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Rencontre autour d'un feu. [feat Nishimura Senzo]

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Voilà un certain temps que le borgne avait rejoint le Village d'Uzushio et avait fini par participer à son développement en rejoignant les rangs du village caché afin de dynamiser la capacité de réponse aux nombreuses missions qui étaient adressés au Village caché des Tourbillons, suivant la politique du Senkage qui se voyait être visionnaire et ambitieux, voulant la prospérité pour les siens. Zenjuro lui y trouvait son compte car ce travail lui rappelait en partie sa vie d'antan en tant que Pirate, devant accomplir des faits divers pour obtenir des gains afin de subsister durablement.. la différence étant qu'il ne voyait plus le meurtre partout et avec le temps, commençait à comprendre que tous n'était pas assoiffé d'envies meurtrières comme les autres bandits et mercenaires qu'il avait rencontré lors de son périple.

Le sabre dégainé, le Jonin se servait efficacement et avec une dextérité longue de plusieurs décennies d'expérience pour découper une à une les plantes utiles sur son chemin afin de préparer son repas, et d'y faire de précieuses réserves pour les jours à venir. Le pas vif mais discret, l'œil scrutant droit devant tandis que ses sens étaient constamment en alerte par habitude, Zenjuro longeait un cours d'eau qui séparait la forêt en deux parties distinctes, suivant dans un premier temps l'orientation du soleil levant tandis que la matinée poursuivait son cours. Le chant des oiseaux, la mélodie des feuillages manipulés par la brise de vent soufflante et relevant par moments les quelques mèches de cheveux de l'Epéiste venaient apporter de la sérénité à l'endroit et une atmosphère agréable mais qui ne perturbait pas d'un millimètre la posture du borgne qui gardait constamment une main à portée de son arme logée au niveau de la ceinture qu'il rengainait lorsqu'il finissait de récolter des herbes.

Le vent quant à lui amena avec lui une odeur bien distincte qui devait être produite par la préparation de viande au feu, une odeur alléchante mais qui n'inspirait au borgne que de la méfiance.. un piège ? Un ennemi ? L'odeur était ressentie aisément avec la direction que prenait le vent aujourd'hui, s'il s'agissait d'un ennemi, il n'était pas très prudent, ce qui lui rappela un triste épisode de son enfance. L'œil bien attentif, Zenjuro décida de dévier de sa course initiale en trainant son panier rempli d'herbes diverses et remonta une petite colline jonchée de verdures et d'arbres en pleine forêt tout en pouvant ressentir plus fort encore au fur et à mesure qu'il avançait cette odeur alléchante.

Après une dizaine de minute de marche rapide, sans se précipiter et en ne précipitant pas ses gestes pour attirer la présence de quiconque, Zenjuro finit par avoir en visuel, quelques arbres plus loin un poisson, grillé visiblement et en pleine cuisson, tandis que se dressait non loin et d'une manière plus que posée un Homme qui semblait absorbé par ses propres pensées. Un simple coup d'œil permit à l'Epéiste de voir le bandeau frontal d'Uzushio qu'arborait ce Shinobi qui faisait parti du même Village. Quelques mots, assez pour pointer du doigt une personne et la questionner mais sans relâcher son attention.

- Qui es-tu ?..

Le Jonin n'était pas très bavard de nature, et ses instincts lui faisait prendre une posture défensive et menaçante à la fois, prêt à dégainer au moindre faux pas.
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Nishimura Senzo

Grillades

Avec un Borgne



Rares étaient les fois où Senzo s'amusait à quitter son lit de si bon matin. Il préférait se prélasser sous la couette et dormir jusqu'à l'heure de déjeuner s'il le pouvait. Cette belle matinée contrastait donc avec ses habitudes. Il s'était réveillé aux aurores et s'en était allé se balader en forêt. Lui-même ne comprenait pas ce choix, il avait agi par instinct, l'appel d'une nostalgie, les souvenirs de quand il était enfant. Quand il voyageait avec le convoi familial à la recherche de denrées à revendre. Le jônin avait donc préparé un sac avec tout le matériel de survie nécessaire à une vadrouille en forêt, il énonçait tout cela à voix haute histoire de ne rien oublier.

« Aloooors, une bouteille de saké pour se réchauffer, de la viande séchée en cas de petit creux, de l'allume-feu, une casserole et une grille pour préparer mon barbecue. On est bon ! »

Le reste n'était que des détails à ses yeux. Il savait les forêts du pays des tourbillons dangereuses. La faune et la flore ne laissaient de répit à personne et seuls les plus aguerris pouvaient s'y balader sans risque. Senzo était de ceux-là, il avait appris à vivre dans la nature depuis tout jeune, il savait traquer les bêtes et reconnaître une plante vénéneuse d'une autre. Et si un animal venait à s'en prendre à lui, surement en ferait-il son casse-croûte. Quand on est élevé par Sanada, on connaît la vie dure et le goût du gibier fraîchement chassé. C'était d'ailleurs une des raisons pour laquelle le Nishimura appréciait tant les viandes de qualité, lui qui devait se plier au régime alimentaire de sa mère.

Il avait donc pris la route, prenant soin de prévenir sa petite sœur Risa qu'il partait pour la journée, peut-être plus. Profitant de son passage à côté du port, il s'arrêta chez un pêcheur nouvellement débarqué pour lui acheter quelques rougets fraîchement péchés. Il les assaisonnerait d'un peu d'épices avant de les faire griller au feu de bois, l'eau lui coulait déjà de la bouche. Le bougre n'aurait d'ailleurs même pas eu besoin de les acheter, il aurait pu les attraper lui-même, mais déformation familiale et fainéantise lui collaient à la peau.

Senzo finit par passer la porte du village et emprunta d'abord la route. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, il prit un sentier non balisé et continua quelques heures avant de trouver un coin tranquille. Il leva les bras au ciel tout en baillant.

« Un bon petit coin pour faire un feu ! » Dit-il d'une voix enjouée.

Au centre de ce qui était une clairière, il commença à installer ce qu'il fallait pour un peut-être futur bivouac. Un tronc d'arbre d'une belle taille posé là lui servirait de banc tandis qu'il acheminait quelques pierres pour faire le socle du barbecue. Des bois morts et bien secs ramassés sur le chemin ainsi qu'une grosse buche lui permettrait de démarrer un feu digne de ce nom. Les flammes atteignirent rapidement une belle taille grâce à l'allume-feu.

Une fois tout ceci en place, il s'installa sur son siège de fortune, embrocha un rouget et planta le bâton dans la terre. Il n'avait plus qu'à attendre que le poisson cuise en le tournant de temps en temps. Pris d'un coup de barre, le ninja ferma les yeux, profitant de la sérénité des lieux et du temps agréable pour s'essayer à un petit somme. Des bruits de pas et la voix d'un homme l'empêchèrent cependant de sombrer plus profondément.

« Qui es-tu ? »

Une voix monotone, Senzo ne sentait pas de peur ou de stress. Il ouvrit un œil, puis l'autre donc le sourcil s'arqua pour montrer son étonnement. Un grand gaillard se tenait à quelques mètres, kimono bicolore et balafre sur le faciès. Si le type ne lui disait rien, le jônin avait remarqué sa posture, il était prêt à se défendre. Pourquoi ? Se demanda Senzo qui se leva et tapota son pantalon pour en faire partir la poussière. Il affichait un visage étonné.

« Comment ça qui je suis ? Toi t'es qui d'abord ?! T'as été élevé chez les zouaves ? Chez les gens civilisés, on se présente avant de demander l'identité de quelqu'un. » Répondit le basané. Il poursuivit de plus belle.

« Et puis qu'est-ce qui te prend de venir et d'être menaçant comme ça ?! T'as pas vu mon bandeau ? Dit-il en tapotant la plaque métallique. Je suis un Uzujin et je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de vouloir dégainer son katana contre un ninja. »

Son ton était un peu plus sérieux qu'à l'accoutumée, mais il sentait la pression provenant de l'homme qui lui faisait face. Elle était semblable à celle d'une bête qui montre les crocs. Le corps du shinobi se raidit et il prit à son tour une position défensive, il n'avait aucune envie de se battre avec un inconnu. Un bon repas l'attendait et en voyant l'animal, aucun doute que ce serait une bataille bien chiante. Il le fixa donc à son tour, attendant une réaction.

Après quelques secondes à jauger et dévisager le personnage, Senzo remarqua quelque chose sur la ceinture de la grande perche. Il portait lui aussi un bandeau d'Uzushio. Une nouvelle fois, le sourcil du fils de marchand s'arquait tandis qu'il reprenait la conversation et se détendait.

« T'es pas un peu niais toi par hasard ? T'as un bandeau d'Uzu tout comme moi et tu réagis comme ça face à un collègue ?! Il soupira un peu. Oublions tout ça et viens t'installer sur ce tronc qu'on taille le bout de gras et qu'on fasse connaissance ! Il lui indiqua la place en tapota sur la grume. On va pas se mettre sur la gueule sans raison non ? »

Un drôle de type pour sûr.

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Par delà les mers et les terres, le borgne au cours de sa vie avait eu l'occasion de croiser maintes et maintes personnes qui lui avaient tendu la main, des personnes qu'il avait tué lorsqu'il avait ressenti l'once de malice qui émanait de l'humain qui vendait son semblable pour une bouchée de pain supplémentaire en temps de guerre. Le vent souffla, guidant les mots de l'Uzujin à la peau mate jusqu'aux oreilles de Zenjuro qui lui fixait de son seul œil valide son interlocuteur. Une vie d'errance à travers les torts de l'humanité.. aujourd'hui encore, la voie qu'empruntait l'ancien Commerçant, celle des Shinobis n'était peut-être pas la plus indiquée, même si au cours de sa courte carrière en le domaine cité, il avait pu constater la bonté d'âme des habitants qui l'avait accueilli parmi eux.

La main ferme posé sur le fourreau de son katana se relâcha d'elle-même, tandis que la bête humaine venait d'esquisser un début de sourire devant des paroles dénuées d'intention qui attenteraient à sa survie. L'Epéiste se contenta d'approcher pas à pas avant de s'arrêter devant son collègue Shinobi.

- .. Je suis Zenjuro..

Le borgne n'était pas très doué pour la parlotte,  mais faisant preuve de bonne foi il déposa son panier rempli d'herbes alimentaires et médicinales et en extrait alors quelques assaisonnements semblables à de la menthe qu'il déposa au coin du feu où cuisait le Rouget, un geste humain dénué de mots qui était purement caractéristique au Jonin qui était malgré tout très renfermé et n'arrivait plus à s'exprimer pleinement depuis son enfance. Observant de son œil la réaction du Shinobi, il prit place autour du feu, reposant les jambes qui en avaient bien besoin à parcourir la forêt depuis l'aube et scrutait une nouvelle fois la verdure s'étendant autour des deux randonneurs avant de reprendre rapidement la parole.

- Excuses moi pour tout à l'heure.. mon instinct me pousse à me méfier de tout ce qui me semble dangereux.. mais toi tu ne l'es pas..

L'ancien habitant des marécages lointains reconnaissait des vertus chez cet Homme qui semblait avoir des plaisirs simples, similaires à ceux de Zenjuro qui lui aussi aimait se promener en forêt par habitude de la verdure. Le borgne se tut sur ces quelques mots, lorsque son ventre se mit à gargouiller, la bonne odeur du Rouget lui avait donné faim et l'on devait alors s'approcher de midi, une heure fixe à laquelle Zenjuro prenait son repas habituellement. Le Rouget quant à lui semblait être parfaitement cuit tandis que l'Epéiste gardait un œil sur la viande et se permit de se saisir d'un Kunai qu'il gardait dans sa petite besace.

Se saisissant de quelques feuillages lui servant de support, ni une ni deux il attrapa au passage la broche du Rouget, l'ouvrant en deux d'un seul coup du tranchant de son outil coupant, scindant idéalement le poisson en deux parties distinctes, en son centre résidait le plus gros des arêtes de l'animal rôti que Zenjuro envoya voler d'un coup de kunai avant de découper le poisson en tranches, puis en utilisant le tas de menthes qu'il cisela avec autant de dextérité, il en saupoudra un peu le poisson avant de ramener la préparation entre les deux Shinobis.

- Ce sera bien meilleur avec un peu d'assaisonnement.. avec du rhum aussi ..

L'air absent l'espace de quelques secondes, Zenjuro se saisit un petit morceau qu'il goba avant d'inviter l'Uzujin à casser la croûte à son tour.
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Nishimura Senzo

Grillades

Avec un Borgne



Le grand homme fixa à son tour Senzo. Ceci dura quelques secondes, secondes durant lesquelles le Nishimura commença à ressentir une sorte de gêne. La situation lui paraissait coquasse, inviter un homme qui était prêt à lui sauter à la gorge à partager la boustifaille, drôle d'idée. Le borgne pouvait très bien se faire passer pour un uzujin après avoir volé un bandeau à un des compatriotes du basané. Il s'ôta cette idée de la tête. Lui, il était homme de confiance, un fainéant qu'il fallait soudoyer pour un travail, certes, mais un homme droit. Il pensait donc que ce grand bonhomme ne pouvait pas être si dangereux qu'il l'avait fait ressentir et qu'il ne tenterait pas de l'étriper entre deux crocs dans son rouget.

Zenjuro, puisque c'était son prénom, finit même par se présenter. Zenjuro tout court, pas de patronyme. Surement un enfant adopté par Uzu ou qui a renié sa famille. C'était chose courante en ce bas monde et Senzo n'en tint pas plus rigueur. Le bon Zen s'approcha donc du feu, un panier à la main. Il se baissa pour en extraire quelques épices et autres plantes aromatiques. L'ancien nomade esquissa un sourire, un homme qui cueille des herbes pour assaisonner sa nourriture ne peut pas être un mauvais bougre se mit-il à penser. Après quoi, celui qui semblait être un épéiste s'installa autour du feu, s'étirant de toute sa longueur. La marche avait dû être longue.

