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C'est en forgeant...[Mission rang D - PV Haiko]

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Mission:

Naminé venait d'intégrer une nouvelle équipe et elle avait donc pas mal de travail, notamment pour apprendre à les connaitre, mais aussi et surtout pour être à leur hauteur. Zenjuro, leur sensei, était un épéiste fort et reconnu! Elle se devait d'en faire autant! Et pour cela quoi de mieux que de réaliser quelques missions?
De part son rang la demoiselle ne pouvait guère espérer mieux que des travaux de sous-fifres mais cela lui convenait en un sens. La blondinette servait son village avec toute la bonne volontée qu'elle possédait, de ce fait, elle se donnait à fond dans son travail même si celui-ci n'était pas toujours passionnant. Pour être honnête, Naminé n'avait pas hâte de se battre, c'est même ce qu'elle craignait le plus. Ce n'était pas une fille de combat, elle préférait les enquêtes et autres plutôt que le corps-à-corps. Disons que jusqu'à présent le seul poste qu'elle occupait réellement était celui de la défense et du soin. C'est d'ailleurs ce que faisait la plupart des Omura, ils étaient spécialistes dans les soins et leurs connaissances en matière de médecine et de sciences en général leur permettaient d'être de puissant atout durant certain combat. Si Naminé n'avait pas encore le bon niveau pour prétendre aider dans de telle situation, elle n'en restait pas moins motivé et volontaire. Il est vrai que la blondinette ne se battait pas souvent (pour ne pas dire jamais) mais avant d'en arriver là elle devait acquérir une autre forme de force..., après tout c'est pour cela qu'elle travaillait non?

Peu de temps après que la mission lui fut attribuée, la genin apprit qu'elle allait être accompagnée dans les forges du clan Fûma par un autre Omura. Qui de mieux pour l'accompagner que son nouveau partenaire d'équipe? Omura Haiko, un petit garçon encore bien enfantin mais que Naminé prendrait le temps de découvrir en temps et en heure. Elle ne le connaissait que de vu, la genin n'avait jamais entendu parler de cet Omura-là.
Pour l'instant, ce qu'elle désirait réellement été de progresser rapidement, pour elle mais aussi pour prétendre à plus de liberté auprès de sa famille. Depuis sa nomination comme genin, la jeune fille avait toujours le même problème, celui de ses parents et du poids qu'ils lui posèrent sur les épaules. Une pression familiale et sociale dont elle devait s'affranchir, quoi de mieux pour cela que l'expérience? Plus la blondinette accomplissait de mission et plus elle sentait ses parents rassuraient. Que demander de mieux? Mais surtout, elle y prenait du plaisir. Bien qu'au départ, ses premiers pas dans le monde ninja furent quelques peu maladroit, la genin réalisa rapidement qu'elle aimait réellement mener ses missions à bien, elle aimait l'expérience qui en découlait et surtout la confiance que celles-ci lui permettaient d'acquérir!

Voilà pourquoi, tôt le matin, la jeune Omura se rendit dans une forge Fûma pour accomplir sa mission. Aujourd'hui elle forgerait des shurikens! Elle ne connaissait rien aux techniques de forges, la genin n'avait pas une force incroyable qui lui permettrait de frapper le fer plus rapidement ou quoi que ce soit d'autres, en revanche, elle était parfaitement déterminée! Le seul avantage qu'elle possédait, était ses capacités de soins qui lui permettraient de prendre soins des blessés. Oh que oui, soigner les autres s'étaient dans ses cordes!
En partant, elle avait pris le temps de bien se préparer, Naminé s'était habillée de manière à ne pas exposer ses bras au feu, son corps étaient couverts, ses cheveux attachés, elle avala un bon petit-déjeuné pour ne pas manquer d'énergie puis elle bondit hors de chez elle pour rejoindre la fabrique de Shuriken.
La blondinette attendit Haiko avant de rentrer dans l'usine, elle ne voulait pas commencer sans lui.
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❝Namichou x la

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    ♡ C'est en forgeant...


On ne va pas se mentir, Haiko : tu n’as pas grand-chose pour toi. Vraiment pas. Tu n’es ni grand, ni mature, ni fort, ni endurant. Pire encore, tu es futile, enfantin au possible et bien sûr incapable de prendre des décisions par toi-même. Comment as-tu seulement pu réussir à passer ne serait-ce que Genin ? T’ont-ils pris en pitié de par ton passé ? Peut-être même que Mifuyu y a mis son grain de sel, puisqu’elle est celle qui les a égorgés face à toi (quand bien même tu n’en saches rien du tout vu que monsieur a toujours préféré occulter et altérer sa mémoire plutôt que d’en affronter les conséquences sur le plan réel) ?
M’enfin, toi, tu t’en fiches. Tu es bien heureux et profites au maximum de la vie telle qu’elle peut bien se présenter à toi, même si tu ne comprends pas forcément pourquoi la plupart des gosses de ton âge ont peur de toi ou ne t’aiment pas. C’est d’ailleurs pour ça que tu passes le plus clair de ton temps, chez toi… Dire que tu veux simplement que le village te fasse confiance et te donne un semblant de crédit… Mais non. Tu n’as rien de tout ça. Heureusement pour toi, les hautes instances du village sont parvenues à déceler un certain potentiel en toi… Si bien que tu as été choisi pour, parmi tant d’autres, certes, pour participer à l’examen Chuunin entre Uzu et Konoha ! De fait, tu n’as eu de cesse de t’entraîner ces derniers temps, histoire de prouver au monde (oui, rien que ça) que tu n’es pas si inutile que ça… Alors que tu n’arrêtes pas de dire à tes équipiers que tu ne sers quand même pas à grand-chose. Au moins, tu restes lucide vis-à-vis de tes capacités, c’est toujours ça…
Soudain, on vient frapper à la porte. Encore en pyjama (parce que tu viens de te lever) et une cuillère de céréales dans la bouche (avec un peu de lait sur les lèvres…), tu te lèves et sautilles pour aller voir qui accepte de venir à ta rencontrer et de te parler.

« Haiko-chan ? Demande un des messagers du Senkage et de l’intendante.
- Oui ch’est moi ! Réponds-tu, les yeux pétillants.
- … on m’a chargé de t’envoyer en mission. Tu dois rejoindre Omura Naminé dans moins d’une heure devant la grande forge à Shurikens… Il y a eu une erreur de commandes et il faut se dépêcher d’y remédier ! T’encourage-t-il… avant de s’éclipser sans même te laisser le temps de répondre. »

Tu laisses ton ustensile en bois tomber au sol (faisant gicler un peu de lait et de salive sur le sol au passage), bouche grande ouverte, avant de te mettre à sauter partout dans ton « appartement », applaudissant tant des mains que des pieds. Une vraie boule d’énergie… et vu l’attendu de la mission, ce n’est peut-être pas si mal comme ça. En tout cas, te voilà ravi : on t’a enfin octroyé une mission… ta première, qui plus est ! Bon, on ne te fait pas encore suffisamment confiance au point de t’y envoyer tout seul, MAIS ! On t’envoie quand même effectuer quelques tâches (aussi ingrates soient-elles) pour le village. Et ça… c’est probablement le plus beau cadeau qu’on ne t’ait jamais fait. Est-ce que moi je suis aussi content ? Oui, en un sens. Même si c’est toi qui as le contrôle et pas moi, bah ça m’impacte quand même. C’est déjà frustrant de ne pouvoir me manifester qu’une fois tous les trente-six du mois, alors en plus devoir subir et ne pas voir « mon » corps faire quoique ce soit… C’est encore pire.
Bref, tu te dépêches de finir ton petit plat ; c’est qu’il ne faudrait pas partir l’estomac vide ; et files dans la pièce d’eau afin de prendre une bonne douche et avoir l’air frais. C’est bien la moindre des choses. Une fois habillé comme tu le fais d’habitude (à savoir :  un bonnet ridicule vert, un tablier à fleurs et une tenue toute aussi verte que le reste… de quoi détonner avec les autres membres Omura), tu prends tout ton arsenal ninja (on ne sait jamais, après tout) et t’empresses de courir vers la fameuse forge à Shurikens, là où Naminé doit probablement t’attendre. Bah, tu es en retard. Une fois de plus. Mais bon, j’espère qu’on ne te blâmera pas pour ça… Dans tous les cas, tu n’en as pas vraiment grand-chose à faire vu que, pour toi, le temps c’est quelque chose que tu n’arrives pas vraiment à quantifier… ni à mesurer l’impact que cela peut avoir sur le reste.

Aussi affublé de ton sac à dos vert putain de pomme (qui comprend ton nécessaire pour le dessin, allez savoir pourquoi…) et de tes peluches-parents, tu gambades, cours et dévales l’entièreté du domaine Omura puis la rue principale du village avant de tourner au niveau d’une ruelle où des chiens se battent pour un pauvre os à gigot. Là, épris d’un élan surnaturel, tu sautes par dessus l’affrontement (chose surprenante : tu n’as même pas été effrayé ou autre) et escalades un grillage, prenant ainsi un raccourci que tu te gardes bien de dévoiler à qui que ce soit ! Après encore quelques minutes de course incroyable (à croire que tu as le Diable aux trousses), tu finis par apercevoir le lieu du rendez-vous, au loin. Mieux encore, tu aperçois aussi ta comparse et acolyte de mission ! Haletant, tu finis par t’arrêter un peu avant qu’elle ne te repère et reprends ton souffle, dos courbé et mains sur les côtes. Tu es vraiment loin d’avoir une forme olympique… et ça se dit ninja… Une fois rétabli, cela dit, tu te remets à courir et… lui sautes dans les bras, sans vraiment lui demander son reste, pour lui faire un câlin.
Du grand Haiko, quoi…

« Nami-nee-chaaaaaan ! T’exclames-tu en la serrant aussi fort que tu le peux (peu de risques de lui faire mal, donc), relevant la tête pour pouvoir observer ses yeux. Bah, elle est plus grande que toi… au moins une tête de plus ! Désolé du retard, encore… commences-tu par te rabaisser en relâchant l’étreinte. Ça commence. En tout cas, j’suis fin prêt à les aider nos amis forgerons ! Puis, en faisant mine de montrer des biceps que tu n’as pas : J’vais même pouvoir leur donner un vrai coup de main j’suis sûr ! Continues-tu de t’écrier, un énorme sourire aux lèvres et les yeux pleins d’étoiles. On y va ? Demandes-tu enfin en penchant la tête légèrement sur le côté. »

Une fois l’accord de ta binôme obtenu, tu décides d’ouvrir la marche et pénètres dans cette insurmontable fournaise. Tu sens déjà la sueur perler sur ton front et sous ton bonnet, mais tu te dis que tu n’as pas à te formaliser pour ça si eux doivent le faire toute la journée ! Alors que tu cherches le responsable des yeux (enfin, celui qui te semblerait être en charge de diriger tout ça), tu entends un homme à la voix brutale et gutturale hurler à la mort, le tout parsemé d’injures que tu ne saurais comprendre ou réutiliser par la suite. Sans vraiment faire attention à Naminé, galvanisé par le fait de vouloir voir ce qu’il se passe, tu cours vers sa direction et remarques qu’il s’est planté un bout de métal dans le pouce et qu’il a cogné dessus avec son marteau. Légèrement horrifié par tout ce sang, tu t’arrêtes quelques secondes et finis par te secouer vivement la tête pour chasser tes peurs. Là, tu sors tes scalpels et t’approches du grand monsieur au pouce explosé et lui tapotes doucement l’épaule.

« Z’en faites pas, j’suis là pour vous aider m’sieur ! Dis-tu en lui offrant ton plus beau sourire, bien que tes mimines tremblent légèrement. Approchant ton outil de médecin, tu plantes ton regard dans celui de la machine à battre le fer, comme pour te montrer rassurant. Faut que j’enlève le bitoniau de votre pouce… Tu respires lourdement. Désolé, ça risque de faire un peu mal… accrochez-vous !
- Mais t’es qui toi ? Finit-il par demander alors que ton scalpel commence à ouvrir son pouce autour du point d’entrée de la lame de métal.
- Moi ? Omura Haiko ! J’suis un Genin qu’on a envoyé ici pour vous aider à récupérer l’erreur de commande, m’sieur ! Te présentes-tu alors que, en parallèle, ton ustensile triture et trifouille le doigt de ce pauvre homme jusqu’à que tu puisses enfin retirer ce corps étranger. Je l’ai ! Maintenant, place aux soins…
- Incroyable, souffle le bourru alors que tu places tes mains autour de sa plaie.
- Shôsen ! Scandes-tu, tes mains maintenant entourée d’une lueur bleutée restant au-dessus de sa blessure qui, tout doucement, commence à se refermer. Z’avez besoin de repos m’sieur… Je vais essayer de vous remplacer quelques temps, d’accord ? Proposes-tu, toujours souriant, avant de faire un nouveau mudra. Oni no Gaikan ! Après quelques secondes où ton corps n’a cessé de craquer pour arborer une nouvelle forme (démoniaque), tu t’empresses de t’asseoir à sa place et évites de trop le regarder… c’est que cette technique peut être effrayante. C’est pas pour vous faire peur, hein, mais comme ça j’ai plus de force et d’endurance ! Et je grandis un peu hihi… Autant dire que ton parler enfantin dénote avec la nouvelle voix que t’offre cette technique... »


❝ a new adventure. ❞
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Récapitulatif combat:
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Le jeune Haiko arriva presque à l'heure, mais elle n'allait pas se plaindre. Naminé ne le connaissait que depuis peu, il allait être son nouveau partenaire dans son équipe avec Zenjuro alors elle allait devoir s’accommoder du lutin. Peut-être que cette mission leur avait été attribuée pour ça d'ailleurs, qui savait ce qui se tramait dans la tête du Senkage ou de l'intendante?
Le rouquin se jeta dans ses bras et enfouit son visage enfantin contre elle, il n'avait qu'un an de moins qu'elle est pourtant la différence de comportement était énorme! À croire qu'ils n'avaient pas eu la même éducation voire même la même école...pourtant c'était un Omura et il avait été à l'académie aussi...
Beaucoup de questions concernant l'origine de ce gamin trottaient dans la tête de l'Omura depuis la première fois qu'elle l'avait rencontré. Elle voyait bien que quelque chose n'était pas tout à fait "normal" chez le gamin mais elle ne savait pas ce que cela pouvait bien être! En tout cas elle l'appréciait quand même, plus les deux genins passaient du temps ensemble et plus elle apprenait à connaitre son petit cœur d'artichaut. De le voir agir comme un enfant réveillait en Naminé un côté grande sœur qu'elle n'avait jamais pu exprimer étant donné qu'elle était fille unique.
Autre chose qu'on ne pouvait enlever au gamin, c'était sa bonne volonté. Il était toujours enjoué et content, ou du moins c'est ce qu'il montrait. Pour cette nouvelle mission, il semblait tout à fait emballé. La jeune fille n'eut même pas le temps de lui répondre que déjà il passait la porte de la fabrique et se hâta de travailler. C'était quelqu'un ce petit.
Les Omura entrèrent dans la forge, ils furent alors aussitôt frappés par la chaleur du lieu et l'odeur de charbon et de métal qui y flottait. Naminé ne connaissait pas cet envers du décor, elle n'avait jamais rien fabriqué de ses mains si ce n'est ses dessins. Alors qu'elle cherchait des yeux le bureau du responsable, un forgeron se blessa. Naturellement, la blondinette s'avança pour l'aider mais Haiko fut plus rapide et prit les choses en main. Heureuse de voir que le gamin s'impliquait comme il pouvait et surtout qu'il le faisait sans causer de catastrophe, elle partit de son côté rencontrer le responsable. Après tout ils ne pouvaient pas se mettre à travailler sans que personne ne soit au courant de leur présence!
Naminé se renseigna auprès des autres travailleurs pour découvrir où se situait le bureau du chef. On lui montra un escalier et une porte. Elle s'y rendit aussitôt et entra dans la pièce en ayant préalablement frappé à la porte. Là elle trouva un modeste bureau et un homme joufflu assis derrière entouré par des piles de dossiers (sans doute des commandes). La genin se présenta et tendit le parchemin de mission aux gros messieurs, ce dernier arqua un sourcil et la regarda d'un air...perplexe.

- Je demande de l'aide pour forger et on m'envoie des gamins? Le problème ne vaut pas le déplacement d'homme plus fort c'est ça? Pfff...une fillette en plus...on aura tout vu.

Vexée, la jeune genin voulut lui balancer ses quatre vérités au grossier monsieur, mais elle avait appris qu'en mission elle ne se représentait pas qu'elle-même, elle représentait aussi son clan et le village. Alors, elle arbora son plus beau sourire (hypocrite) et elle répondit le plus poliment possible au monsieur.

- Je comprends vos inquiétudes monsieur, mais je vous assure que malgré notre jeune âge nous n'en restons pas moins des ninjas et que de ce fait nous allons tenter d'aider au mieux votre chaîne de production à fabriquer les armes manquantes avant le temps qui vous est impartis.

- Faites! De toute façon j'ai d'autres problèmes à régler moi!

Naminé fut invitée à quitter la pièce pour repartir travailler. Quel goujat! eut-elle envie de hurler mais elle s'abstint et rejoint Haiko près des fours et des enclumes. A la place du petit rouquin, elle fut surprise de voir un homme sous forme de monstre, une technique du clan. La bondinette le regarda un instant d'un air dubitatif puis elle le rejoint.
L'omura n'avait rien qui lui permettait d'augmenter sa force ou autre, elle n'avait que ces petits bras et sa détermination pour lui faire battre le fer mais ceci serait largement suffisant! Les autres travailleurs lui demandèrent de mettre du charbon dans les fours (il faut les maintenir toujours à la bonne température), elle tapait sur le fer pour remplacer un autre de temps à autre, elle plongeait les lames dans la flotte. Plusieurs postes qu'elle occupait avec sa bonne humeur habituelle. Elle soignait les mains des blessés, les brûlures puis elle portait l'eau...ses petits bras n'étaient pas les mieux placés pour manier le marteau mais au moins ses talents de soutiens permirent aux autres employés de ne souffrir d'aucun mal!
Le travail était dur, elle n'était jamais restée autant debout, dans un endroit aussi brûlant avec des choses lourdes à porter et surtout sans prendre de pause...pendant des heures! Le dur labeur n'était pas monnaie courante chez les Omura, après tout ils étaient pour la plupart des chercheurs et non pas des gens bien manuels (reconstituer des corps ça compte?), du coup, elle était complètement dépaysée.

Naminé allait aider Haiko lorsqu'elle en avait le temps mais cela ne put se produire que rarement tellement elle avait à faire de son côté. En tout cas, le gamin semblait se débrouiller très bien de son côté ce qui la rassurait largement. Peut-être qu'à la fin de la journée ils pourraient aller manger des ramens...tout le monde aime ça non?
M'enfin, avant de penser à ça, elle devait finir toutes les armes qui manquaient!
Livrant de l'eau, remettant du charbon, soignant les blessés, en allant chercher les minerais, frappant de temps en temps les lames, les mettant dans l'eau...et ce jusqu'à ce que la production promise soit enfin terminée!
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    ♡ C'est en forgeant...


Si tu t’es directement empressé d’aller voir le blessé, Naminé a tout de même jugé bon d’annoncer votre présence auprès du contremaître (ou responsable, bref le mec qui s’occupe de diriger la forge). C’est vrai qu’en y repensant, cela aurait pu être bien et tu aurais peut-être même été mieux… reçu. Mais bon, on ne va pas t’en tenir rigueur de ne pas y avoir pensé et d’avoir préféré blesser un forgeron qui s’est planté un bout d’alliage dans le pouce, n’est-ce pas ? En tous les cas, tu as pris toi-même l’initiative de ressembler ce monsieur ô combien bourru : c’est qu’il a besoin de repos ! Tu aurais aussi pu l’accompagner pendant cette période de « congés forcés mais courts », mais, empli de ta bonne volonté habituelle, tu n’as su résister à l’envie de faire tes preuves de quelque manière qui soit.
C’est donc ainsi que tu t’es retrouvé transformé en un démon à l’odeur putride mais aux conditions physiques augmentées… de quoi changer de ce dont tu peux être capable à l’accoutumée ! Tu as ensuite pris place derrière l’enclume et t’es emparé du marteau. Cet outil te semblait bien lourd, et pourtant tu parviens à le manier sans trop de mal. Il ne te reste plus qu’à apprendre la technique et la manière de battre le fer, mais pour ça, il n’y a pas de souci à se faire. Tu as toujours été assidu et t’es toujours montré remarquable lorsqu’il fallait répéter des mouvements. Aussi, avec l’arme (brûlante) en mains, tu l’agites dans l’air en singeant un de tes « collègues » (qui n’a pas vraiment remarqué ta présence, soit dit en passant). Après quelques longues minutes à assimiler le moindre geste, tu t’es mis à battre le fer, à le passer dans les fours, à passer le métal sous l’eau… jusqu’à ce que cela ait l’air de ressembler à une étoile ninja.

Fier de ta première création (eh, ça change de tes dessins, mine de rien !), tu affiches ce que tu penses être ton sourire habituel… sous tes airs de démon. De quoi en déstabiliser plus d’un… Ou rendre Naminé dubitative. Mais elle est également membre de l’émérite clan Omura, aussi ne doit-elle pas être fondamentalement effrayée… Du moins, c’est ce que tu dis et c’est ce que tu espères. Elle aussi joyeuse et pleine de bonne humeur, vous ne semblez pas voir le temps passer à mesure que les armes prennent forme et s’empilent dans les caisses prévues pour. Mais si, toi, tu as pris la place d’un forgeron à « temps plein », ta binôme se montre néanmoins bien plus utile que toi… Tantôt remplissant les fours de charbon, tantôt soignant, tantôt battant le fer, tantôt trempant le métal dans les puits… Elle occupe plusieurs postes à la fois et semble le faire comme si elle avait toujours été habituée à travailler dans la forge ! Voilà de quoi te faire sentir, encore une fois, inférieur à quiconque travaille à tes côtés.
Néanmoins, tu ne montres rien, bien trop heureux et fier de pouvoir participer à cette mission, aussi ingrate soit-elle ! Bien rapidement, cette pensée et ce sentiment d’infériorité te quittent pour laisser place à un esprit vindicatif (envers les métaux et autres minerais), combatif et tu mets tout ton coeur à l’ouvrage. Il est bien hors de question pour toi de décevoir une fois de plus les gens, qu’ils soient de simples faiseurs d’armes ou encore l’intendante (voire, par extension, le Senkage) !

Mais après un certain, force est de constater que tu dois prendre une pause, malgré ta force et ta constitution augmentées… C’est que tu es loin d’être de ceux habitués à travailler uniquement à la sueur de ton front, dans une véritable fournaise, à utiliser l’entièreté de tes muscles ! Rien n’est moins sûr que ça : tu es rapidement exténué et tu t’en mordrais les doigts si tu n’avais pas revêtu cette allure… singulière. Aussi regardes-tu le monsieur que tu as remplacé d’un air triste (oui, on peut même le lire malgré ta transformation) et commences à faire la moue en quittant l’atelier qui t’était destiné pour un temps.
Une fois éloigné du four, haletant et transpirant toute la sueur de ton corps, tu t’adosses à un mur un peu plus en retrait, la tristesse et le découragement se lisant toujours sur ton visage, dans ton regard. Bah, ils devraient être compréhensifs… Tu as fait tes preuves en le soignant et en remettant sa main sur pieds (fascinant), alors tu ne devrais pas te faire autant de sang d’encre !

« Désolé m’sieur… J’peux pu… Souffles-tu.
- T’en fais pas p’tit gars, t’as bien bossé ! Te répond-t-il en regardant Naminé qui s’active toujours entre ses différents postes. T’es encore jeune et j’suis pas certain qu’t’aies vraiment l’habitude d’agiter un marteau toute la sainte journée ! Continue-t-il en te mettant une (forte) tape amicale dans le dos. Tiens, j’sais c’que t’vas pouvoir faire. T’es ninja, non ? Demande-t-il en souriant.
- Ouais, même si j’suis que Genin j’suis un vrai p’tit Shinobi ! Renchéris-tu.
- Donc t’sais c’que c’est d’lancer des shurikens… Prends la caisse, dit-il en pointant l’armature de bois de l’index, et va tester leur efficacité ! Vaut mieux le faire là plutôt que d’attendre qu’on ait fini… T’imagines s’ils sont pas assez solides ? Faudrait tout recommencer ! Il se penche alors vers toi. Perso, j’ai bien envie d’rentrer plus tôt à la maison, c’soir… c’est l’anniversaire d’ma fille alors tu comprends bien…
- Héhé ! Tu lui fais un clin d’oeil. Z’en faites pas m’sieur, j’vais faire en sorte que vous puissiez rentrer de bonne heure ! Lui chuchotes-tu à ton tour, plein d’espièglerie… démoniaque, hélas.
- Reprends p’tête ta forme habituelle, par contre… faudrait pas faire peur aux passants, plaisante-t-il enfin. »

Requinqué, tu ris avec lui et désactive ta technique de transformation supérieure et clanique et prends la petite caisse entre tes mains avant d’aller dehors. Ce qui est bien avec la localisation de la forge, c’est qu’il n’y a pas grand monde qui s’aventure par devant et… il y a une belle palissade juste face à la porte. De quoi pouvoir jauger la solidité et la résilience des armes forgées ! Bon, on n’est loin d’être sûr que personne ne viendra se plaindre si elle est un peu trouée mais… disons que ça ne traverse pas seulement l’esprit. Et même si j’avais été à ta place, ça ne m’aurait pas dérangé. C’est pour le bien de la mission et d’Uzu, n’est-ce pas ?
Tu décides tout de même de t’octroyer une courte pause afin de reprendre ton souffle et de profiter de l’air frais (qui change drastiquement de l’air vicié et aride de la forge) et de la légère brise qui vient caresser ta peau bruinée par le souffre avant de plonger ta main dans le contenant. Là, tu fais comme on t’a appris à l’académie : quatre dans chaque main, entre les doigts. Tu croises ensuite les bras et les balances contre la palissade boisée… et tous se plantent parfaitement dedans. Néanmoins, tu t’approches pour vérifier qu’il n’y ait aucune casse ou brèche… et, chanceux, tu remarques que tout va bien ! Cela dit, tu ne penses pas que cela sera suffisant auprès du grand monsieur, alors tu décides de tous les tester.

« On sait jamais… souffles-tu, même si personne ne saurait t’entendre. »

Après plusieurs séries de tests, un panier vide et une barrière criblée, tu te dis que cela devrait être bon. Tu prends tout de même la peine de tous les analyser, au cas où. Bah, il y a bien quelques imperfections, mais rien d’alarmant. Satisfait de toi, tu les ranges tous dans la caisse et regardes tes mains, machinalement. Elles n’ont jamais été aussi abimées et ça te fait bizarre. Tu comprends aussi pourquoi ça te faisait mal de les lancer : tes paumes sont brûlées. Mais ce n’est pas ça qui va t’arrêter, pour une fois ! Prenant sur toi, tu ramasses le récipient à armes étoilées et retournes dans la forge… crachant tous tes poumons à cause de la fournaise et des poussières qui volent. Cette fois, tu ne t’es pas préparé à ça et ça se ressent.
Après t’être repris, tu retournes voir le monsieur (qui s’est de nouveau attelé à la tâche) et poses la caisse là où tu l’avais trouvée. D’un signe de la main (tu fais coucou, quoi), tu l’interpelles. Celui-ci termine ce qu’il était en train de faire et s’approche de toi, souriant.

« Alors, p’tiot ? Demande-t-il.
- Ça me semble bon, m’sieur ! Y a eu quelques imperfections, dirons-nous, mais rien d’alarmant ! Y a pas de brèche et aucune étoile s’est cassée quand je les ai lancées et ça s’est planté sans problème !
- Parfait p’tit gars, on peut continuer sur notre lancée ! Te félicite-t-il. Par contre, tu devrais probablement rejoindre ton amie vu que j’ai pu récupérer ma place… hésite pas à donner un coup de main à tout le monde et on devrait avoir fini avant ce soir ! Donne du minerai, remplis les fours de charbon, mets les métaux dans la flotte et ça va l’faire ! T’explique-t-il en retournant à son poste de travail. »

Encore plus satisfait de toi, tu hoches simplement la tête et réajustes ton bonnet, tout sourire et des étoiles dans les yeux, avant d’aller justement chercher un sceau de minerais pour ton « mentor ». Enfin, pour les heures qui suivent, tu prends sur toi sans prendre de pause, croisant Naminé ci et là (et sans vraiment prendre le temps de lui parler, si ce n’est lui demander comment elle se débrouillait, si elle allait bien et si elle n’avait pas besoin de soins – ta bonté te perdra) et n’hésites pas non plus à faire plus que ce qui t’a été demandé… Eh, malgré leurs gants, ils doivent se faire mal ! De fait, tu ne réfléchis pas et soignes à vue dès que tu pressens une douleur ou un affaiblissement dans leurs mouvements… Tu es peut-être loin d’être le plus vaillant et puissant des Uzujins, mais au moins tu te sais bon en médecine, alors tu mets tes talents à disposition !
Une fois qu’on te fait comprendre et remarquer que la commande a finalement été rattrapée, tu soupires de soulagement et cherches la blondinette du regard, jusqu’à ce qu’elle finisse par te rejoindre. Rapidement, on vous remercie et vous congédie par la même, vous forçant donc à quitter les lieux. Quand même content d’en avoir fini avec cette épreuve plus que physique (et pénible pour ton corps chétif et frêle), tu fixes l’Omura de tes yeux pétillants et de ton sourire étiré jusqu’aux oreilles.

« Sacrée journée, hein Nami-nee-chan ? Pouffes-tu. J’pense qu’on a bien mérité une bonne pause… ça te dit qu’on aille manger des ramens ? »

❝ pegasus. ❞
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Cela faisait plusieurs heures que la jeune fille déterminée avait commencé son dur labeur. Sa motivation et surtout, son entrainement ninja, lui permirent de faire face à cette journée. L'entraînement Omura était très strict et épuisant, elle avait toujours eu l'habitude qu'on la pousse à bout de ce fait, c'était presque une journée ordinaire pour la genin. Cependant, la chaleur rajoutait bien à leur peine, rendait leur corps mou et lasse alors que le travail s'amassait, il fallait être rapide et pourtant efficace. Chose que le petit Haiko avait bien compris lui aussi. Malgré sa petite taille, Naminé avait bien vite remarqué qu'il se donnait à fond, c'est une des choses qu'on ne pouvait pas enlever au gamin, aussi étrange soit-il. De le voir trimer, cela endurcissait le coeur de la blondinette et la poussait à se donner à fond dans ce qu'elle faisait, elle ne pouvait pas se permettre de montrer la moindre faiblesse sur une mission aussi simpliste que celle-ci!

Haiko fut le premier à faire une pause, Naminé l'observa de loin mais ne le rejoint pas. Étant donné que le rythme de la chaîne de fabrication avait augmenté, le nombre de blessés augmentait aussi, obligeant la soignante à redoubler d'efforts et surtout de chakra... Allait-elle se plaindre? Non, mais elle sentait son corps s'affaiblir, s'engourdir. Bientôt elle devrait prendre une pause elle aussi sinon elle risquait de s'effondrer. Consciente de ses propres limites la genin attendit le retour d'Haiko pour prendre du repos, à l'extérieur avec une bouteille d'eau qu'elle enquilla presque instantanément. Les bons soins que les genins procurèrent autour d'eux furent payants, les shurikens manquants furent presque tous terminés en fin de journée, plus que quelques efforts et enfin le travail serait achevé! Naminé ne put contenir sa joie, non pas qu'elle n'appréciait pas les missions mais celle-ci était physiquement très dure, chose à laquelle elle ne s'habituerait sans doute jamais. Sur la dernière ligne droite donc, Naminé portait du charbon, emmener les nouveaux shurikens à Haiko pour qu'il les teste et enfin elle portait les minerais pour les emmener aux forgerons...toujours les mêmes tâches répétaient dans un ordre puis dans un ordre, bref quelque chose de rébarbatif mais d'efficace! Les forgerons y mettaient également beaucoup de bonne humeur, peut-être était-ce dû à la présence des genins, ou peut-être parce que quelqu'un les avait enfin entendus...allez savoir! En tout cas, chacun exécutait ses tâches dans la bonne humeur.

Lorsqu'enfin le miracle se produit, la commande fut achevée et les genins furent gentiment congédiés! Naminé ne put s'empêcher de montrer sa satisfaction et sautilla joyeusement. La petite Omura était épuisée et visiblement son accolyte aussi.
Elle était couverte de charbon, le visage moite et noircie par les four, les cheveux couvert de poussière et ses vêtements tâchés. Au moins on ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas fais son travail, et il en était de même pour le lutin.
Heureuse de retrouvée l'air frais et pure, elle se jeta au dehors joyeusement en tirant son compagnon sans vergogne, petit accolyte qui lui proposa d'aller manger des ramens! Quelle bonne idée! Ses parents ne devaient pas être rentrés de toute façon alors mieux valait terminer la journée en beauté avec Haiko plutôt que seule devant une assiette de nouille sautée non?
Les yeux bleus de l'Omura s'enflammèrent d'une nouvelle détermination : c'était l'heure de la bouffe!

- Tu as raison Haiko! Il faut recouvrer nos forces! Allons manger, je connais justement un bon vendeur de Ramen!

Elle saisit son compagnon par la main et le tira dans la ville d'une allure vive, cherchant son restaurant de ramen préféré et en y guidant le petit Haiko. Deux genins sales et recouverts de suifs allaient manger, voilà comment se termina leur journée.
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Acte II -  Infestation