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Le plus petit des grands psychos! [PV Maman Junko ♥]

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❝Junko x Haiko

    ♡ Le plus petit des grands psychos!


Aujourd’hui, il fait beau. Très beau, même. Chose relativement rare au pays des tourbillons. Aussi n’es-tu pas spécialement motivé à t’entraîner ou lire. Bien au contraire. Tu es bien tenté d’aller faire un tour et de gambader dans le village, un peu au hasard, pour profiter du zénith et le sentir réchauffer timidement ta beau d’albâtre. Bah, de toute façon, tu as bien travaillé ces derniers jours, tu as bien le droit à un jour de repos, n’est-ce pas ? Non pas que cet entraînement intensif t’avait été imposé, de toute façon. C’est donc dans cet état d’esprit que tu t’es levé avant de te préparer. La routine matinale effectuée, tu te diriges rapidement dehors et lève directement les yeux haut vers le ciel. Là, tu enfiles tes peluches-parents autour de tes petites mains (ce sont des marionnettes, après tout) et tu commences à leur faire vivre une histoire que seul toi peux connaître, profitant par la même d’empêcher les rayons de te brûler la rétine. c’est que tu n’es pas forcément habituer à tout ça.
Rapidement, tu finis par gambader ci et là, sans aucun but en tête. Tu veux juste profiter. Aussi cours-tu simplement dans les rues, faisant tout de même attention aux divers passants – c’est que tu ne veux pas prendre le risque de leur foncer dedans ! Pire encore, tu ne veux pas penser qu’une charrette ait pu être renversée par ta faute.

Ainsi, le temps passe vite. Très vite, même. Et moi je m’ennuie royalement. Vraiment. Je préfère encore avoir à commenter tes entraînements, quand bien même tu n’as pas conscience de tout ce que je peux analyser. Ça aussi, c’est frustrant. Mais de tout cela, j’en ai l’habitude et j’ai appris à composer avec. En ai-je seulement le choix ? Non, pas le moins du monde. Néanmoins, à force de te dépenser de la sorte, tu as vite eu soif. Et faim. Enormément faim. Tu aurais pu manger un sanglier là, sur le champ. Mais tu n’es qu’un petit garçon, alors abattre pareille bestiole n’est certainement pas dans tes cordes. Ingénu et haletant, tu te diriges vers ton enseigne préférée et commandes un bon bol de nouilles. C’est simple, sobre, mais tu t’en fiches ; au moins, tu ne vas pas te ruiner et surtout, tu adores ça. C’est le principal, non ? Et pour la boisson… Un jus de raisin. Ce n’est pas ton favori, mais tu en as envie. Tu restes un jeune homme relativement simple (pour ne pas dire simplet), aussi n’hésites-tu jamais longtemps quand tu veux quelque chose. Surtout si cela n’implique que toi, ou ton porte-monnaie.
Là, tu manges à ton rythme, jouant et riant, seul, avec tes peluches. Bah, qui pourrait t’en vouloir ou te juger ? Au contraire, même. Tout le monde te trouve adorable et bon nombre de femmes craquent pour toi. Ah, si elles savaient ce que nous sommes vraiment. Si elles savaient ! Hélas, ce n’est encore pas aujourd’hui que je vais faire mon apparition… à plus grand désarroi, bien sûr. Maintenant rassasié, tu repousses ton assiette complètement vide, le temps de descendre de la table, et te mets sur tes deux jambes. Tu renfiles ton petit bonnet, attaches ton sac dans ton dos et reprends ton plat pour le donner au gérant.

« C’était parfait, comme toujours ! T’exclames-tu, des étoiles dans les yeux et le sourire jusqu’aux oreilles, en lui tendant le bol. Il te gratifie alors d’un sourire satisfait, presque approbateur, puis tu fouilles dans ton porte-monnaie pour en extirper quelques billets. Voilà pour vous, y a l’appoint ! T’écries-tu cette fois. Bonne journée m’sieur, et bon courage pour le reste de la journée ! »

Les autres clients te regardent encore un peu à mesure que tu t’écartes, comme si tu venais de donner envie aux quelques jeunes femmes d’avoir des enfants. Honnêtement, c’est loin d’être le meilleur plan de l’univers. Bah, un Haiko comme ça, je peux comprendre qu’on le trouve chou. Mais si je prends le contrôle, la donne est tout de suite inversée, on ne va pas se mentir.
Maintenant que tu as bien mangé et bien bu (merci petit Jésus), tu retournes gambader. Mais cette fois, tu veux aller vers la verdure. Tu as entendu qu’il y avait souvent des animaux tout mignons là-bas. Les Kamis savent combien tu les aimes, alors j’espère qu’ils exauceront ton vœu. Toi qui adores les dessiner, cela serait parfait. De plus, cela t’entraînerait inconsciemment ; savoir où sont les articulations et comment ils bougent, ça peut t’aider tant sur le plan de la médecine que du clan. Un bon plan en vue, clairement. Bien vite, tu t’es retrouvé dans un joli petit parc d’Uzu. Chanceux que tu es, il n’y a personne, si ce n’est quelques couples qui se volent de doux baisers à l’abri des regards et en toute intimité. Bah, ils ne vont sûrement pas s’inquiéter ou se cacher d’un petit garçon un peu dans la lune qui cherche des animaux.

Et c’est ce qu’il finit par se passer, de toute façon. Près de la fontaine (que tu évites plus que possible, tes souvenirs de la dernière rencontre avec cette dernière sont bien trop sombres), tu t’assois et regardes autour de toi. Les grandes personnes restent là, paisibles, s‘échangeant quelques doux (ou interdits) mots alors que tu sors ton carnet. Espiègle, une idée te vient : tu vas les caricaturer ! Aussi tôt pensé, aussi tôt fait. Discrètement (tout de même), tu t’empresses de grossir certains traits. Une femme trop maquillée, un homme au long nez, un décolleté trop grand (ce qui te fait d’ailleurs rire comme un idiot)… Tout y passe ! Même un kunai planqué dans la poche d’un monsieur qui sert un peu trop une madame, d’ailleurs (spoiler : ce n’est pas vraiment une arme ninja).
Soudain, un bruit capte ton attention. Un bruissement – probablement de buisson – pour être tout à fait précis. Curieux, et donc des étoiles dans les yeux, tu sers fort ton calepin et ton crayon contre toi, courant vers l’endroit d’où provient le bruit. Avant d’arriver au terme de ta destination, tu te mets à quatre pattes et avance tout doucement vers le fameux buisson. Doucement, avec la précaution d’un maître chirurgien, tu déplaces les quelques feuilles et… un lapin !!! Ton sourire fend ton visage jusqu’à atteindre tes oreilles et tu te mets à le dessiner, doucement mais sûrement. Tu ne veux pas lui faire peur.

Personnellement, c’est comme ça que je te préfère. Pourquoi ? Parce que je sais pertinemment que tes verrous psychiques s’ouvrent et que je peux enfin m’extirper de ma prison mentale. Chose que je fais, d’ailleurs. Le lapin a d’ailleurs dû le ressentir puisqu’il a fui. Je peste et m’engouffre dans la verdure, sans que les autres personnes ne soient vraisemblablement choqués. Ah, les joies d’être dans un corps d’enfant. Bref, je continue de lui courir après jusqu’à ce qu’il apparaisse dans mon champ de vision. D’un coup d’un seul, je dégaine quelques senbons et les lance sur lui, de sorte à simplement le paralyser. Je ne veux pas le tuer, juste l’empêcher de se tortiller dans tous les sens pendant que je procéderai à quelques… tests. Rien n’arrêtera les progrès de la médecin. RIEN !!! Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce que j’entende des bruits de pas et ressente une aura quelque peu… étrange, dirons-nous. Quelque chose dont je n’ai pas spécialement l’habitude. Ce n’est pas hostile, mais ce n’est pas joyeux pour autant. Ni même chaleureux. C’est juste froid. Mais il est hors de question qu’on me tienne tête, alors je joins discrètement mes mains et fais diffuser du chakra partout en moi. La transformation s’opère à mesure que je me retourne, de sorte à ce que ma nouvelle apparence soit synchronisée avec le moment où je serai face à cette présence.

« Attendez… Vous êtes l’enseignante de la dernière ? Sérieusement ? Demande-je, incrédule, avant qu'un rictus ainsi qu'un rire malsains (mais étouffé) ne viennent accompagner ma question. Si elle a le sens de l’observation, elle devrait vite comprendre que je ne suis pas le Haiko tout mignon et tout chou qui lui a fait un bisou et un câlin la dernière fois, j’imagine... »

❝ awaken. ❞
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Myōshin Junko
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Uzushio no Jonin
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Junko n’allait pas bien. Elle était malade, elle ne trouvait pas le sommeil et avait perdu l’appétit. Pour une fois, ce n’était même pas de sa faute – car, généralement, lorsqu’elle se retrouvait dans cet état c’était qu’elle faisait l’une ou l’autre crise existentielle ou abusait trop de ses illusions sur elle-même. Non, tout simplement, son corps avait atteint sa limite, lui rappelant qu’elle avait beau être une shinobi et une femme à la volonté extraordinaire, la Nature restait seule maîtresse absolue.

Peut-être s’était-elle faite piquer par une bestiole exotique au cours de sa dernière mission, peut-être avait-elle accumulé la fatigue sans s’en rendre compte, peut-être l’hiver approchait-il et, avec lui, son lot de bactéries et de virus affamés. Elle n’en savait trop rien et le médecin qu’elle venait de consulter non plus, apparemment. En réalité, il avait bien trop utilisé le conditionnel et parut bien trop hésitant, en la regardant, pour qu’elle ne parvienne à lui faire réellement confiance. Mais elle songeait cela, sans vraiment se rendre compte que s’il avait été à ce point indécis, c’est qu’il avait eu devant lui une femme plus blanche et plus menaçante que la mort. Elle l’avait fixé sans broncher, l’air sévère et les lèvres pincées, et sans savoir pourquoi, il s’était imaginé agonisant dans une mare de sang s’il ne lui fournissait pas le bon diagnostic – mais quelque part, il n’était pas si loin de la réalité. Elle n’aimait pas cette situation et le fait qu’elle soit en position de faiblesse – elle perdait son temps et son énergie, qui plus est –, cela la mettait de très mauvaise humeur et elle ne cherchait même pas à s’en cacher.

Finalement, elle était sortie de l’hôpital avec une liste de médicaments à se procurer (il n’avait pas osé lui dire de prendre du repos). L’automne pointait le bout de nez, les premières feuilles tombaient au sol mais l’air était encore sec et il faisait bon. En revanche, la dame ne pouvait guère en profiter ; gelée jusque dans ses os, elle frissonnait terriblement. Dans une vaine tentative de se prémunir du froid, elle avait revêtue quelques habits d’hivers, par-dessus son kurotomesode. Rapidement, elle était allée acheter les produits que le docteur lui avait conseillés et avait repris la route de son appartement.
Son chemin passait par un petit parc sans prétention, qu’elle entreprit de traverser. D’un œil morne, elle considérait un instant les quelques personnes présentes sur son passage ; des dépravés, des flemmards, des gens qui n’avaient visiblement rien d’autre à faire de leur vie que de profiter du bon temps. Elle avait mal à la tête. Elle s’arrêta un instant, pinçant l’arête de son nez dans un froncement de sourcil.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle le vit : l’enfant courait joyeusement après un petit animal. Il lui disait vaguement quelque chose, mais Uzushio était grande et elle ne savait plus trop où elle pouvait avoir vue cette espèce de lutin vert. Elle croisait tellement de gamins, tous les jours, entre l’Académie et le centre-ville…
Il planta alors l’animal, aidé par quelques senbon. La dame regarda la scène, interloquée – voilà qui était totalement imprévu. Quel enfant ferait ça ? D’instinct, elle s’approcha. Son geste n’était pas poussé par une curiosité morbide, et encore moins par l’envie de le réprimander – techniquement, il faisait ce qu’il voulait, même si elle n’était pas particulièrement emballée à l’idée que les parcs d’Uzushio servent de terrain de chasse à des gamins dégénérés. Non, en fait, elle se demandait soudainement si elle n’était pas encore sous l’emprise de l’une ou l’autre de ses illusions. Mais comment en être certaine ? C’était toute la difficulté car elle faisait précisément tout ce qui était en son pouvoir pour tromper ses sens, pour oublier qu’elle était l’instigatrice de ce monde illusoire, et alors que cela fonctionnait, elle commençait à douter de sa propre réalité. En revanche, cette scène, si impromptue… Quelque chose n’allait pas. C’était comme si l’enfant était devenu une autre personne ; de son point de vue, il s’agissait forcément d’une fabrication de son esprit.

Elle soupirait doucement, en arrivant à hauteur de l’enfant. Mais voilà que les événements prenaient une tournure encore plus étrange et que, sous ses yeux, l’enfant était devenu un monstre à l’apparence répugnante et à l’odeur putride. Elle eut un haut-le-cœur. Cependant, elle accusait encore l’illusion et elle commençait même à se demander si la fièvre n’y était pas pour quelque chose aussi, entretenant son délire.
Elle plissa les yeux, indécise. La chose lui parlait et elle, elle avait fichtrement mal à la tête. Mais la chose semblait la connaître… Était-ce une métaphore ? Quelque chose comme… « Ton fils s’est transformé en ennemi » ? Alors, elle s’approcha encore. « Et tu es… ? » commença-t-elle d’une voix rauque. Elle se pencha vers la chose, l’attrapant par le menton et approchant son visage à quelques centimètres du sien. « Un vilain petit garçon ? »

Combattre le feu par le feu… Si cette chose n’était pas réelle, si cette chose était vraiment une image de son fils… Elle comptait bien rester dans ce monde, même faux, et le briser.


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❝Junko x Haiko

    ♡ Le plus petit des grands psychos!


A l’origine, j’ai opté pour la transformation complète en démon (ou monstre, appelez ça comme vous le voulez) pour éviter qu’un enfant ou quelqu’un de sensible puisse venir m’empêcher de procéder à mes… expériences et expérimentations. Et encore, je reste dans un cadre légal : je fais ça sur un lapin et je ne comptais même pas le blesser ! Je l’ai juste empêché de bouger temporairement… Mais une fois que j’aurais eu fini, j’avais bien prévu de le remettre sur pattes et de le soigner ! Je ne suis pas dégénéré à ce point, quand même…
Mais voilà, la chance n’est encore une fois pas de mon côté. Il a fallu que je tombe sur l’enseignante de la dernière fois, celle qui nous a enseigné le Narakumi ainsi que l’unique technique permettant de dissiper les illusions. Si moi je l’ai reconnue, il faut croire qu’elle en a été incapable, malgré ma tenue pour le moins singulière et atypique. Suite au haut-le-coeur provoqué par ma nouvelle apparence (qui me fait avoir une odeur putride, pestilentielle), elle s’est un peu plus approchée. C’est là que je lui ai adressé la parole en premier, pensant qu’initier le contact serait une bonne idée et l’empêcherait de trop avoir peur… ou d’avoir trop de mauvais réflexe.

Il faut croire que j’ai raté mon coup. En effet, elle s’approche encore. Son nez presque face au mien, elle commence à parler d’une voix… rauque. Qui change avec celle entendue la dernière fois à l’académie. D’un coup, elle vient de perdre en sex appeal, si vous voulez mon avis. En tout cas, la voilà qui se penche vers moi et m’attrape par le menton pour instiller quelques autres paroles. Si j’ai voulu répliquer, j’en ai bien été incapable. La garce… Je vois mon corps revêtir d’horribles marques noires et je suis littéralement incapable de bouger… Du Fûinjutsu… Pourquoi ? A quel moment ? Si je peux me montrer terrifiant pour qu’on évite de me déranger, jamais, ô grand jamais, je n’aurai souhaité pareil combat ! C’est littéralement du suicide !
Cela dit, elle ne semble pas dans son état normal. Bien que je sois mal jugé pour le dire, force est de constater que la pauvre est malade. Sa voix, déjà, est comme enrouée, comme si sa gorge l’empêchait d’avoir son phrasé parfait. Mais j’ai également pu ressentir une certaine chaleur émanant de son visage alors qu’il ne se trouvait qu’à quelques centimètres de mon apparition démoniaque. De la fièvre, probablement… Heureusement que j’ai ces quelques connaissances médicales qui vont de pair et avec mon clan, et avec ma maîtrise de l’Irou Jutsu.

Je ne vais pas pour autant me laisser ainsi malmener sans me débattre ou montrer que, malgré tout, je suis moi aussi capable de mettre en déroute… Ou au moins d’embêter le monde (c’est qu’il faut rester réaliste aussi). Malheureusement pour moi, je ne connais rien au Fûinjutsu… aussi annuler cette technique, comme ça, juste par simple mécanisme connu… j’en suis incapable. Intérieurement, je fulmine, tandis qu’en surface, je geins et mon visage se déforme tant la douleur est forte. Nul doute possible, cette saleté d’enseignante mérite bien son rôle et la confiance que les autorités placent en elle… Elle peut bien dresser et mater les Genins pleureurs que peuvent être certains (dont mon « autre moi »)…
Une idée me vient alors. Sans vraiment me contrôler, je décide de concentrer mon chakra dans tout mon corps, quitte à le faire exploser… d’une manière bien plus importante et considérable que pour le Kai. Une véritable explosion sous-cutanée de sorte à faire cesser le sceau… j’ai déjà entendu parler de ce stratagème mais n’ai jamais pu l’appliquer auparavant… Il est temps de tester sur le champ de bataille ! Ainsi, m’efforçant de ne pas geindre, gémir ou grogner de douleur, je sens tous mes fluides se concentrer sous ma peau. Ça fait mal, c’est loin d’être agréable, mais j’imagine qu’il faut parfois souffrir pour ne pas faillir… Haletant et transpirant à grosses gouttes, je finir par me sentir moins oppressé, opprimé. Sensiblement, je tente de bouger mon épaule… et ça fonctionne. Victoire ! Mais je ne vais pas m’arrêter là… Je profite de l’état fébrile de la dame pour faire une roulade en arrière et sors un mécanisme de ma poche que j’envoie entre elle et moi. Le tout souffle en sa direction, faisant se déployer un épais nuage de poison toxique. Si elle en a respiré ne serait-ce qu’une once, la voilà partie pour être elle aussi affaiblie pour un temps…

« Vous méritez votre titre d’enseignante… la félicité-je cependant. Je dois bien avouer prendre cet affrontement comme un honneur… et une véritable aubaine pour m’entraîner ! Ajouté-je alors alors que je lance cinq senbons vers sa position supposée. Sens aux aguets, je préfère maintenant m’attendre au pire... »

❝ Tsuioku Mezameru Tamashii. ❞
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Myōshin Junko
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Si tout ceci ne lui avait pas semblé parfaitement irréel, jamais Junko n’aurait levé la main sur son enfant. Elle était coupable de ne pas s’en être occupée correctement et elle était prête à reconnaître ses torts et son incompétence, mais jamais elle ne s’était montrée violente. Et jamais elle n’aurait osé lui faire subir son courroux de la sorte ; qu’il devienne un ennemi était un drame qui nourrissait sa haine envers les autres, mais qui la détruisait surtout et la rendait impuissante face à lui. Dans ses rêves – ou plutôt ses cauchemars, en l’occurrence – c’était différent : elle faisait face car elle luttait contre ses propres idées. Elle tentait de déceler le vrai du faux, de comprendre ce qui lui échappait, de retrouver la voix de la raison. Ce n’était pas à lui qu’elle s’en prenait sinon à elle-même. Alors, tandis qu’elle contemplait son œuvre, l’art du scellement dans sa forme la plus pure et la plus parfaite, elle n’éprouvait pas cette même satisfaction, à la limite de l’excitation, que lorsqu’elle l’utilisait contre ses ennemis. Bien au contraire, ses yeux humides laissaient s’échapper une larme discrète, qui disparaissait furtivement dans les plis de sa peau. Elle savait que le monstre souffrait, même s’il luttait pour ne rien laisser paraître. Elle connaissait l’étendue de ses pouvoirs et elle pouvait jurer que le plus monstrueux d’eux deux n’était pas celui à l’apparence la plus répugnante ; elle se savait capable du meilleur comme du pire, mais c’était souvent dans le pire qu’elle s’illustrait.

Finalement, l’enfant défiguré parvint à se défaire du sceau qui l’accablait et, si elle ne croyait pas dur comme fer au caractère illusoire de la scène, elle aurait salué les efforts du jeune avec beaucoup d’humilité. Tout le monde ne pouvait pas se targuer de briser de telles chaînes avec autant d’adresse, il fallait une volonté et une ténacité qu’elle n’aurait jamais attribué d’emblée à un être aussi chétif que lui. D’ailleurs, tel un condamné à mort gracié, le retour à la liberté sembla lui donner des ailes. Sa première réaction fut donc de prendre de la distance et de lui lancer tout ce qui lui passait par la poche. La dame, dans un état de mollesse maladive, ne put réagir que tardivement, et encore, elle agit par réflexe, plus que par réflexion. Son cerveau avait trouvé tout seul la réaction évidente à la situation, avant-même qu’il n’enregistre la présence du mécanisme diffuseur de poison et, plus tard, la volée de senbons : un fuyard, un Kanashibari. Ce n’était rien d’extraordinaire pour elle ; son cœur renfermait présentement bien assez de rancœur et de rancune pour qu’elle n’ait pas à chercher bien loin la pulsion meurtrière.

L’enfant, en revanche, avait bel et bien eu le temps de balancer tout son arsenal sur la femme qui s’était mise à tousser malgré elle, prise dans le nuage putride. Déjà affaiblie par sa maladie, voilà qui n’allait pas pour s’arranger. Dans la foulée, elle était frappée par les senbons sans même chercher à les esquiver – de toute façon, elle n’avait pas pu les voir venir, comme le poison inconnu et sa propre technique d’immobilisation l’occupaient déjà bien assez. Elle laissait donc les petites aiguilles s’enfoncer sans difficulté dans le tissu de son habit et lui perforer la chair, non sans lui tirer une grimace de douleur. Ces choses-là n’étaient jamais très agréables à encaisser, mais ce n’était rien d’insurmontable.

« Enseignante. » Elle donna un coup de geta dans le truc qu’avait lancé l’enfant et dont émanait la fumée empoisonnée pour l’envoyer valdinguer un peu plus loin nonchalamment. Certaine que rien de tout ceci n’était réel, elle ne prenait pas les mêmes précautions qu’en temps normal. « Enseignante… » Voilà qui commençait doucement à l’intriguer. Sa tête lui tournait de nouveau, comme ses poumons s’étaient emplis une dernière fois de la vapeur contaminée. En revanche, elle sentait que quelque chose n’allait pas. Son regard se porta vers le gamin de nouveau paralysé. « Tu es toujours là. » constata-t-elle simplement. Oui, cela pouvait paraître absurde pour lui, mais elle pensait bien qu’il aurait disparu. Elle tourna son regard vers le machin qui crachait toujours son venin un peu plus loin. « Ça aussi. » La dame porta alors sa main à l’un de senbons qui l’avait touchée : il s’était planté dans son épaule gauche, l’engourdissant un peu par la même occasion. Un peu de sang s’écoulait de la blessure et elle savait bien qu’il était peine perdue d’essayer de les retirer ainsi. Pourtant, elle attrapa une extrémité et s’essaya à la tordre dans la blessure, légèrement. Elle eut mal, comme elle s’y attendait. Mais lui, il était toujours là. Et elle comprit ce qui n’allait pas : elle aurait dû sortir de l’illusion.

Junko était une professionnelle, elle ne se plongeait pas dans un Genjutsu sans quelques garde-fous. La douleur physique était son moyen sûr de s’en sortir. Elle se mordit la lèvre nerveusement tandis que son regard, un peu perdu cette fois, se tourna vers le visage monstrueux. Tournant à toute vitesse, son cerveau peinait à faire la connexion entre la chose horrible et quelqu’un qu’elle connaissait – car elle comprenait à présent pourquoi il l’avait appelée « enseignante », elle avait été son professeur. La théorie de l’illusion s’effritait chaque seconde un peu plus : il était totalement illogique que son fils l’appelle ainsi, elle n’avait jamais été qu’une élève et une servante, au Myōshin-ji. Mais ce gamin, là… Avait-il seulement idée du nombre de morveux dans son genre qu’elle voyait chaque semaine ? Peu d’entre eux retenaient vraiment son attention et c’était rarement pour leurs prouesses scolaires.

Elle abandonna. « Désolée, je ne sais pas qui tu es, ta tête ne me dit rien. » Elle fronça les sourcils et un frisson la parcourut. La fièvre et l’effort physique la faisaient légèrement suer et elle commençait à prendre froid. « Quant à t’entraîner… Tu te rends compte que j’aurais pu te tuer ? » Elle ne mentait pas ; si par malheur elle avait esquivé, d’une façon ou d’une autre, le jet de senbon, il n’était pas certain qu’elle se soit rendue compte qu’il ne s’agissait pas d’une illusion. Et alors, à la suite du Kanashibari, qui sait ce qu’il aurait eu à subir. « Ce n’est pas un affrontement, gamin. C’est une exécution. »



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