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Comme des sirènes [Ft. Les filles de Konoha]

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Comme des sirènes

          Il y a quelques mois, un nouvel établissement de détente à ouvert ses portes à Konoha : les bains mixtes. J'avais entendue que du bien de cet établissement thermale et le médecin de l'hôpital m'avait conseiller de me détendre entre deux mission, cela améliorait la circulation du chakra et surtout on se sentait mieux après. Si c'était un conseil du médecin je ne vois pas pourquoi je n'y croirais pas.  En début d’après-midi donc, je m'y rendais afin de profiter de ces bienfaits.

J'avais pensé à inviter Haruka-sama et Yuriko-sensei à partager ce moment avec moi. Ce genre d'endroit était adapté aux mondanités et cela serait à la fois instructif et amusant d'être avec ces deux femmes qui m'avait tant apportés ces derniers temps. Je n'avais pas osé proposer à Hako-chan et Yume-chan, je ne les connaissaient pas assez. Mais de ce que j'avais compris, l'Aburame verte avait tendance à écouter et dire beaucoup de choses. Peut être nous rejoindrait elle de son propre chef ?

J'étais la première arrivée. Sans attendre plus longtemps, j'entrais dans l'établissement. De petits paniers et des serviettes étaient mises à disposition. Je rangeais donc mes affaires dans le panier avant de nouer la serviette autour de mon corps. Je n'était pas vraiment timide. Mais je n'était pas une exhibitionniste non plus. Ce n'est qu'une fois au bord du bain que je laissais tomber celle-ci ava,nt de m'immerger dans l'eau fumante du bain. La chaleur me pénétrat instantanéement et les herbes utilisés pour diffuser une odeur apaisantes faisaient leur effet. Je ne sentais quasiment plus la douleur au bout de mes doigts due aux multiples entrainements pour maitriser le Gogyo Fuin.    

 
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Tadake Yurikô
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Tadake Yurikô
Comme des sirènes
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" Un jour de loisir, c'est un jour d'immortalité. "


Cette journée là était propice à la détente, en tout cas aux yeux de Yuriko quand elle vit le beau soleil automnal se lever. Elle avait néanmoins plusieurs option qui s'offrait à elle : aller à sa maison de thé habituelle, se balader en forêt ou bien profiter des bains mixtes qui avaient ouvert depuis peu. Sachant pertinemment qu'elle pouvait se permettre les deux premiers choix n'importe quand, elle se rabattit avec enthousiasme sur l'idée de pouvoir bénéficier de la douche chaleur de la source mise à disposition de Konoha.

Jusque là, cette dernière n'en avait eu que de bons échos et la seule chose qui avait pu lui être reprochés par certain était la mixité de ces bains. Il aurait été aisé de croire que cela aurait pu être le cas de la jeune femme, mais il n'en était rien. Elle n'avait aucun problème avec les aspects les plus simples du corps car dans son métier, si elle devait s'émouvoir face à une personne nue, il lui aurait été bien difficile de faire preuve d'efficacité. Elle avait donc un certain recul par rapport à la vision des corps dénudés de ses congénères. Mais quand était-il de sa propre personne? Elle respectait la décence mais n'en avait cure si malencontreusement quelques onces de peau devaient être accidentellement découvertes. Peut-être était-ce aussi parce qu'elle ne possédait guère trop de raison de complexer.

Quoiqu'il en fut, la jeune femme se rendit à destination avec un petit sourire sur le visage. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas pu profiter d'endroit de cette nature. La dernière fois fut en mission, et encore, le cadre de son travail ne lui avait pas permis de réellement en profiter. Ce souvenir lui fit rappeler que son frère devait l'emmener aux sources chaudes d'ailleurs...

Devant l'établissement, elle salua les propriétaires qui lui signifiaient que pour l'instant, il n'y avait qu'une seule personne présente et qu'elle était formidablement chanceuse de pouvoir profiter du calme, ce qui n'était pas pour lui déplaire. A vrai dire, Yuriko n'avait jamais guère trop apprécié les endroits bondés et bruyants, et quand elle était obligée par les circonstances de se retrouver en de pareille situation, elle prenait humblement sur elle. Une fois dans les vestiaires, elle prit le soin de se déshabiller de tout ce qui fut superflue pour le plier dans un panier et ne porter sur elle qu'une serviette de bain qui couvrait le nécessaire. Elle prit soin de remonter ses cheveux à l'aide d'un peigne de cheveux élégants puis pris le chemin des bains.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnut le petit minois de son élève! Elle ne s'attendait pas à y retrouver cette dernière mais ce fut avec un large sourire qu'elle salua cette dernière.

" Toka-san! Je suis agréablement surprise de te retrouver ici. J'espère que tu vas bien? "

Yuriko entra délicatement dans l'eau, prenant son temps et prit place en face de l'adolescente. Elle affichait un sourire sincère et s'inquiétait naturellement du bien être de cette dernière.... surtout en sachant qu'elle était venue seule ici et qu'elle n'avait que treize ans...

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Hyûga Yume
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Je soupirais un peu en m’étirant longuement. J’avais entendu sur les terrains d’entraînement que les filles de Konoha, enfin, les genins de Konoha, avaient prévu de passer une après-midi au bain… C’était hier. Je n’avais pas eu envie de voir trop de monde, j’avais profité des terrains d’entraînements vide pour m’entraîner comme une forcenée. Comme d’habitude. Et aujourd’hui, j’avais mal partout… Il fallait que je me détende un peu avant cet examen. Je passais une main sur mon visage en baillant un peu. Les bains me feraient le plus grand bien. Je préparais soigneusement mes affaires et après une hésitation envoyais rapidement un clone prévenir Hako que j’allais au bain. Peut-être qu’elle viendrait ? Sans doute… Elle ne manquerait pas une occasion de me voir nue.

Je payais mon entrée avant d’aller faire soigneusement ma toilette avant de rentrer dans les bains. Il n’y avait personne si ce n’était que deux femmes. Je reconnus Toka qui… m’appelait « Onee-san » sans que je comprenne pourquoi. Et l’autre… Je ne savais pas. Je m’avançais en silence avant de m’incliner devant chacune des deux jeunes femmes avec respect.

« Toka-san, Yuriko-san, bonjour. Comment allez-vous ? »

Je me glissais dans l’eau chaude après avoir plié ma serviette pour savourer l’eau chaude. Je sentis tous mes muscles se détendre. Presque un soupir de plaisir s’échappa d’eux. Je devrais venir ici plus souvent quand même… Surtout qu’actuellement c’était l’heure des filles donc nous serions tranquilles : pas de mâle pour nous déranger. Manquerait plus que je vois Naoshige… Je chassais cette pensée pour ne pas rougir. J’observais Toka un instant.

« Tu participes à l’examen chunin Toka-san ? »

Je ne savais pas encore qui allait participer. Je verrais bien. Mais c’était toujours bien de savoir. Je savais que Hako et Kaori venaient, mais les autres… Aucune idée !
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Aburame Hako
Aburame Hako
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Comme des sirènes

Hako était en train de martyriser sa table de travail dans sa chambre à coup de tête quand un clone de Yume s'introduisit dans son fief.
Le lutin vert de Konoha planchait depuis des heures sur divers exercices, milles fois hélas théoriques, concernant le maniement des essaims Aburame et la stratégie.
Depuis qu'elle avait crée cette fichu technique de mini-clones, des vieilles barbes du clan n'arrêtaient pas de l'ennuyer pour qu'elle en décrive les procédures de combat et les formalise...

D'un coté, c'était flatteur d'avoir (enfin !) un peu d'attention de la part des membres de son clan (et une qui ne commençait pas par l'obligation de rédiger de loooooongues lettres d'excuses). On commençait (enfin !) à reconnaître son immense (évaluation personnelle) talent !
Peu à peu, les regards de mépris derrière d'impénétrable lunettes noires envers la jeune hybride se changeaient en lueurs d'intérêt, d'évaluations enfin plus ouvertes.
Mais du coup, la bouillante kunoichi devait subir ces interrogatoires et devoirs concernant ses techniques et on commençait un peu trop à son goût à l'associer à "l'avenir du clan". Trop d'attention pouvait être nuisible pour un ninja...

Cela amena une triste pensée dans le cœur de la jeune Aburame, qui soupira longuement. Sa belle et douce Yume avait trop attirée l'attention par exemple. La malheureuse était de nouveau la cible de la concupiscence de quelques vieux barbon... Le chef du clan Senju, rien de moins ! Beurk !
C'était juste par respect envers le bon Daiki que le lutin vert de Konoha n'avait pas transformé le domaine Senju en enfer entomologiste...
Comme en réponse à ses idées noires, un clone de son amante se matérialisa à la fenêtre (enfin elle avait réussit à inculquer ce précepte ninja à la sage et respectueuse Yume : ne jamais passer par la porte. Bon, qu'à ses clones pour le moment, la véritable Hyûga était bien trop policée pour déranger ainsi les gens).

La doublure annonça que son original avait terminée son entraînement et allait se délasser dans les splendides sources chaudes aménagées (et mixte) de Konoha.
Rien que l'image mentale amena un sourire idiot sur la figure poupine de la kunoichi vert-pomme.
Ni une, ni deux, elle arrêta là ses devoirs ennuyeux (elle avait besoin de détente ! Il fallait s'aérer l'esprit et se détendre pour être productive, non ?) et se rua hors du domaine Aburame.

L'heure était propice : même si les bains étaient mixtes (et l'impudique Hako y était pour quelque chose), il s'était déjà installé une certaine... coutume, séparant officieusement les sexes par horaire.
Une idée idiote, aux yeux de la minuscule Aburame, qui s'était tant démenée pour que le projet aboutisse. Peut-être était-ce là une manipulation sournoise de ce fieffé Akira !
Bon, d'un autre coté, ça allait lui permettre de mâte... reluqu... se baigner tranquillement en compagnie de sa belle Hyûga au corps superbe.

En plus, en tant que "partenaire" (officieuse) de l'endroit, Hako s'était vue octroyer de jolie ristourne sur le prix d’entrée. Pourquoi s'en priver !
Il fallut un certain à la jeune Aburame pour se défaire de ses milles et un froufrous et nœuds fanfrelucheux de sa tenue fantaisie.
Puis de ses sous-vêtements un peu trop affriolant pour une gamine de son âge...
Quoique. Elle avait quinze ans maintenant !

Hako s'admira un instant dans un miroir, avant de grogner.
Toujours aussi petite... Elle n'avait quasiment pas grandit depuis l'année dernière. Quand à sa poitrine... Sans être totalement plate, ce n'était toujours pas la gloire.
Bon, en tout cas elle avait un fessier rond et ferme à tomber. Merci le Taijutsu !
Pourtant, malgré sa taille, il était évidemment que la jeune Aburame était une adolescente, voire une femme. Comment des gens pouvaient encore la prendre pour un garçon ou une enfant ?
La réponse, elle le savait, se trouvait dans sa tenue bariolée. Non content de masquait ses (maigres) forme, elle l'infantilisait.
Devait-elle renoncer à cet artifice, essentiellement destiné à provoquer les trop ternes Aburame ?
Hmmmm... Non. Si les gens la sous-estimaient à cause de sa taille et de son apparence rigolote, c'était tant mieux !

Mais quand même, elle aurait bien aimé recevoir un brin d'attention ou de flatterie de la part d'une belle demoiselle (Yume le faisait, mais cela ne comptait pas vu que c'était sa petite amie) ou d'un jeune homme.
Hako grogna à cette pensée.
Le seul jeune homme qu'elle connaissait s'était malencontreusement écrasé entre ses (trop) petits seins et l'avait vu nue. Et en avait été presque répugné. Merci Akira pour ce boost à l'égo !
La petite genin frustrée chasse ces idées noires par une bonne douche bien vigoureuse.

Elle grimaça à nouveau en se rinçant abondamment.
La minuscule Aburame avait hélas hérité d'un mélange de la pilosité abondante de son paternel, couplée au cheveux rebelles de sa mère. Une vraie crinière de lion. Voilà pourquoi elle essayait de garder les cheveux courts...
Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir les beau cheveux lisses et sombre de sa Hyûga ? Yum-Yum se plaignait parfois qu'ils étaient dur sà entretenir et coiffés, mais pas sûr qu'elle y perde au change contre sa tignasse marrônatre...
D'ailleurs ce n'était pas leur seule différence...euh.. pileuse. Forêt vierge contre jardin zen, pourrait-on dire...

Soupirant et dégoulinante d'eau, Hako quitta les douche, attrapant une serviette au passage qu'elle posa en équilibre sur son crâne. Par jeu, elle activa un brin de chakra pour la maintenir en place contre vent et marée, se rappelant un exercice long et difficile imposé par une vieille chouette Aburame.
Elle s'interrogea sur son humeur moins pétillante que d'habitude... Conclusion : elle réfléchissait trop. Sans doute à cause de l'examen chuunin qui approchait. Daiki-senseï avait laissé entendre que toute l'équipe n°2 allait y participer.
Pour Hako, se serait la deuxième tentative, ce qui ravivait de douloureux souvenirs... Son premier essai avait été lamentable et autodestructeur pour leur équipe... Pas étonnant qu'elle est ces pensées dépréciatrices...

La petite Aburame se donna une vigoureuse claque à deux mains sur ses joues.
Allez ! Elle était là pour se détendre et se délacer en matant de jolies petites fesses blanches de Hyûga ! Pas pour déprimer sur sa taille ou son manque de féminité.
Sortant des douches, la kunoichi vert-pomme (mais sans son uniforme bigarré) gagna les bains proprement dit.
Nul pudeur ou hésitation dans sa démarche, même si il y avait apparemment d'autres gens à part Yume.
Hako était en partie responsable de la fondation de cet établissement de bain. Elle devait assumer, montrer qu'elle n'avait nulle honte de ses choix.

Elle pénétra donc gaillardement dans le bain, sans chercher le moins du monde à masquer son corps nu.
Elle aurait d'ailleurs peut-être dû, au moins utiliser sa serviette pour masquer un pan de son corps. Une horrible cicatrice toute récente dénaturer la splendide musculature de ses abdos (bon, rien à voir avec ceux de Daiki -senseï mais quand même, Hako était fière de son ventre plat). La jeune Aburame s'était quasiment fait empaler par la technique d'un samouraï, Une blessure stupide qu'elle avait récolté en sauvant un (une?) jônin étranger...
Même si la blessure se résorbait et finirait par disparaître grâce à l'Iroujutsu et aux baumes de son père, Hako savait que Yume n'aimait pas la voir... Et qu'elle l'avait vertement tancé pour ses impulsions suicidaires.
Bon, tant pis : se couvrir maintenant ne ferait qu'amener encore plus l'attention sur sa balafre... Vite, une petite pitrerie  dont elle avait le secret !

"Yo Yum-Yume ! La forme ? Pas que tu en manques, ahahaha !" salua-t-elle joyeusement, la simple vue de son amante dans les brumes du bain réussissant à lui ramener son sourire étincelant.
Hélas, elle n'était pas seule (de toute façon Yume n'aurait jamais voulu prendre de risque à batifoler avec elle dans les source chaudes, bien trop publiques. Mais quand même...). Hako reconnut la kunoichi qui s'était brièvement entraînée avec elles et Akira à une... technique spéciale.
"'lut Toka !" lança-t-elle joyeusement, après s'être souvenu du nom de la jeune fille. "En forme ? Plus d'histoire d’hôpital et d'abus de chakra ? T'as récupérée ?"

Il y avait également une adulte dans l'eau, dont Hako ne devinait que la splendide silhouette dans les vapeurs dansant à la surface de l'eau brûlante. La senseï de Toka peut être ?
La jeune Aburame se contenta de la saluer d'un mouvement de tête vaguement polis tout en se glissant dans l'onde au coté de sa belle Hyûga.
Frêle,  pâle et plutôt mignonne, Toka avait un physique proche de celui de Yume, en moins finement musclé. Sans doute pas une spécialiste de Taijutsu jugea le lutin vert de Konoha. Et aussi voire moins... dotée que la minuscule Aburame. Mais elle était aussi plus jeune.

Pareillement, la kunoichi adulte avait un physique à tomber, une vraie beauté. De long cheveux noirs, une peau opaline, de longues jambes finement musclée et une poitrine qui avait l'air délicieusement accueillante.
Une Yume, mais plus âgée, alors que Toka (à part pour la couleur de sa chevelure), ressemblait à une Yume en plus jeune...
Hako ne put s'empêcher de grogner devant tant de beautées à la féminité frappante. Elle avait l'impression d'être une sale petite brute mal dégrossie face à ces belles plantes sensuelles (bon, sauf Toka, qui avait encore un physique trop enfantin pour être qualifier de sensuel).

Posant sa serviette sur le rebord du bassin, Hako s'étira dans l'eau brulante pour chasser ces comparaisons. Autant profiter du spectacle tout en parlant de tout et de rien.
"L’entraînement c'est bien passé ?" s'enquit-elle, sans vraiment s'adresser spécifiquement à Toka ou Yume. Et en se demandant si elle devait inclure l'adulte dans leur conversation. "J'aurais aimé m’entraîner moi-aussi, mais j'avais des devoirs ! P'pa dit que ça m'aidera, d'apprendre à me servir de ma tête autant que mes poings... Peuh ! Rien ne vaut le terrain !"

HRP:

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Comme des sirènes

          J'avais fermé les yeux quelques minutes, m'abandonnant à la douce chaleur du bain. Malgré tout, une trace de froid persistait au bout de mes doigts. Le Gogyo fuin était il si puissant au point de laisser une trace indélébile sur moi ? Ou bien était-ce seulement la sensation de l'avoir infligé une bonne vingtaine de fois à des prisonniers de Konoha qui me laissait cette sensation ? Mes questionnements cessèrent quand je reconnue la vois de ma sensei. " Toka-san! Je suis agréablement surprise de te retrouver ici. J'espère que tu vas bien? " mon visage s'illuminât à l'idée de voir celle qui m'inspirait pour devenir meilleure. J'ouvris les yeux et restais sans voix un instant. La beauté de ma sensei, était littéralement à couper le souffle. Gracieuse et belle, elle entrât doucement dans l'eau et je pouvais sentir le rouge me monter aux joues. S'en était intimidant. Ma sensei prit place face à moi alors que je me reprenais. Je ne pouvais pas fantasmer sur ma sensei... si ?

       
S...Sensei ! Je suis ravie de vous voir également. Je... Le temps est tellement agréable aujourd'hui que je trouvais dommage de ne pas venir profiter de cet endroit. Et j'en avais besoin, mon entrainement est assez éprouvant... Et... Ma mère à voulut que je sorte pour avoir la possibilité de nettoyer ma chambre...


          Avouais-je un peu honteuse. Ces derniers temps, je n'avais pas vraiment pris le temps d'&aider ma mère à s'occuper de la maison. Entre la fin de ma convalescence et mes entrainement au fuinjutsu, j'avais un peu délaissé mes parents adoptifs. Je les aimais toujours beaucoup. Mais la vie de kunoichi est si prenante qu'une forme de routine s'était installée. Au point que je ne faisais même plus attention au changements de mon apparence. J'avais d’ailleurs était très surprise quand ma mère me fit une remarque sur mon physique. Une mèche de mes cheveux avait viré au rose et une légère poitrine avait commencé à faire son apparition. Elle m'avait dit "ce n'est pas parce que tu grandis que tu peux te teindre le cheveux de manière si vulgaire jeune fille !" Je n'avais pas tout de suite compris avant de me regarder dans le miroir pour réaliser ce changement. Il faudrait que je fasse quelque chose à ce propos.

Je m’apprêtais à enchainer sur une discutions avec ma sensei à ce sujet quand nous fûmes rejointes par Yume nee-chan. Décidément tant de gracieuses créatures se rendaient en même temps ici. Je me sentais un peu simple par rapport à elles. Les cheveux noirs et la peau claire. Yuriko-sensei et Yume-chan se ressemblaient vraiment beaucoup au point qu'on aurait pu les croire de la même famille. La demoiselle des Hyûga nous saluât respéctueusement avant de nous rejoindre dans l'eau et la conversation repris son court par son intervention. « Tu participes à l’examen chunin Toka-san ? » demandat-elle. Je jetais un coup d'oeil à ma sensei ne sachant trop que répondre... puis je pris sur moi de donner cette information à ma consœur.

Yume nee-chan. Je vais bien merci. En effet, je vais participer également à l'examen des Chuunin avec l'accord de Yuriko-sensei et Haruka-sama. N'étant pas issue d'une grande famille comme la tienne, il n'a pas été facile de promouvoir ma candidature. Heureusement que j'ai le soutien de ces deux magnifiques kunoichi... Je doute que Hokage-sama se soit porté garant pour ma participation sachant ce qui m'est arrivé ces derniers mois...

       
         Oui ça n'avait pas été une évidence. J'avais bataillé bec et ongle pour avoir la chance de participer. Mes parents s'y étaient opposé, jugeant que leur fille avait pris trop de risques et qu'elle devait trouver une autre voie. Mais un peu de forcing avait suffit à les convaincre. Non c'était grâce à Yuriko-sensei et Haruka-sama, deux des personnes les plus importantes de Konoha que j'avais la possibilité de participer. Et je réalisais soudain que les autres Genin avaient du beaucoup progresser alors que j'étais en convalescence. Je ne m'étais entrainée qu'a deux techniques en somme... Le Gogyo Fuin et cette étrange forme de Henge qui me revêtait de ces vêtements si similaires à la kunoichi vert-pomme qui... Qui d'ailleurs fit son apparition.

Egale à elle même, Hako-chan arrivât dans la pièce comme la petite tornade joyeuse qu'elle était. Elle me gratifiât d'un "'lut Toka ! En forme ? Plus d'histoire d’hôpital et d'abus de chakra ? T'as récupérée ?" Me rappelant à quel point j'avais pris des risques inconsidérés. je baissais les yeux encore un peu honteuse de cette histoire. "L’entraînement c'est bien passé ? J'aurais aimé m’entraîner moi-aussi, mais j'avais des devoirs ! P'pa dit que ça m'aidera, d'apprendre à me servir de ma tête autant que mes poings... Peuh ! Rien ne vaut le terrain !" Poursuivit la Genin.

Bonjour Hako-chan ! Contente de te savoir toujours aussi... en forme ? ... Mais je manque à mes devoirs ! Yume nee-chan, hako-chan, je vous présente Yuriko-sensei. Elle dirige l'équipe à laquelle j'appartiens et... Et j'aimerais devenir une kunoichi aussi belle et douée qu'elle... Hein ? euh l'entrainement ?... Hum. Je ne saurais trop dire. Je me suis beaucoup entrainée à la maitrise d'un fuinjutsu un peu avancé pour mon niveau... C'est d'ailleurs pour ça que... bref. Hormis ce sceau et la technique que nous avons apprise d'Akira-san, je n'ai pas vraiment eût l'occasion d'apprendre d'autre technique... Enfin... il y a bien cette idée qui me trotte dans la tête depuis quelques jours, mais je n'ai pas encore trouvé d'occasion pour m'entrainer.
     

Hako-chan semblait être le genre de personne à préférer l'action à la théorie. Du moins d'après ses propres dires. Je doutais qu'elle ait beaucoup d’intérêt pour les fuinjutsu... Ce que je pouvais comprendre. Chacun devait pouvoir trouver son compte tant les techniques des shinobis étaient variées. Je m'enfonçais un peu dans l'eau jusqu'aux épaules. J'en revenais à ma réflexion d'un peu plus tôt. Du haut de mes presque quatorze ans, j'avais un physique plutôt simple par rapport à mes consœurs. Bien que pour Yuriko-sensei, la question ne se posait pas, elle était plus adultes que moi et son corps avait pu se développer. La question se posait cependant pour Yume nee-chan, une véritable beauté toute en courbe qui n'avait que deux ans de plus. A contrario Hako-chan était bien plus modeste que moi. La génétique était vraiment étrange par fois.

 
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Uchiha Kaori
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Comme des sirènes [pv les filles de Konoha]
J'avais passé la matinée à m'entrainer avec mon père en vue de l'examen chuunin. Il m'avait poussé dans mes retranchements, m'expliquant que l'examen allait être très difficile. Je savais que je ne devais pas le rater. J'avais l'honneur de mon clan et de ma famille sur les épaules.

Pour une fois, j'étais bien fatiguée au repas de midi et maman intercéda en ma faveur auprès de papa afin de me laisser mon après-midi de libre. Après le repas, mon père partit pour le poste de police de Konoha. J'aidai maman à débarrasser la table et faire la vaisselle. Une fois cela fait, elle me regarda et me dit :

"Ma chérie, tu devrais profiter de cette après-midi pour aller essayer les bains mixtes qui ont ouvert. Je ne dirais rien à ton père."


Elle me tendit quelques ryôs et reprit :

"Tiens voilà de quoi payer ton entrée."


Je souris à ma mère et sortit de la maison en courant. C'est vrai qu'il y avait des bains maintenant au village et je n'avais pas encore eu l'occasion d'y aller. Papa était un peu vieux jeu là-dessus, surtout me concernant. Il allait falloir qu'il apprenne à me faire confiance quand même. Bon, cela me faisait bizarre de partager les bains avec des membres du sexe opposé surtout que je n'avais que onze ans. Mais bon, je verrais bien sur place. J'arrivai assez rapidement aux dits bains et payai mon entrée.

Puis je me rendis dans les vestiaires afin de me déshabiller. Je pris une panière ainsi qu'une serviette avant d'enlever mes vêtements. Puis je les pliais soigneusement afin de les mettre dans ladite panière. Avant de rejoindre les bains, je devais d'abord prendre une douche. Je laissai l'eau couler sur mon corps enfantin. Du fait de mes onze ans, je n'avais pas encore les formes que pouvaient posséder les genins plus âgées comme Hako ou même Yume. Maman me disait que cela viendrait bien plus vite que je ne le pensais.

Une fois douchée, je pris une serviette et m'enroulai dedans. J'étais enfin prête pour aller dans les bains. Pour l'instant je n'avais pas croisé de garçon et cela me rassurait. Je ne pense pas que j'aurais osé rentrer dans les bains s'il y avait eu des membres du sexe opposés dedans. Il faut dire que j'étais encore pudique. Lorsque j'arrivai, je vis qu'il y avait déjà quelques personnes, que des filles. Je reconnus Yume et Hako. Par contre, je ne connaissais pas les deux autres. Il y avait une jeune fille, visiblement un peu plus âgée que moi et une jeune femme. Je m'approchai du bord du bassin et entrai dans l'eau après avoir plié ma serviette. L'eau chaude vint caresser mon corps, détendant mes muscles endoloris. Je poussai un soupir de soulagement puis saluai mes camarades d'équipe :

"Bonjour Yume. Bonjour Hako. Vous aussi vous êtes venu vous détendre . Maman m'a conseillé de venir ici."

Puis je regardai les deux inconnues et repris assez vivement :

"Bonjour, je m'appelle Uchiha Kaori. Contente de vous rencontrer."

Je repris ensuite :

"Alors Yume et Hako, vous êtes prêtes pour l'examen chuunin . Moi je passe mes journées à m'entrainer avec mon père. Tous les vieux du clan veulent que je réussisse l'examen. Je vous raconte pas la pression."

Je m'enfonçai un peu plus dans l'eau avant de demander à l'autre jeune fille :

"Et toi, tu vas participer aussi à l'examen chuunin ?"



Récapitulatif combat:
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Tadake Yurikô
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" Un jour de loisir, c'est un jour d'immortalité. "


L'eau était présentement délicieuse, juste assez chaude pour que l'on put en apprécier toute la vertu. Emmaillotée dans sa serviette de bain, quelques mèches de cheveux fuyant son peigne qui lui tenait toute sa coiffure, elle souriait à son élève qui reprenait sagement des forces en s'occupant un peu de sa personne après son "accident". Son esquisse se changea néanmoins en un petit rire cristallin quand elle entendit Toka lui avouer aussi que sa mère voulait s'occuper du ménage et que par conséquent, la pousser à sortir même au bain, était une façon de lui faire quitter la maison.

" Voilà qui est drôle et étonnant! Tu ne serais donc pas une jeune fille ordonnée? "

Le large sourire de Yuriko prouvait qu'elle plaisantait mais alors qu'elle échangeait avec son élève, voilà que du nouveau monde arriva dans les bains publics. La première personne qui se présentait était une jeune Hyuga dont les yeux se reconnaissaient entre mille. Elle reconnut rapidement la jeune fiancée de Naoshige, qu'elle salua d'un mouvement de tête polie. Son ami avait choisi une future épouse bien agréable bien que... un peu jeune. Toutefois, le choix du Senju avait dû être murement réfléchi et allait dans le sens du bien-être du village, avant son propre intérêt. Un mariage de clan, de deux clans importants qui plus étaient.

" Bonjour, Yume-san. Et toutes mes félicitations pour vos fiançailles. Je vous souhaite tout le bonheur du monde avec Naoshige-sama. "

Elle savait qu'il était un homme bon et raisonnable. Son souhait en était donc tout à fait sincère. Comment en savait-elle autant à son sujet? Et bien disons qu'elle entretenait avec ce dernier une amitié bien ancienne, si ce n'était pour dire qu'il fut - sans compter son frère - le premier être avec qui elle avait concédé s'entendre au prix de beaucoup de patience de la part du Senju.

Puis ce fut au tour d'une jeune Aburame excentrique d'entrer en scène. Bien qu'elle ne connaissait pas le lutin vert de manière personnelle, elle en avait entendu parlé par son senseï, Daïki. Entre jonin, il n'était pas rare d'échanger sur ses élèves alors forcément, la réputation de cette dernière avait fini par arriver à ses oreilles. Rapidement, Toka-san s'occupa des présentations et ce fut toujours dans un grand sens du respect que Yuriko s'inclina.

" Ravie de vous rencontrer de manière officielle, mesdemoiselles. J'ai eu l'occasion d'entre parler de vous par votre senseï. Vous semblez redoutable d'après ses propos. "

Et comme les choses semblaient bien faite, la dernière élève du Senju apparut, une jeune Uchiha, la plus raisonnable des trois d'après les dires.

" Mademoiselle... Je suis Tadake Yuriko. Enchantée. "

La tête de la konohajin s'inclina devant l'adolescente.

" Je vois que vous êtes toutes particulièrement excitées à l'idée de l'examen qui approche. Je suis certaine que vous vous en sortirez avec brio. "

Il n'y avait pas de raison après tout. Les élèves de Konoha valaient bien ceux de Uzu, si ce n'était plus. Il n'y avait pas de mal à faire preuve d'un peu de chauvinisme.


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Senju Haruka
Senju Haruka
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Haruka répond à l’invitation de Toka et arrive aux bains.
Comme des sirènes
Haruka avait passé tout le trajet à se demander quelle mouche avait bien pu la piquer pour consentir à se rendre aux bains. Elle avait accepté si naïvement l’invitation de Toka, sans une pensée pour les conséquences. Et quelles conséquences !  La kunoichi allait devoir se plier à une sorte de rendez-vous nudiste en milieu aquatique. Son éducation ne l’avait pas préparée à ce genre d’excentricité moderne. Dans sa famille, l’étiquette était stricte, la nudité prohibée, qui plus est en groupe. C’était une question de sérieux et de dignité, surtout pour une femme de son rang, intendante de la feuille, dont l’apparence devait être soigneusement étudiée ! Et elle allait exposer ses attributs à tout Konoha ! Bon...peut-être pas tout Konoha, mais tout de même. Seuls les bélîtres et les animaux trempaient dans la même eau, étrangers à la pudeur.

La Senju s’arrêta net, à deux pas des vestiaires, effarée et indignée par son propre raisonnement. Lui avait-on à ce point retourné le cerveau en codes et en manières durant l’enfance pour qu’ils lui viennent aussi spontanément, encore aujourd’hui ? En vérité, qu’y avait-il de si terrible ? Ne se battait-elle pas justement pour éradiquer les coutumes vieillottes de ses aînés ?
La kunoichi aux yeux olive pénétra dans la salle d’un pas décidé et se déshabilla prestement, déposant la fleur qui ornait quotidiennement sa chevelure, avant de nettoyer avec minutie les moindres recoins de sa peau.
Il ne restait plus qu’une ultime porte à franchir. Bien. S'agrippant à sa serviette, Haruka inspira puis expira profondément. Modernité. Modernité. Modernité. D’un mouvement rapide, elle ouvrit alors la porte coulissante qui donnait sur les bains.

...Elles étaient déjà cinq ? Combien de temps au juste avait-elle perdu avec ses hésitations pour arriver en dernier ?
Les regards se rivèrent sur la Senju, dont les interrogations étaient clairement passées du stade de l’inquiétude à l’état d’alerte générale. Garder sa contenance, c’était le plus important. Mais elle était en petite tenue ! Qu’importe, elle devait rester digne.
Haruka voyait défiler sous ses yeux chaque instant où elle avait pu faire face à de la nudité. Elle avait tout de même eu l’occasion de voir défiler des cadavres en piteux état, de devoir charmer un certain Yamanaka pour le compte de son clan et du village...mais tout cela était professionnel. Là, le contexte était bien différent.
Elle s’efforçait de repenser aux amours de sa jeunesse, comme si retrouver l’état d’esprit décomplexé qui avait pu l’habiter en des circonstances plus… charnelles, pouvait la mettre plus à l’aise. Mais en réfléchissant bien, il n’y avait absolument pas matière à la rassurer. La Senju n’avait tout simplement jamais été nue en présence de qui que ce soit : dans sa vie, il n’y avait jamais eu que le travail.

Alors que ses joues commençaient à s’empourprer de façon significative sous le poids de la honte, la kunoichi s’avança d’une démarche raide assez peu naturelle pour plonger de façon expéditive dans le bain. Le regard fuyant, la mine guindée, elle salua tour à tour les genin, visages connus dont elle avait déjà vu passer les fiches à l’intendance même si eux ne l’avaient pas forcément rencontrée, ainsi qu’une femme qu’elle devinait être la sensei de Toka.

Navrée pour ce retard... je suppose que vous devez être la dénommée Yurikô dont Toka m’a tant parlé, se confondit la jeune femme.

Fort heureusement, bercée par l’eau chaude et les volutes de vapeur, Haruka sentait son naturel revenir progressivement à mesure que le confort du bain l’enveloppait, offrant un visage plus détendu à ses interlocutrices.

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Aburame Hako
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Comme des sirènes

Rentrant dans l'eau brûlante totalement nue et avec un plaisir manifeste, Hako salua les autres kunoichi qui occupaient déjà les bains, sentant l'eau de source bouillante délasser voluptueusement ses muscles.
La jeune Aburame avait un peu mal au dos, à force d'avoir dû plancher sur les exercicesthéoriques imposés par son père. Elle s'étira donc comme un chat (un comble pour une demi-Inuzuka), sans la moindre gène ni pudeur.
De toute façon, elles étaient entre filles.

Et entre kunoichi, majoritairement des genin toutes rendues fébriles par l'approche de l'examen qui aurait lieu en plus à Uzushio :ça parlait donc boutique.
Toka-chan répondit à la question du lutin vert de Konoha, avouant son manque d’entraînement. Hako y apprit aussi la cause de l'hospitalisation de la toute jeune fille (enfin une qui ne lui faisait pas concurrence niveau poitrine !).
Du Fuinjutsu, hein ? Hako s'y était intéressée un temps, pour deux raisons.
La première, fort noble : essayer de comprendre et de dévoyer l'horrible sceau maudit du clan Hyûga qui défigurait le beau frond de sa petite.
L'autre, moins noble : les parchemins explosifs coûtaient vraiment chers...

Hélas, la kunoichi vert-pomme (actuellement dénudée) n'y avait rien compris. C'était un domaine trop intellectuel et demandant trop de précision pour la petite brute Aburame.
Elle salua d'un hochement de tête vaguement polis la senseï de la jeune kunoichi à la mèche rose.
Cette dernière attira d'ailleurs l'attention de la minuscule genin.
"Arrêtes de te sentir inférieure parce que t'as pas un nom prestigieux ! J'suis qu'une demi-sang et j'suis déjà une légende ! Et regardes les soi-disant fabuleux Uchiha, à part Kaori y'en a pas un qui vaut tripette dans notre tranche d'âge... Tu devrais faire plus d’entraînement physique, Toka-chan... Même si c'est pas ta tasse de thé, ça te donnerait l'endurance pour t’entraîner à d'autres trucs. Et jolie coiffure ! Rien ne vaut un brin de fantaisie et de couleur dans la vie !"
Elle rit toute seule avant de poursuivre avec un clin d'oeil taquin.
"Et ça rend plus facile aux bardes de compter nos saga si on a un trait distinctif !"

La porte menant aux bains, révélant la plus jeune et la plus talentueuses des genin de Konoha.
Décidément, quand on parlait du loup...
"Kakao ! Viens nous rejoindre, ça fait un bien fou !" exulta joyeusement la jeune Aburame. "Presque toutes l'équipe n°2 est là ! Il ne manque plus que Daiki-senseï !"
Le lutin vert de Konoha eut un sourire de requin, imaginant son chef d'équipe entourée de toutes ces belles kunoichi. Rien que pour le spectacle, ça voudrait le coup de lui jouer un tour et de l'inviter... POuvait-elle envoyer un clone le chercher ? Hmmm... Non. Et flemme. De toute manière, il était douteux que le Senju se laisse avoir, il devait savoir qu'à cette heure, c'était pour les demoiselles pudiques...
Un peu dommage, le corps de son senseï spécialisé en Taijutsu devait être un petit bonbon pour les yeux.
Il faudrait qu'elle le force à venir un jour, rien que pour rigoler. Mais peut-être qu'avec ses coéquipières...

Hako rit en répondant à sa plus jeune coéquipière.
"J'suis super-prête, évidemment, Uzushio ne va pas savoir ce qui va les frapper ! Mais j'ai la même pression à la maison. Pas tout le clan, vu que la majorité s'en fiche ou s'attente à me voir me planter... Encore... Mais mes parents sont à fond ! Et comme ils savent que coté baston, j'assure plutôt, ils me forcent à réviser la théorie et les trucs chiants..."
La bouillonnante kunoichi se tourna vers le senseï de Toka pour la prendre à témoin.
"De toute façon, la théorie sans pratique, ça ne vaut rien ! Le champs de bataille est toujours trop changeant pour s'obstiner à suivre un manuel ou un plan à la lettre ? J'ai pas raison ?"

Mais trop d'instinct pouvait être dangereux et malgré ses vantardises et dénégations obstinée, Hako savait très bien quelles étaient ses faiblesses. Son coté tête-brûlée et sa manière... imaginative d’interpréter les ordres. Et sa tendance à jouer au héros.
Machinalement, elle caressa du bout des doigts l'impressionnante balafre sur son torse. Souvenir de Baransu, elle avait faillit être coupé en deux pas l'assaut de ce samouraï... c'était passé vraiment prêt, cette fois.

Malgré tout, le lutin vert de Konoha rosit de plaisir quand Yurikô le compliment (pour Hako, être considérée comme redoutable était évidemment un compliment).
"Ouais, je sens qu'on va briller ! Je paris qu'on passera toutes les trois chuunin ! Et que Daiki-senseï fondra en larmes de fierté et de soulagement !"
Depuis qu'elle avait accomplit quelques missions et de nombreux entraînements avec son senseï Senju, Hako aimait beaucoup Daiki.
De part leur affinités et façon de combattre, maître et jeune élève s'étaient rapprochés, même si c'était la Hyûga, plus posée et mature (peuh, comme si faire le pitre à dessein était un signe d'immaturité), qu'il formait pour devenir son bras droit dans l'équipe.
Hako n'en était même pas jalouse (pour une fois), tant elle était heureuse de voir reconnaître les talents de Yume. sa petite amie secrète, si discrètes et empesée par les traditions Hyûga méritait de briller un peu.

La porte du bassin bouillant s'ouvrit de nouveau, laissant la place à une timide jeune femme. Une autre adulte.
Ouf, Torikô-san se sentirait sans doute moins seule.
Hako plissa des yeux, réfléchissant (et de fait, scrutant un peu trop longtemps la Senju quasiment nue). Il lui fallut quelque temps pour la remettre.
C'était l'Intendante de Konoha !
La jeune Aburame ne fréquentait pas vraiment l'élite du Village Caché de la Feuille (pour l'instant !), mais elle avait déjà eut l'occasion de la voir lors de discours (subis) ou de briefing ou rapport de mission dans la Tour de l'Hokage.

Si elle se rappelait bien, c'était une Senju, comme Daiki-senseï. Donc sans doute une personne assez sympa. Et probablement douée.
Hako lui dédia donc un grand sourire d'invitation.
Bon, par contre, c'était encore une de ces beauté classique, fine, à la peau couleur de lait, aux longs cheveux sombre et aux douces (et malgré tout plus généreuse que les sienne) courbes.
La minuscule Aburame ne put s'empêcher de grogner un peu, entourer de ces beautés.
Toka et Kaori étaient trop jeune pour servir de contre-exemple à même de compenser son égo blessé...

Hako hésita, ne sachant pas vraiment trop comment saluer la belle Senju. Y'avait-il un titre ou une marque de défèrence à employer envers le bras droit de Chô ?
Elle se contenta pour l'instant d'un sourire poli et d'un hochement de tête de bienvenue.
De toute façon, la jeune femme parlait avec Yorikô-san et ne s'intéresserait sans doute pas à de simples genin.

Hako renversa sa tête en arrière, profitant de cet instant de délassement dans le bain brûlant.
Elles étaient plein... Bon, y'avait deux adultes, des kunoichi de haut-rang en plus.
De quoi pouvaient-elles bien parlé pour animer cette soirée entre filles impromptues ?
De l'examen chuunin et de leurs entraînements ? Bof, c'était un peu le train-train quotidien...
Parler de mec ?
Y'avait la toute jeune Kaori et la chose n’intéressait sans doute pas Yume. Hako avait beau aimé les femmes, elle ne pouvait évidemment pas le dire et même si elle appréciait aussi la gent masculine, sa petite amie Hyûga lui suffisait...
D'ailleurs, elle ne connaissait pas vraiment de shinobi de son âge, à part Akira (mais il ne comptait pas !).

Du coin de l'oeil, elle observa la belle Senju gagner le bain. Elle semblait stressée. Peut être à cause du monde ? Non... Elle était Intendante de Konoha après tout et devait faire des discours et décider de la politique du village...
D'où venait alors cette impression de timidité ?
Hako lança un regard aux alentours vers les autres kunoichi.

"Ah oui, la pudeur !" s'exclama-t-elle, avant de rougir violemment, réalisant qu'elle avait pensé à voix haute et attiré l'attention sur elle.
La petite Aburame s'éclaircit nerveusement la gorge. Quand le vin est tiré, il faut le boire...
"... Vous trouvez pas marrant que la plupart d'entre nous sont pudiques même ici ?" lança la minuscule genin en donnant un vague coup de menton en direction de certaines serviettes. "Surtout qu'on est entre filles... Y'a que moi qui n'est pas honte de mon corps ?"
Oups, elle s'était laissé emportée. Espérons que les autres kunoichi ne le prennent pas pour une critique. En plus, Hako savait très bien qu'elle même était un poil mal à l'aise et... jalouse... face aux silhouettes splendide des autres demoiselles de Konoha.
En plus, la Senju devait savoir qu'elle avait participé à la mission qui avait décidé de la mixité des bains.
Raaaah, à tout les coups elle allait passé pour une perverse aux yeux de l'Intendante de Konoha !

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Hyûga Yume
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Bien sûr, j’espérais vraiment qu’Hako vienne et s’apaise avec l’ambiance du lieu, mais je n’étais pas sûre que cela serait vraiment… quelque chose qui fonctionne. Je levais les yeux au ciel face à sa remarque en soupirant. J’allais finir par la noyer pour le calme et le bien être de tous. Je retiens un soupir en la voyant arriver aussi… brusquement… Un style Hakoesque quoi. Je souris tranquillement à sa manière de faire avant de m’asperger d’eau chaude et de passer mes mains sur mon visage. Je me massais au passage les épaules avant de répondre tranquillement à mon ex-petite amie.

« Salut Hako, ça va écoute. Tu as l’air en forme. »

Je la laissais faire en silence, sans rien dire. Il fallait apprendre à rester silencieuse avec Hako. Alors je profitais de l’énergie de ma petite amie. J’écoutais tout le monde sans rien dire, observant tour à tour les visages. Je me tournais vers Kaori quand elle entra et lui fis un petit signe de main en hochant la tête. Prête… prête… Tout était relatif… On allait faire avec. Je baissais les yeux dans l’eau sans rien dire. La parole de Yuriko-san me fit rougir jusqu’à la pointe les oreilles. Je baissais soigneusement la tête en pressant mes mains l’une contre l’autre.

« Je… merci Yuriko-san… »

Si on pouvait éviter de me rappeler cette putain histoire de mariage. Je m’enfonçais brutalement dans l’eau. J’avais beau dire, la paix de konoha… J’allais quand même me marier à un homme de presque dix ans mon aîné… Et si lui m’avait donné le choix, mon clan ne me l’avait offert. Bon… j’aurais pu tomber sur bien pire comme maris… Mais si on pouvait arrêter d’en parler… Je détournais soigneusement le regard pour fixer l’eau et personne d’autres. Je relevais juste les yeux pour regarder l’eau. Je tournais la tête vers Hako quand elle parla à nouveau. Je l’attrapais soigneusement pour l’étrangler gentiment.

« Hako, la ferme ! »

Je serrais plus fort quelques secondes avant de la lâcher et de soupirer longuement.

« Hako, la pudeur c’est pas la honte de son corps, c’est juste ne pas aimer l’exposer aux regards des autres. »

Je la lâchais avant de lui appuyer sur la tête pour la noyer quelques secondes avant de la relâcher aussi gentiment.
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Quelle joie ! L'examen Chuunin approchais à grand pas et ce qui signifiais que Hako avais entamé sa période d'entrainement intensif ! Même si j'étais sure et certaine qu'elle allais devenir au moins...disons Hokage à la suite de cette mascarade qu'ils appelaient examen. Mais en me rendant a mon endroit préféré pour observer l'entrainement de Hako je constatais qu'elle n'étais pas là.

Bizarre, cela ne ressemblais pas mon coléoptère de manquer un entrainement, enfin d'habitude elle se serais entraînée jusqu’à pas d'heure ... J'avoue que je fus un peu déçue au fait de ne pas pouvoir admirer sa force de caractere. J'avais eu une mauvaise journée et l'inspiration qu'elle me donnais me remontait toujours un peu le moral. J'étais faible et insignifiante et elle si forte et courageuse...
Du haut de ma branche j'aperçu néanmoins un capuchon vert que je ne pourrais confondre avec quelqu'un d'autre, Hako partait ! Sans moi !
Enfin ça c'était plutôt comme d'habitude... Mais ou allait'elle à cette heure-ci ? Avais t'elle une affaire à régler avec cet autre imbécile de prof ? Ou ...? NON ? Pas cette Hyuga aux yeux de poisson mort !

Mon poing se serrais alors que je me faisais discrète pour suivre la jeune fille, un autre complot ? Un autre guet-appends? Je suis désolé ma luciole ! Pardonne moi ... Mais je dois savoir ce qu'il se passe...Je dois savoir!

Au fur et a mesure de mes pérégrinations je commençais à avoir de plus en plus peur et au bout d'un moment sa destination était devenue claire ! Les bains ! Un endroit qui me rappellais des mauvais souvenirs ...Ce funeste jour où la poitrine pure et impeccable de hako-chan avais été souillée par cet Uchiha! Même si c'était un accident c'était impardonnable heureusement que ses yeux deviennent rouges de temps en temps sinon il n'aurais vraiment rien pour lui le pauvre. Revenais t'elle le voir ? Piégée dans un genjustu pour qu'il puisse a nouveau profiter de son corps ?! Cette idée me révulsa et fit monter le rythme cardiaque.

Les bains avaient changés depuis la dernière fois pour éviter qu'un pareil accident se reproduise... Mais dans ma tête les scénarios les plus improbables se dessinaient faisant naître en moi une peur irrationnelle. Etait-ce l'heure des hommes ? Akira avais donc prévu de la faire venir pendant le tour des hommes pour ... l'humilier ?

Ne t’inquiète pas Hako-chan je ...je ..viendrais te sauver s'il le faut ! Le seul problème que je n'avais pas pris en compte c'est que je ne pourrait pas faire comme d'habitude. En effet en arrivant a mon point d'observation je ne distinguait ABSOLUMENT RIEN. Avec presque aucun vent la vapeur s'épaississais de mon coté rendant très peu visible. Pendant ce temps mon esprit craignait pour Hako-chan, je ne savais pas ce qu'elle y faisais et cela me rendait folle.

BIEN. Yumi il est temps que ...tu te sacrifie pour le bien de ton papillon ! Je restais un moment devant la porte d'entrée de l'établissement me rendant bien compte de la tache que j'allais effectuer. J'allais me mettre nue. Devant des gens.
Un groupe de femmes arrivaient à ma gauche et toujours perdue dans mes pensées je me fis un peu emmener à l’intérieur de "force", en effet dans une discussion animée elle me poussèrent à l’intérieur du bâtiment.

A vrai dire je n'étais encore jamais allée dans un endroit comme celui-ci mais en tant que bonne suiveuse je répétais exactement tout ce que le groupe de jeune femmes devant moi faisaient. Et elle ralentissais au fur et a mesure qu'elle découvrais son corps, si imparfait si peu ressemblant a celui de son admiratrice. Plus en formes, ses cheveux un peu plus longs et fins... Si seulement je pouvais me cacher derriere mon masque de jeune garçon encore une fois? Pourquoi kami-sama me mettez vous encore a l'épreuve?

Forme garçon:

Pourquoi m'exposer à la vue de tous comme cela ?

Yumi Normale:

Les vêtements tombaient exposant son corps et ses bandages qui serraient encore quelques parties charnues de mon anatomie. Hako allais me détester. Enfin je pourrais peut être jeter un coup d’œil et repartir discrètement ? Ou bien espionner depuis le bain. De toutes façon j'avais déjà payée. Les bandages pourraient peut être tenir le temps que mon aller retour ? Il fallait dire que a par certains sur ma tête, les bandages sur mon corps ne servaient qu'a masquer les rondeur que je ne pouvais plus voir. Et puis le fait de voir des bandages faisaient en sorte que les gens ne posent pas de questions, les malades ou blessés ont tendances à repousser les gens naturellement.
Une douche rapide mouilla mes bandages qui tenaient bon, je me surpris d'ailleurs à les encourager.

Profitant de l'aspiration du groupe devant moi, je rentrais dans les bains vêtue d'une simple serviette et qu'elle ne fut pas ma stupeur de voir qu'il y avais tout un parterre de gens ici! Il y avais Hako-Chan bien entendu, l'enfant Uchiha,une jeune fille que je ne connaissais pas, une sensei je crois et l'intendante Senju et surtout...L'hyuga !!!

Pour ne pas attirer l'attention je suivais le groupe de jeune femme jusqu'au moment de rentrer dans le bassin, vite cherchons un endroit ou nous cacher !
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Comme des sirènes


          Suite à l'arrivée de Hako d'autres personnes se sont invités. Tout d'abord, Uchiha Kaori, une membre du clan à l'éventail, manifestement une amie de Hako-chan et Yume nee-chan, ou peut-être même membre de leur équipe ? Puis, Haruka-sama arrivât peu après, magnifique comme à son habitude, bien qu'elle semblât un peu gênée ? La nudité en publique la dérangeait ? Ce fût enfin une étrange personne qui fit son entrée avec un groupe de jeunes femmes. Je n'arrivais pas à me décider. Fille ou Garçon ? Si c'était un garçon, je devais protéger les corps magnifique de ma sensei et de l'intendante de Konoha de ses yeux vicieux ! Mais que faire ? Le Gogyo fuin ? Non, je ne ferais disputer par Haruka-sama car je l'utilisais bêtement. Elle m'avait bien fait comprendre ! Les discutions se poursuivaient, mais j'étais absorbée par cet étrange androgyne. Ce pervers ne méritait qu'une bonne correction !

Décidée, je me lever pour me préparer à bondir sur l'inconnu. L'eau gênerait mes mouvements, mais j'y arriverais ! Pour le bien de Yurikô-sensei. Je bondis en direction de la momie avant de glisse sur une flaque. Le retourné fût acrobatique et je tombais en plein milieux du bain, éclaboussant toutes les demoiselles ici présente. Après un instant je sortais la tête de l'eau avant de réaliser ce que j'avais fait. J'étais un peu sonnée, j'avais de l'eau chaude plein les yeux et surtout j'avais trempé tous le monde, m'affichant encore une fois... le rouge me montait doucement aux oreilles alors que les regards étaient sur moi. Honteuse et surtout vexée par ce que cet androgyne était toujours planté là, je lui jetais ma serviette à la figure.
       

 
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