Le Deal du moment : -20%
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall ...
Voir le deal
199.99 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Ne vous vengez pas vous-mêmes

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
La planque


       

An 15,


automne


 Ah, Suna et son désert. Lorsque l'on était affecté à la police, comme moi, l'on savait qu'il était possible, après un certain temps, d'être en charge d'affaires liées à des personnages plus intéressants que des délinquants osant braquer un oasis au kunai. Ce n'était pas un passage obligé, mais c'était fréquent. Si tel était le cas, alors venait une autre probabilité, cette fois plus forte : un affaire simple en apparence pouvait être en fait bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Je chuchotai :


Il est tard, ça ne devrait plus tarder. Observe bien et écoute bien ce qui se passe.



Le vent soulevait plutôt vivement le sable qui tapissait le sol alors que le soleil se couchait, teintant le ciel de chaudes couleurs assombrissant les nuages tandis que le bruissement de cette poussière naturelle amenait une odeur de désert. Je ne savais comment expliquer cette odeur, hormis par une odeur de désert. C'était comme si la froideur nocturne était devenue une fragrance épaisse mais pas puissante pour autant. Sous une dune dans laquelle un abri en pierre avait été aménagé par nos soins, Seiren et moi étions en planque. Nous l'avions appris, un échange devait se dérouler ici et nous avions pris les devants en amenant des pierres pour nous faire un petit fortin dont le plafond était fait de planches et de gravier, le tout fondu dans une dune. La température me faisait trembler en s'immisçant par les ouvertures que nous avions faites pour observer les alentours.

Seiren faisait depuis peu partie de mon équipe alors que Senri l'avait quittée pour une raison qui me restait inconnue. Personne ne m'avait annoncé sa mort et il me semblait l'avoir aperçu. Mais mon équipe avait bien changé. Kazami n'était plus de la partie non plus de et j'étais devenue professeure d'une jeune chuunin du nom de Hebikaze Akame durant le festival d'Ombre et de Lumière. La jeune kunoichi n'était actuellement plus sous ma responsabilité non plus : seul Shinsei restait. Les choses s'étaient déroulées bien vite et le jeune Akatsuki m'avait confié son désir de servir dans la police, un chouette choix de carrière que je n'allais pas dénigrer, bien évidemment, c'était chose qui plaisait à entendre, même si mon nouvel élève était plus habile que moi en matière d'audition. En effet, s'il maniait une arme peu conventionnelle, il se démarquait à mon sens par son ouïe très fine, à même de lui apporter en combat un avantage au corps-à-corps, avantage qui allait se révéler plus évident encore en travail de groupe. Ses oreilles n'allaient pas être de trop s'il comptait intégrer les forces de l'ordre et ses résultats n'étaient pas si mauvais et surtout, rien n'indiquait dans le rapport de gros danger. Je n'avais qu'une consigne : capturer un homme après un échange.

Les acteurs principaux de la scène tardaient d'ailleurs, les rayons du soleil n'étaient plus vraiment nombreux et du sable me bouchait la vue mais une main se posa sur mon épaule. Seiren avait entendu quelque chose et me fit signe de me taire. Fronçant les sourcils et regardant par l'ouverture de son côté, je vis en plissant les yeux une grande masse arriver. À sa vitesse et à sa taille, il devait s'agir d'une caravane, un grand classique. Là, le vent cessa doucement de souffler et découvrit l'action. Tiré par deux chevaux, un véhicule de bois à quatre roues avait enfin apporté de l'animation dans cette soirée.


Et voilà, ça commence. Viens à côté de moi et pas un bruit. Nous n'intervenons que quand nous voyons que l'échange a été effectué et nous nous focalisons sur la caravane. Sur cet homme.



Le conducteur n'était en effet pas un homme du désert mais plutôt un citadin assez à son aise financièrement, mais les gens qui faisaient le métier qui était le sien n'étaient pas à plaindre sur ce plan, j'étais d'ailleurs un bel exemple avec les kimonos entreposés dans une de mes armoires. Devant le tissu blanc de la caravane, il regardait à gauche et droite et parlait. Il disait quelque chose à… non ! Cachait-il son patron ? Son chef était-il à l'arrière ? Moi qui croyais que seul le messager était venu, mais il devait s'adresser à quelqu'un qui se trouvait derrière lui, même si je n'arrivais à percevoir ce qui pouvait se dire, mais le dialogue ne devait pas être difficile à deviner : « Je ne vois personne, patron. Ni à gauche, ni à droite, il a pas l'air d'être là. On attend ? » Oui, attendez, nous n'avions pas patienté toute une soirée pour que vous partiez sans n'avoir rien fait. Je voulais montrer à quoi ressemblait une opération de planque classique, avec l'observation et l'arrestation. Mais avant que je n'eusse analysé le tableau, le garçon me fit signe de regarder plus à droite. En effet, encapuchonnée, une nouvelle personne courait vers le véhicule, les bras recroquevillés contre elle. Une femme, je pus le deviner même de loin à sa démarche peu vigoureuse, à sa vitesse et à sa carrure. Avec elle, une nouveau souffle presque glaciale qui vint jusqu'à notre abri, me refroidissant vite les oreilles. Le capuchon pouvait donner à cette femme une allure de voleuse, mais elle n'avait pas l'attirail de l'assassin, aucune arme. Elle était femme du désert et arriva à la hauteur de l'homme.


On va peut-être enfin trouver de quoi le coincer. Je me demande ce qu'elle a apporté de si important pour faire tant de mystères.



C'était notre soirée. Elle tendit au chauffeur un dossier orange qu'elle protégeait visiblement en venant jusqu'ici. C'était ça, exactement ça. Un dossier ! Nous allions peut-être enfin pouvoir le chopper. Et alors que la femme se retournait, un gros sac sous le bras en retour, je me levai, prête à bondir hors de la cachette. Mais alors que j'allais intervenir, nous vîmes que le conducteur avait porté sa main gauche à sa veste.


Oh non, il va la…



En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, celle qui quittait les lieux quitta le sol, stoppée dans sa course, abattue par une volée de shurikens qui revinrent aux mains du lanceur.


Récapitulatif:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Seiren souhaitait rejoindre la police de Suna aussitôt que possible et il avait fait part de cet objectif à sa sensei qui occupait un poste d'influence au sein de ce groupe de combattants. Et, cette femme, Sahara Denya, lui avait proposé d'assister à une opération de planque. Si la mémoire du garçon n'était pas trop mauvaise, ils allaient devoir capturer une personne après un échange. Un échange de quoi ? Le blondinet ne savait pas trop, mais il était là, avec sa sensei. Ils étaient caché dans un abri qu'ils avaient construit quelques heures plus tôt et ils attendaient. Le garçon prêtait son ouïe exceptionnelle à sa supérieure. Il n'aimait pas attendre. Il était parfois un peu impatient. Il voulait se battre. Tailler ses ennemis en rondelles. Il n'était pas gentil et n'avait aucune envie de l'être. Seule son image et son développement étaient dignes d'intérêt. Famille ? Patrie ? Amis ? Le jeune Akatsuki n'avait pas trop ça en tête. Il vivait dans le présent et le présent, c'était lui.

Alors qu'il rêvassait, le Genin entendit quelque chose qui le ramena à la réalité. Aussitôt, il posa une main sur l'épaule de la Jônin et lui intima de garder le silence assurément, quelque chose était en approche.

- Et voilà, ça commence. Viens à côté de moi et pas un bruit. Nous n'intervenons que quand nous voyons que l'échange a été effectué et nous nous focalisons sur la caravane. Sur cet homme.

L'enfant hocha la tête et se rapprocha de sa tutrice pour observer la scène. Il était impatient et cela se voyait, il tapotait sa cuisse de ses doigts. Il n'aimait pas se placer en observateur, il préférait largement être acteur. Cependant, il prenait sur lui et restait calme. Seiren entendit quelque bribes de conversation, il y avait donc quelqu'un à l'arrière de la caravane. Une autre personne arriva, le blond l'indiqua à sa sensei, c'était une femme si la vue du garçon ne le trahissait pas. Ils regardèrent avec encore plus d'attention la scène. Un dossier. Que contenait-il ? Le petit Akatsuki n'en avait aucune idée. Il tendait l'oreille et observait. Il manquait néanmoins d'expérience et ne comprit pas les intentions du chauffeur aussi vite que Denya.

- Oh non, il va la…

Si la capacité de réflexion du garçon n'était pas aussi développée que celle de sa supérieure et qu'il manquait cruellement d'expérience, sa réactivité n'était pas mauvaise. Ou, peut être que les deux éléments qui lui manquaient l'empêchaient de faire le meilleur choix dans cette situation et, plutôt que réfléchir, il se jeta hors de l'abri. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il venait de voir le chauffeur mettre fin à la vie d'une femme du désert. Cela faisait donc une créature féminine de moins pour procréer et donc assurer la survie des peuples du Pays du Vent.

"Je vais m'le faire..."

Il venait de commettre un crime. Alors, avec ce que Seiren considérait comme de la logique, il décida de récupérer le dossier -surement l'objet à l'origine de ce meurtre- en employant une technique de Kusarigamajutsu, avec l'intention de sauter sur le criminel une fois l'objet entre les mains de sa sensei.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Bataille pour le dossier Lun 18 Nov - 17:04
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
Bataille pour le dossier


 Mince ! Celle que j'espérais coincer n'avait pas hésité une seconde c'était par l'intermédiaire de sa porte-lame qu'elle avait mis fin aux jours de cette femme. L'ouïe de Seiren était aussi fine que je ne l'espérais car il avait deviné que nous avions à faire à une dame. Toute occasion était bonne pour évaluer les compétences d'un ninja, j'avais d'ailleurs levé le pouce en acquiesçant de la tête. Enfin, elle était certes femme, je l'appelais "le Crotale de Kaga", car elle habitait cette petite bourgade dans laquelle elle avait fait construire un grand manoir, donc je parlais toujours d'elle au masculin. Son garde du corps s'apprêtait à retourner d'où ils venaient lorsque jaillit de notre abri le jeune Akatsuki. Il était trop impulsif.


Reviens ! N'agis pas seul, c'est trop dangereux !




Ah non, le crime n'allait pas me prendre mon élève aussi vite, oh, je refusais de céder cette jeune vie à la mort et dans une immense précipitation, je sortis. J'avais perdu mes bras, j'eusse pu perdre mon père, alors il était hors de question que cette fois il réussît son coup en fauchant le blond à qui je devais encore tant apprendre. Non, Seiren, tu n'allais pas perdre la vie dans cette opération, mais alors que je m'attendais à ce qu'il attaquât la caravane ou la prît d'assaut, je vis voler le dossier. La lame de son arme s'était plantée dans l'objet que je souhaitais justement récupérer et quittait son détenteur pour partir vers moi. Alors qu'il arrivait, je levai les mains pour accueillir l'objet jaune. Nous avions réussi. Nous avions enfin les preuves nécessaires à faire condamner le Crotale. Et tchak ! Un kunai se ficha dans le dossier, relié par un fin cable métallique que l'encapuchonné qui conduisait tira à lui, tout sourire, pour le passer derrière lui. Sans doute à son patron. Puis, sans ralentir, il s'empara d'une main des rennes et, de l'autre, envoya deux volées de shurikens.


Shinku Enbu !




Son objectif semblait simple : nous forcer à rester sur place. Ainsi, nous n'allions pas les poursuivre et son patron et lui seraient tranquilles. Il ne recherchait visiblement pas la confrontation et moi, je ne pouvais risquer d'utiliser des explosifs au risque de détruire les preuves dont la police avait besoin pour mettre ce Crotale sous les verrous.

Un gros caillou retomba au sol. La volée qui me visait ne m'avait pas atteint grâce à cette précieuse technique qui ne se démodait pas et regardai mon élève. Je ne m'attendais pas à ce que les projectiles l'eussent atteint, car il était non seulement un combattant compétent sur le plan martial mais aussi car son ouïe devait lui avoir permis de comprendre ce genre de mouvement et de l'avoir esquivé à temps. Mais il ne m'avait pas semblé prêt à s'arrêter et il allait m'entendre ! Heureusement, de tous les objets que je possédais, j'avais averti que j'avais sur moi, dans un parchemin de stockage, un shuriken Fuma. Aussi, lorsque je courus à l'assaut de la caravane, je m'attendais à ce qu'il fût à l'intérieur, mais je dis, assez fort pour qu'il m'entendît, mais assez doucement, estimais-je, pour ne pas être entendue du chauffeur :


Shuriken Fuma !




Ni d'une, ni de deux, je sortis un rouleau de parchemin dont sortit, à mon invocation, le fameux moulin de l'ombre que je déployai et lançai en espérant que Seiren allait être attentif et bondir hors du véhicule, car je visais les roues.

Récapitulatif:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
"Héhéhé...."

Le garçon était fier de lui et de sa petite technique de Kusarigamajutsu qui lui avait permis de récupérer et de confier à sa Sensei le dossier des hommes louches, quelques furent les informations qu'il recelait. Maintenant, le Genin pensait pouvoir se jeter sur le tueur, débrancher son cerveau pour se laisser aller à son instinct naturel de chasseur. Pour lui, réfléchir en plein combat était inutile, cela ne constituait qu'une perte de temps. Or, chaque seconde comptait. Néanmoins, alors qu'il avait fait de nouvelles foulées en direction des suspects, un kunai fusa et, quelques secondes plus tard, il aperçut le dossier passer à côté de lui avant de revenir dans les mains du chauffeur.

"Eh !"

Seiren était quelque peu contrarié par cette situation. Comment ce type avait-il pu copier sa superbe idée ? Maintenant, ça n'allait certainement pas être de la tarte pour que le blond récupère l'objet. Il allait devoir ruser ou faire sa brute. Mais, il n'aimait pas faire sa brute, il trouvait que ça renvoyait une mauvaise image de lui.
Enfin, il n'avait pas vraiment le temps de songer à ça, le sale copieur encapuchonné avait envoyé des shurikens en direction du binôme de Suna. Le petit Akatsuki les esquiva grâce à son ouïe et à sa rapidité, ses deux points forts. Et, il utilisa une nouvelle fois son arme comme un grappin mais, cette fois, pour s'aider à bondir sur la caravane. Il atterrit sur le plafond de l'engin. Il s'y tenait à quatre pattes. Mais, le garçon se retrouvait gêné. Est-ce qu'il entrait pour découvrir le deuxième inconnu ? Peut-être pouvait-il essayer de récupérer le dossier... Il s'approcha du rebord du toi, pour observer son conducteur. Le jeune referme son poing sur son arme, quand il entendit une voix plus que familière.

"Shuriken Fuma !"

Le Genin bondit hors de la caravane, se jetant dans le sable. Il roula sur le sol avant de se relever. Il resta immobile et observa le projectile se planter dans une roue du véhicule qui dévia aussitôt de sa trajectoire pour se renverser quelques mètres plus loin. Patron ou chauffeur ? Le boss ne s'était pas montré aussi,, Seiren pensait qu'il ne savait peut être pas se battre et, qu'il pourrait peut être le prendre en otage pour obtenir ce qu'il voulait de l'autre. Comme ça, ça lui semblait être un bon plan pour se mettre en valeur face à sa chef d'équipe. Ouais, il avait pas encore coupé son cerveau, il était trop tôt pour ça puisqu'il n'avait pas verrouillé de cible. Enfin si. A l'instant, il l'avait fait et déjà, le voilà qui bondit, kusarigama en main, vers la caravane pour essayer de prendre en otage le patron.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
La caravane renversée Mer 11 Déc - 20:49
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
La caravane renversée


 Destruction, telle fut le résultat de l'opération "lancer de shuriken Fuma" qui avait eu un excellent résultat car non seulement j'avais visé juste mais mon élève avait, en sautant avec la grace d'une gerbille, évité l'accident pour atterrir en exécutant une magnifique roulade digne d'un athlète professionnel au sommet de son art. Ce fut sans peine qu'il se releva alors que la caravane terminait sa course dans un fracas qui devait avoir calmé ses occupants.


Bien joué, Seiren. Maintenant, nous allons calmement nous approcher pour vérifier…




« Si les occupants ne nous tendent pas un piège. » Mais ma phrase, je ne la terminai pas car déjà mon élève s'était rué sur le moyen de transport dont l'attelage, qui avait du se détacher lors de l'accident, s'enfuyait au loin, mors aux dents, hennissant sous le stress alors qu'il galopait dans le désert, sans maitres. Je courus arrêter le jeune Akatsuki, mais le voilà déjà qui menaçait de son arme une dame d'âge mur à terre, repoussée par l'assaut du blond. Elle avait tout juste eu le temps de sortir de sa tenue un tanto qu'elle n'avait pas totalement dégainé mais qui lui suffit à arrêter la lame du kusarigama de mon élève qui risquait de se tenir bien trop près de sa gorge à son gout. Les deux armes s'étaient entrechoquées et la femme maintenant à distance de son visage les tranchants qui la menaçaient, non sans peine mais avec une apparente maitrise d'elle-même au vu de son calme. Alors que j'approchais, j'assistai à un duel entre Seiren et la principale intéressée de l'affaire qui nous occupait : dame Inetae, qui tremblait et n'était guère à son avantage. En effet, nos rapports mentionnaient que si les arts shinobi ne lui étaient pas étrangers, elle n'était ni combattante ni grande sportive et la confrontation était en la faveur du jeune garçon. Mais la situation était à son désavantage, aussi criai-je :


Reviens ! Romps le duel !




Puis il apparut. Derrière le garçon, muni d'un kunai, il fonçait dans son dos. Capuche sur la tête, mais un oeil malicieux, ayant surgi de la toile de son véhicule renversé, le chauffeur s'apprêtait à transpercer sa cible. Je mis la gomme.


Chimamire no Panchi !




Mais ce fut dans mon corps que s'insérera la lame. Dans l'une de mes cotes. En moi. Elle vint déchirer ma chair et séparer mes cellules. Un intrus venait de se présenter dans mon enveloppe pour faire ressentir sa froideur et son tranchant. Serrant les dents, je fis mine de n'avoir rien ressenti, mais la douleur me fit frémir et me paralysa le temps du coup. Je n'avais alors même plus conscience de la personne que j'avais en face de moi tant la pénétration prit de place dans mon esprit. Puis le kunai fut retiré de ma côte et bon sang, ça faisait un mal de fou et m'entailla avec violence. Le sang gicla et je sentis comme un trou en ma cote, sentant l'air pénétrer dans la blessure, mais cela m'éveilla si efficacement que je délivrai à mon adversaire un enchainement de coups de poings fous qu'il subit sans réussir à parer ou esquiver. Mes poings dans sa figure et sur son corps le firent reculer et l'assommèrent violemment, mais les bruits qui s'échappaient de sa bouche aux impacts étaient explicites : il n'avait le contrôle de rien. Lorsque soudain, je me sentis agrippée. Stop. Plus de coups. Mes yeux se rivèrent sur le sol et je constatai avec stupeur que quelqu'un, depuis la terre-même, m'avait attrapé le bas des jambes.

Et le dossier ? Où était-il ? Le temps ne m'était pas laissé de me concentrer là-dessus car en un instant, mon corps fut enterré jusqu'au cou par cette paire de bras qui avait surgi sans crier gare et je seule dépassait ma tête. Je n'étais plus que cela, une tête plantée là, inutile et impuissante qui voyait l'objet qui l'avait menée jusqu'ici à côté d'elle, à un mètre de son nez. Le dossier tant convoité ! Je n'avais qu'à tendre mes bras piégés dans la roche pour le saisir, mais le sable entrait dans l'ouverture que ce pauvre type avait faite dans mon corps. Piquant, il vint me déranger de l'intérieur. Plic. Plic. Plouc, Je sentais les grains venir, venir, entrer sans pouvoir les arrêter. Ils n'avaient rien à faire là. Je les voulais hors de moi. SORTEZ ! SORTEZ, CONNARDS ! Et Seiren ? Le dossier était toutefois là et mon élève respirait encore, j'avais éloigné l'encapuchonné ! Le menace n'était pas écartée pour autant, car un troisième larron risquait d'intervenir. Mais le dossier… et ce sable ! Le dossier ! Et nos adversaires qui n'étaient pas si puissants ! Je pouvais le récupérer et me charger d'eux. Risquais-je de perdre Seiren ? Jamais je n'allais abandonner mon élève ! Jamais je n'allais laisser le crime l'emmener à la mort de cette manière ! Ne rien céder au crime, jamais ! Surtout pas la vie d'autrui ! Ni même la victoire ! Ce fut alors qu'une troisième personne sortit de terre et posa la main sur l'objet de ma convoitise.

Non !

Hors de question ! Il n'allait pas filer aussi facilement ! Rassemblant ma force dans mes bras, j'écartai le sol, soulevant les grains de sable qui s'affaissaient sur moi sous le regard d'un nouveau bonhomme surpris sur la tempe duquel coula une goutte de sueur. Je commençai à crier pour captiver l'attention de l'encapuchonné qui ne devait absolument pas s'en prendre à nouveau à mon élève. Personne ne devait le toucher. Les deux hommes ne devaient regarder que moi. Et bougeant lentement les bras, je me sortais doucement mais énergiquement de ce piège brillamment exécuté par le troisième gaillard. Mais non, pas ce sable, il fallait qu'il sortît, il allait me pourrir de l'intérieur !


Nilo, récupère la patronne et on creuse !




Mon cri n'avait pas suffi. La tension retombée, le nouveau venu s'était penché et n'avait eu qu'à ramasser ce pour quoi nous étions venus.


Ok ! Crève, petit con ! Uragiri O Kakeru !




Récapitulatif:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Contre toute attente, Seiren découvrit que le patron était une patronne mais surtout qu'il s'agissait d'une vieille femme. Cela déstabilisa le garçon, l'espace d'une seconde. Il n'aimait pas s'en prendre aux femmes même si celles-ci n'étaient plus en moyen de procréer ou qu'il s'agissait d'ennemies. Néanmoins, il décida d'approcher son kusarigama de la gorge de l'individu. Celle-ci ne se laissa cependant pas faire et dégaina un couteau qui lui permit de parer l'arme du Genin et même de repousser légèrement son agresseur. Le shinobi trouva alors une nouvelle raison d'être surpris. Elle était calme quand bien même sa vie était menacée et que son véhicule avait été mis hors service. L'Akatsuki ressentait un certain sentiment de joie, il se lécha les babines, se demandant ce qu'il devrait faire pour voir germer une expression de peur sur le visage de l'ancienne. Il s'acharna sur la vieillarde qui s'efforçait à lever son arme contre l'enfant.

Le blond était plus fort que la femme aux cheveux gris, mais elle s'en sortait bien et, chaque seconde supplémentaire que leurs échanges gagnaient, surprenait encore plus le jeune homme qui se demandait combien de temps elle pourrait tenir. Il n'aimait pas frapper les femmes et respectait les anciens. Mais, malgré tout, il continuait à frapper. Pourquoi ? Parce qu'il se savait surveillé par Sahara Denya, sa sensei, et qu'il voulait absolument qu'elle soit impressionnée par sa prestation. Malheureusement, il était tellement perdu dans ses pensées, entre folie des grandeurs et joie de chasser la "méchante" patronne, qu'il ne remarqua pas l'autre qui s'était glissé derrière lui.

Du sang gicla lorsqu'il tourna la tête, quelques secondes après que sa chef d'équipe cria pour le prévenir, sans être entendue. Il écarquilla les yeux alors que son aînée venait d'être transpercée par le kunai de l'autre crétin. Le sang lui monta à la tête, sa respiration s'intensifia tandis que ses muscles se contractèrent. Il se mordit la lèvre intérieure. La vieille femme profita du fait que son agresseur n'était plus attentif pour lui porter un coup. Seiren pu protéger sa gorge à temps, mais ce fut dans son bras que le tanto vint se planter. Cela le réveilla et, il repoussa l'ancienne d'un coup de pied dans l'estomac alors qu'il entendait le bruit des coups de sa sensei s'abattant sur l'ennemi.

Un soupire lui échappa quand il constata qu'un autre était arrivé et que Denya était bloquée dans le sable.

"Heinnnnnn... Vous me saoulez grave, les gars..."

Cette fois, la kunoichi était bloquée et ne pourrait certainement pas le protéger, l'Akatsuki employa donc une technique de Kusarigamajutsu afin de repousser le vilain qui le visait.

"Bakuhatsu-sei no Uzu !"

Puis, raccrochant son arme à sa ceinture, il se rua sur son ennemi pour effectuer un Suna Senpu, en criant haut et fort pour se donner du courage.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Le troisième larron Lun 13 Jan - 23:11
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
Le troisième larron


Prise par surprise alors que je martelais de coups mon adversaire, je libérai enfin l'un de mes bras et commençai à m'extirper tandis que Seiren repoussait celui qui avait bien failli attenter à sa vie en le lacérant à nouveau de sa lame. Ce gars à capuche était un expert dans l'utilisation de kunais, tant au corps-à-corps qu'à distance, mais aussi un manieur de terre si j'avais bien entendu. Ils comptaient s'enfuir par le sol et non en courant, ce qui n'allait guère nous arranger, car Seiren, si mes souvenirs étaient bons, avait comme affinité le vent, tout comme moi. Merde, il fallait à tout prix éviter qu'ils nous échappassent. Libérée, je bondis sur ce type aux cheveux blancs qui avait eu le temps d'aider sa patronne à se relever mais fut surpris lorsque je lui assénai un coup de tête.


Heddo Batto !




Le choc fut rapide et il ne put l'esquiver tel un inattentif au combat. Ce qu'il tenait avait en effet une grande importance, mais lors d'une bataille, il était déconseillé de perdre son environnement, donc aussi ses ennemis, de vue, c'était une règle essentielle à laquelle il n'avait pas obéi. J'en avais habilement profité mais j'eus à peine le temps d'entendre creuser du côté de dame Inetae, qui faisait des gestes grossiers faciles à déceler, que mon regard fut attiré par celui qui se nommait Nilo. Seiren atterrissait après avoir élancé son pied contre un caillou. Une esquive bien exécutée de la part de l'encapuchonné que je vis ouvrir son haut. Cela ne me rappelait que trop ce nobliau rencontré à Baransu qui avait moult lames sous sa cape. D'un bond, je me désengageai de mon duel, les yeux braqués sur ce connard qui voulait apparemment en finir avec mon élève. Toutefois, je n'eus pas le temps d'esquisser les mudras qu'une volée de kunais, tous parfaitement espacés, fonçaient dans ma direction à une formidable vitesse.


Sogû : Shû Senjin !




Une volée que j'évitai d'un saut quasi-instantané qui m'éloigna définitivement du troisième larron. L'enflure était si rapide qu'il semblait prêt à enchainer pour en finir avec le blond qui m'accompagnai. Je réunis mes mains pour effectuer des mudras en serrant les dents, décidée à en finir avec lui une bonne fois pour toute et fus heureusement la plus rapide.


Kanashibari !




Soudainement, touché par la vague d'intention meurtrière, il lâcha les manches des armes qu'il venait juste d'empoigner et fut comme figé et incapable d'avancer, d'attaquer, voire de se protéger. Sa posture n'était maintenant plus que des ouvertures. Et la mienne aussi, offrant une parfaite occasion à mon adversaire de me trancher de deux shurikens Fuma !


Kage Shuriken !




Deux ? Mais qui pouvait bien s'encombrer de deux… Au sol ! Le mien ! L'enfoiré avait ramassé mon arme pour l'additionner à la sienne et porter une attaque trop sournoise alors que j'étais concentrée sur la protection de mon élève. Immédiatement, je plongeai ma main sous mon haut afin de chercher une boule explosive qui me servait de faux sein, non pas pour l'esthétique mais pour que ne n'eusse pas à m'encombrer d'un trop grand parchemin de stockage. Je lançai ma bombe sur le beau gosse qui eut le temps, durant mes gestes, de lever autour de lui de la terre qui vint cacher son visage au moment où mon arme allait le toucher.


Katsu !




Le fracas fut fort, mais la fumée se dissipant révéla une structure indemne qui avait parfaitement résisté au choc. Une trappe s'ouvrit et je pus entendre le bandit crier :


Nilo !




Récapitulatif:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Le pied du blond vint fracasser un caillou. Vexé de ne pas avoir pu fracasser l'encapuchonné, voyant son attaque échouer, le garçon grimaça. Intérieurement, il était énervé, très très énervé. Evidemment, cela ne l'encourageait pas à se montrer prudent et retourner auprès de sa sensei pour éviter de lui causer des soucis. Et ce, même s'il restait relativement calme à l'extérieur. Le vil brigand avait profité de son Kawarimi pour se placer dans le dos du ninja encore inexpérimenté qui, malgré sa vitesse plutôt importante pour quelqu'un de son niveau, aurait certainement pris un mauvais coup si l'homme ne s'était pas senti menacé par la kunoichi. Le jeune s'octroya une fraction de seconde pour remercier son aînée, d'un regard.

Les yeux de Seiren se mettent à scintiller lorsque la femme emploie un jutsu qui immobilise l'horrible personnage lui faisant face. Non seulement, elle avait aidé son élève en paralysant l'ennemi de celui-ci mais en plus, elle l'avait fait avec un certain panache et le garçon n'avait pas été touché, étant trop loin pour cela. L'Akatsuki voulait apprendre cette technique. Elle était tellement pratique ! Un sourire machiavélique se dessinait sur le visage du ninja. Il avait plein d'idées. Il comptait bien prendre soin de l'encapuchonné. Voilà une bonne opportunité pour employer une technique d'étranglement.

Le blond projetta une extrémité de son arme sur l'homme immobile puis, enserrant sa chaîne autour du cou de l'individu, le genin tentait de lui faire perdre connaissance. D'accord, il laissait la femme et l'autre combattant à sa supérieur. Néanmoins, il se dit que cela valait mieux qu'attendre que son adversaire puisse de nouveau causer des soucis. S'il se débarrassait de lui en profitant de la technique de Denya, il pouvait encore espérer pouvoir faire bonne impression. Ensuite, il aurait le temps de venir en aide à la femme aux bras de pantin, si elle n'avait pas fini d'ici-là. Il pouffait de rire.

"On appelle ça le karma, je suis ton karma espèce de crétin."

Il ne jeta pas le moindre coup d'oeil à la chef de la police de Suna. Il se dit que si elle était mise au tapis, il n'avait aucune chance de s'en sortir. Il lui faisait donc confiance, d'une certaine façon. Et, le blond préférait se concentrer sur le cas de l'encapuchonné.
HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Les trois combattants Dim 9 Fév - 20:45
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
Les trois combattants


« Nilo ! » C'était tout. Dans sa structure qui commençait à s'effriter, le troisième gars n'avait que crié. Un cri comme désespéré, certes, mais un ci au lieu d'une action. Un répit. Ou alors notre victoire. J'évitai de sourire trop tôt, mais mes muscles se relâchèrent un peu après que j'eus jeté un bref coup d'oeil en arrière pour remarquer ce cher Seiren qui faisait le malin. Il avait été bien content de mon intervention et se retrouver seul face à quelqu'un d'affaibli lui donnait l'impression que des ailes lui poussaient ? Mais avait appris à être humble et discret à l'académie ? N'était-il pas dans une position d'observation essentiellement ? Un « Tch » jaillit de ma bouche, accompagné d'un froncement de sourcils.


Seiren, on est en intervention ! Tu es pas en position de supériorité, ne fais pas le malin !




J'espérais qu'il avait compris et surtout que mes deux adversaires à moi n'eussent pas pris confiance après mon cri, mais il semblait que les deux étaient plus que tout à l'heure sur leurs gardes. Cette dame n'avait vraiment pas un air confiant, bien au contraire, j'eusse pu penser qu'elle était résignée mais elle n'était pas connue pour être expressive et c'était bien cela qui m'inquiétais, j'ignorais ce qui se tramait dans sa tête. Tout à l'heure, elle semblait vouloir se dépêcher de creuser et là, son attention semblait focalisée sur son chauffeur. Comptait-il pour cette puissante dame, maintenant qu'il était comme pris au piège entre un jeune genin et moi ? Et moi, sur quoi devais-je alors me concentrer ? Sur elle ou sur son nouveau garde du corps ? Dans son beau costume blanc, il semblait revenir d'une soirée mondaine et la bataille ne semblait à priori pas être son fort, idée totalement fausse.

Rassurée, en paix relative, je restai sur mes gardes mais esquissai un léger sourire en face de deux personnes visiblement plus inquiètes que moi et sans crier gare, fonçai sur le plus jeune.


Tarenken !




Il sembla surpris mais ne tarda pas en formant un mur que je mitraillai en lieu et place de sa tronche. Il était réactif, je ne devais pas le prendre à la légère : ce gars avait déjà du se battre plusieurs fois, ce n'étais pas un simple gars aisé mais bien un combattant réel qui posait réellement problème. Puis j'agrippai cette paroi et m'apprêtai à la contourner par la droite lorsque, par la gauche, notre dame surgit. Je pus voir son jeune garde récupérer le dossier tombé lorsqu'il avait effectué les mudras tandis que dame Inetae cria :


Nilo ! Gaz !




Quoi ? Seiren ! Je suivis du regard la fiole qui se dirigeait inéluctablement sur mon élève. Connasse ! Je… Une lame étais plantée dans une de mes côtes. Un rire surgit de derrière le mur. Le troisième larron, merde ! Son bras avait lancé un simple et bête kunai qui me brûla au point que la douleur correspondait à mon ego blessé et non à ce que cette peine m'eût normalement infligé. Puis son visage. Ce faquin avait osé se montrer, tant pis pour lui ! D'un coup de pied je… le touchai presque ! Il avait eu le temps d'esquiver sans peine. Comme si cette fiole qui venait de m'éclater sur le front… Putain, elle avait aussi de ça, celle-là ? Un poison ralentissant ?


On creuse ! Moguragakure !




Quoi ? Ils voulaient filer ? Oh non, je n'allais pas vous laisser vous en tirer comme ça, pas toi, avec le dossier dans le bouche ! Je te voyais commencer à t'enfouir, ce n'était pas la peine d'y penser ! J'étais lente, mais pas encore incapable ! ET toi, toi ! Je n'allais pas te rater, ça non ! Car vous étiez encore là ! Et mes mains étaient enfin réunies !


Kanashibari !




Il vacilla ! Ouais, il avait vacillé, bien fait pour sa gueule ! Il allait en falloir plus pour me mettre hors jeu que votre petit tour et ça allait bien vous ralentir. J'étais ralentie, mais vous aussi ! Allez, tombe ! Je l'avais touché et cette fois, c'était lui qui se trouvait dans l'incapacité de se mouvoir. Son corps tremblait et dame Itenae se redressa, la frayeur dans ses yeux. En effet, c'était lui qui avait l'objet qu'elle cherchait dans ses dents. Enfin, qu'il avait en ses dents car la puissance de sa mâchoire décrut au point qu'il laissa tomber sa proie. Et elle allait s'en saisir, bien sûr ! Alors que je me dirigeai vers eux en toute lenteur, avec peu d'espoir d'intervenir rapidement mais une espérance, celle d'en capturer au moins un, j'eus une surprise. Le gars gueula !

Dans sa côte, elle avait planté un tanto. Elle avait tourné. Il s'arracha de douleur, mais elle lui tira l'oreille et alors que l'impuissance me traversa, il bougea à nouveau et se remit à creuser en gerbant sa douleur.

Récapitulatif:

Jauges des méchants:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
"Seiren, on est en intervention ! Tu es pas en position de supériorité, ne fais pas le malin !"

Le Genin déglutit. Il n'avait pas vraiment envie d'énerver sa sensei, il espérait plutôt l'impressionner au cours de cette intervention. Mais, il ne pouvait pas s'empêcher de faire le malin lorsqu'il en avait l'occasion, c'était plus fort que lui et, il ne semblait pas comprendre les attentes que pouvaient avoir ses aînés de lui. Ainsi, il se retrouvait toujours prisonnier de sa petite bulle, de son monde et de son égo surdimensionné.

Maintenant, Seiren n'était plus de si bonne humeur et, il se mordit la lèvre en songeant qu'il allait devoir interrompre son moment de plaisir, de créativité. Il n'aimait lorsque les choses allaient trop vite. Mais, il savait qu'il valait mieux, pour lui, s'en tenir à ce que disait la jonin. Ce fut pour cela qu'il tenta de resserrer l'emprise de sa chaîne sur le cou de son adversaire, lorsqu'une fiole vint se briser à ses pieds.

L'Akatsuki relâcha l'encapuchonné et se jeta hors du nuage de fumée, mais trop tard malheureusement. Il toussa et cracha du sang. Il avait la désagréable impression que quelque chose était en train de le ronger de l'intérieur et, il éprouvait une certaine peine à respirer. Cette garce allait le payer !

Cependant, avant de se préoccuper de la "garce", le garçon avait son propre opposant à gérer. Il essaya de contourner le nuage de poison, tout en toussant, pour le retrouver, mais sans résultat. Il avait beau regarder tout autour de lui, le blond ne trouvait pas son homme. Il avait échappé à sa vigilance. Le jeune sunajin se maudit pour son manque de vigilance.

Le blond ferma les yeux quelques instants et se concentra sur son ouïe. Il fit abstraction des cris de sa sensei et des deux autres zigotos pour chercher quelque chose qui le mènerait peut être à SA cible. Un son étrange parvint à ses oreilles... Cela venait de... de... du sol ?! L'autre hurluberlu s'était enfoui dans le sable et il s'approchait de ses compagnons, au vu de ce que les oreilles du genin parvenaient à capter. Hors de question qu'il soit mis sur la touche et que son aînée doive gérer trois ninjas. Il se mit alors à courir en direction du petit groupe.

"Sensei ! L'encapuchonné est sous terre !"

Suite à ces mots, il lança un kunai auquel était attaché un parchemin explosive en direction de l'endroit où se terrait son ennemi. A vrai dire, Seiren ne savait pas si cette attaque allait avoir le moindre effet, mais il ne voyait pas d'autre moyen, pour lui, d'atteindre ce sale type.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Enfouis Mer 15 Avr - 7:44
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
Enfouis


J'arrivai devant deux trous en luttant contre ma faiblesse, mais les deux semblaient pris d'une soudaine énergie. Celle de voir le bout du tunnel, sans doute. En regardant ce sol creusé, je me rendis compte que j'avais fait une erreur : celle de vouloir jouer mon rôle de professeure et de laisser à Seiren le temps d'avoir quelque chose à faire. Car je devais bien le reconnaitre, j'eusse tout à fait pu esquiver avec du ninjutsu plus d'attaques et en fonçant instinctivement, j'eusse envoyer voler les canailles, mais j'avais adopté un rythme trop mou. Et il s'échappaient.

Puis mon élève m'interpella ! Immédiatement, je me retournai et ça fit bim, bam, boum. Il était déterminé au point d'utiliser à l'aveugle des objets sans abandonner. Un ultime geste à l'encontre des bandits. Pas forcément ! D'un bond, j'arrivai devant l'Akatsuki.


Leçon numéro 1 : Dai Henge ! On t'a appris le henge, à l'académie. Sache qu'il y a plusieurs dérivés à cette technique et le premier, c'est le Dai Henge ! Là où une permutation te permet de prendre une autre forme humaine, la permutation supérieure permet de se changer en objet ou en animal. Et c'est en petits rongeurs que nous allons nous transformer pour les suivre.


Puis je fis un pas en arrière, doucement, puis un autre, détendant les épaules. Du calme, c'était ce qu'il me fallait montrer.


Tu connais les mudras du Henge. Pour le Dai Henge, ce sont les mêmes : chien, sanglier, mouton. L'enchainement est pas naturel, surtout passer de chien à cochon, ou sanglier, il y a deux écoles. Mêmes mudras, mais plus de chakra à malaxer, car ta transformation va être plus aboutie. Tu vas pouvoir changer même de taille ! Tu dois penser à un animal ou un objet, mais concentre-toi bien sur lui. Ne pense à rien d'autre qui pourrait te perturber, tu dois avoir une image parfaite et concrète en tête. Je te montre ce que ça donne.




Chien, sanglier, mouton. Je détestais le mudra du sanglier, il était à mon sens le plus inconfortable à nous obliger à mettre les mains vers le bas. Puis, dans un petit nuage, je me changeai et apparus en chien. Je m'assis et tirai la langue afin de faire voir que cette technique permettait une bonne imitation. Puis un aboiement, non pas pour amuser la galerie, mais pour être plus saisissante encore. Retour à ma vraie forme.


Seiren, cette fois-ci, concentre-toi. Ne pense plus à toi, ne pense plus à t'amuser. Concentre-toi sur un petit animal. Ton esprit doit être concentré là-dessus uniquement, le temps d'une technique. Oublie ce que tu vas pouvoir leur faire ou la conséquence possible de l'explosion. Tout ton esprit est nécessaire, cette fois.




Récapitulatif:

Jauges des méchants:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Seiren fut rejoint par sa Sensei, quelques secondes à peine, après l'explosion du parchemin. Du sable virevoltait autour d'eux tandis que la Sahara se mit à parler du Dai Henge. Le blond ne comprenait pas. Pourquoi parlait-elle de ce jutsu maintenant, alors qu'ils devaient s'élancer à la poursuite des trois autres ? Ce choix lui semblait étrange, incohérent avec la réalité et pourtant, la Jonin était très sérieuse. Par chance, le Genin n'était pas du genre à s'opposer à un supérieur ayant prouvé sa valeur et, intéressé à l'idée de s'élever, il ne pouvait ignorer l'opportunité d'ajouter une nouvelle technique à son arsenal, d'autant plus si celle-ci lui permettait de changer d'apparence et de taille à volonté.

Maîtrisant le Henge et l'Oiroke, le shinobi maîtrise les bases du jutsu que Denya veut lui enseigner. Il connaissait les mudras et, selon la femme au corps plus redoutable qu'un katana, il suffisait simplement d'augmenter la quantité de chakra à employer. Ainsi, même comme quelqu'un de semblable à Seiren pour qui la maîtrise du chakra et des mudras n'était pas un point fort, ce n'était pas d'un niveau bien compliqué. Un rongeur ? Le garçon aurait certainement préféré que la transformation se fasse en serpent, il trouvait cela bien plus plaisant que ces bestioles poilues, aux longues dents et d'une laideur à en pleurer. Néanmoins, si tels étaient les ordres, il allait s'y conformer et, il ne perdit pas de temps en long discours pompeux ou en plaintes incessantes, se mettant immédiatement au travail.

Il songea aux gerboises des steppes et se concentra sur l'idée qu'il se faisait du physique l'animal, tout en formant, lentement, les mudras nécessaire à la réalisation d'un Dai Henge. Il entoura son corps de son chakra et commença à sentir un changement. Il se sentit comme compressé, refermé sur lui même. Il venait de se transformer en gerboise des steppes de taille plutôt grosse pour l'espèce, mais cela ne semblait pas être impossible. Cette erreur devait être due à une mauvaise représentation de base de l'animal ou à une impossibilité matérielle d'atteindre un résultat de plus petite taille.

"On fait quoi, chef ?"

Et oui, au final, Seiren ne savait toujours pas pourquoi il devait avoir l'apparence d'un rongeur....
HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Ne vous vengez pas vous-mêmes Left_bar_bleue2034/1200Ne vous vengez pas vous-mêmes Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Artisan du Henge Lun 4 Mai - 7:27
Sahara Denya
Akatsuki Seiren


Sahara Denya
Artisan du Henge


Kinawa-sensei avait toujours insisté pour que j'apprisse le ninpo mais j'avais obstinément refusé. Seuls le shunshin et le kai avaient attiré mon attention, en raison des domaines qu'ils touchaient : se déplacer vite était comme du taijutsu à mes yeux et je détestais les illusions. La simple idée d'être prise dans la tourmente d'images irréelles me glaçait le sang car j'avais eu la chance de connaitre ma famille et de ne perdre personne de proche. Que cela m'arrivât maintenant m'eût sans doute fait m'effondrer. Et puis, se battre au moyen d'une méthode aussi lâche était indigne d'une guerrière ! Mais en l'an 12, j'avais changé d'avis. Busujima Takeshi m'avait alors enseigné le kage bunshin ainsi qu'un clonage dont il était le seul à connaitre les secrets, lui permettant de créer un clone déchainé, unique, pouvant même avoir une apparence différente de l'utilisateur de cette technique. Depuis ce moment, j'ai mieux compris l'utilité du simple ninjutsu et ai veillé à combler de grosses lacunes. Et aujourd'hui, je donnais une leçon au jeune Akatsuki. Si mon professeur me voyait !

Mais mon enseignement ne valait pas le sien, visiblement. Seiren était un eu gros, mais qu'il était amusant à regarder ! Puis le souvenir du chat raté de Yuuki apparut dans ma tête et je gloussai subitement, me retenant de partir en éclat.


Seiren… tu es un peu grand


Sous mes paumes, je me retenais difficilement, mais point de fou rire, bien heureusement. Une grande respiration fut cependant nécessaire.


Oublie. J'ai un souvenir d'un Dai Henge rigolo. Pour ta question, prendre une petite forme va nous permettre de les suivre en profitant du trou creusé. Ils sont spécialistes en doton, ils ont forcément bouché le passage pour nous empêcher de les poursuivre. Prendre une petite forme, c'est ce qu'il nous faut. Et pour la technique…




Bonne question. Qu'avait-il pu bien faire de faux ? Tout dans ce que j'avais vu était juste, pourtant et son attention semblait focalisée sur l'exercice. Ah, peut-être que…


Je ne sais pas à quoi tu as pensé, mais mon professeur Kinawa n'a toujours dit que pour les formes avancées du Henge, il fallait vraiment être conscient du corps à prendre. Ne pas seulement savoir, mais le conceptualiser pendant la prise de forme. Pas juste avoir l'idée de la forme, mais la modeler, vraiment. Comme si tu sculptais dans la terre ou dans la pierre, de tes mains.




Cependant, à y regarder, j'exagérais. Il n'était pas si gros et un oeil non-avisé ne pouvait remarqué ce détail, c'était chipoter que de vouloir qu'il refît l'exercice. Mais oui, j'allais chipoter, histoire d'être perfectionniste.


Réessaie. Et modèle vraiment ton animal. Le plus petit possible. On connait des Dai Henge de cinq centimètres, donc il faut rapeticer plus encore. Sculpte, comme un artisan.




Récapitulatif:

Jauges des méchants:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Le blond regarde sa Sensei de son regard de gerboise des steppes, il a l'impression que ça la fait bien rire de le voir comme ça, il lui répond donc, après avoir repris son apparence initiale : "Vous n'avez jamais vu de rongeur un peu rondouillard ? Ce n'est pas très gentil de se moquer des gros..." Plutôt qu'accepter son erreur, il préfère se trouver des excuses. Malheureusement, ce n'est pas bien crédible car il est le premier à sous-estimer ou à se moquer des personnes un peu rondes. A vrai dire, il trouve toujours une raison de se moquer de quelqu'un du moment que l'individu ne lui ressemble pas trop, se considérant comme un modèle de perfection, fermant les yeux sur chaque défaut qu'il se trouve. Il réessaie mais échoue encore une fois à réduire correctement sa taille.

Le garçon hausse un sourcil de rongeur en remuant ses petites moustaches tandis que son aînée lui explique brièvement le plan. Il n'est pas vraiment convaincu par l'idée de la femme, mais puisqu'il n'a rien de mieux à proposer, il se tait et choisit d'obéir. Il se gratte derrière l'oreille d'une de ses pattes qui, après plus mure inspection, est quelque peu disproportionnée comparée aux autres. Le petit sunajin reprend son apparence normale après avoir lâché un soupir pour effectuer un nouvel essai. Conceptualiser, sculpter, voilà quelque chose de bien abstrait pour le jeune homme. C'est peut être pour cela qu'il n'est pas vraiment brillant quand il s'agit de Ninjutsu, de Genjutsu ou d'autres techniques demandant une certaine aisance avec la manipulation du chakra.

Sa deuxième tentative est plus plaisante que la première, selon lui. Mudra, image, chakra. Il lui semble avoir fait quelque chose d'un peu plus propre. Il n'a pas la sensation d'avoir de patte disproportionné et pense avoir la bonne taille. En effet, il a réussi à rapetisser conformément à ce que la femme lui a demandé bien qu'il soit un peu plus fatigué qu'à l'essai précédent. Il questionne néanmoins sa Sensei qu'il juge exigeante -bien qu'elle ne le soit surement pas tant que cela- : "C'est bon, cette fois ?". L'Akatsuki a hâte de se débarrasser de cette tâche ingrate. Il n'aime pas les rongeurs. En tous cas, il dit à la chef d'équipe qu'il se sent prêt à poursuivre. "Au fait, c'est quoi ce souvenir de Dai Henge rigolo ?"

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation