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Tomber sur un os [Pv : Aburame Hako, Tadake Kyoshiro et Yuriko]

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Tomber sur un os

Tadake
Yuriko et Kyoshiro

Aburame Hako
Senju Daiki

Le sol cesse de gronder alors que nous montons vers le haut. Mais lorsque nous croyons être au bout de nos surprises, une coulée de lave fonce vers nous. Kyoshiro est le premier à réagir alors qu’il nous dit de se mettre derrière lui, faisant lever un mur de terre entre nous et la lave. Immédiatement, je me mets à côté de et exécute exactement la même technique, dans le but de protéger un peu plus d’espace espérant garder Hako et Yuriko de la coulée.

« Dôton : Doryu Heki ! »

Aussitôt le mur fait, je monte au sommet pour observer le poing d’origine du magma. Il ne me semble pas exactement naturel, mais je ne suis pas un expert en volcan, je me dois d’avouer.

« Kyoshiro, penses-tu pouvoir faire quelque chose avec ton suiton pour refroidir la lave ? Hako, peux-tu envoyer tes insectes en éclaireur ? »

Foutu magma. Mon Mokuton ne sert à rien à l’exception de faire du petit bois pour nourrir le feu. Pas le choix, il faut que je demande aux autres de faire. Je pourrai aller m’enquérir de ce qui se passe une fois qu’il y aura un chemin praticable pour passer.

Mon regard balaie rapidement l’étendue de pierre bouillante pour mieux voir les dégâts. Je cherche deux choses : plus d’informations sur mes adversaires, mais ce n’est pas gagnés, ils sont loin, très loin et une échappatoire si les choses tournent au vinaigre. Je me dois de mettre mon élève en sécurité, tout comme mes équipiers.

L’espace d’une minute je contemple l’idée de faire mon dragon de terre, mais sans savoir où sont mes ennemis, sans les voir exactement, ce n’est pas une bonne idée. Surtout que je n’ai aucune idée de s’ils sont réellement hostiles ou s’ils ne cherchaient qu’à nous éloigner de leur territoire. Et le mieux serait d’entreprendre une discussion pacifique avec eux plutôt qu’un combat sanglant.

« Attendons de voir s’ils souhaitent encore attaquer avant de répliquer et chargeons-nous de trouver une solution pour le magma avant de faire quoi que soit d’autre. »

Je saute en bas de mon perchoir pour retourner au près de mes équipiers et leur exposer le peu d’informations que j’ai réussi à voir de là-haut. Rien de grande importance, mais un chemin pour s’enfuir si ça tourne mal, ce n’est jamais de refus. Après tout, Hako est sous ma responsabilité, je ne peux me permettre qu’il arrive quoi que ce soit.



Récap:
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Aburame Hako
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Tomber sur un os

En un instant, la charmante petite balade montagnarde en pays étranger (comme la voyait Hako) se changea en Enfer.
Alors qu'elle peinait (sans le montrer ni l'avouer) à suivre les bonds de cabris de la belle Yûriko (c'était l'occasion de mâter en douce ces jolies fesses... Quoi ? Y'avait rien de mal à admirer la beauté, non ?), jaillissant de nulle part, un torrent de lave fonça sur le lutin vert de Konoha et son petit groupe d'hardis explorateurs.

La minuscule genin laissa échapper un juron qui aurait outré un charretier en fit aussitôt un bond en arrière en glapissant.
Certes, il y avait eut quelques tremblement de terre (qui s'étaient calmés) et de la fumée, mais la kunoichi vert-pomme ne s'attendait pas à voir un volcan lui dégueuler soudain dessus.

Ses senseï beuglèrent des avertissement et dressèrent immédiatement d'imposantes barrières rocheuses pour se protéger, mais la petite surexcité Aburame se trouvait en avant du groupe dans le sillon de la splendide Yurikô.
Trois sauts-périlleux arrières en dansant sur des rocs instables plus tard, l'agile petite spécialiste en Taijutsu dû se rendre à l'évidence : elle ne serait pas assez rapide pour gagner les protections rocheuses convoqués par son senseï et celui d'Akira.

Jurant de nouveau, Hako copia ses aînés claquant ses mains au sol après un roulé-boulé disgracieux dans la caillasse, mobilisant son chakra.
"Dôton : Doroku kaeshi !" s'exclama la petite Aburame, faisant jaillir hors de terre un petit promontoire rocheux.
Hako se doutait bien que sa maigre technique ne pourrait pas lui servir de protection contre les flots de lave déchaînés qui lui léchaient déjà les fesses.
Mais ça lui donnait un peu de temps et lui servirait de tremplin.
"Senseï ! Rattrapez-moi !" beugla le lutin vert de Konoha en se propulsant comme une fusée vers la muraille de rocs sur lequel venait de paraître Daiki, alors que déjà la lave en furie balayait son promontoire et ses petits  pieds.

Malgré son bond magistral, Hako n'atteignit pas les hauteurs du mur, s'écrasant presque contre celui-ci. De trop petiet jambe, malgré toute son ardeur.
Heureusement, le Senju l'avait entendu et était désormais habitué aux folles idées de sa minuscule genin.
Un bras viril et puissant rattrapa la gamine surexcitée et la hissa en haut du mur impénétrable alors que la roche en fusion s'y écrasait juste derrière elle.

A peine en haut que déjà Hako gigotait, forçant son maître à la lâcher. Dansant d'un pied sur l'autre en pestant milles obscénités. Le lutin vert de Konoha, le visage rouge (elle s'était un peu manger le mur de cailloux) acheva promptement d'ôter ses chaussures rouges couvertes de lave brûlante qu'elle balança sans ménagement au sol où elles finirent de se consumer.
Assis inélégamment en tailleur sur le rempart de roc, Hako souffla sur ses pieds nus, légèrement brûlé.
"Fichu journée... Encore un costume de bousillé ! Je veux une augmentation !" maugréa la petite Aburame en se redressant pour contempler la mer de lave.
La mauvaise humeur de sa genin vert-pomme rassura immédiatement son senseï inquiet. Il savait son cafard  Aburame à la limite de l'indestructible. Elle n'était apparemment pas blessée, où du moins pas gravement (même si le "pas gravement" d'Hako avait tendance à inquiéter le Senju).
En tout cas, l'incident allait la forcer à continuer la mission pied nue... Chose qui n'allait sans doute pas améliorer l'humeur de la minuscule braillarde...

Le senseï aveugle d'Akira, qui avait dressé son propre mur de pierre pour les protéger et dévier la lave ironisa un peu sur la situation, ce qui amena un sourire de requin (qu'il ne put pas voir) sur le visage poupin de Hako. C'était typiquement ce genre de remarque à la limite de la nonchalance qui remontait le moral de l'impétueuse genin.
"Une promenade de santé... Mais j'aurais préféré découvrir de nouvelles sources chaudes en explorant ce coin ! Là, ça pique un peu !" rétorqua gaillardement la kunoichi vert-pomme (et désormais pieds nus).

Toute à son exploration (et sa course vers le somment avec Yurikô-sensei), Hako n'avait pas vraiment fait gaffe d'où venait la roche en fusion.
Ni même s'il s'agissait d'une coulée naturelle issus d'un bouche volcanique qu'elle n'aurait pas remarqué.
Son senseï, plus prudent et plus méfiant la ramena à la réalité.
Il demanda à la jeune Aburame de déployer de nouveau ses insectes-espions, signifiant par là qu'il soupçonnait quelque coup fourrée.
Etait-il possible que ce magma ne soit pas d'origine naturelle ? Hako savait que certain ninja pouvait former des coulées de boue (Daiki ou Kyôshiro savait sans doute faire ça, avec leur maîtrise du Dôton), des torrents d'eau ou convoqué les flammes, comme Kaori la petite pyromane de son équipe... Certains pourraient-ils carrément déchaîné des flots de lave ?
Était-ce un des pouvoirs de ce mystérieux clan Kaguya que les konohajin devaient tabass...rencontrer ?

En tout cas, la demande du Senju ramena Hako à des dispositions plus sérieuses (enfin, autant qu'elle pouvait l'être).
"Bien compris sensei !" pépia gaiement la minuscule Aburame au sommet du mur de roc, cherchant des yeux un ennemi tout en composant une série de mudra. "Mushigan !"
S'envolant de la tenue fanfrelucheuse de la kunoichi, un petit nuage d'insectes sombres dévoreurs de chakra se mit en chasse.

Hako hésitait : si des ennemis étaient présents, ils faisaient de bonne cible, debout sur leur promontoire rocheux. Bah, on verrait bien et encaisser était son point fort...
Elle avait l'habitude de servir de cible aux flèches ultra-rapide et guidée par le byakugan de sa Yum-Yum.
Est-ce qu'elle ne devrait pas également déployer une armée de Chibi Mushi Binshin pour seconder ses insectes espions ? Et servir de diversion...
Hélas, avec le champ de lave, se serait difficile... Et sa nouvelle technique consommait énormément de chakra et d'insectes de son essaim.
Pour ne fois, Hako choisit donc la voie de la sagesse, se contentant de déployer ses petits mouchards volants.

Daiki confirma qu'il suspectait une intervention ennemi, ce qui fit se tendre la minuscule genin. Appréhension face à un adversaire capable de déverser d'impétueux flots de magma ?
Non, bien sûr ! C'était un frisson de plaisir à l'idée de se confronter (brutalement sans doute) à l'inconnu.
Elle dédia un sourire de requin à son maître.
"C'est pas un peu de roche en fusion qui va me faire peur !" se vanta-t-elle gaillardement, avant de bouder un peu. "Même si c'est chiant pour mes habits. Et mes insectes. Si y'a un débile qui nous a attaqué avec ça, je lui réserve un bon coup de poing dans la gueule pour lui apprendre le savoir-vivre ! Drôle de façon de recevoir de prestigieux invités de Konoha !"

Le lutin vert de Konoha avait à dessein élevé le ton pour clamer le nom de son village natal.
Si des malandrins malavisés les écoutaient, ça pourrait peut être les faire paniquer à l'idée de se frotter à la toute puissance (évaluation personnelle) du Village Caché de la Feuille.
Et si ils les avaient pris à tord pour des ennemi, déclamer ainsi son allégeance pourrait peut-être permettre d'ouvrir des négociations...
Après tout, ils étaient plus ou moins là pour ça, non ?
Et c'est pas Maître Hokage qui déclarait qu'il fallait laisser une chance aux gens de se rendre avant de les écraser ?



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feat. Conquistador

" Diplomatie. L'art patriotique de mentir pour son pays. "



Il était parfois bon d'avoir tord, surtout dans la circonstance actuelle. Alors que la kunoichi suivait ses camarades à la même allure, voilà que devant eux une puissante coulée de lave apparut, débordante, serpentant le sol à une vitesse remarquable au point que cela obligea les shinobis à réagir avec rapidité et grande mesure. Mais était-ce possible? Ainsi? Brutalement? Sans aucun signe que l'épaisse fumée? Mais nul temps de se poser plus amples questions car il était plus que nécessaire de se mettre à l'abri. Le paysage qui aurait pu se révéler n'être qu'une tortueuse montagne prit des allures de volcan à l'image même des pensées que la konohajin imaginait trop folles pour être réelles.

Naturellement, la jeune femme se rapprocha de son frère par pur instinct de jumelle, alors que l'on sentait clairement l'air se réchauffé. Plus le feu liquide fonçait en direction des shinobis, plus l'air devenait difficilement respirable. Là, Kyoshiro prit les devants comme le meneur qu'il incarnait et créa un immense mur de pierre derrière lequel se réfugier. Ne possédant pas de techniques semblables, la jeune femme profita de la protection de son jumeau pour demeurer derrière lui et faire face au torrent volcanique.

" Sympathique ne serait pas le terme que j'aurais choisi mon frère... même si nous pouvons prétendre recevoir un accueil chaleureux. "

Ce fut à ce moment là que Yuriko se rendit compte que Daïki avait eu la même idée qu'elle. Il grimpa sur le mur qu'il avait dressé lui-même, à l'image de Kyoshiro et joua les sentinelles pour observer d'un point de vue plus haut. Y avait-il remarqué quelque chose? La jeune femme le suivit du regard mas visiblement, il n'obtint aucune information autre que la frustration de se retrouver aussi étrangement écarté de leur but. Pour les empêcher-t-on de grimper? Parce qu'il y avait forcément quelque chose à dissimuler. Mais pourquoi? Ne disait-on pas que les Kaguyas étaient des gens de combat? Ne préféraient-ils pas l'affrontement directe à ce genre de fourberie?

Se laissant porter par quelques réflexions avec que les garçons s'occupaient de sa protection et celle de la genin, cette dernière interrompit ses pensées. La jeune Aburame activa ses insectes qui, on ne pouvait le nier, allaient se montrer particulièrement utiles en devenant leurs yeux. L'enfant devenait à cet instant un atout dès plus précieux vers qui la jeune femme s'approcha pour lui demander si elle n'avait rien.

" Hako-san.... est-ce que tout va bien? Tu n'es pas brûlée? Je peux te soigner si nécessaire. "

Elle pointa les petits petons de l'adolescente tout en portant sur elle un regard bienveillant.

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Déviée par les quelques deux murs (et demi!), la coulée ne sera finalement pas un problème d’envergure pour la feuille. Profitant des hauteurs, le Senju put voir qu’encore plus loin, à mi-chemin entre la position actuelle de son équipe et de la tracée de fumée noire (à noter qu’elle perd peu à peu en opacité et en couleur), il y avait traces de vie. D’une vue flouée par les nuages foncés de la rivière brûlante, il pouvait discerner les formes d’un… campement? Probablement. Combien étaient-ils? Ça ne semblait pas être un maigre et simple regroupement, mais ce n’est définitivement pas de la taille d’un minuscule village.

L’attaque venait de cette direction, et il n’était pas impossible qu’elle vienne même directement de là. De son côté, le senseur n’eut que peu de chance avec l’utilisation de cette particularité; il n’eut pas la chance de déceler quoi que ce soit dans son périmètre immédiat, faute de distance. Il pourrait tirer la conclusion que son équipe est seule puisqu’il ne semble pas y avoir de chakra autour d’eux. D’où il est, il est impossible pour Kyoshiro de percevoir du chakra émanant du… campement remarqué par son collègue. Définitivement, pour se faire une idée il faudrait se rapprocher des lieux, mais… est-ce que c’est une bonne idée, là, maintenant? Peut-être existe-t-il un moyen, sans trop s’exposer, de se faire une idée de l’endroit? Voire, si l’homme (et son équipe) souhaite vraiment s’approcher, peut-être qu’il y aurait un moyen de se glisser jusque là-bas?

Au moins, cette petite mésaventure permettra à qui voudra le remarquer que la terre rocailleuse est surprenamment malléable, du moins assez pour être manipulée à coup de Doton. Autrement, si quelqu’un dans le lot s’attendait à une nouvelle attaque hâtive de la part de ces ennemis, grande serait leur surprise.

Plus rien. Il faut croire que la bataille n’était pas pour aujourd’hui, ou du moins maintenant.

La petite aux fesses grillées et aux pieds brunis par la crame et la terre, une fois sauvée et dirigée par son enseignant, envoyait une petite nuée de sa Légion aux alentours. Mentionnons malgré cela que sa déclaration patriotique ne pourra pas lui obtenir plus de réactions que celles de son équipe de jônin expérimentés, donc pas son petit bataillon et sa partenaire aux yeux blancs habituelle, ou même la petite génie.

Malheureusement, les insectes ne pourront lui révéler plus que quelques bribes et détails sans grand intérêt. Comme pour le sensei de son ancien camarade, il lui faudrait être bien plus près, autrement ses précieux se perdraient sans doute dans le peu de végétation qu’il reste (déjà qu’elle était bien pauvre dans les hauteurs…) Au mieux, l’essaim permettra de relever la présence de pièges métalliques (sans traces de chakra) aux alentours, mais tous dans la direction (plus ou moins) du… campement. Des pièges plutôt faits pour des animaux et pas des shinobi, sans doute. Il faudrait aller vérifier pour s’en assurer, mais sans chaussures il vaut mieux faire attention… Il ne faudrait pas que sensei ait à encore secourir le petit lutin vert, pas vrai?

Il faudrait quand même attendre que le feu liquide finisse sa rougeoyance avant de se lancer, ou bien trouver un moyen de le contourner, de l’éviter ou d’accélérer le processus. En ce sens, les conjectures de la médecin (et combattante) … ((et cerveau de l’équipe)) se tenaient; on cherchait probablement à les égarer ou à au moins les ralentir. Pourtant, est-ce que toute cette histoire avait un rapport avec les Kaguya? De ce côté, rien n’indique que ce qu’ils pourraient trouver au bout de leur périple soit une tribu de ces manipulateurs d’ossement. Quelle idée saugrenue! Il n’y avait pas de traces de leur présence en ces lieux comme dans le cas de la ville affaissée par les "pierres blanches" et si quelqu’un vivait vraiment sur cette montagne, ce n’est clairement pas volontaire ou de tout coeur; froid (… normalement), sec, peu fertile.

Enfin, ils auront tout le temps de réfléchir à la suite des choses, pendant que la lave se calme et que les clônes verts de konoha abattent (fort probablement) une quantité monstre de boulot en ville. Monter? Descendre? Se venger? Se faufiler? S’approcher? S’éloigner?

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Il n'y avait pas à dire, le jeune homme appréciait toujours autant les petites surprises qui allaient de paire avec la voie qu était la sienne, comment aurait-il pu prévoir qu'aujourd'hui Mère Nature déciderait de se déchaîner contre lui ? Aussi dangereuse que puisse être cette situation, à n'en pas doute, ce jeune homme qui détestait profondément la routine et l'ennui ne pouvait que se sentir, ici, tel un poisson dans l'eau. En vérité son corps réagissait toujours bien avant son esprit, l'avantage d'années et d'années d'entraînement sans doute, si bien que lorsqu'une vague de chaleur se fit sentir le jeune homme érigeât cette barrière rocheuse sans attendre. Que pouvait-il faire d'autre ? Fort heureusement son camarade Senju sembla aussi prompt que lui à réagir instinctivement, érigeant la même barrière pour protéger le reste du groupe, avant de sauter au sommet de la barrière pour observer les environs.
Alors même que Kyoshiro commençait à étendre son esprit et ses sens au-delà des limites de son propre corps, tentant de repérer une éventuelle menace ou origine de cette attaque supposément naturelle, l'aveugle fut arrêté par la question pourtant simplement de son camarade. Pouvait-il gérer la lave avec sa maîtrise de l'eau ? Le Tadake n'avait aucun moyen de connaître la quantité de lave à refroidir mais, ne désirant pas s'avouer vaincu pour autant, se contenta d'un simple :

« Avec cette quantité de lave ? Je ne promets rien. »

Il essayerait, il tenterait de créer un chemin de lave solidifiée jusqu'à l'autre côté de l'étendue, mais il n'avait aucun moyen de savoir si les techniques en sa possession seraient suffisantes. Alors qu'il évaluait encore les options qu se présentaient à lui, Kyoshiro fut amusé par la remarque de sa sœur concernant la précarité de leur situation, point tout à fait juste et pourtant l'aveugle ne put s'empêcher de répondre avec légèreté :

« Oh, on a vu pire. Non ?  »

Oui ils avaient vu pire, bien pire et c'était cet optimisme qui faisait la force du senseur. Ce dernier, justement, laissa ses camarades évaluer la situation tout en laissant, enfin, ses sens dépasser les lites de son propre corps. Il s'était attendu à trouver quelque chose, une bribe d'information ou une étincelle de chakra à la périphérie de sa « vision » mais...rien. Non, cela n'avait pas de sens qu'une vague de lave émerge aussi soudainement et dans leur direction ! Pestant contre lui-même de ne rien pouvoir capter, le shinobi se tourna vers le reste du groupe avant de leur demander :

« Et merde, rien à portée. Hako-chan, Daiki, vous avez repéré quelque chose ? »

Accepter sa propre faiblesse était la première étape vers le fait de tendre la main, de demander de l'aide aux autres, de travailler en équipe car c'était bien de cela dont il s'agissait, ici. Une fois que le rapport de ses compagnons lui aurait été transmis, ce qui ne devrait pas tarder, l'homme dépasserait ensuite les barrières rocheuses et apposerait une main contre l'autre, avant d'expédier un puissant jet d'eau sur l'étendue de magma à laquelle il faisait face.

« Attention, les pieds ! Va pas falloir traîner !   »

Si aucun chemin clair n'était tracé, alors pourquoi ne pourrait-il pas en faire un lui-même ? Il espérait simplement que ce jet serait assez puissant et long pour créer un chemin solide. Sinon ? Il improviserait en cours de route, comme il savait si bien le faire.




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Tadake
Yuriko et Kyoshiro

Aburame Hako
Senju Daiki

Lorsque la voix d’Hako raisonne et appelle mon aide, je réagis au quart de tour. Je me précipite vers elle, tend bras et attrape sa main pour la hisser. Je ne peux confirmer c’est l’habitude ou simplement l’adrénaline qui m’a permis un tel exploit, mais voilà, au moins, elle est sécurité avec moi. Elle S’agite et je la laisse donc faire à sa guise. Des plans, elle en a un millier plus ou moins bons dépendant de la situation, mais elle n’est pas stupide. Elle ne se jettera pas dans la lave sans raison.

« Ton langage, Hako. »

Mon ton n’est même pas autoritaire, plutôt comme une phrase soufflée avec habitude, sans réellement insister. Je sais qu’elle ne changera pas son vocabulaire, car je lui dis et en réalité, je me fiche un peu de sa façon de parler, lui rappelant cela simplement par pure forme.

Sur le mur, je ne vois rien, mais rien de surprenant. À vue d’œil comme ça, il aurait fallu un regard plus perçant que celui d’un aigle. Chose que je n’ai pas. Je ne vois rien de particulier de mon promontoire, simplement la mer de feu liquide devant nous.

« Rien du tout de mon côté. »

Kyoshiro me confirme qu’il ne sent rien à distance raisonnable. Il nous faudra attendre que la lave se refroidisse pour passer. Notre compagnon aveugle en profite pour cracher un peu d’eau sur le sol brulant, levant un mur de vapeur l’instant que le sol se refroidisse.

Ils ont dû vouloir nous garder à distance volontairement. Cette coulée de lave ne nous a pas blessés et ils devaient bien se douter que ça ne tuerait un groupe comme le nôtre. Peut-être est-ce un avertissement ? Un « N’approchez pas, nous mordons. » ?

« Ils seront sur leur garde quand nous pourrons enfin avancer. Il faudra exercer prudence, compris Hako ? »

Je tourne les yeux vers ma petite élève, le regard très sévère. Pas d’autre plan comme le dernier. Voilà que ce que j’espère qu’elle comprenne dans mon expression. Je me retiens par contre de le dire, car je ne veux pas non plus qu’elle sente humiliée ou quoi que ce soit – après tout, je ne suis pas encore un expert en jeunes filles adolescentes et en comment elles peuvent prendre un commentaire, si ce n’est ce que j’ai entendu qu’elles habituellement susceptibles.

J’attends que la lave soit clairement assez froide avant de descendre, je ne veux pas risquer mon élève ou mes compagnons. Je suis donc le chemin que Kyoshiro trace, ne traînant pas trop. Cette fois-ci, je ferme la marche et lance sans cesse des regards derrière moi, de peur d’être pris par surprise.

« Avançons. Si quelqu’un peut garder un œil sur le flanc de montagne qui nous a si chaleureusement salué, ce serait le mieux. On va aller par-là, voir s’il y a quelque chose à voir ou non. Si jamais on peut trouver des traces ou des indices. »

Nous avançons à l’aveugle. Les os dans la ville, le volcan qui réagit aux étrangers … quelque chose cloche, mais je ne sais pas encore quoi Il me manque une pièce du casse-tête …



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Vautrée sur le titanesque mur de pierre convoquée par son sensei, Hako soufflait sans grâce sur ces pieds endoloris.
De la lave. Pour la grande gloire de Konoha (ou plutôt suivant les idées louches du maître aveugle d'Akira, était-ce réellement une bonne idée de l'avoir nommé chef de l'expédition ?) voilà qu'ils exploraient un volcan visiblement en eruption...
Quoique.
La minuscule Aburame n'était pas spécialiste, mais si la terre avait un peu tremblé et grondé, il n'y avait guère eut de véritable éruption.
Pas de déflagration cataclysmique, de gigantesques panaches de fumée et de tremblement de terre d'une puissance effroyable.
Ni de jet de lave bouillonnante trahissant un cratère où se déchaînait la furie de Mère Nature.

La coulée avait jaillit soudainement, sans guère d'avertissement... Mais pouvait-elle avoir été provoquée ?
Le comportement des jônins accompagnant la kunoichi vert-pomme semblaient aller dans ce sens... Mais tous les ninjas s'avéraient un brin paranoïaques. Enfin, ceux qui vivaient plus vieux que la moyenne...
Du coup, la petite Aburame avaient envoyée ses légions explorer un peu les alentours, comme elle l'avait déjà fait pour fouiller le village dévasté en contrebas.

Le lutin vert de Konoha avait aussi profité de la belle résonance de cet endroit montagneux (ou plutôt, volcanique) pour déclamer bien haut l’élégance de leur groupe de sa voix aiguë.
Qui sait, le nom du Village de la Feuille suffirait peut être à faire réfléchir d'éventuels adversaires embusqués dans ce chaos rocheux et magmatique...
Nul ne lui répondit. S'il y avait des gens là-haut, c'étaient des grands timides (et qui avaient une façon brûlante d'inviter les visiteurs à leurs barbecues).

Debout sur l'imposante falaise de roche convoqué par son frère (ou mari, Hako ne savait pas et avait oublié de poser la question), la belle et prévenante Yurikô s'enquit de l'état du membre junior de leur équipe, alors que Daiki tançait comme d'habitude son élève au vocabulaire fleurit.
"Nan, pas besoin !" lança joyeusement la minuscule Aburame, se forçant un peu à sourire et agitant ses doigts de pieds. "J'ai juste eut un peu chaud aux pattes. C'est juste quelques rougeur, rien de grave. Par contre, j'vais finir par faire des note de frais pour l'habillage !"

Hako exagérait un peu, ses petits petons étant encore fort douloureux... Mais pas question de passer pour l'incapable de service, la faible et la mignonne petite genin qui ne servait à rien et qu'on devait conservait dans le coton.
Elle était une fière kunoichi de Konoha et ce n'était pas quelques brûlures qui allaient l'arrêter !
Déterminée, la jeune Aburame scrutait les alentours à la recherche d'un éventuel agresseur. Il ne semblait pas y avoir de secousses sismique et de nouveau jaillissement de magma... Cela n'était guère naturel, confirmant les hypothèses des konohajin.
Par delà la rivière de lave, les nuages sombres et l'air ondoyant sous la chaleur, Hako sembla discerner des... constructions ? Un campement ? Allez savoir ! C'était trop loin.

Kyoshiro les informa qu'il ne descellait pas la présence d'ennemi dans les alentours immédiat. Curieux. L'aveugle devait donc disposer de sens particuliers pour traquer ses ennemis. Logique en un sens, sinon il n'aurait jamais pu devenir un shinobi avec pareil handicap.
Les insectes-espions de la kunoichi vert-pomme revinrent faire leur rapport à leur bouillante (et ébouillantée) maîtresse.
"Mes p'tits amis n'ont rien trouvé de plus... Rien de mangeable en tout cas." les informa la petite Aburame, avant d'afficher un petit sourire narquois. "Mais leurs recherche n'ont pas été vaine. Il y a du métal forgé et dissimulé dans les creux et les ombres. Des pièges, apparemment plutôt basique... Il y a quelqu'un ici. Et soit il chasse, soit il n'aime pas les visiteurs..."
Le lutin vert de Konoha donna un coup de menton en direction de la rivière de lave que Kyoshiro douchait copieusement.
"... Vraiment pas."

Un ennemi.
Ou du moins, quelqu'un (ou plusieurs personnes) qui avait essayé de les incinérer.
Frappant ses petits poings l'un contre l'autre, Hako eut un sourire mauvais. Ils allaient payer de s'en être pris à elle, à Konoha.
Non... Daiki-senseï lui lançait un regard lourd de signification et de désapprobation (zut, il avait piqué ce truc à Yume), l'enjoignant au calme.
Cela permet au coté analytique du cerveau de la petite Aburame de rattraper les wagons avant que son instinct ne la pousse à charger vers l'inconnu à la recherche de l'amateur de vulcanologie appliquée.

Certes, on les avait agressés, sauvagement et sans préavis, d'une manière potentiellement mortelle... Mais il n'y avait pas eut de... poursuite.
Le ou les ennemis avaient préféré fuir. Panique ? Espoir de se dissimuler au courroux de Konoha ? Pensai(en)t-il(s) que les flots de magma seraient suffisant pour occire l'équipe de shinobi de la Feuille ?
Visiblement, celui ou ceux qui avait fait ça les sous-estimait et ne savait pas qu'il(s) affrontai(en)t la fine fleur de Konoha...
Un mouvement désespère ? Si oui, pour ce protéger de qui ? De poursuivants ? Des forces de la loi ? Juste des curieux ? De ce fameux Kaguya qui semblaient fort peu amène ?
"Le mieux... Ce serait de leur poser directement la question." conclut pour elle-même la kunoichi vert-pomme en marmonnant dans sa barbe.

Kyoshiro avait utilisé une technique de Suiton pour arroser copieusement les flots de lave et probablement les solidifier. Probablement.
C'était sans doute affreusement risqué, mais le shinobi aveugle avait ainsi formé un passage bien plus rapide. Cela leur éviterait de contourner la zone magmatique, sans risquer de tomber dans quelque piège dissimulé dans le chaos rocheux environnant. Pas sur que ses légions est tout découvert...
Hako avait prit sa décision.

Évidemment, Daiki-senseï, connaissant sa jeune élève, recommandait la prudence.
"On ne peut pas toujours être prudent, senseï..." souffla la jeune Aburame avec un sourire timide d'excuse. "Si y'a un méchant qui balance de lave, c'est quelqu'un d'intéressant. A interroger. Et visiblement, il s'est barré avec ce l'avance. On n'a pas le temps de fouiller chaque cailloux... Alors, j'vais tenter de l'rattraper !"
Et d'un bond, la minuscule kunoichi s'élança du haut de son perchoir.
"J'espère vraiment que tu as refroidit à fond ces trucs !" pépia la jeune Aburame, s'engageant sur la lave solidifée (enfin, il fallait l'espérer. Hako savait marcher sur l'eau, mais sur la roche en fusion, se serait sans doute,,, douloureux) par l'onde convoquée par Kyoshiro. "J'suis pieds-nus moi, maintenant !"

Sans peur, le lutin vert de Konoha fonça au milieu de la lave en train de refroidir.
Autour d'elle, la vapeur soulevait par la rencontre entre l'eau du déluge de Suiton de l'aveugle et la lave brûlante sifflait dangereusement.
Allez, Hako ce n'était qu'une sorte de sauna ! C'était sans doute bon pour ta peau d'adolescente ! Et au moins, ça dissimulerait un brin son approche...
"Aïe ! Hou ! Chaud ! Ah ! Pique ! Idée.. Outch ! à la.. Oh ! ...con !"
Au moins, elle était la plus petite et menue du groupe, à défaut d'être la plus rapide (bon sang, Yurikô-senseï semblaient aussi vive que Yum-Yum !). Si y'en avait une qui était capable de traverser le champs de lave inondée, c'était sans doute elle.
Mais visiblement, soit inquiet pour elle, soit confiance en son collégue aveugle, son maître Senju suivait.

La minuscule genin composa de nouveau les même mudra, renvoyant en avant des insectes-espions issus de son Muchigan lui servir d'éclaireur.
Qui sait, elle pourrait peut-être intercepter leur froussard amateur de magma. Ou éviter des pièges. Ou explorer ce qui ressemblait à un  étrange campement au sommet d'un volcan.
C'était vers là que courrait la jeune Aburame, cherchant des yeux d'éventuels autochtones en train de se carapater.



Récapitulatif:



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Tadake Yurikô
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" Diplomatie. L'art patriotique de mentir pour son pays. "



Depuis combien année Yuriko se tenait à côté de son frère? Depuis toujours. Ils devaient même avoir un nombre records de missions exécutées ensemble alors que cela était rare. Lorsque l'on était shinobi, il fallait s'adapter à un bon nombre de conformation différente et travailler avec des individus qui l'étaient tout autant. Cependant, les deux jumeaux se connaissaient si bien qu'ils s'avéraient d'une grande efficacité, raison pour laquelle rien ne fut jamais dit aux sujets de leurs associations récurrentes. Alors, vous vous imaginez bien que la jeune femme était particulièrement habituée aux légèretés des propos de son frère, surtout dans les cas difficile. En guise de réponse, il n'eut qu'un petit coup de coude taquin dans les côtes, et un soupir qui en disait long.

" Tu n'apprendras donc jamais à être sérieux... "

Il l'était dans ces décisions mais ses discours, c'était une autre paire de manche. Rapportant rapidement son attention sur la jeune genin, cette dernière la rassura en lui expliquant que ce n'était rien du tout et qu'elle n'avait besoin d'aucun soin, ce qu'elle accueillit avec un grand sourire. Toutefois, maintenant que l'adolescente se trouvait pieds nus, cela pouvait considérablement ralentir leurs avancées - si on omettait le fait que l'on s'y attelait déjà en employant des méthodes assez directes. Silencieuse, Yuriko se contenta d'écouter les informations qu'apportèrent ses coéquipiers, cherchant à les rassembler pour y voir peut-être un schéma particulier, ou d'y déceler une "tactique" particulière. Seulement, tout lui paraissait assez abrupt. Une coulée de lave sans annonce? Une attaque aussi frontale? Voilà également que la jeune genin expliqua avoir noté la présence de quelques pièges de chasses? Cela lui semblait peu éloigné de l'image qu'elle se faisait des Kaguya.

Toutefois, il était inutile de se poser plus de questions qui ne faisaient qu'à donner naissances à d'autres encore plus obscures. En effet, tout le monde tomba d'accord sur le fait qu'il fallait reprendre la route et tenter de trouver les réponses en haut de cette route brûlante. Pour se faire, son frère usa de ses aptitudes pour le suiton afin de reproduire prématurément le sol. C'était une manière de sécurité le chemin mais aussi de rattraper éventuellement le retard cumuler. Ce jour-là, il ne serait pas question de finesse.

Naturellement, la jumelle de Kyoshiro lui emboîta le pas sans émettre le moindre commentaire. Il était le chef de mission et Daïki semblait le soutenir dans sa décision. Quant à la jeune Aburame, elle ne manquait pas de vigueur, ce qui arracha un sourire à la kunoichi. Alors qu'elle traçait son chemin, elle ne put s'empêcher de proposer une nouvelle fois son aide à la demoiselle à la couleur des pommes granit.

" Hako-san, si tu le souhaites, je peux te porter le temps que nous quittions le chemin de lave. Ce ne serait pas un problème pour moi. "

Un portée de princesse ou sur le dos, cela ne ferait pas de différence pour l'étonnante Tadake., l'avantage de pratiquer le taïjutsu et d'être dotée d'une force surprenante.


Récapitulatif:

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Le premier obstacle brillamment vaincu, les quatre compagnons de la feuille retrouvèrent finalement une liberté de mouvement et firent leur choix quant à la suite des opérations; la petite souhaitant retrouver le(s) mystérieux trappeur(s) manieur(s) de magma, elle se précipita vers la source de l’assaut, le sol encore un peu chaud sous ses pieds, peut-être brûlant si le lutin vert s’amuse à sautiller un peu trop loin sans faire attention.

Pour le quatuor, la montée ne serait pas plus difficile maintenant, le chemin noirci servant alors de piste sur une longue distance; à croire que l’ennemi n’a pas pensé que si l’assaut était insuffisant, il laisserait alors plus qu’une simple petite trace pour que ses poursuivants (enfin… probablement) puissent lui mettre la main au collet.

La légion infernale des invertébrés bouffeurs d’essence vitale se heurte à nouveau à la famine; pas d’hommes, juste de la souillure immangeable, des monstruosités de fer de plus en plus nombreuses, faites pour capturer cette fois plus que de simples bêtes. Plus on s’approche du … campement?… plus on a de risques de tomber sur des pièges, de moins en moins grossiers, faits pour blesser plutôt que pour capturer de la chair fraîche. Pourtant, nul risque de tomber sur ces grossièretés si on reste sur le chemin battu par le feu liquide.

L’homme aux yeux bandés sentira alors la présence de chakra vivant, bien grouillant. Il y en a à priori deux et ils sont partis dans des directions opposées; l’un se dirige très probablement vers le campement, l’autre fuira promptement, à la va-vite, vers le bas de la montagne. Ce dernier, fuyant à toute allure, utilise le peu de végétation présent pour couvrir son échappée, mais quelqu’un d’assez prompt aurait toutes les chances de le rattraper et quelqu’un possédant des moyens de le détecter s’il se cache encore ainsi briserait ce désavantage.

L’autre, dans son ascension toute aussi frénétique, semble pourtant plus facile à coincer; il n’est pas aussi vif que celui qui descend la montagne. Il se dirige pourtant directement vers le campement, ce qui pourrait être risqué si l’autorité de Konoha se met en tête de le poursuivre sans vraiment y mettre du sien. Mais que va-t’il faire là? Si les shinobi veulent poursuivre le chemin vers le campement, qui sait ce qui les attendra au "sommet"...

Récapitulatif combat:
         

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Il n'y avait pas beaucoup de domaines dans lesquels le jeune homme se considérait comme bon ou passablement doué, se vanter n'était clairement pas dans son tempérament, sauf lorsqu'il s'agissait d'un concours de boisson ou de satisfaire les désirs d'une femme, mais lorsqu'il s'agissait de ses capacités de perception ? De sa capacité à innover et s'adapter ? Alors là, oui, il reconnaissait qu'il n'était pas mauvais du tout. Il n'était pas le plus confiant dans ses capacités, sa maîtrise du Suiton lui donnait une certaine versatilité qui avait tout de même ses limites mais, fort heureusement, lorsqu'il sentit la chaleur du magma caresser son visage, l'aveugle sut qu'il n'allait pas avoir à botter en touche. Si ses pas l'avaient mené dans une zone désertique il aurait été plus un poids qu'autre chose, sa maîtrise de la terre faisant bien pâle figure face à celle de l'eau, mais pour une fois la vie semblait décidée à lui faciliter la tâche. Sympa, pour une fois, non ? Conscient qu'il ne pourrait pas traverser ainsi cette étendue ardente, le jeune homme usa de ses talents pour refroidir le tout, pour se créer un chemin de fortune sur lequel ses petits camarades ne tardèrent pas à le suivre.
Qu'allait-il sentir ou rencontrer de l'autre côté ? Il n'en avait pas la moindre idée, sa perception n'était malheureusement pas encore assez précise pour cela, mais grâce à Hako-chan il savait au moins que le coin était piégé. Ces outils étaient-ils utilisés pour attraper des bêtes, ou piéger des humains ? Cela restait encore à découvrir, le jeune aveugle se fit violence pour ne pas trop s'accrocher à ces questions, ignorant la remarque de sa sœur qui, d'ordinaire, aurait fait naître un petit sourire sur son visage. Oui il avait l'humour facile, même dans les pires circonstances, mais n'était-ce pas justement ce qui faisait son charme ? Même dans les situations les plus sombres et incongrues il tenterait toujours de diffuser sa chaleur, d'apaiser les esprits et faire naître les sourires.

« Attendez... »

Alors qu'il arrivait au bout du chemin, conscient que ses camarades n'étaient pas loin derrière lui, l'homme privé de lumière ralentit brusquement sa course lorsque ses sens se réveillèrent à nouveau. Il sentait beaucoup de choses autour de lui mais, lorsqu'il se concentrait, il ne sentait rien aussi clairement que les chakras tout autour de lui et, à ce moment précis, deux chakras apparurent en périphérie de sa perception. Il était trop loin pour pouvoir les identifier ou les mémoriser, mais il y avait bien quelque chose qui se déplaçait à grande vitesse, dans deux directions différentes pour compliquer les choses. Que faire ? L'idée de se séparer ne lui semblait jamais judicieuse, violent rappel de ses erreurs passées, mais que pouvait-il faire d'autre ? Il n'en savait pas assez pour faire un choix, il fut donc contraint de trancher en se tournant vers ses compagnons.

« Deux présences repérées. Une qui se déplace rapidement vers le bas de la montagne. Une autre, plus lente, qui grimpe. »

Ils devaient empêcher la cible la plus lente de grimper tout en haut, d'atteindre le camp, mais où pouvait bien se diriger l'autre ? Qu'y avait-il de si important au pied de la montagne ? Il n'en savait pas assez, cette absence d'information générait chez lui une frustration qu'il força au silence, par un effort conscient. Ils finiraient par en savoir plus mais, pour l'heure, c'était le temps de l'action plus que de la réflexion.

« Daiki, Hako-chan, vous prenez celui qui grimpe. Yu', avec moi pour l'autre. »

Sans rajouter un seul mot, se faisant violence pour ne pas rappeler à sa sœur d'être prudente, le jeune homme courut vers la cible la plus rapide en laissant ses sens s'étendre au-delà de sa perception normale. Gardant les yeux fermés comme toujours, se concentrant sur le chakra de sa cible diablement rapide, l'homme se mura dans un silence de circonstance avant d'user d'une petite portion de chakra pour se déplacer à grande vitesse. Il n'échouerait pas : il en allait de sa crédibilité de shinobi et de leader.




Récap:
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Tadake
Yuriko et Kyoshiro

Aburame Hako
Senju Daiki

Ma recommandation de prudence à mon élève semble avoir trouver des oreilles sourdes et la petite me remet totalement au visage que la prudence n’est pas toujours de mise. Ce à quoi je réponds avec un peu d’agacement :

« Et si tu perds la vie qui protégera tes équipières ? Qui remplira ta mission ? Mieux vaut la prudence et revenir pour se battre une autre fois. S’ils sont partis et ont réellement de l’avance sur nous, c’est soit qu’ils nous craignent ou nous croient morts. Dans quel cas, il y a toujours moyen de faire. »

Je l’observe ensuite marcher un peu sur la lave refroidit. Si Yuriko ne s’était pas proposé, je l’aurais fait et lui aurais proposer de prendre place sur mes épaules. Enfin, heureusement que c’est Yuriko qui est intervenue, autrement, Hako aurait pu peut-être penser que je la traite comme une enfant …

Notre trajet vers la pointe de la montagne se passe mieux maintenant que la lave est refroidie et qu’elle ne tombe plus de la montagne. Nous avançons donc bien et plus d’encombre. Enfin, jusqu’à ce que dans notre montée, Kyoshiro nous arrête d’un simple mot. Quelque chose a attiré son attention. Je m’avance donc immédiatement de l’arrière du groupe pour rejoindre le rejoindre à l’avant. À peine arrivé, il nous décrit ce qu’il ressent. Petit moment de silence, le chef du groupe donne enfin un ordre et je bondis en action.

« Compris. Hako, on y va. »

Je m’avance à grandes enjambées et je compose rapidement les mudras. J’étends les bras vers l’avant et ils s’étirent à toute vitesse, se transformant en liane brunes et de plus en plus rigide pour agripper le fuyard. Je m’adresse ensuite à la tête brûlée qui me sert d’élève et ma voix sans équivoque et imbibée d’un sérieux que moi-même je n’ai pas l’habitude de présenter :

« Je ne peux pas bouger d’ici. Il faudra que tu ailles le chercher. Interdiction de tenter de le frapper, sinon c’est toi qui seras dans les lianes. »

Un avertissement que je comptais bien tenir. Si elle tentait quoi que se soit, elle pouvait être certaine que je lâcherais la cible pour l’attraper elle. Elle a un tempérament plutôt bouillant et je veux éviter une erreur aussitôt.



Récap:
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D'un commun accord, les konohajin avaient décidé d'avancer (plus ou moins prudemment, selon les personnalités).
Et au plus vite : en traversant ce qui était un champs de lave en train de refroidir sous les puissants jets d'eau de Kyoshiro. Dangereux, mais ça leur permettrait de gagner du temps et d'éventuellement surprendre les malandrins qui avaient tenté de les doucher au magma (il semblait de moins en moins probable que l'éruption de lave soit naturelle).
Évidemment, Daiki-senseï lui fit la morale quand à son... exaltation. Hako se retint de soupirait et souffla à demi-mots qu'elle essaierait d'être prudente. Elle n'était pas non plus Kaori-chan à papillonner partout ! Enfin... presque pas tout le temps !

Gentiment, Yurikô proposa de porter la minuscule genin pieds-nus. Une proposition raisonnable : la jônin alliait force et vitesse et le poids plume du lutin vert de Konoha ne la générait sans doute pas beaucoup.
Le poids de l'ego de la jeune Aburame, par contre...
"Merci mais pas besoin, Yurikô-sensei !" pépia Hako, sa voix un brin trop aiguë trahissant sa gêne, voire son déplaisir, se retenant d'ajouter qu'elle n'était pas en sucre. Elle sourit néanmoins à la splendide jeune femme, désignant ses petons roussies. "C'est juste un inconvénient mineur, rien qui arrête une kunoichi. J'risquerais d'vous ralentir si jamais on doit se battre."
Plus que tout en fait, Hako ne voulait pas être un fardeau et montrait qu'elle était à la hauteur de cette équipe d'élite. Pas question de se faire dorloter, même si il était claire qu'elle était moins puissantes et rapides que les adultes.

Pour bien marqué le coup, le lutin vert de Konoha bondit, sautillant dans le chaos de roches en fusion à peine refroidie.
Elle sourit (tout en lâchant ça et là quelques jurons), utilisant sa technique pour marcher sur l'eau afin de bondir comme un cabris dès qu'elle tombait sur une portion de roche un peu trop molle, trop facile ou trop chaude.
Après tout, le magma, ce n'était qu'une sorte d'eau boueuse un peu trop chaude ?
Bon, en tout cas, heureusement que Kyoshiro avait détremper l'endroit...

L'autre avantage de progresser sur la coulée refroidissant avec d'étranges sifflement et vapeurs, c'est que ça masquait en partie leur progression rapide dans la montagne. Et que ça avait sans doute nettoyer la plupart des pièges que les insectes-espions de la petite Aburame avait détecté.
Ses légions n'avaient par contre pas encore décelés leur agresseur. La dernière partie de ses minuscules éclaireurs revinrent lui faire un dernier rapport, lui annonçant que plus on montait, plus il y avait des pièges dangereux et conçut pour arrêter les gens, voire des ninjas...
Étrange. Quelqu'un tenait visiblement beaucoup à sa tranquillité !

Diligemment, Hako transmit ses informations au reste de son équipe, toute fière et ravie d'être utile.
Mais soudain, Kyoshiro les arrêta : les sens surnaturels de l'aveugle avait détecté quelque-chose qui avait échappé au lâche réseau d'espionnage insectoïde de la petite Aburame.
Deux personnes, allant dans des directions opposés. Leur agresseur et un complice ? Mais dans ce cas, pourquoi ne fuyaient-ils pas ensemble ?
Était-ce une tactique pour les diviser ?

Hako sourit, échangeant un regard pétillant avec son senseï.
Confirmant sa position de chef d'équipe pour cette mission, Kyoshiro lança ses ordres, qui firent plaisir à la kunoichi vert-pomme. Elle avait eut la même idée.
Interroger les deux lâches qui fuyaient pourrait s'avérer utile. Il fallait donc se séparer.
Et pas de chance pour ces forbans froussard, il y avait deux merveilleux duo dans l'équipe : les frère et sœur Tadake et deux membre de l'instoppable Team n°2 de Konoha !

"C'est parti, sensei ! Il est temps de chasser un peu les méchants !" exulta le lutin vert de Konoha, bondissant de rocher en rocher, toujours pieds-nus. "Promis, j'vais pas tabasser notre grand timide. Juste faire sa connaissance après un plaquage viril... Enfin pas viril, puisque c'est de moi... Un plaquage sexy ? Mignon ? ...Bref s'il veut pas s'arrêter pour échanger quelque politesses, j'vais essayer de le stopper sans faire trop de bobo à son petit corps fragile..."
Bien évidemment, son maître était un poil dubitatif, connaissant avec quel facilité Hako avait tendance à s'enflammer.
Néanmoins, malgré sa charge téméraire qui la faisait devancer le puissant Senju, la petite Aburame sautillait en faisant attention de ne pas poser les pieds vers là où son essaim de mouchards avait détecté des fragrances métalliques.
De la main, elle désignait les zones dangereuses à Daiki, en bonne coéquipière.

Le prudent Daiki savait qu'il ne valait pas trop compter sur la vitesse pure, ne sachant pas trop vers qui et quoi les deux konohajin se dirigeait. Sans parler des pièges. Et en plus, mieux valait stopper lui-même le fuyard, plutôt que de comptait sur un enthousiasme modéré de la part de sa minuscule mais brutale équipière.
Le Senju fit donc appel à l'un de ses tours favoris, le "calmons l'équipe n°2". Dès qu'il entraperçut la silhouette de leur fugitif, il fit jaillir pléthore de très longues et très souples lianes pour l'enserrer.
Non loin, Hako fit la moue à son senseï pour plaisanter.
"Eh, me vole pas mon grand prix !" pépia gaillardement la minuscule kunoichi avant... de bondir sur les lianes.

Agile comme un petit singe, le lutin vert de Konoha utilisait une fois de plus sa maîtrise du chakra pour courir et sauter de branche en branche.
Après tout, un ninja pouvait marcher sur l'eau et escalader des surface à pic. Franchir un précipice sur une corde était un jeu d'enfant pour un shinobi.
Alors se servir des liens de bois de son senseï pour se déplacer n'avait rien d'impossible pour quelqu'un d'aussi déterminé, imaginatif et léger que la minuscule genin. D'autant plus qu'elle savait que son doux senseï n'allait pas l'enserrer soudainement dans ses tentacules ligneux et au contraire faciliter son avancée...

Riant, Hako s'approchait avec célérité de leur cible, la profusion des lianes de Daiki s'ajoutant à sa propre vitesse..
En plus, ça lui évitait de marcher sur le sol et les roches, contournant ainsi plus facilement les pièges de la montagne.
"Eh, vous ! Stop !" s'écria la petite konohajin en arrivant à proximité du fuyard. Dommage qu'elle n'ai pas été Uchiha, elle aurait pu beugler "Police de Konoha !" en plus...
Mais soudain, l'inconnu se retourna et l'enfer se déchaîna.

Sa cible souffla soudain un mur de flamme titanesque, qui incinéra les lianes de bois qui fondaient sur lui.
Et qui allait engloutir la petite genin emportée par son élan.
Hako poussa un terrible juron, accélérant le pas et bondissant en l'air. Si elle ne pouvait pas éviter les flammes... Elle passerait au travers !
Par une souple rotation du corps, elle bondit tout en recouvrant son corps de chakra et de kikaichuu avant de se faire engloutir par la fournaise.

Propulsée par son élan, la kunoichi vert-pomme traversa le brasier changée en une petite comète enflammée tournoyant comme une toupie.
D'un geste et aidé par des milliers de mandibules affamées, elle déchira ses vêtements qui avait pris feu, semant une pluie de pétales froufrouteuse en train de se consumer.
"Dainamikkuuuuuu Entoriiiiiiii !" hurla la jeune Aburame transformée en projectile ignée, s'abattant le pied en avant sur sa cible qui se croyait à l’abri derrière son brasier.
De la tenue vert-pomme de Hako ne restait plus grand chose à part des lambeaux calcinés. Heureusement pour la pudeur (et probablement la survie du pyromane), la kunoichi à froufrou portait de multiples couches de vêtements et même si la majorité s'était consumée, elle restait vaguement décente, restant dans ce qui pourrait passé pour un short bouffant à moitié brulé et tenant miraculeusement par des nœuds roussis, ainsi qu'une chemise qui avait connu des jours meilleurs, certain trou aux bords noircis montrant que la jeune Aburame avait choisit(au cas où) une brassière plutôt trop sexy pour son âge.
Et elle avait perdu son bonnet, dévoilant une crinière de lion en désordre qui fumait.
Des civilisation allaient périr pour ça.

"TU. ARRÊTES. CES. CONNERIES. DE. SUITE !" beugla la kunoichi enragée par la perte de sa superbe tenue. "Tu m'auras pas comme ça, brazéro ! J'affronte des Uchiha pyromane tout les jours ! Et bordel, pourquoi toujours les vêtements ?! Après l'acide, v'la la lave et le feu !"
Elle aurait cependant dû si attendre, en réfléchissant hélas un peu tard. La coulée de lave était venue du haut de la montagne, y'avait donc des chances que les fuyard retente un truc du style en voyant fondre sur eux la fine fleur de Konoha.
Le feu, c'était pas si loin de la lave.
Bon, que faire maintenant ?

Hako se mit en garde, prête à attaquer... Mais ne le fit pas, se souvenant des instruction de son senseï.
Même si elle en rêvait, elle n'était pas là pour transformer cet inconnu en tas de chairs et d'os gémissant. Bon, Daiki ne lui en voudrait sans doute pas trop pour le coup de bien sauté surprise... Il fallait bien arrêter ce gars !
Et s'il retentait un truc, Hako allait lui expliquer sa façon de penser... Mais essayons de se la jouer diplomate... Pas facile alors que ce qui restait de vos beaux vêtements fumait et crépitait.
"J'sais pas qui t'es ou c'que tu veux, mais attaquer sans raison des ninjas de Konoha, c'est pas l'idée la plus brillante du siècle..." laissa tomber Hako, toisant son ennemi. "Mais rien d'impardonnable, vu que ces tentatives pathétiques n'ont pas fait de blessés chez nous. A part mes chaussures. Ma belle tenue. Mon somptueux bonnet ! Donc : tu te calmes, t'expliques tes raisons et j'passerai peut-être pas ma frustration sur ta figure."
Bon, c'était plutôt moyen niveau diplomatie, mais tout le monde n'avait peut-être pas l'habitude de se faire menacer par une minuscule jeune demoiselle vêtue de lambeaux calcinés laissant entrapercevoir des sous-vêtements trop affriolant pour son âge.
Heureusement, Daiki-senseï n'était pas loin, il saurait sans doute se montrer plus ouvert...

HRP:

Récapitulatif:



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Tadake Yurikô
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Tomber sur un os [Pv : Aburame Hako, Tadake Kyoshiro et Yuriko] - Page 2 Left_bar_bleue4428/2000Tomber sur un os [Pv : Aburame Hako, Tadake Kyoshiro et Yuriko] - Page 2 Empty_bar_bleue  (4428/2000)
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La proposition de Yuriko pour la jeune genin ne fut pas d'un grand succès. L'égo du petit lutin vert et sans doute son énergie débordante laissa entendre que cela ne serait pas nécessaire, chose que la kunoichi accueillit avec un petit sourire amusé et un acquiescement de tête. La jeune Aburame était vraiment un sacré phénomène, mais elle s'étonnait toujours que l'on eut affecté avec eux une demoiselle aussi jeune à la vue des dangers qui pourraient se présenter à eux. C'était à ne rien comprendre de leur système administratif ou bien y avait-il d'autres raisons qui échappaient à la jeune femme? Sans doute.

Laissant alors de côté ses questions, son attention se reporta tout simplement sur la route à prendre, suivant de près son frère qui leur traçait un chemin moins brûlant. Mais alors qu'ils prenaient de la vitesse pour gagner rapidement les hauteurs, une nouvelle surprise les guetta en la présence de deux individus tout en haut de la colline. Kyoshiro les repéra immédiatement et indiqua que ces deux derniers se séparèrent. Était-ce eux qui avaient tenté de lancer la lave dans leur direction? Une attaque combinée de deux shinobis? Si tel était le cas, cela signifiait qu'ils avaient des aptitudes communes avec les leurs, notamment le doton, mais aussi qu'ils venaient d'user d'une partie de leur chakra et qu'ils étaient capable d'une belle synchronisation. Ce n'était définitivement pas des petits shinobis.

Rapidement, son jumeau annonça les directives. Ils devaient se séparer le temps de mettre la main sur les fuyards. Le verdict? Yuriko suivrait son frère et elle ne se fit pas prier. Restant près de lui, elle le talonna de près. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, Kyoshiro serait ses yeux. Grâce à ces dons sensoriels, il pourrait lui indiquer quelles directions prendre.

" Je te suis mon frère. "

Demeurant derrière lui, ce dernier se lança à l'assaut de l'ennemi et fut le premier à arriver sur lui. Tout juste derrière, la jeune femme se synchronisa avec son jumeau. En effet, son frère parviendra à faire sortir l'ennemi ou le surprendre, et si ce dernier se relevait, il devrait faire face à son frère. Un piège? L'aveugle y ferait face mais dans son ombre....

" Baisse-toi Kyo! "

.... sa sœur le prendrait par surprise. Avec une féroce brutalité, Yuriko se prépara à donner un violent coup d'épaule. A l'instant même où son frère entendrait sa voix, il se dégagerait naturellement du passage de cette dernière. Si elle parvenait à sonner l'ennemi, ce serait à son tour d'enchaîner. Si leurs ennemis pouvaient se coordonner, il en était de même pour les Tadake.


Récapitulatif:

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En choisissant de poursuivre les fuyards, les ninjas se sont écarté du seul véritable chemin des environs, chemin qui est piégé bien qu'ils ne le savent certainement pas.

Les Tadake descendent à la poursuite du plus rapide des deux inconnus. Ce dernier, ayant un peu d'avance sur ses poursuivants, a eu la vivacité d'esprit d'employer un jutsu afin de piéger la route au détour d'un rocher, de sorte que les shinobi ne l'aperçoivent pas. Kyoshiro ne se fait pas avoir, ses sens mystiques étant en alerte, il ressent du résidu de chakra trahissant l'emploie d'une technique et, son shunshin lui permet de passer sans trop de mal.
Cependant, si Yuriko est la plus rapide des deux, elle n'a pas de dons sensoriels et, fonçant sur le gamin -car le fuyard doit avoir quatorze ou quinze ans- pour le renverser, elle pose le pied sur la zone dangereuse. Des lames surgissent alors du sol, si la kunoichi n'emploie pas de technique pour se protéger ou esquiver, il y a fort à parier qu'elle finira empalée.
Le jeune se retourne alors que son piège se déclenche et forme quelques mudras avant de cracher de la chaux pétrifiante sur l'aveugle. Puis, il reprend sa course sans même observer le résultat de ses actions, bien décidé à éloigner ces gens du campement.

L'autre binôme poursuit celui qui monte, le moins rapide des fuyards, qui répond au Mokuton du Senju avec l'emploi d'un Katon. Katon qui ne semble pas décourager la petite Aburame qui se jette au travers du mur de feu afin de verrouiller l'individu, qui a quatorze ou quinze ans, au corps à corps. Le jeune, surpris par l'audace de la verte et déstabilisé par son cri, n'esquive pas et se retrouve repoussé e quelques mètres par l'impact. Vainement, il a essayé de parer le coup avec ses bras, ce qui ne l'a pas vraiment protégé...
Le petit lutin vert de Konoha n'est pas seule à maîtriser le Taijutsu, son adversaire l'emploie également et tente de mettre un coup de pied dans la tête de la jeune pousse du village.

"Je ne vous laisserai pas vous approcher du camp !"

Le blondinet, comme son jumeau, n'est pas bien grand. Sa voix n'est pas très imposante, mais elle semble emplie d'émotion. Il tient son bras endolori. Ses sourcils sont froncés, il respire bruyamment. Méfiant, il ne quitte pas le maître et l'élève des yeux. Dans un sens, il ressemble à une bête effrayée.
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Faire de l'exercice était le passe temps favori du jeune homme et presque tout le monde au village le savait, car il appréciait autant l'adrénaline que le sentiment d'épuisement qui suivait irrémédiablement cet effort mais, dans le cas présent, il s'était mis à courir sans trop savoir pourquoi. Alors oui une personne devant lui et sa sœur fuyait, par crainte des nouveaux arrivants ou pour toute autre raison, mais alors en quoi lui courir après parviendrait à la rassurer ? Était-elle responsable du déferlement de Mère Nature sur le groupe ? Venue pour les espionner, peut-être ? L'aveugle n'était sûr de rien mais, par réflexe, il s'était lui aussi mis à courir sans trop savoir pourquoi. Il connaissait la raison de sa présence ici, difficile de l'oublie, mais ne pouvait pas forcément prévoir la réaction de la population locale face à son arrivée., aussi n'en tint-il pas vraiment rigueur à l'inconnu de s'enfuir en le voyant arriver, lui qui avait tracé un chemin sur une mer de magma.
Kyoshiro avait toujours été bien différent de son moi véritable en mission, plus incapable, plus froid, cruel parfois si la mission l'exigeait car le devoir passait avant tout mais, aujourd'hui, il était content et soulagé de ne pas sentir cette chaude pulsion croître depuis l'arrière de sa tête. Il avait l'esprit clair, les sens aiguisés et ses pensées n'étaient pas obscurcies par une quelconque envie de faire couler le sang : autant en profiter. Il échangea donc sa place avec un massif caillou en sentant une attaque arriver dans sa direction, en sentant une impulsion de chakra pour ainsi dire, se redressant sans pour autant changer de place, tâchant de ne pas trop s'inquiéter pour sa sœur même si l'exercice était plus difficile qu'il n'y paraissait. Au bout d'un moment, las de courir sans vraiment en savoir pourquoi, Kyoshiro prit la parole, ses mots dirigées vers la personne qui se dérobait à sa présence.

«  Je crois qu'on est partis...du...mauvais...pied.»

C'était sans doute l'euphémisme de l'année, son approche aurait nécessité plus de doigté et de diplomatie, à n'en pas douter, mais depuis quand était-ce son domaine d'expertise ? Cela le l'était pas mais il était le chef d'équipe, les choses étaient différentes aujourd'hui. Espérant que ses mots ne tomberaient pas dans l'oreille d'un sourd, prêt à ralentir au moindre signe d'écoute de la personne qu'il poursuivait, le Tadake enchaîna avec :

« Est-ce qu'on peut...s'arrêter...deux minutes...Et discuter de tout ça ? J'en ai un peu...marre de courir. »

C'était faux, il lui en fallait bien plus pour en avoir marre de courir, mais c'était de courir sans véritable intérêt qui l'exaspérait au plus haut point. Que ce soit pour se dépenser ou pour remplir un but précis, chacune de ses actions n'était jamais laissée au hasard. Enfin en conclusion, en guise de main tendue vers une réconciliation, Kyoshiro lâcha un :
« Allez, soit sympa. On fait...la paix ? »




Récap:
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Bien déterminée à atteindre au plus vite le fuyard, Hako utilisa toute sa vitesse, sa ruse (et des lianes Senju) pour éviter les pièges et se ruer à la poursuite du lâche qui leur avait certainement balancé une coulée de lave à la gueule.
Le fait qu'il puisse éventuellement recommencer ne refroidit pas un instant le lutin vert de Konoha (pieds nus).

Mais alors qu'elle s'apprêter à tacler sévèrement l'impudent qui avait osé se dresser contre Konoha, un mur de flammes terrifiantes jaillit, incinérant les tentacules ligneux de son maître.
Mais cela n'était pas suffisant pour arrêter la bouillante kunoichi !

D'un bond prodigieux, Hako traversa le mur de feu avant qu'il ne la rôtisse, fauchant d'un coup de pied le fuyard.
Cependant, malgré les menaces d'une minuscule kunoichi toute de vert et de froufrou (plus ou moins brûlés) vêtue, le jeune incendiaire ne voulut pas se rendre.
Pire, il contre-attaqua contre l'élite de l'élite (autoproclamée) de Konoha !

Le jeune homme enflammé balança un puissant coup de pied en direction de la petite tête de la konajin. Hako soupira. Bon, autant pour la diplomatie... Au moins, Daiki-senseï sera fière d'elle d'avoir essayé.
Profitant que son adversaire levé la jambe, la minuscule Aburame bondit immédiatement.
"J'ai dit :   Tu te calmes ! Hayanie !" s'exclama la petite genin, esquivant d'un bond l'assaut et tentant de propulser son adversaire au sol d'une élégante (évaluation personnelle) pirouette.

Un campement... Son ennemi avait mentionné un campement.
Voilà qui serait peut-être utile pour leur mission... Peut-être que tout ces pièges et ces  coulées de lave surprise avaient pour but de repousser ces mystérieux Kaguya si violent ?
Mais bon, d'abord, neutraliser ce gars... Et sans trop l’abîmer, on a dû mal à poser des questions aux morts, une leçon que la jeune Aburame avait appris à la dure.

D'un geste, elle expédia une petite volée de kikaichuu sur le garçon.
"Shigeki-sei no Kiseichû !" souffla entre ses dents la minuscule Aburame. Il était tant de bluffer un peu...
"J'peux continuer à ta tabasser, p'tite tête ! Tes flammes ne me font rien, ton Taijutsu est basique. Et je suis Aburame Hako, kunoichi de Konoha est maîtresse des insectes. Ton chakra est mien ! Sens-tu déjà mon essaim grouiller sur ta peau ? Je peux faire tellement pire..."

La petite genin explosa d'un rire menaçant, toisant le jeune homme, sûre de sa supériorité (en même temps, Hako en était sûre même contre des jônin).
"... Mais je ne suis pas vraiment ton ennemie. Et je n'ai rien contre les tiens ou ton campement. C'est vous qui avait attaqué notre équipe qui ne faisait que passer dans ces montagnes ! Alors si tu te rends, je pourrais peut-être t'épargner... Et on pourra discuter."
Pour asseoir sa menace, la petit Aburame convoqua son essaim, faisant grouiller les kikaichuu noirâtre et affamés sur ces bras.
Si jamais l'adolescent souhait poursuivre le combat... Et bien ses insectes auraient un petit en-cas imprévus.


HRP:

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Tadake Yurikô
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Lorsque l'on se lançait dans une mission, la première leçon que ce devait d'apprendre tout shinobi était de demeurer sur ses gardes, même lorsque l'adversaire ne payait pas de mine. A bien des reprises, la prétention avait beaucoup coûté à de nombreux soldats. Bien que Yuriko n'avait pas la chance de posséder les mêmes capacités sensorielles que son frère, elle n'en demeurait pas moins pleine de dextérité et prompt à agir en conséquence de ce qui pourrait lui arriver. La situation dans laquelle elle se trouvait en fut le parfait témoin car la malheureuse activa un piège machiavélique que la jeune âme qu'elle pourchassait avait eu la bienséance de poser incognito. Une nuée de lames jaillit d'une sol et fut à deux doigts de transformer la belle konohajin en véritable hérisson.

Toutefois, ces compétences lui permirent d'agir assez rapidement afin d'esquiver l'attaque vicieuse en se montrant plus véloce que les aiguilles. Utilisant ainsi la technique de déplacement instantanée qui lui avait déjà sauvé la mise à bien des reprises, Yuriko échappa - de justesse - à l'assaut et ne laissant derrière elle qu'un nuage de poussière. Alors que son frère qui avait également esquivé une autre type d'attaque tentait de communiquer avec l'adolescent qui s'échappait, la kunoichi jeta en arrière une œillade en direction de ces deux autres camarades, et put s'apercevoir qu'ils avaient été plus chanceux en ayant piégé leurs adversaires.

Les deux Tadake ne pouvaient sciemment se laisser avoir par un adolescent. Bien que Yuriko n'avait pas forcément un grand esprit de compétition - bien que cela ne l'empêchait pas de désirer de devenir plus redoutable encore - elle désira tenter une autre approche que celle de son frère alors qu'elle s'élança à toute vitesse en direction du garçon.

" Nous ne sommes pas venus ici avec des intentions belliqueuses mais ton ami s'est fait prendre mon garçon. Vas-tu l'abandonner en sachant que tu ne nous écarteras pas du chemin ou bien tenteras-tu de négocier avec nous pour éviter le moindre malheur? "

Yuriko était l'exact opposée de son frère. Si sa voix et son apparence laissait échapper une forme de douceur évidente, son regard n'en était pas moins plus froid et sévère. Alors que lui, si son apparence ne payait pas toujours de mine selon les circonstances, il était capable d'une plus grande bienveillance que sa sœur ou en tout cas, il l'en dégageait plus chaleureusement. Sa main tendue en était d'ailleurs la preuve.  

" Montre-nous l'adulte que tu souhaites devenir. "

Cela sous-entendait bien évidemment qu'elle le poussait sur la voie de la négociation. Le cas contraire, peut-être n'aurait-elle pas le choix que de ne pas lui permettre de vivre sa vie d'adulte plus longtemps mais... elle n'aimait pas cette solution, d'autant plus qu'ils n'étaient pas venu sur ces terres pour combattre mais pour parlementer. Les choses démarraient assez mal... à moins que ce garçon n'appartienne au clan des Kaguya et dans ce cas précis, ils seraient difficiles d'échapper aux moindres combats.

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Le garçon qui se retrouve avec les Tadake s'est arrêté en entendant l'aveugle parler. Il se retourne et le toise. Il agrippe fermement une dague. Il recule de quelques pas. On dirait un animal apeuré. Il sursaute en entendant résonner la voix de la femme. Elle n'a pas la moindre égratignure. Aucun de ses poursuivants n'est blessé. Il prend une grande inspiration puis expire bruyamment, comme s'il voulait chasser toutes les mauvaises ondes de son esprit.

" Nous ne sommes pas venus ici avec des intentions belliqueuses mais ton ami s'est fait prendre mon garçon. Vas-tu l'abandonner en sachant que tu ne nous écarteras pas du chemin ou bien tenteras-tu de négocier avec nous pour éviter le moindre malheur? "

Une sorte de grognement s'échappe des lèvres de l'enfant qui jette un coup d'oeil en direction de son jumeau. Soudain, une lueur d'hostilité apparaît dans son regard, quelque chose ne lui a pas plu dans le discours de la kunoichi.

"C'est une menace ?!"

De la colère, mêlée à de la peur est visible sur le visage du jeune. Mais, il demeure un éclair de lucidité, d'intelligence dans ses yeux. Ce n'est pas un imbécile. Il est vif d'esprit, c'est peut-être pour cela qu'il semble faire fasse à un dilemme cornélien.

"Je ne veux pas que vous touchiez à mon frère. Mais, je ne peux pas laisser passer de mauvaises personnes. Mon frère ou ma famille entière ? Il est hors de question que je sois complice de vos sales combines ! Vous êtes avec ces tarés, c'est ça ?!"

Il tremble.

"Je préfères mourir plutôt qu'aider les alliés de ces psychopathes."

Formant quelques mudras, l'adolescent invoque deux clones de boue. L'un vise Kyoshiro, l'autre vise Yuriko. Mais, les deux vont chercher à venir au corps à corps tandis que leur créateur va rester en arrière, sans doute pour se donner quelques précieuses secondes de réflexion.

~ ~ ~

Le blond écarquille les yeux en observant le petit lutin vert esquiver son attaque d'une gracieuse -et surtout dangereuse- pirouette. Avant qu'il ne puisse se rendre compte de quoi que ce soit, le voilà à terre, menacé par une minus. Il déglutit néanmoins. Si la fille n'est pas bien impressionnante, elle n'en reste pas moins redoutable. Le garçon a encore quelques atouts dans sa manche, mais il sait qu'il ne pourra pas gagner ce combat. L'autre, l'adulte, est toujours-là bien qu'en retrait, en train de lire un message véhiculé par un aigle.

"J'peux continuer à ta tabasser, p'tite tête ! Tes flammes ne me font rien, ton Taijutsu est basique. Et je suis Aburame Hako, kunoichi de Konoha est maîtresse des insectes. Ton chakra est mien ! Sens-tu déjà mon essaim grouiller sur ta peau ? Je peux faire tellement pire..."

Il sursaute et tente de débattre pour se débarrasser des petites créatures qui le mordillent, sans résultat. Très vite, il abandonne ce vain effort et écoute parler l'étrange personnage qui l'a mis à terre.

"... Mais je ne suis pas vraiment ton ennemie. Et je n'ai rien contre les tiens ou ton campement. C'est vous qui avait attaqué notre équipe qui ne faisait que passer dans ces montagnes ! Alors si tu te rends, je pourrais peut-être t'épargner... Et on pourra discuter."

Une expression de surprise plaquée sur son visage, il réagit aussitôt aux propos de l'Aburame. Toute intention hostile a disparu du visage du garçon qui semble maintenant ouvert à la discussion.

"Vous n'êtes pas venus massacrer tout le monde sous les ordres des autres Kaguya ?!"

Daiki s'approche et pose une main paternelle sur la tête du lutin vert de Konoha.

"J'ai reçu une missive d'un aigle Inuwashi. Je suis désolé mais je vais devoir partir prêter assistance à un camarade. Je ne te demande pas si tu penses pouvoir t'en sortir sans moi, je crois connaître la réponse. Tu peux le gérer seule ? Retourne vite auprès des Tadake et soit bien obéissante avec eux, d'accord ?"

Sur ces mots, le Senju se retire laissant le blondinet à son élève, confiant la suite de la mission aux mains expertes de la petite Hako, de la belle Yuriko et du bon Kyoshiro. Le garçon ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe.

"C'était qui ? Vous êtes qui ? Qu'est-ce que vous venez faire ici ? Vous n'êtes vraiment pas venus pour nous exterminer ?"

Il s'excuse pour toutes ces questions ainsi que pour son manque de manières, mais précise que tout le monde est un peu sur les nerfs, et se présente sous le nom de Kaguya Hiro.

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L'attrait du mâle Tadake pour toute forme d'action aurait été difficile à nier, même de sa part, car il n'y avait rien qui le calmait et le détendait autant que de s'épuiser à la tâche mais, s'il y avait bien un côté positif à la constante présence de sa sœur à ses côtés, c'était de lui rappeler que parfois il était important d'avancer un pas après l'autre, à un rythme plus...raisonnable. Ainsi, plutôt que de continuer sa course contre ce garçon envers qui il n'avait aucun grief personnel, Kyoshiro choisit de ralentir le rythme et de choisir la voie de la diplomatie car, pour ce qu'il en savait, son interlocuteur ne faisait pas partie du peuple qu'il était venu « conquérir » avec ses camarades. Et puis, si c'était le cas, une conquête était-elle toujours obligée de se faire dans le sang et les larmes ? Cela faisait bizarre d'entendre de telles pensées venant d'un homme si prompt à l'action directe, assurément, mais sa future paternité le forçait à « voir » les choses sous un jour un peu moins....égoïste.
Ainsi, alors qu'il s'arrêtait pour parlementer avec son adversaire du jour, le Tadake serra les dents lorsque le discours de sa sœur, plus direct et sans concession, sembla mettre le feu aux poudres et convaincre le jeune inconnu de passer à l'action. Ravalant sa frustration devant la vision de ses efforts réduits à néant, Kyoshiro sentit des créations de boue prendre forme, se préparant à les affronter en rajoutant un :

« hey, hey hey, on se calme deux secondes. »

Convaincu que sa sœur saurait très bien se débrouiller de son côté, le jeune aveugle campa sur ses positions en laissant le clone venir à lui, sans broncher, sans stresser, comme à son habitude. Serrant la mâchoire et fermant les poings, prenant une courte inspiration pour se concentrer, le shinobi attendit le tout dernier moment et, lorsque son adversaire fut à portée, se décala sur le côté et réalisa un coup de pied fouetté pour balayer la jambe droite de son adversaire, lui faisant perdre l'équilibre avant de délivrer un puissant crochet du gauche qui viendrait lui explorer la tête, assurément. Oh oui il aurait pu continuer, aurait pu se dire que tout était fichu mais, au lieu de cela, leva les deux bras en l'air en signe de paix, autant que possible selon la situation, avant de reprendre :

« Nous ne te voulons pas te mal. Nous voulons juste discuter. »

Son adversaire ne pourrait pas rater le bandeau frontal bien en évidence, frappé du sceau de Konoha. Le Tadake avait beau ne pas comprendre à qui est-ce que le garçon faisait référence, il e doutait au moins qu'un sacré quiproquo était à l’œuvre ici et, avant de pouvoir le régler, il allait au moins devoir faire baisser la tension. Il tenait à son frère, hein ? En voilà un point sur lequel Kyoshiro allait pouvoir travailler, sans pour autant s'avancer davantage du petit garçon afin qu'il ne se sente pas davantage oppressé. Il savait comment l'esprit humain fonctionnait et, dans une telle situation, laisser un espace de sécurité était vital.

« Je suis Kyoshiro et voici ma sœur. Je peux savoir comment tu t'appelles ? »

S'il tenait à son frère, peut-être que savoir ses deux adversaires reliés par le sang pourrait créer un lien, une connexion silencieuse sur laquelle travailler. Quelle que soit la réaction du jeune garçon inquiet, Kyoshiro, de son côté, n'avancerait pas et éviterait tout mouvement brusque. Il espérait simplement que la froideur naturelle de sa sœur ne remettrait pas le feu aux poudres, une nouvelle fois.




Récap:
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Aburame Hako
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Au sol, en train de se tortiller vainement pour échapper à l'indicible menace de la jeune Aburame, son jeune (enfin, autant qu'elle) adversaire semblait bien pathétique.
Daiki-sensei venait de recevoir un message urgent via un aigle messager de Konoha et l'avait laissé en charge du "prisonnier".
Hako serra le point, le cœur battant. Elle avait triomphé de son adversaire, bravant la lave, le feu et les pièges. Elle avait été choisit pour accompagner son maître dans cette mission d'importance vitale pour Konoha. Et maintenant, elle devait la poursuivre sans lui, prendre des décisions elle-même pendant que les autres jônin étaient occupés.

Bien qu'égocentriste au possible et fière d'elle-même au possible, derrière les bravades de la minuscules genin surexcité se cacher l'esprit analytique d'une Aburame.
Un intellect affûté qui connaissait ses propres faiblesses et travers. Et qui du coup, malgré les vantardises de la kunoichi vert-pomme, malgré son courage, qui doutait.
Serait-elle à la hauteur ?

La colère d'avoir vu (une fois de plus) sa tenue presque incinérer, son très cher bonnet et ses chaussures calcinés fini par s'éteindre, d'autant plus que son "captif" semblait finalement ouvert à la discussion.
"Massacrer tout le monde ? Eh, t'écoutes quand on parle ? J'ai beuglé qu'on était de Konoha. Regardes, là, c'est mon bandeau du Village Caché de la Feuille." rétorqua donc la jeune Aburame en se redressant, laissant libre de ses mouvements le jeune homme. D'un geste de la main, elle dispersa ses kikaichuu mordillant le vaincu.

"Au fait, je me suis déjà présentée, alors ça serait poli de me dire ton nom... J'ai rien contre toi ou tout le monde et on donne pas dans l'extermination au hasard à Konoha." poursuivit la minuscule genin tout en rajustant ses habits roussies. Autant être vaguement présentable maintenant que l'autre adolescent semblait plus ouvert aux négociations.
Bon, elle mentait un peu aussi : Konoha se chargeait parfois bel et bien de mission d'assassinat. Mais probablement pas de massacre gratuit.

Et là, grande surprise pour le lutin vert de Konoha.
Celui qu'elle venait de méchamment tacler et menacer était un membre du clan Kaguya ! Visiblement, ils les avaient trouver, ces fameux ninjas !
La (trop) fière kunoichi vert-pomme (un peu roussie) ne pu s'empêcher de sourire et de bomber le torse, victorieuse. Et encore un succès pour l'immense Aburame Hako !
Ravie, sa colère contre le jeune Hiro envolé sous la nouvelle, ses yeux d'émeraude pétillèrent d'intérêt.

"Kaguya, vraiment ? Le clan ninja ? Cool ! Tu peux m'en parler un peu d'eux ?" lança alors gaiement Hako, car après tout les rencontrer et les évaluer pour les futurs plans obscur de Konoha était un peu sa mission. Mais après ce bref instant d'excitation, elle redevint sérieuse et un poil plus menaçante. "En venant, on a traversé un village qui avait été mis à sac... C'était vous ? J'ai laissé un clone pour aider à reconstruire, mais si c'est des gens à vous, faudra que je leur explique ma façon de penser... J'aime pas quand on tourmente les faibles ou les civils sans raison..."
Enfin, quand c'était pas elle-même qui le faisait en tout cas...
Mais alors qu'elle allait pressurer un peu plus son "captif", la petite genin réalisa un détail d'une importance vitale.

Son équipe ! Qui traquait le second fuyard !
"T'as encore du jus, l'incendiaire ?" s'enquit la petite Aburame en bondissant sur ses pieds (nus). "Parce que j'suis la plus p'tite du groupe et j'ai quand même réussit à te courser, alors l'autre gars va pas échapper aux jumeaux Tadake bien longtemps... Car si tout ça n'est qu'un stupide malentendus, vous nous avez quand même attaqués : si ton pote fait comme toi et balance un mur de flammes sur des jônin de Konoha, j'donne pas cher de sa peau ! On dois empêcher ça !"
Hako n'avait pas spécialement l'habitude d'épargner ses ennemis... Mais n'était pas non plus un kunoichi assoiffée de sang qui éliminait froidement la moindre "menace" potentielle à la première occasion.
Et quelque-chose lui disait que laisser un de ces fugitifs se faire déchiqueter par l'élite de Konoha risquait de compromettre un poil l'acquisition de plus d'informations sur ces fameux Kaguya.

"En selle ! Il faut les arrêter ! Et dis-moi où est le reste de ces fichus pièges... J'suis pied nue moi !" s'exclama presque joyeusement le lutin vert de Konoha, bondissant de rocher en rocher. Il fallait qu'elle rejoigne les Tadake avant qu'il ne se produise un petit mais fâcheux "incident diplomatique".
Pour une fois que cela ne serait pas de son fait...
"Eeeeeh ! Yurikô-san ! Kyôshiro-sensei ! Tabassez pas l'autre gars,  ils se rendent ! C'est un malentendu !" beuglait en courant sur la caillasse la minuscule genin, espérant que les jônins jumeaux ne soient pas trop loin et que sa petite voix aiguë porterait dans l'air de la montagne.



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Tadake Yurikô
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Gérer un adolescent sur les nerfs, voilà qui était un peu complexe, surtout lorsque la peur semblait lui tenailler le ventre. Pourtant, Yuriko ne paraissait pas se laisser prendre par les émotions car il n'en était pas moins un enfant capable d'utiliser de retournables techniques. Se laisser berner trop facilement par un visage d'ange serait une grande erreur mais... cela ne signifiait pas pour autant qu'elle ne devait pas faire preuve de discernement. Alors que son frère avait réussi à capter son attention, ce fut les mots de la kunoichi qui le plaça sur la défensive. Il se retourna vers eux, dague à la main, grognant comme un animal et prêts à en découdre si nécessaire.

A dire vrai, Yuriko avait presque un peu pitié pour le garçon car elle voyait dans son regard qu'il était partagé par ces sentiments et son devoir. Protéger une vie ou plusieurs? C'était le lot de la plupart des shinobis. Toutefois, le fait qu'il se délia la langue de lui-même prouvait qu'il essayait vraiment de chasser une menace. Des "tarés" avait-il dit? A qui faisait-il illusion? Les Kaguyas? Les konohajins étaient au courant de leurs mauvaises réputations mais s'en prenaient-ils à des civils? Où bien faisait-il mention d'un problème différent?

Joignant alors les actes à ses paroles, l'adolescent enchaîna des mudras et créa deux clones de boue. L'un d'eux se précipita dans la direction de son jumeau et le second lui fut réservé. La seule réponse de la jeune femme fut un soupir, mais son frère tenta de renouer le dialogue comme il pouvait. Kyoshiro était celui qui renvoyait toujours une image bienveillante, il était celui qui avait l'air de paraître naturellement amical et chaleureux, rien qu'à sa façon de parler. Yuriko avait toujours été trop sérieuse et protocolaire pour inspirer une confiance de même nature que son jumeau, bien qu'elle tâchait de faire beaucoup d'effort à ce sujet. En tout cas, elle lui laisserait la tâche de s'occuper de cet enfant là.

Laissant ces pensées de côté, Yuriko tâcha d'affronter le clone de boue sans sourciller. Toujours aussi droite et impérieuse, elle laissa la chose venir dans sa direction alors qu'elle prit la peine de remonter délicatement la manche de son kimono. Fronçant les sourcils, elle finit par serrer fortement le poing et frappa un grand coup. La boue explosa littéralement à l'impact, ne manquant pas de l'éclabousser, chose qui... l'agaça un peu. Oh, elle savait que cette création pourrait rapidement reprendre forme mais au moins, la manière dont elle éparpilla la manière lui donnerait un peu de temps à son tour... surtout pour espérer que les paroles de son frère atteignirent l'enfant pour que tout s'arrêta.

Lorsque Yuriko redressa la tête et qu'elle nettoya son visage de ces quelques marques de terres gênantes, Kyoshiro venait de renverser leur adversaire et lui priait de les écouter. Il voulait montrer qu'il n'était pas là pour lui faire du mal, malgré le coup qui lui envoya. Il chercha même à montrer qu'en un sens, il pouvait le comprendre car il avait une sœur... la désignant. Mais cette dernière demeura muette et porta un regard assez sévère... avant d'entendre la voix de la petite Hako les appeler.

" Mmm? Hako-chan? "

La kunoichi se tourna pour apercevoir que la petite genin se précipitait dans leur direction, en compagnie de l'autre jeune garçon. Visiblement, les enfants étaient les plus à même de s'entendre entre eux.

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Sticks and Stones, maybe some Bones (Rang B)

"Kaguya, vraiment ? Le clan ninja ? Cool ! Tu peux m'en parler un peu d'eux ? En venant, on a traversé un village qui avait été mis à sac... C'était vous ? J'ai laissé un clone pour aider à reconstruire, mais si c'est des gens à vous, faudra que je leur explique ma façon de penser... J'aime pas quand on tourmente les faibles ou les civils sans raison..."

Hiro secoue la tête.

"Nous n'y sommes pour rien.  Nous étions la cible de l'attaque. Et oui, nous sommes Kaguya, mais peut être pas ceux auxquels vous pensez..."

Il hoche la tête, indiquant à la demoiselle qu'il a encore de l'énergie. Puis, il se relève et se met à courir aussi vite qu'il peut, esquivant les piège et criant quelques indications à la petite. Apparemment, il semble pressé de stopper l'agitation, un peu plus loin, ne doutant pas que les adultes soient bien plus fort que son jumeau.

~ ~ ~

Les Tadake se débarrassent sans peine des clones de boue qui leur bondissent dessus. Mais, ils ne contre-attaquent pas. Kyoshiro, toujours aussi calme, tente d'apaiser le jeune garçon. Il lève les bras en signe de paix.

« Je suis Kyoshiro et voici ma sœur. Je peux savoir comment tu t'appelles ? »

Il regarde l'homme, puis la femme. Son poing, fermement serré, ne peut s'empêcher de trembler. Il garde le silence, jetant un coup d'oeil furtif vers le haut de la montagne. Il ne sait pas quoi faire. Alors qu'il reste immobile, complètement perdu, le petit lutin vert de Konoha et son jumeau arrivent.

"Shou, ce ne sont pas des ennemis ! C'est un malentendu !"

"Malentendu ? C'est notre terre sacrée ! Il n'y a que ces extrémistes qui se battent avec leurs os répugnants et des mercenaires qu'ils auraient envoyé qui viendraient ici..."

"Ils sont de Konoha et l'Aburame m'a dit qu'ils ne faisaient pas dans l'extermination sans raison... Ils ne savaient même pas qu'on était des Kaguya !"

"C'est... C'est peut-être une ruse..."


Hiro donne un coup de poing à son frère, lui disant d'arrêter d'être aussi rabat-joie. Il annonce ensuite aux ninjas qu'ils vont les conduire jusqu'à leur campement où ils pourront discuter de tout ça plus calmement. Shou semble toujours réticent et inquiet, mais il écoute son jumeau.

"Tu es blessé, ça va ?"

"C'est rien, va ! C'est juste la petite qui est méga forte... et flippante. Ahahah..."


Ils avancent vers le sommet de la montagne, demandant à leurs invités de bien les suivre pour éviter de tomber dans un piège. Une palissade en bois, irrégulière et aux extrémités pointues, entoure le campement -surement dans le but de le protéger d'un éventuel envahisseur. La porte d'entrée est cernée par deux tours, dans lesquels se postent les hommes chargés de faire le guet. Suite à quelques échanges, la porte s'ouvre et les ninjas peuvent pénétrer dans le camp. Les habitations, plutôt austères, sont organisées en cercle. Trois chevaux sont attachées à la palissade, non loin de l'entrée. Au milieu du camp, se situe un grand feu que des habitants sont en train d'étendre. Il semblerait que la fumée noire soit venue de là.

"La fumée noire est un élément que nous utilisons pour faire fuir les intrus, avant d'envoyer quelques combattants s'occuper d'eux, s'ils sont trop entêtés."

Shou s'éloigne quelques instants pour demander que les ninjas de Konoha soient reçus par le chef. Pendant ce temps, l'aveugle peut déceler six chakra non-civil, autre que venant des deux garçons qui les avaient amenés ici. Cependant, sans technique appropriée, il n'a aucun moyen de mesurer la puissance de ces gens-là. Après quelques minutes d'attente, ils sont reçus dans la maison du chef de camp, un homme assez grand et costaud, borgne, dont le corps est parsemé de cicatrice.

"Que faites-vous ici ?"
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Tomber sur un os







Le fait que Kyoshiro apprécie de parler et soit bon avec les mots ne voulait pas nécessairement dire que cela l'avait tiré de situation complexes au cours de sa jeune vie, il ne se rappelait d'ailleurs d'aucun conflit auquel il avait réussi à mettre fin grâce à sa formidable verve. Alors pourquoi essayer ? Parce que même s'il appréciait l'action plus que tout il abhorrait la violence à égale mesure, il aurait d'ailleurs aimé que le monde n'ait jamais besoin de shinobis de sa trempe mais plus de celle de sa sœur, des gens qui réparaient plus que de gens qui brisaient corps et esprits. C'était pour cela qu'il suivit son instinct son instinct ce jour-là, stoppant sa course et déposant les armes plutôt que de réagir par instinct face à une menace dont il ne comprenait pas l'origine et, fort heureusement, les secondes suivantes lui donnèrent raison. La jeune Aburame fit son retour, accompagnée d'un proche du fuyard et Kyoshiro ne manqua pas un seul mot de leur conversation, notant dans un coin de sa tête qu'ils étaient bien des Kaguyas mais qu'il existait une branche d’extrémistes qui représenterait sans doute une future menace.
Par quel bout prendre tout cela ? Devait-il se focaliser sur le clan qu'il s'en allait rejoindre, en suivant le duo, ou se confronter directement à la menace de ces utilisateurs d'os ? L'ancienne version de lui serait allée au conflit sans chercher de solution alternative, car cela aurait été le chemin le plus court et le plus direct, mais quand il s'agissait de négociation rien ne pouvait être aussi direct. Il devait la jouer plus en finesse et oublier le stress lié à la mission, il devait renouer avec son moi véritable, l'espace d'un instant, et devenir le Kyoshiro avenant et lumineux que tout le monde connaissait.

En arrivant au camp faiblement fortifié, l'aveugle nota dans un coin de sa tête le nombre de signatures qu'il parvint à sentir, laissant toujours ses sens en alerte jusqu'à ce que son groupe soit mené au chef, à l'homme à qui il allait devoir s'adresser pour faire porter la voix de Konoha. Que dire ? Que faire ? Sa sœur était bien plus douée que cela pour les mondanités et la négociation, le senseur en avait bien conscience mais il n'oublia pas un seul instant que cette responsabilité  lui revenait, qu'il en veuille ou non.  Prenant une courte inspiration, chassant de son esprit toute perspective d'échec qu'il pourrait avoir, le Tadake s'avança, droit et digne, vers le chef de ce groupe et lui proposa une poignée de main ferme et énergique, avant de se présenter par :

« Tadake Kyoshiro, shinobi de Konoha et voici mes compagnons. Merci de nous recevoir. »

Il n'aimait pas le ton de sa phrase, en vérité il n'était pas reconnaissant pour quoi que ce soit mais savait que c'était la chose à dire, car la première impression était toujours la plus rude à effacer. Se planter devant le chef, les yeux toujours fermés et son bandeau frontal accroché à sa ceinture, n'ayant aucune honte de présenter les armoiries de la patrie qui l'avait grandir, il laissa quelques secondes de silence s'installer avant de reprendre par :

« Nous sommes venus pour discuter avec vous, pas vous apporter des ennuis ou chercher querelle avec vous. Est-ce que vous nous permettez de nous asseoir, et demander un peu de votre précieux temps ?  »

Il aurait voulu rentrer dans le vif du sujet et aborder sa volonté de former une alliance avec son peuple, de lui demander l'avis des extrémistes sur la possibilité d'une alliance, de demander des détails sur ce groupe supposément dangereux si un conflit s'avèrerait nécessaire, mais il se força à faire preuve de tempérance et de calme. Inutile de mettre la charrue devant les bœufs pour le moment, les introductions étaient à peine faites et, après tout, ses deux compagnons auraient eux aussi leur mot à dire et certains sujets à aborder.

Chef d'équipe peut-être, mais tous ici avaient voie au chapitre.






Récap:
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Aburame Hako
Aburame Hako
Konoha no Chunin
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Tomber sur un os

L'art subtil et délicat de la diplomatie par le pied et le poing dans la gueule avait permis à Hako de capturer faire la paix avec l'un de leur mystérieux agresseur.
Et contre tout attente, ce jeune pyromane insinuait qu'il était un Kaguya !
Voilà qui ravissait la fière kunoichi vert-pomme, se voyant déjà chargée d'honneurs suite à la glorieuse réussite de leur mission (elle anticipait un brin)...

Mais elle ne devait pas se féliciter trop vite (trop tard...) : déjà, il fallait que le jeune homme terrorisé par le lutin vert de Konoha ne lui ai pas mentit.
Ensuite, il fallait que les autres konohajin ne réduise pas en pulpe sanguinolente son frère... Ce genre de chose avait toujours tendance à entacher un brin les discussions diplomatiques...

Voilà pour la minuscule genin cavalait pieds nus sur les rudes sentes de cette montagne pelée en appelant ses compatriotes.
En chemin, Hako jetait des regards intrigué à ce soi-disant Kaguya Hiro. De ce qu'il avait raconté, il semblait y avoir plusieurs branches ou factions divergentes de ces fameux ninjas.
On lui avait décrit ce clan comme composé de shinobi particulièrement sanguins et violent... Chose que semblait confirmer l'état du petit village qu'ils avaient traversé... Mais aussi l'assaut brutal à grand coup de fleuve de lave dont les konohajin avait été les victimes.
C'était pas clair tout ça  !

Aussi chemin faisant, la jeune Aburame continua à interroger un peu son ex-adversaire.
"Vous vous battez entre Kaguya ? Pour de vrai ?" s'enquit la minuscule genin, intriguée. Elle n'avait aucun scrupule à gaillardement tabasser un membre de son clan ou un de ses équipiers lors d'un entraînement, mais vu la pléthore de pièges, les murs de feu et la coulée de lave surprise, cela lui semblait plus proche d'un conflit que d'un simple exercice.
Hako avait aussi vaguement conscience qu'il existait parfois des idiots ou des sociopathes qui trahissaient leur clan ou leur village... Mais c'était généralement des individus isolés, promis à un terrible (et bref) destin. Là, ils semblaient être plusieurs... Un pan eniter d'un clan pouvait-il... faire sécession ? Bizarre !
De plus, les conflits ouverts entre ninja n'étaient pas particulièrement bien vus, depuis les terribles guerres claniques... S'ils se battaient entre-eux si violemment, ça risquait d'attirer l'attention des gens, qui n'aimaient pas être pris dans les feux croisés d'une guerre ninja.

En tout cas, ses cris et ceux de son jeune guide finirent par attirer l'attention de l'autre combattant et des jônin.
Juste à temps : la belle et douce Yurikô venait proprement de vaporiser d'un coup de poing ce qui semblait être un clone de boue. Hako, en bonne spécialiste du Taijutsu frissonna en imaginant ce qu'un coup de cette puissance aurait fait à un être humain.

Le lutin vert de Konoha ne put s'empêcher d'afficher un sourire goguenard suite à l'interrogation de la kunoichi.
Et de se vanter, bien entendue, même pied nue, ses vêtements roussis, ses joues tachée de suie, ses cheveux en bataille et son très cher bonnet disparu.
"J'ai neutralisé la menace ! Presque toute seule... En fait, ils sont pas bien méchants. Ils nous ont pris pour d'autres Kaguya, apparemment... Pourtant j'pensais avoir crier assez fort qu'on était de Konoha..." pépia gaiement la kunoichi vert-pomme, ne pouvant résister à taquiner même ses supérieurs. "Et vous, pas de bobos ? Vous avez pas trop eut de mal à maîtriser un gamin à deux jônin ? Même si ça doit pas être facile pour Kyoshiro-san sans ses yeux..."

S'en suivit une explication tendue entre les deux frères, qui finirent néanmoins par croire les konohajin et les conduire à leur fameux campement, en direction de cette fumée noire qui avait tant intrigué les ninja.
Toujours aussi sociable et sans peur, Hako sautillait gaiement à leur coté.
"Eh ! Eh ! C'est vrai que je suis méga-forte ! Et j'suis sûre que je le serais encore plus quand je serais enfin passée chuunin ! Mais bon, il faut dire que je viens de Konoha aussi : nous ne sommes pas le Village Caché le plus puissant du Sekai pour rien ! Et je suis pas flippante ! Je suis une charmante demoiselle... D'ailleurs avec vos conneries de lave et vos flammes, vous me devez des sandales ! Et je vais encore devoir racheter une tenue..."

La kunoichi vert-pomme papillonna ensuite vers les deux jônin Tadake, pour leur souffler à voix basse ce qu'elle avait appris.
Notamment l'existence d'un conflit entre ces Kaguya et d'autre, qui aurait mis à mal le village qu'ils avaient traversé.
"On pourrait p't'être les aider contre les autres Kaguya ? Même s'ils nous ont attaqués, cela semble être une erreur et ils ont l'air plutôt ouvert à la discussion." suggéra la jeune Aburame, laissant parler son complexe de l'héroïne sauvant les opprimés pour la plus grande gloire de Konoha.

Ils arrivèrent finalement au campement, plutôt chiche mais bien gardé et isolé.
Hako ouvrait de grands yeux ravis, malgré l'austérité des lieux. Elle aimait découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et rencontrer des gens intéressants. Sans parler que ceux-ci étaient apparemment d'une branche d'un mystérieux clan shinobi.
"Faire fuir les intrus ?" questionna la minuscule Aburame, étonnée. Au contraire, c'était cette épaisse fumée noire qui avait intrigué les konohajin. Puis une lueur de compréhension fit étincelait ses yeux émeraudes. "Oh ! On est pas vraiment sur un volcan en activité ! Vous simulez un volcan en activité !"

Cette coulée de lave étaient bel et bien sortie de nulle part et pile-poil pour les attaquer.
Et les tremblement de terre qu'il avait ressentit... Hako maîtrisait le Dôton (enfin, fort peu), comme son maître hélas rappeler à Konoha. Il était peut-être possible de s'en servir pour faire frémir la terre...

Après avoir traversé ce village sommaire, les ninjas de Konoha furent conduit en présence du chef de la tribu/clan/tas de gens.
N'étant qu'une "simple" genin, Hako se tut (pour une fois) et laissa les adultes se présenter. De toute manière, ce n'était pas elle la plus diplomate dans le groupe...
Mais un petit sourire illumina la face poupine de la kunoichi vert-pomme en découvrant le grand balaise borgne tout couturée de cicatrice.
La minuscule spécialiste en Taijutsu ne pouvait pas s'empêcher de se demander s'il était fort.
Y'avait peut-être un moyen de conquérir le cœur des Kaguya comme ça : défier lors d'un duel épique chacun des chefs des diverses branches de ce clan ! Et gagner, bien sûr !
Hako s'imaginait déjà rentrer à Konoha avec toute une file indienne de vassaux vaincus en remorque...
Hako avait, il faut le signaler, un certain ego et une  imagination fertile...


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Tadake Yurikô
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Alors que l'adolescent parut se contenir un peu, la jeune Hako revint en compagnie du jumeau de ce dernier qui semblait plus prompt à la discussion. D'ailleurs, il invectiva même son frère en lui expliquant ce que les jonins avaient essayé de faire : ils n'étaient pas là en tant qu'ennemi. En tout cas, en tendant l'oreille au détour d'une conversation, Yuriko obtint enfin des noms Shou et Hiro, le plus grognon étant le premier.

Toutefois, en premier lieu, la jeune femme prêta avant tout son attention à la jeune Aburame qui leur était apparue fière et victorieuse. Elle expliqua ce qu'elle avait appris, tout en se montrant taquine avec ses aînés. La kunoichi se mit à soupirer mais elle lui adressa toutefois un sourire.

" Hako-chan? Te souviens-tu des raisons pour lesquelles nous sommes présents? S'ils sont bien des Kaguya, qualifier les gens que nous venons voir de menace n'est pas très engageant. Et puis, il n'est pas très élégant de trop se vanter, surtout que notre mission est loin d'être finie et encore plus lorsque l'on est une charmante demoiselle. "

A ces mots, Yuriko passa une main maternelle sur la tête de la petite fille, avant de se tourner vers son frère pour savoir ce qu'il avait décidé. Heureusement pour eux, les deux enfants Kaguya parurent plus sereins et acceptèrent de les mener à leur chef, leur faisant traverser la zone en évitant les pièges qui pouvaient les guetter en chemin. Sur cette route, Hako leur expliqua ce qu'elle avait pu tiré comme information, chose à laquelle Yuriko se mit à réfléchir au fur et à mesure. Un clan mais divisé. La chance avait valu que le groupe de Konohajin tomba sur la faction la plus "ouverte" et cela se révéla être un atout formidable. Il ne restait plus qu'à savoir comment était les adultes mais surtout, connaître leur véritable position.

Rapidement, ils atteignirent le campement dont la structure sous forme de grande palissage avec deux grandes tours de guets. Il n'y avait pas grand monde à leur arrivée, si ce n'était une immense colonne de fumée noire. Voilà un formidable trompe-l’œil. De loin, cela laissait penser à un volcan en activité. Un petit sourire se dessina devant cette ingéniosité alors qu'elle demeura aux côtés de son frère jusqu'à un grand homme borgne apparut devant eux. Pointant ses petits yeux noirs sur lui, ne pouvant ne pas ignorer ses nombreuses cicatrices, elle comprit qu'il s'agissait visiblement de l'homme qui dirigeait ce camp. Toutefois, il n'y eu aucune présentation, juste une demande d'explication assez sèche.

Kyoshiro ne se laissa pas surprendre et se montra digne comme le chef d'équipe qu'il représentait. Il commença par se présenter. Yuriko le soutenait par sa présence et fit de même en saluant poliment le chef kaguya lorsque son frère mentionna "ses compagnons".

" Tadake Yuriko. Veuillez nous excuser de nous imposer. Voici également la jeune Aburame Hako. "

Elle tendit la main en direction de la genin pour la désigner alors qu'elle venait de se relever. Aussitôt, son jumeau sortit les grandes formules et souhaitait organiser une entrevue. La jonin le laissa mener la conversation alors qu'elle regardait comment était fait le campement.... tout en gardant un œil sur l'adolescente turbulente.

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