sol) si jamais son... admirateur se réveillait et décidait de poursuivre ses jeux de lames...
Cherchant néanmoins un endroit un peu plus potable pour s'installer, Ena remarqua soudain un étrange éclat sur le sol, non loin d'une des balafres dans le bois qui ressemblait à d'immenses griffures.
Curieuse, elle s'approcha et ramassa ce qu'elle pensait être un bout de verre.
Il n'en était rien. C'était une gigantesque écaille mordorée, presque aussi grande que la paume des petites mains si agile de Konomi...


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C’est après cet alignement de monstrueux efforts que Koko-chan se rendit compte de sa situation. Bien qu’elle fut habituée à manger comme un petit oiseau et ainsi taire son appétit, son ventre se montra particulièrement creux après la soirée qu’elle venait de passer. Son ventre avait parlé plus fort qu’elle en grondant comme jamais, signe qu’il lui fallait de quoi manger.

Elle avait sourit tendrement à la remarque de son amie sur ses talents; ne voulant pas perdre son titre de Meilleure du monde, Koko accepta l’invitation de son dragon des dunes mais lui avoua qu’elle avait à reporter son repos. En poussant ses deux index l’un contre l’autre, les joues rosies, elle glissa quelques mots en laissant son orgueil de côté: «je veux bien faire dodo sur tes cuisses mais je pense que j’ai trop faim pour ça…»

Koko pensa donc à un moyen de demander ce service à Ena-chan, se disant qu’elle ne peut pas aller elle-même chercher de quoi manger sans risquer de se faire questionner sur sa blessure à la poitrine, ou pire… sans risquer de se faire tripoter. L’idée tira un frisson de dégoût hors de son petit corps de gamine.

C’est alors que son amie mit la main sur la preuve.

Sitôt qu’elle montra à Koko l’objet, cette dernière s’écriera que «les dragons existent! Les dragons existent vraiment, Ena-chan!» en secouant son amie promptement, comme si c’était un cocotier.

… Puis elle se mordit les lèvres en déglutissant, se rappelant qu’il ne fallait pas parler trop fort. «Oups, c’est vrai il faut Shhhhhh...» Dans toute son excitation, elle avait oublié le mot Silence, alors elle sortit le son qu’on lui associe pour tenter de verbaliser son message.

Une fois calmée, elle demandera à Ena son service en tentant d’expliquer ce qu’elle veut : «j’ai faim mais j’ai peur de sortir à cause des vieux monsieurs… je peux t’envoyer chercher quelque chose pour manger?»

Koko-chan fouillera dans son sac pour sortir un peu de monnaie – un ryo, bien entendu – pour le donner au dragon de guerre, explicitant que le mieux serait des fruits – sucre veut dire digestion rapide, donc de quoi vite regagner des forces – ou du poisson – viande veut dire énergie sur le long terme. Elle insista sur la deuxième option : elle préférait manger des fruits, mais elle expliqua que «qui dit port dit poissons, ça doit être plus facile à trouver que des fruits...»

Koko insistera aussi sur le fait qu’il en faudra assez pour deux – car Ena-chan aussi doit manger – et qu’il faudra trouver un moyen de faire cuire le tout si Ena ramène du poisson. «En attendant, je vais me préparer à dormir et m’occuper du monsieur pour éviter qu’il nous cogne encore quand il va se réveiller.»

***

Pendant qu’Ena s’affaire à récupérer de quoi remettre en état l’estomac de Koko-chan, la petite voit à défaire Naraku de toute arme potentielle pour la nuit, les cachant dans ses mignons petits habits pleins de sang. L’élue n’aura pas hésité une seconde à tâter l’homme pour trouver quoique ce soit de suspect (mais évitera quand même l’endroit où les messieurs cachent leur tantô).

S’il commence à se réveiller ou à bouger pour résister par réflèxe, il lui sera dit calmement que «tout ira bien, je prépare pour la nuit, je soignerai demain…» Quoique Koko ne s’y attend pas; elle se dit que ça serait un peu fou de ce monsieur d’oser lever la main sur elle tant qu’il est ainsi en position d’infériorité, surtout qu’il sait maintenant ce qui l’attend s’il se permet de défier à nouveau le duo du Divin Préjudice.

Une fois ceci fait, la petite étendra un linge quelconque de ses bagages au sol pour se poser dessus (pas question de baigner dans le sang des autres – c’était déjà un peu difficile pour elle de digérer l’état du bateau) là où Ena lui aurait dit – ou fait signe – de s’installer.

Il lui fallait faire un choix; ses blessures n’étaient pas totalement guéries et elle sentait la fatigue énergétique l’engourdir. Attendant le retour de son amie, Koko se dit qu’il lui était possible de fragiliser son état de santé en échange de se débarrasser de son état de fatigue. Elle serait en mesure de se reposer convenablement après avoir mangé, mais les risques de ne pouvoir se défendre plus tard étaient… mais si elle n’était pas prête pour aider… et si elle ne pouvait pas soigner le…

Couchée, Koko laisse son corps aller et s’abîmer. Ses bras tremblent et ses jambes s’engourdissent, respirer devient presque une corvée lourde, mais la petite se sent de plus en plus éveillée. Son choix est fait et elle ne regrette pas; si elle ne pouvait pas servir demain, à quoi pourrait-elle servir quand viendra le temps pour elle et son dragon de sauver le peuple?

Elle chasse d’amblée toutes ces idées noires et ces pensées, devant se concentrer pour accomplir cette osmose spirituelle. Quand elle aura fini, elle attendra le retour d’Ena en s’assoyant de peine et de misère, callant son dos sur le mur marqué de coups de hachoir organique. Koko savait au moins quoi faire demain; essayer de savoir où est allé le Noble Goéland pour son dernier voyage, puis partir à l’aventure!



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Re: Les ravageurs des côtes Ven 23 Oct - 23:23
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Elle avait dit oui ! La créature la plus parfaite de tout l’univers venait de dire oui. Elle avait accepté de poser sa tête sur ses cuisses pour dormir. Ena sentait les ailes lui pousser dans le dos. Un tel bonheur ne pouvait être vrai ! Il fallait se ressaisir voyons ! Mais voilà que sa tendre lui demandait d’aller chercher à manger, car elle avait trop peur de sortir. La nouvelle chunin pouvait comprendre. Ce n’était pas simple du tout. Elle dut faire quelques exercices de respiration pour y parvenir …

« Okay ! J’me change te j’y vais ! »

L'entrain plein la voix la petite blondinette était par delà la lune tellement elle se sentait heureuse de la réponse de la douce prêtresse. Elle irait chercher rapidement à manger pour revenir le plus rapidement possible pour que Koko-chan puisse poser sa divine tête sur ses cuisses indignes.

En allant fouiller dans son sac, Ena en profita pour observer un peu leur nouvelle base secrète. Le bateau avait … il était plutôt effrayant, couvert de sang, de balafres, l’apparence parfait d’un vaisseau fantôme. Il semblait avoir connu la guerre … Un frisson d’excitation lui remonta la colonne. Ena, contre toute attente, aimait cet endroit qui ressemblait à un champ de bataille. Le bois avait une immense balafre, comme un coup de griffe et déjà la bouillante Sunajin se voyait donner des coups de griffes de feu, ou même de vent … Mais alors que son imagination la menait sur des idées farfelues, quelque chose attira son regard … une grosse écaille dorée. Avait-elle trouvé la clé qui la mènerait aux dragons ? Pour la petite blondinette, cela ne faisait aucun doute. Koko-chan allait être ravie ! Mais elle ne voulait surtout pas lui dire tout de suite et si jamais c’était une fausse piste ? Pas question de voir sa belle être déçue parce qu’elle n’avait pas réfléchi avant de parler !

Évidemment, la jeune Tomei se changea, il était plus que temps de sortir de ses vêtements tout crasseux, maintenant seulement bons à faire brûler. Le seul hic, c’était qu’elle ne pouvait cacher une écaille de dragon en se changeant, enfin, c’était surtout qu’elle n’avait aucune idée de comment faire pour la cacher. Et les yeux de sa belle fleur des oasis étaient assez affûter pour la voir. La réaction de sa douce et divine compagne était la exactement ce qu’elle avait imaginé et elle ne put retenir l’immense sourire qui vint gracier son visage. Elle aimait bien voir sa magnifique Kusaribe ainsi heureuse.

« J’vais nous chercher ça. J’te laisse l’écaille. J’vais aller voir dans une auberge si y’ont pas d’la bonne bouffe pour nous. »

Puis, comme si ses pas étaient mus d’une force nouvelle, la maitresse des flames prit le chemin de la ville à la recherche d’une auberge. Elle voulait un repas chaud pour sa tendre amie, mais aussi en profiter pour demander si quelqu’un savait où le navire avait été avant de revenir dans cet état.

Elle entrerait donc dans le premier établissement ouvert pour aller directement au comptoir demander deux plats. Bien sûr, elle ne dit pas ce qu’elle comptait faire avec les plats (c’est-à-dire, une fois payer, de les prendre et les apporter au bateau, même si cela n’était pas la meilleure des idées pour de multiples raisons.) Ena en profita aussi pour aborder le peu de gens encore éveiller, mais surtout qui n’avait pas l’air ivre (parce que plus question de gérer des ivrognes, elle avait assez donné cette journée-ci dans la matière). L’aubergiste étant son premier choix.

« Dites, J’suis ninja et je suis ici pour défoncer les méchants qui attaque le village, mais … tu saurais pas où est allé le noble goéland avant qu’il revienne tout pété comme ça ? J’pense bien que ça a rapport avec … ben vous savez … les attaques, là ! »

C’était gentiment dit et bien articulé pour une fois, mais voilà, Ena DEVAIT trouver un peu d’info pour sa belle Konomi. Elle ne pouvait pas rentrer les mains vides.





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trouve un auberge et commande de la nourriture et elle pose un peut de question à propos du noble goéland

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Les kunoichi de Suna avaient décidé de faire du Noble Goéland leur quartier général, malgré l'aspect sinistre et désolé des lieux.
Konomi usa de ses talents pour soigner de son mieux sa coéquipière et même le pirate toujours dans les pommes.
Elle le fouilla et trouva dans ses bottes (un de ses rares vêtements à n'avoir pas été réduit en lambeaux ou incinérés) deux petits coutelas, discrets mais efficaces.

L’Élue d'Elune s'enthousiasma pour l'étrange écaille découverte par Ena. Puis elle se rendit compte qu'elle avait faim et envoya donc son Dragon quérir quelque pitance pendant qu'elle s'occupait du maître d'arme du Tranche-Bise.
L'homme gémissait, souffrant visiblement dans sa catatonie... Mais Konomi l'avait vu se battre et avait (douloureusement) été témoin de sa volonté (et de son étrange passion pour la trop jeune Ena). Nul doute que demain elles pourraient l'interroger.
S'il ne s'échappait pas.

De son coté, Ena retourna arpenter les rues glauques de ce village portuaire sinistre et mal famé.
La nuit était fort avancé, mais toujours aussi chaude et moite sous ses latitudes tropicales.
Il lui fallait un petit moment pour trouver une taverne qui soit non seulement encore ouverte mais qui servait aussi à manger malgré l'heure tardive. La plupart des marins ronflaient déjà ou cuvaient et les rares encore debout se nourrissaient essentiellement de liquide... Mais cette fois, la sunajin ne reçu que quelques propos pâteux et sans mots compréhensibles d'ivrognes, trop gris pour l'ennuyer.
Dommage en un sens, Ena se demandait combien ils seraient inflammable vu tout l'alcool qu'ils avaient ingurgité...

Le Dragon de Suna réussit à attendrir une matrone ronde comme une barrique et au vocabulaire aussi fleurit que le sien, afin de grappiller une sorte de bento improvisé. Rien de chauf, mais ça calerait en partie l'estomac de l’Élue d'Elune. Et le poisson serait délicieux, même s'il datait probablement de la vieille.
La serveuse de l'auberge lui conseilla d'aller faire son marché sur le port en début de matiné (autant dire dans quelques heures à peine) ou en début de soirée, quand les équipages rentraient de leur pêche.
Ena paya en menue monnaie qui traînait au fond de ses poches, se gardant bien d'utiliser le ryô d'or pur confié par la Kusaribe. Konomi avait une petite tendance à ne pas avoir le sens des réalités et de la valeur de l'argent.
Mieux valait éviter de montrer des pièces trop brillant aux gus du coin. Ils avaient prouvé qu'ils avaient la convoitise facile et le couteau prompt...

Pendant que la matrone préparait ses petites barquettes de poisson cru et frit accompagné d'un peu de riz (pas de bel apparence), Ena discuta un peu avec son mari, l'aubergiste.
Vu quel la majorité des soiffards étaient en train de cuvé, il ne se fit guère prier. Il fut cependant surpris quand la sunajin fit état de son statut de kunoichi et s'écarta par réflexe derrière son comptoir à la recherche du gourdin qu'il gardait planqué en cas de pépin...
"... Ninja, hein... ça... ça explique que vous vous baladiez seule à c't'âge et dans c'te antre de perdition..." maugréa la tavernier, visiblement nerveux. Il fit signe à sa femme d'activer.
"Le Noble Goéland ? On l'a r'trouver sans personne à bord. Que du sang... C'bizarre : des pirates se seraient emparé de cette barcasse pour aller la r'vendre... Ici, y'a pas mal de navire dont l'nom a été repeint, si vous voyez c'que j'veux dire... Y'a pas mal de seconde main. Mais j'sais pas où exactement où l'a r'trouver..."
"Botan, la femme du capitaine m'a parlé d'une migration de tortue de mer sur les plages des îlots de l'archipel de Kamegômon." intervint sa femme la cuisinière, qui aimait aussi un peu les commérages. "Y'a des nobles qui aime bien l'oeuf et la chair de tortue. Parait que c'est bon pour la santé, la fertilité et la virilité, tout ça ! Je pense que le Noble Goëland a mouillé par là-bas pour se faire une p'tite cargaison de produits d'luxe... Ils avaient besoin de thunes."
"Si j'étais vous, j’essaierai d'savoir qui a la carte de navigation du Noble Goëland. Avec la bande de rapiat du coin, ça m'étonnerait pas qu'y'ai un gonze qui l'ai barboté quand on a ramené l'navire au port... Probablement pas Masao, c'est un homme bien et respectueux des morts. Mais ça serait bien l'genre de ce rat d'Izumi Hiroshi..."
"Ou de cette puterelle de Muina... Je jurerais l'avoir vu avec l'une des rares robes de Botan ! Brrrr ! Porter les habits d'une morte, faut vraiment être sans gêne..."

La femme de l'aubergiste avait fini de préparer les en-cas et ils ne pouvaient pas en apprendre plus à la kunoichi du désert.
C'est avec un soulagement non fin qu'ils la regardèrent partir.
Nul ne suivit le Dragon de Suna jusqu'au Noble Goéland : les rues étaient à présent désertes, à part un ou deux ivrognes qui ronflait grassement.
Ena fut étonnée de noter aussi quelques lumières sur divers bicoques prêt du mer et en mer.
Visiblement certains se préparaient à appareiller dès l'aube, voire avant. D'autre marins au contraire avaient profité de la nuit pour pêcher à la lueur de lampionx et rentreraient à l'aurore pour vendre le fruit de leur labeur.

Elle rejoignit Konomi et son patient ligoté et délesté de ses armes, avec de quoi faire un repas sommaire.
Par contre, les kunoichi ne purent guère prendre de repos.
Déjà, même si les cuisse d'Ena était confortable pour Konomi, servir de coussin vivant n'aidait pas son Dragon à trouver le sommeil (de toute façon, son esprit s'avérait fort enfiévré par le contact de la joue à la peau si douce et délicate de Konomi sur ses cuisses).
En plus, elles étaient des sunajin, loin de leur élément. Même si elle pouvait faire fit de l'ambiance inquiétante du bateau fantôme, leur abris provisoire tanguait et grinçait au rythme des vagues. Ce mouvement nauséeux et inhabituel pour elles n'était guère propice au sommeil...

De plus, à peine l'horizon commençait-il à pâlir que les kunoichi furent bruyamment réveillé par l'animation du port.
Moult marins et dockers bruyant échangés des rodomontades, tout en chargeant ou déchargeant les navires.
On vendait la pêche de la nuit à la criée et les capitaines beuglaient leurs ordres, parfois même au porte-voix. On s'insultait aussi copieusement, notamment entre pêcheurs "nocturnes", qui rentraient épuisés, et pêcheurs "diurne", qui affrétaient les navires en essayant d'oublier leur gueule de bois.

Un mouvement et un grognement plus proche attirèrent également l'attention des deux kunoichi de Suna.
Naraku, le maître d'arme du Tranche-Bise était réveillé.
Visiblement encore mal en point, il leva un sourcil interrogateur en direction du duo.
"... Ce n'était donc pas un rêve... J'ai pris un sacrée branlée contre des filles..." marmonna-t-il en essayant d'évaluer les dégâts. Il ne semblait pas assez en forme pour vouloir se battre ou se carapater, mais son ton était fort amer.
Du moins jusqu'à ce qu'il pose le regard sur Ena. Un sourire goguenard et/ou énamouré illumina son visage tuméfié.
"J'savais qu'était un canon, mais j'pensais pas au sens propre ! Tu m'as eut, poupée ! Pourquoi tu m'as pas achevé ? J'ai fini par te taper dans l’œil en essayant de t'éventrer ?"


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La nourriture avait été acceptable et le repos à peine présent, mais cela suffit à l'élue pour se remettre d'aplomb. La veille, elle avait beaucoup donné pour remettre Ena sur pieds et pour assurer que leur nouvel ami ne puisse comettre l'erreur - à laquelle Koko-chan s'attendait quelque peu; les hommes sont bizarres et les alcooliques ont rarement bon jugement - de sa vie. Le lendemain matin, après avoir salué avec entrain son amie, elle lui fit cadeau des armes lootées sur le pirate.

Pirate qui avait été ligoté avec quelques cordages sans doute oubliés par les dragons qui avaient bardassé le bateau. Pirate qui s'agitait aussi dès le matin. Après un peu de repos, Koko ne trouvait plus trop le moyen de lui en vouloir, surtout comment il verbalisait son pathétisme flagrant. Oui, battu par des filles, et des enfants surtout.

Alors qu'il se permettait de l'ouvrir si tôt le matin, il fut décidé par Elune que le monsieur méritait d'être remis à sa place. Finalement non, Koko-chan se souvenait du pourquoi de son animosité et elle allait lui montrer.

Elle se met a genoux près du monsieur, scalpel à la main. À l'aide de l'embout dépourvu de lame, elle picote le visage de son prisonnier, lui mettant dans le nez et même dans le creux de l'oeil. La menace était évidente et la fillette voulait mettre fin à cette convoitise dégoûtante; si Ena lui avait tapé dans l'oeil, et bien Koko allait faire de même, mais au sens propre. «C'est mon dragon, pas le vôtre. Parlez mieux.» D’ordinaire plus posée, il était clair que les paroles du monsieur venaient chercher la jeune Koko; visiblement quelqu’un était encore retournée par toutes les mains sur son fessier et les moult invitations vulgaires – comment traite-t-on ainsi les enfants sans se faire châtier?

***

Finalement informée des découvertes faites par Ena-chan plus tôt (Koko n’était pas en état d’écouter son amie avant d’avoir dormi), Koko en vint à se creuser les méninges pour savoir quoi faire de la situation.

L’idée qui lui vint était encore une fois un peu bancale, mais rien qui ne méritait pas d’être tenté. «Je veux aller voir les tortues, mais avant on doit rencontrer Hishohshi et Mouna!» Son idée était toute faite: elle allait utiliser ses maigres économies pour convaincre Hiroshi de leur remettre la carte s’il l’a, et dans le cas où c’est ailleurs qu’il faut chercher, elle envoiera le Dragon du Divin Préjudice sur la "puterelle" (qu’importe ce que signifie ce titre honorifique…)

«On peut essayer d’acheter la carte au monsieur et utiliser les droits du seigneur des terres pour la prendre… on pourrait forcer la madame à remettre ce qu’elle a pris des morts.» D’abord, jamais Koko-chan ne laisserait passer un acte aussi abject; on mérite le respect dans la mort, se faire voler après est une grave offense. On peut piller des ninja à la rigueur, ou les marins encore vivants, mais… pas le peuple sans souffle.

Koko reporta son attention vers Naraku, prête à lui faire une offre. «Si vous savez quelque chose sur les personnes qu’on cherche et que vous venez avec nous, je vais soigner. Vous conduisez aussi le bateau pour nous.» Du mieux qu’elle pourra, elle essaiera de faire comprendre au prisonnier que s’il collabore jusqu’à la fin de leurs aventures, Koko s’engagera à soigner toutes ses blessures.

Selon les réponses de l’homme, Koko proposera différentes choses à Ena:

S’il se montre coopératif, Ena gardera les armes et ils partiront les trois ensemble pour trouver Hiroshi. S’il refuse, Koko donnera pratiquement carte blanche à son amie pour que le pirate coopère, sommant seulement qu’«il doit vivre, Ena-chan… pas de feu, il faut juste l’énerver, on peut lui mettre des doigts dans le nez et dans les yeux pour le faire écouter!»

… Ou Koko optera directement pour la 2e option, car c’est amusant d’énerver les êtres inférieurs.



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Re: Les ravageurs des côtes Mar 10 Nov - 17:21
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Peut-être que les dragons avaient été fâchés contre les marins et les avaient mangés ? Ce fut la première idée qu’Ena eu en écoutant les paroles du gentil mari de la matrone de l’auberge qui lui faisait un repas, certes peu appétissant, mais qui saurait remplir leur ventre pour la nuit. Les dragons protégeaient peut-être les œufs de tortues des méchants voleurs d’enfants ? Encore là, ce n’était que supposition, mais c’était là qu’Ena voulait aller. C’était le chemin des dragons et elle avait promis à Koko de lui en trouver un !

« Vraiment ?! la robe d’une morte ? eurk ! Même moi j’fais c’te genre de dégueulasserie ! »

Bien qu’elle se garda de dire qu’elle incinérait tout ce qu’elle tuait alors c’était certains qu’elle ne pouvait pas le faire … Une fois le repas en main, elle reprit le chemin jusqu’au navire deviendrait leur centre de commandement pour quelques temps. Elle donna donc à sa tendre Konomi sa portion de nourriture (et lui offrit également la sienne) avant de raconter sa discussion avec l’aubergiste et sa femme à sa fleur des oasis, mais la belle Kusaribe avait bien trop sommeil pour une conversation du genre, alors Ena n’insista pas.

Elle offrit ses cuisses à sa divine compagne et lorsque celle-ci accepta, la demoiselle se senti rougir jusque dans ses os. Elle passa les premières minutes de leur repos droite comme un piquet, les yeux ambre fixés sur sa magnifique amie. Elle ne pouvait y croire, c’était comme lui donner la permission de la regarder dormir. Malheureusement, le sommeil et l’épuisement commençaient à se faire plus forts qu’elle et ses lourdes paupières finirent par se fermer sans s’ouvrir de nouveau.

Se fut l’agitation du port qui la réveilla quelques heures plus tard, elle qui n’avait pas réalisé s’être endormie. La tête de sa tendre amie toujours posée sur ses cuisses, la blondinette ne pu s’empêcher de passer ses doigts dans les cheveux de Konomi. Un plaisir coupable s’empara d’elle et elle retira sa main aussitôt qu’elle eu dégager le visage angélique de sa moitié.

Un grognement passa par-dessus le cahut du habituel du port et attira l’attention de la jeune fille. L’homme qu’elle avait bien martyriser la nuit précédente venait de se réveiller. Il avait d’ailleurs un discours qui ne plaisait pas à Ena.



Sa divine compagne prit même sa défense, la laissant les yeux en cœur toute béate devant sa réaction enfantine malgré tout. Lorsque cette petite histoire fut réglée, les deux filles décidèrent donc de se repencher sur la situation de leur mission.

