-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Sud-Ouest :: Plaines Fertiles Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Pour l'honneur d'une dame [Mission rang C]

Invité
Invité
La lumière lunaire se glissait malicieusement à travers les nuages, jouant avec leur paisible traversée du ciel nocturne. Sans un bruit ni mouvement je scrutais les remparts du château du clan Itsugu, si l’on pouvait appeler cela un château. Rien de plus qu’un manoir de bois sur une motte de terre, une palissade enserrait le tout. Je pouvais apercevoir les lueurs vacillantes de torches se déplacer le long des murs de bois.

En observant la demeure du seigneur Itsugu je comprenais mieux les réserves d’un mariage venant de dame Hinako. La région était pourtant belle et fertile, la plupart des domaines des plaines de Karawar étaient relativement prospères. Lors de mon voyage depuis Konoha, j’avais pu observer des villages populeux et des habitants affairés à leurs tâches. La région respirait l’embonpoint et la richesse. Nul doute que ce seigneur devait être un piètre gestionnaire pour n’avoir pas su tirer parti de tant d’avantages.

Durant mon voyage j’avais pris soin de ne pas trop me renseigner sur le domaine Itsugu et son seigneur afin de ne pas attirer l’attention, une prudence probablement démesurée au vu du rang de la mission mais passé un certains âge on ne se refait pas. J’avais pris soin également de ne faire une reconnaissance du domaine que depuis l’abri des couverts durant la journée sans jamais trop m’approcher. Mes informations étaient donc limitées mais j’avais tout de même pu repérer des failles dans la sécurité. Le nombre de gardes était bien insuffisant pour surveiller l’intégralité de la palissade, ils procédaient par un système de patrouilles qui laissait après le passage de l’une d’elle, des portions de la défense sans surveillance durant plusieurs minutes, Il ne m’en fallait pas plus pour m’infiltrer dans l’enceinte.

Je n’avais guère modifié ma tenue qui se confondait parfaitement dans l’obscurité, seul mon bandeau de Konoha était absent pour dissimuler mon identité. Le plan était simple, je devais passer la palissade puis escalader le château à la faveur de la nuit pour atteindre les appartements du seigneur au sommet. Le seigneur serait justement en train de dîner à cette heure, me laissant amplement le temps de localiser le contrat de mariage. Dans le cas contraire je devrais me replier et me contenter d’effectuer une reconnaissance pour rassembler plus de renseignements et retenter un autre soir mon cambriolage. La dernière hypothèse ne me plaisait guère car cela signifiait que je devrais poser des questions et prendre le risque que l’on sache qu’un individu se renseigne sur le domaine mais je devais bien reconnaître qu’une fois là-haut je n’aurais aucune informations sur la localisation du rouleau au sein des appartements.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Profitant du passage d’un nuage devant l’astre lunaire, je bondissais hors de ma cachette sylvestre et entreprenait de progresser jusqu’à la palissade à la faveur de la nuit. L’opportunité de me faufiler ne tarda pas à se présenter sitôt qu’un garde poursuivit son chemin après avoir jeté un œil sur la zone qui se présentait à son regard. A vrai dire, leur rigueur était corrodée par l’habitude si bien qu’il ne se questionna pas sur la forme de grosse pierre en bas des murailles. L’obscurité me dissimulait parfaitement en s’associant à mes habits sombres.

Après qu’il se soit éloigné, je me glissais prestement au sommet du mur. Devant moi je pouvais apercevoir une petite cour boueuse qui se terminait aux pieds du manoir. Une bâtisse de trois étage, branlante à certains endroits.

Je franchissais la cour avec facilité, les gardes regardant soit vers l’extérieur soit… eh bien vers nul part car beaucoup d’entre eux somnolaient ou occupaient leurs esprits à autre chose.
Parvenu devant l’un des mur du manoir, une éclaircie lunaire m’obligea à me replier vers l’abri d’un tonneau pour me dissimuler. Le contretemps ne dura pas et à l’aide de mes sens aiguisé je pus détecter le moment propice pour sortir de mon abri et entreprendre l’escalade du mur.

D’ordinaire je me serais contenté de rassembler du chakra sous la plante de mes pieds et de monter droit comme un i mais par soucis de discrétion j’escaladais le bâtiment en me collant contre ses parois et en ajustant astucieusement ma cape noire de protection contre la pluie. Je n’étais rien d’autre qu’une vague forme sombre dans la nuit noire qui progressait lentement vers le dernier étage. A un moment je pus entendre des rires étouffés par le bois et des vibrations. Le repas du seigneur semblait être animé, sûrement pour fêter son futur mariage.

Le dernier étage était clos, pas une des fenêtre n’était ouverte et l’intérieur baignait dans l’obscurité. Je collais alors ma main contre le mécanisme d’une des fenêtre et sans un bruit mes petits amis se faufilèrent dans le mécanisme. Au bout de quelques instants, le volet de la fenêtre s’écarta vers moi pour me laisser la voie libre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Je ne ressentais aucune présence à l’étage confirmant ainsi que toute la maisonnée semblait être au repas du seigneur. Une situation parfaite pour me laisser le temps d’explorer les lieux. Cet étage n’était guère étendu, on y trouvait les chambre du seigneur, un salon, une salle d’armes et d’armures mais surtout son bureau. Une salle obscure de bois commun où se disputaient des étagères vomissant des rouleaux, le bureau en lui même qui trônait au centre croulait sous les parchemins. Mes soupçons quant aux piètres qualités de gestionnaire du maître des lieux se confirmaient. Cependant retrouver ce que je cherchais parmi tout ce capharnaüm allait être une tâche titanesque, d’autant plus que je devais faire en sorte de ne rien déranger qui pourrait laisser croire qu’un individu s’est introduit ici.

Dans premier temps j’observais la pièce pour repérer quels endroits semblaient avoir été dérangés récemment. Là où la poussière était moins présente. Je lisais le nom des dossiers, jetais un œil sur les titres des rouleaux ouverts.
Les minutes s’égrainaient sans que je n’obtienne le moindre résultat. Il fallait me rendre à l’évidence, tout désorganisé qu’était l’homme il n’était pas stupide au point d’avoir laissé traîner son précieux contrat. Il l’avait caché mais impossible de savoir où.

A vrai dire, il était improbable qu’il soit ailleurs que dans le château mais le bâtiment bien que médiocre regorgeait d’endroits à fouiller. S’il avait décidé de la cacher, il était probable qu’il ait évité justement son bureau qui serait le premier endroit que l’on penserait fouiller. Néanmoins, pour se rassurer il est également sensé qu’il voudrait savoir son précieux bien proche de lui et loin de quiconque. Si mon raisonnement était correct, le rouleau serait quelque part où lui seul aurait accès, du moins lui principalement. Un endroit qui pourrait être sous sa surveillance jours et nuits mais qui n’attirerait pas immédiatement les suspicions.

Tout en réfléchissant je m’étais dirigé instinctivement vers la chambre du seigneur. La pièce était sobre, plutôt austère témoignant soit de la pauvreté de l’individu soit d’un dédain de la décoration. D’un pas léger, je traversais la pièce pour arriver dans le salon. Ce dernier était bien plus richement décoré, de belles tentures couvraient les murs de papier fin, des tableaux évoquant des paysages ornaient également les murs. Un mobilier laqué enrichissait la pièce ainsi qu’un service de porcelaine. Voilà dont où passaient les finances du seigneur !

Quelque chose était tout de même étrange. Il me fallut quelques instants pour mettre le doigts dessus mais une volée de rire provenant des étages inférieurs accéléra mon raisonnement. Le contraste entre la chambre et le salon semblait bien trop grand. En revenant vers la chambre je fis un nouveau tour d’horizon de l’endroit. Austère mais il y avait néanmoins une tenture qui pendait misérablement sur un mur en bois. Elle était le seul luxe du lieu bien qu’elle même soit de qualité plutôt médiocre en comparaison des œuvres du salon. Je m’interrogeais sur la volonté de ce soucis de décoration quant tout le reste de la pièce criait le je-m’en-foutisme.

En m’approchant je relevais la tenture pour découvrir dessous une petite bibliothèque collée au mur. Mon rythme cardiaque s’accéléra en pensant toucher au but mais je déchantais bien vite. Il n’y avait que des œuvres insipides et cochonnes sur les étagères. j’en ouvrais la plupart pour vérifier qu’elles ne dissimulaient rien mais il n’y avait guère plus que des images grivoises. Par agacement je fis tomber une œuvre sur le sol et cette étourderie me fit me mordre la lèvre inférieure en espérant que cela n’ait pas fait trop de bruit. En la ramassant je remarquais alors d’étranges rayures sur le parquet de bois, des rayures qui semblaient se poursuivre sous la petite bibliothèque.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Derrière mon foulard je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire. Il s’agissait d’un petite coffre incrusté dans le bois, il semblait en fer forgé et s’ouvrait avec une combinaison à entrer sur la roulette de la porte. En soi c’était une protection des plus honorables pour bon nombre de documents, cela les protégeait des voleurs mais il y avait une faille. Le coffre n’était pas hermétique, il n’était pas pensé pour protéger les documents de tous les éléments. L’eau en premier lieu mais il y a bien d’autres choses que craint le papier.

A nouveau j’apposais ma main et stimulais de mon chakra mes kikaichuus. Une petite colonne se faufila depuis ma manche jusqu’au coffre. Après en avoir fait le tour et ausculté les interstices, elle se faufila vers l’intérieur. La pingrerie du seigneur Itsugu en matière de sécurité allait être la source de sa déconvenue future.

Les kikaichuus se nourrissent de chakra et ne s’intéressent pas aux qualités nutritives du papier mais cela ne signifie pas que leurs petites mandibules ne peuventl’endommager. Je pouvais d’ailleurs les sentir s’affairer à soigneusement décortiquer le contenant du coffre, percer milles petits trous pour les élargir jusqu’à ce que le papier ne soit plus qu’une mosaïques de vide et de copeaux. Étant donné le nombre limité d’insectes que j’avais pu glisser dans le coffre, la tâche prenait un temps considérable. Une heure dut bien s’écouler jusqu’à ce que je perçoives des nuances de chakra se diriger vers mon étage.

Je n’avais aucune garantie que le contrat de mariage était suffisamment endommagé. A dire vrai je n’avais aucune garantie que le contrat était bel et bien dans le coffre mais je ne pouvais prendre le risque de me faire repérer. Sans un bruit je replaçais la bibliothèque et la tenture après avoir récupéré mes compagnons et je me dirigeais d’un pas vif mais léger vers la fenêtre que je refermais tant bien que mal derrière moi.

L’exfiltration ne présenta pas plus de problème que l’infiltration, l’attention des gardes déclinant encore avec la progression de la course lunaire. Cependant en quittant le domaine et en reprenant le chemin de Konoha je ne pouvais chasser cette boule que j’avais au ventre. Le contrat était-il bien détruit ? Je ne pouvais en avoir la certitude mais depuis le temps le seigneur Itsugu avait dû découvrir l’état de son coffre. Une nouvelle infiltration serait trop risqué et si le contrat en avait réchappé, je pouvais être sûr qu’il ferait en sorte que celui soit inatteignable.

Au détour d’un chemin de terre me ramenant vers le pays du feu, je soupirais en essayant de me rassurer, Après tout, je serais bientôt fixé.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Sud-Ouest :: Plaines Fertiles-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation