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Meyo Tsuri - Senkage [Terminé]

Meyo Tsuri
Meyo Tsuri
Senkage
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Date d'inscription : 15/10/2019

Fiche du Ninja
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Meyo Tsuri



Matricule ninja
NOM : Meyo
PRÉNOM : Tsuri
GROUPE : Uzu
GRADE : Kage
RANG : A
SEXE : 
ÂGE : 31 ans
SITUATION : Célibataire
FAMILLE : Aîné d'une fratrie de deux, seul rescapé. Père mort durant la grande guerre. Mère en vie

Personnalité
QUALITÉS
Patient
Intelligent
Bienveillant
Pacifiste
Orateur
Meneur
Respectueux
Diplomate
Pédagogue
DÉFAUTS
Secret
Anxieux
Froid
Distant
Condescendant (parfois)
Méfiant
Idéaliste
Addict
Défauts
AIME
Lire
Arts
Tabac
Solitude
Paix
Sa mère
N'AIME PAS
Guerre
Légumes
Aime pas
Violence
Aime pas
Bétise
AUTRES
Astigmate
Autre
Autre
PHYSIQUE
TAILLE :
1m80
POIDS :
74kg
PEAU :
Blanche
CHEVEUX :
Noirs
Mi-Long
YEUX :
Marron
Forme/Autre
VISAGE :
Une très brève description de son visage : Traits fins, lèvres peu apparentes, petites oreilles, visage équilibré
CORPS :
Un corps athlétique, bien que menu, de longs membres, cicatrices sur le torse et le dos.
AUTRE :
Un goût vestimentaire douteux, un visage fatigué par le manque de sommeil, une allure nonchalante.
Histoire
Racontez nous votre histoire en listant les événements importants de votre personnage. Ce que nous voulons voir est votre imagination, votre originalité ainsi que votre cohérence.
Attention, vielliez lister les événements marquants de votre personnage dans le bon ordre chronologique, ne listez pas ses événements dans le désordre !

► An -16: Naissance de Meyo Tsuri sur l'une des Trois Sœurs. Fils aîné de Meyo Meko (mère) et Meyo Hakichi, une modeste famille de pêcheur. Durant sa petite enfance, il reste dans la maison, loin de l'humidité. D'une santé fragile, il délaisse les jouets au profit des livres. Le temps passe et son père prend pour habitude de l'embarquer. Sur le navire, il y apprend la voile et l'art de la pêche. Peu social, il peine à se faire des amis, préférant la lecture à la camaraderie. Son frère Yatano, de deux ans son cadet, le suit partout. Curieux de nature et avide de savoir, il parcourt le village en quête de connaissances. Il apprend la théorie sur la plupart des métiers de l'époque; forgerons, tisseurs, soigneurs et chasseur. Avec l'âge, il délaisse l'école, trop intimidante et se forme en autodidacte.

La guerre balaie le continent entier et ne manque pas de faire parler d'elle. Les voyageurs sont légion au commerce du village et leurs récits, bien qu’horrifiques, sont formateurs pour le jeune homme. La région des Trois Sœurs fut épargnée longtemps, mais cela s'apprête à changer. 

► An - 6: Alors âgé de 10 ans, Tsuri va découvrir l'horreur de la guerre. Il y a peu de temps, des émissaires du clan Uzumaki ont débarqué sur l'île, suivi de près par ceux du clan Miyamoto. Une rixe éclate entre les deux camps. Pour la première fois, le jeune homme connait la guerre, celle du sang, des flammes et des larmes. Les pêcheurs désireux de calmer la situation périssent sur-le-champ. S'en suit une escalade de la violence. Les hommes du village prennent les armes et se jettent dans la bataille pour défendre leurs foyers. Les shinobis sont sans merci et utilisent pleinement la puissance de leurs chakras pour infliger le plus de dommage à l'autre camps. Dans le chaos ambiant, Hakichi s’effondre sous les yeux de son aîné. Quant à Yatano, il périt noyé par les eaux, dans les bras de Meko, qui s'en sort avec quelques côtés cassées. Tsuri, lui, est pétrifié, immobile au milieu du champ de bataille. Le bilan humain est désastreux, la plupart des navires sont détruits et le village est rongé par les flammes.

Face à la douleur, le jeune homme prend une décision: la théorie ne suffit plus, il faut passer à la pratique. Dès cet instant, il va se vouer corps et âme au nindô. En compagnie de sa mère, tourmentée depuis les événements, il quitte son village natale pour se rapprocher des zones de conflits. Les déserteurs ne manquent pas et l'un d'entre eux, alcoolique et fumeur, se prend d’affection pour le fils et sa mère. Devant la persévérance de l'enfant, Mio de son prénom, accepte de le former aux arts ninjas. Lorsqu'il n'est pas à l'entrainement, Tsuri s’instruit. Il dévore tous les ouvrages qui lui passe sous la main. La "stratégie militaire, ou comment organiser efficacement une ligne de défense" selon les Miyamoto, le "contrôle du chakra et ses applications dans le renforcement musculaire" par les Uzumaki, "Le traité des cinq façons de bander une plaie" par les Omura etc. Rien n'est assez obscur ou indigeste pour lui. Lorsqu'il ne comprend pas, il demande. Son physique se sculpte, il grandit, se renforce. 

À cause de ses lectures nocturnes à la lumière de la lune, sa vue baisse. Son quota de sommeil diminue proportionnellement. 

► An 1: 17 ans. Tsuri a bien grandi. Il s'est épaissi, a gagné en prestance et en muscle. Il n'est pas nécessairement un surdoué, mais ses efforts et ses lectures ont rapidement comblé ses carences. Mio s'est avéré être un bon professeur, avec une pédagogie bien à lui. Il lui a également transmis le vice de la cigarette, si bien que les deux hommes ont maintenant leurs petits rituels de fin d'entraînement. La paix est instaurée depuis six ans. Un soulagement pour les populations et les clans. Malgré les accords, l'ombre de la guerre plane sur le continent et chacun essaie de trouver une solution pour l'éloigner. Le village caché de Konoha a vu le jour il y a peu et tous accueillent l'idée avec enthousiasme. Chacun y va de son commentaire, dans les tavernes, les commerces et surtout, au sein des clans. Le modèle tend à se développer partout.

Depuis l'âge de 15 ans, Tsuri parcours les îles Uzi. Il a d'abord noué des liens avec les Omura. Réputés pour être à la pointe de la médecine, Tsuri fut impressionné par leurs travaux et resta un moment, laissant Mio en compagnie de sa mère, toujours rongée par la dépression. Il fut invité à la table du chef. Un homme bien bâti, bon vivant et bruyant. La guerre lui avait pris beaucoup, sa femme et ses fils notamment. Malgré son côté balourd, il était impeccable, presque immaculé et possédait une dextérité insoupçonnée. À la fin du souper, il demanda aux convives de quitter la salle pour s'entretenir avec le jeune homme. Seule sa fille Omura Leiko, fut autorisée à rester. Il fut question de tout, de la curiosité du jeune homme pour le clan, de son avis de réfugié, de son éducation ninja et de ses professeurs. Ils se quittèrent en bons termes et Tsuri continua son voyage.

Ce fut au tour des Uzumaki. De la même manière qu'avec les Omura, Tsuri s'imprégna du clan, des us et des coutumes, des traditions et bien évidemment, des techniques. Passés maître du Fuinjutu, Tsuri avait pu constater dans son malheur la virtuosité du clan du tourbillon. Il n'eut pas l'occasion de rencontrer leur leader, mais resta auprès d'eux un moment, le temps pour lui de se faire de véritables amis et confidents.


De son expérience tragique, le jeune homme ne garda aucune rancune. Il avait vite compris que la guerre - dans son chaos - n'opposait pas le bien contre le mal, un bon et un mauvais camp, mais confrontait, au-delà des réalités humaines et politiques, des âmes jusqu'à ce qu'elles disparaissent. Les Uzumaki et les Miyamoto n'étaient pas directement responsables de la perte de sa famille, c'est l'absurdité du conflit qui avait balayé les vivants.


► An 15 : Tsuri Meyo est aujourd'hui Senkage, fier représentant du village caché d'Uzushio. Presque par accident dirait certains, sûrement par ambition dirait d'autres. La vérité est ailleurs. Il est le seul shinobi ayant cherché à comprendre les motivations de chaque clan, de chaque région, de chaque village. Dans son parcours, il a tissé des liens avec les personnalités contemporaines importantes. Le hasard sûrement, la chance probablement... Le fait est que les principaux acteurs de l'alliance insulaire ont tous eu une relation directe avec le jeune homme. Il a participé aux débats, aux rassemblements, aux discussions, aux négociations et lorsqu'est venu le temps d'élire un chef pour le nouveau village shinobi, un choix logique s'est imposé : Tsuri Meyo ! Dix huit années bien remplit, intelligent, travailleur, diplomate, un homme en dehors des stratégies claniques, mais conscient des enjeux. Un jeune écouté, respecté et même craint parfois.


Aujourd'hui trente et un ans, Tsuri administre le village aidé de ses conseillers, tous trois venus des principaux clans de l'alliance. Sa mère vit au sein d'Uzushio et Mio son maître, a repris la route, non sans féliciter son élève. Un nouveau jour se lève sur le village et le Senkage œuvre encore et toujours vers un seul objectif : la paix durable.  

(J'ai tenté d'écrire une histoire courte et cohérente. Je pourrais développer dans le futur certains des points abordés.)

Test RP

Le jour se lève sur le territoire insulaire d'Uzi. On entendait au loin le chant des pèlerins accompagnant les premières lueurs du soleil. Des volutes de fumée dansaient dans le bureau du Senkage. Derrière une montagne de parchemins, on discernait à la lueur des bougies le chef du village d'Uzushio, plongé dans une lecture obscure, une cigarette à moitié consumée dans la main droite. Un rayon de soleil traversa la pièce et l'aveugla. Il recula de stupeur, faisant au passage tomber sa cendre sur sa lecture du moment.

  • Merde, merde... ronchonna-t-il en soufflant sur les restes calcinés du tabac. Il leva les yeux vers la fenêtre pour constater l'heure avancée. Déjà !


Il écrasa sa cigarette dans un cendrier déjà bien remplit. Il bascula son corps en arrière et étira ses membres. Il entreprit de trouver son agenda. Après avoir balayé d'un geste le « Rapport sur le traitement des eaux usées du village et comment l'améliorer en 10 points », il ouvrit le carnet, brûlé par la cigarette sur l'un des coins et chercha la bonne date.

  • Alors, alors... Entretiens avec le chef de la sécurité en vue de l'examen Chuunin, visite du nouveau service de l'hôpital avec Leika et enfin, l'intendante Uzumaki... Ça va être une longue journée...


Il s'attarda sur un mot gribouillé dans la marge, il reconnut son écriture maladroite : « N'oublies pas Atsune ! ». Il se tapa sur le front, persuadé que cela l'aiderait à faire rentrer cette information plus facilement dans sa mémoire. Plus d'une semaine qu'il oubliait Atsune. Il commença par achever sa lecture. Ceci fait, il attrapa un parchemin vierge et empoigna un pinceau plus ou moins propre qu'il plongea dans l'encre. Il traça quelques signes. La missive se concluait ainsi :

« J'espère que tu te portes bien maman.
Affection, Tsuri. »

Il n'aimait pas apposé son titre lorsqu'il écrivait à sa mère. Elle ne sera de toute façon pas en mesure de comprendre. Elle n'était plus en mesure de comprendre quoi que ce soit. Les horreurs de la guerre avaient balayé la clarté de son esprit. Le soleil apparaissait maintenant à l'horizon. Le Senkage profita de la chaleur de ses baisers pour prendre un moment, les yeux fermés. Depuis combien d'heures n'avait-il pas dormis ? Il tonna d'une voix forte :

  • Kyouka, peux-tu venir s'il te plaît ?


La porte s'ouvrit sans bruit et une ombre s'avança dans la pièce. Une jeune femme, en tenu militaire se mit au garde-à-vous devant lui.

  • Que cela me plaise ou non Shodaime, vous ordonnez, j'exécute.


Malgré son jeune âge, elle était intransigeante sur le protocole. Un shinobi se devait d'être en permanence aux côtés du Senkage et deux jeunes Chuunins du village s'étaient portés volontaire à la tâche, Kyouka durant la journée et son frère Masashi la nuit. Tsuri grimaça de désapprobation, mais il avait appris à accepter son rang.

  • Fais porter ce message à ma mère s'il te … Assure toi de lui lire.
  • Mais je ne peux vous laissez seul Shodaime.
  • J'ai un entretien avec Matsuoka, si je dois même me méfier de la sécurité du village, à quoi bon être Senkage. Il lui tourna le dos. C'était sa manière de faire comprendre à ses interlocuteurs qu'il n'argumenterait pas plus.
  • Très bien. Et Kyouka disparue dans la pénombre.


Peu de temps après, on frappa à sa porte. Le chef de la sécurité du village entra, katana à la ceinture. Les deux hommes s'installèrent de part et d'autre du bureau. Matsuoka, comme le reste des Miyamoto, était un homme de principe, d'une flexibilité inexistante, mais fin stratège et un combattant redoutable.

  • Comment se porte la Garde, Matsuoka ?
  • Très bien Shodaime, après les événements de Baransu, plusieurs éléments ont fait preuve de zèle et quelques rixes de comptoirs ont été réprimés de manière... brutale. Hormis cela, rien à signaler.
  • Il faut impérativement que tout le monde se sache en sécurité, et non opprimé. Je vous fais confiance pour donner les consignes adéquat. Je passerai dans la semaine au poste.
  • Comme vous le souhaitez Shodaime.


Le clan Miyamoto était d'une efficacité redoutable pour assurer le maintiens de la paix au sein du village, mais depuis Baransu, la tension s'accumulait de manière inquiétante. Le continent entier faisait face à ce problème et les cendres de la guerre n'étaient pas loin de s’embraser de nouveau.

  • À ce propos, j'aurais aimé être à vos côtés lors des incidents, j'aimerai à l'avenir pouvoir faire partie de votre escorte pour assurer...
  • Ne vous inquiétez pas pour ça Matsuoka. Les shinobis d'Uzushio se sont montrés exemplaires au vu des circonstances, je ne me suis pas senti en danger. Je préfère vous savoir au village en cas d'attaque.
  • Je comprends Shodaime.


Tsuri réprima une grimasse. « Trop abrupt imbécile, met y les formes ! ». Il manquait assurément de sommeil.

  • Concernant votre requête, j'en ai une autre à vous soumettre, mais nous verrons cela à la fin. Voyons ensemble les plans de la sécurité concernant la mise en place de l'examen Chuunin. Il est inconcevable de laisser l'épisode de Baransu se reproduire. Il en va de notre image et de celle de tous les shinobis !
  • Je suis d'accord, personne ne dira qu'Uzushio est incapable d'assurer la sécurité des siens.
  • Et des autres. Fit remarquer Tsuri, un léger sourire aux lèvres.



Le Shodaime alluma une cigarette et tous deux constituèrent un plan d'ensemble. L'ampleur de l’événement était telle, qu'il allait falloir se mettre d'accord avec les forces de Konoha. Tout fut passé en revu ; l'escorte, l'encadrement, le déroulement, les cérémonies et même le retour. Lorsque l'entretiens arriva à sa conclusion, l'horloge au mur indiquait midi. Des cartes, des schémas et des missives pour le village caché des feuilles jonchaient l'intégralité du bureau. Le chef de la Garde salua cérémonieusement le Senkage et sortit.

  • Bon et maintenant ?
  • Maintenant vous devez vous rendre à l'hôpital pour votre rendez-vous avec Omura Leika !


Une jeune femme aux cheveux rouges venait d'entrer en trombe dans le bureau, un bol de ramens fumant à la main. Elle le posa avec fermeté devant le chef du village qui leva les yeux sur elle. Lunette vissées sur le nez, elle portait dans ces bras un agenda bien remplit, en bien meilleur état que celui du Shodaime.

  • Katsue, quel plaisir de te voir. Dit-il avec ironie.
  • C'est ça, c'est ça ! Mangez en vitesse, vous êtes en retard !


Katsue Uzumaki était la gouvernante du Manoir et pas la secrétaire du Senkage, comme elle aimait le rappeler. Une femme intelligente, organisée et passerelle entre les Uzumaki et l'administration du village. Sous ses airs parodiques de secrétaire stricte, elle était en réalité une kunoichi talentueuse. Katsue était en relation directe avec son homologue de Konoha. Elle était chargée d'assister Haruka Uzumaki, l'intendante d'Uzushio dans ses tâches. L'intendante parti pour Konoha, Katsue représentait le clan Uzumaki en son absence. Tsuri avala son bol rapidement, attrapa son manteau cérémonial et tout deux sortirent du bâtiment en direction de l'hôpital.

Lorsqu'ils sortirent, l'air était chaud, mais l'humidité tangible, comme souvent au village d'Uzushio. Tsuri prit un moment pour appréhender la clarté du jour, trop habitué à baigner dans la sombre lumière de son bureau. Il ferma les yeux et s’imprégna de l'ambiance. Les cloches du temple teintaient au loin, le marché bouillonnait d'activité. On entendait les pécheurs brailler à propos de la qualité de leurs prises, les vendeurs d’épices essayaient à tout prix de vous faire sentir leurs produits et tout au fond du marché, un petit stand, le vendeur de tabac. Tsuri avait ses habitudes et Hachiro, le vendeur, connaissait ses goûts. Mais le temps lui manquait dernièrement et il ne pu flâner dans les allées. Ils passèrent tout deux le long de l'artère pour ce rendre à l'hôpital. Katsue le laissa là et repartit en pestant contre les Juunins.

Omura Leiko l'attendait. Il la salua chaleureusement. La jeune femme lui fit visiter l'hôpital. Elle lui montra tout de l’accueil des patients à leur sortis. Leiko exposa les problèmes budgétaires de l'établissement au Shodaime et sa volonté de faire de l’hôpital un territoire neutre, quelque soit le clan ou la faction. Lorsque la visite fut terminée, ils s'arrêtèrent au balcon du dernier étage. Les deux amis s'accoudèrent à la rambarde, contemplant l’avenue principale d'Uzu. Elle se tourna vers lui :

  • Tu fume toujours ?
  • Malheureusement oui, répondit-il avec le sourire.
  • Et le sommeil ?
  • Toujours manquant.
  • Tiens, prend ça. Dit-elle en lui tendant un sachet de tabac. Cela t'aidera pour le sommeil, pas pour l'addiction. Ajouta t-elle avec un sourire.
  • Merci. Répondit-il en rangeant le sachet dans une poche de sa tenue. Il en profita pour sortir une cigarette et l'allumait. Il inspira calmement avant d'ajouter. Comment va le clan ?
  • En toute honnêteté Tsù', je ne sais pas. Tout semble se dérouler à merveille, mais je suspecte autre chose. Il y a des cachotteries, des messes basses. Et les voix de certains membres commence à s'élever contre l’hégémonie des Uzumaki.
  • Mais tout le monde était pourtant d'accord il y a treize ans sur le partage des rôles.
  • C'était il y a longtemps. Répondit-elle avec douceur. Baransu a tout changé... Malgré la victoire, les Uzumaki ne sont pas aussi infaillibles qu'ils le prétendent. Tu as toi aussi failli mourir lors des affrontements.
  • Je ne le sais que trop. Mais l'infaillibilité n'existe pas, n'importe qui dans notre situation aurait fait la même chose, on s'en est même plutôt bien tiré je trouve.
  • J'en suis consciente, mais pas tous. C'est un argument de plus pour eux.
  • J'ai peut être une idée pour palier à cela, mais je vais avoir besoin de toi très bientôt.
  • Tu peux compter sur moi.


Ils se séparèrent et Tsuri rentra au manoir. Cette fois, Kyouka fit le voyage à ses côtés. Une fois au bureau, il s'attela à rédiger des papiers, à signer des autorisations, à programmer des rendez-vous avec la guilde marchande pour évaluer les possibilités budgétaires etc. Lorsqu'il leva enfin les yeux de son bureau, le cendrier était plein, lune aussi, éclairant la nuit de sa pale lueur. Comme le matin, il s'étira longuement pour détendre son corps crispé et s’avança vers la fenêtre. Le silence était retombé sur Uzushio et seul les animaux nocturnes vaquaient à leurs occupations. Non loin de lui, un battement d'aile le fit tressaillir. Une chouette vint à sa rencontre, entra dans la pièce et se posa sur son bureau. Il se tourna vers elle, l'air désolé. Elle leva une aile pour le faire taire et ouvrit son bec.

  • Je vois que tu as mieux à faire que de me voir, petit Tsuri. Dit la chouette.
  • Je suis vraiment désolé Atsune, je t'ai oublié, mais je compt...
  • Désolé ? C'est toi qui est venus nous consulter il y a longtemps, où est passé le jeune homme curieux ?
  • Il est un peu débordé. Répondit-il en se grattant l'arrière du crâne. Que dit le Veilleur ?
  • Il a conscience de tes responsabilités, mais la technique que tu cherches demande beaucoup de patience et de travail.
  • Je suis navré Atsune.
  • N'en parlons plus. Conclut la chouette d'une voix sèche. Comment vas-tu ?
  • Pas vraiment bien. Baransu à redistribué les cartes, j'ai l'impression que ces dernières années n'ont servi à rien. Il faut toujours recommencer les même choses encore et toujours, je fatigue.
  • Les clans ne sont pas facile à faire cohabiter. Nous en savons quelques choses, depuis des siècles nous les regardons s'affronter, ils n’apprennent pas ! C'est déjà un miracle que le village tienne encore debout.
  • Les chouettes sont-elles toujours aussi condescendantes ? dit-il, l'air amusé.
  • Les hommes sont-ils toujours aussi sots ? répondit-elle sur le même ton. Tu arrives à te reposer ? reprit-elle avec une douceur insoupçonnée.
  • Ça fait un moment que je n'ai pas mis les pieds chez moi. Avoua t-il. Je me repose ici, derrière le paravent. Il désigna le fond du bureau.
  • Quelle horreur ! J'ai vu des volière plus propre... Elle voleta à travers la pièce pour se poser sur ce qui lui servait de lit. Elle tourna sa tête à 180° vers lui.
  • Tu veux dormir ?
  • Non, pas ce soir, j'ai des choses à faire.
  • Tu as toujours des choses à faire, dit-elle sur le départ. Elle déploya ses ailes. Je réveillerais ton poussin en partant.
  • Pauvre Masashi, je passerais bientôt. Conclut-il avec compassion.


Elle s'envola comme elle était venue. Tsuri s'alluma une énième cigarette et s'assit sur le bureau. Il fallait faire quelque chose pour les clans, unis, mais divisés, ensemble, mais chacun pour soit. Il ne possédait pas toutes les informations nécessaires pour avoir une vue d'ensemble. Cela allait bientôt changer.
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    Fiche terminée, en attente du test rp. Merci d'avance pour la lecture.
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Bonjour et bienvenue sur DoN.

Juste un détail, pour le sexe, tu as mis le symbole féminin alors que Meyo est un homme. Sinon c'est nickel pour le reste.

Voici donc ton test RP:

Tu as deux semaines pour le rédiger. Bon courage.
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    Bonsoir,
    Je me suis un peu emballé en terme de longueur, mais je voulais présenter une journée type. En revanche, comme nous avions discuté par MP, j'ai du faire des modifications qui ont modifié le déroulement du texte.
    Navré pour les fautes et la mise en page.
    Merci d'avance pour votre lecture.
    Bonne nuit.
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Meyo Tsuri - Senkage [Terminé] Pq2c


Respect test-rp et originalité

Voilà un très beau test RP. Étant un fervent partisan de la mise en scène, je ne peux qu'être entièrement satisfait par ta façon de mettre le décor en place. On suit Meyo dans ses déplacements d'une manière détaillée, mieux, dans ses mouvements, ce qui permet de se créer une image mentale très précise de la situation. Bravo, j'adore vraiment. Tu nous sers un personnage subtil, avec ses réflexions, ses doutes aussi, qu'il semble ne partager qu'avec de très rares personnes, ses valeurs et ses objectifs. Encore une fois chapeau bas. Les consignes sont respectées, tu réponds à chacune d'entre elle à un moment ou à un autre, même si certaines sont incorporées de façon rapide. Mais en même temps, avec la restriction du nombre de mots, ça limite aussi les possibilités tu les intègres dans le reste du récit de façon fine et judicieuse, de même que tu réussis à intégrer un personnage joueur sans toutefois le faire agir, utilisant un subterfuge pour faire passer ton message. Pareil pour les dialogues, calés de manière judicieuse permettant de rendre le texte encore plus vivant et celui de la fin qui nous fait un petit résumé. Bref, tu l'auras compris, j'ai beaucoup aimé le contenu de ce test.



Orthographe et grammaire

J'adore ta plume. Fine, subtile et servant totalement le personnage. Je n'ai pas grand chose à rajouter, si ce n'est souligner la qualité d'un écrit qui donne envie de lire et permet de se fondre totalement dans l'histoire. Là où le bât blesse, c'est du côté de l'orthographe. J'ai vraiment relevé beaucoup de fautes, certaines grossières et peut-être dues à de l'inattention ou un manque de relecture, mais elles n'en sont pas moins présentes. Et j'en ai peut-être oublié. Les voici:

Il n'aimait pas apposé=>Il n'aimait pas apposer

n'avait-il pas dormis=>n'avait-il pas dormi

je ne peux vous laissez seul Shodaime=>je ne peux vous laisser seul Shodaime (laisser est à l'infinitif, le verbe étant ''peux'' dans cette phrase)

quelques rixes de comptoirs ont été réprimés=>réprimées (l'accord se fait avec rixes, féminin pluriel)

les consignes adéquat les consignes adéquat=> adéquates (consignes féminins pluriel)

pour assurer le maintiens=>maintien

Tsuri réprima une grimasse=>grimace

met y les formes=>mets-y les formes

Lorsque l'entretiens=>Lorsque l'entretien

Lunette vissées sur le nez=>Lunettes vissées sur le nez

portait dans ces bras=>ses bras (c'est pas réellement une faute car ''ces'' pourrait aller, mais vu ta phrase, c'est ses bras à elle donc ''ses'').

pour ce rendre à l'hôpital=>se rendre

Elle lui montra tout de l’accueil des patients à leur sortis=>à leur sortie (c'est le nom, pas le verbe ici).

Tu fume toujours=>Tu fumes toujours

les voix de certains membres commence=>commencent (les voix, pluriel)

J'ai vu des volière plus propre=>volières plus propres

Elle tourna sa tête à 180° vers lui.=> Dans un récit, on écrit plutôt les nombres en toutes lettres cent-quatre-vingts degrés donc.

Je réveillerais=>Je réveillerai

je passerais=>je passerai

unis, mais divisés, ensemble, mais chacun pour soit.=>unis, mais divisés, ensembles, mais chacun pour soit.



Avis général et verdict

Un test RP que j'aime beaucoup, tant dans le fond que dans la manière dont il est rédigé, mais tu demandes le plus haut rang et le plus haut grade du forum, le post de dirigeant de l'une des trois grandes puissances du sekaï, un exemple pour ses concitoyens, et en l'état, il y a pour moi beaucoup trop de fautes d'orthographes pour que la qualité du RP parvienne à les occulter. Je ne peux donc pas te valider en tant que Senkage.
En revanche, si tu le souhaites, tu peux avoir une seconde chance avec un nouveau test RP, qui sera corrigé plus sévèrement que le premier. Mais en même temps, tu sais maintenant ce qui t'a empêché d'avoir le personnage souhaité. Sinon, tu peux aussi choisir de partir sur un tout autre personnage. A toi de me dire.



Correction par Nom Prénom
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Meyo Tsuri
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Meyo Tsuri

    BonjourJe vous remercie pour les compliments, ils sont généreux, vu le nombre de fautes présentes. Je suis impardonnable, j'ai eu des soucis avec les corrections et la mise en page etc. Mais cela n'excuse rien.
    J'adore le personnage et je voudrais vraiment pouvoir le jouer. J'ai tracé quelques plans pour le village que j'ai inséré dans le rp. J'aimerais une autre chance, je ferais très attention.
    Merci pour l'opportunité.
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Dawn of Ninja
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Dawn of Ninja
Et donc sans plus attendre, ton nouveau test RP :

Spoiler:
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Meyo Tsuri
Meyo Tsuri
Senkage
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Fiche du Ninja
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Meyo Tsuri
    - Shodaime ?

    Meyo Tsuri était plongé dans une profonde réflexion. Assis derrière un bureau, la tête légèrement penchée sur le côté et une cigarette dans la main droite qui se consumait seule. Il se malaxa l'épaule droite. Devant lui, une table avec des plans crayonnés où les annotations étaient nombreuses. De son siège, les dessins semblaient former des symboles abstraits, là où en réalité ils représentaient le futur village caché d'Uzushio.

    - Hum, hum... Shodaime ? Insista une petite femme de lui.

    La semaine qui venait de s'écouler était surréaliste et malgré les nombreuses heures passées ici, il n'en revenait toujours pas... Senkage. Il avait été élu Senkage du tout récent village caché shinobi de la région côtière. Bien sûr, il avait milité pour le projet, seule réponse viable à la question suivante : comment maintenir la paix signée il y a maintenant sept longues années ? Konoha était née l'année précédente, sous l'égide d'Akimichi Chô. Une réunion improbable de plusieurs clans dont les puissants Uchiha et Senju. De cette entente avait jailli un village abritant à la fois civil et militaire et depuis, rien ne semblait en mesure de stopper l'influence de la feuille. Le modèle avait voyagé, puis convaincu et il y a une semaine, c'était au tour des clans de la région de s'unir et de créer Uzushio. Une fois d'accord sur le nom et l'emplacement, il avait fallu élire un chef démocratiquement. À la surprise générale, c'était lui, Meyo Tsuri, jeune shinobi de dix-huit ans, qui était devenu le premier Senkage.

    - SENKAGE !
    - Oui... pardon.. quoi... Il avait sursauté si fort que ses lunettes tombèrent. Il les replaça et reprit une position confortable sur le siège. De quoi s'agit-il ?
    - La délégation de Konoha est arrivée aux portes du camp.
    - Bien... Bien... Répondit-il, hésitant.
    - Il serait bon d'aérer la tente et de mettre en ordre la pièce pour les recevoir.
    - Oui, vous avez raison, pardonnez moi. Il jeta un regard autour de lui. Bien, faîtes brûler de l'encens, rangez tout ce qui peut l'être et faîtes bouillir de l'eau pour le thé... S'il vous plaît.
    - À vos ordres Shodaime !

    Branle-bas de combat dans la pièce. Les gens entraient et sortaient, chargés de parchemins, de meubles encombrants et de fleurs. En quelques minutes, la tente fut rafraîchie, parfumée et prête à accueillir comme il se devait une délégation officielle. Le bureau avait disparu, remplacé par une table basse, entourée de coussins confortables. Le sol était jonché de tapis, pour remédier à l’irrégularité du terrain. Tout était prêt. Il ferma les yeux, tira une longue bouffée sur sa cigarette et se remémora l'architecture du camp.

    Une succession de cercles concentriques, où au centre, se dressait fièrement l'immense tente du Shodaime, richement décorée. Le premier cercle accueillait les marchands, venus en nombre suite à l'annonce de la création d'Uzushio. Beaucoup d'entre eux avaient migré, attirés par la stabilité promise au village et surtout sa protection synonyme de prospérité. À partir du deuxième cercle, les clans et autres shinobis sans maîtres avaient formé une sorte de frontière naturelle. On y retrouvait là les Uzumaki, clan le plus important et fier de quelques centaines d'hommes et de femmes. Les Omura, fidèle à la région et influence majeure du projet Uzushi. Enfin, les Miyamoto, sabreurs émérites, ils constituaient la garde du village. La délégation de Konoha mettrait plusieurs dizaines de minutes à traverser le camp, sûrement accostée par les marchands et félicitée - et admirée - par les shinobis.

    Ses conseillers rentrèrent dans la tente. Il y avait là la fine fleur du pays. Omura Katsumoto, chef de clan et principal mécène du jeune Senkage. Il adressa un sourire à Tsuri. Le suivait Uzumaki Yoshihiro. Centenaire depuis peu, l’aîné du clan aux cheveux rouges était respecté pour sa sagesse et sa force. Lui en revanche n'accorda même pas un regard au Shodaime. Enfin Miyamoto Matsuoka, chef de la garde du futur village. Il avait déjà pris soin d'organiser efficacement la défense du camp et de son chef. Les trois hommes prirent place aux côtés du Senkage.

    - Écrasez-moi cette cigarette Shodaime, cela fait mauvais genre, c'est une visite officielle ! S'insurgea le vieil Uzumaki.
    - Pardonnez-moi... S'empressa Tsuri en l'écrasant.

    Matsuoka et Katsumoto jetèrent un regard de désapprobation au vieux sage, puis à Tsuri. Le jeune homme se mordit la lèvre. Il n'arrivait pas à entrer dans son rôle. Il s'en voulait de paraître incompétent.

    Les Uzumaki ne digéraient toujours pas son élection. À l'annonce des candidats, tout le monde était persuadé que le fils de Yoshihiro serait élu Shodaime. Contre lui s'était d'abord levé Matsuoka, puis un autre. Lorsque vint le tour des Omura, Katsumoto avait désigné, à sa grande surprise Meyo Tsuri. Devant l'abnégation des Omura, Matsuoka s'était également retiré et bientôt, il ne resta que deux candidats à départager. Meyo Tsuri, shinobi moyen, connu de tous pour sa patience, son intelligence et sa curiosité et Yoshitsune, fier représentant des Uzumaki, aux faits d'armes impressionnants, leader sur le champ de bataille et réputé pour sa bienveillance. Tsuri l'avait emporté de quelques voix.

    Aujourd'hui encore, il avait du mal à oublier les regards de haine et de dégoût du clan Uzumaki à son encontre. Malgré tout, ils s'étaient mis au service du jeune homme, mais Yoshihiro, sûrement frustré, ne pouvait s’empêcher de le corriger régulièrement. Des clochettes tintèrent dans la pièce et tous les Uzushiens inclinèrent poliment la tête.

    Akimichi Chô venait d'entrer dans la tente, accompagné des chefs Senju, Uchiha et Hyuga. S'en suivirent compliments, félicitations et accolades - un peu trop marquées entre Senju et Uzumaki – puis tout le monde s'installa pour le thé. Il y fut question de tout ; de la difficulté d’organiser la vie de village, de la mise en place d'un système de rémunération pour les shinobis etc. Des questions administratives assommantes en somme. Finalement, le Hokage et sa cour décidèrent, avec l'aval de leurs hôtes, de dormir plusieurs nuits au camp, prétextant une longue marche de retour. C'était l'occasion parfaite pour lui de jauger son confrère. Il avait depuis longtemps entendu parler du bienveillant Hokage et sa visite si rapide – une semaine seulement après l'annonce – ne le rassurait guère.

    Deux ou trois jours s'écoulèrent. La veille du départ des habitants de la feuille, une énième réunion eut lieu entre les différents acteurs claniques des deux régions. Néanmoins, lorsque le repas fût annoncé par les intendants, Akimichi Chô prit la parole.

    - Si cela ne vous dérange pas chers confrères. J'aimerais dîner ce soir en tête-à-tête avec le Senkage.

    Cela ressemblait à une requête, mais à l'évidence, ce n'en était pas une. Les chefs de clans s’inclinèrent et sortirent un à un. Yoshihiro ne put s’empêcher de jeter un dernier regard désapprobateur à son maître. Tsuri se gratta la tête de gène. La bouche du vieillard resta muette, mais ses yeux hurlaient : ne fais pas de bêtise ! S'il l'avait vu la scène, Chô n'en montra rien. Les plats furent servis rapidement. L'invité était manifestement ravi de manger. Il dégustait chaque bouchée et félicita le cuistot une fois terminé. Il s’essuya une barbe naissante d'un revers de mouchoir, puis reposa ses mains sur la table. Il plongea son regard dans celui de Tsuri. On aurait dit qu'il essayait de sonder son âme.

    - Cela fait maintenant quelques jours que nous sommes ici. Votre avenir s'annonce radieux, mes félicitations Senkage, vous avez là tous les ingrédients pour un plat réussi.
    - Merci bien maître Hokage, j'ai entendu dire que Konoha était un petit paradis sur terre. Répondit le jeune homme.
    - N'allons pas jusque là, c'est le résultat d'un effort constant et d'un manque de sommeil manifeste. Il désigna les petites poches sous ses yeux. À ce propos, comment avez vous fait pour mettre d'accord ces têtes de mule d'Uzumaki et les Omura ? Questionna le Hokage avec un large sourire.
    - Et vous, comment avez-vous fait pour réunir Uchiha et Senju ? Lança Tsuri, sur le même ton.
    - Hahaha... Vous marquez un point... Il fit une pause et balaya la pièce du regard. Maintenant que nos conseillers sont partis, j'aimerais que l'on puisse se parler en toute franchise. Je sais bien que cela semble farfelu, mais dans un monde comme le nôtre, l'hésitation est souvent synonyme de mort.
    - Je vous écoute.

    Maintenant qu'il était loin du regard de Yoshihiro, le jeune homme s'était détendu. Chô dégageait quelque chose d'apaisant, de doux. Étrangement, il était d'accord avec les propos de son homologue. Assis en tailleur sur le coussin, Tsuri se malaxa l'épaule une nouvelle fois et plongea la main dans son kimono pour en sortir des cigarettes. Par réflexe, il en porta une à sa bouche et au moment de l'allumer, il leva les yeux vers son homologue.

    - Cela ne vous dérange pas ? Demanda-t-il un peu gêné. Une sale habitude.
    - Nullement.

    Tsuri inspira longuement et demanda un cendrier. Ses nouvelles fonctions avaient fait de lui un acteur politique, chose à laquelle il n'était pas préparé.

    - Pouvons-nous nous tutoyer ? Au moins en privé. Chô avait baissé la voix.
    - Avec plaisir Hokage.
    - Je vois bien que tu doutes et c'est bien normal. Tu aurais dû voir ma tête l'an passé. Le fait est que maintenant, tu n'as plus le choix. Tu administreras le village comme tu l'entends, c'est une certitude, mais c'est un poids qui pèse parfois bien lourd. Je ne te connais pas, mais j'ai profité des derniers jours pour converser avec tes gens. Il semble que tu as bonne réputation parmi eux.
    - Ils sont probablement cléments. Plaisanta Tsuri.
    - Bien je me lance. As-tu entendu parler de Serika Senshi ? Demande Chô.
    - Oui et malheureusement, pas en bien. Répondit le Senkage sur un ton grave.
    - Justement, l'idée de village shinobi a voyagé loin, jusqu'aux confins du désert et tout indique que les clans du sable vont s'allier, comme nous l'avons fait.

    Il marqua une pause dans son récit. Tsuri consumait sa cigarette et écoutait attentivement. De telles nouvelles méritaient réflexion. Il reprit.

    - Rien n'indique que leurs motivations soient belliqueuses, mais connaissant la réputation des hommes des sables, je préfère prévenir que guérir. J'ai entendu dire que vos intentions, aux Uzushi, étaient pacifistes, qu'en est-il ?

    Il n'était pas sage de dévoilait la stratégie sur le long terme à un inconnu, qui plus est le leader d'une puissance voisine, mais Chô avait fait preuve de bonne foi en livrant des informations cruciales.

    - En effet, nos intentions premières sont de préserver la paix à tout prix. Répondit-il calmement.
    - Bien. Dans ce cas, au nom du village caché de Konoha, je te présente nos amitiés les plus sincères et j'espère que dès que cela sera possible, nous pourrons commercer en paix, dans l’intérêt de nos villages. Dit-il avec cérémonie.
    - J'accepte avec joie. Rassura le Uzushi en inclinant la tête.

    Il avait été si prompt à répondre qu'il s'en étonna lui-même. Konoha était une force non négligeable dans l'échiquier politique. Si, dès à présent, Uzushio obtenait l'assurance d'une paix durable avec la feuille, il ne fallait pas hésiter. À chaque minute, Tsuri entrait de plus en plus dans son rôle de Kage.

    - Si vite, je pensais que tu voudrais en discuter avec tes conseillers.
    - Comme je le disais plus tôt, c'est la paix qui nous a réuni et la perspective de compter Konoha parmi nos alliés les réjouira d'autant plus.
    - Comme je suis heureux de l'entendre. Il leva son verre, Tsuri l'imita. À la paix !
    - À la paix !

    Après avoir trinqué, Chô plongea à nouveau son regard dans celui de Tsuri. Cette fois, il semblait hésitant.

    - Il y a autre chose ? Se risqua Tsuri.
    - J'ai une requête, plus personnel cette fois.
    - Je t'écoute.
    - Ma cousine... elle est gravement malade... Nos médecins sont incap...
    - N'en dis pas plus. Coupa le Shodaime. La fille de Katsumoto vous accompagnera lors de votre retour. Leiko est une spécialiste, j'espère qu'elle pourra t'aider.
    - Cela me touche beaucoup Senkage, merci. Il inclina poliment la tête.

    Tsuri lui sourit. Il avait le sentiment qu'une relation d'amitié sincère venait de débuter entre eux. Il était pour la première fois depuis une bonne semaine, heureux. Une vive douleur dans l'épaule l'obligea à la malaxer. Il ferma les yeux pour décourager la souffrance, inefficace.

    - Qu'est-il arrivé ?
    - Une malencontreuse rencontre. Menti le Senkage.
    - Et cette... malheureuse rencontre, est-elle arrivée avant ou après ton élection ?

    Tsuri sourit à nouveau. Il n'avait nullement l'intention d'aborder le sujet avec le Hokage. Chô acquiesça et se leva. Il s'épousseta et inspira un grand coup. Il salua son hôte d'un signe de tête.

    - Merci pour tout Shodaime. L'avenir s'annonce radieux. Il entrouvrit la tente pour sortir et s'arrêta un instant. Prenez soin de vous et faîtes attention, les plus grands périls ne sont pas dus à l'ennemi.
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Meyo Tsuri - Senkage [Terminé] Left_bar_bleue100000000000/100000000000Meyo Tsuri - Senkage [Terminé] Empty_bar_bleue  (100000000000/100000000000)
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Meyo Tsuri - Senkage [Terminé] Pq2c


Respect test-rp et originalité

En essayant de ne pas trop me répéter, je ne peux que mettre en lumière les éléments qui m'avaient déjà enchantés sur le premier test. Une vraie qualité de mise en scène qui donne des points de repères tangibles au lecteur. Je suis rentré dans la peau de ce Meyo, pour suivre ses mouvements de manière immersive. Encore une fois j'adore vraiment cette approche, cela anime le personnage, lui donne vie et rend le tout très dynamique. Toujours subtil, le personnage, du haut de ses dix-huit ans est empreint d'une douce timidité face aux anciens, mais ne s'en laisse pas compter pour autant et n'hésite pas à prendre seul et dans l'instant la décision qui lui semble la plus juste dans l'intérêt du village nouvellement formé. Il a assurément l'allure d'un chef, tout en gardant une sensibilité qui sied bien au kage d'Uzushio. Bien que la deuxième partie de la consigne (comment envisageais-tu à l'époque de faire respecter ta place et ton Village Caché dans ce nouveau monde) ne soit pas abordée de manière  évidente, elle n'en est pas moins respectée, toute l'attitude de Meyo pendant la discussion avec Chô apportant des réponses quant à ses orientations. C'est encore une fois finement amené. Il y a en revanche une légère erreur concernant Katsumoto et Leiko (mais en même temps c'était difficile pour toi de la savoir car officiellement indiqué nulle part). En effet, d'après des RP's déjà faits sur le forum, Leiko était déjà en place en tant que cheffe des Omura à la création d'Uzushio. Pour les Matsumoto c'est tout bon pour Matsuoka et pour les Uzumaki il n'y a rien de spécifiquement mentionné donc c'est bon aussi.



Orthographe et grammaire

Là, je ne vais pas y passer des heures, je t'ai déjà dit que j'aimais beaucoup ta plume, qu'elle se mariait bien au personnage désiré, et mon point de vue n'a pas changé avec ce second test. Un petit détail, les habitants d'Uzushio sont communément appelés Uzujin et pas Uzushiens ou Uzushis. Côté orthographe, voilà ce que j'ai relevé. Rien à voir avec le premier test, on voit que tu t'es d'autant plus appliqué.

faîtes brûler...faîtes bouillir...faîtes attention  => il n'y a pas d'accent sur le verbe faire, quelle que soit sa forme. ''Faîtes'' écrit comme ça n'est que le pluriel du nom commun ''faîte'' représentant l'arête supérieure d'une toiture.

De cette entente avait jailli un village abritant à la fois civil et militaire => on suppose qu'il n'y a pas qu'un seul civil et un seul militaire, donc plutôt ''civils et militaires''.

Il n'était pas sage de dévoilait => Il n'était pas sage de dévoiler (l'infinitif est de mise ici)

Les Omura, fidèle à la région => ce sont les Omura qui sont fidèles donc il faut un ''s'' à ''fidèle''



Avis général et verdict

Au regard de tout ce que j'ai mentionné ci-dessus, je suis persuadé que tu feras un très bon Tsuri Meyo. Je te valide donc en tant que Kage d'Uzushio. je t'invite cependant à prendre contact avec les différents membres des clans principaux (Uzumaki, Omura et Miyamoto) afin de te familiariser avec le vaste contexte du forum ainsi qu'avec celui du village par rapport aux évolutions des différents clans d'Uzushio. Tu peux aller recenser ton avatar et faire ta fiche technique. A toi maintenant de mener Uzushio vers les sommets.



Bon jeu parmi nous.
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