Quand il daigna parler un peu plus, Senzo ne put qu'acquiescer d'un hochement de tête. Seul un fou pourrait voir une mauvaise âme en lui. D'un autre côté, il prit presque cela comme une insulte, comment ça, il n'était pas dangereux ? Paraissait-il faible ? Il se frotta le menton, une moue sceptique. Définitivement, non, si son fils avait montré ne serait-ce qu'une once de faiblesse, Sanada lui en aurait fait voir de toutes les couleurs. Ce Zenjuro reconnaissait tout simplement la bonne personne qu'était le Nishimura, toujours prêt à transmettre la bonne humeur. Enfin, surtout à éviter les problèmes.

Après quelques secondes, sans qu'aucun ne pipe mot, un gargouillis vint briser le silence. L'appel de la nourriture, même le plus grand shinobi de ce monde ne pouvait reculer face à un ventre qui crie famine. D'une main experte et agile, Zenjuro attrapa le rouget et joua du kunaï pour en sortir les parties non-comestibles. Senzo fut surpris par sa dextérité, il avait remarqué que son compatriote tâtait du katana, mais certainement pas qu'il éviderait un poisson si bien. Le borgne poursuivit sa préparation en éminçant la poiscaille avant de la saupoudrer de quelques herbes ciselées au préalable.

Pour couronner tout cela, Zenjuro proposa à son acolyte randonneur de partager un rhum. Que demander de plus ?

« Comment refuser un verre de rhum ? Laisse moi deux secondes. Il farfouilla dans son sac pour en sortir une casserole, une gourde d'eau ainsi que les trois rougets restants. Pas de gaspillage chez les Nishimuras ! »

Avec la même habileté dont Zenjuro avait fait preuve, Senzo décortiqua les poissons, mais garda cette fois-ci, les arêtes et les têtes qu'il balança dans la casserole. Il vida l'eau dans le contenant et le posa sur le feu. Après quoi, il attrapa une pincée d'herbes qu'il hacha grossièrement avant de l'ajouter à la marmite. La chaire restante et les arêtes allaient servir à faire une petite soupe. Ca ne payait pas de mine, mais c'était bon. Sa mère lui avait appris quand il était enfant, un moyen de ne rien jeter. Il termina en installant les derniers rougets au coin du feu et en dégustant un morceau de celui déjà prêt. Il s'exprima après s'être léché les doigts.

« Je me suis pas encore présenté, excuses-moi ! Il attrapa deux verres dans lesquels il versa le liquide alcoolisé. Il leva le sien. Je suis Nishimura Senzo, ravis de faire ta connaissance Zenjuro ! Je suis sûr qu'on va bien s'entendre toi et moi ! Il avala une gorgée, son visage se déforma une seconde. Mais dis moi, je t'ai jamais vu à Uzu, tu viens d'arriver au village ? »

Le mec n'avait pas l'air très bavard, mais Senzo avait tout de même dans l'idée de converser un peu. Ou au moins d'essayer.

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Dégustant quelques morceaux de Rouget, arrosé de Rhum la viande n'en eut que meilleur goût. Le Rhum.. une boisson prisée, très prisée chez les Pirates, une boisson forte, en intensité, en degré certes.. mais cette boisson rendait le Jonin nostalgique du passé tandis que le vent lui caressait le visage, faisant virevolter sur la droite ses mèches de cheveux lui retombant sur le visage. Il leva la tête vers le ciel bleu, visible par-delà la couverture de feuillage qui les cachaient des rayons du soleil déjà bien présents. L'ambiance s'était bien détendue entre les deux Uzujin's de par l'aura de bonté simple que dégageait le Nishimura qui à sa manière semblait profiter et apprécier les endroits de ce genre, sûrement pour la détente.


Un sourire naissait, léger mais bel et bien présent sur le visage de Zenjuro qui écoutait son camarade de randonnée lui citer une règle de base chez sa famille qui en arracha même un rire au borgne qui appréciait cette simplicité d'esprit et cette ouverture aux autres.. L'Epéiste lui n'avait jamais pu intégrer cette notion, se méfiant de quiconque au premier regard et craignant pour sa survie, il n'avait jamais pu depuis sa sortie du Marécage parler aussi ouvertement à quelqu'un, sauf à sa défunte épouse. Les minutes s'écoulèrent tandis que le jeune Homme à son tour se fit à l'œuvre, démontrant des capacités remarquables tant au niveau du maniement de son instrument de coupe que des techniques culinaires lui permettant de faire une soupe à la bonne odeur de poisson à partir des restes, à se demander si son interlocuteur n'était pas en réalité destiné à la cuisine !


Son œil retrouva un semblant de lueur lorsque Senzo se présenta à lui, bien entendu il était d'Uzushio et semblait très amical envers le borgne malgré une introduction des plus sportives, une chose qui faisait apparaître dans l'esprit de Zenjuro sa propre femme qui l'avait accueillie avec le sourire malgré une introduction similaire à celle d'aujourd'hui. le Jonin acquiesça calmement en soutenant l'idée d'une bonne entente entre les deux Shinobis mais en revint à un regard moins empli d'expression lorsque vint se poser la question des origines de l'ancien Commerçant. Zenjuro n'était clairement pas bavard, et cet échange n'était jusqu'à maintenant quasiment qu'en sens unique, mais l'Epéiste des tourbillons consentit à briser ce silence et observa les poissons rôtir en répondant, buvant tranquillement son Rhum qui ne semblait pas le déranger outre mesure, l'habitude des boissons fortes sans aucun doute.

- Je suis arrivé à Uzushio il y a déjà un bon moment, j'étais Commerçant, et avant ça..

Les souvenirs remontaient et sa main lui servant d'appui au sol se crispa un instant avant de se détendre tandis que Zenjuro souffla discrètement. Il n'avait pas l'intention de dévoiler son passé si cela pouvait compromettre sa place au Village.. qui aurait envie d'un Shinobi, où même d'un Civil avec un passé de meurtrier comme le sien, et à la réputation déjà bien forgée au sein de son Village .. Il valait mieux étouffer ce gros morceau de son passé et poursuivre, ce qu'il fit avec assurance.

- J'errais sans but précis, si ce n'est de trouver une place où pouvoir vivre plus paisiblement


Le borgne se servit en Rhum et vida ni une, ni deux le contenu de son verre sans sourciller, se tournant vers le Jonin d'un air calme, mais plus détendu que tout à l'heure.

- Tu es natif de ce Village si je comprends bien ? C'est rare de voir des personnes dans ces recoins de la forêt, je suppose que l'endroit est assez paisible pour s'y détendre.

Petit à petit, au fur et à mesure que la discussion se faisait, le Shinobi devenait plus enclin à la parole même s'il ne parlait que peu, son œil fixant son pair Jonin qui semblait se régaler avec les grillades.
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Nishimura Senzo

Grillades

Avec un Borgne




Seul le bruit des mastications faisait écho au silence. Senzo savourait ce petit moment comme il savourait son morceau de viande blanche. Ni trop cuite, ni pas assez, suffisamment juteuse pour garder les sucs et les saveurs intactes. C'était un régal pour le peu d'investissement concédé. Le morfal en reprit un bout tandis que les autres cuisaient.

Si Senzo n'était pas un fin analyste, il avait bien saisi que Zenjuro était plus homme à tailler dans la chaire qu'à discuter du beau temps. Malgré tout, le basané attendait une réponse. Entre deux bouchées et une gorgée de rhum, le ninja au katana daigna répondre.

En entendant le borgne, Senzo ne put que réagir. Un sourire était apparu sur son visage. Le balafré n'était pas originaire du pays des tourbillons et était aussi un commerçant. Pour le presque trentenaire, ces détails n'étaient pas le fruit du hasard. Alors certes, dans une époque comme celle-ci, il n'était pas rare de voir des hommes rejoindre les nouveaux villages pour faire partie d'un corps militaire. Il était tout aussi courant de rencontrer des fins gourmets et des experts en spiritueux - puisque Senzo se considérait comme tel - ainsi que des commerçants en quête de nouveaux marchés. Mais rencontrer tout cela en même temps, c'était un signe de la providence pour l'ainé des Nishimura. Il avait trouvé là une perle rare pour passer des bonnes soirées autour d'un peu d'alcool et de barbaque. Son sourire ne faisait que grandir alors qu'il continuait d'écouter Zenjuro.

N'a qu'un œil semblait cependant perdu dans ses pensées. Son regard était perdu dans les flammes, comme aspiré par un passé trouble. Senzo ne pipa mot, préférant le laisser à ses réflexions. Le fils aîné avala une autre gorge de rhum avant que son compagnon ne capte à nouveau son attention pour lui signifier qu'avant d’atterrir à Uzu, il voyageait sans-dessein. Zenjuro avait dit cela comme s'il voulait changer rapidement de sujet, il ne semblait pas vouloir s'étaler plus. Comme pour le signifier, il s'enfila un autre verre de rhum cul sec et changea de sujet. Au tour de Senzo de répondre à l'interrogatoire.

« Tu es natif de ce Village si je comprends bien ? C'est rare de voir des personnes dans ces recoins de la forêt, je suppose que l'endroit est assez paisible pour s'y détendre. »


Une sur deux. Il aimait effectivement se poser dans un coin calme en forêt, cela lui rappelait les bons souvenirs avec son père... comme les moins bons avec sa mère, où il devait suer sang et eau pour avoir le droit à un repas le soir venu. Senzo savait que tout avait été fait pour son bien, mais il avait toujours ce petit frisson quand il se remémorait les galères vécues avec les entrainements de Sanada.

Par contre, il n'était pas né ici, bien trop vieux et ensuite, c'était un nomade, il ne savait d'ailleurs même pas précisément où il avait été mis au monde. Mais qui s'y intéressait ? Après tout, pour ces tribus, la terre seule servait de lieu de naissance. Il mima la négation avec la tête.

« Oui, j'aime sentir le vent et les odeurs de la forêt. Uzushio est un bel endroit, les gens y sont heureux et la vie y est paisible, mais je n'y suis pas né. Il s'arrêta pour regarder vers les nuages, comme pour ramener à lui quelques souvenirs. Je viens d'une famille de nomades. Jusqu'à mes dix-huit ans, j'ai vécu et voyager à travers le monde. J'ai pris du temps pour m'acclimater à ce pays et à cet endroit. Quand tu changes d'environnement quasiment tous les jours, c'est difficile de se contenter du même horizon. Sa voix était empreinte de nostalgie. On a vu des ruines antiques dans les déserts du pays du vent, dormi dans des forêts millénaires et bivouaqué à proximité de marécage sordide où un seul moustique suffisait à sucer tout le sang d'un homme adulte. Sale bête ! Cracha-t-il avant de poursuivre. Enfin j'te dis ça, t'as surement pas mal baroudé toi aussi. Ah, l'eau bout ! »

Les clapotis de l'eau qui commençait à bouillir le ramenèrent au présent. Il saisit le manche du contenant après avoir sorti de son sac deux coupelles en bambous. Il versa le liquide encore chaud dans chacune d'elles, posa la casserole de côté et tendit un bol à Zenjuro.

« Goûte-moi ça ! »

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Le récit que lui narrait le Nishimura avait piqué la curiosité à vif de Zenjuro qui se contenta de l'écouter sans un mot tout en dégustant un Rouget d'une fraîcheur et d'une qualité qui en ferait pâlir de stupeur et de bonheur plus d'un. Il se trouvait alors que les deux mangeurs avaient bien plus de points communs que le Jonin aurait pu l'imaginer.

Un Nomade, qui par la force des choses a été amené à voyager par delà Océans et Continents et qui a vu et appris sur le tas avec sa tribu, un Nomade qui a apprit à la dure les lois de la vie et qui comme le borgne avait su s'installer durablement à un endroit précis et profiter de la vie à Uzushio. Un sourire naissant qui s'accentua sur le visage de Zenjuro tandis que ses premières suppositions concernant son camarade de table lui permit d'en apprendre un peu plus sur Senzo. Au moins, il avait pu grandir aux côtés de personnes qui comptaient pour lui et réciproquement, expliquant en partie sa personnalité différente de l'Epéiste même si sûrement son quotidien n'avait pas dû être de tout repos, sa manière de manier une arme blanche en disait bien plus qu'on ne pouvait en dire avec des mots, c'était un langage propre, celui de l'expérience et des réflexes acquis au fil de toute une vie.

Tenant d'une main son verre de Rhum encore à moitié plein, verre qu'il venait de remplir pour la troisième fois, l'ancien habitant des marécages de "Nume" était songeur, repensant aux mots de son interlocuteur, lui n'avait aucun souvenir de ses compagnons de route, morts depuis son enfance dans les marécages, abattus par la faune et la flore démesurément dangereuses dans un environnement plus que mortel pour quiconque avait envie de se suicider, c'était sûrement le lieu à choisir. Bien que les récits différaient sur certains points, cet Uzujin aujourd'hui avait aussi du traverser des épreuves similaires à celles de Zenjuro qui écoutait avec attention son récit avant de se figer, l'espace d'un instant.

"Un marécage où un seul moustique suffisait à sucer tout le sang d'un homme .. cet endroit dis moi, vous vous êtes aventurés dans les confins des archipels brumeux ?"
Le ton qu'employa Zenjuro qui avait été drôlement surpris par une description d'un endroit qui avait forgé son enfance à ses dépends le fit observer le Jonin tandis que ce dernier autrement plus surpris par la cuisson de son plat qui semblait préoccupant y mit terme et montra au borgne un plat qu'il ne put refuser.

Une part saisie pour l'Epéiste, celui-ci hocha en signe d'acquiescement la tête pour remercier Senzo et commença à manger tranquillement sa collation tandis que son regard lui semblait attendre une réponse, clairement intéressé par ce qu'allait pouvoir dire son collègue sur cet endroit. Il n'y avait pas de raisons précises quant à la curiosité du mono œil, si ce n'est qu'il parlait d'un lieu qui forcément était gravé dans l'esprit et le corps endurci du Shinobi. Ses réflexions s'interrompirent tandis qu'il dégustait la cuisine de l'Uzujin avec grand plaisir et n'hésita pas à faire un commentaire plutôt surprenant de sa part. " Tu aurais pu penser à te reconvertir dans la cuisine, je pense que tu ferais un carton, c'est très bon avec si peu de moyens en plus, remarquable !" Zenjuro riait à ce moment-là, tandis que le repas battait son plein, arrosé de Rhum directement dans le gosier, il mangeait tranquillement et savourait ces quelques instants de paix.
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Nishimura Senzo

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Zenjuro avait pris le temps de se servir à nouveau du rhum, un vrai trou. Pas qu'il buvait beaucoup aux yeux de Senzo, juste qu'il les enquillait vite, un mec rodé quoi. Le Nishimura suivait, plus par plaisir que par défi, il était bien trop tôt pour jouer à celui qui boit le plus. Surtout, ce n'était pas le meilleur endroit ni le bon moment. Qui savait ce qu'il pourrait arriver à deux hommes ivres morts dans les bosquets. Au mieux se réveiller avec une grosse gueule de bois, au pire... il ne voulait pas l'imaginer. Ensuite, l'attention de l'épéiste s'était immédiatement tourné vers Senzo à l'écoute de ses histoires de jeunesses. Quel moustique l'avait donc piqué ?

« Un marécage où un seul moustique suffisait à sucer tout le sang d'un homme .. cet endroit dis moi, vous vous êtes aventurés dans les confins des archipels brumeux ? »

Cette petite anecdote sur le marécage l'avait marqué, surement était-il déjà passé dans les environs. Senzo s'en souvenait assez peu, l'endroit était tellement marquant qu'à la fin, il l'avait occulté de son esprit, comme pour oublier les horreurs vécues. Il se souvenait tout juste de bêtes immenses et d'insectes bien trop dangereux pour de simples humains et que c'était à l'occasion d'une mission avec Sanada. Après avoir bu une gorgée de la soupe, l'épéiste complimenta son acolyte de beuverie, soulignant ses talents culinaires. Le basané lui retourna la politesse.

« Je te retourne le compliment. Un repas a souvent plus de goût quand on le fait soi-même n'est-ce pas ?
Il avala une gorgée. Et oui, on s’y est aventuré avec ma mère, j’étais encore un ado, j’en ai de vagues souvenirs. Il se gratta le sommet du crâne comme pour essayer de connecter quelques neurones. On y était pour une mission, des histoires de pirates ou de bandits qui pillaient un peu trop au goût du daimyo alors on a été missionné et on s’est occupé d’eux après les avoir traqués dans les archipels. Il frissonna en se remémorant tout cela. J’ai pas spécialement peur des animaux, au contraire, mais ces trucs là-bas, c’était quelque chose. On a pas retrouvé tous les criminels, une bonne moitié s’était enfoncée dans les marais et ma mère m’a stoppé avant que je n’y entre moi-même, j’en ai vu deux se faire déchiqueter par un crocodile, il ne restait que de la charpie et elle-même n’a pas fait long feu avec les charognard. Enfin bref, aucune de ces bêtes n’est pire que ma mère de toute façon hahahaha. » Pouffa-t-il de rire pour finir.

Suite à son récit, il se leva d’un bond en attrapant un brochette de poisson. Un morceau de viande à la bouche, il se lança dans une série d’exercice, étirements, montés de genoux et autres mouvements. Loin de lui l'idée de se mettre à faire des efforts, c'était plutôt une réaction de son corps, un appel au mouvement. Après avoir autant bu et mangé il lui fallait brûler un peu de calories. Et puis, ce souvenir lui donnait des envies de voyages, il lui vint soudain une idée qu'il exposa à Zenjuro après avoir avalé le poisson.

« J'étais bien trop faible à l'époque pour m'y aventurer, même avec la vieille, mais aujourd'hui ça me plairait bien d'aller y faire un tour, voir comment l'environnement a évolué ! T'es pas de mon avis ? On pourrait s'y rendre un de ces quatre, quand j'aurais pas la flemme ? »


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Le feu crépitait, tandis que les bonnes odeurs émises par le repas de fortune que les deux Uzujins se firent en cet instant se diffusait autour d'eux, assez pour attirer à eux le regard des animaux sauvages qui forcément ressentaient la faim tandis que leur instinct leur disait de ne pas approcher de manière directe. Le borgne lui tandis que le Nishimura lui conta ses récits de voyage gardait un œil sur les bêtes terrées dans les buissons entourant leur lieu de discussion et leur lança un morceau de poisson qu'une mère Renarde s'empressa de choper du bout des dents avant d'aller le distribuer à ses trois petits que l'on pouvait voir sauter sur le bout de viande avec hargne et fougue.

Recentrant toute son attention sur Senzo, celui-ci venait de décrire plus ou moins les alentours du fameux marécages, faisant acquiescer Zenjuro qui continuait à siffler son Rhum tandis qu'il avait saisi un bout de bois au sol et traçait des traits sans aucune signification logique si ce n'était de faire travailler sa main libre tandis que le récit de son collègue l'intéressait. Au vu de la description, qui faisait tomber dans une nostalgie involontaire l'Epéiste qui avait grandi littéralement avec ces bestioles là, tout semblait correspondre. Le récit se termina par un rire spontané du Jonin qui arrachait un sourire au Voyageur qui porta son regard sur Senzo.

