Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Centre :: Grandes Forêts Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Chasse gardée [PV Kumako]

Invité
Invité
Chasse gardée [PV Kumako] Mer 24 Avr - 13:07
Invité


❝Kumako x Genkishi

    ♡ Chasse gardée


Sans aucun but ni réelle détermination à rester au sein de la forteresse des Kisho, la tête tournée vers les nuages à simplement regarder le temps qui passait, Genkishi avait fini par « demander congé » pour parcourir le monde à la recherche d’un nouvel objectif, à la recherche de quelque chose qui pourrait l’aider à tuer le temps et l’éloigner de ses démons, même si ce n’était qu’un temps. Errant dans la nature, livré à lui-même, il avait tendance à se renfermer sur lui-même et à ressembler de plus en plus à un animal.
Ainsi, la bête sauvage arpentait les différents territoires qui s’offraient à lui, découvrant parfois un havre de paix, d’autres fois une véritable cicatrice de guerre à la surface de ce monde. Le Kisho n’avait donc plus aucun contact avec un quelconque tissu social : il dormait à la belle étoile, évitait autant que possible tout ce qui s’apparentait de près ou de loin à une communauté. Il était donc impensable pour l’ancien soldat de profiter de la chaleur et du confort d’une auberge, de sombrer ainsi dans la facilité quand son environnement naturel était l’hostilité de la faune et de la flore.

Livré à lui-même, il était sûr que rien ni personne ne pourrait l’empêcher de vivre comme il le souhaitait, et au moins il ne risquait pas de s’attacher à quelqu’un, au risque qu’on ne vînt les lui arracher une fois de plus… Fumikô lui manquait tellement. Ses enfants lui manquaient tellement… Les jours passaient et il n’y avait pas un moment sans qu’il ne pensât à eux. Il n’y avait pas non plus une nuit durant laquelle il ne s’était pas réveillé à cause de ce même cauchemar qu’il faisait depuis maintenant plus d’un an.
Aussi décida-t-il de rester éveillé autant que faire se peut pour ne pas céder face à ses démons. D’un côté, cela pouvait aussi être bénéfique : moins il dormait, plus il marchait et plus loin il allait. C’est ainsi qu’en quelques semaines seulement, il avait réussi à parvenir en Terre du Milieu, là où la verdure regorgeait et où les animaux étaient bien plus nombreux et dodus. