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Detective Chronicle

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
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Detective Chronicle Lun 18 Nov - 11:50
Sahara Denya
Kusaribe Rinka


Sahara Denya
Attentats


       

An 15,


automne


 La nuit était tombée sur Suna. Dans ce village ninja, pas de grands feus de nuit, pas d'importantes lumières : les lampadaires n'était pas légion et leur puissance était limitée pour que leur lueur ne se fît pas voir au delà des imposantes murailles qui protégeaient l'agglomération des regards indiscrets. Assombrie, les petites maisons étaient surplombées par la tour du kazekage, circulaire et au toit sphérique, limitée elle aussi dans sa hauteur. Certaines fenêtres étaient encore allumées. Senshi lui-même devait être affairé. Le retour de Baransu, la conquête, les frasques du haut-conseiller et de sa défunte protectrice, Mion, plusieurs gros dossiers étaient actuellement sensibles et prioritaires. J'espérais qu'il déléguât la conquête à quelqu'un d'autre pour donner priorité aux relations que nous avions avec le reste du Pays du vent, voire du monde. J'avais des idées concernant la conquête, des idées qui, même si je n'étais pas une responsable militaire, étaient tout à fait censées. Je vis une lueur s'éteindre. J'étais à ce moment au pied de la tour et la lune était comme au sommet de ce grand bâtiment. Elle éclairait les toits et les rues elle aussi, donnant aux hauteurs une très légère brillance.

Les épais murs du domaine des Serika avaient vu arriver de nouveaux effectifs, des ninjas frais et prêts pour jouer les sentinelles de nuit et garder privé l'accès au territoire des manieurs de sable. Il y avait comme une muraille à l'intérieur-même du village qui permettait à ce clan que certains jugeaient dépassé de rester secret et d'avoir toujours cette image de dominants, mais cela ne suffisait pas. Kayaba Akihiko était l'image des ninjas sans clan qui perçaient et même s'ils n'étaient pas massés dans les affaires politiques, leur influence grandissait et derrière les murs, certains Serika craignaient pour leur avenir. Toutefois, l'ombre du domaine, le reflet de quelques torches dans les armes de ninjas assignés à la protection, leur air féroce dans le noir, ce silence, tout indiquait que nous étions loin d'oublier le clan fondateur de Suna.

Notre chez nous vivait une paisible nuit alors que je patrouillais. Puis boum. Je me retournai au son lourd qui venait du baraquement de soins, dont émana une fumée. Courant dans cette direction, j'eus immédiatement en tête la possible attaque du village, mais rien n'était certain. Il me fallait intervenir, sauver les blessés, pas une minute à perdre ! De toute ma vitesse, je me projetai à grands bonds, quitte à me faire mal aux jambes lorsqu'un autre fracas se fit entendre. Sur le rempart nord-est, une nouvelle explosion venait de retentir. Puis une nouvelle à un terrain d'entrainement, dix secondes plus tard. Ce n'était pas un crime, pas un accident, pas un règlement de comptes : quelqu'un s'en prenait sciemment à nous. Deux choix s'offraient : intervenir ou enquêter. Les enquêtes étaient mon fort, mais au vu de ce qui se passait, de la panique, je ne pouvais me permettre de ne rien faire, aussi continuai-je à me ruer à toute allure vers les infrastructures médicinales puis ralentis soudain mon rythme. Je me rappelai soudain d'une réflexion que je m'étais faite à propos de la guerre, des embuscades et des pièges. Je savais que les civils, mais aussi les soldats pouvaient être pris de panique lors d'imprévus. La panique amenait dans les sociétés ou dans les troupes un désordre, voilà pourquoi il fallait à la tête des armées des généraux roués ou à la tête froide. Il était essentiel de garder ses esprits. Au chaos, l'ordre était la meilleure des réponses. Des médecins et des Kusaribe allaient partir soigner les victimes, des forts ninjas allaient aider à déblayer, sortir ceux qui étaient éventuellement coincés sous des décombres, d'autres plus organisés allaient participer à l'évacuation, mais nous ne pouvions ignorer cela : trois explosions presque simultanées. Si nous ne faisions rien pour comprendre la cause ou la menace, aucun plan d'action et nous risquions d'en pâtir. Et où pouvais-je trouver les informations nécessaires ? À la tour du kazekage. Je changeai radicalement de trajectoire pour me diriger vers la tête du village. Là-bas, je vis un conseiller, ce cher M. Dokkan, qui venait d'envoyer deux équipes intervenir, mais qui avait l'air songeur. Pas paniqué, pas stressé, mais songeur. Il ne regardait pas par une fenêtre, ni les troupes qui partaient. Non. Quelque chose d'autre semblait le préoccuper. Je n'eus pas le temps de lui parler qu'il m'adressa lui-même la parole de son ton sévère.


Sahara ! Vous tombez à pic, j'ai une mission à vous confier. Nous venons de constater que quelqu'un a profité des explosions pour voler des objets récupérés en mission à rendre à divers commanditaires, dont certaines personnes vraiment bien placées. Ces explosions étaient une diversion. Quelqu'un vole Suna et en est à son deuxième méfait.


Pardon ? Comment le conseiller pouvait-il divaguer à tel point ? C'était sidérant, indigne d'une personne de son rang ! J'eusse failli me demander si j'avais bien entendu ce que j'avais entendu et clignai des yeux, immobile, comme si une mauvaise lecture de la situation avait plus d'importance que la menace qui planait sur nous. Mon pied droit frotta le sol vers l'arrière et de mes narines sortit un souffle comme méprisant alors que je détournai le regard courtement pour fixer à nouveau le conseiller avec l'envie de le traiter d'andouille.


Monsieur le conseiller, nous sommes attaqués ! Il nous faut nous préparer à riposter et je suis venue pour ça ! Il faut que tous les ninjas qui ne sont pas en train d'intervenir se tiennent prêts car l'ennemi va profiter de notre inattention !


À mes mots, il fut contrarié et me fit signe de m'arrêter, ce qui m'agaça. Ô subtile instant choisi pour palabrer !


Non, Sahara ! Le voleur est le même que celui qui a dérobé nos missives il y a de cela deux jours. La gardien des objets subtilisés a été tué au wakizashi et un kunai a été planté dans l'arrière de sa tête post-mortem, comme les messagers que nous avons retrouvés. Sahara, je pense que vous voyez où je veux en venir.


Oui ! Je comprenais tout à fait et la théorie me donna envie de réfléchir mais mes jambes tremblaient alors que je souhaitais aller chasser le criminel vicieux et hypothétique qui se cachait surement derrière ces odieux larcins. Une attaque, quelle diversion ! Si Suna pouvait réagir à une attaque, les gens allaient sans doute être trop mobilisés dans la préparation de la défense de nos murs, ce qui pouvait laisser le champ libre au vil filou et à sa bande de commettre leur délit. Une idée très tentante mais un vif frémissement de ma colonne vertébrale me fit répondre avec empressement.


Et si vous avez tort  ? Et si ce n'est qu'une coïncidence ? Et si le voleur est au courant d'une attaque ennemie et profite de ça pour agir ? Partir sur une seule théorie est trop dangereux, on doit se préparer à une contrattaque !



Alors j'ai entièrement confiance en notre armée pour réagir efficacement. Par contre…



Et un fracas ! Une petite secousse ! Nos mains sur les oreilles après cette retentissante détonation, agressés au niveau des tympans, nous vîmes une fumée s'élever par une fenêtre. La tour avait été touchée. L'ennemi avait frappé le coeur stratégique de notre armée, le lieu de travail de notre chef, de ses conseillers. Une grossière erreur dans une cité de ninjas habitués à agir en petites équipes et indépendants dans leurs actions, mais une bonne manière de déclarer la guerre.


J'espère que je ne serai pas l'élément manquant pour gagner la guerre. Vous avez une piste ?




J'ai ressenti plusieurs signatures de chakra se diriger vers la façade ouest de nos parois. Je ne connais aucune d'elle et pense que le coupable est à chercher par là-bas.


Ah. Des gens inconnus de M. Dokkan, intéressant. Je filai avec cette information en tête sans prendre le temps d'examiner la scène de crime, préférant agir vite. Je savais que dans les murs-même et dans notre sous-sol se déroulaient des choses pas nettes, il était donc hors de question de laisser aux hypothétiques voleurs le temps de préparer un nouveau coup de maitre. Direction ouest, toute !

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Re: Detective Chronicle Dim 2 Fév - 17:55
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Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!

Rinka et Denya

Du sang, du sang… BOOM c’est le son de ton foie qui explose.





La vie, je ne comprenais pas l’ensemble de ma vie. Je m’ennuyais totalement, je voulais tellement voir des organes voler, voir un corps se planter sur mon katana. Faire semblant d’être gentille, d’être une bonne Kusaribe. Le katana autour de ma taille, j’aimais sentir la présence de cette arme à mes côtés. Je fouinais dans les habitations à la recherche de ? À la recherche de quoi exactement ? Finalement, je ne savais pas réellement ce que je faisais là. En quelque sorte, je recherchais un sens à ma vie. Je voulais devenir forte, car je trouvais ma place au travers des combats. J’adorai les combats et c’était le seul endroit où je me sentais pleinement en vie. Mon visage se retrouvait happé par quelque chose, un mouvement étrange. Un homme, un homme d’une stature remarquable semblait faire quelque chose non loin d’ici. Alors que je m’approchais simplement par une envie de pouvoir affronter un homme de cette stature. Cependant, il semblait effectuer quelque chose d’étrange. Il plaçait une espèce de dispositif constitué de plusieurs parchemins. UNE BOMBE, il faisait une bombe. Oh bordel, ça allait gicler de partout, plein de sang pour couvrir le décor qui était bien trop stérile pour avoir une quelconque beauté.

L’homme me vit et se mettait à détaler. NON, il fallait que tu puisses rester l'histoire que je me satisfasse de pouvoir t’étriper, mais non, il avait fallu que tu t’enfuisses loin de moi. Mon cœur se meurtri à cette idée, le rouge sang n’allait pas être versé, car par respect par mes obligations, je me devais de détruire cette bombe. Bon dieu, que je détestais devoir détruire cette bombe. Je m’arrêtais devant le dispositif qui restait mine de rien très primaire, plusieurs parchemins mis ensemble. Il suffisait simplement de démembrer la structure et de détruire l’ensemble en injectant du chakra ou simplement de couper le parchemin en deux, tant que celui-ci n’était pas activé. J’attrapais le mécanisme le lançait en l’air et d’un simple lancer d’outil l’amas de parchemin explosait dans le ciel. Au même instant que la bombe explosait, trois autres explosèrent à d’autres endroits dans le village. Mon visage se tournait instinctivement vers les différentes explosions. Un énorme sourire se mettait à se créer sur mon visage. Une lueur démoniaque venait d’apparaître dans mes yeux. Du sang, je me mettais à sautiller sur place comme une enfant. Un instant, la vision du sang bouillonnant sur le sol des victimes était alléchante, mais j’avais mieux mine de rien poursuivre le Goliath pour empaler son coeur sur mon katana. Un homme d’une telle envergure, un homme qui avait créé un nirvana de sang en explosant tout. Je me devais de lui rendre en l’éventrant et en créant une certaine oeuvre d’art en créant un somptueux patchwork de ses tripes et viscères sur le sol.

Le sourire aux lèvres telle la bête féroce que j’étais, je fonçais à toute jambe vers la destination qu’avait prise le lourd et fort homme. Courant à toute allure, je distinguais encore légèrement les traces de pas de l’homme dans le sable, quand soudain plus rien. Une légère brise avait tout emporté. Un instant, mon regard s’était teinté d’une certaine fadeur, d’une tristesse, non, c’était plus compliqué. Mon regard exprimait un étrange sentiment celui de la lassitude, j’étais lasse de la douleur de ne rien aimer. La vie n’avait aucun goût, aucune jouissance particulière, cet homme pouvait me donner ce que je cherchais, mais il n’était plus là. Un instant, je me devais de continuer ma recherche, il ne devait pas être vraiment loin. Je cherchais des résidus, une vague possibilité, un homme de sa corpulence ne pouvait pas réellement passer inaperçu. Je me retournais et vit une femme, elle semblait être une kunoichi de Suna. Je me cachais derrière le pan d’un mur, peut-être qu’elle pourrait m’amener jusqu’à cet homme. Cependant, c’était ma proie, je la suivrai et au bond moment, je tuerai cet homme quoiqu’il arrive.
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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Cours, Denya, cours ! Mer 12 Fév - 0:49
Sahara Denya
Kusaribe Rinka


Sahara Denya
Cours, Denya, cours !


 Élançant une jambe après l'autre, poussant mon corps, ce fut à grands sauts que je courus sur les toits, éclairée par les torches allumées dans la panique ambiante qui faisait se déplacer actuellement plusieurs ninjas, des équipes s'étant même rassemblées afin d'intervenir ou réagir plus rapidement et alors que je bondissais de toit en toit, je voyais les civils affolés courant dans les rues et les guerriers experts comme moi encadrant la mise en sécurité de la population non-shinobi, mais d'autres, je le voyais grace à certains feux, semblaient ne pas se diriger vers les points de détonation. Non, bien sûr ! Et comme je les comprenais !

À les regarder aussi prêts à défendre leur village, une légèreté emplit mon coeur et l'effort physique ne fut plus. Mes jambes me propulsaient d'elles-mêmes. Ces soldats, ces guerriers, j'étais de la même armée et le corps que nous formions, je pouvais être fière de lui. Mais alors, quel était cette amertume qui ne faisait pas que se mélanger à ma salive mais serrait aussi mon ventre ? Les cheveux aux vents, je regardai cette grande armée s'élever contre un ennemi invisible et ne faire qu'un tout, tout dont duquel j'étais dissociée. Telle une symphonie, l'armée de Suna ne déployait comme un seul homme. Telle une égoïste, j'étais à me concentrer sur autre chose. Oui, M. Dokkan m'avait demandé de le faire, mais j'avais accepté et la boule au ventre, je courais.

Je revins au sol. Un concitoyen ordinaire courait avec son chien et nous nous croisâmes et je m'aventurai plus loin dans les habitations, là où une détonation avait eu lieu dans les airs, chose surprenante qui laissait supposer une intervention salvatrice. Je continuai ma course, lorsqu'un tintement sourd me fit cesser. Je me retournai pour ne rien voir. Pourtant, il y avait eu quelque chose et je revins sur mes pas doucement, jusqu'à sentir, sous mon pied gauche, que je marchais sur ce qui était un genre de bijou. Mais… n'était-ce pas un butin ramené par Serika Dokome ? Ce pendentif vert, c'était une récolte venant d'une mission qu'il avait terminée avec moi il y avait peu. Un butin ! Alors M. Dokkan avait raison ? Disait-il juste ? N'étais-je pas simplement en train d'abandonner les miens ? Ce que je tenais dans ma main signifiait que je n'étais pas en train de poursuivre une idée absurde lancée par un conseiller peu réaliste. Non, l'hypothèse du vol devenait plus plausible. Et moi, si c'était vrai, j'agissais alors pour mon village. Agenouillée pour ramasser l'objet dans le chaos du village, je trouvai un sens à cette tâche, une tâche très importante que seul pouvait entacher un brouillard ou un… nuage de fumée ? Hein ? Redressement immédiat ! Qui ? D'où est-ce que cela venait ? Un poison ? Non, mes sens n'étaient pas brouillés, ce ne devait pas être dangereux mais en pleine nuit, qui eût osé ? Et pourquoi ici ? J'approchai, c'était sûr ! Et heureusement, j'avais sur moi un objet idéal pour la situation que je sortis de ma manche et lançai en direction de l'épaisseur du nuage.


Katsu !




J'eus le temps de protéger mettre mes mains devant mes yeux pour me protéger de cet éclair de lumière qui éclaira soudain la scène. Entre mes doigts, j'avais gardé des espaces suffisants pour voir apparaitre une grande silhouette. Un type seul s'enfuyait. Un gars que je cherchais ? Lié aux explosions ? Il fuyait droit vers les parois de roches. Un classique, toute la police savait que cette frontière naturelle abritait une faune peu recommandable sous ses cailloux. Monsieur ou madame, attendez-moi ! Je me mis à suivre cette personne du mieux que je pouvais.

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