"Elle doit être effrayante dans ce cas-là !"

Le rire fut partagé alors que l'Homme vêtu d'un Kimono bicolore se mit à rire en même temps. Il en fallait des moments comme ça avec la vie que menait les deux Hommes, une vie d'incertitude, une vie en proie au doute, à la confusion, aux blessures voir à la mort.. Cette dernière n'effrayait pas Zenjuro, non parce qu'il était suicidaire, la raison simple était qu'étant depuis sa naissance omniprésente, il avait appris à contrôler cette peur naturelle de la mort et la remplacer par du courage, et sa confiance en ses capacités de survie le rendait de ce point de vue là imperturbable. Son partenaire de buverie semblait désormais se dégourdir, et ses actions démontraient qu'il avait été élevé d'une certaine manière, à la manière des personnes qui vivent d'action et de nouveautés continuellement, à la manière dont il l'avait décrit plus tôt. Cependant, lorsqu'il exposa son intérêt pour les marécages dont il était question, le sourcil du borgne se releva tandis qu'il observait Senzo s'échauffer.

"C'est pas vraiment un endroit pour la détente je te préviens, les bestioles sont impitoyables et même maintenant, certaines seraient capables de nous tuer facilement si on se relâche, tu es sûr de toi ?"

L'ancien Pirate posait son regard sur son compagnon à cet instant, d'un œil sérieux et certain il semblait le mettre en garde contre les dangers de l'endroit, lui-même n'en ayant pas forcément de souvenirs "heureux", si ce n'est le sang, la puanteur de cadavres à perte d'horizon et des créatures terrifiantes qui pouvaient attendre leurs proies.
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Nishimura Senzo

Grillades

Avec un Borgne




« Elle doit être effrayante dans ce cas-là ! »

Oh que oui, elle l’était. La vieille, comme Senzo aimait la surnommer, avait un caractère bien trempé. Pas de gants de velours chez elle, juste la main de fer. Le fils se demandait parfois comment elle pouvait être sa mère vu comment leur façon de faire et de penser était à l’opposé. Quand l’un pensait noir, l’autre pensait blanc. Dans tous les cas, il fallait bien une cheffe de clan pareille pour diriger les Nishimura. Sans la presque tyrannie imposée par la matrone, nul doute que la famille n’en serait pas là où elle en était aujourd’hui, prospère, heureuse et surtout bien ancrée à Uzushio.

Bref, Senzo se sentait plein d’énergie, un trop plein qui l’avait poussé à proposer cette idée saugrenue, loin de ses habitudes. Jamais au grand jamais il n’aurait suggéré une telle chose en temps normal, mais il avait une subite montée d’adrénaline. Discuter avec Zenjuro à propos de cet endroit dont même sa mère appréhendait la traversée avait éveillé quelque chose en lui. Dehors Senzo le flemmard, voici venu Senzo l’aventurier.

Tandis que son acolyte Zenjuro s’occupait de nourrir une famille de renards avec quelques morceaux de poisson, le Nishimura s’imaginait déjà sur la proue d’un bateau en direction des Archipels brumeux, le poing levé vers le ciel et vers l’aventure. Des images de combats frénétiques, de sueur et de sang, de victoires épiques face aux terribles bêtes des îles s’enchaînaient dans son esprit. Il avait juste partagé un déjeuner avec Zenjuro et se voyait déjà vivre péripéties sur péripéties avec le borgne, poussé tout simplement par l’idée d’impressionner de mère en lui racontant ses exploits une fois de retour. Il jeta le pic en bois au loin avant de se tourner vers n’a qu’un oeil pour l’écouter.

« C'est pas vraiment un endroit pour la détente je te préviens, les bestioles sont impitoyables et même maintenant, certaines seraient capables de nous tuer facilement si on se relâche, tu es sûr de toi ? »

S’il était courageux, même si flemmard, Senzo n’était pas téméraire, pas du genre à se lancer dans la gueule du loup ou à partir pour un long voyage sans préparatifs. Education nomade oblige, il savait tout ce qu’il fallait pour pouvoir bivouaquer et survivre en milieu hostile. Et cette fois-ci, il n’aurait pas besoin de Sanada. Bien décidé et pas prêt de changer d’avis, il répondit à Zenjuro.

« Plus sûr que je ne l’ai jamais été ! C’est la routine pour un ninja de vivre dangereusement, si on peut y rajouter un peu d’exotisme et faire autre chose qu’une chasse aux bandits, je ne demande que ça ! On pourrait faire d’une pierre deux coups si y’a une mission dans les alentours ! »


Il ne perdait pas le nord, autant lier l’utile à l’agréable n’est-ce pas ? Le bougre faisait déjà des plans sur la comète, s'imaginant que le borgne ne pouvait pas refuser une telle proposition, et cela, même s'il ne se connaissait que depuis peu.

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