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This is just a tribute [PV Baby bro ♥]

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This is just

a tribute


BB x BB


« La lune est belle, ce soir... »

Douce mélancolie qui nous enveloppe en ces périodes sombres. Obnubilé par de sombres souvenirs qui ne cessent de le hanter sans discontinuer, un homme se trouve haut perché sur une figure qui surplombe cette vallée à l'article de la mort, ce lieu si connu mais à la fois si distant... Bon nombre de gens s'aiment à s'y perdre, se ressourcer, tenter de trouver un quelconque sens à leur vie, à leur situation... D'autres cherchent à y mettre enfin un terme. Une solution définitive, rapide, peu douloureuse, le tout dans un dernier geste, celui digne du plus grand repenti, à la manière d'une flèche d'expiation. Punir ses pêchés, au fond. Mais les quels ? Cette même notion déjà somme toute relative dépendait encore une fois des convictions, ou pire encore, de la religion à laquelle chacun aspirait. On ne pouvait donc aucunement juger quelqu'un sur ces fameux travers plus ou moins religieux. Beaucoup se permettaient cette liberté, hélas. Trois fois hélas. « La liberté s'arrête là où commence celle des autres ». Cette citation ne saurait être plus en accord avec tout cela ; l'Homme étant un parfait égoïste, il ne pense qu'à lui-même, quitte à sacrifier les autres. Rien n'est désintéressé lorsque cela vient de cette créature. Chaque geste a un but, même le plus simple. Se montrer gentil envers l'être aimé, se montrer respecter, se faire savoir désireux d'en avoir plus... Tout ça pour, au final se déclarer et éviter d'exploser. L'Amour est l'égoïsme même de la nature humaine au final.

« J'aurais aimé te prendre dans mes bras une dernière fois... Sentir tes lèvres à nouveau... Fouler ton corps avant que tu ne choisisses de faire le grand saut... Je t'aimais tant, Aika, tu le sais ? Et je t'aime toujours. Pourquoi as-tu décidé de m'abandonner, d'abandonner Mahiro, ta maman ? Ta vie. Ton village. Ta patrie. Ton enveloppe charnelle. A jamais à mes côtés, disais-tu... C'est marrant, jusque là, je ne m'étais jamais rendu compte à quel point tes paroles pouvaient être profondes et précises... Je me sens con, pour une fois dans ma vie. Oui je suis grossier. Oui je ne sais plus ce que je dis, ce que je fais, où je peux bien m'en aller... Mais je sais que je suis toujours conscient. J'ai mal au cœur. Très mal. Je veux pouvoir te retrouver. Mais cet être disgracieux qui nous sépare depuis maintenant si longtemps... Je n'en peux plus de le savoir à tes côtés... Je donnerais tout pour traverser ce foutu Styx et enfin être de nouveau à tes côtés, te retrouver... Le plus beau moment de notre vie ! Je voudrais sentir ma peau se frotter à la tienne... Jouer avec tes cheveux... Ne faire plus qu'un avec toi, mon trésor. Malheureusement, ce n'est plus possible. Ça ne l'est pas... pas pour l'instant. »

Retrouver l'amour perdu... Douce chimère utopique. Était-ce seulement réalisable ? Peu probable. A la limite, si, ça pouvait l'être. Mais pas ici. Pas dans cet univers, pas dans cette réalité. Trop terre à terre, comment pouvait-on penser pouvoir rejoindre feu nos proches ? Personne ne savait ce qu'il y avait au-delà du trépas, au-delà de ce morbide océan qui ne tendait qu'à nous absorber avec lui, indéfiniment. Perdu dans cette sempiternelle sentence, pouvons-nous alors espérer revoir celle qui était notre rayon de soleil ? Pas si sûr. Ou alors cela ne serait plus comme avant. Non, ça ne SERA plus comme avant. La mort choque tout le monde, même ceux qui ne sont que tributaires malgré eux. Demandez-vous quel serait l'effet 'une telle expérience sur une personne qui l'a réellement subie. Changée à jamais. Aucun retour en arrière possible, une action irréversible.

Quelque chose d'humide se dépose sur ses joues. Des larmes, de la pluie ? Nous n'en savons rien. Cela s'amplifie, toujours sans savoir d'où cela peut venir. Quelques pointes dorées s'en imprègnent. Un cri survient. De loin. Très loin. Comme étouffé par un oreiller ou une quelconque insonorisation de fortune. Ce cri bien trop connu, au dépit de son visage. Triste et malheureuse enfance. Un homme se lève. Il chancelle et se retrouve rapidement à la limite du crâne de cet Uchiha. Le clair de lune est reflétée dans l'eau. Une bien belle occasion pour s'en griller une ; il serait ma foi fort malvenu de se refuser un tel plaisir dans de telles circonstances. Ainsi la mort vous engloberait rapidement de son voile sinueux et peut-être trop confortable pour vous. Vous ne méritez pareille compassion après tout. Vous n'avez que fait trop de mal, selon les autres. Peut-être que cela avait atteint notre homme. Peut-être... Mais non. Il était fait d'un autre bois, tout de même. Il n'était pas comme ça... Jusqu'à aujourd'hui. Il sourit. Pour de vrai. Sans raison. Est-il heureux ? Pas du tout. Il se laisse glisser le long de la tête et reste perpendiculaire au nez de la statue sur laquelle il est jonché.

« Eh, maman... Regarde. Je souris et je pleure. C'est dingue, non ? »

Il aurait tant aimé la connaître... La rencontrer... Mais le destin n'avait jamais été de cet avis. Au fond de cette cavité moussue et humide, il ne connaissait ni le visage ni le corps de celle qui l'avait porté, qui l'avait aidé à voir le jour... Un enfant né d'un amour unique et d'une haine incommensurable. Son géniteur était probablement la pire personne que cette terre n'ait jamais porté. Qui était assez sain d'esprit pour séquestrer le fruit de ses entrailles, de sa propre semence, dans un tel endroit, ne lui donnant qu'un maigre morceau de pain rassis, datant de la semaine d'avant. Dur comme du roc, il devait le laisser tremper dans les quelques fuites d'eau pour espérer pouvoir apporter un maigre apport nutritionnel à son frêle corps. D'abord heureux d'être entre encore vivant après de telles conditions de vie, il n'hésitait pas à le manifester et à être tout sourire devant ce Démon. Mais il se fit rapidement réprimander et punir pour ses actes ; sourire était donc un affront ? Il fallait croire que oui. Seuls les vices étaient acceptés par cette déviance de chaire et d'os. Le marmot n'eut d'autres choix que de ravaler la moindre émotion, le moindre sentiment, afin de ne pas subir plus de sévisse. Déjà qu'il entendait son ange protecteur se faire violenter et souiller à longueur de soirée et de nuit... Ce n'était pas vivable. Clairement pas.

« Que suis-je dans ce monde, finalement... Que suis-je pour eux ? L'Homme dont l'influence pourrait en faire rougir plus d'un, mais au-delà de ça... Ne serais-je pas juste une machine prédisposée à oublier la moindre émotion au profit de desseins bien plus ambitieux... ? Ce n'est pas une vie... »

Affecté par tous ces traumatismes, il avait l'impression d'avoir perdu la moindre pat d'humanité, ainsi habitué à feinter ses propres émotions et ressentis... Il ne se sentait plus humain, plus du tout. Une sorte de monstre, de parasite. Une machine, comme il le disait si bien. Peut-être n'était-il qu'un vulgaire fruit du démon, conçu afin de répandre les restes de ses spores patriarcaux ? Tel père tel fils, comme dirait l'autre. Au fond, c'était peut-être la seule chose qui l'inquiétait réellement, qui pouvait vraiment lui faire peur et lui faire perdre toute raison. Et, plus profondément, peut-être avait-il peur de tout, si bien qu'il planifiait le moindre geste afin de ne pas se retrouver devant le fait accompli, obligé d'accepter ce destin fataliste auquel il ne pourrait jamais échapper ? Aussi cherchait-il sa propre rédemption. Honteux d'être le fruit d'une telle union, il cherchait à se repentir, à se faire pardonner pour des pêchés dont il se sentait coupable sans même les avoir pétrés. L'abnégation de cet homme était véritablement une valeur forte et importante. Rares étaient les personnes à agir comme lui, à toujours se sacrifier pour autrui... Bien qu'il puisse dire le contraire. Jamais il ne se salirait les mains pour ses projets, toujours à la recherche d'une bonne poire pour effectuer pareilles abjections. Cela dit, ces personnes étaient, la plupart du temps, perdues, effarées dans leur esprit tourmenté. A la recherche d'une véritable raison de vivre, d'un but à accomplir... Il leur offrait un prétexte pour continuer d'affronter leurs démons. N'était-ce pas là quelque chose d'humble, au final ? Lui-même ne saurait y répondre, ne saurait s'y résoudre.

Il fixait le reflet spectral de cet astre blanc. Il était si beau, si magnifique... Si fier et imposant. Lui qui arrivait à s'emparer de la fonction du Soleil, lui riant au nez... Il se sentait bien ridicule face à tout cela. Peut-être n'avait-il aucune réelle ambition et que tout ce dont il se battait depuis des années n'était que du flanc ? Un voile pour masquer sa pleutrerie ? Qui sait.

« Si belle... J'aimerais la serrer dans mes bras, la décrocher pour elle... »

Les voluptés grisâtres qui s'échappaient de sa bouche se volatilisaient au gré de leurs envies. Libre... Et si la véritable liberté était la mort ? Au final, une fois de l'autre côté de la barrière, plus rien ne nous retenait. Ni morale, ni éthique. Ni sentiments, ni douleur. Tous ces fardeaux auxquels on était rattaché pour tenter de vivre ne serait-ce que normalement, sans pour autant dire paisiblement. Une fois poussière, nous nous détachons de ces valeurs, nous défaisons ces liens qui nous oppriment et nous empêchent même d'être nous-mêmes. Et si c'était ce que Kayaba Akihiko recherchait, au final ? Il n'en pouvait plus de cette vie de chien. Il était important et jouissait d'une bien belle réputation. Cela ne le rendait pas plus heureux pour autant. Depuis qu'Aika lui avait été enlevée, il vivait une sorte de descente aux enfers depuis maintenant douze ans. Vous vous rendez compte ? Un tiers de sa vie... C'était vraiment impressionnant. Et pas en bien. Clairement pas. Il voulait que tout s'arrête. Il voulait exploser, vider son sac une bonne fois pour toutes. Pourquoi ne le faisait-il pas ? Une machine dans l'incapacité de déballer tout ce qu'elle ressentait ? Il ne pouvait continuer de vivre comme ça. Fatalement, cela se ressentait sur son quotidien. Il était lassé de faire semblant, de toujours s'adapter à la personne qu'il avait en face. S'amuser avec les faibles d'esprit était amusant, mais les gamineries ne duraient qu'un temps. Il devait se poser sur la question. Réellement. Décider quoi faire. Mais il ne s'en sentait pas capable. Il était perdu. C'était le chaos total dans sa tête...

« On remonte ? »

Ses pas le guidèrent de nouveau sur la tête de cet Uchiha, là où il pourrait enfin s'asseoir. Que la lune était belle... Paradoxalement, elle semblait refléter l'ombre de ses propres démons. Un homme plutôt grand, aux allures spectrales se dressait devant lui. Était-ce Akihiko qui était de nouveau dans un délire psychotique ? Il n'en savait rien. Peut-être bien, au final. Ça ne l'aurait pas étonné. Il n'était pas vraiment dans le mood et se sentait mal. Très mal. Aussi la démence pouvait s'emparer facilement de lui lorsqu'il était ouvert à ce point. Sans plus calculer l'ombre, il s'assit de nouveau, jambes tendues et se tenait sur ses mains qui maintenant son dos cambré vers l'arrière. Clope au bec, il regardait la fumée virevolter autour de lui comme s'il pouvait également disparaître de la même façon. Cela serait tellement pratique, pensait-il. Plus aucun soucis, plus rien dont il fallait s'occuper. Plus d'états d'âme... Il rêvait de pouvoir enfin respirer et de se décharger de tous les problèmes qui pouvaient bien lui pourrir la vie.

Finalement, il leva sa main droite pour saluer ce qu'il associait à la représentation psychédélique de ses angoisses, envies, désirs, fantasmes, peurs, démons. Il ne pouvait voir cela autrement, l'esprit embrumé par toutes ces pensées négatives, à la limite du mortel.

« Ne te fais pas prier, fidèle représentation l'être abjecte que je suis. Viens donc converser avec la pâle copie que je suis, ouvre-moi les yeux. Montre-moi la laideur de mon âme, de mes actes. Fais-moi voir d'où je viens réellement, qui je suis supposé être, quel script je devrais me décider à fidèlement suivre plutôt que de changer à chaque fois. FAIS DE MOI L'HOMME QUE JE SUIS RÉELLEMENT ! »
(c) AMIANTE

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Nostalgia, when you hold us..

“The past is a candle at great distance: too close to let you quit, too far to comfort you.”






Toc.

Un bruit sec et lourd. Dans un jaillissement de sang provenant de sa carotide fraîchement tranchée venait s’écraser au sol la tête d’un homme, qui avait, malheureusement, osé ‘’jouer’’ dans une cours beaucoup trop grande pour lui. Everyone want to be a beast, until it’s time to do what a beast do. Il voulait jouer à un jeu beaucoup trop dangereux pour ce à quoi il était prêt de payer. Too bad pour lui, il a payé de sa vie.

Moi? Je n’avais pas une seconde de plus à perdre sur cet abject individu pour qui je n’avais pas une once de respect. J’ordonnais de nettoyer l’endroit à un sbire et je quittais sans plus attendre, lançant un simple salut de la main à mes employés et un ‘’Sur ce, je vous laisse messieurs, j’ai affaire’’. Tournant les talons, je déambulais à travers cette scène sanglante pourtant devenu banale avec les années.

En réalité, je n’avais pas affaire. Du moins, pas ce genre ‘’d’affaires’’. J’avais cependant un rendez-vous bien important en cette douce nuit. J’allais rendre visite à une de mes plus tendres amantes : la pleine lune. Prenant mon chapeau, enfilant mon long manteau vermeil, je prenais tout bonnement la route d’un lieu mythique et hautement symbolique : La Vallée de la Fin.

Faisant en ce moment affaire à Hi no Kuni relativement à un dossier d’offre d’achat d’une filiale d’établissement de détente et d’hôtel, j’allais me permettre cette halte au combien revitalisante au point de vue spirituel. Allumant un cigare, je déambulais tel un paon à travers le sentier menant à ce repère des légendes du passé.

Moment de tranquillité avec ma solitude, j’aimais profiter de ce calme et de cette sécurité dont je me savais assuré. Les routes de campagne comme tel n’étaient pas des plus sûrs pour un être lambda. Violeur et voleur en tout genre s’y promenait couramment. Mais je plaindrais le pauvre qui ferait qu’oser tenter de s’en prendre à moi en ces lieux. Je payais de grasse somme pour avoir mainmise sur le transport de marchandise transigeant par ses routes. Plusieurs de mes valeureux employés étaient des mercenaires œuvrant au bon déroulement de ces dits transports. Tout comme j’avais des individus spécialement engagés pour dérober de leur bien les convois. Jouer au chat et à la souris en même temps, c’est quand même excitant quand on y pense.

Voilà. J’y étais. On voyait au loin le cours d’eau prenant abruptement fin, tout comme le conflit que les deux êtres représenté par ces statues représentent. Le bruit de l’eau ruisselante et frappante mélodieusement contre les rochers venaient bercer mon esprit qui gambadait à travers ses propres méandres.

Ma vie était profondément n’importe quoi. Pourtant, je demeurais relativement sain d’esprit. Avoir un tel impact dans la vie d’un nombre si astronomique de gens. Avoir le pouvoir de vie et de mort. Posséder une telle influence. Subir constamment une telle pression. Se voir couvert d’espérance, d’attente et de confiance de part tous ces gens. Être le pilier représentant un monde entier. Être celui devant posséder les réponses. Celui sur qui tout repose. Était-ce lourd? Oui, très. Trop? Non. Du tout. Aimais-je? Oui, totalement. I’ve fight so hard for this shit. C’était ma merde, et je l’adorais, profondément. Avais-je besoin d’oublier l’hémoglobine, les deals et mon image si menaçante pour une nuit de temps à autre? Sans l’ombre d’un doute. Parfois, je plongeais dans l’alcool. D’autre fois je me laissais choir dans les bras d’une femme. Sometimes, je mélangeais même les deux. Mais ce soir, je faisais différent, je me laissais aller à une autre maitresse, et fuck qu’elle était belle ce soir.

Puis, soudainement, mon corps repris possession de sa raison et laissa mon âme tergiverser seule quand je m’étais rendu compte que je n’étais pas seul en ces lieux. Sans savoir pourquoi, je ne me sentais pas menacé. Il y avait bel et bien une seule autre présence que la mienne en ce lieu sacré. Une aura bien particulière se faisait sentir. Une présence unique. Une âme aussi profondément atteinte que la mienne. Une personne qu’on ne pouvait tout simplement pas oublier.

Il y a si longtemps… Je le reconnaissais. Il me reconnaîtrait sans aucun doute. Il y a des choses qui laisse des traces, voir des cicatrices dans son cas. Puis moi, je fais partie de ceux qui sèment des graines quotidiennement. À l’esprit des gens, j’y plante une idée, une idéologie, une direction. Puis, je laisse la vie l’arroser. Parfois avec un peu d’aide (manipulation tousse tousse) de ma part. Normalement, j’ai un retour assez rapide de mon investissement. Mais ici… Cela devait faire quasi deux décennie que je n’avais pas vu cet homme autrefois gamin. Oh.. devrais-je dire autrefois homme dans un corps de gamin..

Droit devant lui, je le toisais de toute ma grandeur. Digne de mon personnage, je l’observais. Simple nuance, je n’apposais cependant aucune présence intimidante. Non. Pas avec lui. Il savait que je savais. Ça se voyait dans ses yeux que je fixais de ma vermeille pupille. Inspirant de mon cigare, je m’apprêtais à lui prononcer quelques mots qui allaient assurément avoir d’énormes répercussions sur les évènements futurs. (Oh god you only know)

▬ Kayaba Akihiko.... Disais-je, le regard plongé dans mes songes, laissant mon sourire carnassier prendre place une fois le grisâtre nuage quittant l'antre de ma bouche, s'évaporant dans la nature, tout comme nos souvenirs qui refaisait sans l'ombre d'un doute surface. Puis, d'un ton rempli d'un charisme et d'une interrogation sérieuse propre à ma personne je rajoutais un simple ''Remember me?'' pourtant lourd de sens, et de mémoires..

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dead to the world

BB x BB


L’astre blanc immaculé continuait de narguer cette pauvre âme tourmentée. Qu’avait-il fait pour mériter cela ? Et si ce n’était qu’un mauvais coup du karma qui s’acharnait ainsi sur sa personne pour quelque chose qu’il aurait pu commettre lors d’une autre vie ? Lui qui d’habitude ne croyait pas en ces foutaises songeait à peut-être s’y intéresser un tant soit peu. Mais le mal était fait… Plus jamais il n’aurait la même vie : combler le manque d’Aika relevait du fantasme. Même le plus onirique des Hommes ne pourrait envisager cette possibilité. Pas même le plus innocent des enfants. Que faire, à présent ? Perdu, torturé et ne sachant pas même où donner de la tête dans ses idées, il continuait de fixer l’astre rieur qui ondulait au gré des vagues alors que ce qui ne semblait être qu’un hologramme de ses pensées les plus impures commençait à prendre de plus en plus de consistance. Akihiko réalisait petit à petit qu’il n’était pas seul, au final. Ce qui ne l’arrangea pas. Il joua de nouveau avec ces volutes qui émanaient de sa bouche sans réellement y prêter attention, mais n’oubliant pas sa présence.
Un flash. Puis un autre. Des vaguelettes qui grandissaient pour devenir des vagues capables de tout écraser, tentant d’atteindre cette lune inaccessible. L’homme écarquilla les yeux. Et si cette étendue d’eau souillée n’était qu’une énième représentation de lui-même ? Lorsqu’il rencontra Aika et sa famille pour la première fois, tout allait bien. Il n’y avait rien qui puisse remuer sa vie. Le calme plat. Puis plusieurs événements vinrent se succéder en un très court laps de temps, ce qui eut pour effet de l’obliger un grandir encore un peu. Non pas en tant qu’homme, pas en tant qu’être humain. En tant qu’idées, en tant que sentiments. L’amour disparaissait peu à peu pour laisser place à une colère et une haine sans pareilles. Fatalement, les masques prirent en ampleur à mesure que le reste se montrait plus présent. C’est pour cela que personne n’eut jamais affaire au courroux destructeur du Diamant de Suna. Le pousser dans ses retranchements n’était d’ailleurs que très déconseillé : qui pourrait prédire ce qu’il pourrait advenir par la suite…

Akihiko n’était pourtant pas de ses hommes à la gâchette facile. Tuer ne lui faisait rien, mais s’il pouvait néanmoins éviter de tuer, contrairement à son Kazekage, il préférait. L’idée d’avoir du sang sur les mains et d’effectuer ces basses besognes, voilà ce qui le rebutait. Voici ce qu’il s’aimait à dire au Serika concernant la mort : Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Pouvez-vous la leur rendre, Senshi ? Alors, ne soyez pas trop prompt à dispenser la mort en jugement. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
Ces mêmes-mots prenaient tout leur sens quand on connaissait bien le Haut-Conseiller. Lui qui pensait sa mère morte, qui avait probablement tué son père – oh ho heaven knows – et qui avait également perdu sa fiancée… Que lui restait-il au final ? Le pouvoir absolu au pays du Vent, une influence et une renommée mondiales, des groupies, une prise de décision vis-à-vis de son Kage ainsi qu’une ébène qui tenait à lui plus qu’à quiconque ? Beaucoup s’en contenteraient. Mais lui ne pouvait pas. Il avait beau remuer la fourmilière dans tous les sens, rien de bon n’en ressortait. Juste des corps inertes. Il n’avait jamais réellement connu au bonheur avant de la rencontrer, il avait pu partager le sien en passant quelques années avec elle et alors qu’il commençait à s’y adapter, le marteau du destin frappa à nouveau sur l’enclume de sa vie. C’était décidé. Il allait enfin reprendre sa vie en main. Il ne suivrait plus un script prédestiné et écrit à la va-vite au fil des événements. Il allait être son propre scénario et il ne suivrait que cela. Se défaire de ses démons était le premier acte. Il se retourna avec violence et grâce.
Ses yeux azurs plongèrent dans le regard vermeil de l’homme qu’il avait pris pour une représentation abjecte de sa personne. Ce regard, ce sourire carnassier, ses dents blanches… Cet accoutrement… Il ne l’avait pas oublié. Il ne pouvait pas. Cette voix qui prononça son nom… Ces syllabes qui fendirent l’air telle une lame qui vint se ficher dans son cœur et réveilla des souvenirs très lointain… Après une vingtaine d’année, voilà qu’il ressurgissait… Heavy queen, carry me away from all that pain.

« Gekitsu Kyôshi… Siffla le Haut-Conseiller, surpris de le revoir après si longtemps. Ravi ? Il n’irait pas jusque là. Rencontre à nouveau qui savait qu’ils savaient, qui l’avait sauvé, qui connaissait exactement ce qu’il avait enduré car i était également passé par cette étape… Non, il ne pouvait pas l’avoir oublié. Jesus fucking Christ. Of course I fucking do… Remember our first time ? Lâcha-t-il d’un ton qui voulait véritablement tout dire. »

Un flash et tout devint noir. Le crépuscule qui de ses longs bras zinzolins s’emparait des deux immortels. Akihiko se réveilla au milieu d’une de ces pièces, de ces champbres sinistres d’un hôpital – ou d’un laboratoire – qu’il ne connaissait que trop bien, pour y être allé à plusieurs reprises. A ses côtés se trouvaient de vieux visages qu’il n’avait jamais oublié ni cessé d’honorer. Il s’en rappelait comme si c’était hier… Il était assis sur son lit en hauteur, au-dessus d’un autre garçon. Cette pièce était en fait constituée de huit autres lits. Ils étaient donc dix entassés dans ce huis-close bien trop étroit pour autant d’enfants. Tous avaient été vendus ici par des parents indignes. Sauf un. Effectivement, le jeune blondin avait été amené de force par son paternel qui voulait tester diverses expériences mêlant Fuinjutsu et Irôjutsu. Tous ces scientifiques étaient là dans un seul et même but : découvrir le potentiel de l’être humain en décuplant ses fonctions au maximum, allant même jusqu’à tenter de déverrouiller les facultés mentales de tous afin qu’un jour ils puissent utiliser cent pourcents du cerveau. Sans surprise, cela ne fonctionna pas une seule fois. Beaucoup d’enfants moururent sur le brancard. Akihiko, quant à lui, fut sauvé. Ou du moins, les autres le sauvèrent.
Tous atteints d’un cancer précoce, ils n’avaient plus aucune raison de s’attacher à la vie. Aussi réfléchirent-ils tous ensembles, le Kayaba en tête de file, à un plan pour qu’ils ne se sacrifient pas en vain. Des gosses, peut-être, mais ils n’en restaient pas moins espiègles et malins. « L’élu » était d’ailleurs plus que ça. Bien trop marqué psychologiquement, il avait déjà perdu son innocence il y a des années déca. Pour lui, souffrir et ne pas avoir d’enfance avait été quelque chose de normal et, bien qu’il ne s’en était pas rendu à l’époque, il n’avait jamais tenté de comprendre ce que d’autres pouvaient ressentir. Habitué à ne pas pouvoir manifester ne serait-ce qu’une once de ce qu’il ressentait au risque de se faire battre, il avait appris à tout intérioriser et revêtait d’horribles masques dès l’âge de quatre ans. Qui pourrait penser cela normal ?

Ayant donc pris les devants, ils potassèrent grâce à lui un plan qui allait surprendre les gardes. Tout commença pendant la nuit. Le plus faible d’entre eux prétexta une envie urgente. Bien évidemment, le sbire n’était pas enclin à l’entraide. Le marmot commença à se déshabiller et fit pointer l’oiseau entre les barreaux, au niveau des jambes de l’adulte. Pris de dégoût, il l’enguirlanda mais finit par ouvrir les grilles. A ce moment-là, tous les sautèrent dessus et Akihiko parvint à s’emparer des clés. Il leur proposa de l’accompagner mais tous refusèrent : ils n’avaient plus que quelques jours à vivre. Deux semaines, tout au plus. D’un simplement hochement de tête et d’un sourire qui voulait en dire long, il courut de toutes ses forces jusqu’à la sorte. Entre temps, les autres gardes s’étaient ramenés au niveau de son ancienne cellule et mirent une sévère raclée aux sacrifiés.
A présent dehors, Akihiko continuait de courir jusqu’à l’orée du bois. Malheureusement, sa faible constitution ne lui offrait que peu d’endurance. Il dût alors se cacher dans une espèce de fourrés, à attendre que son souffle revienne. Mais il ne se retrouva pas seul, comme il l’avait espéré. Un homme, la vingtaine, se trouvait déjà là… Les mains dégoulinant d’un sang qui ne semblait pas lui appartenir, un sourire carnassier aux lèvres, il se retourna vers le blondin qui n’eut d’autre choix que d’accepter son destin. Il tomba sur ses jambes menues et fixa les yeux vermeil de son bourreau.

« Désolé les copains… Je vous ai sacrifiés en vain… Implora-t-il, des larmes montant à ses yeux. »

(c) AMIANTE

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“The past is a candle at great distance: too close to let you quit, too far to comfort you.”






Le présent est l’esclave du passé et le maître du futur, parait-il. Enchaîné à nos actions précédentes, nous devons composer avec les conséquences de celles-ci. Agréable, ou pas. Life’s a bitch you know. Tout dépend de comment vous la traiter, cependant. Nous sommes responsables de l’édification de notre propre autel. Nul n’échappe à la fatalité dont il est lui-même l’artisan. Cette vie est spécial, unique, elle nous fait rencontrer notre lot d’énergumène, vivre notre panoplies événements inexplicables. Brick by fucking brick, nous bâtissons qui nous sommes.

C’est ainsi qu’avec les décennies, j’avais bâti un château, que dis-je, un royaume. Posant les pierres de cette glorieuse merveille qu’était ma vie, j’avais peu à peu réussi à trôner sur le résultat de mes actions. Voilà ma conséquence : régner sur mon Empire. Pas facile, hein?

Désormais à la tête de ce que je pouvais affectueusement appeler mon bébé, je n’avais pas toujours été en une telle position. Comme j’expliquais nébuleusement plus tôt, nous sommes l’esclave de notre passé. Il y a de cela quelques temps, une vingtaine d’années pour donner une approximation, j’étais en pleine ascension vers le sommet duquel je profite de la vue en ce moment. Jeune, ambitieux, téméraire et plein de vivacité, je faisais tout ce que je pouvais pour monter un peu plus haut à chaque jour. À cette époque, on m’appelait le Kaibutsu. Let me tell you why.

۞۞۞
Haletant. Le cœur battant la chamade. Le visage et les mains dégoulinant de sang, je souriais, à pleine dent. Mes incises carnassières bien en vue, mes yeux rougeâtres correspondant à merveille avec la couleur de l’hémoglobine émanant des corps gisant au sol. Fier, puissant et conquérant, j’inspirais et expirais avec vivacité suite à ce massacre dont j’étais le seul auteur.

Gekitsu ‘’Kaibutsu’’ Kyôshi. Début vingtaine. Lieutenant influent d’une organisation criminel en ascension dans le milieu. Connu pour sa grande présence d’esprit, ses penchants pour la manipulation et la violence, il inspirait la peur et le respect chez autrui. Homme de confiance des pontes du crime, il gérait déjà à son jeune âge sa propre branche à part du crime organisé. Doté d’une puissance de feu unique de par son hérédité et son entraînement ninja hors du commun, il était une figure de proue des siens. Et on le surnommait le monstre pour des raisons bien évidentes…

‘’AAAARRRR’’

Dans un cri pouvant faire gémir de terreur même le guerrier le plus aguerri, je venais saisir à la gorge un de mes opposants qui tentaient de fuir. Pauvre imbécile. D’un coup net et sec, ma mâchoire se ferma contre sa trachée avant de l’arracher froidement, faisant jaillir de son corps une énorme quantité de sang. Crachant les restes au sol, je remarquais alors soudainement une présence autre aux environs.

Non pas un ennemi cependant.. Non, loin de là. Il ne dégageait en rien ce que ces malfrats laissaient transparaître. Il… avait une réelle peur. Il… s’excusait?

Faible, maigre, effrayé, mais pourtant dégageant une visible force, ébranlé jusqu’à la moelle épinière était ce petit. Il fuyait. La vie fait drôlement les choses. Il n’avait aucun doute. Il était ici pour les mêmes raisons que moi. Il voulait la même chose que moi, mais différemment.

Les hommes, si je peux me permettre l’expression, qui lui avait infligé cela était les mêmes auprès qui j’en avais. Ah oui, c’est vrai. Je vous ai pas dit ce que je foutais ici. Grosso modo, ces ‘’individus’’ représentaient une branche de scientifique esclavagiste œuvrant sur des individus vendu/kidnappé pour créer des expériences ultimement menant au deux dirigeant de ce monde : cash and power. Malheureusement pour eux, ils représentaient une gêne pour l’avancement de mon organisation, a.k.a. les miens, j’avais donc eu comme missive de venir y mettre terme. Et je voulais récupérer un petit truc bien personnel par le fait même.

C’est alors qu’une fois tout bien clair à mon esprit, je montais un plane n une fraction de seconde. Un plus un font deux, right? Alors pourquoi pas me servir de ce gamin ayant une connaissance tactique et approfondi des lieux et des individus s’y trouvant. D’ailleurs, il m’en devait bien une. Je venais de le sauver des gardes tentant de le rattraper. Sans moi il serait de retour au fer.

C’est alors que le fixa, souriant, non pas d’un regard menaçant, mais bien autoritaire. J’allais faire de ce jeune homme un atout. J’allais l’utiliser. Pour mon bien, mais pour le sien. À deux, nous parviendrons à exterminer de ce lieu ces vermines. Et diantre que ce blondinet avait besoin d’éradiquer ces vieux démons.

Prenant parole, j’allais imposer la suite des choses, fixant le destin sans même m’en rendre compte, mais ça, c’est une histoire du futur, n’y plongeons pas pour le moment.

- Jeune homme, enchanté. Disais-je, d’un ton anormal pour un type recouvert d’autant de sang. Comme tu peux le voir, je ne suis pas ton ennemi. Nous avons même un ennemi commun. Rajoutais-je, faisant une moue presque diabolique. Tu viens de sortir, mais moi je veux entrer, alors, on va entrer. Compris? Affirmais-je sans lui laisser place au doute. Chacun pour nos raisons, nous allons faire payer ces êtres nauséabonds. Lead the way, kiddo. Je te promets que tu ne seras pas déçu. Concluais-je, tout simplement, avant de rajouter un bref mais sincère ‘’Allons chercher tes amis..’’.



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counter attack

mankind



BB x BB



La vue brouillée, le blondinet n’était pas tout à fait capable de réellement distinguer ce qui se trouvait face à lui. Etait-ce un homme ou une bête féroce qui baignait dans ce qui semblait être une marre de sang ? Instinctivement, sa main ingénue vint à ses yeux et balaya les larmes qui obstruaient son champ de vision. Il n’était cependant pas prêt à être le témoin d’une scène aussi macabre. Un homme bien plus grand que lui et sourire manifestement carnassier se tenait devant lui. Regard rogue, lèvres ensanglantées, celui que l’on aurait tous voulu fuir en ces temps sombres ne semblait néanmoins pas hostile. Du moins, pas envers la jeune pousse qui haletait encore.
Akihiko ferma les yeux quelques secondes, puis les rouvrit. Non, il n’était vraiment pas en train de cauchemarder. Il tomba alors à genoux et c’est à cet instant précis qu’il réalisa la bienveillance fortuite de cet homme. Le cadavre qui gisait dans ses hémoglobines était méconnaissable, mais quelque chose attira l’oeil du jeune garçon. Une blouse auparavant blanche l’enveloppait et sur son pectoral droit se trouvait un insigne : celui de l’organisation de son géniteur. Bien qu’âgé de six ans, Akihiko comprit qu’il était à présent entre les mains de son sauveur.                  
Le vermillon prit la parole. Enchanté ? Est-ce que le contexte se prêtait vraiment à de telles politesses ? Le jeunot en doutait mais ne jugea pas. Encore perturbé, il ne sut mot dire. Inspirant un bon coup, il prit son courage à deux mains et se redressa. Droit comme un piquet, son regard océan vint se mêler au sanglant du vingtenaire. Sans afficher aucune émotion, il tenta d’esquisser un sourire timide, sans grande conviction. Il n’était même pas sûr que cela soit même visible.
Au moins, le coeur y était. Presque.

« Enchanté… Monsieur ? Répondit-il d’une voix neutre, comme s’il venait d’oublier tout ce qu’il venait de subir. Un ennemi commun… Disait-il vrai ? De toute façon, l’ancien sujet n’avait pas encore la jugeote nécessaire pour analyser de telles paroles et, plus important… Il ne pouvait se fier qu’à cet homme.
Intérieurement, il se disait qu’il pouvait lui faire confiance. Même s’il n’était pas normal de tuer quelqu’un et d’en ressentir une telle joie, cela montrait bien qu’il pourrait le défendre. Du haut de ses six ans, Akihiko pensait tout simplement que son « protecteur » allait le venger, purement et simplement. Il ne réalisait pas que, dans le fond, il allait lui-même l’aider à commettre ces atrocités. Oui… probablement, répondit-il simplement. J’ai peut-être que six ans, monsieur, mais je me souviens de la route ! C’est d’ailleurs un des trucs que papa me reproche tout le temps… J’ai une trop grosse mémoire, selon lui, ajouta-t-il un peu déconcerté. Je pense que c’est pour ça qu’il m’a bandé les yeux quand on est allés dans son laboratoire, songea-t-il à voix haute. Mais dites-moi, pourquoi vous voulez rentrer dedans monsieur ? Ils sont pas super forts, hein… Déplora-t-il finalement. »

Suite aux ordres de l’inconnu, le Kayaba tourna les talons et commença son nouveau périple vers l’Enfer qu’il avait absolument voulu quitter. Bien qu’il fusse confiance à cet homme, il avait du mal à croire qu’ils alaient réellement pouvoir chercher ses amis. Après tout, même si leur embuscade avait rondement été menée, il y avait de très grandes chances pour que leurs geôliers aient fait es dernières tentatives et batteries de tests qui leur étaient réservés. Voire même pire : sur un coup de tête, le géniteur du blondin aurait pu décider de tous les exécuter sans sommation.

« Vous savez… Je ne suis pas sûr que mes copains soient encore là, lâcha-t-il après quelques minutes de marche. Eux, ils ont pas pu s’enfuir. Ils ont tous voulu se sacrifier pour moi parce qu’ils étaient très malades après leurs rendez-vous avec les docteurs qui travaillent pour mon papa. Il est même possible que les hommes en noirs les aient tués, souffla-t-il sans pour autant trahir sa tristesse. Après quelques instants silencieux, le jeune garçon prit de nouveau la parole. Quelque chose le turlupinait depuis un bout de temps, déjà. Et sinon… Vous vous appelez comment ? Lui demanda-t-il en tournant la tête vers son interlocuteur, sans pour autant stopper sa marche. »

.oOo.


Akihiko s’était redressé et se trouvait maintenant à la même hauteur que le fameux Don Geki. Il sortit un paquet de sa poche, prit une cigarette et lui en proposa une, comme pour fêter leurs retrouvailles. Quelque chose d’intense s’était formé entre eux suite à cet événement passé il y a plus de vingt ans en arrière. Ils ne s’étaient d’ailleurs par revu depuis cet instant en question, mais tous deux se tenaient relativement régulièrement informé des sévices de l’un et de l’autre. Gekitsu et sa pègre étaient loin d’être sujets à de simples palabres. Non… Sa magnificence et son implication au sein de la politique de ce monde étaient bien trop importante pour qu’il ne fusse décrit comme un simple délinquant, un simple membre de la pègre. D’une main d’acier, il dirigeait toute une flopée de mafias… Il était peut-être même plus puissant que n’importe quelle autre nation au monde et, même si Akihiko n’aimait pas spécialement rabaisser Suna au rang de second, il était forcé d’admettre au moins ceci.
Néanmoins, sa présence en ces lieux, à l’instant précis ou l’intendant de Suna s’y trouvait également, n’était sûrement pas anodine. Il avait beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, notamment dans les plaines fertiles non loin du pays du Vent. Cela faisait un bon moment qu’il était au courant que ces terres appartenaient au Kyôshi. En revanche, il avait été contrait d’utiliser la force pour pouvoir se défendre des mafieux qui voulaient un peu trop sa peau à son goût. Aussi avait-il détruit plusieurs bâtiments mais également plusieurs centres de profits… Qui devaient vraisemblablement lui rapporter gros.
Non sans fierté, son regard bleu se planta dans les yeux vermillons du patron alors qu’un sourire  éclatant naissait sur son visage.

« Gekitsu… J’imagine que ta présence en ces lieux n’est pas un simple jeu du Destin… Je pense peu me tromper si j’avance que tout cela est dû à mes récentes activités en ton fief, n’est-ce pas ? Demanda-t-il de manière rhétorique. »


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