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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
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RRRZZZRRRZZZRRRZZZ Jeu 6 Déc - 1:22
Sahara Denya


Voyage onirique


Diable, qu'il était tard ! Je n'avais pas vu le temps passer derrière mes aiguilles à tricoter, moi qui espérais prendre de l'avance dans la confection d'une nouvelle cape. Enfin, une couverture, justement plus légère qu'une vraie cape, plus adaptée à une courte virée dans le désert de Suna mais qui n'allait pas remplacer le longue tenue que je portais pour réellement m'enfoncer dans les sables du Pays du vent. Pour de réelles expéditions, il me fallait du solide et je n'étais ni couturière, ni tisserande, jamais je n'eusse été capable d'arriver à un tel résultat, sans compter que tisser me permettait de jolis motifs qui s'avéraient contreproductifs dans le désert hostile qui entourait les murs de mon village.  Il me fallait me rendre à l'évidence, je n'allais pas terminer ce soir. Ni demain, ni après-demain. Je pris mon ouvrage par les coins et le tendis pour constater qu'il ne me couvrait pas un bras. D'abord dépitée, soupirant, puis pouffant vite discrètement, je posai sur une table mon activité et me levai de mon fauteuil si confortable que j'eusse pu m'assoupir dedans. Je me levai, m'étirai, secouai les bras et pris la direction de mon lit. Je croisai Shinsei qui revenait des toilettes en me demandant pourquoi je ne dormais pas.

Je tricotais. Jusqu'à maintenant, je tricotais, j'étais avec mes deux aiguilles dans les mains et je passais une maille à l'endroit, maille à l'envers, à l'endroit, à l'envers et je tissais. C'est pour ma cape-couverture pour partir autour des murs. Je fais les mêmes motifs sur celle que j'ai déjà, mais au moins, ce sera celle que j'ai fait, et c'est parce que j'ai absolument envie d'arriver au bout que j'ai continué jusqu'à maintenant. Mais je n'y suis pas, pas du tout du tout, je n'ai même pas de quoi faire une manche et donc je ne vais pas continuer toute la nuit. D'ailleurs, ça me fait penser que je suis fatiguée et que je vais me coucher.

Bonne nuit, Shinsei, fais de beaux rêves. 


J'avais beaucoup parlé pour ne pas dire grand chose. C'était ordinaire chez moi, mais pas à ce point ; cette fois-ci, c'était spécial. J'eusse pu me contenter de dire : « Je tisse. » Mais non, pensez bien, hors de question pour Sahara Denya de faire dans le court et le concis au moment où elle comptait se mettre au plumard et plonger dans un sommeil profond, non, c'eût été trop simple, il fallait qu'elle déblatérasse tout, sans omettre la moindre miette, car quelle aventure palpitante que le conte de Denya et son tricot. Une fresque épique, une rocambolesque expérience qui allait marquer les livres d'histoire du Pays du vent, du désert et de la carte entière. Même les samouraïs de Tetsu n'allaient pas pouvoir passer à côté de ça.

Mon pupille rentra dans sa chambre et j'avais le chemin libre. Une voie dégagée vers le matelas qui n'attendait que moi. La distance qui nous séparait se réduisit et sans me changer, je me laissai tomber. Avachie, je me laissai emporter par le sommeil.

Le ciel me portait. Je flottai dans les airs. Les nuages chantaient une douce mélodie lorsque l'un d'eux commença à entonner un air de rock'n'roll alors que je planais au-dessus d'un désert de rochers. Ce n'était pas Suna, non, ce n'était rien que je connaissais, rien d'accueillant. Je n'entendais rien sinon le hennissement des pégases qui s'amusaient et gambadaient follement de molécules d'air en molécules d'air. Un pégase noir, l'autre blanc, puis l'autre blanc rayé de noir. Ou noir rayé de blanc. Mais avec une crinière hérissée et une queue qui n'avait rien de celle du cheval mais qui ressemblait à celles des vaches. Ils étaient bruyants et m'empêchaient de me concentrer, me tournant autour pour une raison qui m'échappait. mes cheveux volaient au rythme du souffle jusqu'à ce qu'il fût si fort qu'une de mes mèches s'arrachât. Mes tifs ! Je n'allais pas ainsi les abandonner, il me fallait les retrouver et les recoller. Débutant une nage à la brasse, je poursuivis mes poils crâniens. Ils allaient vite, les bougres, mais hors de question de les laisser filer, aussi redoublai-je d'efforts, mais ils creusèrent eux-mêmes l'écart qui me déparait d'eux et bien vite, ils ne furent plus visibles. J'avais alors parcouru moult kilomètres et dus secouer les bras que je sentis me bruler après l'effort. Je retins un crin et alors que je souffrais le martyr, je sentis soudain un doux parfum chatouiller mes narines. Une fragrance de fraises s'échappait d'un village emballé dans du papier et enlacé par un ruban dont l'extrémité vint jusqu'à moi. Je tirai sur ledit ruban et déballai un village caché.











Voici Uzushio, nous espérons que j'ai fait bon voyage.


Le parfum prit la forme d'une main et mes saisit par les narines pour me mener à terre. Je perdis de l'altitude pour finir par atterrir sur un pied devant des grandes portes de bois. De la belle ouvrage, franchement admirable ! Mais je vis aussi quelques gardes présents. Je devais pénétrer dans le village car je devais pénétrer dans le village dans une tenue neuve, toute blanche, en peau de je-ne-savais-quelle-bête, mais de la belle ouvrage aussi, de la tannerie finement travaillée. Et c'était parti pour m'immiscer dans le village des tourbillons.



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Re: RRRZZZRRRZZZRRRZZZ Mer 12 Déc - 15:48
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Je m’envole
Le rêve n’est que l’expression d’un songe

Denya & Shun

Je rêvais ou en cet instant j’étais la simple incarnation d’une forme de projection spectrale dans le rêve de quelqu’un d’autre. Je ne savais pas réellement si je dormais, si j’étais réellement en train de vivre cette histoire ou bien même si c’était mon rêve ou celui d’un autre. En effet, j’étais dans Uzushio, mais j’étais déguisé dans un drôle d’accoutrement. J’étais en quelque sorte un clown. Je n’avais pas le nez rouge, mais j’avais le nez noir. Mon visage était recouvert d’une étrange substance blanche. En dessous de chacun de mes yeux, Une larme était représentée en dessous de l’œil droit et en dessous de l’autre un petit soleil. Mes cheveux étaient détachés et ils tombaient le long de mes épaules. Ma tenue était colorée elle était étrange entre le violet et le rouge. Et j’avais sur mon épaule une véritable poule avec des dents. Une POULE avec des dents. Je ne comprenais pas réellement ce que je faisais là. J’avançais dans la ville hagard, un peu perdu je traînaillais entre les maisons. Je recherchais quelque chose, mais je ne savais pas réellement ce que je recherchais. Je me mis à imaginer comment était le village. Je me mis alors à sentir la gravité autour de moi diminuer et d’un bond je me retrouvais au-dessus de la ville. Lorsque je regardais le village, les rues me paraissait étranges. C’était comme si la ville s’était transformée en un immense labyrinthe. La poule sur mon épaule se mettait à caqueter de rage d’avoir été surprise par le saut. Elle se mit à s’envoler d’un air furieux.

Je me mis à redescendre comme une petite et légère plume. J’étais définitivement dans un autre monde ou alors j’étais carrément sous l’effet de drogue et on m’avait drogué à mon insu et c’était une honte. Je ne me souvenais plus on m’avait donné des conseils afin de me rendre compte si je rêvais ou non, mais je n’arrivais plus à m’en souvenir. Dommage. J’entendais du bruit vers le portail, je me dirigeais vers le portail c’était assez étrange je sautillais au lieu de courir. J’avais l’air d’un bouffon, j’avais cet air de bouffon de la cour comme cet ignoble être bleuté que j’avais combattu il y a longtemps. Un pauvre petit être qui avançait en se dandinant, mon dieu que j’avais l’air ridicule. Quand j’arrivais une jeune femme se trouvait devant la porte du village habillé d’une étrange fourrure :

« -Excusez moi gente dame des cavernes. Je crois que vous êtes venus accompagné d’un somptueux animal. Il a l’air rigolo il fait des blagues parfois ? »


Pourquoi je parlais comme un ahuri. Mais qu’est ce qui se passait BORDEL ?



b l a c k f i s h

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Sahara Denya
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Viva Zavatta Lun 13 Mai - 21:12
Sahara Denya


Viva Zavatta  !


Uzushio m'ouvrait ses bras ! Les nuages avaient même pris la forme de mains pour m'accueillir. Quelle entrée honorable que la mienne ! Le vent sifflait le mélodie du guitariste Enudurikusu Dujimi et j'allais avancer, enjaillée, d'un pas presque dansant, manquant de me prendre pour une vedette pénétrant en terrain conquis. À mes oreilles, le rythme de la nature battait jouait cet air comme si je le-lui avais commandé, mais alors que je n'avais pas esquissé le moindre geste arriva Zavatta Achiro. Ce célèbre homme de cirque était donc de passage dans le village des tourbillons ! Je rêvais de voir l'un de ses spectacles un jour car il ne passait pas par le Pays du vent en raison du climat, ce que je pouvais comprendre, mais je regrettais de n'avoir assisté à aucune représentation de cet humoriste dont la critique semblait satisfaite. Certes, les gouts des gens pouvaient ne pas être les miens mais constater qu'il était apprécié me rassurait dans l'investissement de sous pour un billet à un de ses spectacles. Cependant, Zavatta me semblait d'habitude porter un nez rouge. Voilà que ce clown était un clown triste. L'artiste avait-il changé de registre ou cédé sa place à un comédien plus talentueux que lui ? Ou peut-être qu'il ne s'agissait là que d'un élément destiné à surprendre le public. Aussi fis-je comme si je ne l'avais pas reconnu et le laissai-je m'interpeler.

Des cavernes ? Cet homme me prenait pour une femme des cavernes ! Ne voyait-il pas que l'animal que je portais avait été tanné et que le cuir ne pouvait en rien passer pour du poil ? Il ne pouvait pas. Ma tenue se recouvrait intégralement de fourrure à vue d'oeil. Elle s'épaississait et retrouvait de sa vigueur vivante. Sa cure de jouvence fut telle qu'elle était à présent dotée d'un capuchon en forme de pis de vache que je n'enfilai pas car c'était trop la honte.











Cet animal ? Oh non, voici coco, mon…


Imbécile que j'étais ! Avec un nom pareil, mon animal ne pouvait être qu'un perroquet ! Et un village tel qu'Uzushio devait savoir ce que représentait un perroquet ! Il signifiait que j'étais capitaine d'un équipage de terribles pirates venus pour piller la ville ! J'étais grillée, aussi sortis-je mon tricorne de mon parchemin de stockage et joignis-je les mains pour qu'apparussent deux répliques de moi-même.









PILLEZ CETTE VILLE ! METTEZ-LA À SAC !


Et alors qu'accompagnée de mon équipage je fonçai à l'assaut des portes, je me demandai pourquoi, comme tout équipage pirate qui se respectait, je n'avais pas attaqué par la mer.

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