Même maintenant que l’hiver était bien entamé pour le tempéré Pays du Feu, les forêts épaisses qui camouflaient le village de Konoha et le protégeaient du reste du monde s’entêtaient à garder leur majestueuse parure. Si certains arbres étaient désormais nus, dénués de feuillage et exposés à la bise glaciale - au plus grand malheur des écureuils et autres petits animaux qui s’y abritaient du froid - la plupart étaient encore suffisamment garnis pour bloquer complètement la lumière du soleil, plongeant le sol herbeux de la forêt dans une douce pénombre à toute heure de la journée. Les crinières des géants immobiles s’étaient teintes d’ocre, d’or et de pourpre, se complaisant tardivement dans un automne chatoyant. En d’autres circonstances, le jeune Genin qui pestait à voix haute en sautant d’une branche à l’autre se serait arrêté, se choisissant un siège de choix pour laisser son cerveau rêver tandis qu’il contemplait ce spectacle figé dans le temps ; mais ce jour-là, Uchiha Shishio avait une mission, et pas une des plus plaisantes. Aussi, malgré le froid, la beauté sans pareille de la forêt qu’il aimait tant et sa mauvaise humeur, il continuait de se déplacer, ses yeux parcourant sans cesse son environnement en quête du moindre indice.
Une fois de plus, il avait été choisi par la vieille commerçante, qui tenait la boutique d’armes à quelques pas du domaine Uchiha, pour retrouver son chat - le fugitif Seigneur Moustache. Pour un matou de sa taille, il était diablement rapide et, pour un peu, le Genin aurait pu le prendre pour un chat ninja. Fort heureusement pour lui, la bestiole n’avait pas encore l’expérience nécessaire pour être entièrement introuvable par Shishio : en suivant les traces de pattes, les coups de griffe sur l’écorce ici et là, il avait été capable de le traquer à travers la forêt. Trop concentré sur sa tâche, il ne s’était même pas rendu compte qu’il avait quitté les limites de la forêt de Konoha - il était désormais complètement hors du village, s’aventurant dans les sentiers sinueux de la nature sauvage du Pays du Feu. Son environnement sonore avait pourtant bien vite changé, le bruit tranquille du vent dans les feuilles s’étant vu rejoint par un concert dissonant émis par la vie peu paisible des bêtes sauvages colossales qui peuplaient le sol, à quelques mètres sous ses pieds. Si les yeux sombres n’étaient pas à ce point fixés sur les lilliputiennes traces de griffe dans l’écorce des gargantuesques arbres, il aurait sans doute commencé à paniquer à l’idée de se perdre dans l’immensité végétale - malheureusement pour lui, il ne s’en inquiéta pas assez.
Lorsqu’il vit l’ombre poilue sauter d’un arbre à un autre à quelques mètres de lui, il poussa de toutes ses forces sur ses jambes, agrippant au vol le sale matou ; d’une galipette dans les airs, le garçon se replaça en position verticale, prêt à atterrir sur la branche suivante. Malheureusement pour lui, cependant, il ne connaissait pas la forêt du pays du Feu comme il connaissait celle de Konoha ; les branches hautes étaient ici plus fragiles, moins sûres, et celle-ci refusa son poids. Avec un craquement à lui glacer le sang, le perchoir incertain céda sous lui et il entama sa chute à travers les ombres qui séparaient les arbres. Une exclamation paniquée s’échappa d’entre ses lèvres tandis que Seigneur Moustache, terrifié à l’idée de finir en bouillie de fugueur, plusieurs dizaines de mètres en contrebas, s’accrochait à lui en feulant furieusement. L’instinct de survie du jeune Uchiha finit par prendre le relai, faisant taire la peur qui paralysait son cerveau et, malaxant son chakra pour en changer la nature, il convoqua une puissante bourrasque en face de lui en claquant des mains. Quand il était au sol, cette technique lui servait avant tout à repousser les ennemis et les projectiles mais, privé de ses appuis, la Paume de la Bourrasque le repoussa dans le sens opposé, le propulsant vers un tronc proche. Concentrant son chakra dans sa main et son pied droit, il ralentit progressivement sa chute en adhérant de plus en plus à la surface du tronc.
Quelques minutes plus tard, essoufflé et choqué par l’expérience, Shishio se tenait debout entre les racines de l’arbre, les mains appuyées sur ses genoux, observant d’un air absent les gouttes de sueur qui passaient petit à petit de ses cheveux au sol, dans un mouvement de chute régulière. Seigneur Moustache était toujours accroché à son torse avec force, refusant complètement de se séparer du garçon qui semblait être sa seule garantie de ne pas avoir à regretter ses fugues de manière aussi brève qu’intense face à l’approche imminente d’une mort certaine. À son grand dam, cependant, ni lui ni Shishio n’étaient encore tout à fait sortis d’affaire ; car s’ils avaient réussi à atterrir en toute sécurité, ils se trouvaient maintenant au sol d’une forêt inexplorée et dangereuse, où la nature régnait et où les bêtes sauvages régnaient en rois concurrents. Un bruit désagréable de raclement gagna les oreilles de Shishio, qui découvrit à seulement quelques mètres de lui à gauche un dodu blaireau aux allures pantagruéliques, si grand qu’il aurait sans doute pu faire de Shishio son petit déjeuner et utilisé la colonne vertébrale du chat comme un cure-dents. Le Genin décida de réaliser à ce moment, et ce moment uniquement qu’il n’était plus en terrain connu, fut assailli par une seconde vague de peur instinctive qu’il ne parvint cette fois-ci par à contrôler. Tandis que les griffes aratoires du blaireau arrachaient les racines du sol pour lui dégager la voie, offrant à la vue du garçon un présage malsain de ce que sa propre chair allait bientôt subir, tous les membres du Genin cessèrent de lui obéir, lapidifiés par le danger. Bouge, bougre d’idiot ! Pesta en lui une voix qui semblait bien plus courageuse que son propre corps. Hors de question d’être tué par un blaireau sous stéroïdes ! Tire-toi de là !
Ongaku Koutaishi
Konoha no Genin
Messages : 150
Date d'inscription : 15/09/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: GENIN - RANG D Ryos: 670 Expérience: (591/250)
Ce n'était définitivement pas de bons jours pour Koutaishi. Il enchaînait les échecs sur échecs. Et voila maintenant qu'il se faisait tourmenter par son propre comportement avec la gente féminine. Même si pour l'instant il n'avait pas eu à trop s'en formaliser, ces dernières rencontres eurent un effet de déclic sur son mode de penser. L’empêchant de dormir depuis déjà quelques jours, il avait décidé d'aller se vider l'esprit en allant jouer un peu de sa musique en forêt. Il ne s'était que peu couvert, ignorant le froid hivernale qui selon lui faisait du bien, ça remettait les idées en place qu'il disait.
Bien-sûr, le musicien n'avait à l'origine pas prévus de sortir de Konoha, surtout si peu armé, car oui il ne sortait jamais au grand jamais sans un minimum de ces armes ninjas. Ce jours là il avait emporter seulement, quelque shuriken et un seul et unique kunai.
Arrivé à destination, il avait commencé à jouer plutôt tranquillement faisant de son mieux pour oublier la gente féminine, chose qui était un échec totale. Certes il ne jouait pas mal, mais pas aussi bien qu'a son habitude. Cependant son ouï capta, un battement de coeur autre que le commité formé par les habitants de la forêt, un battement de coeur humain. Il l'identifia assez vite la personne qu'il reconnu comme Shishio-senpai. Et c'est à cette instant qu'une idée fugace lui vint :
"Et si je lui demandais comment il fait avec les filles ?"
C'est sur cette idée, qu'il suivit son aînée à l'aide son ouï, Shishio aillant pas mal d'avance sur lui. Se rendant compte que sa vue était inutile, il l'a voila, en fermant simplement ces yeux. Ne se rendant alors pas compte qu'il avait quitté l'enceinte de Konoha. Se fut son Ouï qui l'avertit que la flore avait changé et que les arbres n'étaient pas les même. Au loin il put entendre un craquement, et le battement de coeur de Shishio et d'un félin s'accélérer. Avant de reprendre son court. En déduisant assez rapidement que son senpai n'avait pas remarqué le changement d'environnement, le jeune Ongaku accéléra le pas, restant sur ces gardes.
Cependant quelque le fit qu'accélérer d'autant plus, un battement de coeur peu amical, avec des pas lourds et sonore. Il ne savait pas ce qu'était cette chose mais elle semblait peu amical envers l'Uchiha. N'écoutant pas réellement les conseils que lui donné son cerveau. Il s'approcha le plus possible en peu de temps, avant d'envoyer ces précieux shurikens sur la bête.
Esperant avoir attiré son attention. Il se laissa aller au sol dégainant son Kunai, et il eus la décence d'esprit de rouvrir ces canaux visuelles. Pour regarder son adversaire qui lui fit vite regretter son choix. Un blaireaux si imposant avait-il le droit d'exister ? L'orphelin ne connaissait pas la réponse à cette question cependant, son plan était déjà prêt.
Bloquant son kunai dans sa mâchoire, pour avoir les mains libres, il composa les mudras de sa technique ultime, il attendrait l'instant ou son adversaire serait en transe pour l'achever d'un coup de kunai. Il devait juste avoir le bon timing, juste la bonne vitesse. Si il se loupait, tout était finis, il n'avait aucune chance dans un combat rapproché avec une telle créature. Sur l'instant, il oublia le pourquoi, il était venue, la fatigue et le froid. Ces pupilles illuminaient d'une certaines excitations les rendant tout aussi écarlate que ceux du clan de la personne qu'il essayait de sauver.
Un début de journée paisible. Aujourd'hui, j'étais de surveillance sur notre territoire. Ce n'est pas que nous devons vérifier qui foule nos terres, mais plus, s'assurer que rien de réellement malveillant s'y installe. Cependant, depuis que les Inuwashi seraient allées à Konoha, nos terres sont plus tranquille. Bien sûre, ça ne veut pas dire qu'on est à l'abri de mauvaise rencontre, comme des voleurs, des ninjas mal intentionnés, des trafiquants... Ou alors, c'est Dame Nature qui essaye de vous avoirs, par des fruits qui peuvent vous sembler appétissants, mais mortel... Ou par des prédateurs. Bref, la forêt est loin d'être sans danger.
Moi. J'ai l'habitude. Je suis bien plus à l'aise ici que dans une grande ville, possiblement enfermé. Je n'ai jamais mis les pieds dans un village caché, j'ignore si je serais à l'aise. Là bas, la vie est différente et les gens aussi, plus sédentaire, plus dans le paraitre... Je ne sais pas si je saurais m'adapter à ça. J'ai besoin de mon espace vital aussi, tout comme Reira ! Elle est grande, pas franchement prévu pour des rues trop petites. Nous, les Inuzuka, avons besoin de notre espace, de notre liberté de vivre et de mouvement. Cependant... Pour combien de temps ? Les temps changent... Les clans indépendants se rallient, les tensions montent.
Sur le dos de Reira. J'essaye de ne pas alourdir avec mes inquiétudes sur l'avenir. Une chose à la fois.
"Je sens une odeur de chat domestique, Sen"
Domestique ? On est plutôt loin d'une ville ou d'un village... Qu'est-ce qu'un chat à l'odeur humaine, ferait par ici ? Cela pique ma curiosité. Peut-être que le félin n'est pas seul. Je laisse ma louve nous guider à son rythme jusqu'à la source de notre questionnement. Ce serait un chat sauvage, on s'en ficherait... Cependant, au fur et à mesure de notre traque, je sens une odeur de... Vieux parfum féminin. Berk ! Pauvre chat, moi aussi je m’enfuirais loin à sa place. Ce truc sent à des kilomètres !
Puis. La forêt s'agite, un cri masculin perce, et je reconnais également, les grognements d'un blaireau furieux. Reira presse le pas et j'abaisse mon masque de loup sur mon visage, ne sachant pas encore à qui ou à quoi je vais avoir à faire. Après quelques foulées rapides, Reira ralentie et une étrange scène se dévoile. Deux garçons, un avec un chat et sous lui des branchages et l'autre qui semble l'aider à se défendre face au fameux blaireau entendu plus tôt. Une bien mauvaise rencontre, pour l'un comme pour l'autre. Ça va très mal se passé et là où le blaireau essaye de les faire déguerpir, en se voulant plus grand, plus violent et intimidant. L'un des deux garçons décide de passer à l'offensive en enchainant des mudras. C'est pas vrais ! Le blaireau n'a d'autre choix que lui aussi attaquer.
J'entre à mon tour avec Reira. Elle s'élance contre le blaireau, sauvage, rapide et nous ne sommes que violence en cet instant. Avec mon naginata, je tranche les pattes de la malheureuse bête qui allait frapper le jeune garçon, puis je saute pour me positionner face à lui. Le blaireau hurle et d'un mouvement sec je chasse le sang de la lame de mon arme. Reira fait demi tour, pour lui donner le coup de grâce, quelque chose de rapide pour cette bête qu'elle prend à la jugulaire. Les cries du blaireau qui se noient dans son sang, peuvent être difficile à entendre mais à moi, ça ne me fais plus rien. J'ordonne promptement.
_ Lâche le maintenant ! C'est terminé !
Reira... Sous l'adrénaline et le goût du sang, à souvent tendance à s'emporter malgré elle. Heureusement pour moi, elle m'écoute au doigt et à l’œil, parfois la communication oral est même inutile... Cependant, ici, son instinct prend le dessus et un éclat de zelle devant des enfants, ce n'est pas la bienvenue. La grande louve blanche, la gueule en sang halète et se recule, fixant les deux jeunes garçons. Quant à moi, je m'approche de la créature encore chaude, fraichement passé de l'autre côté. Je pose une main sur le front de la créature et je soupire.
_ Excuse les... La peur, la colère vous ont fait prendre de mauvais choix. Ta mort ne sera pas vaine, ta viande sera dégusté comme un met de luxe. Pars en paix, dans l'autre monde et ne soit plus torturé.
Une mort inutile. C'est exactement ça, être au mauvais endroit, au mauvais moment. Seulement, je ne pouvais pas regarder deux enfants se faire déchiqueter. Même si les Inuzuka sont proches des bêtes, de la nature... Nous sommes humains. La prière dite, je me tourne vers les deux garçons, tout en relevant mon masque.
_ Tout va bien. Il voulait seulement vous intimider, mais comme vous êtes passés à l'offensive... Lui aussi... Vous ne pouviez pas le savoir.
Ils en font des têtes. Je passe ma main sur le pelage de Reira, désormais calme. Elle est assise à côté de moi et remarque le chat que nous avions senties précédemment.
_ Vous avez traversés la forêt pour un chat ? Savez vous qu'il est plus adapté que vous en terre sauvage ? Vous devez vraiment l'aimer.
Commentais-je. Essayant de paraitre rassurante. J'essuyais la lame de mon naginata sur le pelage du blaireau. C'est ça qui les intimides ? Je suis de leurs côtés, jusqu'à preuve du contraire.
Je ne mange personne.
Fûma Shigeru
Uzushio no Jonin
Messages : 157
Date d'inscription : 20/09/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - Rang A Ryos: 965 Expérience: (0/2000)
Les yeux écarquillés par la peur, Shishio fixait le regard du blaireau avec le sien, stupidement immobile. La voix intérieure qui s’était élevée en lui avait beau lui hurler dessus de bouger, de faire marcher ses jambes et de grimper à l’arbre juste derrière lui, rien n’y faisait ; des tressautements dans ses muscles étaient la seule trace de ses efforts pour se déplacer hors de la portée de la bête sauvage. Les sueurs froides ne se limitaient désormais plus à ses cheveux, couvrant son visage et sa nuque. Seigneur Moustache n’en menait pas beaucoup plus large, passant sans cesse ses yeux d’ambre du blaireau à l’humain en espérant que Shishio finirait par se réveiller pour les sortir du pétrin où sa fugue les avait conduits.
Le sifflement d’une volée de shurikens dans l’air sortir un instant le jeune Uchiha de cette lutte interne contre lui-même. Il y a quelqu’un d’autre dans cette forêt ? Son épaisse peau à peine brisée par les petites armes métalliques, le blaireau s’arrêta dans son avancée, bougeant la tête en quête de ce qui lui avait valu de ressentir ces petites piqûres ; il n’eut pas à chercher longtemps, car l’attaquant apparut bien assez tôt, juste à côté de Shishio. Celui-ci reconnut avec une surprise indéniable Koutaishi, le Genin de Konoha qui lui avait fait du chantage pour le forcer à l’affronter. Une certaine angoisse prit Shishio à la gorge en réalisant que le gamin se mettait lui-même en danger pour tenter de le protéger ; ramené sur la terre ferme par la honte de devoir compter sur son cadet pour lui sauver la peau, il sentit son bras gauche commencer enfin à bouger comme il le souhaitait.
Il ignorait quel était le plan de son compatriote et n’avait pas le temps, le blaireau commençant à charger, de le lui demander. Bouge, bon sang ! Plongeant sa seule main mobile dans la poche de stockage accrochée au creu de son dos, il en sortit un kunaï qu’il fit brièvement tourner dans sa main avant de l’enfoncer dans sa cuisse, le métal froid mordant sa chair et faisant jaillir un peu de son sang sur le sol moussu. Malgré l’exclamation endolorie qui s’échappait d’entre ses lèvres, la violence de son geste avait eu l’effet escompté, donnant un coup de fouet à son organisme et relançant une vague d’adrénaline à travers son corps ; d’un autre geste du bras, il se saisit de son unique shuriken fûma, le déployant avec un bruit métallique qui n’annonçait rien de bon pour la créature qui avait décidé de faire des deux enfants de Konoha son repas.
Avant que la charge ne se terminât et que le véritable affrontement ne commençât, cependant, un éclair blanc jaillit de nulle part, frappant le blaireau et le stoppant net dans son élan. Le genin n’eut que le temps de tourner les yeux pour voir une troisième silhouette humaine, armée d’un long naginata, s’approcher rapidement de la bête, fauchant littéralement ses pattes sous lui. En quelques instants, tout était terminé ; désarçonné par la vitesse à laquelle cette nouvelle arrivante s’était débarrassée du prédateur qui l’avait paralysé de terreur quelques secondes plus tôt, Shishio se redressa légèrement, grimaçant en sentant la lame se déplacer dans la plaie qu’il avait lui-même ouverte. D’un geste rapide du bras, il replia son shuriken, le rangeant dans son sac à dos. Concentré sur la jeune femme, il commença à répondre :
“Je ne dirais pas que je l’aime, je veux juste éviter qu’il finisse dévoré par autre chose. Et puis, c’est…” encore au milieu de sa phrase, son regard suivit les mouvements de la main de la jeune femme, qui caressait un…
Un monstre. Il n’avait pas d’autres termes pour cette créature qui lui paraissait nettement plus terrifiante et surtout bien plus dangereuse que le blaireau ; l’ascenseur émotionnel lui avait évité jusqu’ici de remarquer que l’éclair blanc qui avait assailli la bête sauvage n’était pas une technique quelconque, mais bien une autre bête encore plus effrayante. En une seconde, Shishio avait complètement disparu du sol de la forêt, s’étant réfugié en hauteur - sur le tronc d’un arbre, à plusieurs mètres du sol, accroché à l’écorce via le chakra qui circulait tout à la fois dans ses pieds et dans ses mains. Sur son épaule, Seigneur Moustache était accroché toutes griffes dehors, le pelage hérissé et un feulement sonore se fit entendre ; en observant le chat, il aurait été difficile de ne pas remarquer la similarité de la pose de Shishio, au point qu’un observateur extérieur aurait pu très sérieusement se demander lequel des deux avait feulé.
Feat.
Ongaku Koutaishi
Konoha no Genin
Messages : 150
Date d'inscription : 15/09/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: GENIN - RANG D Ryos: 670 Expérience: (591/250)
Il ne remarquait pas que son aîné c'était repris, il ne remarquait pas l'arrivé de deux inconnus, il ne remarquait pas le frémissement des bêtes alentour, il ne remarquait pas l’isolation soudain de la zone, il ne remarquait pas la fraîcheur qui entourait lentement son corps, il ne remarquait pas le terrible destin qui l'attendait.
Il ne voyait pas, il entendait. Il ne respirait pas de l'air, il inspirait la mort de son adversaire. Il n'avait pas peur, il ne ressentait rien. Il ne se confrontait pas avec la mort, il dansait avec elle.
Koutaishi, entendait la mélodie de la mort arrivait, il était prêt. Quelques décimètre et la créature ne respirerais plus, quelque seconde et le temps s'arrêtera. Il était bientôt temps. Sa main droite frémit, ajustant ces doigts dans sa manœuvre. Il entendit le grognement de la créature. Il croisa son regard, l'un et l'autre défendais une chose chère à leur cœur. Mais ce ne fut pas la créature qui avait le regard le plus froid, mais bien le musicien.
"Meurt""
Cette parole paraissait vide de sens de la part du cadet, qui mit sa main insolemment juste devant le museau du blaireau, une main qui lui aurait transcender l'âme suffisamment longtemps pour que le froid d'une lame l’achève.
Mais son mouvement n'aboutit jamais. Deux bête abattirent la créature en un temps record. Laissant son cadavre chaud au pied de l'orphelin, qui retrouva son regard enfantin et innocent, cependant n'importe quel ninja aurait pus voir l'envie de tuer qui émanait de lui à l'instant ou le blaireau l'avait menacé.
"Merde, désolé j'ai encore du mal à reconnaître les intentions de bêtes sauvages, j'aurais dus être plus attentif lorsque je l'ai vus, mais la mélodie du cœur de mon aîné était si paniqué que j'ai surréagis. . ."
Il s'inclinait respectueusement vers les deux bêtes à qui il s'adressait, il ferma comme de coutume ces yeux pour laisser ces oreilles faire le reste du travail, il s'adressait donc à deux louves . . . Non, il s'adressait à une louve et un être proche de l'humain et du loup . . . Un Inuzuka ? Fort probable selon lui. S'approchant doucement de la louve, plus par fatigue que part réel prudence, il s'adressa à son maître:
"Vous êtes des Inuzuka n'est ce pas encore merci, et madame qu'elle sont vos nom, je m'adresserai bien à la louve qui vous accompagne mais je ne comprend pas très bien les loups héhéhéhéh"
Enlevant doucement son haut blanc, il le roula en boule, s'adressant d'un haussement de sourcil demandant silencieusement si elle voulait qu'il lui essuie le sang laissé sur son pelage. L'air frais faisait du bien à ces cicatrices causé par Shishio . . . Qui venait de sauter en arrière en haut de l'arbre
"Shishio-senpai ? Ne vous inquiétez pas elles ne nous veulent pas de mal, on ne risque rien"
L'analyse de la mélodie qui émanait des deux êtres étaient clair comme de l'eau de roche, elles ne leurs voulait pas de mal. . . Elle. . . Koutaishi devint rouge comme une tomate quand il percuta que son interlocuteur "humain" était une femme
Qu'est-ce... Des enfants font dans la foret, avec pour seul compagnie ce chat ? A leurs bandeau, j'observe qu'ils sont de Konoha... Depuis quand le village disperse ses aspirants dans la nature ? Il ne sont pas sans défense, mais... Ils restent des enfants, dont un qui semble tétanisé par Reira au point qu'il se cramponne à un arbre. L'autre, face à moi, semble plus détendu, respectueux et reprend après ses premières justifications.
"Vous êtes des Inuzuka n'est ce pas encore merci, et madame qu'elle sont vos nom, je m'adresserai bien à la louve qui vous accompagne mais je ne comprend pas très bien les loups héhéhéhéh" _ En effet, nous sommes bien des Inuzuka.
Repris-je, plutôt fière que des gamins connaissent déjà mon clan !
_ Je suis Sen, et la louve se nomme Reira.
Finis-je par présenter, souriante. Également curieuse de savoir à qui j'ai l'honneur. J'observe les quelques cicatrices du garçon face à moi, eh bien, il a prit cher et ça semble récent. Donc, à Konoha, ils martyrisent leurs élèves avant de les éjecter en forêt ? Ensuite, c'est nous qui sommes des bêtes sauvages ? Eh bha... Le garçon reprit en direction de son ami haut perché.
"Shishio-senpai ? Ne vous inquiétez pas elles ne nous veulent pas de mal, on ne risque rien"
Je portais à mon tour, mon regard vers Shishio.
_ Ne t'en fais pas, Reira ne mange pas les enfants et moi non plus.
Blaguais-je. Reira, au contraire était plutôt patiente et douce avec ce genre d'entourage. Assise près de moi, elle faisait beaucoup d'effort pour être une sorte de peluche vivante. Après avoir prélevé les morceaux de blaireau qui m'interessait et les avoirs rangés dans une besace spécifique, Reira tirait le cadavre hors de notre vue, disparaissant quelques temps de notre vision commune.
_ Shishio et ? Quel est ton nom ?
Questionnais-je à mon tour, envers l'adolescent à demi nu.
_ Vous êtes des ninjas de Konoha de ce que je peux voir... Vous vous êtes perdus ? A moins que ce soit un énième test de survie pour éliminer les indésirables ? Je suis un peu perdu avec leurs méthodes...
Commentais-je. Que font ces deux brebis égarés ? Dois-je m'attendre à voir leurs professeurs ou quelqu'un d'autre surgir ?
Accueil 
![J'entend le loup, le renard et la belette - [Inuzuka Sen et Ongaku Koutaishi] Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg){kind=small}
![J'entend le loup, le renard et la belette - [Inuzuka Sen et Ongaku Koutaishi] Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg){kind=small}
