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La ligne blanche

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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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La ligne blanche Ven 4 Oct - 21:14
Sahara Denya
Carte de la Côte d'Omui:




Les montagnes d'Omui

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya



An 15,


Été


Côte


d'Omui


Toro, c'était fini. Akihiko, Ibara, Yuuki et moi nous enfoncions dans les montagnes, nous éloignant pas à pas de ce village où notre conquête avait commencé et où allait se terminer la première partie de notre exploration. En y pensant, j'avais un petit pincement au coeur, participer au début de l'expansion de Suna était une responsabilité importante et j'avais été à la tête de l'équipe, tout comme j'allais superviser le prochain mouvement de notre groupe.

Nous avions fini de récolter les informations que nous souhaitions sur la pègre de la région. L'organisation Monstres à queues était celle qui avait le plus retenu notre attention et dont nous savions maintenant le plus de choses, avec le nom de cinq importants responsables dont les deux chefs, merci au duo formé par Akihiko et Yuuki pour l'investigation. Du côté d'Ibara, la récolte n'avait pas été mauvaise non plus et à nous quatre, nous avions pu obtenir ce qu'il fallait pour contacter le milieu mafieux d'Omui.

Akihiko nous quitta avec un rapport qui allait servir de base pour planifier la suite des opérations et il nous fallait bien un stratège tel que lui dans ce rôle. Il nous signala qu'il allait nous envoyer un ninja en renfort pour consolider notre groupe. Kurotani Yemon, ce maitre en magma ? Avec Ibara, avoir deux Godai ne pouvait que démontrer notre force au moyen de nos techniques rares. Yamamoto Hidenori ? Le taijutsu dans un fort, ça faisait sens. Zakuro ? Non, il avait quitté la première mission, impensable que le haut-conseiller n'eût pas prévu de l'en empêcher s'il le voulait absolument parmi nous. Restaient bien d'autres ninjas compétents qui pouvaient tout à fait prétendre au rôle de renfort, aussi ne me cassai-je pas la tête à chercher qui était le ninja mystérieux, j'allais le découvrir assez tôt et il allait assez tôt découvrir la mission. Le parchemin était détruit depuis belle lurette. L'ordre était simple, je me rappelais de mon premier coup d'oeil.
J'avais déplié le parchemin et l'avais rapidement parcouru:
Une infiltration, rien de moins.
Dommage, un senseur faisait sens, mais le haut-conseiller devait également préparer ce qui était lié au Festival d'Ombre et de Lumière. Et si nous avions su à ce moment ce qui allait nous arriver à Baransu, nous n'eussions pas dépensé une telle énergie dans les préparatifs, mais aucun de nous n'avait idée de ce qui se tramait. Si nous avions su, nous eussions mis nos ressources dans la conquête afin de partir pour le festival avec une région supplémentaire sous le bras et donc une puissance militaire plus importante afin de nous prémunir pour les événements futurs. Mais nous n'avions aucune connaissance du futur, aussi notre exploration allait être séparée du reste de la conquête, ce qui allait nous permettre de prendre du recul et de réfléchir à froid, l'esprit encore chamboulé par la bataille mais pas influencé par notre expérience au port ou à Toro.

Sans Akihiko, nous primes la direction indiquée par un dealer à Toro. C'était simple. Si simple que nous ne parvînmes pas à notre objectif. Nous avions été menés sur une fausse piste. Ou alors la piste n'était-elle pas assez précise. « Une base pas loin » selon le dealer, car nous devions pouvoir rencontrer des troupes des montagnes ici-même, mais pas un soldat à la ronde. Le gars ne nous avait cependant jamais dit avoir vu une forteresse et en y pensant, si la base était secrète, des patrouilles ne devaient pas être envoyées toutes les heures mais seulement en situation importante, comme une chasse à l'espion, par exemple. Nous parcourûmes donc encore le coin, mais pas moyen de trouver le fort en question. Nous rebroussions chemin avec dans l'idée que nous avions manqué une faille dans la roche par laquelle nous enfiler pour arriver là où nous voulions, mais non, pas moyen, nous ne trouvions pas. Nous campâmes donc dans une grotte et le lendemain, nous quadrillâmes un périmètre plus important sans toujours trouver le moindre fort. Cependant, nous savions maintenant où nous pas avoir besoin de chercher. Le fort était bien dissimulé et au bout de la journée, toujours rien. C'était à désespérer. Nous revînmes au début des montagnes pour attendre notre renfort et revenir avec une paire d'yeux supplémentaire en espérant, cette fois, trouver ce que nous voulions.

   
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Zhao Yu
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Re: La ligne blanche Dim 6 Oct - 19:57
Zhao Yu
La conquête d'Omui. Voilà un moment que le plan avait été mis en place quant à la prise de cette région frontalière au Pays du Vent. Les ordres étaient venu de tout en haut, clairs et concis. Cette région était nécessaire au développement de Suna et à l'extension de son espace vital. Bien que le terme espace vital soit totalement étranger au Shirogane, il comprenait tout à fait le besoin du village d'étendre son influence pour ne pas céder au danger croissant posé par Uzushio et Konoha.

Et ce besoin, il allait en tirer un bénéfice. Monter dans la chaine alimentaire. Cela lui permettrait aisément de redorer le blason de sa famille et d'asseoir sa main sur ce le clan. Il l'avait décidé depuis peu mais oui. Il allait prendre le clan Shirogane. Par la force? Par les mots? Rien de cela ne lui importait. Seul le succès de cette mission lui assurerait la faisabilité de la suite.

Pour cela, une équipe de shinobis avait été constituée pour infiltrer un des fortins défensifs que le Daimyo d'Omui avait fait construire suite au déploiement de troupes Sunajins. Leur objectif était de cartographier les lignes défensives d'Omui et de trouver comment les membres de ce petit territoire se ravitaillait. Certains gradés semblaient être potentiellement d'anciens ninjas. Rien de grave jusqu'ici. La seule inquiétude de Wataru était l'équipe à laquelle il avait été affecté.

Il avait rapidement fait le tour des rumeurs à leur sujet. Une Genin, un Chuunin et un Jônin. Leur effectif lui paraissait bien maigre au regard de la tâche qui leur était demandée. Peut-être les ninjas sélectionnés étaient très compétents? Il n'en savait rien. Pour le moment, il avait rendez-vous avec eux au pied des montagnes dans la région frontalière. Paré de son armure, il arrivait désormais là où le rendez-vous lui avait été donné. Les shinobis l'attendaient un peu à l'écart d'un sentier isolé, légèrement dissimulés dans le décor ambiant. Il les reconnut pourtant. Il les avait déjà vus sur le terrain d'entrainement lui semblait-il. Bien qu'il n'ait pas pu sympathiser avec eux ce jour-là, il allait lui falloir jouer en équipe aujourd'hui, son ascension sociale dépendant de cela.

Se parant de son plus beau sourire sous le masque, il passa son naginata sur son épaule et lança:

"Wataru en renfort. Par où commence-t-on? Vous me faites un bref topo?"


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Re: La ligne blanche Dim 13 Oct - 20:18
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Notre équipe, bien que similaire à la première, va se voir apporter une légère modification.
La conquête continue, les étapes se passent.
Il faut maintenant bien sûr utiliser nos informations récoltés, après tout c'est le but premier de notre mission d'infiltration.
Omui, un endroit apparemment très intéressant, et un passage obligatoire pour notre conquête, le lieu n'est pas simple d'accès, nous marchons dans les montagnes et d'après nos sources, dans ses hauteurs, il y a ,un ,voir plusieurs forts, la mission bien que plus brute dans un sens, va demander encore plus de finesse et de discrétion.
C'est pour cela que j'ai parler d'une modification, car un nouveau membre rejoins cette escouade de luxe, enfin de luxe selon le point de vue.
Nous sommes en stand by , en bas d'une montagne à quelques pas de passer dans la zone du danger, une sorte de tension s'installe à la fois frustrante et délicieuse, ce genre de pression qui plutôt que de vous tétanisé à tendance à vous galvaniser, nous attendons, faussement détendu à faire des taches banales pour cacher le trac l'impatience, ou l'excitation...

"Wataru en renfort. Par où commence-t-on? Vous me faites un bref topo?"

Le renfort est arrivé, il m'est totalement inconnu, j'ai appris à ne pas juger au premier coup d'oeil, et de toute façon... ben je dois dire qu'il est difficile de juger, ce wataru porte un masque. Je ne vois pas de bras en bois, de muscle hypertrophié ou d'arme démesuré, serait ce possible qu'il soit normal ?
Non , bien sur que non, c'est le renfort choisis pour notre équipe, et puis je n'ai vue aucune personne basique à Suna, mais après tout pourquoi pas, je serais sûrement impressionné et nos ennemis aussi par la même occasion
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Re: La ligne blanche Mar 15 Oct - 4:38
Invité
Ça y était enfin !

Après avoir bouclé la première mission d'exploration de rang C, Denya annonça que le groupe pourrait aller de l'avant avec la mission de rang B, celle à laquelle Yuuki avait été assignée au départ. Après moult retard, la jeune fille avait quitté Suna en compagnie de Ibara et d'autres Shinobis sans importance dont on n'entendrait peut-être plus jamais parler. Akihiko-sensei était venu les rejoindre, puis la joyeuse compagnie avait sillonné tranquillement la Cote d'Omui à la recherche d'information sur le crime organisé de la place.

La tâche terminée, la moitié de ce beau monde (autrement dit, le trio originel) avait mis le cap vers le Sud-Ouest de la région afin de compléter la deuxième mission. En chemin, un Jonin portant un drôle de masque s'était greffé aux Shinobi. Il avait l'air des plus louches, mais Yuuki avait rapidement compris que tous les ninjas de Suna étaient détraqués. Seule elle et Ibara faisaient encore office de jeunes naïfs avec leur attitude détonnante des autres. Peut-être était-ce parce qu'ils n'avaient encore jamais tué personne, contrairement aux Shinobis mieux gradés. Est-ce que cela changerait quand une vie cesserait grâce à eux ? Encore difficile à dire, mais Yuuki commencait à y voir un pattern. C'était encore plus effrayant de penser qu'elle pourrait devenir folle à lier lorsqu'elle ferait couler le sang pour la première fois.

"Wataru en renfort. Par où commence-t-on? Vous me faites un bref topo?"

La Genin se garda bien de répondre à la question. La dernière fois qu'elle avait osé en dire un peu trop, la jeune fille avait senti que Denya l'avait prise pour cible et tenterait de la tuer par tous les moyens possibles. Si Akihiko-sensei avait eu la bonne idée de prendre Yuuki avec lui pendant les semaines précédentes, il n'était désormais plus là pour la protéger. Elle se retrouvait donc seule face à une Jonin instable mentalement, et elle ne comptait pas sur le Chuunin pour la protéger. Elle laissa donc la cheffe de cette équipe faire le topo pour le nouvel arrivant.

" Tu le connais? " murmura-t-elle discrètement vers Ibara " Il me fait peur..."

D'autant plus que la jeune fille n'aurait rien eu de pertinent à dire au Shirogane : jamais elle ne s'était rendue compte que Denya les faisait tourner en rond depuis un bon moment.
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Re: La ligne blanche Jeu 17 Oct - 23:27
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La Ligne Blanche


La Ligne Blanche.
Telle était le surnom de l'imposant dispositif défensif de la Côte d'Omui avait fait bâtir dans les montagnes les séparant du Pays du Vent.
Un ensemble de forteresse aux murs blanchis à la chaux, construite avec la meilleurs motivation du monde : la peur.
Rouées, les dirigeants du pays avaient su instiller le doute, entretenir la crainte des "barbares du désert" et autre brigands dépravés et sans âmes. Mais aussi celle de la terrible et brutale armée du Pays du Vent (avide de saccages) et des épouvantables ninjas de Suna (sans nul doute mangeurs d'enfants).

C'est donc tout un peuple qui s'était saigné pour bâtir, renforcer et entretenir la défense nationale avec un zèle fanatique et une loyauté sans faille.
Ce dernier point posait problème, car selon les informations péniblement glanés par les shinobis de Suna la Ligne Blanche s'avérait une défense bien plus fourbe qu'il n'y paraissait.
Et cela pour deux raisons.

La première était évidemment sa résilience, les positions avantageuses des bastions de la Côte d'Omui qui alliaient remparts épais aux contrefort rocheux et dénudés des montagnes assommées par le soleil.
Mais ce n'étaient pas ce genre de chose qui auraient arrêté des escouades de shinobis. Les forts pouvaient aussi tomber si on sacrifiait gaillardement assez de troupe.

La deuxième était que la Ligne Blance n'était apparemment qu'un (certes bien épais) paravent. La véritable défense de la Côte d'Omui étaient un ensemble de forteresses, bastions, repaires, remparts et autres zone de remplis stratégiques camouflés dans les montagnes.
Un réseau de chemins cachés, de grottes, tunnels ou piste creusé à travers les montagnes permettant d'irrigué de troupes et de matériel les puissantes citadelles (et les plus fourbement dissimulé).
Point de murs blancs implacables, de revues de gardes à la sonneries des trompettes ou de défilés dans cette version de l'ombre de la ligne de défense mais de petits postes de gardes, des murs fondus dans le décors pierreux et de vigilant guetteurs connaissant parfaitement les sentes montagneuses.

Ils étaient donc vital pour les ambitions du Pays du Vent que Suna obtienne le plan réel de ce réseau défensif et ses méthodes d'alertes.
La discrète équipe de shinobi avait donc reçu l'ordre d'infiltrer la Ligne Blanche et de ramener ces informations.

Une première exploration des zones montagneuses en suivant les maigres indices d'un contact n'avait rien donnée : visiblement, les architectes de la Côte d'Omui connaissaient par cœur leur terrain rocailleux et aride et savaient profiter du moindre jeu d'ombre des montagnes déchiquetées et écrasé par le soleil.
La région encore aride était pierreuse avec abondance de failles, de canyon et falaise surplombé de pics vertigineux. La végétation rare et souvent épineuse, le gibier plutôt rare. Hors des quelques sentiers et autres routes commerciales reliant le désert à la Côte, la présence humaine s'avérait tenue, discrète.
Quelques villages miniers ou d'éleveurs de chèvres.
Les gens y étaient taiseux, secrets, fuyant et méfiant envers l'étranger.

Suna renforça donc sa première équipe, bien décidé à percer le secret de la Ligne Blanche.
Mais comment ?
Les ninjas pouvaient essayer d'infiltrer un des bastions de pierre blanche les plus apparent. Peut-être qu'ils pourraient y dégoter un blanc du réseau défensif (ou un officier à même d'être "convaincu" de les aider). En trouver une ne serait pas bien difficile, même au cœur des montagnes frontalières.
L'inconvénient était la forte présence militaire dans ces murs et la possibilité de pièges et de leurres...

Une autre solution était carrément de se glisser dans l'imposante Forteresse d'Ibisho, une des extrémité connus de la Ligne Blanche qui n'était pas sise dans une montagne perdu mais surplombait la principale route commerciale venant du Pays du Vent.
Fortement défendu et doté de murailles impressionnantes et d'une oasis dans ses murs lui assurant une parfaite autonomie, ce bastion tenait plus de la cité-état. Il serait logique que le commandement de la région y soit loger... Mais n'était-ce pas trop évident ?

Les shinobi du sable pouvaient aussi retourner au village de Toro, faire jouer leurs contacts (ou insister un peu plus) pour essayer de remonter la piste d'un éventuel ravitaillement.
En effet, avec ces rocs pelés, la frontière n'était pas un coin propice à l'agriculture. Et une armée, fut-elle en faction, devait bien manger... Cela permettrait peut être de dégoter une forteresse ou une réserve centrale à infiltrer.
Bien évidemment, les dirigeants de la Côte d'Omui avaient dû soigneusement sélectionner leur plus fidèle vassaux pour se charger du ravitaillement... Mais qui sait si l'or ou l'acier ne délirait pas quelques langues ?

De même, il était possible de partir enquêter vers les mines de Kashik. Toute l’armée n'étaient pas équipée d'armes magistrale forgée en Tetsu.
Nul doute que pointes de flèches, armes et armures de la soldatesque étaient en grande partie une production locale.
Là encore, il devrait être possible de remonter le fil du ravitaillement pour localiser quelques forts secrets et les investir en douce... Cependant, ce genre de convoi serait sans doute sous la protection de militaire à la loyauté sans faille...

Dépenses optionnelles:
       

Une autre informations était parvenu aux infiltrés de Suna.
Un de leur contact dans la pègre locale avait recueillit les plaintes d'un contrebandier, un certain Seijirô.
Il pestait et déblatérait à propos d'un "fichus campement militaire" dans les montagnes au nord-ouest de Toro.
"Me sont tombé d'ssus comme ça, paf ! Toute une patrouille armée de la tête au pied !" témoignait le bandit des montagnes, un sagouin spécialisé dans le trafic d'épices rares du Pays du Vent et d'esclaves qu'il vendait aux tribus du désert. "C'était pourtant une de mes routes sûres, hérité d'mon p'pa, mais j'l'avais pas emprunté d'puis cinq ans.... Faut passer par une p'tite mine abandonnée, couloir de droite. On débouche sur une sente de montagne. Et on prend la vallée du Coyote Hurlant, avant d'suivre un p'tit rut pour monter la Gorge du Pendu. Vous savez, là où le gang des Six Frères ont pendu ce ninja. A l'ombre de ce pont d'pierre, y'a un sentier pour monter vers d'autres gorges et canyon qui ont pas d'nom. C'est rude et caillouteux, mais au fini par déboucher sur la Vallée du Souffle-Eternel, y'a qu'à la suivre et boum ! Pays du Vent ! Mais c'tette fois, à la Gorge du Pendu, y'avait ces gonzes en armures sortis de nulle-part. Enfin si, j'crois savoir. J'avais un ancien campement de mineur pas loin, un coin discret où on échangé parfois des trucs du temps d'mon père. Les Grottes de Kyodaina, j'crois. Par chance, j'avais d'là donzelles avec moi et j'ai pu m'arranger avec le lieutenant Hidoi, leur chef de troupe. Il m'a dit d'me barrer, d'oublier cette histoire et d'jamais repasser dans l'coin..."

Après quelques verres et piécettes, l'homme dessina une carte (hélas vague et plutôt aproximative, un guide local pourrait par contre en tirer quelque-chose) et avertit notre homme.
"Y'a des trucs qu'ils veulent pas qu'on sache dans ces montagnes, moi j'vous l'dit." assura-t-il d'un ton de confidence. "En me carapatant, j'ai vu un campement de chévriers dans la vallée du Coyote Hurlant... Mais les gonzes là-bas y zyeutaient plus les chemins que leurs bêtes. Des chèvres bien grasses, bien nourries et fraiches, pas l'genre de bestioles d'un gueux qui trime à les faire paitre dans ses montagnes..."

Avec la carte, il était ainsi possible aux ninja d'aller inspecter ces fameuses Grottes de Kyodaina et leur étrange, où se trouvait apparement un "campement militaire". Il leur faudrait par contre se méfier d'éventuels guetteurs de l'armée.
De plus, ce témoignage semblait indiquer qu'un certain lieutenant Hidoi avait quelques faiblesses...

   
Feat.
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Sahara Denya
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Les quatre de la montagne Mar 22 Oct - 5:39
Sahara Denya
Les quatre de la montagne

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


Nous attendions, là, à l'ombre d'un gros rocher stable qui ne risquait pas de s'effondrer sur nous et pûmes souffler après la belle trotte au milieu des montagnes. Rien. Rien hormis cette ligne blanche, mais à mon sens, rien ne servait de songer à elle tant elle était un puissant rempart que nous ne pouvions espérer infiltrer en un si petit commando et espérer réussir à ensuite infiltrer un quelconque fort plus habilement dissimulé. Notre parchemin ne disait sans doute pas l'ensemble de forteresses blanche "inexpugnable" pour rien. Une courte bourrasque nous envoya du sable en plein visage, puis plus rien. Ce ne fut pas une bourrasque, mais j'avais cru que la météo nous faisait une mauvaise surprise et j'avais un instant craint que la personne qui allait venir compléter notre équipe ne fût ralentie, mais tel n'allait pas être le cas et nous n'allions pas devoir patienter durant plusieurs jours ici. Cependant, même si nous avions dû prendre notre mal en patience, nous n'étions pas si loin de la forteresse de Namida et comme nous étions sous l'autorité du même daimyo que le seigneur Tetsunori, maitre des lieux, celui-ci pouvait se montrer disposé à accueillir notre groupe pour une nuit. La forteresse de Namida, celle-là même qui protégeait un riche oasis et abritait une solide garnison, j'en étais sure. Et en y pensant, elle devait connaitre la région, voire les montagnes et avoir connaissance de cette ligne de défense de la Côte, une connaissance inutile car jamais les troupes d'une seule place fortifiée n'eussent été suffisantes pour briser la Ligne blanche.

Les minutes passèrent et je quittai l'ombre rocheuse pour me rapprocher d'un arbuste mort que je fis craquer pour en prendre une branche sèche. Après être revenue vers Yuuki et Ibara, je commençai à dessiner diverses formes dans le sable. Je commençai par un crotale. Puis Akihiko, dont je ne réussis pas le portrait, il n'était pas aussi beau qu'en vrai, loin de là : j'effaçai. Des montagnes, c'était simple. Vint le tour du fennec. J'aimais ce canidé, il était mignon, semblait doux au toucher et surtout me rappelait lorsque j'étais petite, quand maman me contait la légende de Nakiri du désert. C'était une histoire lente et heureuse qui m'avait plusieurs fois été transmise et je n'avais aucun mal à me souvenir du récit de ce jeune homme qui chevauchait les étendues d'un immense désert à la recherche d'oasis dans lesquels s'abreuver, vivant de l'adrénaline et du pillage de ruines. Il avait sauvé une famille de fennecs de la mort en délivrant ses membres, enfouis sous des éboulis. Un jour, une bande de brigands à qui il avait tenté de voler une précieuse bague l'avait capturé et jeté du haut d'une falaise lisse dans un gigantesque labyrinthe réputé pour être insurmontable. Une famille de fennecs était venue pour l'aider : ceux qu'il avait autrefois aidés étaient là pour lui sauver la vie et ainsi, il quitta… le labyrinthe. Les montagnes d'Omui étaient un véritable labyrinthe aussi, mais la garnison devait avoir une certaine connaissance des chemins et surtout une meilleure compréhension, une meilleure analyse du terrain. Je traçai alors à nouveau des montagnes en précipitation sur le sable, puis la forteresse et imaginai des chemins empruntés par les soldats de Tetsunori et me vint soudain une idée : s'ils attaquaient l'un des bastions, nous pouvions demander l'aide d'un capitaine de la garnison afin de nous soutenir dans l'observation des mouvements de troupes, des retraites, des envois de messagers, de renforts, et ce afin de se faire une idée de l'endroit où se trouvait la cache la plus proche ainsi que le fortin caché dans la roche le plus à même de vite réagir.  Puis d'un geste de main, j'effaçai les pics et monts. Je n'avais pas gribouillé grand chose, mais il y avait de l'idée, une idée qui demandait de faire jouer nos relations avec les autres cités du pays. Par contre, nous n'allions pas être bien discrets et surtout passer pour des ninjas plus redoutables que nous ne l'étions par des méthodes expéditives. Suna allait donc être un réel danger aux yeux de plus d'ennemis encore, ce qui n'allait guère dans notre sens. Nous fumes alors surpris par une nouvelle ombre imposante.

Posant fièrement dans son armure si particulière, effrayant derrière son masque rouge si peu ordinaire, le tengu était arrivé tel la cavalerie, frais et disposé, muni d'une ma foi belle naginata et d'une voix grave et intimidante. Représentant la puissance, la force de Suna, il avait la stature d'un véritable démon de force et détermination prêt à abattre sur le monde une rage de vaincre féroce. Wataru, le marionnettiste qui avait fait irruption lorsque j'enseignais aux jeunes le Dai Henge, celui-là même qui avait utilisé la même technique pour intervenir et s'en prendre à ce terrible serpent d'eau qui m'avait surprise. Sous ce soleil de plomb, il avait traversé le désert ainsi vêtu, tel un guerrier démon qui allait faire s'abattre sa rage sur de pauvres mortels. Ce masque, cette carrure, tout faisait que notre jonin allait incarner la terreur parmi les rangs adverses. Akihiko, à quoi avais-tu pensé ? Pourquoi n'avais-tu pas rappelé cet espion qu'était Zakuro, un homme dont le potentiel en tant qu'infiltré était monstrueux ? Ou Ageha, une kunoichi taillée pour l'assassinat ? Pourquoi, alors que nous avions eu tant de peine à nous renseigner et trouver des noms liés à la pègre, n'avais-tu pas revu tes exigences à la hausse ? Je n'étais pas l'image-même de la discrétion et ni Ibara, ni Yuuki ne brillaient par leurs sens aiguisés. Si la genin blonde était un atout considérable lors des combats et qu'Ibara pouvait tromper un adversaire, il manquait à notre groupe un talent propre à l'infiltration. Nous allions devoir faire sans cela et peut-être allais-je être la moins à même de présenter à mes compagnons quelque chose qui allait nous permettre de faire pencher la recherche en notre faveur, ce qui m'inquiétait un peu.


Sahara Denya, je suis accompagnée du chuunin Ibara, expert en illusions, ainsi que de la genin Kusaribe Yuuki, spécialiste en iroujutsu. Nous revenons de la Côte et avons essayé de trouver une des caches dont nos éclaireurs nous ont fait part. Cependant, nous n'avons rien trouvé d'autre que ces forts blancs. Ils sont une défense contre une attaque par les montagnes, comme si les généraux de la Côte avaient prévu que nous passerions par ici. Nous avions payé un informateur, mais je ne voulais pas utiliser les renseignements qu'il a donnés, cependant, je pense que nous y serons contraints, car nous ne trouvons pas de piste sérieuse et je doute que foncer dans cette ligne blanche soit la meilleure stratégie. J'espère simplement que ce que nous avons glâné sera fiable.


Plongeant ma main gauche dans une poche intérieure de ma veste, je pinçai entre l'index et le majeur le papelard sur lequel avait été dessiné le plan pour le garder caché dans ma paume.


Attendons cependant de nous être engagés dans les montagnes, je ne veux pas le faire ici, où nous sommes encore trop visibles. Suivez-moi.


Nous nous engageâmes alors dans l'imposante limite naturelle qui séparait notre pays de la région voisine, ne tardant pas à commencer à gravir des monts en passant par des chemins parfois escarpés. J'avais demandé à Wataru de fermer la marche afin de vérifier qu'Ibara et Yuuki étaient toujours avec nous car certains passages longeaient un vide profond au fond duquel la chute ne pouvait se terminer que par un atterrissage mortel. La prudence fut donc de mise, car nous étions certes des ninjas, mais pas tant des alpinistes. Bondir de toit en toit était différent de marcher de mont en mont et le décor pouvait vite happer l'attention. J'avais personnellement coutume de ne pas emprunter les chemins montagneux et cette mission me dépaysait grandement, mais il fallait bien une première fois. Et puis, ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Nous pûmes voir quelques petites bâtisses pas intéressantes dans le cadre de notre objectif et voir aussi des gangas, ces oiseaux du désert dont certains spécimens avaient choisi les hautes altitudes pour terrain d'habitation. Après une petite marche, nous fîmes une halte sur un plat, entre deux immenses rochers. La faille dans laquelle nous nous étions engouffrés offrait un tas de cailloux sur lesquels il était possible de poser les fesses, ce que je ne fis pas. Je commençai par déplier notre carte.


Nous allons retrouver notre point de départ de la Côte et chercher l'entrée d'une mine. Une petite mine abandonnée. Le gars connait la région. De là, on va à la vallée du Coyote… Hurlant, oui. On monte à la Gorge du Pendu et il faudra faire attention, il y a un gang appelé les Six Frères là-bas. Et c'est justement là que notre informateur est tombé sur des individus armés. Il a pu filer en échange de filles après avoir discuté avec un lieutenant. J'ai écrit son nom au dos du papier. Ah oui, le lieutenant Hidoi. Apparemment, notre informateur aurait été invité à ne pas repasser par là-bas. C'est plutôt intéressant, maintenant que j'y pense.


Je posai à terre mon gros rouleau de stockage dont je sortis ma trousse de soin ainsi qu'un parapluie.


Yuuki, prends cette trousse de soin, elle te permettra d'éviter d'utiliser tout ton chakra à nous soigner. Ibara, quant à toi, je te prête mon parapluie. Comme je te l'ai dit, il aide dans l'usage du genjutsu. Ah, et je t'avais confié mes protège-bras pour explorer la Côte, mais j'aimerais les prêter à Yuuki, qui est surement la moins résistante d'entre nous. Yuuki, ces protections ne te protègeront pas de tout, mais elles seront déjà utiles au corps-à-corps.



   
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Re: La ligne blanche Mar 5 Nov - 22:16
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Notre agilité tant travailler de shinobi, est mise a rude épreuve.
Le chemin des montagnes, si on peut appeler ça un chemin est escarpé sinueux et carrément troué par endroit.
Si une bataille venait a être menée ici il se pourrait facilement que nous tombions et nous brisions la nuque, mais les montagnes se montrent plus clémentes par endroit et nous finissons par faire halte dans une faille peu profonde, une sorte de renfoncement offrant un abri bienvenu au vue de la suite des événements.
notre escale est courte Denya fais le point et distribue de l'équipement, nous repartons le plus vite possible a la recherche de cette fameuse mine.
on est donc repartit dans l'autre sens plus vers le sud de cette côte, c'est intéressant le changement de température et d'ambiance a différent pique d'altitude, l'air est plus chaud au fur et a mesure que l'on descend, mais il reste dans une certaine fraîcheur comparé à ce que nous subissons dans le désert.
nous avons atteint la mine assez tôt je trouve, une entrée mi-effondrée quelques restes de rails et de wagon pas de quoi être impressionné, quand le mot mine abandonnée résonne je m'attend a quelque chose d'un peu plus intrigant voir effrayant, mais soit passons il faut maintenant entreprendre une légère ascension, en vue de cette vallée... heu du truc qui hurle.

-------

la gorge du pendu notre dernière étape est en montée, une escalade plus raide que précédemment, et pour nous aider la nuit commence a tombée, installant un froid beaucoup plus présent et qui n'est pas pour me déplaire, comme l'avancée est un peu contraignante il est plutôt compréhensible que le temps nous est rattrapé.
Je propose une escale, pour attendre la clarté du jour histoire que personne ne dégringole en bas parce qu’il ne voit rien, et puisque apparemment un gang sévit dans les environs, on peut en déduire qu'ils savent se repérer de nuit, mieux vaut ne pas prendre de risque.
Nous nous sommes installés dans une sorte de grotte, même si c'est plus l'équivalent d'un rocher coincé entre deux morceaux d'une faille, le groupe a donc un peu de temps pour réfléchir ou se reposer, bien que ce ne soit pas simple.
face au paysage maintenant invisible, caché par le noir de la nuit j'inspire une bouffée d'air frais, une inspiration glaciale et douloureuse, mais le genre de douleur recherché qui nous fais plus de bien que de mal, qui nous glace la gorge et qui nous tirailles les poumon, le genre de froid qui rosie les joues avec une claque imaginaire nous ramenant a la réalité et éclaircissant l'esprit, je me tourne vers Denya en charge des opérations

"On mets en place des veilleurs ? on peut se relayer chacun notre tour"
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Re: La ligne blanche Mer 6 Nov - 20:04
Zhao Yu
Une carte et quelques indications. Voilà tout ce qu'ils avaient pour ce qui s'avérait être une mission de cette importance. Les présentations furent vite expédiées, Wataru reconnaissant quelques noms. Où avait-il vu un de ceux-là? Ou deux peut-être... Ah oui sur le terrain d'entrainement il y a quelques temps de cela. Et ils n'avaient pas de pistes sérieuses apparemment. Il allait donc falloir user de renseignements acquis bon an mal an. Ils s'installèrent donc un peu plus loin et Denya déroula une sorte de carte.

Ils allaient devoir chercher l'entrée d'une mine. Sombre histoire. Le Juunin disposa d'équipements pour les deux jeunes membres de cette équipe improvisée. Il comptait sans doute les protéger contre les dangers à venir. Même si l'intention était bonne, Wataru trouva cela ridicule. Pourquoi envoyer ces enfants sur le front. N'avaient-ils pas de meilleurs éléments? Peut-être que le Kazekage avait de meilleures opérations à mener cela dit. Qu'importe.

Ils prirent la route en direction de la mine et trouvèrent l'entrée assez rapidement. Ca et là des restes de matériel de forage abandonné. En moins d'une heure, ils avaient déjà dépassé vallée et arrivaient déjà à la gorge du pendu. Le naginata sur son épaule, le Shirogane fermait la marche et restait silencieux, à l'affût du moindre danger.

Le temps était frais par rapport à son habitude et ils firent une escale avant d'arriver. Il faisait sombre, presque autant que dans la mine. De ce qu'il en comprenait, Wataru avait perçu qu'ils allaient sans doute rencontrer des membres d'un gang. Certains d'entre eux étaient ils formés aux arts ninjas? Il en doutait mais se positionna un peu en retrait du groupe, guettant le moindre mouvement suspect.

"Je prends le premier tour si besoin."

Rien de plus. Rien de moins. Wataru était concentré sur cette mission. Pas là pour se faire des amis à vrai dire. Pour le moment, il n'avait pas l'occasion de briller et se contentait donc d'attendre et de rester sur le qui vive.


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Re: La ligne blanche Jeu 7 Nov - 17:02
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Ibara ne répondit pas au commentaire de la Genin. Avait-il peur aussi? Connaissait-il l'homme sous la marionnette et voulait éviter de parler contre lui? Ou l'appréciait-il au point qu'il trouvait la jeune fille stupide de dire des choses comme ça ? Yuuki fut laissée à ses propres interrogations en silence. Entre-temps, Denya se souvint qu'elle avait une carte ou quelque chose comme ça, et la sortit pour l'évaluer. Il s'avéra que l'équipe avait fait fausse route, et la Genin considéra que tout ceci sentait l'improvisation à plein nez. Pourquoi dépenser pour payer un informateur et refuser d'utiliser ses renseignements ? Denya était timbrée, c'était la seule explication. Instable, impulsive et timbrée. Quelle éclair d'imbécilité avait traversé l'esprit de Aki-sensei pour laisser gérer une mission aussi importante que celle de la conquête de la région d'Omui? C'est vrai que le conseiller n'était pas lui même le crayon le plus aiguisé de la boite après tout. Ceci expliquait donc cela. Pour son propre bien, la Kusaribe n'émit aucun commentaire sur les actions de Denya (elle n'était pas encore prête à mourir d'un kunai dans le dos), et suivit le reste de la troupe en direction des montagnes.

Le chemin était sinueux et dangereux, et le groupe suivait des directions incertaines données par quelqu'un ui était probablement peu fiable. Ainsi, il s'agissait d'un nouveau chemin utilisé par les contrebandiers pour atteindre le pays du Vent, un nouveau qui n'était pas connu des autorités de Suna. L'intendant et le Kage devraient donc en être avertis le plus rapidement possible en vue de le faire surveiller. Les tranfiquant jouaient d'ingéniosité quand il était le temps de commettre des crimes, et ils n'avaient pas attendu pour trouver de nouvelles routes pour faire traverser leur marchandise illégale. Ce chemin n'était touteofis pas des plus faciles, et il fallait vraiment vouloir tenir à son traffic pour l'utiliser. De jour, il était facile d'en voir les pièges, mais la nuit, ce chemin devenait trop dangereux pour être utilisé.

C'est pourquoi l'équipe fit un arrêt avant le coucher du soleil, dans un endroit où ils ne seraient pas remarqués. Denya en profitant pour donner une trousse de soins et une paire de protèges bras à Yuuki... tout à fait étrange provenant d'une Jonin qui semblait avoir des pulsions meutrières envers l'adolescente, mais après tout, Denya était folle à lier. La Genin accepta les cadeaux avant que la cheffe d'équipe ne change d'idée. Ibara proposa alors de prendre des tours de garde.

" Oui, vous pouvez prendre les tours de gardes, mais sans moi. Je suis épuisée et puis je ne vois rien dans la nuit de toute façon, alors je ne vous serai pas d'une grande utilité. Je préfère dormir et être en forme pour demain. "

Yuuki avait dit cela de façon désinvolte, comme si elle ne se sentait pas concernée par cette demande. C'était aux hauts-gradés de cette mission comme les Chuunin et Jonins de prendre soin d'elle, la Genin.. non?
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Re: La ligne blanche Ven 8 Nov - 23:46
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Cheffe suprême et velouté de la mission, Denya fit un rapide topo à ses troupes, notamment en les informant d'une piste que les espions de Suna avait arraché aux périls de leur vie (ou de leur ryô).
Un plan traçait un chemin tarabiscoté dans les montagnes faisant frontières avec le Pays du Vent.
Au cœur de ses massifs rocheux écrasés par le soleil se trouverait un poste avancé de l'armée de la Côte d'Omui, faisant sans doute partie de la version discrète et secrète de la Ligne Blanche, le rideau défensif qui posait tant de problèmes aux envies de conquête de Suna et de ses alliés...
Leur nouvelle piste, qui fit intérieurement grogner la petite genin du groupe.

La troupe de shinobi se mit en routes par des chemins détournées, escarpés et riche en éboulis. Cependant, ce n'était qu'une promenade de santé pour des ninja.
La végétation, quoique qu'ayant déjà meilleures mine que chez eux, était aride et riche en épines vicieuses.
Le soleil restait écrasant, malgré l'altitude de ces monts, aussi quand la kunoichi aux bras de bois décréta une pause, ce fut fort bienvenue.
Un coup d’œil à la carte hâtivement dessinée rassura les shinobi des sables : ils étaient sur la bonne route. Denya en profita pour se décharger un peu, sortant d'un énorme rouleau divers présent qu'elle distribua à ses condisciple.

La fine équipe se remit en branle, recherchant de leurs yeux aguerrit l'entrée de la mine abandonné mentionné par leurs espions.
Même si l'air s'était rafraîchit (enfin selon les normes sunajin ou d'un praticien du Yôton), quand Ibara la dégotta enfin, ce fut un certain soulagement.
L'endroit était peu éclairé, poussiéreux, mais d'une fraîcheur bienvenue. Seul Wataru n'aima guère l'endroit, fort peu propice au maniement du naginata.
L'oeil exercée de la policière du désert confirma qu'ils étaient sur la bonne voie : elle avait repérée quelques traces relativement récentes dans la poussière...
Nulle menace ne se tapissait cependant dans les cavernes, à part quelques araignées et de petits scorpions qui firent rire les shinobi du désert par leur taille pitoyable.

Après avoir suivit un maigre ruisseau dans ce qui devait être la Vallée du Coyote hurlant (Yuuki confirma qu'il y avait bien des coyotes en marchant dans les déjection de l'un d'eux), les shinobi débouchèrent sur le début de la Gorge du Pendu, conformément à la carte.
Jusqu'ici aucun problème : ils étaient maintenant en pleine nature sauvage et les chemins y étaient visiblement peu fréquentés.
Néanmoins, il fallait se montrer prudent : suspicieux et étranger à la région, les ninjas des sables prirent leur temps afin d'être sûr de ne pas se faire repérer par une éventuelle patrouille en maraude.
Du coup, la nuit fini par tomber et la jônin aux bras de bois, en accord avec Ibara décréta une pause.
Progressé nuitamment était faisable, mais rajouterais des danger inutile sur ce terrain accidenté.
Mieux valait se reposer pendant qu'ils le pouvaient encore.

Boudeuse, Yuuko annonça tout de go ne pas vouloir participer à d'éventuels tours de gardes. Le rude Wataru se propose en revanche pour effectuer le premier.
La nuit passa sous la vigilance de ceux qui décidèrent de vieiller.
A part les bruits nocturnes de la faune, rien ne vint troubler le repos des shinobi du désert.
Toutefois au petit mâtin, le vent des montagnes leur apporta les brides de sifflet ou interjection lointaine. Nul doute, ils n'étaient pas complètement seuls dans cette région isolées.

L'escouade de sunajin se remit en route pour explorer un peu la Gorge du Pendu.
C'est là que leur informateur avait croisé une patrouille qui l'avait conduit manu-militari jusqu'à un endroit appelé les Grottes de Kyodaina. Il y avait aussi aperçut le campement d'étranges chevriers...
Beaucoup d'activités pour un lieu si perdu...
Les shinobi du désert redoublèrent donc de prudence.

Ce fut Ibara qui repéra la première menace. Levant les yeux vers les plus haut-sommet, le chuunin se demandait si il y neigeait de temps en temps quand il repéra un petit campement au loin sur un replat.
Il était encore loin mais on devinait des bête paissant sur les ravines. Sans doute les fameux chevrier.

L'autre menace fut évidente pour tout le monde alors qu'ils avançaient. Et fort sonore.
Sur un pont rocheux surplombant un petit canyon parallèle à la Gorge du Pendu, un vieil homme fluet en tenue paysanne et vêtu d'un large chapeau en paille... urinait depuis les hauteurs tout en sifflotant. Et en s'envoyant de large goulet de ce qui semblait être une gourde pleine d'un alcool fort.
"Il n'est pas trop ivre, Il n'est pas trop i-i-vre !" chantait la momie desséchée (ou n'était-ce pas plutôt... imbibée) "Qui trois fois peut dire, Qui trois fois peut di-i-re, bois bois bois, bois, barbe grise bois, Bois bois bois,barbe grise bois, Bois bois bois, barbe grise! Du jus de le treille, vidant le bouteille, pour les épousailles, quand tu fais ripaille, avec une belle, pour la bagatelle, le bon vin conserve, tiens en en réserve !"
A ses pieds se trouvait une longue lance à la lame de fer.
L’œil expert de Wataru la trouva fort bien entretenue.

Qu'allait faire les sunajin ?
Eviter discrètement le vieil alcoolique ? Faire sa "connaissance" ?
Ou faire un long détour pour tenter d'espionner un peu ses mystérieux chevriers ?
Voire essayer de se glisser au fin fond de la Gorge du Pendu en toute discrétion pour essayer de gagner ces fameuses Grottes de Kyodaina et leur camp minier ?


   
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La voie la plus efficace Sam 16 Nov - 11:58
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LA VOIE LA PLUS EFFICACE

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


La nuit avait été froide d'un de ces froids dont le désert, qui n'était plus mon cher désert mais celui des plaines désertiques, avait le secret, venant s'infiltrer dans les vêtements et créer de glaçants frissons qui pouvaient faire bondir durant l'endormissement. Mes bras avaient commencé à trembler après quelques secondes à coups de petites secousses discrètes mais gênantes pour moi et que j'avais tenté de faire cesser en tendant les membres, sans succès. Les souffles venant caresser les pierres et secouer les quelques plantes des alentours n'avaient pas aidé mon esprit à se calmer et je m'étais retournée, retournée et retournée encore, mais il n'y avait pas moyen d'être tranquille : la nature avait le doux désir de se faire entendre. Bien heureusement, cette phase n'avait pas été bien longue, tant et si bien que cela ne me pesait plus du tout au réveil, car j'avais bien dormi malgré mon tour de garde.

Sans bailler, en m'étirant doucement et sans amples gestes, j'avais été levée par le chuunin pour terminer la nuit debout. Ce fut donc moi qui pus rencontrer une nouvelle fois un puissant soleil décidé à nous rôtir, mais heureusement, nous bénéficions de l'ombre de rochers salvateurs. Balayant du regard les le périmètre, j'avais constaté le calme et pu, sans précipitation exagérée, émerger d'une concentration folle qui m'avait presque fait mal au crâne. L'envie m'avait presque pris de proposer de faire un feu pour plaisanter, mais même si le bide ne me faisait pas reculer, je m'étais retenue afin de rester concentrée sur l'objectif. J'espérais Yuuki en forme après la longue nuit dont elle avait pu profiter, car en tant que médecin Kusaribe, elle était notre seul élément nous permettant d'être soignés. Munie de ma trousse, elle allait pouvoir conserver son chakra et utiliser les techniques de son Hidden, dont Akihiko m'avait dit le plus grand bien, pour nous soutenir. Tant qu'à penser aux jeunes, il était à noter qu'Ibara avait lui-même proposer les tours de garde, ce qui n'avait pas été pour me déplaire. Une initiative isolée, mais une initiative tout de même. Le volontarisme de Wataru n'était pas non plus à mettre de côté, ce grand gaillard avait joué le rôle de premier veilleur et il était à soupçonner qu'il avait pris sur lui de bonnes minutes supplémentaires car l'impression que j'avais était d'avoir bien dormi que mes deux collèges masculins. Une erreur de sensation, peut-être, mais peut-être pas. Yuuki, elle, allait sans doute être la première éveillée des trois et allait m'aider, en cas de besoin, à faire sortir les garçons de leur torpeur.

Ration sans saveur engloutie, je secouai calmement la tête et bougeai la mâchoire que je croyais bloquée, mais rien ne craqua. Nous avions fait une petite trotte depuis le début du voyage et le chemin avait été très calme, ce qui arrangeait le groupe car personne n'était ici expert en infiltration. Wataru et moi avions bel et bien effectué des missions, mais nous n'étions pas connus pour être des mitres en camouflage ou des as de la discrétion, à savoir l'excellence du monde ninja vers laquelle je regrettais de ne jamais m'être dirigée. Enfin, je restais une soldate au service de mon village et servir Suna était l'essentiel dans mon travail.

Je vérifiai que rien ne nous avait été volé par un pillard des montagnes qui eût été assez furtif pour ne pas se faire remarquer par notre vigilance mais aucun bien ne nous manquait. Nous pûmes reprendre notre course non sans être attentifs, car nous étions maintenant, bien plus qu'auparavant, en territoire ennemi et dangereux, là où on nous avait fait comprendre que pouvaient intervenir des soldats. Et en effet, les yeux du chuunin nous firent remarquer qu'avait été installé, plus haut, un cantonnement. En effet, il s'agissait surement de l'endroit où paissaient les bêtes dont avait parlé notre informateur. Nous touchions au but. Et puis cet homme visiblement aviné qui pissait depuis le pont en entonnant un air fais à tue-tête. Nous pouvions bien sûr continuer, car la gorge ne se terminait pas ici, nous pouvions suivre le chemin dont avait parlé l'indicateur, ce qui me semblait le plus logique, même si certains semblaient attirés par ce soldat ivre dont notre lancier avait dit que l'arme était particulièrement bien entretenue. Le gars n'était pas un pèquenaud, car nous n'étions pas accolés à lui. Le Shirogane était d'ailleurs fort observateur, car je n'avais pas remarqué l'arme dont disposait le bonhomme. Wataru n'était pas un amateur en la matière. Lancier de Suna, le tengu savait de quoi il parlait et savait reconnaitre une arme bien entretenue lorsqu'il en voyait une. Le marionnettiste devait lui-même prendre grandement soin de son arme pour porter une attention visuelle permettant d'affirmer véritablement que la maintenance d'une lance était bonne. Cela confirmait ce que je pensais : de l'équipe, j'étais la moins polyvalente. Une discussion suivit, car il fut suggéré de s'attaquer à ce type.


Je serais plutôt partante pour nous rendre directement aux Grottes de Kyodaina. Je ne pense pas que s'en prendre au garde pourrait apporter quoi que ce soit, je doute qu'il ait des documents sur lui. Même un soldat d'élite, s'il en est un, ne sait pas tout, les informations sont surement gardées par un nombre restreint de personnes.



Je n'imaginais pas tous les gardes avoir accès à des renseignements importants. Le dispositif qu'était la Ligne Blanche était rôdé, réfléchi, bien pensé, il s'agissait d'empêcher à tout prix Suna de passer par les montagnes. Nous étions pris de court, car notre stratégie d'invasion reposait justement sur un passage discret par des chemins escarpés et non pas un envoi de troupes passant par les plaines, mais alors que nous l'ignorions, des officiers avaient organisé la zone en une vraie muraille infranchissable. Et les rouages militaires n'avaient pas été pris à la légère, j'en étais certaine. Prendre le risque que ne fût dévoilé une partie importante du plan par une personne seule eût été stupide voire suicidaire, donc je défendis mon opinion et alors que je commençai à partir, je m'arrêtai net. Qu'allais-je faire ?

Se dévoiler ne valait pas le peine, selon moi, mais pourquoi arriver droit à l'endroit où patrouillaient surement des hommes du fameux lieutenant Hidoi ? Allions-nous courir dans cette direction pour nous faire repérer par eux en empruntant le chemin qu'ils connaissaient peut-être le mieux ? Quelle crétine étais-je pour penser qu'arriver de front était la meilleure idée ?

Les chevriers !

Il y avait des chevriers. Des bêtes qui se nourrissaient pour, sans doute, nourrir à leur tour des troupes. Des animaux bien gras. Ces bêtes passaient-elles forcément par la grande porte ou… était-il envisageable qu'elles eussent un autre accès à l'endroit qui nous intéressait ? Je me retournai vivement vers mes trois co-équipiers en fixant, derrière eux, l'endroit d'où nous venions. Nous avions fait quelque pas entre l'endroit où Ibara avait constaté la présence d'animaux et là où nous nous tenions. Nous pouvions rebrousser chemin et espérer vérifier mon hypothèse. Et si tel était le cas, alors…


Le chemin des chevriers.



Je chuchottai.


Ibara, si le campement que tu as vu garde les chèvres, nous pouvons espérer trouver un passage différent. Peut-être que le bétail ne rejoint pas les cuisines par l'entrée principale d'une place forte. Peut-être existe-t-il une autre voie. C'est pourquoi nous allons revenir sur nos pas et aller voir ce camp.



   
Récapitulatif:
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Re: La ligne blanche Dim 24 Nov - 19:37
Zhao Yu

Une menace? Ibara venait de repérer un campement de chevriers pendant leur repos. Enfin... De chevriers. Armés de lances forts bien peu communes pour ce corps de métier. Un homme semblant ivre qui plus est. La situation prenait une tournure des plus étranges et l'attention du Shirogane se reporta sur cet homme. Une sorte de paysan. Etait-il lié à ces chevriers du campement plus haut? Sans nul doute.

Denya voulait aller trouver le chemin des chevriers. En soi, l'idée n'était pas des plus mauvaises mais Wataru ne connaissait absolument pas les capacités militaires de leurs adversaires et il n'avait pas trop envie de laisser des ennemis potentiels derrière lui. Quitte à orchestrer un petit accident. Se dirigeant vers ses coéquipiers, il leur signala donc ses intentions.

"Je pense que le chemin des chevriers est une bonne idée. Cela dit, ce garde armé ne doit pas dormir nulle part non plus et une relève doit avoir lieu à intervalles réguliers. Je tâcherai de couvrir vos arrières et de vous rejoindre plus tard si besoin. Pour le moment, je pense que suivre cet individu nous amènera sans doute à un des fortins que nous devons repérer."

Sans doute les autres voyaient-ils d'un mauvais œil le fait que le Shirogane se sépare d'eux mais il devait s'y résoudre pour limiter les risques. Son intuition lui intimait que cet homme là était une sentinelle pour le camp de chevriers plus haut. Peut-être avait-il tort mais l'arme que celui-ci portait était entretenue de manière très rigoureuse, preuve d'une formation martiale voire militaire. Le danger planait donc sur leur équipe s'ils se faisaient attraper de flanc en cherchant le chemin des chevriers. Laissant agir ses camarades, il se positionna de manière à pouvoir entendre le garde et le voir discrètement entre plusieurs rochers.

Pour être tout à fait honnête, si ce type était une sentinelle, il se ferait relever tôt ou tard. Wataru attendrait donc la "relève" et suivrait cet homme par la suite, pour peu que son manque de vigilance dû à l'alcool ne s'avère pas être un leurre. L'attention du jeune shinobi s'éloigna donc sur la piste de terre et au sentier qui amenait au pont. Si une quelconque relève devait arriver, elle viendrait sans nul doute par ce chemin.



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Re: La ligne blanche Mer 4 Déc - 23:03
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Nous avons eu un bref repos, après que notre armada ambulant est finis de faire l'inventaire (et de surement récupérer quelques armes poser a droite a gauche durant la nuit) nous voilà repartis.
En avançant toujours avec la même dynamique nous voilà arriver dans des zones plus dangereuses encore, ou du moins plus "peuplé" si je puis dire.
En effet plus haut un campement avec un air mal dissimulé se dresse, au vue des silhouettes et des traces de passages ont peut se demander si ce n'est pas là que ce trouve ces chevriers,
mais mon temps de réflexion est subitement couper par une arrivée.
Que la nuit et les tours de garde se soient passer sans accrocs, c'est déjà une sacré veine, mais voilà que nous avons a faire a un garde très peu vigilant et en faite carrément saoul,
d'une manière tout de même un peu discrète, bien que honnêtement vue l'état du gusse entrain de chanter des chansons a boire il n'y est pas grand danger, nous nous concertâmes.
Denya propose de chercher le chemin des chevriers, si ils peuvent entrer dans les fortifications par un autre moyen que "la grande porte" l'opportunité ne peut être que bienvenu, Wataru a l'air méfiant a propos du garde, il semblerait que son équipement de qualité attire son œil expert, peut être est il inquiet, surement doit il en ce moment évaluer sa force, ou bien peut être qu'il envisage de lui chourave sa lance après tout j'en sais rien ça pourrait être drôle.
Quoi qu'il en soit, personnellement je suis d'avantage porter sur l'option de ne pas toucher a ce type, rester discret et incognito le plus longtemps possible, ça ne peut être que bénéfique, à défaut d'avoir un coup d'avance sur l'ennemi, ce qui est d'ailleurs je pense le minimum syndical, l'effet de surprise et l'absence d'information nous concernant est notre meilleur atout, et quel genre de joueur choisis de dévoiler ses as directement ?
Alors que le groupe se déplace pour enfin prendre une décision, notre renfort confirme son intérêt pour le garde, son point de vue est compréhensible, il fait notamment valoir que ça pourrait être notre premier lien avec l'un des fortins, mais tout cela n'est qu'hypothèse et quitte a en vérifier une, je préfère vérifier celle qui a le moins de chances de conséquences néfastes
tandis que Wataru s'éloignait silencieusement dans l'espoir de prendre en filature le prochain camarade alcoolique, nous prenons a notre tour une décision

"Je suis plus porter sur l'idée de continuer sur notre objectif plutôt que d'avoir a faire avec ce garde, mais ce que dit Denya est vrai après tout rien ne nous coûte d'aller jeter un œil vers ces chevriers, tant qu'on est discret le retour en arrière est possible"

avec la leader pour cette expédition en tête on retourne donc légèrement sur nos pas et changeons de cap.
En avançant je jette un dernier coup d’œil en contre bas, un écho de rire ironique me vient en tête, on a obtenu un renfort et... on l'a laissé derrière.
Enfin c'est plutôt pratique de pouvoir laisser un ninja seul comme cela, il est vrai que Denya doit être bien embêté avec nous quand elle doit séparé le groupe.
Après être monter un peu plus haut, nous nous retrouvons brusquement a proximité du campement de fortune assez étendu, il y a un nombre raisonnable de bête réunis ici mais néanmoins peu de chevrier, enfin peu visible pour le moment, il semble que les bêtes ne sont pas encore prête a être emmener par un quelconque passage, peut être notre chance de nous infiltrer ?
imaginons trois shinobi transformer en chèvre suivant un troupeau, amusant mais un peu hasardeux, une fois arrivé aucune garantie que nous pouvons sortir et si le bétail ne passe pas par un autre chemin que "la grande porte", nous n'aurions pas gagner grand chose.

"ça peut être notre moment pour vérifier l'hypothèse de Denya mais au final la aussi il y a un risque de tout foutre en l'air, on peut aussi rester ici et continuer a observer"
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Re: La ligne blanche Ven 6 Déc - 2:16
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Si cette mission avait excité Yuuki à prime abord, elle commençait à en avoir assez. D'abord, impossible de prendre un bain en voyage au milieu de nulle part. Puis la nuit, il faisait froid. D'ailleurs, la Genin n'avait pas envie de se coller contre l'un de ses trois coéquipiers de mission : Ibara deviendrait certainement amoureux d'elle si elle lui donnait un peu trop d'attention, Wataru lui faisait peur surtout qu'il était caché en permanence dans sa marionnette (d'ailleurs, il faisait comment pour son numéro 2 ?), puis Denya l'assassinerait probablement dans son sommeil, alors il fallait se tenir loin d'elle. Enfin, il n'était pas possible de controler la nature. Ni même l'endroit où les animaux faisaient leur besoin. Pour preuve, Yuuki mit le pied dans quelque chose de mou et puant par inattention, et seul Wataru permis qu'on ne découvre pas la présence des Shinobi en plaquant une main sur la bouche de la blonde avant qu'elle ne crie au meurtre. Heureusement, il y eu un ruisseau en chemin, parfait pour faire un bain un peu trop court à son avis alors que Denya pressait toute l'équipe pour qu'ils se grouillent. Yuuki n'eut même pas le temps de se laver les cheveux, à son plus grand déplaisir.

La Kusaribe regrettait presque d'avoir accepté une telle mission.

Elle se leva donc parfaitement reposée après une nuit sans tour de garde, mais de méchante humeur vu qu'il n'y avait aucun endroit confortable pour dormir sur ce plateau rocheux. N'y avait-il aucune auberge dans les environs pour les recevoir dans un lit moelleux? Pathetique ! Vraiment, il était temps que Suna envahisse cette région pour la rendre acceptable à recevoir des invités de marque. Question que les gens ne soient paspris à arpenter les montagnes à la recherche d'un petit coin douillet.

Le groupe reprit donc son chemin, la Genin ronchonnant quelques fois comme quoi elle avait mal aux pieds, que c'était long, qu'elle avait hâte de prendre une pause, etc. Jusqu'à ce que Ibara remarque qu'il yavait quelqu'un au loin. Le premier humain qu'ils avaient croisé depuis le début de leur promenade dans cette région. Il était armé en plus de cela, et plutôt bruyant : il semblait soul et pissait sur le bord d'une falaise. Fort probablement qu'il s'agissait de l'une des sentinelles de cette forteresse qu'ils cherchaient sans relâche. Que faire de lui?

" Dites, on pourrait le quest..."

" Je serais plutôt partante pour nous rendre directement aux Grottes de Kyodaina. [...] "

Yuuki jeta un regard courroucé vers Denya, qui lui avait coupé la parole sans ménagement, lui faisant comprendre du même coup qu'elle n'était qu'une stupide Genin qu'elle avait trainé parce que le Haut-Conseiller l'avait forcée sur la mission, et que son avis inférieur ne comptait point. La Genin se retint d'étrangler la Jonin, pas par contrôle d'elle même mais parce que de toute façon l'autre était plus forte qu'elle et la tuerait à coup sûr avec ses bras de pantins.

Elle proposa ensuite de retourner sur leurs pas -encore une fois, comme si elle ne savait faire QUE ça -, pour prendre le chemin des chevriers. L'autre Jonin sembla approuver, tout en suggérant qu'il pourrait rester derrière pour s'occuper du garde. La jeune fille roula des yeux bien loin derrière, le Shirogane faisant exactement ce qu'elle aurait voulu faire ( à quelques détails près, mais bon ce n'est pas l'exacte planification et exécution du plan qui est important de toute façon, c'est l'idée en générale de ce que l'on veut faire qui prime ), et préféra se taire pour ne pas recevoir une claque de la part de Denya.

Elle suivit donc ses deux collègues sans rechigner, de toute façon elle était beaucoup trop trouillarde pour s'approcher du garde, c'était en fait plus sécuritaire de rester auprès de Denya, et écouta d'une oreille ce que Ibara avait à dire.

" Moi j'me déguise en chèvre si ça se passe mal et que vous foutez tout en l'air hein, hors de question que je me fasse capturer à cause de vous. "

Oui, elle avait bien dit 'à cause de vous'. Comme si elle n'était passez bruyante et peu discrète pour causer elle-même sa propre perte, il fallait qu'elle trouve le moyen de mettre ses erreurs sur le dos des autres.

coucou:
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Re: La ligne blanche Lun 9 Déc - 22:55
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Après une bonne nuit de repos (discutable pour Princesse Yuuki), les fiers sunajin purent se remettre en route.
Après avoir un peu explorer les environs, les ninjas du désert décidèrent de s'intéresser à ces mystérieux chevriers.
Seul Wataru décida de rester en arrière pour surveiller l'étrange vieillard qui braillait des chansons de pochtron du haut de ses rochers. Sentinelle ou quelque chasseur local qui noyait son insuccès dans l'alcool ?
Pas question en tout cas pour le Shirogane de se laisser surprendre ou prendre en revers alors qu'ils exploreraient les sentes montagneuses où paissaient les chèvres : il décida de surveiller l'individu tanguant jusqu'à une éventuelle relève...

Denya réussit cependant à convaincre les autres de l'accompagner pour s'intéresser aux curieux éleveurs de caprin.
Souples et agiles, les sunajin filèrent avec zèle et discrétion aux milieux de montagnes arides, n'hésitant pas à se camoufler derrière des buissons épineux.
Le soleil cognait malgré l'altitude, leur rappelant leur chez-eux.

Bientôt, ils furent en vue du campement des chevriers.
De loin, ce n'était que quelques huttes de pierres et de pailles sur un replat... Mais il semblait un poil trop exposé aux vents et donnait une magnifique vision sur les canyons et défilés en contrebas. Bâtit en pierres sèches de la région, les quelques habitations ou bergeries se fondaient dans le paysage et n'auraient eut aucun mal à passer inaperçues pour qui ne les chercherait pas.
Ibara nota également qu'un petit chemin poudreux (signe de nombre passage) allait se perdre dans un petit chaos rocheux situé non-loin u campement principal. On y devenait une autre bâtisse, encore plus discrète et tapis dans les ombres de la montagne.
Deux hommes se trouvaient non loin, ne prêtant guère attention à leur troupeau.

Chose d'ailleurs assez partagé par les autres chevriers, qui semblaient plus passé leur temps à contempler le paysage qu'à surveiller leurs bêtes.
Les sens policiers de Denya nota leur comportement qui trahissait plus celui du guetteur en planque que celui de l'homme dont la vie dépendait du commerce de ses bêtes...
Un seul d'entre eux, un homme longiligne et à la peau foncé, n'arrêtait pas de marmonner et de se déplacer se comportait comme un véritable éleveurs. Secondé par un chien au poil ras, c'était bien le seul à réellement travailler et gérer les troupeaux.
D'ailleurs... La kunoichi au bras de pantin ne connaissait pas ce métier avec précision mais ces gens étaient... trop nombreux.
Certes, le troupeau de caprins était conséquence et de belle allure, mais berger, n'était-ce pas habituellement un métier solitaire ? Qu'il y en ai un ou deux se partageant une vallée, pourquoi pas... Mais là, ils étaient une bonne dizaine.

Et ce n'était pas tous. Certain avait en effet des lances et épieux plutôt que des bâtons de berger. Mais cela pouvait encore s'expliquer : la région était sauvage et les ninjas du désert avaient entendu les feulement inquiétant de quelques prédateurs.
Mais cela restait étrange.
La policière de Suna plissa les yeux, observant les visages burinés mais les tenues de montagnard un brin trop soigneuses et... Oui, pour ceux qui avait des bâtons, ils étaient trop droits et avec parfois des bouts ferrés. Certain avaient même une longueur et une forme qui pourrait se prêter à la dissimulation d'un katana...

Soigneusement dissimulés derrières rocs et buissons épineux (trop, selon Yuuki), les ninja de Suna purent observer un petit moment le manège des chevriers.
Bien vite, il leur apparut qu'il y avait un espèce de chaîne de commandement : à intervalle régulier, tous (à l'exception de l'homme à la peau noire) allait consulter l'un des "chevriers", dont le vent porta le nom jusqu'au ninja : Tatsuma.
Et à voir l'attitude des soi-disant bergers en lui parlant, on sentait qu'ils devaient se retenir de se mettre au garde-à-vous devant cet homme massif à la mâchoire carré et aux muscles saillants.
Les sunajin purent constater qu'il y avait en permanence deux "bergers" à proximité du bâtiments dissimulé à flanc de montagne.

Un peu plus tard, le cri d'un faucon déchira l'air pur des montagnes accablées de soleil.
L'oiseau de proie piqua des cieux vers une jeune femme, elle aussi en tenue de berger un poil trop propre et bien ajustée, qui sortait des huttes de pierre.
Le rapace se posa sur un gant de cuir de sa maîtresse, visiblement dressé. La dame héla alors un des chevrier, un certain Chôzaburô.
Il rentra dans une maison pour se changer, prenant l'aspect d'un chasseur avec un arc et des flèches et un large chapeau de paille. Il se chargea ensuite d'outre de peau à l'aspect rebondît et commença à descendre dans la vallée...

De son coté, Wataru vivait un enfer.
Le Shirogane avait beau être habitué à porter sa marionnette-armure sous le soleil ardent du désert, il n'avait par contre aucune immunité contre les agaçant couplets piaillards et paillards du vieillard.
La durée de la "représentation" mit d'ailleurs bien vite la puce à l'oreille du marionnettiste. Elle durait trop longtemps. Cette homme n'avait donc rien à faire de sa vie à par boire et chanter sur son pont de rocs ?
D'ailleurs, s'il lampait réellement tant d'alcool, il aurait déjà dû rouler au bas de son perchoir...

Par contre, Wataru nota un soucis : avec son armure de tenu rouge, il n'était pas le plus discret de la troupe. Se faufiler dans les rocher et éboulis caillouteux, même à sa pleine vitesse de ninja, pourrait s'avérer problématique et peu discret.
L'homme soi-disant saoul avait bien choisit son endroit pour monter la garde : en hauteur, difficile d'accès et lui offrant un splendide champs de vision.
Il serait donc extrêmement difficile de l'abattre discrètement.

Mais peut être n'en aurait-t-il pas besoin.
Le cri d'un rapace retentit dans les montagnes, faisant se taire puis soupirer d'aise le vieillard. Il gratta sa barde avant d'observer les canyons et autres défilés aux alentours, l'air pensif.
Il leva sa lance et l'agita, la faisant luire au soleil.
Un éclair de lumière similaire lui répondit, attirant l’œil du sunajin embusqué.
Descendant du chemin de chevriers où avait disparu ses compagnons, un autre homme en tenue rustique approchait.
Relève ou porteur d'eau, il faisait route lentement et avec précaution vers le vieux, qui semblait avoir soudain totalement dessaouler.

Résumé:


   
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Sahara Denya
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DE LA PATIENCE Dim 15 Déc - 17:48
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DE LA PATIENCE

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


À ma surprise, le tengu avait refusé de me suivre. tiens, tiens, cocasse ; le renfort se séparant volontairement du reste du groupe, de quoi rire si cela n'avait été, en pleine opération militaire nationale, un acte d'insoumission. En entendant cela, j'avais bien reconnu que le raisonnement avait du sens et en effet, il m'avait été évident que le soulard faisait partie d'une organisation plus complexe qu'une simple personne postée ici, mais regarder Wataru, sous son masque, supposer que le cerveau caché par cette face monstrueuse refusait de me suivre comme si le choix lui avait été donné, cela eût été pour me flanquer la gerbe si je n'avais reconnu derrière sa manière de faire mon propre comportement.

Tandis que mon ego en avait pris un coup, je n'avais pas réagi violemment du tout, bien au contraire, car j'étais moi-même de ceux qui n'obéissent pas aux ordres si j'estimais qu'ils ne permettaient pas d'atteindre l'objectif et la massif gaillard qui nous avait été envoyé était, j'en étais certaine, un ninja impliqué dans l'affaire qui était la nôtre et la respiration forte que je m'étais retenue de rendre audible s'était apaisée. Cependant, il était sur le point de refuser de me suivre.


Je ne partage pas ton point de vue. Cependant, si tu tiens à chercher une piste, n'engage pas le combat, reste observateur. Nous devons être discrets.



Le jeune Ibara avait manifesté un avis qui était partisan de la discrétion en ne déviant pas de notre but. Une idée vraie aussi, mais c'était sans compter que l'entrée principale n'offrait surement aucune possibilité d'entrer discrètement. Nous nous étions alors quittés, nous trois laissant le Shirogane seul et marchant en direction de ce que notre cher chuunin aux yeux vairons avait repéré : un cantonnement. Ayant demandé à Ibara de fermer la marche pour que la jeune Kusaribe fût sous sa surveillance, j'avais pris la tête du trio. La fillette semblait m'en vouloir, mais c'était réciproque : je n'avais toujours pas vraiment confiance en l'explication donnée par Akihiko pour justifier qu'elle sût l'existence d'un chemin de contrebande dans les montagnes, mais même si le haut-conseiller n'était plus là, je choisis de lui accorder le bénéfice du doute : Yuuki n'allait pas mourir de ma main si elle ne nous trahissait pas ouvertement.

Tout comme Wataru, elle ne semblait pas partante pour appliquer mon idée de passer par le campement, mais nous n'avions encore rien vu de celui-ci, peut-être n'était-ce pas une organisation si imposante car franchement, à y regarder, ce ne devait être que de quoi se reposer, rien de plus, pas de quoi s'alarmer.


Si tu fais cela, tu seras dans la merde. Ibara ne maitrise pas le Dai Henge, il balbutie avec cette technique. Et si tu dois te cacher parmi les chèvres, tu seras vite à cours de chakra.


Mais alors que nous marchions, nous pûmes constater qu'il n'y avait pas que deux ou trois gars là-bas. Non, je fis signe aux jeunes de se cacher derrière cet épineux, là. Ça grouillait. Nous approchâmes au plus près possible sans être à portée de regard, mais ce n'était pas bien évident, nous étions proches d'un vide qui permettait une longue chute. Le paysage était magnifique, mais non-merci, je ne tenais pas à faire partie du décor. Belle vue, en effet. On voyait bien tout ce ui pouvait se passer en bas, d'ailleurs et j'étais surprise que nous n'eussions pas été repérés, mais c'était tant mieux pour nous.

Ibara marqua à nouveau un bon point. Décidément, il était très prometteur. C'était fréquenté pour un endroit gardé et… mais… oui, en effet, je pointai un doigt timide aux jeunes en direction de deux gardiens en chuchotant : « Il y a un autre campement là-bas, bien caché. » Mais que pouvait-il bien y avoir là-bas d'aussi secret pour qu'il fût dissimulé de la sorte ? Ou alors n'était-il pas dissimulé et me faisais-je des romans ? Non, aucune chance, un tel hasard aussi proche d'un fortin ennemi était impossible. Et puis ces chevriers… Le petit, là-bas, me semblait pas bien attentif à ce qui se passait entre les bêtes. Les deux gardiens de l'autre chemin n'étaient déjà pas concentrés sur leur rôle, mais même des types qui avaient le bétail sous le nez ne semblaient pas vraiment s'intéresser à lui. Et puis, ces habits soignés ne m'inspiraient guère confiance. Depuis quand des montagnards vivant dans la nature sauvage avaient-ils les moyens de garder des tenues aussi impeccables ? Il n'y avait parmi ces gens qu'une seule personne qui semblait être vraiment un chevrier. C'était trop bien entretenu, ils étaient trop nombreux ! Je ne voulais pas trop m'avancer, mais il m'apparaissait clair que nous étions en présence d'un camp militaire, ce que nous avait même suggéré notre informateur. J'étais partie avec un apriori, il était à mes yeux confirmé. Nous restâmes plusieurs minutes à observer avec calme et professionalisme afin de ne manquer aucune miette de ce que nous pouvions voir d'où nous étions. Soudain, une tape sur mon épaule : Yuuki pointa discrètement un homme en particulier. Pourquoi lui ? Il était certes balèze mais rien n'indiquait clairement qu'il fût plus fort qu'un autre. Je haussai un sourcil, mais elle n'en démordait pas. À raison, d'ailleurs, car à le fixer, j'avais l'impression que les autres chevriers venaient auprès de lui de manière bien régulière. Une hiérarchie commençait à se décider, mais nous n'avions pas de nom. Heureusement, le temps nous le chuchota : Tatsuma, chef de camp, craint et respecté de tous. Ah non, pas du noir qui semblait affairé à garder les bêtes. Tiens, tiens. Une ruse ? Je choisis, moi aussi, de chuchoter :


Je pense que vous l'avez compris, on a là un campement militaire, rien d'autre.



Puis, déchirant le calme ambiant, un cri perçant nous surprit. Un rapace ! Ils disposaient d'un rapace !  Nous pûmes le voir revenir auprès d'une maitresse qui lui donna une petite récompense. Une souris, sans doute. Mais voilà un animal qui ne me semblait en rien lié à la garde de ruminants, selon l'idée que je me faisais du métier. Je comprenais la présence d'un chien, mais pas d'un aigle ou d'un épervier. En tout cas, heureusement que nous ne nous étions pas montrés, car cet oiseau était une donnée capitale qui nous manquait. Allions-nous avoir une autre surprise ? Ah oui, ce gars qui venait enfiler son costume. Les acteurs étaient en place. Mais où partait-il ? Pourquoi quitter ainsi son poste avec un arc ? Allait-il chasser ? Avec un chapeau aussi peu pratique ? Il existait d'autres moyens de se protéger du rude cagnard que d'aborder un couvre-chef pouvait à ce point gêner la vue. Et ce truc qu'il avait, de quoi s'agissait-il ? C'était curieux de le voir partir seul et non pas avec des compagnons d'arme. Que pouvait-il y avoir plus bas ?

Il y avait Wataru. Le Shirogane avait d'ailleurs parlé d'une relève régulière. Ce n'était pas absurde, mais je voulais être certaine de cette possibilité. Je regardai le chemin menant aux deux gardes et à ce coin caché. Ibara et Wataru ne maitrisaient peut-être pas suffisamment le Dai Henge pour risquer d'avancer en plein jour et je ne savais pas s'ils maitrisaient le Caméléon. Moi pas, en tout cas. La furtivité était pourtant conseillée, mais à une telle heure, nous ne pouvions nous permettre d'avancer, au risque d'être découverts. Attendre le coucher du soleil me semblait une sage décision. La nuit ? Pas certaine, ils disposaient peut-être de moyens de voir dans le noir. Il allait falloir jauger et si nous constations un relâchement, profiter de ce moment. Il y avait aussi le vrai professionnel. Il ne semblait pas attaché au commandement, mais s'agissait-il d'un piège ? Et le chien, allait-il aboyer ? Où allait-il d'ailleurs être, le soir, par rapport au chemin poudreux ? Par contre, le rapace était un mauvais présage : si nous pouvions nous en débarrasser en l'attirant sous forme de rongeur, son absence n'allait pas passer inaperçue bien longtemps et il fallait éviter toute agitation, éviter que les soldats ne fussent plus en alerte qu'ils ne l'étaient déjà. Il fallait que le marionnettiste revînt vers nous, nous allions emprunter la voie sure menant à cette base secondaire. Mais qui envoyer ? Yuuki, traitresse potentielle ? Ou Ibara, sachant que je risquais, dans le second cas, de me priver d'une plus importante force de frappe si nous étions repérés. Mais laisser la Kusaribe seule ne me plaisait vraiment pas et je me tournai vers Ibara, à qui je susurrai :


Ibara, va rejoindre Wataru et vois si ce type qui descend va remplacer l'ivrogne. Si c'est le cas, dis-lui de revenir avec toi. Si cet ivrogne fait aussi partie du campement de chevriers, autant nous réunir tous au même endroit. On va passer par ce chemin que tu nous as montrés en attendant le soir.


Le tout était d'espérer que le tengu n'avait pas engagé de combat. Si tel était le cas, nous allions devoir improviser. Mais c'était le propre des ninjas, l'improvisation plutôt que l'orchestration.


   
Récapitulatif:

Question à notre animateur:
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Zhao Yu
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Re: La ligne blanche Mer 1 Jan - 23:29
Zhao Yu
Ils n'étaient pas là depuis quelques jours que déjà le fonctionnement de la côte d'Omui lui paraissait plus clair. Un système de reconnaissance et des bases militaires camouflées en bergeries et des gardes maquillés en gardiens de troupeaux. C'était quelque peu ridicule mais cela pouvait s'avérer efficace. En tout cas, leur puissance militaire n'aurait clairement pas tenu face à Suna s'ils avaient du recevoir un assaut de front. Les gradés du village voulaient sans doute réduire les pertes militaires au maximum en organisant leur mission.

S'il n'en tenait qu'à lui, ils auraient forcé un de ces campements avec une quinzaine de ninjas en pleine nuit pour percer les secrets des défenses d'Omui. Apparemment, leurs ressources n'étaient pas disponibles. Ou peut-être que cela suffirait. De toute façon, la relève n'allait pas tarder et il devait agir. Au préalable, il avait fait en sorte de cacher dans l'armure tout ce qui avait trait à son statut de ninja. De l'extérieur, il n'était qu'un grand Tengu de bois armé d'une lance.

Là résidait sa seule chance de pénétrer le complexe de surveillance d'Omui. Il effectua un Henge pour customiser certains détails de sa tenue. Quelques motifs gravés ça et là, des tissus flottants en place et lieu des pièces les plus raides de l'armure. Leur manque de leader risquait d'être problématique car le jeune Ibara se dirigeait vers lui d'un peu loin. D'un geste de la main, le Shirogane lui fit signe de rebrousser chemin et indiqua du doigt le bâtiment adossé à la montagne. Voilà où eux devaient aller. Les informations les plus importantes étaient sans doute un peu à l'écart du camp de chevriers.

D'autre part, cela lui laissait le champ libre pour s'adonner à une expérience sociale qu'il n'avait pas pratiquée depuis un petit moment. Le mensonge. Confiant, il raccrocha son arme dans son dos et entama lentement sa descente vers le ponton de pierre. Au vu de l'organisation des défenses, une infiltration dans le sens littéral du terme paraissait risquée. En tout cas avec les trois autres incapables de se décider. Bordel. Qui lui avait foutu des gosses pareils. Sahara Denya? Jônin? Franchement. N'y avait-il pas un critère basé sur le leadership pour devenir Jônin? Etant donné qu'il avait été ajouté à la mission au dernier moment, il ne pouvait pas se permettre d'interrompre la chaine de commandement déjà en place. Voilà pourquoi il la jouerait solo ici.

Depuis le ponton, Wataru sentit le faux ivrogne se raidir en voyant arriver vers lui un pantin de bois avec un objet métallique arrimé dans son dos. Comment allaient-ils réagir? Il n'en savait rien mais c'était cela qui déterminerait la nature de la journée. M'enfin. Sans doute ne tuaient-ils pas tous les passants de la région.

"B'jour m'sieur. Jiro Kurashi, artiste itinérant. J'cherche l'abri pour la nuit à venir car j'me dirige vers la sortie de la vallée. Disons que j'ai pris un p'tit détour pour venir admirer la vue mais j'dois vous avouer que j'me suis perdu. J'compte repartir pour aller chercher du travail à Toro mais ça serait bien si j'savais où aller. Vous êtes la première personne que je croise d'puis un moment. V'z'auriez à pas à boire?"

A la distance où il était, le Shirogane faisait sans doute bien illusion. Lui restait juste à voir jusqu'où l'illusion allait tenir.

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Re: La ligne blanche Dim 12 Jan - 22:23
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Caché et en silence, nous observons la scène
Mais on ne peut resté immobile indéfiniment.
Un des gusses vient de se lever et part en contre bas direction sud, où autrement dit direction Wataru.
Denya sait faire preuve de sang froid, elle réagit.

-----
Je suis donc reparti, il me faut vérifier que ce type est bien une relève, comme le pensais notre renfort d'ailleurs, et ensuite demander au ninja de revenir.
Alors le plus discrètement possible me voilà suivant, le "garde" ou le "chevrier" qui n'en est pas un.
Wataru est là enfin c'est la qu'on la laissé il doit être sûrement caché, le type s'arrête, c'est mauvais il me faut trouver le Shinobi, je repère l'éclat de son armure approchant justement de notre ennemi
Je dois le rejoindre, mais si il continue ça va pas être possible, peut être veut il éliminer le nouveau venu mais ce serait idiot après tout le plan de Wataru était justement d'attendre une relève.
Tout cela perdrai son sens mais quoiqu'il en soit, le voilà qui me fait signe,
hé ben merde apparemment il veut que je fasse demi tour.
Bon c'est vrai que le grade est important mais je suis pas un pigeon messager, il m'a désigné le bâtiment plus loin, j'ai bien compris que c'est ici notre prochaine étape mais enfaite c'est lui que je suis venu chercher pour que l'on y aille enfin,
Seulement le voilà entrain de se dévoiler, à découvert il avance, courage ou inconscience, il n'est sûrement pas fait pour rester sans bouger trop longtemps, étant donné qu'il n'attendait que ça depuis le début laissons le faire.
De tout manière si j'interviens la ce serai une catastrophe il est entrain d'essayer de s'infiltrer, je rebrousse chemin sans répondre d'un geste à mon tour après tout un type qui vous fais des signes au loin c'est pas discret et franchement louche.

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"Wataru semble vouloir qu'on le laisse gérer, il a entamé la discussion avec le nouveau venu, espérons qu'il ne se fasse pas grillé"

Je m'assois de retour avec les autres
"donc ? Notre objectif n'a pas changé non ? Le ninja en armure montrait les bâtiments derrière, la suite logique après avoir passé le camp de chevrier"

Une sorte de tension agréable, se diffuse dans l'air, j'ai l'impression qu'on approche et en même temps qu'on part en vrille
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Re: La ligne blanche Mar 14 Jan - 19:37
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Yuuki grogna derrière son buisson alors que Denya voulait lui faire la leçon sur les dangers d'utiliser le Dai Henge trop longtemps. Ses conseils, elle pouvait se les enfoncer bien profond là où elle le pensait. À quoi bon leur apprendre une technique, à elle et Ibara, si c'était pour ensuite leur dire de ne pas l'utiliser ? Et puis, était-ce de la faute de la Genin si le Chuunin n'avait pas été capable de maitriser rapidement cette technique ? Pas. Du. Tout. Alors oui, elle se cacherait parmi les chèvres si ça devait mal tourner. De toute façon, le chien là-bas serait bien trop occupé par les humains en forme d'humains plutôt que l'humaine en forme de chèvre, et la Genin en profiterait pour se carapater discrètement.

Parce que là, le système de surveillance derrière les apparences de chevrier semblait plutôt bien rodé. Y'avait des gardes qui se faisaient passer pour des chevriers, puis ils semblaient surveiller un bâtiment derrière un chemin, qu'on pouvait bien apercevoir si on s'approchait des buissons épineux, et Yuuki restait bien tranquille derrière pour ne pas risquer de s'y piquer. Hors de question d'avoir des ronces dans ses cheveux ! L'aigle qui surveillait en hauteurs allait compliquer la tâche de l'équipe, surtout qu'il ne semblait pas être là pour compter le nombre de chèvres qui se promenaient sur le petit plateau. Le moindre mouvement suspect serait vu immédiatement par l'un des deux animaux. Y avait-il moyen de se débarasser de l'oiseau, au moins?

" On pourrait empoisonner une souris, tant qu'à y être.." lâcha Yuuki en soupirant de découragement.

Mais il fallait d'abord avoir un spécialiste du poison, et il semblait bien à première vue que personne ici ne semblait avoir ces capacités. Wataru, de son coté, semblait vouloir partir pour rencontrer l'ivrogne, mettant en branle le plan que la Genin avait imaginé, où les shinobi questionneraient le garde sur ce qu'il savait. Quel courage avait le Shirogane de se jeter comme ça dans la gueule du loup pendant que la policière faisait attendre ses deux sous-fifres à ses cotés derrières des buissons piquants.

Restait plus quà attendre que le volatile et les gardent partent se coucher.

" Sinon on pourrait attendre la nu..."

Mais déjà, Denya n'écoutait plus, murmurant dans l'oreille d'Ibara, l'enjoignant d'aller rejoindre le mrionnettiste.

" On va passer par ce chemin que tu nous as montrés en attendant le soir."

Une expression offusquée apparu sur le visage de la Genin alors que Denya disait son idée, d'attendre le coucher du soleil, qu'elle lui avait vulgairement volé alors qu'elle avait fait mine de ne pas écouter la blonde. Plus le temps avançait, et plus la jeune kunoichi regrettait la décison du Haut-Conseiller de l'avoir placée sur cette mission de merde avec des coéquipiers de merde !

La bras croisés, mine boudeuse sur le visage, Yuuki haussa un sourcil alors que le Chuunin était revenu aussi vite que parti. D'ailleurs, c'était une très mauvaise idée que de se promener comme ça, les gardes allaient finir par les intercepter s'ils se promenaient comme ça sans faire plus attention. Mais Yuuki se tût. Pas question de se faire rabrouer à nouveau par Denya. La cheffe d'équipe devrait vivre avec les conséquences de ses décisions si réfléchies.

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Re: La ligne blanche Sam 18 Jan - 19:54
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Denya observa longuement le campement et ses alentours avec l’œil scrutateur du policier.
Il était désormais évidemment que ces gens n'avait rien de chevriers, mais étaient plutôt quelque escouade de militaire et gardien de la Ligne Blanche de la Côte d'Omui.
Ils avaient donc, plus ou moins, trouvé ce qu'ils étaient venu cherché.
Cependant, cette profusion de gardes et de spécialistes fourbement déguisés ne pouvait avoir qu'un but : protéger les secrets de l'organisation militaire défendant la frontière.

Tant de précautions mirent sur ses gardes la kunoichi aux bras de pantin.
Elle enjoint donc la bouillante Kusaribe à la prudence, tout en dépêchant Ibara pour rameuter ses troupes. La policière de Suna, méfiante, souhaitait attendre la nuit pour se faufiler au travers de ce piège.
Il était évident que ces soi-disant chevriers étaient là pour intercepter les visiteurs, ninja ou non. Les moyens déployés trahissait (probablement) une organisation bien huilée.
Ils avaient sans doute pour charge de protéger et dissimuler le petit bâtiment de pierre qu'avait noté Ibara...
Ce dernier intriguait fortement la jônin, car il pouvait dissimuler un tunnel, une grotte ou un entrepôt de ravitaillement secret de la Ligne Blanche... Il fallait s'en assurer ! Mais pas tout de suite, l'obscurité était l'allié du ninja...
Denya envoya donc Ibara battre le rappel des troupes. Yuuki s'impatientait et boudait, voyant ses propositions brisés par la cheffe d'équipe.

De ce coté, Wataru avait décidé de passer à l'action, sans doute lassé des chansons grivoises du vieux sur son pont de roche.
Sachant que sa tenue-marionnette n'avait rien de commun (ni de discret), le Shirogane exécuta un prompt henge pour se donner l'apparence d'un simple bateleur en maraude.
Avisant Ibara qui progressait discrètement dans les cailloux écrasés de soleil pour le rejoindre, le marionnettiste lui fit signe de rebrousser chemin.
A faire des allez-retour dans cette montagne désolé, les shinobi allaient finir par se faire repérer !
Raison de plus pour passer à l'action : quitte à ce faire voir, autant être seul et que ce soit celui capable d'assurer le spectacle !

Ibara rebroussa donc chemin, ce hâtant d'aller prévenir le risque de l'équipe alors que Wataru se dévoilait au soi-disant saoulard.
Le chuunin retint difficilement un soupir : l'équipe n'était pas soudée, ce qui ne facilitait pas l'organisation et la définition d'une ligne d'action claire...
En chemin, le shinobi des sables dû se jeter en toute hâte derrière un rocher : un des faux bergers, au large chapeau de paille et portant un arc descendait de leur repaire pour rejoindre le faux ivrogne...

De son coté, déguisé, Wataru apostropha le vieux gardien.
Se dernier bondit sur ses pieds en un instant, sa lance retrouvant sa main dans une souplesse et une sûreté qui confinait à un long entraînement. Plus de doute pour le marionnettiste : ce type n'était ni saoul, ni berger.
Il dévisagea le ninja se prétendant artiste d'un regard inquisiteur, avant de basculer sa lance sur son épaule avec un sourire goguenard.

"Artiste, hein ?" ricana le vieillard. "A part les lézards et les chèvres, y'a pas vraiment d'public ici, mon bon !"
Il éclata d'un rire caquetant, bien trop bruyant. Peut-être un signal.
D'ailleurs, un archer ne tarda pas à jaillir de la caillasse, venant visiblement du campement. Son regard inquiet et une flèche à demi-encochée trahissait sa nervosité.
"Un soucis, Keito ?" s'enquit le nouvel arrivant, méfiant.
"Naaaan, juste un voyageurs égarés." lança le vieillard en désignant de sa lance le sunajin déguisé. "Un saltimbanque qui s'est perdu dans les montagnes en tentant de rejoindre Toro."
"Hein ? C'est bi..."
"J'me disais qu'on pouvait aider s'monsieur et lui offrir l'hospitalité" c'te nuit. On s'emmerde un peu dans ces montagnes, il pourra nous donner du bon spectacle ce soir. Rien n'vaut un bon alcool, un ragoût d 'mouton et une jolie chanson grivoise ! Et j'suis sûr que notre nouvel ami va nous pousser une belle chansonnette..."
Il éclata d'un rire caquetant, avant de se laisser tomber de son perchoir pour approcher Wataru.

"Mais j'manque à toute civilité, mon bon ! J'suis Keito, l'chasseur. J'connais ces montagnes brûlées par l'soleil comme ma poche. Là, qui balise sec, c'est mon p'tit fils, Chôzaburô. Eh, gamin ! Dis bonjour et va prévenir Tatsuma qu'on a un invité !" ordonna le vieillard, sa lance décrivant des cercles pour désigner tour à tour la montagne où se trouvait le campement de chevrier et le Shirogane. "Et d'mande à Hiyori - c'est ma p'tite fille - de mettre en chasse son piaf pour voir si elle peut nous dégotter des lapins... Ou autre chose."
"O...Ok. Bien compris. J'y vais de suite... Papy !" répliqua maladroitement l'archer, se dépêchant de rebrousser chemin. Il jouait plutôt mal la comédie.

Le vieux de coula d'une démarche chaloupée (probablement fausse) vers Wataru.
Le ninja, expert en combat, nota que le soi-disant ivrogne restait à distance prudente pour bénéfier de l'allonge de sa lance en cas de problème.
"Y'a un campement d'chevrier pas loin." affirma le vieil homme dans un grand sourire. "On crèche avec eux, parce dans ces montagnes mieux vaut se serrer les coudes. Y'a des lynx plus gros qu'une vache dans ces cailloux ! On y sera tranquille pour passer la nuit et y'aurait bien quelqu'un pour t'indiquer le chemin ou t'escorter jusqu'à Toro. Oh ! Entre nous, mon pote, si t'es un gars qui a fuit le Pays du Vent, dit le à Tastume, l'chef des bergers. Il est un peu raciste, mais il supporte encore moins les cachotteries... Donc t'étonnes pas s'il fait son curieux..."

D'un geste impérieux de sa lance, Keito fit signe au sunajin grimé d'avancer dans la pierraille et de passer devant lui.
Visiblement, il était plus que méfiant, ne croyant pas vraiment à l'histoire improvisée par Wataru. Mais il laissait le bénéfice du doute, comptant bien le remettre à son chef puis s'en laver les mains.
Devant eux, bondissant souplement de rocher en rocher, l'archer retourner vers les bergeries, porteur de son message...

Ibara retourna donc auprès de Denya et Yuuki pour les informer de l'évolution de la situation.
Derrière leurs rochers et buissons d'épineux qui les masquaient à la curiosité des soi-disant gardien de troupeau, les sunajin purent ainsi voir lentement monter Wataru et son escorte. De là, il avait tout du captif escortait jusqu'à un camp de prisonnier.
Les ninja du désert purent voir l'archer qui avait été envoyé en renfort se hâter et prendre de l'avance sur le duo.
Visiblement, il se pressait pour regagner le campement et prevenir son chef de l'arrivée d'un visiteur imprévu.
Le ciel se teinta de rouge : le soleil commençait à décliner, douchant les montagnes de sa lumière sanglante. Cependant, la pleine nuit était encore loin : d'ici là, Wataru et son garde-chiourme aurait rejoint les faux bergers.

Le Shirogane en armure arriverait-il à les tromper très longtemps ? D'ailleurs, les mensonges de celui-ci avaient-ils fonctionné où était-il déjà captif du vieux lancier ?
Quel était le message exacte porté par Chôzaburô ? Risquait-il de mettre le campement des soi-disant chevrier en alerte maximale ? Peut-être qu'il vaudrait mieux l'intercepter et l'occire promptement, puis délivrer Wataru ?
Ou alors, jouait l'attente et faire confiance au marionnettiste, profitant de sa diversion pour gagner l'étrange bâtiment gardé à l'écard ?

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Sahara Denya
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De l'action Dim 2 Fév - 22:33
Sahara Denya
DE L'ACTION

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


Enfin, Ibara était là. Nous allions pouvoir attendre et mettre en application une idée toute simple : profiter de la tombée du soir : plus tôt que la nuit noire afin que les soldats de garde ne fussent pas au sommet de leur art mais plutôt en train de s'installer, mais pas en pleine journée afin de ne pas être bien visibles. Un nouveau coup d'oeil au chemin me conforta dans mon idée, car comme il était à flanc de montagne, nous allions pouvoir l'escalader en nous accrochant grace au chakra. Un plan parfait. Sans défaut. Il n'y avait aucune raison pour nous d'échouer. Je regardai une nouvelle fois la voie à emprunter alors que le chuunin se posait à côté de nous. Yuuki avait abandonné sa mine boudeuse pour celle de la circonspection. Où était Wataru ? Il avait voulu suivre son idée ? Et nous devions aller… Notre objectif ne devait pas changer, ce campement visible ne cachait surement rien d'important. Plus loin, en revanche…  Cependant, nous avions un gros problème : même si le Shirogane n'était pas en danger, nous étions possiblement repérés. Non, carrément repérés : s'il ne tuait pas ce chanteur ivre, ce dernier pouvait prévenir ses collègues de l'arrivée d'un intrus et une présence suspecte allait tout de suite mettre en alerte la soldatesque ennemie. Il allait falloir observer la situation et voir ce qu'il en était, car je refusais que nous n'eussions plus la marge de manoeuvre d'une unité discrète et avec ce piaf, c'était très mal parti ! J'allais sans doute contrecarrer une idée pas si bête du marionnettiste mais nous n'étions pas d'accord sur la manière de faire et rester discrets était capital. Il  allait dès maintenant falloir chuchoter.


Suivez-moi. Nous allons observer la situation du côté de Wataru. Apprêtez-vous à agir en conséquence. Par contre, nous sommes pas repérés, donc pas glace et aucune technique trop visible.



Lentement, je bougeai et pus voir plus clairement les braves gardiens de troupeau bien disciplinés dans leur mode opératoire qui avait dans sa force une faiblesse : la chaine de commandement. Au lieu de passer par des messagers, chaque homme se rendait assez régulièrement vers ce cher Tatsuma. Un ennemi redoutable, à n'en pas douter, mais qui laissait ses hommes créer de grosses ouvertures. Alors certes, la relève permettait de combler cette brèche, mais le temps de transition ! Ce temps ! Voilà ce que nous allions exploiter ! C'était ridicule. Le moment que nous avions était si court que jamais un trio n'allait pouvoir passer sans se faire repérer. Mais le temps jouait contre nous. Je pris de la terre, de la poussière et commençai à me badigeonner le corps en prenant soin de ne pas faire grand bruit. Autant dire que je ne pus être très efficace.


Couvrez-vous de sable, de terre, il faut masquer votre odeur au chien. Ibara, observe et attends le bon moment, la relève. La garde va changer et tu dois profiter de ce moment pour passer. Yuuki, toi et moi, nous allons nous changer en lézards et passer sous cette forme en même temps qu'Ibara. Exécution.


Chien, sanglier, mouton, trois mudras simples mais salvateurs, car ma taille diminua alors et je me retrouvai bientôt aux côté d'un géant. Le jeune chuunin était alors le plus grand de nous trois et j'allais devoir me fier à ses sens afin de me déplacer avec lui et ne pas être repérée par le rapace. Les ennemis semblaient maintenant si imposants et si puissants du point de vue d'un petit reptile inoffensif que j'eus un instant l'impression d'être faible.

Ibara bougea ! Je courus en le suivant et nous nous cachâmes de manière à n'être vus de personne et cette forme humaine était clairement celle que je préférais. Nous progressâmes un peu vers le contrebas pour ne plus être si proches du campement tout en restant dissimulés par des fourrés et des rochers. Mais le temps avait avancé et un archer arrivait déjà et plus loin, le vieillard vivait encore. C'était la merde ! S'il avertissait quiconque, nous allions probablement être repérés. J'espérais n'avoir à tuer personne, mais tant pis pour Chozaburo, car c'était toujours lui, ce gars que nous avions vu descendre. Et mince, n'y avait-il rien d'autre à faire ? Il avançait. Ibara, à toi de jouer.


Ibara, je vais tuer cet archer. Essaie de le plonger dans un genjutsu afin qu'il ne me voie pas arriver. Juste avant que je sorte. Je vais attendre qu'il soit à notre hauteur, donc sois prêt. À mon signal.



Je n'avais rien ordonné à Yuuki, mais il valait mieux qu'elle ne fît qu'observer. Gardant le bras droit tendu pour signaler que le moment n'était pas venu, j'attendis avec les deux jeunes le temps qui faisait partie de ces ensembles de secondes longs, comme si le reste du monde n'était qu'un immense escargot qui, malheureusement, allait bien trop vite car lorsqu'il fut à notre portée, ce fut trop tôt. Déjà ? Un mouvement de ma main droite. Et sans plus attendre, sans vérifier que l'illusion état lancée, je sortis mon tanto et fonçai, chargeant la lame de chakra et attendant la proximité pour lancer un puissant Issen à bout portant au niveau du torse. J'attendais justement qu'il fût tout proche afin que la projection d'énergie fût entièrement lancée sur l'archer et que rien ne fût perdu dans l'air, au risque de laisser une marque à la montagne derrière et de nous faire repérer. Et sans attendre, je visai de mon arme la gorge de mon adversaire. Il me fallait le tuer vite pour le cacher ensuite de la vue de nos adversaires.


   
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Re: La ligne blanche Ven 14 Fév - 12:03
Zhao Yu
Paroles. Paroles et paroles. Le discours du garde et la réponse de son ami l'archer sonnaient très creux. Sans nul doute les deux personnes étaient sur le qui-vive et ne manqueraient pas de prévenir le campement. Parfait. C'était exactement ce qu'il voulait. Par contre, il avait su tirer quelques informations de la réponse du vieux lancier. Une autre personne possédait un rapace et elle pouvait sans doute pister le danger via celui-ci. En tout cas, il ne voyait pas d'autre raison au vu de la réponse maladroite du jeune archer.

Ils disaient vivre avec les chevriers. Tant mieux. C'est là qu'il voulait se diriger. Sa couverture n'était pas grillée car le supposé Keito termina ses phrases et l'incita à les suivre, non sans dégager une certaine tension dans sa démarche. Hmpf. En quelques échanges, le Tengu aurait pu faire sauter sa tête en bas du pont. Mais l'heure n'était pas aux réjouissances sanglantes. Sa position sous couverture lui permettait de créer une gêne chez ses futurs hôtes. Ils se devaient de le tester et d'évaluer la menace avant de prendre une décision sur le suivi des événements. Pantins. Ces personnes là étaient tous de vulgaires pantins ficelés par le destin et incapables d'accomplir quoi que ce soit.

Passant sa lance sur le côté, de manière à montrer que lui aussi était armé, il la pointa en direction du sol en signe de paix et commença à prendre le chemin du campement.

"B'bien enchanté Keito! J'suis ravi d'voir qu'vous vous réservez l'droit d'apprécier ma compagnie! C'par là-bas c'est cela?"

Il désigna l'emplacement supposé du camp et continua à avancer, sa naginata se balançant sur son flanc doucement. Le danger était bien réel mais il n'avait pas de crainte particulière. Son jeu d'acteur avait longtemps été travaillé sur les routes et il n'avait pas de doute non plus quant à la production d'une gestuelle adaptée. Sa démarché chaloupée contrastait avec la façon dont il tenait son arme mais cela était voulu. Il aurait paru suspect qu'un individu survive dans la région seul sans savoir tenir une arme. Au bout d'une vingtaine de mètres, il s'arrêta et se tourna vers le lancier.

"Dites, c't'encore loin? J'ai l'gosier sec comme un tapis poussiéreux. V'z'avez d'la bibine nan? C'bien ça qu'j'ai vu en v'nant?"

Il désigna la gourde du lancier. Et pan. Dans l'pif. Il se doutait fortement que la gourde ne contenait pas d'alcool ou d'eau mais il voulait vérifier. Cela lui permettrait sans nul doute de confirmer les hypothèses qu'il avait sur cet endroit. A savoir que c'était un poste de garde chargé de surveiller la frontière et de reporter aux forces d'Omui, sans nul doute plus faibles que celle de Suna pour le coup.

Il soupira doucement en attendant la réponse. De l'extérieur, on l'eut cru fatigué mais en réalité, il s'exaspérait de ne pas voir ses compagnons de mission passer à l'acte. Avec son petit spectacle, il leur laissait le champ libre et le loisir d'accomplir ce qu'ils étaient venus faire. Etaient-ils si inefficaces que ça? Il le saurait sans doute à la fin de la journée.
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Invité
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Re: La ligne blanche Sam 29 Fév - 23:56
Invité
L'attente sous adrénaline est tout de suite moins longue, mais j'ai l'habitude de m'ennuyer assez vite.
Loin du récit utopique, notre infiltration peut avoir des côté sales, bizarrement il me tarde de voir cela arriver.
Denya à observer un long moment, Yuuki à grogner, et moi ben j'ai juste attendu en faite, à vrai dire j'ai même dessiné un chat dans le sable, faut dire que la situation est tendu, l'idée de notre renfort masqué ne va pas du tout avec notre démarche, Enfin celle de Denya mais j'ai accepté de la suivre, ce serait lâche de se dédouaner comme cela.

Nous n'avons pas plus de temps d'observation ou d'occupation, notre équipe doit ce mettre en mouvement

"Suivez-moi. Nous allons observer la situation du côté de Wataru. Apprêtez-vous à agir en conséquence. Par contre, nous sommes pas repérés, donc pas glace et aucune technique trop visible."

On écoute les consignes policière du désert, pour atteindre le point voulu plus haut, il faut outre passer la surveillance, le piaf, les chiens, les gardes, bon en gros n'importe quel truc ici. Se faire repérer serait le comble, on gâche l'idée de Wataru pour ne rien gagner au final car notre argument partirai en fumée, et puis bon ben on sait pas de quoi ils sont capables mais ils sont nombreux.
J'ai bien écouté ce qu'a dit Denya, la relève à une faiblesse, le temps de passage entre chaque nouveau garde. Bon logique, maintenant la pratique...
Mes camarades, au passage devenu de petit reptile, semble attendre mon départ. Il me faut juste attendre que le suivant, un vieil archer passe...
J'ai pas vraiment le temps de réfléchir et avance à sa suite, le plus discrètement possible, cachant au passage Denya lézard et Yuuki lézard au cas ou... Après être passer sur le chemin sinueux, nous descendons une pente.
J'ai laisser l'archer prendre de l'avance, pour être sûr de pas être repéré, il est en bas immobile, bien à son poste.
Je réprime l'envi de prendre un camarade lézard dans ma main pour voir de plus près, et me cache, Denya et Yuuki font de même et reprenne leur apparence.
C'est une bonne avancée, mais quelqu'un d'autre va arriver, et ce type en contre bas est toujours un obstacle même hors de son champ de vision, Denya se place en position de combat et demande à ce que je prépare une illusion, je ne me suis jamais coordonné en combat avec un membre de ce groupe mais savoir s'adapter est une des qualités requise chez un Ninja.
Je la suis donc, et me prépare, mudra du serpent puis du rat, J'attendais le signal de notre chef de groupe mais il est arrivé assez brusquement, j'ai tout de même envoyé l'illusion de mort au plus vite.
Le but étant de paralyser l'homme, une vision effrayante devrait suffire, pour qu'au moins Denya le tue sans qu'il voit son agresseur le but étant toujours d'être incognito.
Je ne connais pas la force exacte et la solidité de son esprit mais l'effet de surprise est avec nous, le temps qu'il devinne un genjutsu, si cela arrive, le tanto de Denya lancé avec précision arriva, l'armada aux bras de bois n'attendit pas de voir si cela avait fonctionné et attaqua.
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Re: La ligne blanche Jeu 19 Mar - 18:38
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Alors que l'astre du jour commençait à s'effacer derrière les pics poussiéreux de la région, les shinobi de Suna avaient décidé de passer à l'action.
Informé par Ibara, Denya donna ses ordres : un prompt déguisement et une élimination surprise de l'archer qui remontait vers le faux camps de chevrier.

Ceci devrait empêcher une mobilisation générale si la couverture de Wataru avait été découverte. Il ne leur resterait plus qu'à éliminer discrètement son garde-chiourme, le vieux chanteur qui l'escortait jusqu'au campement...
Or, l'élimination discrète, c'était le travail des ninjas. Ou l'élimination en masse, pour certains...
Néanmoins, la policière aux bras de bois donna ses instructions pour privilégier la discrétion.

Une partie de la troupe se déguisa donc en petit lézard pour monter une embuscade sournoise en toute discrétion. Même un aigle n'aurait rien remarqué d'anormal.
Yuuki se cacha entre les pierre, prête à jaillir en renfort, alors que Denya expliquait sa stratégie à Ibara.

L'archer, visiblement pressé et peu attentif, fut totalement surpris par l'apparition du jeune homme.
En un instant, Ibara le plongea dans une illusion infernale, préparant l'assaut de Denya.
Confronter à ses pires terreurs, les rocs alentours se changeant soudain en milles et un fourbes ninjas de sable portant le bandeau de Suna qui tentait de étouffer, le soldat déguisé recula, apeuré et agitant les bras dans une vaine supplique, ne voyant pas venir la véritable menace.
Par chance il ne cria pas, estomaqué par ses visions d'horreur.

Reprenant sa forme initiale, Denya jaillit et frappa par surprise. Une onde de chakra tranchante comme un rasoir jaillit du tantô de la sunajin aux bras de bois.
La policière avait habilement profité de son déguisement et de la diversion d'Ibara pour se rapprocher et maximiser les dégâts de son attaque.
Une sinistre balafre s'ouvrit sur la gorge offerte de l'archer, bientôt suivit d'un puissant arc de sang frais.
Il mourut dans un gargouillement ignoble mais à peine audible.

L'assassinat avait été prompt et relativement silencieux.
Yuuki, toujours déguisée en lézard, faisait les vigies : elle annonça que nul mouvement ne montait du campement des chevriers.
Un succès total !
Vite, Denya fit appel à son expertise de policière et alla cacher le corps au fond d'un petit ravins non loin.
Elle choisit l'endroit avec soin : même si cela aurait été un manque de bol certain pour quelqu'un habitué à la région, un chute dans ce trou était du domaine du possible.

Un coup de grosse pierre sur le crâne dissimula (assez mal mais cela pourrait tromper un novice) la blessure. Et de toute manière, il y avait de forte chance que quelque prédateur ou charognard de ces montagnes pelées viennent déchiqueter le corps sous peu...
Restait une décision à prendre : s'emparer des vêtements tachés de sang (ce qui rendrait évidemment suspect la découverte du corps et vaine les tentatives de dissimulation du meurtre) de l'archer ou non ?
Quand au sang répandu, un peu de poussière et il n'y parut plus grand chose sur le chemin, surtout avec le soleil couchant.

Pendant ce temps, Wataru continuait à jouer au saltimbanque perdu en compagnie du vieillard à la lance toute militaire.
Malgré le jeu d'acteur consommé du Shirohane, le vieux était suspicieux (forcement, c'était son travail et on ne croisait pas tous les jour un artiste itinérant dans ces lieux désolés et grillé par le soleil), mais il n'était pas sûr.
Chacun essayait, jusqu'ici vainement, de percer l'autre à jour en feignait la bonhomie.

"Désolé mon bon, j'ai hélas fini la boisson... Fichu soleil, hein ?" ricana le vieillard, mentant sûrement. "Mais rassurez-vous, y'aura de quoi chez mes amis ! Mais faut pas abuser, faut garde l'pied sûr avec toute ses caillasses... Z'avez pas eut trop de mal dans ces canyons ? Courir les routes, avec c'te chaleur, c'est rude..."
Bien évidemment, il ne tendit pas sa gourde au sunajin pour lui permettre de vérifier. Et l'ouïe affûté du ninja cru bien entendre à un moment un vague clapotis quand le vieux enjamba quelque gros cailloux...

Soudain, au détour d'un chemin aride, Wataru avisa des rochers qui ferait une cachette parfaite pour une embuscade.
Et un étrange lézard qui lui fit un clin d’œil et désigna subrepticement le tas de pierre de sa patte.
Nul doute qu'il avait de la compagnie... Les autres. Que faisaient ces fichus incapables ? Ils n'avaient toujours pas infiltrer le camps des gardiens de chèvres ?
Montaient-ils une embuscade ici, le croyant démasqué ou prisonnier d'un vieillard avec un batôn pointu ?

Mais il fallait dire que le lieu était idéal. Un replit de la montagne les dissimulaient du campement, alors que les ombres s'allongeaient.
D'ailleurs il montait dans l'air surchauffé des cris joyeux et tintement : visiblement le camp battait le rappel de ses soi-disant chevrier sans doute pour concocter le repas du soir.
Bref, ils seraient distraits.
En frappant vite et fort, les shinobi pourraient sans doute se débarrasser du vieux lancier... Même si celui-ci se défendait, il croulerait vite sous le nombre et l'expertise des ninja de Suna avant de pouvoir donner l'alerte. Probablement assez vite pour que son meurtre passe inaperçu.
Et ensuite, rien n'empêcher de lui dérober ses atours ou de se déguiser en lui et son jeune comparse...

Mais Wataru avait aussi une autre solution.
Il pouvait faire signe à ses alliés qu'il savait dissimulé là, retenant leur main. Il pourrait alors se laisser conduire au camp, jouant jusqu'au bout son rôle d'artiste errant.
Là, il serait sans doute interroger, mais le jônin du clan Shirogane était un professionnel du mensonge et de la tromperie. Son jeu d'acteur pourrait peut-être convaincre les faux chevriers de sa totale bonne foi...
Et qui sait, une petite représentation pourrait les occuper pendant que les autres s'infiltreraient ailleurs...



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Sahara Denya
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Mon erreur Dim 5 Avr - 22:53
Sahara Denya
MON ERREUR

Shirogane Wataru, Ibara, Kusaribe Yuuki, Sahara Denya


Il était mort, cet ennemi qui nous menaçait, comme frappé par l'éclair et sans un bruit, presque anonymement. Et je compris mon erreur. Merci, Yuuki, de m'indiquer que pas le moindre mouvement n'était à noter, mais tandis que je fis signe aux jeunes de rester là où ils étaient, une lourde honte pesa et bien heureusement, je pus l'évacuer, ne fût-ce que légèrement, en marchant, portant le corps du malheureux qui était passé de vie à trépas. Cet assassinat était digne d'un ninja. Cette opération était indigne d'une guerrière. Quelle crétinerie que la mienne, je venais de commettre une énorme bourde alors que nous n'avions pas commencé la réelle infiltration et la menace de l'échec venait de grossir. On risquait de trouver le cadavre. Oh, je ne doutais pas qu'à examiner des cadavres, je n'avais plus besoin d'être douée en médecine ou en furtivité pour faire disparaitre un homme, mais son existence, elle, ne pouvait ainsi être supprimée. Il allait manquer à l'appel, c'était une certitude et dès cet instant, ce Tatsuma allait réagir.

À subir la défiance des Shirogane, j'avais fini par être distante envers eux selon les membres et Wataru, de par son caractère qui semblait bien trempé, n'était pas celui que je tenais le plus dans mon coeur. Aussi, en constatant qu'il ne m'obéissait pas, j'avais ressenti pour lui cette même défiance que celle dont je ne voulais pas et je m'étais méfiée. Je le voyais comme un rebelle qui ne voulait en faire qu'à sa tête, agissant en solitaire pour montrer qu'il avait raison, mais il avait pourtant indiqué à Ibara ce que nous devions faire. Un rôle, il jouait un rôle. Et moi, sombre idiote, je l'avais pris pour un récalcitrant au travail de groupe.

Et mince, qu'avais-je fait ? Ce corps dissimulé, moi descendue avec deux jeunes, j'avais compliqué les choses. Pour rien ! Par ego, j'avais pris contre moi un plan des plus simples. Par ego, j'avais pensé l'action de Wataru centrée autour de ma personne. Par ego, j'avais pensé que chacun voyait les choses à ma manière et visait une réussite totale. Par ego, je pensais que si nous nous infiltrions à quatre, nous pouvions pénétrer le lieu sans se faire repérer du tout.

Et Wataru, je t'avais laissé dans une belle galère ! Il fallait l'aider ! Mais si ce vieillard mourrait, un trou dans le système de sécurité allait être constaté et nul doute qu'allait être déployé un dispositif bien différent. Ceci dit, la disparition d'un archer n'allait-elle pas suffire à éveiller les soupçons du capitaine du campement ? À cette question, je n'avais aucune réponse sure mais ce qui me semblait certain était que tuer une autre personne n'allait pas être chose possible de manière totalement discrète sans bénéficier de chance. Ibara et moi avions effectué un bon coup au moment idéal, mais le vieux était situé plus en contrebas, aussi ne vissions-nous pas vraiment bien le déroulement des choses du côté de la soldatesque montagnarde. Pouvions-nous seulement espérer frapper bien à nouveau ? Peut-être, en fait. Mais allions-nous y trouver avantage ?

Si je fonçais à présent vers la base cachée, Wataru allait être interrogé car la disparition d'un homme allait être constatée. Il allait donc passer un sale quart d'heure. Toutefois. si le vieillard était occis et que nous étions repérés, nous allions devoir faire face à des soldats pour entrer dans la base cachée en plus de la garde qui allait faire barrage lors de notre sortie et ils allaient sans doute être mieux organisés qu'un campement pris par surprise. Le pire futur était que nos ennemis eussent le temps de réagir. Le pauvre Wataru allait devoir composer seul. Mais déjà, le voici qui passait et je vis Yuuki tenter de communiquer avec lui en donnant notre position sous forme animale. Puis on sonna. On sonna pour une obscure raison, mais le vieillard ne sembla pas s'affoler. Il ne s'agissait pas d'une alerte générale puisque le marionnettiste ne se retrouvait pas une lame sous la gorge.


Ne bougez pas.




À Ibara et Yuuki s'adressait mon message chuchoté, laissant au duo le temps de monter. Nous allions, nous, nous faufiler afin de revenir à notre point initial.


On va revenir en arrière et de là, on prendra le chemin vers la base cachée.




Wataru allait être seul, mais son objectif était de gagner du temps. Nous trois, nous devions rester discrets et ne pas nous faire repérer. Aussi revînmes-nous plus haut en toute discrétion, profitant du signal qui semblait distraire les gardes. Aussi nous pûmes parvenir, en nous cachant derrière les ombres, à avancer sur le chemin à flanc de montagne. Nombreux étaient les rochers et endroits où se dissimuler, mais j'avais une meilleure idée : profiter à fond de l'obscurité je désignai de mes mains mes pieds. Dans chacun d'eux, j'insufflai du chakra. Un dernier coup d'oeil fut nécessaire afin d'aviser que mon idée n'était pas mauvaise car en marchant sur le rebord du mont et en prenant, d'un Henge, une couleur roche au moyen d'un déguisement… N'étais-je pas trop certaine du succès de mon approche ? Ne valait-il pas mieux quelque chose de plus classique ? Et Wataru… Si vraiment je voulais penser à lui, je devais faire vite et lui éviter les tracas d'un campement à ses trousses. Avançant doucement sur le bord de la montagne, je marchant derrière les rochers à pas de loup.


   
Récapitulatif:

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