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It is a cruel cruel world --- FT Toka

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Sa petite escapade au bord de la mer était terminée, Ruka avait un devoir à accomplir et on comptait sur elle pour récupérer cette jeune fille de Konoha et la ramener au temple. Là où cette innocente gamine serait probablement jugée par les ancêtres à savoir si elle serait ou non digne de suivre la volonté d’Inori et d’apprendre le maniement du cristal en toute légalité. Pourquoi il serrait illégale de l’apprendre en dehors des murs du temple ? Si elle pouvait l’utiliser, c’était surement parce qu’elle avait été touchée par Inori lui-même et qu’elle était déjà digne de lui. Peu importe si cette malheureuse vivait dans la foi ou pas. Ruka pesait les pour et les contres dans sa tête, ce débat prenait toute son attention et celle-ci ne remarquait même pas à quelle vitesse elle approchait du village caché de Konoha. En tenue de moine et sans sauter aux arbres, la femme était sûre de ne pas attirer l’attention sur elle alors qu’elle empruntait le chemin des marchands.

La nonne se tenait les avant-bras sous sa toge avec la capuche sur sa tête et fredonnait ses chants religieux tout en souriant aux passant, il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons. Personne ne se souciait des moines et même qu’on leur témoignait beaucoup de respect. Surtout à Konoha, ceux-ci avaient même un temple refuge pour les pèlerins. Ce serait donc à cet endroit que s’arrêterait notre récupératrice afin de mer à bien son enquête. Enfin, les grandes portes du village se dessinait au bout de son chemin. Elles étaient immenses ainsi que les murs qui l’accompagnait. C’était avec émerveillement que la jeune femme admirait sa splendeur. Ruka avait l’habitude de voir la grande muraille de l’empire Tetsu à l’horizon, mais ici, tout était si différent et si beau. Il n’y avait pas de grandes tours de pierres et d’acier, ni une multitude de drapeaux de l’empire, c’était beaucoup plus chaleureux.

La jeune femme inspirait profondément avant de passer la grande porte. Des ninjas y étaient postés pour la sécurité leur uniformes n’étaient en rien celles des samurais qui passait au temple. Ils portaient des tenues légères et une veste rembourrée et à leur front, un bandeau à L’effigie de leur village, il fallait l’avouer, cet uniforme donnait un charme aux ninjas du village. Timide, Ruka souriait bêtement en baissant la tête pour cacher ses joues rouges sous son capuchon. Les grands sourires accueillant de ces hommes n’était en rien ce qu’elle avait l’habitude de voir à son temple. Des toges, des visages sans émotions ou bien cet homme au bord de la mer, ce Zenjuro. Un homme très gentil certes, mais qui manquait de manières. Voir son… « Hrmmm » semblait l’avoir moins intimidé que la simple politesse accueillante de ces shinobis.

Ruka était enfin entré dans le village sans le moindre accroc. La demoiselle glissait ses doigts sous sa capuche pour la faire tomber sur ses épaules. Ses grands yeux dorés brillaient. Le village était beaucoup plus grand qu’il n’en donnait l’impression vue de l’extérieur. « Il y a tellement gens, tellement de bruit… » Se disait-elle en regardant tout autour d’elle. Des enfants couraient et jouaient, les gens riaient et les marchands étaient si souriant. Comment est-ce qu’un peuple comme celui-là peut être vue comme un peuple barbare aux yeux de l’empire. Ils n’avaient rien de monstrueux ou sanguinaire ici. Un peu déboussolée, la jeune femme fronçait les sourcils et attrapait l’un de ses coudes pour se renfermer un peu sur elle-même. Ruka ne s’attendait pas à tomber sur une civilisation ainsi établie. En fait si elle se fiait à ce que ses ancêtres disaient, il y aurait des huttes un peu partout, des pieux pointus en guise de palissade et du feu un peu partout, des hommes et des femmes à la recherche de problèmes pour faire couler le sang. Encore une preuve qu’il ne fallait pas se fier aux anciens.

La jeune femme demandait son chemin à une marchande pour se rendre au temple. À peine cinq minutes de marche et celle-ci arrivait enfin à destination. Ce monastère ressemblait beaucoup au sien, haut, grand, fait de pierre, sombre et lugubre et surtout froid. Celle-ci gravissait les marches faisant de l’écho à chacun de ses pas. Il y avait sur une grande table, des fruits frais et du pain, sans doute quotidiennement déposés à l’intention des moines pèlerins qui passent par-là. Une autre grande preuve de respect de la part de ces gens. Ruka se servait une pomme qu’elle frottait contre le tissu de sa toge avant d’y prendre une grande bouchée. « Qu’est-ce qui pourrait attirer l’attention d’une jeune fille ?... »


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It is a cruel world


Un matinée comme les autres à Konoha. Je n'avais ni de mission ni d'entrainement de prévu aujourd'hui, les livres de la bibliothèque ne m'apportaient plus autant de savoir, aussi j'avais décidé de passer ma journée à faire des recherches sur des sujets plus spirituels. Les temples de Konoha avaient été construits. En un sens, je n'étais pas peu fière d'avoir participer à l'échange entre Uchiha Nikkou et Haruka-sama concernant la création de temples et l’invitation de moines venant de l'extérieur de Konoha. L'air frais de ce matin me revigorais. J'allais vraiment mieux, je n'avais plus besoin d'aller à l'hôpital pour passer des examens de santé. Le docteur m'avait assuré que je n'aurais aucune séquelle de mes abus, mais que je devais pas recommencer. J'avais eût beaucoup de chances.

Cependant, bien que ma santé allait mieux, j'avais toujours cette impression de froids au bout des doigts, comme une trace que le Gogyo fuin avait laissé sur moi. Je n'avais trouvé aucune mentions de cela à la bibliothèque. Peut être qu'une approche plus spirituelle de la question m'aiderait à y voir plus clair. C'est donc d'un pas décidé que je me suis rendue au temple de la volonté du feu. Malgré l'heure matinale, il y avait déjà de nombreux moines et pèlerins. J'admirais l'abnégation dont pouvait faire preuve certaines personnes. En y réfléchissant, cette histoire m'avait vraiment fait murir. Il y a quelques mois je n'aurais même pas pris le temps de réfléchir à la foi des autres.

Les pèlerins venaient de tous les horizons. Certains avaient été envoyés par le temple du bois bleu, d'autres venaient d'Uzushio. Mon regard fût attiré par une belle dame aux cheveux blonds. Pour une raison qui m'échappe, elle me semblait familière sans que je la connaisse. Lui poser la question n'aurait pas été très respectueux. Après tout, elle devait être là pour trouver le répit auprès de sa divinité tutélaire. Une aile du temple était destinée aux textes des moines. Certains libres à la consultations. Mais quand je posais ma requête au gardien des textes, il m'assurât que je ne trouverais pas ce que je cherche ici. C'est donc un peu dépitée que je quittais le temple. La dame aux cheveux blonds était toujours là.

Que faire maintenant ? Où vais-je trouver des informations. Dans un coin de la salle de culte, je m'installais sur un banc pour réfléchir. mes yeux passèrent sur les idoles supposés représenter des dieux. Je n'étais pas très pieuse contrairement à mes parents... Enfin mes parents adoptifs. Ils ne m'avaient jamais obligé à croire en quoi que ce soit et j'avais préféré me tourner vers des choses que je comprenais mieux. Une fois, ma mère adoptive m'a dit que je ressemblait beaucoup à mon père biologique à étudier tout le temps ces symboles étranges qu'on appelle les Sceaux. Quand j'ai voulu lui poser des question sur ma famille, elle a soigneusement évité la question.

En y repensant, je ne savais rien du tout de mes parents biologiques. Je possède leurs dons et leur ressemble beaucoup... Mais je ne sais rien d'eux. À force de marcher sans regarder où j'allais, j'avais finis par arriver dans un square un peu à l'écart. Yurikô-sama m'en avait rapidement parlé. Une cours enclavée entre quatre bâtiments. Il y avait une fontaine mal entretenue et un arbre avec un balançoire. Rapidement je me rendais jusqu'à la fontaine pour regarder mon reflet dans l'eau.

Je vous ressemble... Et pourtant je ne sais pas qui vous êtes...




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Ses pas résonnaient entre les hauts murs du temple, alors qu’elle réfléchissait. D’autres pieds venaient faire vibrer la pierre pour se faire entendre. Des pas beaucoup plus courts et un peu plus rapides d’une démarche jeune et nerveuse peut-être bien. Toujours dos à ces bruits, la femme restait rivée vers les vitraux de couleur à manger sa pomme. Ruka pouvait l’entendre parler avec le vieil homme des lieux sans trop écouter. Alors que les pas s’éloignement piteusement, la nonne se retournait par curiosité et pouvait apercevoir cette chevelure très claire et cette mèche magenta. Petite, délicate et lorsqu’elle tournait le coin de la grande porte, son portrait éclairé par les rayons du soleil ne la trahissait pas, c’était Toka. Sans réaction, Ruka restait rivée vers la porte même si la petite brebis s’en était allée. La femme baissait les yeux avant de regarder son cœur de pomme. « Je n’aurai pas trop à chercher on dirait. » Un coup de vent remplaçait l’emplacement de la blonde qui avait laissé le cœur de pomme sur la table.

L’obligé d’Inori pistait la jeune fille en gardant une bonne distance entre elles. Ruka se contentait de l’observer. Elle marchait, insouciante et perdue dans ses pensées. Ses pas la guidaient dans un lieu beaucoup moins fréquenté et plus silencieux. En réalité, c’était presque trop parfait que la nonne se doutait presque de la tournure des événements. Restant tapissée dans l’ombre d’une ruelle adossée contre le mur, la femme ne faisait que tendre l’oreille. La voix délicate de la jeune fille se faisait entendre, mais il était impossible de bien comprendre avec la petite fontaine. Ruka observait ses ongles les faisant glisser sur l’ongle de son pouce alors qu’elle s’assurait que rien d’autre n’interfère, des pas, des voix ou quoi qu’il en soit allant dans leur direction. Convaincue qu’elle serait donc seule avec sa cible, la nonne tournait le coin pour la rejoindre.

Celle-ci avait remit sa capuche sur sa tête avant de partir à sa trace pour cacher son visage du soleil. Sa peau de soie n’avait pas l’habitude des longues expositions au soleil. Derrière la jeune fille, celle-ci avait plus d’une possibilité, mais comme elle n’était pas ici pour les mêmes raisons qu’à son habitude, Ruka optait pour une approche plus délicate, enfin, pour l’instant. La femme la regardait avec compassion avant de s’approcher un peu plus et de se placer à sa droite sans s’asseoir à la fontaine. La dame restait droite et fière tout en regardant l’eau s’écouler du marbre des statues.

« Pardonne mon intrusion. »

Disait-elle pour attirer l’attention de la demoiselle. La nonne se retournait vers Toka en souriant. Le visage doux et serrin de Ruka avait pour habitude d’apaiser les gens, ce qui était un véritable atout lors de ce genre de mission.

« Mais, je crois que tu es à la recherche de quelque chose je me trompe ? »

Bien que la récupératrice n’avait peut-être pas entendue la brève conversation entre elle et le gardien, mais une jeune fille ne venait pas dans une temple pour jouer à un jeu. Ceux qui y entrent cherchent des réponses. La douce blonde pliait les genoux pour s’installer sur le bord de la fontaine. Le dos droit, les épaules reculés et les mains soigneusement posées sur ses cuisses, la dame se montrait ouverte aux demandes de la jeune fille.

« Demandes-moi ce que tu veux, je ne peux pas promettre que j’ai les réponses, mais je ferai de mon mieux pour apaiser tes maux. »

Les paroles pré-faites des moines d’Inori sortaient de sa bouche naturellement. L’enfant était visiblement tracassée, peut-être que l’aider d’abord faciliterait la tâche pour avoir des réponses de sa part, peut-être que la manière douce serait plus concluante que d’être brutale. « Est-ce que je me ramollie ? » Il n’avait jamais été dans ses habitudes de faire preuve d’autant de tact et de sensibilité dans ses missions. Ruka devait donc ressentir un drôle de sentiment face à ce qu’on la forçait à faire pour son clan.



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          Je contemplais mon reflet dans l'eau de la fontaine, réfléchissant à ce problème d'identité qui est le miens. Le pâle soleil de cette fin d'automne n'apportait aucune chaleur, tout comme mon reflet ne m'apportait aucune réponse. Comme nous étions à l'intérieur du village, je ne prenais pas la peine d'éveiller mes sens. Si bien que je fus surprise par l'arrivée soudaine d'une femme à ma droite. C'était la femme que j'avais aperçut au temple. Son expression et sa voie avait quelque chose de doux, de rassurant. Mes habitudes de kunoichi auraient voulut que je me montre méfiante. Mais quelque chose d'étrange m'en empéchait. Une sorte de lien indescriptible me liait à elle. Je fronçais un peu les sourcils. La femme commençât par s'excuser. Puis son discours changeât, je recherche quelque chose ? Oui sans aucun doute. Je pouvais lui demander ? peut être... Après tout, si elle était au temple, elle devait être pélerin ou nonne non ? Mais quelque chose n'allait pas. On aurait dit une phrase apprise par coeur. Devais-je me confier à cette femme que je ne connaissais pas ? Lui révéler ce qui me pesais sur le coeur ?

       
Je... Qui êtes-vous ? j'ai l'impression de vous connaitre sans vous avoir jamais rencontré. Si je cherche quelque chose ? Hum... on pourrait dire cela. Je suis à la recherche de mes origines. Je ... Je n'ai jamais connue mes parents biologiques, pourtant j'ai hérité de tant de choses venant d'eux. Mais... Vous n'avez pas due les connaitre. Personne ne les connais en réalité...


          J'entretenais la conversation avec la femme histoire qu'elle n'ait aucun soupsons. Les mains dans les manches de mon kimono, je saisis un kunaï que je gardais caché là. Je ne connais pas cette femme. Autant me méfier tant que je ne connais pas ses intentions. Je la détail rapidement, je pense avoir compris ce qui me lie à elle. Ce n'est pas physique, nous ne nous resemblons pas. Pourtant nous possédons ce je ne sais quoi qui fait de nous des utilisatrices du shôton. Et alors je réalise avec effroie, si un combat venait à se dérouler ici, je serais sure de perdre. Résignée, je laissais mon kunaï. il ne me serait d'aucune utilité.    

 
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Derrière son sourire et la tendresse dans son regard, Ruka était ailleurs. Pensant à son devoir, mais aussi à cette jeune fille. Qui était-elle, pourquoi elle ? Toka était méfiante à l’égard de son interlocutrice et avec raison, malgré les apparences, Ruka n’était pas là pour rependre la voix d’Inori. Hésitante, la demoiselle enchaînait en lui demandant qui elle était. Celle-ci ajoutait même qu’elle avait l’impression de la connaître ce qui lui faisait hausser le sourcil. « Comment ça me connaître ? » Songeait Ruka qui n’avait pourtant rien de familier avec les gens comme eux. Les ninjas, les civilisations… Le monde libre. Toka disait être à la recherche de ses origines, ce qui commençait à devenir intéressant. Attentive, Ruka se penchait à son écoute.

Une orpheline qui n’a jamais connue ses parents. À cet instant tant de choses lui venait en tête, il serait facile de lui dire n’importe quoi pour la convaincre qu’elle a connue ses parents même s’il n’en était rien. Lui dire qu’elles sont liées par le sang et que leur famille les attend au temple. Ruka pouvait même lui dire qu’elles étaient sœurs et qu’elle était à sa recherche depuis si longtemps mais... « Est-ce vraiment ce que je veux pour toi… » Même si selon elle, Toka était seule au monde à avoir le shoton et qu’elle se sentait seule sans ses parents, cela ne lui donnait en rien l’impression d’être malheureuse. « Comment peut-on être malheureux en liberté… Est-ce que je veux être celle qui lui qui lui aura tout enlevé… » Ruka avait souvent ramener des hérétiques au temple, mais ils étaient tous conscients de leurs origines et du monde auquel ils appartenaient, mais pas cette gamine.

À en jugé par ses vêtements, son petit visage harmonieux et ses belles joues rosées, l’enfant ne manquait de rien et donc n’était ni dans la rue ni maltraité, alors pourquoi vouloir l’arracher à ses bons traitements pour l’amener devant les anciens et la juger pour ses actes… Dont elle n’a aucune idée… « Elle pourrait finir exécuter ou pire… Elle deviendrait comme moi… Aveuglée par l’amour d’Inori et de la famille, répondre aux volontés divines sans poser de question et sans broncher… Faire des choses atroces simplement parce qu’il le faut. N’avoir aucune autre raison de vivre que de servir… » Gardant toujours les yeux rivés sur la jeune fille, Ruka continuait de penser. « Toi, tu es destiné à beaucoup plus… Mais à quel prix… » La récupératrice reprenait son sourire qui devait sans doute s’être perdu avec ses pensées.

« Tes origines, tu veux parler de ça ? »

Sans mouvement brusque, la nonne commençait une courte série de mudra et du bout de son doigt, elle effleurait une fleure qui se cristallisait aussitôt jusqu’à être emprisonnée dans une bille. « Quelle ironie… » Pensait-elle en regardant la fleure qu’elle tendait à Toka pour lui donne, mais ne la lâchait pas. Ses yeux dorés perçaient dans le regard rouge de la jeune fille en s’approchant d’elle. Peut-être que Ruka semblait devenir plus froide et intimidante avec cette approche aux apparences moins délicates et sympathiques.

« Je ne connais surement pas tes parents, mais s’ils viennent du même endroit que moi, alors ils ne sont pas morts en vain. »

« Oui presque… » Se disait-elle puisque le clan Tsubaki avait quant même réussit à la retrouver et ils avaient envoyé l’un de leur meilleur récupérateur pour la prendre. Pour les aînés, Toka devait avoir une certaine valeur. Heureusement pour elle, ils ont envoyé le seul récupérateur commençant à avoir une conscience. Une conscience qui pouvait très rapidement se retourner contre elle après cette rencontre. La femme lâchait la bille de cristal pour la laisser à la demoiselle.




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          La femme m'écoutât sans rien tenter. Elle me laissât parler alors que son visage trahissait des pensés profondes. Au fond elle n'avait pas l'air si méchante... Elle ne me lâchait pas du regard, c'était intimidant. Mais j'avais également loisir de la détailler un peu plus. Elle dégageait la même grâce et harmonie que je retrouvais chez Yurikô-sensei et Haruka-sama. Cette air de femme accomplie et forte qui ne me laissait guère indifférente. Jusqu'alors, je n'avais jamais vraiment réalisé à quelle point ces personnes me plaisaient. C'était presque magnétique. L'intensité de son regard avait de quoi me faire rougir.

Une fois que j'eus finis, elle pris la parole, confirmant mes soupçons. Sa réponse était net et concise. Elle cristallisât une fleure juste devant moi. Me prouvant ainsi deux choses. Premièrement, mon impression était la bonne, elle possédait les mêmes pouvoirs que moi.... Et peut être plus d'ailleurs... Surement plus même. Et la seconde, je n'étais donc pas l'unique détentrice du shôton en ce monde. Je m'en doutais un peu... Mais je n'avais jusqu'alors jamais rencontré d'autres détenteurs de cette capacité unique.

La femme approchât son visage du miens. je m'empourprais à mesure qu'elle s'approchait, faisant fi des convenances. De plus près, elle était si belle... Un peu plus et nous nous toucherions presque. Ses yeux d'or perçant mon regard jusque mon âme. Elle pouvait sembler plus menaçante, je ne m'en rendais guère compte tant sa beauté éclipsait tout le reste. Elle me parlât de mes parents. Elle ne les connaissait pas. Mais, elle évoquât un lieu... Un endroit d’où il seraient originaires. Sont ils mort ? Je suppose que oui... Autrement ils auraient cherché à me retrouver. Mais ça n'avait aucune sorte d'importance... En quatorze ans de vie sans les connaitre, cela ne changeait rien.

La femme lâchât la bille de cristal dans ma main, je la récupérais sans perdre le regard de la nonne. Devrais-je me laisser aller ? D'un côté, j'avais peur de cette inconnue qui pourtant me ressemblait tant. D'un autre, je me sentais inexorablement attirée par elle. D'un coup je pensais à Yume nee-chan, ressentait-elle ce genre de choses pour Naoshige-san ? Étais-ce si mal d'éprouver ce genre de choses ? Est-ce seulement ça que l'on ressent ? Je choisis de me laisse aller. Par précaution, j'éveillais mes sens mystiques et comme pour me grandir légèrement, je saisis doucement les poignets de la femme, elle ne pourrait pas utiliser ses techniques sur moi si elle en avait. Mais je devais en avoir le cœur net. Je comblais l'espace entre nos visages, fermant les yeux, mes lèvres se déposèrent sur les siennes...

Réalisant ce que je venais de faire, je me reculais légèrement gênée. J'étais confuse, pourpre jusqu'aux oreilles. J'avais l'impression d'avoir fait une grosse bêtise et que le jugement n'allait pas tarder à me tomber dessus. l'espace d'un instant, je crus percevoir une forme flou autour de l'inconnue. Je n'avais pas lâcher ses poignets. Elle n'avait rien tenter. Mes yeux rencontrèrent de nouveau les siens alors que je reprenais constance.

       
Je... Mes excuses... Je n'ai aucune manière de ... Ho et puis zut. J'aimerais tant en savoir plus sur... Eux... Sur vous aussi. Expliquez moi... Mais... Avant ça, jurez-moi de ne rien tenter qui pourrait me nuire. Je n'ai pas envie de vous blesser.


Un peu plus confiante, j'osais m’asseoir à côté de la femme, me lovant presque contre elle.
 
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Toutes ces confidences ne semblaient en aucun cas choquer la gamine. D’ailleurs, Ruka se sentait presque malaisée par l’absence de surprise et de peur chez sa proie. Après tout, Toka ne pouvait ou ne devait logiquement pas se sentir en sécurité « Je me trompe peut-être ? » Se demandait-elle en observant la jeune fille aux petites joues rouges avec l’air hypnotisée. Ruka fronçait l’un de ses sourcils lorsque l’innocente lui attrapait silencieusement les poignets. « C’est quoi ça ? » La dame baissait les yeux vers ses mains « Elle fait quoi là ? » A peine avait-elle eut le temps de relever le menton que le petit visage de l’enfant s’était indiscrètement rapprocher du sien. Reculant le plus qu’elle le pouvait la tête, Toka parvenait quand même à coller ses lèvres contre celles de son assaillante qui ne clignait même pas des yeux. « MAIS IL SE PASSE QUOI LÀ ?! » Ce moment n’avait peut-être duré qu’une seule seconde de malaise, mais pour eux, il semblait beaucoup plus long, c’était sans doute le malaise qui faisait ça.

La gamine se retirait rapidement encore plus rouge qu’avant de l’embrasser. Laissant encore sous le choc la femme qui était incapable d’amener une explication logique à ce qui venait de se produire. Sans pour autant lui lâcher les poignets, Toka se ressaisissait pour s’excuser. Toujours aussi coincée, la femme l’observait toute fois d’un autre œil, c’était perturbant. La jeune fille exprimait son désir d’en savoir plus sur elle, sur l’histoire du clan sans doute, question de trouver ses racines ou d’en avoir une petite idée. Celle-ci insistait sur sa sécurité, mais ce qui surprenait d’avantage Ruka, c’était qu’elle ne voulait pas la blesser. « Oh, c’est mignon ça… » Toujours sans bouger, la femme hochait la tête pour accepter sa requête. La jeune fille semblait soulagée et peut-être même un peu trop venant directement se blottir contre l’inconnue comme si elle la connaissait depuis longtemps.

Coincée, la femme baissait les yeux pour regarder l’enfant qu’elle avait dans les bras sans trop savoir quoi en penser. Il lui semblait tellement simple de la ramener au temple et si elle était tombée entre les mains d’un autres, si quelqu’un d’autre se serait servi de sa naïveté, cet enfant aurait déjà perdue sa liberté. Ruka fronçait une fois de plus les sourcils avant de regarder autour d’eux prenant soin de ne pas être observés. Après tout, la nonne ne faisait pas partie de ce village et de voir une adulte, étrangère blottit contre une jeune fille qui venait de l’embrasser, c’était plus que douteux d’un œil extérieur, quoi que même pour eux c’était assez nébuleux.

« Oui et bien justement, c’est pour ça que je suis là. »

La dame baissait la tête pour regarder la gamine, ses grands yeux rouges désireux d’apprendre et de vivre. Il serait dommage de faire disparaître cette étincelle entre les murs du temple. Il y avait deux options qui s’offraient à Ruka en guise de réponse. En restant honnête de A à Z sur ce qu’elle vient faire ici et comment elle a changé d’idée ou bien simplement lui dire que des gens lui veulent du mal et qu’elle doit être protéger, comme si elle était le héro de l’histoire. Il serait si simple d’être le héro et de ne prendre aucune part de responsabilité tant qu’à son clan, mais le mensonge n’est jamais une bonne option. Toka semblait placer une confiance aveugle entre ses mains, pourquoi l’écrabouiller ?

« Je viens d’un clan pas très loin d’ici en réalité et ce sont eux qui m’ont envoyé te trouver. »

Normalement une telle nouvelle est annoncée pour réjouir les gens, mais pas dans ce cas précis. Ruka se décollait de Toka jugeant qu’elle ne méritait pas toute cette appréciation et cette affection. « Je suis la méchante dans l’histoire, je ne suis pas le héro. »

« Mais… »

La femme pouvait sentir son estomac se serrer et sa gorge se bloquer alors qu’elle tentait de parler. « C’est ça qu’on ressent quand on sur le point de trahir quelqu’un, lorsqu’on tourne le dos à nos convictions ? On se sent si mal ? » Ruka n’avait jamais encore refusée une mission et n’en avait jamais encore échouée une. Surtout de son plein gré.

« Ce n’est pas une place pour toi. Ni pour personne dalleur. »

La femme décrochait son regard du vide pour regarder à nouveau la pauvre enfant.

« Ils attendent de moi que je t’amène à eux. Je ne veux pas… Je ne veux plus. »



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