Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Centre :: Grandes Forêts Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu]

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Spoiler:

Bon, c'était le moment. Le matin du départ dans la mission la plus périlleuse que on m'avais confié et surement celle qui pourrait permettre un plan des plus fous. Il fallait que nous sécurisions un sceau très ancien qui pourrait permettre de faire avancer la recherche concernant les bijuus. et pour une fois cette mission me faisais sourire, tout cela était très excitant, nous allions en apprendre tellement sur nos origines et peut être bien que ...Je pourrais être utile ?

Heureusement pour cette mission j'étais bien accompagné, en effet le Senkage avais formé une équipe de rêve pour ce job. Une spécialiste du fuinjustu qui connaissais bien mon maitre et un homme robuste et rapide qui serais selon le senkage notre spécialiste en survie. moi dans le lot je serais effectivement moins utile que ces deux jonins mais il me tardait d'en apprendre plus sur les facultés de mes compères et surtout cet œil incandescent que je revoyais en rêve.

Mes armes étaient prêtes et mon fidèle fouet l'étais aussi, les armes de lancées étaient toutes rangées et le plus important mon bandeau frontal que j'arborais fièrement en brassard m'accompagnerais. Nous représentions Uzugakure il faillais pas l'oublier.

J'avais rejoins les deux jonins a la sortie du village et nous nous étions mis en route pour l'ouest vers la grande foret de Inari la ou résidaient le précieux sceau.

-Bon, vous avez des infos a donner Myoshin-San? Quel genre de "sceau" devons nous chercher? A quoi c'est sensé ressembler ?


Le fuinjustu était un art ninja complétement a part avec peu d'instruits. C'est vrai que voir une spécialiste de cet art m'intriguais et il me tardais de la voir en action.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une boucle sans fin. Pas à pas, le borgne faisait son bout de chemin au sein de ce Village et aujourd’hui, il avait été dépêché par le Senkage pour servir les intérêts de la nation, de l’archipel des Tourbillons. Cela laissait le Vagabond de marbre qui comme à son habitude n’avait que la survie en tête, du moins, c’est ce qu’il pensait et aurait pensé avant d’arriver dans ce Village dont les habitants avaient su lui faire une place. Jamais il n’avait tué un Uzujin et se contentait de laisser le vent caresser le sens qu’il donnait à sa vie, dont la flamme était éteinte depuis fort longtemps. Les intérêts pour des créatures dont il ne comprenait rien ne l’intéressait évidemment pas mais il avait besoin de vivre et pour cela, il ne savait faire qu’une chose depuis sa naissance, n’avait fait qu’une seule chose depuis sa naissance, tuer encore et encore, fuir les obstacles dangereux et courir, encore, toujours, rester en vie, pour une raison qu’il pensait avoir trouvé, avant de la perdre, faisant du Borgne un Homme dont la flamme de vie était en péril. Ce ne fut qu’aux Tourbillons qu’il retrouva goût à la vie, et toute cette expérience qu’il avait acquise servait d’autres intérêts, servaient surtout à lui assurer une vie, même si pour lui, la guerre n’était pas terminée, aussitôt rentré, le voilà qui devait assurer la protection de la Dame qu’il avait immédiatement reconnu et à laquelle il avait adressé un franc sourire en riant aux éclats en comprenant qu’elle aussi était une combattante.

A ses côtés se tenait un Homme, jeune de visuel, et de manière générale. Zenjuro avait appris en vivant ici que la jeunesse n’était jamais à prendre à la légère et qu’elle réservait son lot de surprises. Sur le papier aurait-il pu penser et s’intégrer à cette chasse aux indices pour sceller les Bijuus, autant se retrouvait-il à boire du Rhum en plein milieu de la journée en observant ses compères se mettre en place pour partir à la chasse. Le Borgne avait un rôle simple, qui lui convenait parfaitement et qui en parallèle le faisait se tenir à l’écart des débats que pouvait avoir le reste du Groupe, il devait abattre les menaces et aider au déplacement dans les éventuels environnements plus sauvages qui étaient pour le coup une spécialité du Jonin qui avait plus d’expérience dans ce domaine que la plupart des autres êtres humains. Son Nodachi à la ceinture, l’habituel Kimono bicolore, Noir et Blanc qu’il arborait depuis bien longtemps et une besace qui contenait quelques outils Shinobis dont il n’avait que rarement besoin en tant que bretteur, le survivant de « Nume » baillait en l’instant. Aucune cible potentielle dans la zone, pas de difficultés actuellement et son esprit d’analyse en matière de Fuinjutsu, de Bijuus et du reste était égales à zéro.

Fouillant dans sa besace, il retrouva bien vite de quoi armer sa pipe de plantes avant de la porter au bec et d’en tirer une bonne latte avant de l’expirer au loin. « Bijuus vous avez dit ? » L’aura malfaisante du Nodachi de Zenjuro se fit de manière quasiment imperceptible tandis que la Lame vint à communiquer avec son Maître, la réponse dans l’esprit du Borgne ne se fit pas attendre. « Ouaip, t’sais c’que c’bordel ? C’s’bouff t’crois ? ». Un blanc s’installa tandis que l’esprit parasite semblait méditer avant de reprendre. « J’ai passé deux cent ans dans cette Lame à la con, j’ai oublié… ». Zenjuro se gratta le menton en haussant les épaules, si même son acolyte invisible était incapable de le renseigner, cette fois il était vraiment cantonné à faire de la surveillance et du meurtre, si le besoin s’en faisait sentir. Son regard se perdit un instant sur Junko qui était dans la même équipe pour cette mission, avant de tirer une nouvelle latte, expulsant la fumée de la même manière que la première fois, se faisant le serment dans son esprit de protéger ce qu’il n’avait pu faire, autrefois.
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

« » La dame ne répondait pas immédiatement, elle semblait perdue dans ses pensées. A vrai dire, depuis le début du voyage, elle n’avait que très peu pris la parole. Quelque chose la troublait – et, étrangement, ce n’était pas le fait de revoir son élève illettré en des circonstances plus officielles. Elle repensa, distraitement, aux informations qu’ils avaient reçues de la part du Senkage et de son conseiller. Mais plus elle y réfléchissait, et plus cela se mélangeait, dans un flot incontrôlable et incompréhensible. Elle se pinça l’arête du nez, fermant les yeux, comme pour remettre de l’ordre dans son esprit.

Au fond, ce n’était pas tellement cette histoire de Kamis et de Sage des Six Chemins qui la perturbait… Même si, dans les faits, cela ne la laissait pas totalement indifférente. Comment l’aurait-elle pu ? Elle était croyante, un peu mystique et avait en outre une vision très étriquée de ce que devait être la Vie – avec un grand V, comme dans la Voie. Si tout ceci s’avérait vrai, s’ils trouvaient des preuves tangibles de l’existence de tels êtres et de tels pouvoirs… Qu’allait-elle devenir ? Qu’allait devenir sa foi, au milieu de tout cela ? D’aucuns considéraient le Sage comme un Créateur, d’autres les Bijuus comme des émanations divines. Elle, elle préférait encore nier leur existence, vivre avec sa propre conception de la Création et sa propre interprétation du concept de divinité.

Au fond, donc, ce n’était pas ce débat théologico-métaphysique qui la dérangeait le plus, mais bien le fait qu’on lui confie à elle une telle responsabilité. Certainement qu’elle aurait dû s’en réjouir ; c’était très probablement l’apogée de sa carrière, une reconnaissance ultime, une preuve de toute la confiance qu’on lui accordait… Mais non, son esprit détraqué ne parvenait pas à s’en contenter. Il avait fallu qu’elle envisage le pire – et par pire, elle entendait la trahison. C’était que beaucoup de questions restaient sans réponse… Pourquoi elle, et non pas un Uzumaki ? Après tout, ils étaient réputés pour leurs travaux sur de tels sujets et le conseiller lui-même était un membre de ce clan. Cela signifiait-il que, malgré tout ce que les deux hommes leur avaient raconté, cette mission n’était pas si fondamentale que cela ? Ou peut-être doutaient-ils de trouver réellement quelque chose à Inari. Mais alors, pourquoi dépêcher un Chûnin et deux Jûnins ?

Voilà donc le genre de pensées qui l’occupaient, pour l’heure. Elle soupira doucement, ne parvenant toujours pas à se décider sur les intentions de ses supérieurs. Alors, son regard se posa sur le jeune aux cheveux blancs. Elle ne l’avait jamais croisé, au village ; il ne payait pas de mine – et il lui sembla qu’il lui avait légèrement manqué de respect, aussi. Elle parut hésiter un instant, puis finalement elle lui répondit : « Il m’est d’avis… Que nous ne trouverons pas de sceau. Je pense plutôt à des écrits, des traces, quelques symboles important. Je ne vois pas comment nous pourrions trouver un tel Fuinjutsu, apposé, intact, après tout ce temps… Et compte tenu de sa nature. » De fait, si cette chose permettait effectivement d’emprisonner une divinité, il était absolument impensable qu’ils la voient de leurs propres yeux. En outre, sa question témoignait de toute sa méconnaissance de l’art du scellement. Elle repensa alors à ce qu’avait dit le Senkage à son sujet, et elle plissa les yeux, comme pour le transpercer du regard. « Et toi, qu’as-tu à nous dire ? Le chef semblait sous-entendre que tu saurais être utile, en temps voulu. » Et en parlant d’être utile, elle coula un regard discret en direction de Zenjuro. Elle voulut lui dire quelque chose mais se ravisa ; autant ne pas le déranger inutilement.

Du reste, le voyage se déroula tranquillement ; ils avaient traversé le Pays du Feu sans encombre et pénétré la forêt ancestrale d’Inari. Par ailleurs, ils avaient fait assez de pauses pour ne pas arriver à destination épuisés. Rien ne servait de se presser, de toute évidence ; si les ruines étaient encore là après tout ce temps, ce n’était pas une journée de plus ou de moins qui ferait une grande différence, à ses yeux. Qui plus est, il ne fallait pas oublier qu’ils ne se trouvaient pas en territoire allié. Il valait donc mieux être préparé à toute éventualité. Dès lors qu’ils eurent passé la frontière, Junko informa le reste de l’escouade qu’elle veillerait sur les environs, d’ailleurs, à l’aide de ses talents de senseurs. Combiné avec l’instinct de la Bête, ils seraient à peu près sereins.

« Bien. Trouvons ce maudit temple… Si je me souviens bien, il était fait mention de montagnes, également. » Ils prirent un peu de hauteur. Des montagnes… Pour Junko qui avait vécu la majeure partie de sa vie à Hommachi, ce terme avait une signification toute particulière. Elle s’imaginait une vallée et des sommets inatteignables ; oui, résolument, s’il y avait des montagnes ici, elle ne s’imaginait pas qu’ils puissent passer à côté sans s’en rendre compte.


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

L'expédition ne rencontra aucun problème pour se rendre jusqu'à la Forêt Ancestrale d'Inari.
Il aurait été normalement de bon ton d'informer le clan Nara et le clan Onryou, les deux forces qui se partageait la "protection" de cette région mais le Senkage d'Uzushio avait recommandé la prudence et la discrétion.
Un ninjutsu inconnu ou tout écrit en rapport avec le Sage des Six Chemins serait une source de convoitise pour n'importe quel shinobi, surtout aussi puissant que les légendes glanées par les moines le laisser supposé.
La nécessité passait avant les relations de bon voisinage.

C'est donc en catimini que les ninjas du Pays des Tourbillons pénètrent dans l'immense forêt de ce pays.
Arbres titanesques, sous-bois profonds et inextricables étaient désormais leur lot. Hors des sentiers de quelques routes marchandes, c'était une forêt touffue, sauvages et indomptée. L'Homme n'y avait fait que quelques timides incursions. Qui sait ce qui se cachait dans les profondeurs de ces bois ?
Les shinobis d'Uzushio avaient déjà pû noté la présence de fauves à la taille inquiétante, des tigres gigantesques qui rôdait, méfiant mais nullement craintif.
Sans parler des insectes, araignées et autre vermines, eux aussi soit gigantesques et terrifiant, soit minuscules et encore pire.

Ici, la Nature pouvait tuer.
On racontait que la flore n'était pas en reste : si les pins et autres arbres titanesques n'était dangereux que s'ils s'abattaient par mégarde, il n'en allait pas de même pour certain champignons et plantes à même de propulser des spores empoisonnés
Il courrait en outre des légendes sur des lianes étrangleuses, des ronces empoisonnées ou d'arbres poussant sur des cadavres.
Des tours de garde et du feu serait sans doute fortement conseillé à chaque bivouac...

Et c'est dans ces étendus boisées immenses et peu cartographié que les uzujin devait dégotter quelque ruine mystique à partir de fragment diffus d'anciennes légendes oubliées...
Alors que des civilisations entières pourraient se dissimuler et prospérer dans la Forêt Ancestrale.
Un guide local, idéalement un Onryou voire un Nara, aurait été le bienvenu. Hélas, l'expédition d'Uzushio ne pouvait se permettre d'informer ces deux clans de leur but...

Mais c'était peut-être possible d'engager un coureur des bois local.
Car malgré la nature hostile et sauvage, la région prospérée. Riche et fertile, elle attirait le monde et le Daimyo d'Inari avait fait en sorte d'arriver à un équilibre (probablement sur le fil du rasoir) entre les villes et villages du peuple, les deux clans ninjas qui vivaient cachés dans leurs terres ancestrales et la forêt sauvage.

Les shinobi des tourbillons avaient plusieurs solutions pour débuter leurs recherche.
Ils pouvaient se rendre dans une grande ville, la plus proche était Kôsaten, quasiment une cité-état au bord d'un fleuve, où s'échangeait grains, bois et vins contre du fer, des outils ou des produits de luxe.
Effroyablement prospère, elle était si peuplée que la ville débordait désormais de ses remparts dans un joyeux chaos. Là, nul doute qu'on pourrait engager quelques aventuriers, chasseurs ou explorateurs.
La cité avait aussi l'avantage de posséder des temples et des bibliothèques où peut-être pourraient-ils trouver quelque indice sur leur but.
Enfin, ils pourraient sans doute ce renseigner sur le Dieu Cerf des Nara... Même si ça pouvait s’avérer risquer si ça attirait l'attention d'un membre du clan des manieurs d'ombre,

Ils pouvaient à l'inverse recherchait une petite communauté plus isolées. Il y en avait moult dans ces fourrés sans fins, qui vivoté discrètement, soit exploitant avidement la Nature, soit en vivant en harmonie avec elle. Les compétences de Zenjuro en matière d'environnement sauvage ou les talents sensoriels de Junko leur permettrait de les trouver sans soucis.
Ils y seraient sans doute mal reçu, ces gens là n'aimant guère les étrangers (ou les impôts), mais là encore il pourrait y trouver un guide à débaucher. Sans doute plus compétent, du moins localement, que ceux de la ville.
De plus, ce genre de communauté était friande de légende transmit par l'histoire orale. Peut être pourraient-ils y trouver un indice ?

Bien sûr, les vaillant uzujin pouvaient aussi décider de fouiller eux-même le territoire sauvage.
Déjà, il apparut bien vite à Junko que les "Monts Saints" décrit par l'extrait trouvé dans un parchemin affadis ne seraient pas d'imposants pics de montagne.
Si il y avait quelques vallées et collines, voire quelques montagnes, la région n'avait pas un relief extrême.
Par contre, la citation indiquait qu'on voyait du Temple d'Ôkkin quatre autres monts assez importants (et sacralisés), un dans chaque direction cardinale.
Ils pouvaient donc essayer de trouver une formation de relief approchant cette description.
Même s'ils ne dégotaient qu'une partie de ces "Monts Saints", s'ils arrivaient à les identifier avec certitudes, ils pourraient en déduire la position du temples de la légende.
Mais bien évidemment, sans guide ce serait beaucoup plus dur pour des étrangers à la région...       

   
Feat.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Si la Forêt d’Inari était si dense et protégée que personne d’autre que ses gardiens n’y posait pieds, il en était différemment pour le Borgne, qui sans aucune forme de distinction entre l’appartenance des Terres voyageait là où bon lui semblait et ce depuis sa naissance. La dense végétation, sans égaler celle de son endroit de jeunesse était quand même assez impressionnante tout autant que la variété d’espèces sur lesquels le Sauvage posa l’œil, l’une après l’autre au point où il aurait pu prendre conscience du Vaste Monde hors de ces marécages de « Nume » qui l’avait éduqué, mais il avait trente-cinq ans aujourd’hui et le Monde, il en avait déjà un bel aperçu. L’exploration poursuivit son cours et la fine équipe, composée en première ligne de prime abord de Minato, l’expert en Bijuulogie et de Junko, son enseignante de Lecture et Shinobi, chose qui avait arraché un rire au borgne, commençait à se perdre, faisant ralentir peu à peu la cadence de marche de ses deux compagnons jusqu’à voir Zenjuro le garde du corps se retrouver en tête de file.
Si les discussions de tantôt le laissait naturellement sur la touche, par instinct, la nature ne semblait pas le faire reculer, le contraire était une certitude tandis qu’on pouvait le voir mener son équipe à travers les sentiers à peine battus par la foulée humaine, à travers les pièges tendus par la Nature qu’il parvenait à déjouer et en faisant face de front, d’une manière de Bête sauvage aux autres Bêtes qui lui faisait avoir une certaine stature, permettant au maximum d’éviter la confrontation avec la faune sauvage.

« Fait’attention, j’pens’ qu’l’endroit est dang’reux s’vou z’etes pas habitué, suivez-moi » Sans utiliser les arts Shinobis, réduisant au strict maximum les chances de se faire repérer par un Senseur où des Shinobis éventuels, ce qui pouvaient trahir une éventuelle couverture de simples Voyageurs égarés, menés par Zenjuro, le groupe évoluait à travers cette flore aux allures imprévisibles. Un regard attentif. Des traces, quasiment imperceptibles pour les non-aguerris. Des traces de chasse au milieu de nulle part. La main de Zenjuro se leva, stoppant la marche élancée du groupe tandis qu’il se baissa et posa sa main gauche sur les brindilles fendues et surtout par l’odeur du sang dont les gouttes plus ou moins fraîches semblaient montrer un chemin recouvert de sang, l’expérience montrait à la Bête que le terrain de chasse était gardé, et pas par n’importe qui, l’absence de traces au vu de la patte massive de l’animal et l’absence de sang qui pouvait permettre à d’autres fauves de suivre ces chasseurs était remarquable.

« O’n’est pas loin d’gens ! Y’sont forts, y’quasiment pas d’trace d’leur chasse… » affirmait la bête avant de scruter plus en détail les traces disposées dans cette verdure abondante avant de pointer le doigt dans la direction supposée du Nord. « y’sont par-là !» murmurait-il instinctivement avant de commencer à se déplacer en transposition avec son mode de vie à l’origine, ses mouvements rappelant ceux d’un Fauve qui prêtait attention à tout, prêt à bondir sur une proie mais tout aussi méfiante que les animaux sauvages qui les entouraient, dégageant une aura naturellement bestiale qui n’en était que plus vive en ces instants de retour à la nature.

D’un pas souple et sans bavures, sans faire craquer les branches qui pouvaient trahir leur position, le survivant de « Nume » menait la marche d’un main de Maître et s’assurait en même temps que ses compagnons le suivait bien avant chaque tournant de cette exploration à l’aveugle. Continuant à suivre les traces qu’il avait en visuel depuis une bonne heure de marche à travers cette terre de menaces permanantes, des bêtes tranchées, faute de choix, pour leur survie, le Borgne s’arrêta d’un coup, laissant ses coéquipiers revenir à son niveau. « J’sai’pa’trop c’qu’vous cherchez, mais j’trouvé un Village, ptet un d’but d’piste ! »  Dit Zenjuro en laissant Junko et Minato s’occuper de toute la partie diplomatie. Toujours en alerte, le Borgne ne relâchait pas sa vigilance et remplissait son rôle de Bête à la perfection pour l’instant. Alors qu'il s'apprêtait à se repositionner pour repartir en Exploration de ce Village, son élan fut interrompu par celle d'un autre compagnon qui avait une vue intéressante et n'hésita pas à en faire part au Sauvage lui servant de Maître. «L'fessier toujours bien foutu là ! J'peux pas rester muet gros ! Choppes là, personne ne verra rien, on est au milieu de la Jungle !» Cette remarque fit beugler intérieurement Zenjuro dont les traits de visage se renforçaient du à la colère momentanée. «J't'ai pas sonné l'balai d'fer ! R'tourn' dormir ! Bordel quoi' !»
Un compagnon intenable à la vue d'une femme, une exploration dont il ne comprenait pas le sens, soupirant pour évacuer tout ce bordel de son esprit, il se refocalisa sur la mission, laissant la main à ses collègues.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-Il m’est d’avis… Que nous ne trouverons pas de sceau. Je pense plutôt à des écrits, des traces, quelques symboles important. Je ne vois pas comment nous pourrions trouver un tel Fuinjutsu, apposé, intact, après tout ce temps… Et compte tenu de sa nature.

J'hochais la tête, après tout elle était bien plus expérimentée sur le sujet que moi. Alors un sceau ne pouvais pas être trouvé ? Étrange. Ces choses là disparaissaient avec le temps ? En tout cas elle serait celle qui me permettrait d'atteindre mon but il fallait que je m'entende avec elle et que je ne fasse pas honte a Haruka sensei.

-Haruka-Sama m'a beaucoup parlé de vous en bien Junko-san.J’espère en apprendre beaucoup auprès de vous !


Un jonin spécialisé dans le fuiinjustu, un ninja aussi rare et puissant qu'elle devait être dépêché sur les plus grosses missions le village ne pouvant se permettre de perdre un élément aussi précieux lors de vulgaires missions. Cette mission était importante et je comptais bien la remplir.

Puis elle se retourna vers moi un air interrogateur sur le visage.

-Et toi, qu’as-tu à nous dire ? Le chef semblait sous-entendre que tu saurais être utile, en temps voulu.


J'eus un sourire, en effet je n’étais pas le fer de lance de cette équipe ou même le plus calé en fuinjustu mais j'étais determiné a retrouver celui qui m'avais sauvé la vie autrefois.

-Minato, Chunin et éleve de Haruka Uzumaki. Je suis a l'origine de cette mission et j'ai beaucoup étudié les bijuus madame! Je suis déterminé à trouver un moyen de retrouver l'un d'entre eux et d'apprendre à les comprendre. Mais ce n'est pas comme si ils étaient faciles a approcher madame si ce sceau est la clé qui pourrait nous permettre d'en apprendre plus sur notre passé de shinobi et de contrecarrer l'empire j'utiliserais mes connaissances afin de vous aider.

« Fait’attention, j’pens’ qu’l’endroit est dang’reux s’vou z’etes pas habitué, suivez-moi »


Le chasseur entama alors sa traque de notre piste, celle qui m'approcherais d'un pas de mon objectif. Kyuubi. La vue de sa fourrure et de ses yeux m'avaient donné un léger frisson, un frisson d'impatience.
Nos sens de ninjas tous éveillés nous nous déplacions avec une grâce féline en sautant de branche en branches, notre allure était rapide et notre trappeur avait l'air de savoir ou aller cependant il nous fis signe de nous arrêter compte tenu de traces qu'il avais repéré:

-O’n’est pas loin d’gens ! Y’sont forts, y’quasiment pas d’trace d’leur chasse…

Il marqua une pause en examinant les traces avant d'ajouter:

-Y’sont par-là !

Ma main se referma sur la poignée de mon fouet prêt a dégainer au moindre signe d'agression, nous n'étions clairement pas les bienvenus et nous étions sur les terres des Nara qui pouvaient nous surprendre à tout moment. je continuais a avancer tout de même comme l’avais mentionné le Senkage il fallait que nous soyons vifs et discret, les combats ne devaient pas faire obstacle a notre objectif.

-J’sai’pa’trop c’qu’vous cherchez, mais j’trouvé un Village, ptet un d’but d’piste !

-Génial! Essayons de trouver quelqu'un qui pourrait nous guider dans ces bois!

Le village était en effet assez...sauvage.  Il n'était composé que d'un dizaines d'habitations qui ressemblaient plus a des trophées de chasse plus que de véritables maisons.Tout était consacré a la chasse: Les patchworks de peaux qui formaient la toiture des maisons,de la tôle grossière pour la renforcer face a la pluie et des défenses d'animaux ornementales ou bien qui servaient de piliers porteurs pour les plus imposantes. Le village se trouvait sur un petit relief composé de trois plateaux differents. Le premier au niveau du sol comportait deux maisons surement dédies a la chasse et a la cueillette compte tenu des différents instruments qui y pendaient comme des filets ou des paniers en osier grossiers.
Le deuxième plateau lui aussi composé d'une paire de bâtiments plus commerciaux dans le village, une "auberge" et ce qui semblerais être un tisseur ou du moins quelque chose qui ai un rapport avec la couture ou le travail des tissus et des peaux. Le troisième plateau quand a lui était moins grands mais plus fournis en bâtiments, des habitations pour la plus part, la cabane du sorcier ou shaman du village et la plus grosse maison celle du chef. Enfin c'est ce que je déduisis par l'apparat des bâtiments et surtout de la population qui les fréquentais. Survivre dans un tel endroit en "prospérant" était incroyable et les chasseurs avaient gagné tout mon respect.

Cependant il fallait trouver un guide tout en de ne dérangeant pas les riverains je savais d'expérience comment approcher ses gens là compte tenu de ma dernière mission avec Haruka sensei mais il ne fallait pas  pousser le vice trop loin sous peine de se faire chasser.
Mais nous n'étions pas les seuls a vouloir entrer au village visiblement un marchant itinérant et son ...garde désiraient aussi entrer et étaient en pourparler avec les gardes qui laissèrent passer finalement le marchand.

-Excusez moi ?


Le marchand me regarda avec des yeux étonnés visiblement il ne semblait pas s'attendre a ce que quelqu'un d'autre trouve ce village, lui même était très peu chargé et possédait un jeune cheval qui assurait le port des differents biens qu'il échangeait avec les chasseurs. Visiblement il s’ agissaient de pots en terre cuite et de flacons de remèdes qui ressemblaient énormément a ceux de l’hôpital a Uzuchio. La "tribu" n'ayant pas les moyens d'en fabriquer les échangeaient contre des produits qu'ils produisaient. Je crois que c'est mon coté Uzujin qui parlait tout le monde a le sens du commerce la bas. Ça a peut être fini par déteindre sur moi.

-Trois personnes ici?


-Oui, je crois que nous nous sommes aventuré trop loin du sentier et nous nous sommes perdus. Nous cherchons un guide ou quelqu'un qui connaisse bien la foret. Voyez vous nous sommes des pèlerins qui cherchons a nous recueillir et a prier. Le temple en question se trouve dans la foret mais notre guide nous à fait faux bond nous laissant a la merci de la foret. Pensez vous qu'ici nous pourrions trouver quelqu'un pour nous aider ?


Je souriais sincerement aux personnes qui m'observaient. Une chose était sure, ils connaissaient mieux cette foret que nous tous. J’espérais qu'ils accepteraient.

hrp:Petit aperçu de l'endroit.
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

En l’observant se mouvoir dans la Nature, son environnement de prédilection, Junko se fit la réflexion qu’elle et Mifuyu auraient bien eu besoin de la présence de Zenjuro lors de leur récente mission dans les marais de Kobie. Non pas que cela fut un désastre, mais certaines difficultés auraient été largement évitées, à l’évidence. En outre, elle lui faisait suffisamment confiance, à présent, pour être sereine et le suivre sans rechigner – sans négliger cependant son devoir de Senseur, car l’instinct animal avait ses limites tout de même.
C’est ainsi que, d’une façon ou d’une autre, la Bête prit la tête du groupe et les guida à travers cette forêt dense et sauvage jusqu’à ce qu’ils atteignent un village de fortune où vivait, d’après les dires de l’homme, un peuple de chasseurs.

En découvrant ledit village, la dame ne put dissimuler sa surprise. Elle ne doutait pas que de nombreux clans et autres communautés vivaient en autarcie par-delà le monde, mais ceux-là s’approchaient nettement de l’état sauvage – et le qualificatif « chasseur » prenait tout son sens, soudainement. D’instinct, cependant, elle entreprit de vérifier qu’aucune menace sérieuse ne se profilait à l’horizon (à savoir, des combattants maîtrisant le chakra) – on ne savait jamais, l’habit ne faisait pas le moine – et elle vérifia que chacun avait dissimulé son insigne (mais pas d’inquiétude à ce niveau-là, ses coéquipiers semblaient raisonnables).

Rapidement, le jeune plein de fougue aborda ce qui ressemblait à un marchand.

En entendant les propos du jeune Minato, la dame fut légèrement surprise. A vrai dire, il ne lui serait pas venue à l’idée de mentir de la sorte, surtout ici, perdus au milieu de la forêt, aux portes d’une communauté relativement isolée. Mais pourquoi pas, après tout, cela valait peut-être mieux que de dévoiler leurs origines et leurs motivations réelles. Cependant, elle n’était pas certaine que l’histoire du pèlerinage soit la plus appropriée ; bien sûr, ils étaient à la recherche d’un temple et cela collait parfaitement de ce point de vue, mais il suffisait d’observer Zenjuro quelques minutes pour émettre de sérieux doutes. Junko ne connaissait pas Minato, elle ne pouvait pas préjuger de son bagage spirituel. Pour ce qui était de l’autre homme, en revanche, elle le connaissait bien assez pour affirmer que c’était perdu d’avance. Après tout, elle était celle qui lui avait (plus ou moins) appris à lire…
A cette pensée, cependant, elle eut un éclair de lucidité, une idée qui pourrait bien donner plus de crédibilité au mensonge éhonté et risqué du jeune. Pour cela, elle aurait bien sûr besoin de leur entière coopération, mais à ce stade s’ils ne coopéraient pas, ils étaient malheureusement dans de beaux draps.

Elle s’avança alors, posant un regard sévère mais sans agressivité sur la personne qui leur avait adressé la parole. « Je suis Junko, leur Maître. » Junko ; enfant pure et dévouée, comme l’avaient souhaité les moines du Myōshin-ji. « Ces deux personnes sont des disciples, ils apprennent encore les rudiments de notre religion, et c’est donc la raison de ce pèlerinage. » Elle avait, un jour, raconté son histoire à Zenjuro – dans les grandes lignes – et notamment, elle lui avait expliqué ce qu’était un pèlerinage. Elle ne savait pas s’il s’en souvenait, au milieu de tout ce qui s’était dit et passé, cette soirée-là. Mais elle priait pour que ce soit le cas, intérieurement. Elle priait pour qu’il s’en souvienne et qu’il joue le jeu. Elle continua : « Nous vous remercions par avance pour toute l’aide que vous pourriez nous apporter. » Et elle s’inclina légèrement, pour leur signifier non seulement qu’ils n’avaient pas de mauvaises intentions, mais aussi qu’elle s’en remettait à eux.
Elle était confiante, à vrai dire ; elle ne prétendait pas connaître toutes les religions du monde – et peut-être que ces gens-là étaient athées – mais elle avait pu noter, dans sa jeunesse, que les religieux étaient généralement respectés (ou simplement ignorés).


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

 Guidé par l'homme sauvage des marais, la discrète expédition des uzujin s'enfonça dans les profondeurs de la Forêt Ancestrale d'Inari.
Zenjuro repéra les traces d'immenses prédateurs : tigres géants et ours de taille prodigieuse. Il nota aussi la présence de sanglier d'une taille hors-norme.
La région était giboyeuse et sauvage et le borgne habitué à la nature fini par déniché une piste courant dans les bois.
Les traces d'une expédition de chasse (discrètes, comme il se devait à des coureurs des bois mais pas le moins du monde dissimulés à dessein : ce n'était donc pas l'oeuvre de shinobi Onryou ou Nara) les guida vers un village isolé.

Dissimulé dans les bosquet, les shinobi du Pays des Tourbillons purent jeté un oeil sur la petite communauté.
L'endroit était plutôt bien fondu dans son environnement. Rustique, mais non primitif (enfin, aux yeux de Zenjuro. Pour plus citadin que lui, c'était discutable).
Peaux tannées et trophées de chasse trahissait une communauté vivant essentiellement de la chasse, agrémenté d'un peu de cueillette.
Isolée mais non coupé du monde, le village comportait aussi quelques étals de commerce (viandes salés et cuir essentiellement) et un bâtiment qui semblait faire office de maison communale et auberge.

L’œil exercé des ninja nota sur le sol la présence de vagues traces de charrette. Des caravanes marchandes venaient donc en ce lieu, bien que visiblement pas très souvent.
Un marchand itinérant, accompagné d'un canasson (un cheval de trait) et d'un garde ou d'un guide, était justement en train de négocier l'octroi auprès de deux colosses blasés.
La vague route, plus chemin qu'autre chose devait menait à une autre communauté ou une ville. En tout cas, elle ne se poursuivait pas de manière visible au delà du village.

Un peu à l’écart se trouvait une hutte agrémentée bouquet suspendu de moult herbes en train de sécher que Junko identifia comme des arbres médicinale. Accolé à la maison isolé se trouvait un petit autel couvert, sans doute le temple local. Et au delà, un cimetière à flan de montagne.
Sans doute la demeure d'un religieux ou d'un apothicaire local. Difficile de dire de quel culte en particulier.

Alors que Zenjuro se parlait tout seul ou à son sabre (ce qui n'était pas sans inquiéter), Minato s'avança sans attendre d'ordre.
Le chuunin sortis des bois nonchalamment, accostant le marchand ambulant.
Immédiatement, les gardes qui s'apprêtaient à le laisser passer se raidirent, empoignant leur lance face à l'inconnu qui venait de les surprendre.

Maintenant aux aguets, les deux villageois rendu suspicieux suivirent des yeux la piste de l'uzujin, repérant de fait ses compagnons dans les bois.
Tournant la tête, le marchand et son compagnon repèrent les ninjas.
Minato s'essaya à quelque mensonge, les présentant comme des pèlerins errant à la recherche d'un guide local tout en souriant innocemment...

Hélas, au grand désarroi de Junko, cette histoire paraissait à elle seule bien peu crédible sans préparation ou concertation.
Les uzujin n'avaient pas vraiment la tête de l'emploi, avec la gueule cassée du borgne au sabre maudit et le fouet de Minato, arme fort peu courante chez les religieux. Par chance, ils avaient caché leurs insignes d'Uzushio.
De plus, les ninjas n'avaient pas revêtus d'habit monastique, ni utilisés de henge pour prendre une apparence plus monacale. Aucun d'entre-eux n'était d'ailleurs tondu ou tonsuré.

Mais le Sekai regorgeait littéralement de religion étranges. Junkô tenta donc d'appuyer le mensonge improvisé par le jeune chuunin.
Un bon point déjà : aucun des hommes présent ne semblait dégager de chakra particulièrement inquiétant.
Quant à Zenjuro, si on avait entre-aperçut sa silhouette dans les fourrés, les ombres et sa discrétion d'homme de bois lui laissait peut être le temps de trouver un habile déguisement...

Junko en imposa assez pour gagner le droit d'au moins pénétrer dans le village et se reposer à l'auberge.
Mais les gardes restaient suspicieux devant les étrangers.
Le marchand, plutôt jeune et bien mis de sa personne, par contre sembla ravis de rencontrer une aussi belle dame.
Il se présenta comme Aokiji, pharmacien itinérant et semblait plutôt cultivé. Il était accompagné d'un homme plus âgé et buriné plus fruste, portant arc et lance. Peu amène, il ne décocha pas un mot tout en jaugeant les nouveaux venus.

"Je ne peux hélas pas vraiment vous aider, Maîtresse..." convint le pharmacien en haussant les épaules tout en essyant de s'enquérir du nom de la jônin. "Mais je peux éventuellement vous offrir un verre !Un temple dans la région, ça te dit quelque chose Hakuba ?"
Son compagnon haussa les épaules et d'un coup de menton désigna la maisonnette où pendaient les bouquets d'herbes médicinales.
"Là. Et si c'est pas là, demander à la p'tite Ineko. Ou à ce blaireau de Kenta." grogna son gardien peu souriant. Visiblement il n'avait aucune affinité envers les étrangers, mais obéissait au pharmacien.

Ce dernier sourit à Junko, ignorant superbement ses compagnons et tout joyeux que son compère est pu donner quelques informations aux voyageurs. Voulant briller aux yeux de l'uzujin, il donna quelques éclaircissements.
"Ineko est la toute jeune prêtresse du village. La pauvre, elle a hérité trop tôt de la charge, sa mère n'ayant pas survécu à une méchante pneumonie. Voilà pourquoi je viens ici : elle a insisté pour que je la forme aux remèdes. En échange, elle me fournit de la matière première : il y a des plantes qui ne pousse qu'au plus profond de la forêt..."
Il soupira avant d’enchaîner.
"Quand à Kenta, c'est le fils du seigneur du village et le chef des chasseurs. C'est une brute vicieuse et cupide, l'idée d'avoir deux gardes qui font payer l'octroi dans ce trou vient de lui, mais il connaît la forêt comme sa poche... Il doit traîner à l'auberge avec les autres trappeurs."
Garde qui d'ailleurs ne lâchaient pas les ninjas d'une semelle, attendant quelques choses. L'un d'eux fit le geste universel signifiant qu'il attendait quelque menu monnaie...

S'étant avancé, Junko pouvait ressentir à la limite de ses perceptions un chakra digne d'un shinobi dans le bâtiments qui leur avait été désigné comme une auberge.
Il fallait espérer qu'il s'agisse d'un local et non d'un Nara ou d'un Onryou en goguette. On d'un autre ninja étranger. Konoha et le Pays du Feu n'étaient pas si éloignés après tout...



   
Feat.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
« Ça sent mauvais, Zenjuro. ». Resté en retrait par non habitude des convenances humaines, et surtout pas avec des personnes qui lui semblaient aussi dangereuses, l’instinct éveillé de la Bête eut éveillé telle une boucle inévitable l’esprit qui sommeillait à l’intérieur du Nodachi et qui, pour l’une des très rares fois où il faisait son apparition dans les pensées du Jonin, ne pensait pas qu’à jouer le voyeur ou le pervers. Cette fois-ci, sa remarque fit immédiatement stopper le premier pas du Vagabond qui en fit un autre en arrière, tandis que Minato et Junko s’approchaient des gardes du petit Village sauvage. « Si tu t’avances avec ton apparence de con, tes amis et toi vous êtes cuits, et si tu tues tous les Villageois, même si j’ai faim… On est en territoire ennemi, voilà ce que tu vas faire… » Profitant de sa Vitesse et de la couverture que pouvait bien lui accorder les denses feuillages qui le recouvrait encore alors qu’il n’était pas encore à son tour sorti de la Forêt, il suivit précisément les instructions de « Nono » et effectua un Henge. Un léger voile de fumée enveloppa le corps du Géant pendant quelques instants, levant de suite le voile sur un Bonze, les cheveux Noirs, courts, un Kimono atypique des Bonzes de l’époque de l’esprit hantant la Lame de Zenjuro, le bras orné d’un long collier de perles enveloppant jusqu’à l’avant-bras gauche du Borgne qui avait par la magie de la transformation retrouvé en apparence ses deux yeux. Ainsi déguisé, et sous les traits d’un parfait religieux, sans un mot et faisant claquer au sol son arme, transformée en un bâton de cérémonie, le Borgne s’avança et pénétra l’enceinte du Village accompagné de Minato et Junko qui avait habilement rattrapé l’imprudence du jeune Chuunin qui par ailleurs avait failli faire perdre son sang froid à la Bête qui était prêt à empaler les Gardes par le fondement, mais s’était calmé en voyant la Jonin prendre les choses en main.

Zenjuro ne dit pas un mot alors qu’ils étaient sous bonne escorte et alors que Junko se faisait aborder par le pharmacien des lieux, à travers le déguisement de bâton de Bonze, « Nono » donnait des consignes claires au Jonin qui se contenta dans un premier temps de faire profil bas, profitant de l’attention particulière qui était donné à sa paire pour prendre les choses en main. C’est ainsi que, lorsque le Garde interrompit le groupe des Tourbillons pour leur quémander des pièces, le Bonze se retourna et leva le doigt sa main droite avant de lui placer sur le cœur, s’exprimant d’une voix… d’une clarté qui n’était clairement pas celle de l’Ivrogne notoire des îles. « Vous… réclamez des sous à un pèlerin, qui voyage pour sauver les âmes en peine, des âmes dont les frères, les sœurs ont été prit par les ravages du Démon, le vice. Nous prêchons la voie de la vie en harmonie… main dans la main. Ces pièces que vous nous demandez, pensez-vous qu’elle pourraient combler quoi que ce soit ici mon brave ? Je ne pense pas. Je peux vous apporter la foi et la sérénité, soyez en assuré. OH B'RDEL DU RHUM ! »

Le Nodachi qui guidait pas à pas en faisant la dictée à son Maître s’interrompit par une volonté forte de son possesseur, qui venait de voir à son insu deux personnes munies chacun d’une choppe d’alcool qu’en excellent expert, Zenjuro identifia en la qualité de Rhum, et un Rhum de très bonne qualité, pouvant sentir ses arômes jusque là où il venait de prêcher la religion cinq secondes plus tôt. « Putain espèce de con tu vas tout faire foirer !! Je te préviens, si tu joues à ça, t’auras jamais de Rhum. » Une goutte de sueur perla sur la joue du Bonze sous Henge qui se reprit aussitôt, éclaircissant sa voix et reposant ses yeux sur l’aumônier. « Nous venons en paix, et ne souhaitons pas votre rh…perte… Attendez voir, cette main. » Sous les yeux curieux du Garde, Zenjuro leva la main du Garde et resta à la fixer une bonne dizaine de secondes avant d’agiter son bâton dont les petits cerceaux dorés produirent un son mélodieux et doux à l’oreille avant de se calmer lorsque le religieux claqua son outil de « travail » au sol. « Maîtresse, il semblerait que nous ayons un être dont l’âme est possédée par un esprit malfaisant, il me semble que nous devrions pratiquer un exorcisme sur cet Homme qui, s’il n’est pas traité à temps, risque, la mort.»

Le jugement était tombé et la fatalité factice inventée par l’esprit maléfique en question qui se trouvait dans le bâton frappa le Garde telle l’Epée de Damoclès s’abattant en un éclair sur une âme égarée. Pendant un bref instant, les regards de Junko et de Zenjuro se croisèrent, puis avec ceux de Minato, il était clair aux yeux de ses deux compagnons qui par l’occasion présente ne pouvaient que ne pas reconnaître le Borgne d’il y a quelques heures et c’est une lueur de malice qui traversa l’éclat des yeux du Bonze, s’approchant de Junko et lui traça des lettres sur la main en prétextant demander l’assistance de sa Maîtresse. « Il faut qu’on s’attire les faveurs de ces gens, soyez pas surpris par la voix, jouez le jeu, et toi… magnifique paire de seins… merde non, je veux dire, plonges le dans une illusion, on va le soigner. » Esquissant un sourire en regardant la Rousse dans les yeux, profitant de cet instant, tandis qu’elle ne pouvait pas se révolter pour la description de sa poitrine, le Bonze se posta aux côtés de ses deux collègues en souriant de manière innocente derrière son masque.

Apparence de Zenjuro & Technique employée:
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Résolument, ses compagnons de mission avaient décidé de lui en faire voir de toutes les couleurs et la dame commençait sérieusement à se demander si tout ceci n’était pas un coup monté pour se moquer d’elle ou mettre sa volonté à l’épreuve – mais peut-être que c’était encore la meilleure option, car s’ils agissaient sincèrement de la sorte, cela ne présageait vraiment rien de bon pour la suite de la mission ; ils semblaient si inconscients que c’était à se demander s’ils en avaient véritablement quelque chose à faire.

Tout d’abord, juste après qu’elle avait essayé de rattraper le coup en appuyant les dires du jeune Minato, elle les avait cru sortis d’affaire tandis que Zenjuro se présentait sous la forme d’un moine par quelque magie de son esprit. Mais dès qu’il avait ouvert la bouche, répliquant aux gardes avides de quelques pièces puis jouant un jeu étrange avec ceux qui avaient bien voulu les aider, Junko sentit le désespoir monter en elle. C’était comme s’il cherchait à souffler le château de cartes que Minato et elle avaient soigneusement construit.
A ce sentiment s’ajoutait l’horreur de découvrir que le Nodachi (ou, du moins, l’esprit enfermé dans celui-ci) avait pris possession du corps de Zenjuro et que c’était lui qui s’adressait de la sorte à leurs interlocuteurs. Était-il vraiment nécessaire de préciser que la dame éprouvait une haine sans commune mesure envers cet être perverti et diabolique, et ce depuis leur toute première « rencontre » ? Elle détestait la grossièreté du personnage qui semblait simplement obnubilé par le corps des femmes – et le sien n’y faisait pas exception, à l’évidence – et, à présent, elle le haïssait pour ses frasques qui allaient faire éclater au grand jour leur couverture. Pire encore, il faisait passer la religion pour quelque lubie étrange, dans laquelle on pratiquait l’exorcisme – et pourquoi pas le satanisme, pendant qu’il y était ?

Certainement qu’elle n’aurait pas dû s’impliquer autant, émotionnellement parlant, mais c’était plus fort qu’elle. Jamais, au grand jamais, sa religion ne revendiquait de telles pratiques. Probablement que d’autres religions par-delà le monde le faisaient, mais comme elle s’était investie personnellement dans ce mensonge, faisant déjà de gros efforts pour éviter la catastrophe, elle prenait tout cela très personnellement également. De fait, elle ressentait les paroles de l’esprit comme une attaque personnelle ; elle estimait, en outre, avoir mérité un peu plus de respect, quand bien même cette histoire de spiritualité dépassait Zenjuro et son Nodachi.
Une colère froide montait donc en elle, et elle dut faire de colossaux efforts pour réprimer son envie de se saisir du bâton du bonze et de le fracasser au sol. A vrai dire, ce fut sa raison qui retint son geste, alors qu’elle réalisait qu’en agissant de la sorte, elle risquait de faire disparaître le déguisement du borgne.

Alors, elle prit une grande inspiration et soupira doucement. Il fallait qu’elle se calme, d’une façon ou d’un autre… Elle prit la parole, dissimulant tant bien que mal le léger tremblement de sa voix. « Tous les Hommes, de quelque origine qu’ils soient, sont possédés par un tel esprit, Zenjuro. On appelle cela le Vice, communément, et c’est précisément ce qui les détourne de la Voie – notre Voie. Le sang, l’argent, l’alcool, la chair… » expliquait-elle tranquillement, regardant tour à tour le compagnon du pharmacien, le garde du village, Zenjuro déguisé et le pharmacien lui-même, comme si elle identifiait en chacun l’un des vices mentionnés. Elle continua : « Ce sont autant de désirs qui empêchent l’âme d’être elle-même. Saine et pure. Mais tu le sais, n’est-ce pas, puisque tu as tenu ce discours à ces messieurs les gardes ? » Elle sourit alors, avec bienveillance – à vrai dire, elle trouvait un peu de réconfort dans ses paroles ; cela lui permettait de renouer avec ses propres valeurs, tout en balayant subtilement les vulgarités du Nodachi et en les imputant à son ignorance d’apprenti. « En outre, si par exorciser tu entends qu’ils devraient prendre la route avec nous, mettre leur volonté à l’épreuve, je pense effectivement que c’est une excellente idée. Mais, vois-tu, notre objectif n’est pas de leur forcer la main. Ces gens sont libres d’aller et venir, de vivre leur vie et de mourir comme ils l’entendent. Notre but n’est pas de les contraindre mais de les accompagner. Certes, il mourra et nous atteindrons l’Eveil. Mais chacun est libre de choisir la fin qu’il souhaite. » Et disant cela, elle plongeait son regard dans celui du faux prêtre, le foudroyant. S’il recommençait encore, elle ne répondait plus de ses actes – pour être tout à fait honnête, peu lui importait d’abandonner ses coéquipiers à leur sort et elle envisageait de plus en plus de leur fausser compagnie pour mener, seule, cette mission à son terme.

Puis la dame se retourna vers les deux hommes qui leur avaient dispensé de précieuses informations et, s’inclinant, elle poursuivit. « Pardonnez-le. Il a encore de nombreuses choses à apprendre. Cela dit, je vous remercie pour votre aide et, bien que je doive refuser votre invitation car je ne bois pas, je vous accompagnerai voir la prêtresse Ineko avec grand plaisir. » Elle marqua une pause. « Enfin, nous vous accompagnerons. Rencontrer une prêtresse et confronter ses propres croyances à celles des autres est toujours très intéressant… N’est-ce pas ? » Et elle se tournait cette fois vers le plus jeune de la bande, Minato, pour qu’il impulse le mouvement vers la bâtisse qui leur avait été indiquée comme l’antre d’Ineko. Alors qu’elle se plaçait derrière ses deux prétendus élèves, pour fermer la marche, elle leur murmurait discrètement. « Shinobi dans la taverne. On reste éloignés. » Puis, posant sa main sur l’épaule du Zenjuro déguisé, elle ajouta entre ses dents. « C’est un ordre. »


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Parfois la vie de ninja est difficile car tout ne se passe pas comme prévu. La principe d'un ninja est simple c'est un guerrier de l'ombre qui attaque et accomplit sa mission puis disparait dans les ombres. Dans ce cas là nos chances d'être démasqués avais considérablement augmentés car nous nous étions aventurés dans ce village sans y être préparé a l'avance. J'en était en partie responsable, poussé ma par ma fougue et le fait d'en savoir plus sur ses dieux qui peuplaient le monde en secret mais l'intervention du Samourai n'avais rien arrangé.
En effet, après avoir échafaudé un plan convenable a la vite j'avais oublié deux choses mon apparence qui ressemblait plus a un "voyageur" qu'un pèlerin et l'apparence de mes compagnons.
Heureusement Junko-san ne c'était pas laissé faire et en tant que chef de ce petit groupe elle incarnais parfaitement l'idée d'une grande prêtresse de sa religion, je m'y serais laissé complétement prendre tant son regard et ses intonations ne laissais aucune place au doute ou au mensonge. Zenjuro-San quand a lui rivalisa de créativité et arriva accoutré comme un bonze redoublant d'effort pour le faire passer pour un religieux ou comme un fanatique... A vrai dire il en faisais peut être trop mais peut être est ce que son jeu d'acteur trop poussé pourrait marcher finalement c'était si poussé que ça en devenait crédible.
Moi je me mettais petit a petit dans la peau de la jeune recrue au sein de cette religion ne quittant pas Junko-san des yeux et apprenant d'elle en terme d'éloquence à chaque instant elle était ma supérieure et j'étais une âme qui vivais dans le péché qu'elle devais sauver et mener sur la voie de l'éveil.

- Maîtresse, il semblerait que nous ayons un être dont l’âme est possédée par un esprit malfaisant, il me semble que nous devrions pratiquer un exorcisme sur cet Homme qui, s’il n’est pas traité à temps, risque, la mort.»


Je feintais la surprise, et reculais un peu derrière la grande prêtresse qui ne se laissais pas déconcentrer une seule seconde et qui répondais comme si c'était une évidence dans son ordre religieux :

- Tous les Hommes, de quelque origine qu’ils soient, sont possédés par un tel esprit, Zenjuro. On appelle cela le Vice, communément, et c’est précisément ce qui les détourne de la Voie – notre Voie. Le sang, l’argent, l’alcool, la chair…


Je ne pus m’empêcher de rougir a ce moment, cela me rappelais quelques moments et cette ninja que j'avais déjà rencontrée. Était-je aussi empli de vices au final ? Ces petits moment ou je pensais avoir trouvé quelqu'un qui me ressemblait n'était ce que du vice aussi?

-Ce sont autant de désirs qui empêchent l’âme d’être elle-même. Saine et pure. Mais tu le sais, n’est-ce pas, puisque tu as tenu ce discours à ces messieurs les gardes ?


Junko-san était vraiment glaciale et la manière dont elle articulais chacun de ses mots m'emplissais de doutes. Ce n'était que de la comédie hein ? Elle ne pensais pas ce qu'elle disais ...si ? J'étais sain non?

-En outre, si par exorciser tu entends qu’ils devraient prendre la route avec nous, mettre leur volonté à l’épreuve, je pense effectivement que c’est une excellente idée. Mais, vois-tu, notre objectif n’est pas de leur forcer la main. Ces gens sont libres d’aller et venir, de vivre leur vie et de mourir comme ils l’entendent. Notre but n’est pas de les contraindre mais de les accompagner. Certes, il mourra et nous atteindrons l’Eveil. Mais chacun est libre de choisir la fin qu’il souhaite.


Je psalmodiais quelques psaumes que j'avais lu chez les moines à Uzuchio de manière assez forte qu'on comprenne que je priais mais assez bas pour qu'on ne comprenne pas ce que je disais. Il fallait que je me concentre ce n'était pas le moment de me laisser déstabiliser! Et j’exécutais quelques mouvement de prières comme pour prier pour les âmes damnées qu'étaient ces gardes.

-Pardonnez-le. Il a encore de nombreuses choses à apprendre. Cela dit, je vous remercie pour votre aide et, bien que je doive refuser votre invitation car je ne bois pas, je vous accompagnerai voir la prêtresse Ineko avec grand plaisir. Enfin, nous vous accompagnerons. Rencontrer une prêtresse et confronter ses propres croyances à celles des autres est toujours très intéressant… N’est-ce pas ? »

-Bien sûr! Laissez-moi prendre la tête du convoi Nisô-sama ! Je sais que je suis nouveau dans notre ordre mais je veux vous montrer ma détermination et ma foi !
disais-je en m'inclinant  respectueusement devant Junko-San.

J'engageais la marche tout en me remémorant les paroles du pharmacien, Ineko était donc la prêtresse de ce village. Visiblement elle était d'un jeune age sa mère n'ayant pas survécut a une terrible maladie. Alors que j'escortais le convoi vers le petit temple que nous avions aperçu un peu plus tôt mon regard devint soudain triste. Qu'es que j'aurais fait si ma sœur avais été dans la même situation? J'étais triste pour cette jeune fille qui s'accrochait alors que la vie ne lui offrait presque rien en lui prenant beaucoup. Si je pouvais faire quelque chose pour aider ces gens ... La mission ne s'y accordais pas et je ne devais rien faire et puis de toute façon que pouvais je bien y faire ?Es-ce-que je pouvais seulement comprendre ce que ressentais cette jeune fille a cet instant ? Notre seul point commun est d'avoir perdu notre mère tout les deux. Je devais attendre un jour peut être je pourrais aider qui je voulais. Je reprenais mes esprits alors que nous étions conduits devant la jeune prêtresse Ineko.
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

Heureusement pour les mensonges des uzujin, Zenjuro sortit de l'ombre des bois sous une apparence plus convenable et monacale, accréditant un peu le discours de ses coéquipiers.
Guidé par l'esprit de ses ancètr...ah non, par un sabre démoniaque ou un dédoublement de personnalité malsain, le guerrier commença par prendre essayer de faire culpabilisé les deux pauvres troufions de garde qui espéraient gratter une piécettes aux étrangers.

Hélas, si le début de son discour d'ascète voyageurs partait plutôt bien, il dévia bien vite quand l'ivrogne retomba dans ses travers en avisant quelques villageois s'adonnant aux délices de la bibine.
Le discours se fit confus, ramenant la suspicions des gardes.
Vu comment ceux-ci tenait leurs armes et l'absence de chakra digne d'un shinobi descellé par Junko, nul doute que les uzujin auraient pu les écraser sans mal... Mais cela aurait sans nul doute entaché leurs futures relations avec le village.
Difficile de trouver des guides en tabassant leurs frères...

Zenjuro essaya tant bien que mal de camouflé sa bévue, inventant une histoire rocambolesque de possession.
Bien que superstitieux, les gens du cru ne semblèrent pas gober le mensonge, mais hésitaient sur la conduite à tenir devant ce qui semblait être un fou ou un fanatique.

Junko intervint alors, mais non en brisant l’esprit de ces pauvres hères, mais en essayant de minimiser les propos de son "disciple" et de noyer le poisson avec sa langue de miel, tout en rêvant intérieurement de montrer à son compagnon des usages inédits de son nodashi, tous plus douloureux et humiliant les uns que les autres.

Son éloquence lui permit d'éviter le pire, mais il était visible que le petit groupe n'inspirait plus guère confiance, y compris au généreux pharmacien itinérant, d'autant plus que la jônin refusa son invitation.
Mais cette dernière décision était peut-être la plus sage : Zenjuro avait montré qu'il n'était pas capable de se tenir en présence d'alcool.
Et Uzushio n'était pas là pour se vautrer dans l'eau-de-vie eou pour déclencher des bagarres de taverne.

Bon gré, mal gré, les gardes les laissèrent passer et l'un d'eux leur emboîta même le pas, suspicieux.
Quand au marchand, il était visible qu'il voulait maintenant se débarrasser au plus vite de ces encombrants religieux.
Il ne lambina pas pour les conduire au petit temple de la prêtresse locale, attenant à sa maison.
Le pharmacien entra le premier, faisant signe aux ninjas d'attendre dehors avec leur garde-chiourme.
Minato, ayant fréquenté quelques moines et farfouillé dans d'épais tome religieux, reconnu sur l'autel une statue (du basalte) de Shinsei, la Déesse de la Nature.

Au delà du temple se trouva le cimetière du village, fort simple, mais qui étonnamment, semblait se poursuivre dans une grotte s'ouvrant dans la falaise surplombant l'endroit.
Alors qu'il attendait la prêtresse, les yeux expert des uzujin purent remarquer plusieurs villageois, tous fort musclés et à l'air revêche s'installèrent "nonchalamment" aux alentours. Et toujours avec une lance ou une hache à portée de main... Leur regard s'attardaient un peu trop sur les shinobi et notamment Zenjuro.
Nul doute que l'autre garde était allé informé quelques trappeurs du village de l'arrivé de ses étrangers un peu douteux.
Pourtant, Junko savait que ces gens ne représenterait qu'une menace mineure : aucun d'entre-eux n'avait l'aura d'un shinobi, d'un samouraï ou d'un moine formé aux arts mystiques. Elle ressentait encore au loin, dans la taverne, le chakra de la seule personne dans ce cas dans ce village perdu.
Mais il ne fallait pas sous-estimer la puissance d'une foule déchaînée...

Un vague titillement des sens spirituels ramena l'attention de la jônin sur la maison, d'où sortait une jeune fille, une pré-adolescente de dix-douze ans qui essayait d'avoir l'air digne dans ses habits de religieuse.
Le marchand lui susurra des recommandation de prudence avant de prendre congé.
Junkô devinait que la petite demoiselle avait un certain potentiel, encore intouché et grossier. Dans un Village Caché, elle ou plus probablement sa fille aurait pu recevoir un enseignement qui lui aurait permit de manier le ninjutsu et autres arts shinobi.

La minuscule religieuse s'inclina, empesée dans sa tenue verte et rose et les insignes de sa charge.
"Salutations, chers confrères, je suis Botan Ineko et je dirige la congrégation de ce village . C'est un honneur de vous recevoir." déclama-t-elle en ânonnant un peu, comme récitant un texte apprit par cœur.
Ses yeux luisaient de d'intimidation et de curiosité mêlée.
"Je puis vous autoriser à prier devant notre autel et à participer aux rites. Vous êtes également les bienvenus pour partager mon repas et...euh... Vous pouvez même dormir ici, si vous voulez..."

A ces dernières paroles, on pouvait deviner tous les villageois montant la garde qui faisait de signes de refus, ce qui fit rougir la gamine.
Elle leur darda un regard noir et bien qu'ayant le feu aux joues, elle ne rétracta pas son invitation.
Néanmoins, elle fronça les sourcils et darda un doigts accusateurs sur les shinobi.
"Je vous prierais pas contre de ne pas faire de prosy...prosél... prosili... de ne pas embêter mes ouailles avec les principes de votre religion. Et de ne pas leur faire peur pour essayer de leur soutirer de l'argent ou les convaincre d'adhérer à votre culte ! Shinsei n'a que faire des autres dieux ou religions, mais j'entends que vous nous respectiez comme nous vous respectons !"


   
Feat.
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] XDU6VYA
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Le métier de ninja avais du bon parfois. Quelque chose d'intense pouvais se produire et cela menait à de belles rencontres.Celle ci ne faisais pas exception, je penses que j'étais content de voir un peu de bonheur quelque part dans ce monde. Et ce petit bonheur c'était la prêtresse de ce temple consacrée à la déesse Shinsei.
La prêtresse était toute jeune et pourtant possédait un caractère remarquable ! Alors même qu'elle nous invitais à participer aux rites et à rester pour la nuit, les villageois aux alentours l’incitèrent par des mouvements discrets a changer d'avis. Elle rougissais mais ne se laissais pas faire par ses "ouailles" et répliqua un avertissement à notre encontre qui fit sourire intérieurement. Oula non je n'essaierais rien à votre encontre "Ma dame" vous ne payez pas de mine mais je suis sur que votre courroux égale la fureur de notre cheffe d'équipe.

Je m'avançais et m'inclinant envers la petite prêtresse j’entamais la conversation, je connaissais bien la déesse Shinsei et son culte si particulier, ce serait surement un bon point pour entamer un lien de confiance. J'oubliais presque qu'il y a quelques instants je mentais pour le bien de ma mission de ninja mais là mon intention était tout autre: j’avais de connaitre l'histoire de Ineko et comment elle est arrivé là.

Peut être était ce parce que j'étais grand frère que le sort de la jeune fille m'importais mais je trouvais son sort assez triste et malgré l’aplomb dont elle pouvais faire preuve je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu'elle serait mieux a l’école se faire de vrais amis et se construire normalement. Elle me rappelait ma sœur, elle partage le même éclat dans le regard qui prouve leur force de caractère.

-Botan-san, c'est un honneur de rencontrer une prêtresse de la déesse Shinsei. Je vous remercie de l'hospitalité dont vous faites preuve envers des profanes adepte d'un autre dieu. Je savais la déesse de la nature clémente mais je penses m'être trompé. Elle n'est pas que cela elle traite équitablement les gens et veille à leur sécurité en son sein.


Je me redressais et m'approchais de la jeune fille en rajoutant avec un sourire éclatant, dénué de mensonges ou d'autres artifices:

-Je suis encore un néophyte de ma croyance mais j'ai beaucoup entendu du bien du culte de la déesse Shinsei et votre hospitalité mettrais presque en doute ma propre foi. Vous avez ma paroles que mon maitre n'essaieras pas de convertir les vôtres ou de leur soutirer le moindre ryo. Et votre hospitalité est hautement appréciée n'est ce pas Nisô-sama !


Il ne fallait plus qu'a attendre la réaction de mes deux compagnons mais au vu de la route que nous avions effectuée il serait stupide d'aller se perdre dans la foret la nuit et puis par le dialogue nous pourrions en apprendre tellement plus. Même si mon cœur balançais, j'avais presque envie d e l'enlever a cet endroit mais je ne me pouvais pas le permettre car je n'avais pas assez de recul sur la situation pour pouvoir me permettre un jugement. Je devais mettre mon coté "sauveur" de coté apprenons déjà a la connaitre non ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
L’atmosphère était pesante, les Uzujin’s finirent par être acceptés au sein de ce petit Village reculé mais Zenjuro lui n’était obnubilé que par une chose, une seule : Les choppes remplies de Rhum dans un patelin aussi démuni de civilisation. Dans le bon intérêt de la boisson, il ne fut pas question d’éliminer ces gens qui ne lui faisaient pas confiance et qui dégageaient des ondes d’hostilités quasiment palpables dans l’air, mais plutôt de les amadouer pour gagner leur Bar et par la même occasion vider les tonneaux de Rhum qui pouvaient bien s’y trouver. Le Nodachi du Jonin, toujours déguisé habilement en bâton de cérémonie s’était tût et le calme habituel de l’ancien Pirate revint tandis qu’ils suivaient les Villageois qui les menèrent à une gosse qui semblait respectée par cette horde d’hommes.

Tout cela mit de côté, sous son déguisement de prêtre, l’Epéiste se sentait mal à l’aise, obligé de faire des courbettes et de sourire sans aucune raison. Il se tenait mentalement la tête, souffrant encore du discours qu’il avait dû prononcer sous les ordres de « Nono » qui s’était fait un joyeux plaisir d’inventer une histoire à tomber debout pour taquiner la Rousse qui l’accompagnait sur cette mission… un plan qui eut failli détruire les objectifs de tout un Village Shinobi. Même s’il était alors un Ninja, il n’avait rien du sens du devoir, des préceptes d’un soldat conditionné, son conditionnement de Bête, il l’eut reçue bien plus tôt, et d’une manière qui en ferait pâlir de peur plus d’un. Son regard bestial avait bien du mal à être contenu par un simple Henge et son corps était déjà prêt à découper quiconque franchirait la deadline en attaquant. Derrière ces moments calmes se cachait et des deux côtés, une méfiance sans commune mesure.

L’enfant semblait être bien différente de ses pairs parce que de sa présence n’émanait aucune des intentions qui semblaient animer les Gardes qui les avait conduits jusqu’ici. Laissant place pour que Junko et Minato puissent répondre de manière à ne rester qu’en second plan, il souffla encore tout en gardant sa posture de Religieux, de noble personne régie par l’éducation et l’étiquette de la morale et de la foi. Tout ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Rester chez l’ennemi et dormir les poings fermés avec toute l’hostilité que pouvait dégager ces gens ? Et puis quoi encore ? Loin d’être concentré sur l’enfant, le rôle du Borgne se mit en place dans un contexte où tout pouvait dégénérer à tout instant, et le nombre d’adversaires potentiels dans un endroit qui ne jouait pas avec eux rendirent le Fauve extrêmement méfiant. De l’œil il scrutait chaque personne les entourant, non sans tenir son rôle pour l’instant. « J’me nomme Zenjuro. E..nchanté Mad’zelle ! »

Bien en repli par rapport à sa première apparition en tant que religieux et suivant les pas de Junko en l’observant, ayant ressenti les réelles intentions de l’Enseignante le concernant suite à sa rature lui firent confier la suite des opérations, lui-même fixant la nourriture et le Rhum à chiper ce soir-là.
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

La langue de miel de Minato et de Junko, bien plus crédible en temps que pèlerin que le rustre Zenjuro, réussit à amadouer la toute jeune prêtresse du village.
Elle leur offrit gîte et couvert, bénissant même leur voyage.
Le reste des villageois, dont un groupe de trappeurs peu amène avaient "subtilement" pris position au alentour, semblaient moins convaincus de l'innocence de ces étrangers.

Mais pour l'instant, il ne s'agissait que d'une méfiance "normale" envers l'inconnu (et Zenjuro).
Junko réussit à noyer le poisson, étalant ses quelques connaissances religieuses pour se faire passer pour une moniale errante et ses disciples, tout en restant dans le vague à propos de son propre culte.
En effet, les ninjas d'Uzushio étaient des shinobi avant tout : leur connaissance cultuelle n'était que sommaire, même si leur Village Caché accueillait bien volontiers des religieux.
Cela ne leur permettrait pas de se lancer dans des débats philosophiques et ils ne pouvaient clairement pas se présenter comme les disciples d'un culte au hasard : qui sait ce que savait la toute jeune fille et qu'ils pourraient ignorer et donc se trahir...

La nuit fini par tomber, alors que Junko et Minato interrogeait subtilement la fillette sur les légendes et croyances locales, espérant glané des informations sur leur mission.
Hélas, même si elle s'avéra sympathique voire un peu naïve, Botan Ineko prenait son rôle de gardienne du savoir et des secrets de Shinsei très au sérieux.
Impossible de consulter les archives et écrits du temple, soigneusement conservé dans des rouleaux sacrés à l’abri dans un petit autel. Ils étaient réservés aux prêtres de la Déesse de la Nature Sauvage, ce que n'étaient pas les prétendus pèlerins...
Néanmoins, les uzujins étaient des ninjas : s'ils étaient assez discret (et irrespectueux), il pourrait attendre que la petite fille se couche et lui dérober ses précieux parchemins.

La minuscule prêtresse n'avait d'ailleurs pas beaucoup d'informations à propos de "lieux sacrés" ou de monastères oubliées.
Elle connaissait la région, mais essentiellement autour de son village.
Il donna tout de même généreusement quelques directions aux soi-disant moines en quête de spiritualité.
D'après elle, quelque-part au nord-est, au cœur d'un petit massif de montagne riche en cascades et torrents se trouvait la source sacrée de la Bouclier d’Ébènes, où apparemment se rendait parfois les disciple d'Amenko, la Déesse de la Vie.
Loin au sud-est, il y avait apparemment un ensemble de temples dans une ville de moyenne importance, nommée l'Envol du Feu Doré.
Elle n'en savait pas plus, mais pensait que les gens de là-bas vénéraient essentiellement Karo, la Déesse de l'Art.
Ineko leur apprit aussi que le village était bâtit près d'un lieu saint (enfin, pour eux), la Caverne des Crocs Blancs. Il s’agissait de la grotte se trouvant derrière le cimetière et où reposerait les ossements des fondateurs du village.

Zenjuro de son coté, avait du mal avec toutes ces bondieuseries.
Le regard du rude combattant s'égarait souvent vers la taverne, où la soirée avançant montait de plus en plus de rire gras et d'odeur alléchante. Il nota tout de même quelques détails sur les trappeurs, dont un motif récurent.
Nombre d'entre-eux arborant un tatouage, un pendentif d'os ou une targe décoré d'un tigre albinos.
Était-ce une divinité tutélaire locale ?
En tout cas, vu leur démarche et leur armes, l’épéiste les jugea comme "vaguement" compétent comme coureurs des bois. Ils feraient sans doute de bons guides dans l'épaisse forêt d'Inari...

L'un d'eux particulièrement le frappa, qui sortit un instant de la taverne pour... satisfaire un besoin naturel tout en observant de derrière les arbres les ninjas. Il avait une démarche de fauve en chasse et une musculature impressionnante.
Zenjuro réussit à grappiller son nom auprès de quelque rustaud : Kenta, le fameux fils du chef et maître des chasseurs. Visiblement le mâle alpha local.
Il se déplaçait comme en terrain conquit, lança au passage un regard dédaigneux aux uzujin (à part à Junko, dont il mâta ouvertement les courbes) avant de regagner l'auberge, pour une partie de carte et quelques lampées d'alcool.
Alcool dont on privait le maître de l'épée maudite... A ce faire passée pour un moine, on lui servit que du thé, de l'eau et un repas, heureusement pas végétarien (visiblement le culte de Shinsei n'imposait pas cela).

La nuit était maintenant noire et moult villageois regagnaient leurs pénates. Coucher tôt, lever tôt, telle était la vie de ces petites communautés.
La jeune prêtresse bailla, avant de s'excuser en rougissant. Elle annonça qu'elle allait se retirer pour la nuit et qu'ils étaient libres de profiter de son hospitalité, mettant à leur disposition une petite chambre unique sans confort et sentant le renfermé.
Par contre, certain à la taverne semblaient prolonger un peu la soirée... Peut-être que Zenjuro pourrait s'y glisser ? Mais est-ce que ses compagnons seraient d'accord ? Cela risquait de mettre en péril leur couverture si l'épéiste maudit se saouler au lieu de jouer les bonzes...


   
Feat.
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] XDU6VYA
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Du calme ; Junko avait besoin de calme et de tranquillité. Depuis qu’ils s’étaient embarqués dans cette histoire de pèlerinage, elle avait passé plus de temps à surveiller ses coéquipiers et à rattraper leurs erreurs qu’à vraiment se concentrer sur leur mission. Pourtant, il leur fallait avancer. « La mission, avant tout. » songeait-elle, assise en zazen dans la petite chambre qui leur avait été généreusement proposée. A quel moment avait-elle changé ? De quelle façon avait-elle pu, sans s’en rendre compte, oublier son devoir ? Elle était en colère, pleine d’amertume, et si ses yeux étaient simplement fermés, ses sourcils froncés trahissaient son sentiment.

Elle avait demandé à ses collègues de la laisser en paix, quelques instants, prétextant le besoin de méditer et d’élaborer un plan. Fermement, la dame avait ordonné qu’ils restent sages alors qu’elle ne veillerait plus sur eux. Bien sûr, elle ne leur faisait pas confiance – Zenjuro et son nodachi n’en feraient qu’à leur tête puisqu’ils n’en avaient pas, Minato essaierait de bien faire et ferait mal. Mais, elle avait dit ça comme un ordre, de sorte que si l’un d’entre eux ne le respectait pas, elle n’en prendrait pas la responsabilité. C’était terminé ; elle était lasse de devoir s’occuper de leurs bavures, alors qu’ils avaient une mission de la plus haute importance.

Oui, vraiment… A quel moment avait-elle perdu de vue leur objectif, pour songer à la sécurité des siens ? Elle soupira. Derrière sa colère se cachait une honte, profonde et sincère. Si elle était dure avec les deux autres, elle l’était encore plus avec elle-même.

Finalement, elle décida de faire l’inventaire de toutes les informations qu’ils avaient recueillies, au regard de ce que décrivait la légende. « Dieu Cerf, Vaisseau de Pureté, Temple d’Ôkkin… » souffla-t-elle doucement, répétant simplement ce qui figurait sur leur ordre de mission. Un pli se formait sur son front comme elle ne trouvait pas de lien avec tout ce dont ils avaient entendu parler dans la journée. Y avait-il autre chose ? Elle ouvrit les yeux, fouilla dans ses affaires pour en ressortir les quelques notes qu’elle avait prises lors de leur rencontre avec le Senkage et son conseiller Uzumaki. « Et du haut de notre fief, je contemplais par-delà la forêt infinie les quatre pagodes gardiennes dressées par nos fidèles sur les monts saints. Les Cinq Éléments sous la protection du Dragon d'Azur à l'Est, du Tigre Blanc à l'Ouest, de la Tortue Noire au Nord et du Phénix Écarlate au Sud... » C’était tout ce que les experts d’Uzushio avaient tiré du parchemin offert par les moines que Minato avait aidés. Et, pourtant, une idée commençait à germer dans son esprit. Oui, peut-être que, finalement, tout était déjà sous leurs yeux. Elle serra le poing. Parce que son esprit avait été accaparé par ses deux compagnons, elle ne s’en était pas rendu compte auparavant mais, plus elle y songeait à présent, plus l’idée lui semblait plausible.

Elle se leva promptement puis, saisissant de quoi écrire, elle retourna le parchemin et y traça un cercle. En haut, la tortue noire ; à droite, le dragon bleu ; à gauche, le tigre blanc ; en bas, le phénix rouge. Maintenant, trois informations fondamentales leur avaient été communiquées par la jeune prêtresse : au nord-est, le Bouclier d’Ebènes ; au sud-est, l’Envol du Feu Doré ; ici, les Crocs Blancs. Elle fit rapidement la correspondance entre les différentes couleurs et les différents attributs dont il était question. Un tigre blanc aux crocs blancs, un phénix rouge au vol enflammé, une tortue noire à la carapace noire… Ils étaient sur l’un des monts saints décrits dans le parchemin.

Son cœur fit un bond dans sa poitrine, tandis qu’elle sentait l’excitation monter en elle. « Du Tigre Blanc à l’Ouest… » relut-elle encore, comme pour s’en convaincre. Mais, avaient-ils vu une pagode ? Non. Il y avait bien un petit autel, mais elle ne croyait pas avoir vu de bâtiment aussi majestueux… Elle grogna. N’était-ce pas le propre des légendes, que de sublimer la réalité ? Pourtant, toute cette histoire ne tenait qu’à un fil. Il lui fallait des preuves concrètes que la théorie qu’elle élaborait n’était pas, elle aussi, qu’une légende.

« Minato ! » s’exclama-t-elle fermement, coupant le jeune dans ses activités. Elle l’entraînait au dehors, en direction du cimetière. S’assurant qu’ils n’étaient pas suivis – mais compte tenu de l’heure avancée, les seuls encore debout semblaient s’être regroupés à la taverne – elle s’expliqua : « J’ai peut-être une piste. » Et elle lui déroulait tout le raisonnement qui l’avait menée à avoir un doute raisonnable. « Tu vois, les noms et les emplacements semblent correspondre. Si on pouvait trouver quelque chose, un indice supplémentaire, une preuve plus concrète… » Et tandis qu’elle parlait, ils passaient respectueusement entre les sépultures, jusqu’à rejoindre la fameuse Caverne des Crocs Blancs.

« Je vais regarder s’il n’y a pas de pièges, déjà. » ajoutait-elle, comme ils arrivaient à proximité du lieu saint. Et, exécutant quelques mudras, elle ouvrit l’Œil Invisible. « Au fait, tu sais où est Zenjuro ? » Ah, elle ne pouvait s’en empêcher, hein ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Je ne savais pas pourquoi mais je plaignais cette jeune fille, elle héritais d'un lourd fardeau  que celui de diriger des pèlerins à son âge. Elle était si jeune et je ne pouvais pas m’empêcher de penser a Minako en la regardant.Alors j'avais décidé de parler avec elle, non pas comme un pèlerin à une prêtresse mais plutôt comme un sempai a une enfant. Je lui parlais d’énormément de choses et je n'étais clairement plus intéressé par notre quête mais bien plus concernant son état, si sa mère lui manquais, si elle se débrouillais ici toute seule. Même si elle avais le droit d'aller jouer de temps en temps... Je me doutais bien des réponses au vu de ce monde bien trop cruel.

Mais oui je ne cherchais pas a obtenir des réponses mais simplement a gagner la sympathie de la prêtresse en ayant une attitude de grand frère. J'étais un ninja d'Uzuchio mais je penses que notre mission ne consistais pas à faire pleurer les petites filles. Je ne dirais pas que je savais mieux ce qu'il fallait faire pour cette jeune fille mais il lui fallait surement profiter de son enfance.

Junko et Zenjuro prirent congé, l'une en direction de sa chambre et l'autre en direction de la sortie. A vrai dire je m'en fichais un peu et je profitais de ce temps a discuter avec la prêtresse. Vraiment intéressé par l'échange culturel que nous avions je n'en démordais pas.La nuit tombais et la jeune prêtresse eu l'air ensommeillé. Elle s'excusa en baillant avant de m'annoncer que elle allait se retirer pour la nuit.

-Si vous le permettez je peux vous accompagner jusqu’à votre chambre ..? Je ne sais que faire pour vous remercier de votre hospitalité et puis je vous aimes bien. Veuillez m'excuser je sais que ce ne sont pas des manières envers une prêtresse mais vous me rappeler ma jeune sœur. Vous lui ressemblez beaucoup.


Mon sourire a ce moment précis était vraiment sincère, fini les mensonges avec cette petite. Elle avais tant a supporter évitons d'en rajouter une couche.Je laissais tout le loisir à la prêtresse de me répondre.

***

Quand je fus sur le point de me coucher, je me changeais simplement en enlevant mon haut quand quelqu'un déboula comme une fusée dans ma chambre:Junko. Je me retrouvais a moitié a poil devant ma supérieur. Et tout ce que je réussissais a dire en la voyant c'était:
-Minato !

-Chut! Vous allez la réveiller !


La prêtresse dormait non loin de la il fallait éviter de la réveiller la pauvre. Parfois je vous jure... ces Jonin.
Voyant qu'elle avais peut être trouvée quelque chose je me rhabillais et la suivis dans son raisonnement:

-J’ai peut-être une piste.Tu vois, les noms et les emplacements semblent correspondre. Si on pouvait trouver quelque chose, un indice supplémentaire, une preuve plus concrète…


Et nous voila a nous balader dans le cimetière local.Je ne pus me retenir de faire un petit geste avant de rentrer dans ce lieu de repos pour les morts.ce dont elle parlais était la fameuse caverne des crocs blancs qui se trouvait derrière.

-Je vais regarder s’il n’y a pas de pièges
, déjà dit t'elle en faisant quelques mudras.

-C'est un lieu de repos pour les morts qui serait assez dingue pour y placer des pièges ? Cela pourrait endommager les sépultures!


-Au fait, tu sais où est Zenjuro ?


-Nan, je l'ai vu partir tout a l'heure sans un mot.Je suis resté avec la prêtresse. C'est une fille vraiment bien, je suis attristé que nous ne puissions rien faire pour elle.


J'observais alors ce qui allais ce produire, si les déductions de Junko étaient fondé nous étions bien plus prêt de trouver ce sceau que nous le pensions.
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

Jouant à merveille son rôle de sage moniale, Junko avait accepté l'offre généreuse de la petite prêtresse.
Son intuition lui soufflait que cette douce enfant n'avait guère de visite et des ouailles à la foi molle, se contentant de demander quelques bénédictions pour la chasse.
Parler avec quelqu'un d'aussi cultivé que la kunoichi d'Uzushio devait être un bonheur sincère et une certaine source d'excitation.
Du coup, peut-probable que la petite Botan Ineko leur mente, les soupçonne ou cache la moindre information.

Après un timide hochement de tête, Minato raccompagna la jeune prêtresse, alors que la jônin mettait son esprit acéré et sa plume en branle pour trier les informations obtenus dans les récits de la gamine.
Cette dernière rougit violemment quand le juene homme étranger déclara bien l'aimé.
"A...avec plaisir !" balbutia-t-elle, visiblement à la fois ravie et gênée. Il apparut alors à Minato que la jeune fille ne devait pas avoir la moindre expérience dans la fréquentation de beaux jeunes hommes au physique soigneusement entretenu et qui, eux, se lavaient !
"Ainsi v-vous avez une soeur ? Est-elle dans les ordres, comme vous ?" demanda la jeune fille en masquant mal ses joues rouges. "J'aurais bien avoir une sœur... Ou même d'autres personnes avec qui parlait de ma déesse... Pas que mes fidèles manquent de foi ! Mais disont que... Nous n'avons guère de débats théologiques..."

Sur le pas de sa porte, elle hésita un instant, n'osant pas regarder l'uzujin dans les yeux.
"Et après votre pèlerinage... Vous avez déjà décidé où vous irez ?" fini-t-elle demander d'un ton plein d'espoir. "Même si nous ne vénérons pas la même divinité, je suis sûre que nous pourrions trouver un terrain d'entente et si jamais vous souhaitez fonder une congrégation ici... Je suis prête à vous y aider. Un peu au moins."
Après cette déclaration, elle s'enferma promptement dans sa chambre, la figure écarlate.  

Alors qu'à son tour Minato se préparait à prendre du repos, Junkô le rejoignit, toute excitée.
La jônin à l'esprit vif tenait enfin une piste ! Ou du moins, un indice.
Et pour confirmer ses suppositions, il leur fallait du concret... La jônin d'Uzushio décida donc de s'intéresser à cette mystérieuse caverne par delà le cimetière du village.
Par contre, à sa grande exaspération, Zenjuro avait disparut. Sans nul doute que le sabreur avait succombé à ses vices et s'était esquivé nuitamment pour aller se pinter à la taverne.
Il y cuverait sans doute son rhum... Bah, au moins, cela ferait une diversion et pourrait toujours servir dans une prise de contact avec les villageois les plus bruyants... Junkô décida donc de l'y laisser pour l'instant.

En pleine nuit, le cimetière isolé était des plus qu'inquiétant, avec ces stèles de pierres moussues, des ombres qui semblaient vous jouer des tours et les cris des bêtes nocturnes de la forêt toute proche. La nuit était humide et un frisson désagréable remontait le long de l'échine des ninja.
En tout cas, personne du village en vue : à cette heure, les habitants dormaient, à part un malheureux chasseurs qui montait la garde en faisant des rondes dans le village avec une torche.
Aisément esquivable par des ninjas aussi doués qu'eux. Tout comme se glisser en silence hors de la chambre.

A l'entrée de la caverne, qui semblait fort sombre et sentait la terre et la pierre humide, Junkô usa de ses dons pour détecter d'éventuelles chausse-trappes.
Normalement, dans un cimetière d'un village perdue et une caverne comme il devait y en avoir tant, cela aurait été inutile. Mais les shinobi ne laissent rien au hasard.
Junkô eut la surprise de ressentir deux sources de chakra, deux rets de Fuinjutsu.

Le premier était le plus évident : même un novice l'aurait remarqué et pouvait le désactiver.
Juste avant d'arriver à l'entrée du trou dans la rocaille qui servait sans doute de catacombe se tenait deux statues de tigres taillés dans une pierre blanchâtre, trop usée et abîmée pour être du marbre.
Sur leur piédestal, en plus des glyphes votifs habituel annonçant un site sacré et interdit aux mortels, l'experte en Fuinjutsu nota des calligraphies usées d'une très ancienne technique d'alarme.
Si un être humain passait entre les deux gardiens de pierre, un rugissement terrifiant serait déclenché, donnant l'alarme et terrifiant sans doute d'éventuels profanateurs...

Antique et démodé, quasiment en bout de souffle et non-entretenue, ce sortilège disparaîtrait d'ici quelques années, une dizaine au mieux. Et même s'il se déclenchait, il y avait de forte chance que le rugissement des tigres de pierre tienne plus du miaulement pathétique tant les sceaux semblaient usé et patiné par le temps et les éléments.
Pour le désactiver, une banale pulsation de chakra sur un des glyphe suffirait. Même un novice en Fuinjutsu y arriverait.
Ou alors, on pouvait aussi simplement l'ignorer et se glisser dans la caverne en contournant ses gardiens de pierre (en se contorsionnant un peu ou en passant par la montagne va une technique d'escalade).
Bref, ils avaient amplement les moyens de continuer leur exploration... Et le simple fait que cette "protection" existe avait déjà de quoi la rendre plus excitante.

La seconde source de chakra était à l'intérieur de la caverne, émanant d'une tombe plus qu'antique que situé tout au fond de la grotte et surplombée de nouveau d'une gigantesque statue d'un tigre albinos, une de ses pattes de pierre posée sur le cénotaphe en un geste protecteur. Ou possessif.
En plissant des yeux ou en caressant les gravures dans la pierre on pouvait deviner un nom à demi-effacé : Botan Kagome.

Visiblement, un sceau de Fuinjutsu, inconnu de la jônin se trouvait [i]à l'intérieur(/i] du caveau de pierre, se déclenchant probablement si on le brisait ou l'ouvrait sans une précaution quelconque.
L'experte d'Uzushio pressentait qu'un élément quelconque pouvait servir de clé pour désactiver cette protection...
En tout cas, pour Junkô, on avait affaire là à une autre catégorie, un niveau de maîtrise bien supérieur dans l'art des sceaux.
Même s'il semblait aussi vieux, voire plus, que le système d'alarme en dehors, là on voyait que la technique avait été conçut pour durer.

Voilà qui était excitant : pareil précaution n'était pas là part hasard. Quel genre de trésor pouvait renfermer cette tombe ?
Juste le corps de quelque noble ou d'un ninja précautionneux ? D'un paranoïaque ? Ou quelque-chose qui les aiderait dans leur mission ?
Les ninjas des Tourbillons devaient prendre le risque de l'ouvrir ?
Même s'ils arrivaient à désactiver le sceau du tombeau, il y avait des chances que leur profanation de sépulture laisse des traces... Pas dit que la petite prêtresse et le village se montrent aussi coopératifs si cela s'apprenait.

Résumé:
   
Feat.
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] XDU6VYA
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

« Justement, parce que c’est un lieu de repos, c’est l’endroit idéal pour y cacher quelque chose. Les morts ne parlent pas, Minato. » avait-elle gentiment répondu à sa remarque un peu naïve avant de se tourner vers les deux imposantes statues de tigres, l’œil bien ouvert. Elle lui fit signe de s’en tenir éloigné pour le moment. De sa position, elle pouvait clairement distinguer les traces du Fuinjutsu qui gardait l’entrée des lieux, inscrit à même la roche. De la même façon, elle pouvait sentir une seconde source, plus profondément dans la caverne – mais il lui faudrait s’en approcher pour statuer clairement sur ce dont il s’agissait. Pour l’heure, elle prenait toutes ses précautions et s’attelait à désactiver le sceau des statues, tandis que son jeune coéquipier s’apitoyait sur le sort de l’enfant prêtresse. En l’attendant parler ainsi, elle eut une moue dubitative. Il était jeune, et certainement s’identifiait-il à elle d’une façon ou d’une autre, mais il n’était jamais bon de s’abandonner à ses émotions.

Quand elle eut fini de déchiffrer les symboles gravés dans la pierre et qu’elle fut certaine de son coup, elle apposa un doigt sur l’un des glyphes et, une impulsion de chakra plus tard, le sceau fut brisé. Elle se redressa et désigna les statues de la tête. « Je me demande combien de temps cela fait que personne n’est entré là… » L’état des glyphes laissait à désirer, ils n’avaient pas été entretenus depuis… De longues années, sûrement. Elle n’aurait su dire combien exactement, la calligraphie était bien assez différente de ce qu’elle connaissait. Cela pouvait être dû à l’âge, comme à la région cela dit. Junko reconnaissait son ignorance, à ce niveau-là.

Ainsi donc, ils pouvaient pénétrer la caverne, a priori. Elle marqua un temps d’arrêt cependant, posant un regard froid et perçant sur Minato. Ce qu’elle avait à lui dire n’était plaisant pour personne, aussi espérait-elle qu’il ferait le bon choix. « Sache que ta nouvelle amie et ses compagnons risquent de désapprouver fortement notre entrée en ces lieux sacrés. S’ils le découvrent, il y a fort à parier que cela mette un terme à votre idylle. Si tu as un problème avec ça, Minato, c’est ta dernière chance de retourner dormir. Laisse-moi simplement te rappeler que tu es en mission et que le Senkage a placé toute sa confiance en toi. » Une façon également de lui rappeler que, elle, elle obéissait aux ordres – et qu’elle était prête à le considérer comme un ennemi s’il préférait se ranger aux côtés de la jeune et délicate prêtresse. Bien sûr, elle avait conscience que pénétrer impunément les lieux s’apparentait à de la profanation, et elle pouvait l’en assurer qu’elle n’agissait pas de bon cœur, mais elle restait une professionnelle, et si Minato voulait se hisser à ce rang-là également, il fallait qu’il le lui prouve dès à présent.

Alors, elle tourna les talons et entra dans le trou béant, non sans une certaine appréhension. Si l’entrée était gardée, ils pouvaient s’attendre à d’autres pièges ; il fallait se montrer vigilant.

Ce qu’ils trouvèrent au cœur de la grotte ne laissa pas la dame indifférente. Cet endroit servait de crypte et renfermait un tombeau unique. Là encore, les lieux portaient bien leur nom, compte tenu de l’imposante statue qui trônait au-dessus du sépulcre. Mais, plus intéressant pour elle encore, elle savait à présent d’où provenait la source de chakra qu’elle avait détectée un peu plus tôt. Prise par l’excitation de la découverte, elle s’approcha vivement de la tombe. « Il est scellé… » murmura-t-elle à l’attention de son coéquipier, lui intimant de ne pas tenter de l’ouvrir. Et, elle ajouta avec un petit sourire : « Tu vois, les morts sont les gardiens des secrets des vivants. » Cela lui paraissait évident ; quel intérêt de sceller une tombe, sinon ?

Pour autant, le Fuinjutsu utilisé à cet endroit n’avait rien de comparable à celui de l’entrée. Même calligraphie – peut-être même époque, donc – mais bien plus complexe, bien plus évolué. A vrai dire, elle ne pouvait que s’incliner face à une telle maîtrise de l’art du scellement. Sans éléments supplémentaires pour l’aider dans cette tâche, elle n’avait aucune chance d’en venir à bout. Etrangement, cela ne la découragea pas, bien au contraire. Elle avait enfin quelque chose de tangible et d’intéressant à se mettre sous la dent. Ils n’étaient pas encore certains que ce soit bien en relation avec leur affaire, mais ne serait-ce que la qualité du sceau suffisait à éclairer ses yeux d’une lueur d’excitation. Elle voulait en savoir plus, à titre personnel, même si finalement cela ne faisait pas avancer outre mesure leur mission. Alors, elle passa sa main sur la surface de la pierre lisse, la caressant doucement. Ses doigts rencontrèrent finalement quelques gravures qui paraissaient avoir un sens. Intriguée, elle se pencha vers les inscriptions. « Bo… Bota… gome… Bota Gome ? » Elle avait du mal à percevoir tous les symboles parfaitement, la faute au temps et à l’humidité de la caverne qui avait érodé la pierre, très lentement. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Un nom, sûrement. Elle interrogea Minato du regard. « Cela te dit quelque chose ? Bota Gome ? » Et se reculant, elle lui laissa la place pour qu’il puisse inspecter les gravures lui-même. Reportant alors son attention sur la statue du tigre, elle poursuivit. « On ferait mieux d’inspecter minutieusement les lieux. Je pense à un objet qui pourrait nous permettre de désactiver le sceau, ou un mécanisme caché quelque part… »




Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
"A...avec plaisir !"

Je ne m'attendais pas a cette réponse, mais soit. C'était la moindre des choses concernant notre hôte qui se révélait être d'un naturel généreux et il m'aurait été mal avisé de ne proposer mon aide pour rien. Notre conversation se poursuivit sans que ne remarque pas le rouge monter aux joues de la jeune prêtresse. Il semblerait qu'elle soit vraiment fatiguée, j’espérais que notre venue ne soit pas la cause de cette fatigue ou de cette gêne qu'elle éprouvais en ce moment.

"Ainsi v-vous avez une sœur ? Est-elle dans les ordres, comme vous ?"


- Non, j'essaie de la protéger et de faire ce que je peux pour qu'elle puisse choisir dans sa vie. Nous avons perdus nos parents très jeunes, c'est normal pour un grand frère de veiller sur sa petite sœur ne croyez vous pas?

J'accompagnais cette phrase d'un sourire bienveillant envers la jeune prêtresse.

-J'aurais bien aimé avoir une sœur... Ou même d'autres personnes avec qui parlait de ma déesse... Pas que mes fidèles manquent de foi ! Mais disons que... Nous n'avons guère de débats théologiques...

-Je n'oserais pas attiser le courroux de leur jeune prêtresse, nous sommes vos invités et il nous serait bien ingrat de remettre en cause votre foi. Mais si la prêtresse le veux nous pourront en parler plus en détail plus tard ? Enfin si vous nous le permettez bien entendu.


"Et après votre pèlerinage... Vous avez déjà décidé où vous irez ? Même si nous ne vénérons pas la même divinité, je suis sûre que nous pourrions trouver un terrain d'entente et si jamais vous souhaitez fonder une congrégation ici... Je suis prête à vous y aider. Un peu au moins.


-Non, je n'ai pas fini encore mon apprentissage et je vous avoue qu’après ce pèlerinage je déciderais ce que je veux faire. Mais je suis encore un novice vous savez, peut être qu'il faudrait poser cette question a ma supérieure vous ne croyez pas ? Je lui passerais le mot merci.


Elle devint complétement rouge écarlate et s’enferma dans sa chambre. Décidément je ne comprendrais vraiment jamais les femmes. J'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

***

- Justement, parce que c’est un lieu de repos, c’est l’endroit idéal pour y cacher quelque chose. Les morts ne parlent pas, Minato.

-Je n'aime pas beaucoup cette manière de faire. Mais si vous le pensez je vous crois Junko-sempai.

Junko-sama était une ninja extrêmement expérimentée et c'était celle qui allais pouvoir récupérer ce fuinjustu légendaire. Je l'admirais vraiment, j'aimerais être un ninja aussi fort plus tard. Mais cela concernait les bijuus et cette mission aussi, je voulais devenir plus fort et faire peut être le lien entre le monde de ses bêtes légendaire et les humains.

- Je me demande combien de temps cela fait que personne n’est entré là…


J'examinais les pierres, les statues et essayait de déterminer quel age elles avaient si il y avais le moindre indice concernant notre objectif, j'avais étudié l'histoire des bijuus comme jamais depuis la venue de ces moines au village d'Uzu je devais bien réussir à me rendre utile ici aussi.

-Sache que ta nouvelle amie et ses compagnons risquent de désapprouver fortement notre entrée en ces lieux sacrés. S’ils le découvrent, il y a fort à parier que cela mette un terme à votre idylle. Si tu as un problème avec ça, Minato, c’est ta dernière chance de retourner dormir. Laisse-moi simplement te rappeler que tu es en mission et que le Senkage a placé toute sa confiance en toi.


Cette remarque me fit détourner les yeux quelques secondes des statues, abasourdi par cette réplique cinglante:

-Cela ne me pose pas de problème et notre mission pourrait aider tout le monde. Je ne voit pas ce que vous insinuez et je reste un ninja je connais mon travail. Pardonnez moi si j'ai semblé fléchir, je ne vous décevrais pas Junko-sempai et je ne décevrais pas Senkage-sama.


Je m'inclinais devant elle, il fallait que je me ressaisisse ! Je ne voulais pas montrer que j'avais des doutes concernant notre mission. Ma mission a moi est clair permettre a Junko-san de posséder ce sceau et ainsi de me rendre plus fort. Pour Uzu.Junko-San s'approcha de la tombe et après un petit moment elle laissa échapper un :

-Il est scellé…


-Vraiment ? Mais je croyais qu'il n'y avais aucun shinobi ici !  

-Tu vois, les morts sont les gardiens des secrets des vivants dit-elle avec un sourire tout fier.


-Vous aviez raison Junko-sempai, je m'excuse de vous avoir remis en question.Mais qui irais planquer quelque chose ici?


Elle passa un peu de temps autour de la tombe avant de se tourner vers moi:

-Cela te dit quelque chose ? Bota Gome ?


-Botan...Botan ...Oui je crois qu'il s’agit de la famille de la prêtresse. Elle s'appelle Botan Ineko, cette personne doit être de sa famille je suppose.


-On ferait mieux d’inspecter minutieusement les lieux. Je pense à un objet qui pourrait nous permettre de désactiver le sceau, ou un mécanisme caché quelque part… »


-Bien Junko-sempai !
Je me mis a la recherche de n'importe quoi qui pourrait être la clé de ce sceau et j'inspectais les moindres recoin de la grotte.Le moindre petit indice était capital pour notre mission! Je devais prouver ma valeur quoi qu'il m'en coutait. je pensais au bijuu que j'avais vu, un jour je pourrais regarder ses grands yeux rouges sans frémir!

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

Les deux uzujin exploraient à présent en pleine nuit une grotte sombre et inquiétante, cise au delà du cimetière du village.
Un loin consacré, mais aussi intriguant car les ninja y avaient descellé la présence d'alarme et de technique antique de Fuinjutsu. Un secret dormait sans doute dans ces profondeurs obscures, probablement dans la tombe la plus ancienne et la plus protégée au fond de la caverne.

Sous le regard méprisant d'une terrible statue gardienne en forme de tigre, Junko inspecta prudemment la stèle et ses anciens sortilèges.
Un puissant Fuinjutsu maintenait fermé le tombeau. De l'intérieur.
Or, la jônin d'Uzushio n'était pas stupide : c'était un peu excessif juste pour s'assurer du repos éternel d'un seul homme. Bien que de bonne facture et surplombé de son gardien de pierre, la tombe n'était pas celle d'un roi mythique dont on aurait voulut s'assurer de la postérité.
Le sceau protégeait quelque-chose et non quelqu'un. Et ce quelques-choses, il devait bien y avoir moyen de le récupérer, au cas où.

Junko lança des suppositions et ordonna à Minato de fouiller avec elle la sombre caverne.
L'endroit sentait la poussière et le moisies, mousse et champignon couvrant d'antique tombes que plus personnes ne se donnaient vraiment la peine de nettoyer.
Seule la monstrueuse sépulture de Botan Kagome semblait intacte et préservé, malgré son antiquité.
Un effet secondaire du Fuinjutsu ? Possible qu'il renforce l'intégrité du tombeau et le protège des agressions du temps et des éléments... Une donnée à prendre en compte si les shinobi tendait de faire usage de la force pour essayer de l'ouvrir malgré tout.

Mais il y avait une autre explication : malgré l'obscurité, les uzujin découvrirent des restes d'encens brûlés, des traces de balayage et un bol contenant quelques restes d'offrandes. Des boules de riz (à présent moisie), visiblement façonné par des petites mains.
Celles de la toute jeune prêtresse du village peut-être ?

L'examen de la tombe se révéla aussi fructueux que frustrant.
Junko vit l'une de ses hypothèses confirmée : dans la gueule titanesque du tigre de marbre blanc se trouvait une ouverture, une petite encoche.
On pouvait y glisser un petit objet et la jônin aurait pu jurer voir au fond de la petite alcôve des symboles calligraphiés. Une partie du Fuinjutsu se trouvait donc là, visiblement conçut pour réagir à l'insertion. Mais de quelle façon, ça, mystère !
Et cela ne leur indiquait pas vraiment ce qu'ils devaient plonger dans la gueule du gigantesque félin de pierre... Un petit objet, tenant sans doute dans la main. Mais aucun indice sur sa forme. Cela pouvait même être une bête clef.

Faisant le tour de la statue à grand peine (elle se coulait à la paroi humide de la grotte, l'attention de Minato fut attiré par un cylindre de métal attaché à la queue du fauve de pierre.
On aurait une sorte de moulin à prière, vu qu'il était gravé de caractères contournés...
Le chuunin avide de connaissance l'examina avec attention, Junkô ayant décrété que l'objet n'était en rien lié au Fuinjutsu scellant la tombe et ne comportait pas de calligraphie suspecte.
Avec de la patience, le jeune uzujin déchiffra les inscriptions dans une langue antique mais qu'il avait déjà rencontré dans de vieux parchemins monastiques à Uzushio.

Il ne s'agissait apparemment pas d'une prière, mais d'un texte étrange.
"Étoile qui ne brille que par le sang, pour racheter l'oubli d'albâtre et prouver mon courage, j'affronte le gardien." lu doucement Minato.
Une énigme donnant un indice sur l'objet qu'il pourrait permettre de désactiver la protection de la stèle funéraire ? Ou juste un étrange poème qui avait plus au défunt ou à sa famille ?
Pour Junkô, cela ressemblait à la fois à une mise en garde et un moyen de contourner la protection de la tombe... Mais à un prix, certainement dangereux.
Sans doute une sécurité, une seconde clef, un deuxième objet pour permettre l'accès au trésor secret pour le cas où la véritable clef serait perdue...

Que faire maintenant ? Les sens mystiques de Junkô ne lui apprenaient rien de plus : elle était seule avec Minato dans ce tombeau.
Devait-il partir à la recherche de la clef à insérer dans la gueule du tigre blanc ? Elle n'était visiblement pas négligemment posé au milieu des tombes... Peut-être dans le temple ou au village ?
Ou de son alternative supposé, qui semblait plus risqué ? Mais encore fallait-il comprendre de quel objet parlait le message sibyllin...
Ou encore, les ninjas devaient-il passer outre ces supposés protections et user de violence en espérant détruire le Fuinjutsu en même temps que la pierre tombale ?


Résumé:
 
Feat.
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] XDU6VYA
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
"Étoile qui ne brille que par le sang, pour racheter l'oubli d'albâtre et prouver mon courage, j'affronte le gardien."

Cette phrase fit l'effet d'une bombe qui libéra mes suppositions les plus dingues, le cylindre m'apportais plus de questions que de réponses mais soit. Il fallait jouer le jeu, se rendre "digne" en affrontant le gardien. Il réflechissa a voix haute:

-Pour moi ce message est clair il y a surement deux manière d'emprunter le trajet, soit en faisant partie de la famille de la prêtresse en possédant le même sang que feu sa mère ou alors faire couler son propre sang dans la bouche du tigre et affronter le gardien de la tombe. Dans les deux cas nous deviendrons "dignes" de ce que contient la tombe.
C'est a dire que même les villageois et la prêtresse ne pourront s'opposer ce qui se passa si nous trompons. Alors soit nous allons chercher la clé ou nous prouvons notre courage par le sang.


Il se tourna rapidement envers sa sempai:

-Je veux prouver mon courage, et vous ? Jouons selon leurs règles. Ils ne pourront pas nous détester si nous réussissons l'épreuve après tout tout ceci ne serait pas mis en place si nous allions bêtement profaner une tombe. ils s'attendaient a ce que quelqu'un vienne ici et prouver sa valeur. Ce qui doit se trouver derrière doit être sacrement important. ON TOUCHE AU BUT. Après tout a quoi bon verrouiller la tombe et se mettre tant de mal pour mettre en place une épreuve s'il n'attendaient que quelqu'un la relève ?


Je me relevais le petit cylindre dans la main en le serrant un peu dans mes doigts soupesant l'objet qui pourrait etre le contenant de la clé de secours, puis le secouais un peu avant de me reprendre:

-Je veux prouver ma valeur. A vous, a eux et a tout le monde. Je veux passer cette épreuve et j'en assumerais les conséquences.Si cela peux nous permettre de nous rapprocher et de pouvoir établir un lien avec les bêtes mythiques je veux donner mon maximum.


Il était l'heure. L'heure de se rendre digne du gardien.

-Vous me suivez sempai?
Ajoutais avec avec un sourire sans que détache mon regard déterminé de la statue de felin.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
Messages : 482
Date d'inscription : 18/05/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent
Ryos: 1704
Expérience:
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Cette histoire allait la rendre folle. Elle avait cette impression très désagréable d’avoir ce qu’elle cherchait sous les yeux, mais de ne pas le voir. L’agencement de la caverne, les quelques indices qu’ils récoltaient çà et là… Rien ne semblait laissé au hasard, tout revêtait une signification particulière, mais elle n’était pas capable d’en extraire le sens. L’excitation de la découverte se muait lentement mais surement en impatience.

Visiblement, quelqu’un venait faire des offrandes. Comme Minato l’avait souligné, le nom sur la tombe était identique à celui de la prêtresse du village et il y avait fort à parier qu’elle était celle qui entretenait les lieux. Laissant s’échapper un soupir, Junko commençait sincèrement à se demander si tout ceci en valait la peine. Leurs efforts semblaient vains ; devaient-ils avoir recours à la force ? Son front se plissa légèrement comme elle passait la main sur la pierre. La présence du sceau l’inquiétait terriblement. Elle reprit son travail de fouille.

« Tu avais l’air de connaître leurs dieux, tout à l’heure. Déesse Shinsei, c’est ça ? Qu’est-ce que tu sais sur cette religion ? » Sa voix s’était élevée subitement, brisant le silence pesant qui accompagnait leurs recherches. Elle avait laissé son esprit vagabonder un instant, explorant  toutes les possibilités, cherchant tout ce qui pourrait les aider, et ce détail lui était revenu en mémoire. Ce n’était peut-être rien, mais Junko essayait de trouver un lien entre la prêtresse et la sépulture. Un lien plus fort qu’un simple nom, car elle-même pouvait témoigner de ce que les gens changeaient parfois de nom à la prise d’une fonction. Le Myōshin-ji faisait cela. Botan, c’était peut-être seulement le titre de ceux qui deviennent prêtres. Dans ce cas, la religion y était peut-être pour quelque chose. C’était sacrément tiré par les cheveux, mais c’était une hypothèse comme une autre. La dame n’écartait aucune possibilité et, mue par une volonté de fer, elle était prête à explorer scrupuleusement chaque piste que son cerveau fulminant dégoterait.

Finalement, elle tomba sur quelque chose : alors qu’elle faisait balader ses mains dans la gueule de la statue, à défaut de pouvoir y jeter un œil, celles-ci rencontrèrent une forme singulière. Une petite ouverture, un trou prêt à accueillir quelque chose, un objet peut-être, pas très gros. En s’intéressant de plus près à sa découverte, la dame eut rapidement confirmation que cette partie de la statue était reliée au sceau de la sépulture. Sans cœur s’emballait, mais elle devait rester calme : si elle venait de trouver la serrure, nulle trace de la clef encore. Elle redescendit de son perchoir, faisant brièvement part de ses découvertes à son coéquipier. De son côté, il s’intéressait à un objet un peu particulier, mais qui ne correspondait clairement pas à la description qu’elle lui fit de l’encoche dans la statue. Elle lui suggéra de passer à autre chose et elle-même se détourna du cylindre de métal.

Elle avait l’impression d’avoir parcouru chaque centimètre de cette foutue caverne humide et elle se massait doucement ses cervicales  endolories lorsque le jeune eut terminé de déchiffrer les symboles étranges. « Étoile qui ne brille que par le sang, pour racheter l'oubli d'albâtre et prouver mon courage, j'affronte le gardien. » Il l’avait lu à voix haute et, dans la foulée, laissait aller son imagination à voix haute. Elle eut un sourire, malgré elle. Junko lui avait mis la pression, avant de rentrer dans la grotte, mais son attitude présentement témoignait de toute sa volonté et de son envie de mener cette mission à bien. Ils devaient avoir ça en commun : le goût de l’aventure. Alors il capta son attention et elle l’écouta sans l’interrompre. Certaines choses se tenaient, dans son discours – d’autres un peu moins. Cela dit, il réussissait plutôt à la convaincre, peu à peu.

La prêtresse détenait la clef rentrant dans le trou qu’elle avait découvert. Cette idée s’imposa à elle, même si Minato semblait plutôt focalisé sur cette histoire de sang commun. D’un autre côté, ce n’était pas plus mal, cela évitait qu’il demande à ce qu’ils retournent faire joujou avec la gamine. En outre, elle était d’accord avec lui pour le reste, à savoir qu’il leur fallait affronter le gardien. Si, au départ, elle avait craint qu’un « affrontement » ne soit trop bruyant et n’alerte les villageois, elle devait bien concéder qu’il avait raison sur un point : affronter le gardien, c’était se montrer digne de ce que renfermait cette fichue tombe. Un argument non négligeable, lorsque les autorités autochtones voudraient les prendre d’assaut. « Très bien. Je suis avec toi. » répondit-elle simplement. « Prépare-toi à te battre. »

Elle s’approcha de la statue. Si le texte qu’avait trouvé Minato leur proposait une échappatoire, il ne précisait ni en quoi consistait l’affrontement (pour ce qui était du gardien, il y avait fort à parier qu’il s’agirait du tigre présentement statufié) ni comment le déclencher. Alors, elle avait fait la supposition suivante : puisqu’une partie du sceau se prolongeait dans la statue, c’était peut-être par là qu’il fallait commencer. Elle posa sa main sur la pierre froide, son cœur s’accélérant. Dans le doute, elle agirait vite. Une impulsion de chakra – son chakra à elle – et elle reculerait promptement. Par ailleurs, il valait mieux qu’un seul d’entre eux s’y risque, dans le doute. « J’y vais. » annonça-t-elle à son coéquipier, pour qu’il soit prêt à réagir.

Et, comme elle déposerait une goutte de son sang sur la statue, elle déposa une goutte de chakra.




Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Sceau de Protection contre le Mal

Les recherches des shinobi d'Uzushio étaient pour l'instant dans l'impasse. Il était évident que cette tombe fortement gardée et protégée contenait un trésor précieux ou un indices qui pourrait (peut-être) les aider dans leur quête.
Mais pour l'instant, ils n'avaient pu trouver nul mécanisme secret, nul clef habituellement dissimulée ou autre moyen de désactiver les protections de Fuinjutsu mystérieux.

La découverte de Minato leur offrait une porte de sortie : s'ils n'avaient pu localiser la véritable clé, une énigme et une démonstration de courage pourrait apparemment tout de même leur ouvrir la voie.
Plutôt que d'abandonner pour retourner au village encore endormi ou questionner la petite prêtresse, les deux ninjas décidèrent de tenter le tout pour le tout.

Minato examina longuement le cylindre qui était accroché à la queue du tigre de marbre, mais sans trouver la moindre alvéole ou cache.
A part les gravures au texte sybillin, ce n'était qu'un bout de métal. Pas le moindre bruit, aucun indice sur le fait qu'il puisse éventuellement s'ouvrir.
Si une "clef de secours" existait, elle n'était pas là. D'ailleurs, si cela avait été le cas, l'énigme en aurait parlé. Ou alors, il n'y aurait même pas eut d'énigme gravée dessus, le cylindre pouvant fort bien passer dans l'obscurité pour une simple décoration votive de la statue...

Junko examinait en détail la sculpture de l'immense tigre blanc tout en interrogeant son jeune disciple passionnée de religion sur Shinsei, la Déesse de la Nature, des Animaux et de la Vie Sauvage.
Qui avait aussi dans certain culte un penchant obscur, dirigeant la sauvagerie animale et les catastrophes naturelles.
D'ailleurs, dans la gueule du fauve, la jonîn découvrit une petite cavité, sans doute reliée au Fuinjutsu enchâssé dans la tombe.
On devait donc pouvoir utiliser un petit objet pour le déverrouiller. La véritable "clef" ? Ou sa version "de secours" supposée par Minato ? Les deux peut-être...

Mais n'ayant rien à insérer dans la gueule du tigre de pierre, les ninjas se creusèrent les méninges pour essayer de déchiffrer la mystérieuse énigme afin d'obtenir le précieux sésame.
Minato émit divers hypothèse, se focalisant sur le sang. Sans doute une déformation professionnelle de son statut d'arme à louer...
En tout cas, en temps que jônin et chef de l'expédition, Junko ne pouvait pas le laisser expérimenter au hasard.
Elle décida donc de s'en chargeait elle-même.

Mêlant son sang et du chakra, elle le déposa sur la statue de pierre blanche pour tester l'hypothèse du jeune chuunin.
Immédiatement après son impulsion, la kunoichi bondit en arrière, son instinct de guerrière déjà à l’œuvre.
Car elle le sentait mal.

Réagissant à l'impulsion de chakra comme à une intrusion, la jônin pu littéralement sentir le réseau de Fuinjutsu centenaire se réveiller et se déployer.
Les rayures du tigre blanc s'animèrent et convulsèrent, se changeant en calligraphies complexes et étranges au fur et à mesure que le sceau de protection s'activait.
Les muscles de marbre frémirent. Au moins, Junko ne s'était pas trompée sur ce point : le Gardien se réveillait !

Mais aussitôt, la jônin d'Uzushio réalisa qu'ils avaient fait une erreur.
La statue avait plus réagit à son chakra qu'à autre chose, percevant l'impulsion dans la pierre comme une agression envers le sceau ou la tombe et non comme une réponse à quelque épreuve.
Ni chakra, ni le sang n'était la clef. Après tout, caché dans la gueule du tigre de marbre, se trouvait une encoche dissimulée qui attendait un objet.
Du coup, au lieu d'affronter le Gardien dans une simple mise à l'épreuve de leur courage, voilà que la bête, désormais enveloppée de Fuinjutsu palpitant d'une énergie malsain, voulait leur mort.

Le tigre se dressa soudain, frappant du sol sa patte de pierre.
Junko pu sentir l'onde de chakra se propager dans la terre... Et au bout de la grotte jaillit soudain du sol un imposant mur de pierre, bloquant la sortie et coupant toute retraite aux shinobi !
Bon, il fallait voir le bon coté des choses : ainsi enfermés, ils ne seraient ni entendu ni déranger par des villageois trop matinaux...

L'immense sculpture animée posa ses yeux de marbres luisant d'une énergie surnaturelle et remplit d'une haine froide sur Junko. Sa proie. La profanatrice.
Il ouvrit la gueule, révélant des dents qui était soudain de métal tranchant et poussa une cri silencieux.
C'était si troublant que si l'uzujin n'avait pas été une spécialiste du Fuinjutsu, elle aurait pu être surprise.
Cette intimidante manœuvre masquait l'activation d'un sceau qu'elle avait déjà vu employé sur des parchemins de stockage et chez les praticiens de shurikenjutsu ! Celui de la technique Sogû : Shû Senjin !
Au lieu d'un rugissement de fauve, ce fut un véritablement bombardement de lames acérées qui  jaillit de la gueule de la statue animée, prenant pour cible Junko.


Récapitulatif combat:


 
Feat.
[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] VvWshm6
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-KAIFU !

Je n'avais eu le temps d'analyser la situation, je n'avais pas vu le danger. J'avais simplement réagi, à la détresse de ma partenaire. Un mur de projectile allait droit vers nous et j'avais été le seul a pouvoir faire quelque chose. Mon fouet avais claqué et nous avais ainsi protégé de cette pluie sans fin qui menaçais de nous transformer en passoire.Mon fouet claquais réduisant la pluie a néant, les armes de jet tombaient ici et là sans toucher leur cible.

-Vous allez bien junko-san?!hurlais-je en arrière.Je vais l'attaquer trouvez un moyen de nous sortir de ce pétrin. Le sceau n'est pas loin c'est certain! Un gardien de cette taille et de cette force douée de chakra ne peux refléter qu'une chose: On s'approche de notre but et du pouvoir de l'ermite rikudo!


Je bondissais en avant et fis tournoyer mon fouet avant de m'écrier :

-C'est parti mon gros !

J'allais me déchainer, c'était l'instant ou il ne fallait pas faillir ni tomber. Prévenir que guérir ? Oui certainement. Je mémorisais chaque son, chaque muscles que je tendais et je relâchais le tout et infusait mon chakra dans mon attaque qui allais porter un coup énorme a la bête si elle n'esquivais pas. Je visais les yeux bien entendu:

-HANAZAKARIIIII !


Mon fouet se chargea de chakra et un déluge de coup vint affronter l'agilité ou la résistance de la créature. Un déluge mortel et imprévisible, mais je n'etias pas a l'abri d'une tour des reliques de l'ermite rikudo qui sais ce que l'ancien monde et antique pouvoir pouvais réserver ?

Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Centre :: Grandes Forêts-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation