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La rencontre entre Guépard et un Gorille [Pv Genki]

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    Non loin de mon domaine, une simple balade, une simple balade qui n'avait aucun sens ou presque depuis l'apparition des intrus dans ce domaine. J'avais pris l'habitude d'augmenter mes rondes, je n'étais plus serein et j'avais clairement besoin d'évacuer cet immense stresse en marchant et de cette manière oublier un instant que je voulais frapper tout ce qui bougeait. Pourtant, mon esprit ne cessait de penser en boucle à cette femme, ce délice charnel dont les courbes habitaient encore mes pensées comme la douce rêverie d'un fantasme qui ne s'était pas achevé, pourtant le fantasme avait été réalisé et même consommé, mais je ne savais pas il y avait ce petit sentiment de remord, d'un truc qui manquait à mon cœur. Une parcelle de moi qui était resté en elle, comme la cicatrice d'un coup que je n'arrivais pas à guérir. Je regardais mon énorme cicatrice que mon torse arborait, mais elle n'était pas comparable à ce que je ressentais, c'était plus comme une blessure de l'âme, un manque profond dont je n'arrivais pas à me détacher. Le fantôme de son sourire qui me suivait à chaque pas.

    Alors que je tournais entre deux arbres avant de me retrouver face à un homme qui était plus grand que moi, c'était même assez rare de voir quelqu'un de plus gros et grand que moi. Je me demandais qui il pouvait bien être surtout non loin de mon camp :


    « - A qui ai-je l'honneur ? Non loin de nos terres. »


    Mon cœur s'enhardissait, il avait l'air tellement costaud que mon corps réclamait étrangement un combat contre cet homme entre nos muscles. Un simple combat pour voir qui de nous deux serait le plus fort. Je le voulais, mes muscles le voulaient, mais je me devais de refroidir mes ardeurs, car je ne pouvais pas attaquer chaque personne qui passait devant moi, cela pouvait être dangereux.
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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


Et voilà, je me suis encore perdu. Il y avait longtemps, à croire que ça me manquait presque… Alors, non. C’est ironique. Bien sûr que ça ne me manque pas ! Surtout qu’à chaque fois il m’arrive une couille… et pas des moindres ! La dernière fois, déjà, je suis tombé sur une vieille mégère complètement allumée, à défaut d’avoir la lumière à tous les tâches. Bordel de couilles, ils semblent tout simplement incapables de faire preuve de compréhension dans ces foutues forêts du centre ! Je vous jure, j’étais là, tranquille, à festoyer autour d’un cerf parce que je n’avais rien eu à me mettre sous la dent pendant des jours, e voilà qu’elle s’était mise à m’attaquer. Une vraie dégénérée pour sûr. M’enfin, j’espère que cette fois se passera autrement.

Donc, pour récapituler : je suis paumé au beau milieu des bois alors que la lune brille haut dans le ciel. Ma gourdiche est vide, je n’ai toujours pas de bouffe ; heureusement que j’ai pu choper quelques lapins un peu plus tôt et que je me les suis empégués directement. Adossé à un arbre, je marque enfin une pause ; je n’ai pas d’ordres directs à accomplir, si ce n’est de me « reposer et de faire le point avec moi-même pour me ressourcer », si j’en crois ce que m’ont dit Tetsuo ET Benkei.  
Réfléchir, c’est déjà désobéir, alors j’ai erré quelques temps (des jours ? Des semaines ? Des mois ? Je ne saurai le dire) sans regarder où mes pas pouvaient me mener.
Moralité ? Faites une carte, les enfants. Vous saurez à peu près où vous foutez les pieds et quelle merde viendra tenter de vous recouvrir jusqu’au cou. Putains de claniques, je vous jure. Les Nara ? Plus. Ja. Mais.

Bref, après quelques temps, je me relève et dépoussière mes fringues lavée du matin ; paumé, certes, mais je n’en oublie pas mes manières pour autant. Enfin, je m’enfonce un peu plus profondément dans la forêt, sans me soucier d’où ça peut bien mener. En fait, je repense surtout à tout ce qui m’est arrivé ces trois derniers mois, et je dois bien avouer que c’est assez haut en couleurs quand même. Finalement, au détour de deux gros chênes bien massifs sa mère, je m’arrête. Un type relativement bien bâti mais toujours moins costaud que moi se tend, là, et me fixe. Puis il m’interpelle. Je me sens taquin et, à part l’autre hystérique, je n’ai pas eu grand-chose pour me défouler (on ne parlera même pas des animaux qui ne durent jamais bien longtemps).

« T’as laissé la politesse chez ta mère ? La salière est renversée, en plus il ne m'a pas l'air bien futé comme gars. Et pour que même moi j'en arrive à cette conclusion... Genkishi. Toi ? Bah, je montre que je ne suis pas juste venu pour les lui briser. « Non loin de nos terres », pis quoi encore ? Ces indépendants sont d’une connerie tout bonnement incroyable : il n’y a aucun putain de panneau, comment je devine que je suis chez eux ?! Je soupire en me faisant craquer les épaules ; une idée de provocation – qu’il ne comprendra probablement pas – me vient à l’esprit. Non loin d’tes terres s’tu veux, tout cas j’m’en viens d’loin pour bouyave ta reuleuleu qu’est complètement michto ! Courte pause. Bah, comme dirait l'autre : la faim est le meilleur des assaisonnements... »

❝ one million voices. ❞
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    L'homme parlait bizarrement, il semblait se présenter, il avait un langage qui étrangement me faisait penser à celui qu'on imaginait pour un homme sauvage ou bien même un gorille qui souhaitait apprendre notre dialecte. Il était assez vulgaire dans sa façon de parler, mais cet homme venait dans un coin qui savait proche du domaine des Yamanaka et se permettait de faire la fine bouche. J'avais une de ces envies de le marteler d'un simple et fort coup de poing au niveau du visage pour écrabouiller sa tête de vieil homme que les rides n'ont pas épargné. Pauvre Pathétique Humain qui se croyait intelligent alors que sa propre phrase n'était pas correcte. Il parlait d'un dialecte assez étrange, cela venait d'un endroit particulier. Mon regard se posait dans sa musculature avant de lui répondre : 

    « - Homme qui se présente sous le nom de Genkishi. Dont le dialecte sonne étrangement le sauvage, je ne me répéterais pas. Partez de cette endroit avant que j'emploie la force ! » 

    Sur mes mots, je composais des mudras avant de voir deux êtres comme moi qui sortais de mon corps dans des petits éclairs. Les deux doubles se posèrent devant moi avant de planter leurs regards dans cet homme. Ils étaient comme un coup de semence qu'on tirait quasiment à blanc. Je ne souhaitais pas forcément me battre, mais en même temps si on se décidait à venir sur mon territoire, c'est qu'on souhaitait du mal à mon peuple et que même si certaines personnes n'étaient pas forcément dans mon cœur. J'étais le responsable de la sécurité et je me devais de faire régner cette sécurité comme il fallait. Hors de question qu'on s'en prenne à mon clan. Les deux clones mouvèrent assez rapidement autour de moi pour créer une dissonance cognitive et apporter la confusion sur laquelle était l'original et les doubles. 


Spoiler:
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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


Et bah putain… je sais que je ne suis pas le plus intelligent, mon champ de compétence s’arrête basiquement à écouter les ordres, les appliquer, lire, écrire et parler. Rien de plus, rien de bien savant. Pour le reste, je suis quelqu’un de plutôt instinctif, j’écoute mes pulsions et je compose avec (quand je n’ai pas d’ordres). Je parle comme ça vient, je ne cherche pas faire des phrases alambiquées. Contrairement au blondinet que j’ai face à moi. Sans déconner quoi… Il galère tellement à claquer des mots « soutenus » avec des phrases de politicien qu’il doit faire une pause au milieu histoire de laisser le temps à ses neurones de refroidir. Je vous jure, si j’avais une vue surdéveloppée, j’aurais pu voir de la fumée sortir par ses oreilles.
Et il a effectivement laissé la politesse chez sa mère, ce fils de pute. Et en plus il me menace, ce con. Je veux dire, je suis quasiment persuadé que je ne suis pas sur ses terres – il y avait fort à parier qu’on me serait tombé dessus bien avant si c’était le cas – alors pourquoi me les briser de la sorte ? L'art de faire des corrélations suite à des extrapolations par déduction de l’inconnu, selon un mec aléatoire dans les bois.

Finalement, je soupire alors qu’il fait des mudras. Sérieusement ? Il compte m’attaquer, là, comme ça, sans prévenir ni raison valable ? Je roule des yeux alors que je vois deux images miroirs naître parmi une flopée d’éclairs. Ah bah super, un connard d’élémentaire. Manquait plus que ça. Je n’ai pas encore commencé à l’affronter que j’en ai déjà ma claque. Moi qui étais motivé à me battre au début, voilà que j’en ai perdu toute envie. Je le regarde dans les yeux (les regarde ?) puis je m’assois, un peu boudeur. Il veut m’affronter, alors qu’il vienne à la loyal et porte un peu ses couilles.

« Bah alors pd, t'es tellement mauvais que t'es obligé de venir en surnombre ? Pire que des Uzujin ! Je fais la moue. Si vraiment tu veux que j’te montre c’que c’est un homme qui peut satisfaire le derch de ta meuf, plutôt qu’une feuts comme toi, viens t’battre à la loyale ! Putain de faglord. Pis va chercher ta politesse et tes valeurs, sous race : j’me suis présenté, tu devrais p’tête m’rendre la pareille. Enculé va. »

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    Cet homme était tellement débile. Son impolitesse, la pauvreté de son éloquence et de son lexique commençait à me faire demander si l'homme avait un problème au niveau de la zone du langage. Il ne faisait que parler, mais aucuns mots ne semblait avoir de sens les uns envers les autres. Un langage certes fleuri, mais d'une vulgarité sans nom. Il voulait que je me batte comme un homme, je ne pouvais qu'exploser de rire. Il m'insultait d'Uzujin, mais en attendant certains Uzujin serait plus intelligent que lui. Il voulait que je me présente que je donne mon nom. Je plantais mes trois regards dans le sien : 

    « - Excusez moi, mais je me présente qu'auprès des personnes qui présentent un intérêt quelconque pour moi et pour le moment vous n'êtes rien qu'un gorille dont le QI se rapproche plus de l'huître que d'un bipède. »

     Il voulait se battre, je pouvais au moins lui permettre ceci : 

    « - Pour ce qui est du combat, soit en tant qu'homme, je ne peux pas refuser un défi. » 

    L'un des clones se posait devant moi. Il attrapait l'autre clone avant de le balancer vers l'ennemi. Une diversion alors que je me précipitais vers l'autre clone pour me servir de lui comme catapulte. Il avait posé ses deux mains devant lui. Je posais mon pied dessus et pris une impulsion alors que le clone m'envoyait en l'air. Je me retrouvais à foncer vers l'ennemi pendant que l'autre clone servait de diversion mon corps se mettait à tournoyer en l'air de manière incroyablement rapide tout en ajoutant le flux de foudre de manière à augmenter la portée de mon attaque. Espérons que cet homme au dialecte d'homme des cavernes puisse me divertir un minimum. L'autre clone suivait les deux autres pour essayer, d'asséner pendant que les deux autres attaques d'attaquer les Jambes que si Genkishi réussissait à esquiver. 


    Spoiler:

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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


A tous les coups, l’autre se croit plus intelligent que moi. Bah, d’un côté, ça peut se comprendre. Je ne vais sûrement pas prendre la peine de m’exprimer correctement face à lui. Déjà que le faire en temps normal… Je ne suis pas trop chaud, hein. Ce n’est qu’une perte de temps qui n’est bonne que pour les têtes pensantes et les grands pontes des nations. Pas pour un soldat que moi. Je dois agir et obéir, pas réfléchir. Bon, là, je vais surtout devoir réagir… Encore que. Apparemment, le dialecte Kisho semble suffisamment pour le faire sortir de ses gonds ; je n’ai pas besoin d’aller plus en avant dans la provocation… cela ne serait que gâcher ma salive pour une tapette comme lui.

« Bah, s’tu l’dis, brave bête. »

Alors je reste assis, une moue boudeuse sur la tronche. j’ai une sainte horreur des fils de pute incapable d’affrontement à la loyale. Un contre un. C’est comme ça qu’on devrait régler nos différends, pas en jouant au Konohajin à venir en groupe juste pour assouvir une vaine envie de virilité phallique. Il a invoqué deux copies, et alors ? Qu’est-ce que j’en ai à branler ? Ca a l’air de crépiter, mais ensuite ? Il croit que les deux larves vont me faire peur ? Je roule des yeux. Il y en a qui ne doutent vraiment de rien, c’est affligeant.
Enfin, il semble accepter mon affrontement… Mais toujours avec sa tactique de faible. Bah, ainsi soit-il. Je vais lui montrer comment sont faits les Kisho… probablement d’une meilleure trempe que… Tiens, il est de quel territoire lui ? Bordel, je me suis perdu, je ne sais pas où je suis, et ce saint bâtard ne daigne même pas décliner son identité après que je l’ai moi-même fait. Elles sont belles, les valeurs !!!

Bref. Je me lève, un rictus aux lèvres. Ça y est, il m’a chauffé. En surface, j’ai l’air calme et prêt à claquer des bombes. S’il savait… Mais s’il savait ! IL ne me ferait pas sa danseuse étoiles en ballerines. Sans déconner, tout ça ? C’est du spectacle de gamine, une démonstration de pucelle, pas un affrontement entre hommes ! Je peste et crache par terre alors qu’un des bestiaux lance un autre vers moi. Et alors ? Je suis paré. Pendant tout ce temps, j’ai eu le temps de sortir une boule explosive que je lance pile entre les deux (les trois, vu qu'il saute) et elle détonne dans la foulée alors qu’une autre bestiole semble s’élever dans les airs, comme s’il avait utilisé un des autres en guise de tremplin. Bah, s’il veut. Alors qu’il atterrit en piqué vers moi, poing brandi, je me tiens prêt. Des éclairs jaillissent alors de son corps et viennent me chatouiller avant de s’imprégner dans mes muscles. Je les contracte ; ça me fait plus mal que prévu, mais c’est largement supportable.
Là, c’est mon moment. Je lève mon genoux et plie mon bras de biais, chopant son propre membre entre mes deux appendices afin d’y exercer une très forte pression, l’empêchant de me toucher et venant handicaper son bras au passage. Un sourire sadique aux lèvres, je ne m’arrête pas là. En effet, j’arme mon poing libre et lui assène ma toute puissance en plein abdomen, et ça je suis sûr qu’il ne pourra pas l’esquiver. Enfin, je prends le bras même que je visais juste avant et l’envoie sur un de ceux qui semblent m’attendre au dépourvu…

❝ lose yourself. ❞
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Récapitulatif:
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Acte 2
Gorille Genkishi and Yamanaka Jinpachi



Primate dont la culture et la connaissance des mots t'échappent. Chimpanzé dont la connaissance des lieux n'a aucune influence sur ton esprit, la psyché d'un badaud qui ne comprend même pas lorsqu'il est en tort. Cet homme n'était en aucun cas un modèle d'intelligence et il semblerait que sa hauteur en soit pour quelque chose, il était parfois difficile pour un corps d'atteindre les divers recoins et surtout dans ce cas-là de fournir l'ensemble en neurones et pour cet homme il y a un certain manque de lumière au dernier étage. Espérons qu'il possède une intelligence de combat ce qui me permettrait de ressentir enfin un quelconque honneur dans ce combat, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas combattu quelqu'un et ressenti un frisson de plaisir. Yuuko avait été une faiblarde et Suzaku était qu'un simple enfant. 

Le combat avait commencé avec mon enchaînement, l'homme qui semblait vivre avec le poids de l'âge sur sa tête envoyait une bombe explosive aux pieds des clones. Je m'étais envolé avant l'explosion, mais un de mes clones la prit de plein fouet et se retrouvait désagréger dans un crépitement sourd. Le combo avait lieu, alors que je tournoyais, l'homme vint choper mon bras et le bloquer entre son coude et son genou. La douleur était intense, je sentais mon bras s'ankyloser assez rapidement, l'excitation d'un véritable combat se sentait. Cet homme n'était en aucun cas un modèle d'intelligence et il semblerait que sa hauteur en soit pour quelque chose, il était parfois difficile pour un corps d'atteindre les divers recoins et surtout dans ce cas-là de fournir l'ensemble en neurones et pour cet homme il y a un certain manque de lumière au dernier étage. La douleur n'avait pas été si forte, mais sans cette protection corporelle, j'aurais subi de lourds dégâts. [i] Ce fichu papy n'est peut-être pas un descendant d'un Dieu, mais il a la force d'une femelle enragée protégeant sa progéniture ! Je ne pouvais pas laisser l'homme prévoir autre chose, je me servais de la position et du fait que mon corps fut quasiment arrêté en l'air ainsi que la vitesse de rotation que j'avais pour rabattre mes jambes vers le flanc droit de mon adversaire, mais au même instant il déclenchait un coup-de-poing qui se dirigeait vers mon poitrail gonflant les abdos, les pectoraux et tous les muscles possibles qui se présentaient dans mon torse afin de diminuer les dégâts. 

Alors qu'il attrapait mon bras je me vis voler vers le dernier double qui restait. À l'instant, j'avais eu ce sentiment d'être un ballon. La réception fut par le double qui explosait sous mon choc m'infligeant les dégâts de la foudre qui le constituait. Je me relevais rapidement, époussetant mon corps d'un simple geste de la main. La douleur fut brève et mon bras avait toujours du mal, je soufflais un instant avant de lancer à l’hurluberlu avec un sourire aux lèvres : 

« - Tu parles peut-être un dialecte particulier, mais il faut avouer que tu connais le langage du combat. Et si on passait aux choses sérieuses ?! » 

Je me lançais vers l'ennemi prétextant un coup-de-poing direct vers la tête de mon adversaire avec mon bras valide, mais utilisant cette attaque comme une feinte avant de tournoyer sur moi-même deux fois et d'asséner un coup de pied vers le haut pour le projeter. 


Spoiler:

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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


Même si sa gueule m’insupporte, je dois avouer être chaud bouillant. OH QUE OUI. Rabattre son caquet à un merdeux dans son genre, il n’y a bien que ça de vrai ! Je vais me faire un malin plaisir de lui prouver qui est le meilleur de nous deux… Et croyez-moi, il va regretter sa fierté mal placée !
De toute façon, qui pourrait vraiment avoir peur d’une danseuse étoile, sérieusement ? Certainement pas moi. A perdre du temps avec ses clones, à enchaîner galipettes sur galipettes (probablement à défaut de brouter sa gonzesse, tiens), ben… j’ai pu mettre en place ma contre-attaque. Bon, ça n’a pas été sans sacrifice, mais j’y suis parvenu. Ainsi, l’explosion de ma grosse bombe a pu souffler un des clones, même si, à mon grand désarroi, ça ne l’a pas touché lui. Pas assez rapide. Par après, j’ai, certes, encaissé ses éclairs à la con, mais j’ai pu lui broyer le bras qu’il a utilisé. Et ça, je le garantis, ça va être un avantage non négligeable pour moi !

Ouais, il reste quand même doué pour un connard maintenant estropié. Je dois bien le reconnaître et lui attribuer ce « mérite ». Il a même eu assez de ressource pour me claquer un coup de pied dans les côtes alors que je l’ai ainsi bloqué dans les airs. Bon, rien de bien folichon, hein. Disons que ça gratte juste autant qu’un moustique. Mais il y est parvenu !
Un sourire de monstre me barre le visage alors que je lui assène un monstrueux coup de poing dans le bide, prêt à lui faire dégueuler son précédent repas. Mais est-ce que je me suis arrêté là ? Bien sûr que non. Ensuite, je l’ai tout simplement envoyé voler sur son autre clone, qui a explosé en un éclair. Dans tous les sens du terme. Ainsi, ils ‘est pris les dégâts de sa propre copie… Quelle ironie ! Mon rictus devient plus malsain et se renforce quand je constate qu’un arbre broche a également grillé. Oups.

A son tour de m’attaquer, donc. Il est peut-être fort et rapide, de ce que je vois, mais il parle trop. Beaucoup trop. Et il ne semble pas réaliser que c’est vachement utile pour moi, ça. De fait, alors qu’il essaye de m’insulter ou de me provoquer (et je prends énormément sur moi pour ne pas répliquer, c’est là qu’on voit combien ma volonté est inébranlable !), je glisse de nouveau ma main dans ma sacoche et sors un autre cadeau pour lui. Puis il s’élance, utilisant sa main (enfin, son bras) encore valide. J’arque un léger sourcil lorsqu’il se met à tournoyer et à prendre de la vitesse. Bah, heureusement qu’il y a eu de la distance entre nous, juste de quoi me permettre de me préparer. Je lâche le cadeau alors qu’il me tourne le dos, l’empêchant de se rendre compte de la supercherie. Puis je joins mes mains et fais quelques mudras juste avant que son pied ne me touche. Là, je disparais en un nuage de fumée, abandonnant ma position pour celle de l’arbre grillé, une souche se trouvant à ma précédente place. Souche qui prend son envol, d’ailleurs.

« KATSU ! Je beugle alors qu’il se trouve toujours face à ma boule explosive. Cette dernière explose et est supposée lui infliger des dégâts importants… Mais je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin ! Entre temps, j’en ai profité pour sortir tous mes shurikens afin d’utiliser un technique apprise à l’ANVIL, le Retour de l’Aigle Vengeur. Il s’agit d’une technique basique où l’utilisateur envoie cinq étoiles à la trajectoire courbée de sorte à ce que ça attaque depuis le ciel, tandis que les cinq autres sont jetés de sorte à barrer la route, de manière frontale. »

❝ challenge fairy tail. ❞
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Acte 2
Gorille Genkishi and Yamanaka Jinpachi



Alors que mon premier coup semblait fonctionner, une violente douleur m'assena le poitrail. Le coup que j'avais pensé réussir à stopper toute à l'heure avait fait beaucoup plus mal que prévu. Mon deuxième coup allait partir dans une direction ascendante, mais cette fois-ci l'homme se remplaçait par une étrange souche qui volait en morceau et le fourbe m'avait lancé une flopée de boules explosives qui me touchèrent violemment. Mon torse se mit à ressentir pas mal de dégâts et mon t-shirt fut complètement brûlé, mais en contractant mes muscles les dégâts avaient été réduits. Par la suite, il avait lancé une flopée de shurikens, mais malgré sa force une technique allait me permettre d'échapper à cette explosion. Une nouvelle souche venait d'apparaître à ma place et mon corps se retrouvait à la place où je me situais auparavant. Bon, j'avais sûrement trop parlé et je me devais de contre-attaquer en prenant le fait de la surprise de ma nouvelle position inculquer par ma permutation. Ma main se chargeait d'un manteau de foudre sur mon bras avant que mon bras forme un angle de 90°. Je comptais sur ma vitesse supérieure à la sienne ainsi que le laps de temps qui m'avait permis d'avoir un petit bonus de surprise. Mon corps s'était dirigé sur la petite distance qui nous séparait. Le lariat qui permettrait d'avancer ce combat d'un rang plus élevé. 

La vitesse de la technique amplifiée à ma technique ainsi que la faible distance, il y avait peu de chance que j'échoue. Espérons pour lui qu'il aime avoir le cuir de sa peau électrifie. La peau tannée et bronzer ce n'est pas mal, surtout faite par la bénédiction de Raijin.  






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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


Plus le combat avance, et plus je me rends que le type a de la ressource, mine de rien. Bon, je n’ai rien à lui envier, c’est indéniable. Mais quand même ! Je me dois de saluer la performance, surtout quand je peux enfin m’éclater face à une grande gueule… Avant de la déboîter et de lui faire ravaler son claque-merde. C’est tout de même ce qui est en train de se passer, après tout… Je veux dire, ce petit enculé m’a provoqué dès le début, et semblait vouloir se mesurer. Ok, j’accepte. ALORS POURQUOI ME LANCER CES CLONES ET FAIRE LA DANSEUSE ETOILE PUTAIN ?
Je vous jure que ça, ce n’est clairement pas passé. Il m’a littéralement pris pour un et maintenant, il va le regretter. Oooooh que oui. Un sourire de monstre me barre le visage alors que j’admire mon explosion détonner juste sous lui. Il n’a clairement pas dû l’apprécier, celle-là. Et là, mes shurikens fondent sur lui. Puis plus rien,é cran de fumée blanche. Ah le petit bâtard, il a lui aussi permuté ! Heureusement, je l’ai vu changer de place avec une souche qui a tout pris à sa place. Tsh. Il a définitivement de la ressource.
Bah, qu’à cela ne tienne. Je le vois me charger, et je sais combien il est rapide. Alors je reste là (et las), les bras ballants. J’en ai même un qui fouille dans ma poche alors que je contracte l’entièreté de mes muscles afin de pouvoir encaisser le choc sans trop de misère, laissant libre court à son flux d’électricité de me venir me chatouiller tendrement. C’est tout ? Profitant que son bras soit toujours au niveau de mon buste, ce qui l’empêche donc d’effectuer le moindre signe, je concentre mon chakra dans ma paume gauche et referme le poing, puis je frappe. Là, il y a une forte déflagration (la vitesse et la puissance du coup, rien de plus) mais… Je ne m’arrête pas là. j’ouvre grand ma main droite et lui assène le coup de paume le plus puissant que ce monde n’ait jamais porté. Vu ma puissance, il devrait reculer. En tous les cas, je fais un léger saut vers l’arrière et joints mes mains.

« KA-TSU ! Beugle-je de nouveau. Il ne l’avait probablement pas vu, mais je lui avais aussi collé un doux parchemin explosif alors qu’il goûtait de nouveau à ma force herculéenne. Alors, ça pique hein ? »

❝ invasion. ❞
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Acte 2
Gorille Genkishi and Yamanaka Jinpachi



L'erreur fut de faire confiance à mon Lariat. Cette technique avait toujours été ma plus grande fierté, mon petit bébé que j'avais idolâtré plus que jamais. Je me sentais fort, je me sentais invincible avec cette technique, mais elle fut en cet instant ma plus grande faiblesse. La bénédiction de Raijin m'avait abandonné l'espace d'un instant. Je me retrouvais un simple instant démuni quand le chakra imbibé de foudre s'était estompé, le gorille primitif avait lancé une contre-attaque déroutante. Mon torse s'était retrouvé à recevoir un choc d'une puissance gigantesque. Le coup avait compressé d'une manière épouvantable mon sternum et celui-ci m'avait tout simplement couper la respiration, mon regard s'était retrouvé à virer au blanc. Ma carcasse s'était vidée de toute âme. Mon regard perdu et sans vie se retrouvait à se tourner vers le ciel. Le véhicule qu'était mon corps se trouva à céder et la chute en arrière fut longue et dure. Le bruit sourd de celui-ci qui se retrouvait sur le sol, pour la première fois de ma vie, j'avais perdu un combat. Pour la première fois, j'avais failli à mon devoir de protecteur de mon territoire. 

Une larme perlait sur le coin de mon œil droit, en cet instant, j'avais eu une petite pensée pour Yuriko. Si, je devais mourir maintenant qu'adviendrait-il de la femme de mon cœur ? Elle était devenue en quelque temps la femme de mes pensées, je ne pouvais m'empêcher de la voir constamment dans chacune de mes images mnésiques. Je t'aime Yuriko...






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❝Jinpachi x Genkishi

    ♡ La rencontre entre Guépard et un Gorille


Mon adversaire a été confiant et combattif durant tout notre affrontement. Mais c’est probablement ça qui a causé son trépas. Un abus total et surréaliste de confiance, un manque d’humilité total. Ne jamais trop faire confiance en ses capacités. Voici ce qui a été son erreur et provoqué sa perte. Bien sûr, son dernier assaut aurait pu être dévastateur si je n’avais pas eu le réflexe de tout contracter pour pouvoir encaisser. Et encore, même avec ça, je me retrouve quand même avec le bras droit complètement brisé, cassé, disloqué. Je suis tout bonnement incapable de le bouger et c’est vraiment ennuyant.
M’enfin, on état n’est clairement pas à plaindre par rapport à ce lui de l’autre abruti. Le sternum explosé, la cage thoracique qui manque de lui percer un organe à tout moment… Ouais, heureusement que j’ai été incapable de viser la tête. Il serait mort, sinon. Encore haletant à cause de l’effort et de l’adrénaline qui redescend petit à petit, je m’adosse à un arbre et me sors une clope. Alors que la fumée prend place dans ma bouche, entre mes joues, je regarde machinalement vers le sol et regarde ma victime.

« Oh le con, v’là qu’il pleure… Je constate sans tact aucun, n’ayant que faire de savoir s’il est inconscient ou juste séché. Ça fait l’kéké mais ça assume R en fait, j’ajoute. »

Gneuh gneuh gneuh tu es sur mon territoire je vais te tuer. Connard. Enculé. Sous-merde. Qui a tué qui là, hein ? Puis pour parler de territoire, il faudrait déjà apprendre à le délimiter ou mettre des panneaux. Faute de quoi, je ne peux pas savoir que je suis là où je ne suis pas censé être (surtout quand il y a un village neutre à côté) et donc on ne peut pas légitimement vouloir intenter à ma vie, Shinobi ou non. Et même là, on ne peut pas me reprocher de l’avoir séché ce bâtard de gros sanglier : il m’a provoqué et attaqué en premier, je n’ai fait que me défendre. Légitime défense, cono ! M’enfin, s’il a pu pleurer, c’est qu’il est encore vivant. Il n’a peut-être pas tout perdu, finalement… Bah, par contre il y a fort à parier pour qu’ils se retrouvent avec de sacrées séquelles quand même.
Par contre, si je le laisse là, il y a de grandes chances pour que les charognes viennent le bouffer. OU que quelqu’un l’achève. Autant dire que ça me pose un sacré cas de conscience ; je suis entraîné à tuer, pas à épargner des vies. Bordel. Mais je ne suis pas un monstre donc j’imagine que me comporter comme ça est relativement correct. Mais il va devoir attendre un peu (pas comme s’il pouvait beaucoup bouger de toute façon), le temps que je finisse ma clope.

Une fois chose faite, je jette le mégot au loin et m’approche de sa dépouille. Machinalement, je vérifie son pouls : il est bel et bien vivant. De mon bras encore valide (le gauche, donc), je l’attrape par la ceinture, côté flanc, et le soulève comme si ce n’était rien. Bah en soit il n’est pas si lourd, et j’ai l’habitude de me trimballer avec des ours donc ça passe largement. Là, je me mets à marcher pendant un long moment jusqu’à ce que je retrouve ENFIN le village d’avant (oui, je me suis perdu : ta gueule). Bien sûr, tout le monde me dévisage quand je rentre (bah, un ours comme moi, imposant, massif, aux fringues un peu déchirées, avec un bras cassé et tenant un autre gars costaud complètement brisé, ça fait bizarre…) et passe les portes. Je ne prends même pas le temps de les toiser et je le pose sur un banc. Là, un gosse me fonce dedans par inattention. Je lui souris et lui demande une feuille et un crayon. Il farfouille dans son sac à dos et me donne ce dont j’ai besoin, tout tremblant.

« A toi l’dirigeant de ce p’tit bâtard qui provoque et attaque en terre neutre, j’te rends ton chien d’garde. Ç’pourrait être utile d’les dresser un peu plus quand même. Pis m’remercie pas pour la leçon d’humilité, y en avait grand b’soin. »

Voilà ce que j’écris sur la fameuse feuille que je glisse sur le corps sans âme assis sur le banc. Je me retourne vers le gosse, lui souris en lui ébouriffant les cheveux et le remercie. Maintenant, direction la taverne. J’ai faim et soif. Et je suis fatigué…

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