« C’est l’mieux. Et après, on va voir les dragons. Y sont les gardiens des bébés tortues. Comme ça, J’pourrai te montrer un vrai dragon Koko-chan ! »

Puis Koko parla à l’homme qu’elles avaient capturé, lui proposant un marché. Une telle bonté … Et comme Konomi lui avait expliquer, elle se mit à embêter l’homme, picorant ses yeux de ses doigts, sans grande force, mais simplement pour lui forcer un agacement.

Si il leur donnait des réponse, elle irait là où il leur dirait, s'il ne le faisait pas, Ena se lancerait tout de même à la recherche du mec en demandant au port (ou elle ne profiterait pour faire quelques courses pour leur préparer un bon petit plat plus tard.)






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Résumé :
On peut considéré qu'après l'épisode avec Naraku, elles vont partir à la recherche d'Hiroshi.

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Re: Les ravageurs des côtes Jeu 19 Nov - 23:39
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Les ravageurs des côtes


Ena avait ramené de quoi se restaurer à sa dulcinée, mais également quelques croustillantes informations (même si la Kusaribe dodelinant de la tête, épuisée, n'en capta initialement pas grand chose).
La jeune Tomei énamourée donna l'intégralité de ses vivres à l'élue de son coeur et d'Elune, avant de servir de coussin improvisé, pour sa plus grande joie...

Par contre, pas celui de son sommeil, qui ne fut nullement réparateur pour le Dragon de Suna. Affamée, le corps douloureux de sa position inconfortable, la kunoichi des sables fut en plus réveillée fort tôt par l'agitation de la ville portuaire. Voilà qui n'allait guère arranger son humeur...
Heureusement, Konomi avait quand à elle put profiter un peu mieux des ces quelques heures de sommeil, même si les cuisses d'Ena et le plancher de bois grinçant d'un bateau ballotté par la houle ne valait pas un confortable lit d'auberge ou même un bon camping dans la nature.
L’Élue d'Elune était même un peu nauséeuse au réveil, suite au tangage du bateau couplé à un estomac bien trop remplis par les portions qu'une Ena au petit soin lui avait fait ingurgité "pour son bien".

Leur prisonnier et ex-agresseur avait également repris conscience, notamment grâce aux bon soins de la Kusaribe.
Hélas, en complimentant à sa manière le Dragon des Tomei qu'il désirait visiblement encore (malgré son jeune âge, mais on notera que le marin ne semblait pas être une personne des plus saines et des plus morales), Naraku ne reçut en réponse qu'insultes, menaces et un œil au beurre noir.
Cela gâchait un peu les soins prodiguée par l'Elue d'Elune, mais le pirate, toussant du sang, réussit à ne pas s'évanouir.

Ena avait pu refaire son compte-rendu, ce qui permis à la jeune Kusaribe de formulait un début de plan d'action.
Plus ou moins.
Ayant le maître d'arme du Tranche-Bise ligoté sous la main, elles se permirent de le mettre à contribution.
Les jeux de scalpels et les coups d'Ena ne semblait guère l'avoir ému (pour ces derniers, il avait peut-être même aimer ça). Dans son "métier", la défaite signifiait bien souvent la mort et il n'en avait pas peur.
Dur à cuir, Naraku ne craignait pas non plus la torture... Mais il n'avait nul envie de jouer les muets, surtout en présence d'Ena.

"Si vous voulez trouver Izumi Hiroshi, à c't'heure il sera en train d'houspiller les pauvres gars qui gère les stock de son magasin. C'est l'plus grand de la ville, vous pouvez pas vous tromper. Ce grassouillet connard vend de tout et de rien, mais j'me méfierais de la qualité. Il mouille dans les trafics et la contrebande. J'crois qu'il se prend plus ou moins pour un parrain d'la pègre, mais c'est qu'une outre pleine de vent et un lâche. Par contre, c't'un avare, il vous lâchera rien sans un peu d'or..."
Il cracha au sol, montrant sans équivoque son opinion du marchand.

Le pirate ricana quand les deux kunoichi mentionnèrent Muina.
"C't'une créature de la nuit celle-là ! C'pas vraiment l'heure pour la dégoter... Voilà un moment que ses mains habiles à repriser les filets préfère titiller les bourses des marins si vous voyez c'que j'veux dire... Surtout ceux de passage et riche en pécule ! J'sais pas où elle crèche, surement dans la chambre d'un client... Elle non plus, c'pas la morale ou les scrupules qui l'étouffe ! Vous cherchez les pire raclures du coin ou quoi ? Bah, y'a moi dans l'lot..."

Il fit les yeux ronds à la mention de conduire le bateau, avant d'exploser d'un rire tonitruant qui se changea vite en toux ensanglantée.
"Ok, c'est sympa d'me rafistoler un peu, surtout après ce que j'vous ai mis... J'pourrais à la rigueur vous amener faire un tour en barcasse... Mais si mon cap'taine apprends que je me suis tiré en mer, il va pas l'avoir jouasse... Et j'suis maître d'arme d'abord, pirate et marin ensuite. J'suis pas le meilleur capitaine d'navire du coin... Et même sans ça, y'aurait un problème : si vous voulez tirer cette ruine en douce, peu me chaut. Mais il vous faut un équipage, même réduit. Oh, j'peux vous trouver ça, si vous me remettez sur bien. Y'a quelques gonzes discret qui me doivent des services... Où alors, y'a une autre option, celle que j'aurais voulu vous proposer hier soir..."

Il fit un clin d'oeil coquin à Ena, sourire aux lèvres.
"J'avais un p'tit deal sympa pour vous, si ma pas-si-douce avait acceptée d'prendre un peu d'bon temps avec moi. Ma cabine aurait été ouverte et j'aurais pu vous aider à convaincre Double-Collier de se lancer à la chasse au trésor pour vous... Car moi j'sais où y'a une carte au trésor."
Naraku hésita à en dire plus. Visiblement il espérait toujours obtenir quelques faveurs de la part d'Ena, mais il fini par croiser le regard d'émeraude de l’Élue d'Eliue et soupirer.
"Ouais, ouais... C'est ton Dragon... J'pensais pas qu'vous êtiez de ce bord là... J'imagine qu'y'a pas moyen de s'la partager ?"

Il soupira lourdement, avant de prendre une décision.
"Si vous m'remettez sur pied, assez pour aller faire mon job et sans raconter que j'me suis fait tabassé par deux poulettes à peine pubères, j'vous dis où trouver une carte au trésor... Et si vous arrivez à vous en emparer, on pourrait convaincre mon capitaine d'aller chercher ça ! Qu'est-ce z'en dîtes ? Et j'prends un p'tit bisou en bonus, si t'as envie, ma flamme !"

Était-ce un nouveau piège du pirate ? Il pouvait très bien mentir pour s'en sortir et aller prévenir son équipage pour concocter quelque vengeance...
En tout cas, il n'avait pas tord sur un point : si personne n'avait remarqué l'intrusion des sunajin sur le Noble Goéland, le navire dépouillé restait plutôt massif et ce n'est pas à trois qu'ils pourraient le manœuvrer.
Fallait-il accepter l'offre du maître d'arme corsaire ?
Les deux kunoichi des sables pouvaient aussi aller elle-même recruter des marins du cru... Mais Naraku avait l'avantage d'avoir une solide réputation ici. Il saurait trouver des matelots discret, qui ne poserait pas de question sur le vol de ce navire...

A moins qu'elle n'essaye d'acquérir légalement ce navire sensément maudit. Cela leur coûterait sans doute toute leurs économie et une âpre négociation, mais cela était peut-être possible... Et là, elle pourrait embaucher des marins au grand jour, sans passer par le pirate...
Et il y avait au contraire la solution de passer un marché avec Naraku, le soigner et essayer de le suivre pour obtenir cette soi-disant carte au trésor, puis embarquer sur le Tranche-Bise... Mais n'y seraient-elle pas à la merci des pirates et du maître d'arme libidineux ?

Il devait également être possible de trouver Muina en arpentant le village jusqu'à trouver dans quelle auberge et quelle couche elle se remettait des libations de la nuit précédente...
Et bien sûr, il était tout à fait possible d'aller au magasin général.
Ce dernier avait pignon sur rue et en journée s'avérait être un bazar grouillant d'activité... Et un peu en bordel, malgré les hurlement suraiguë de son patron à tête de fouine.

Résumé:

Feat.
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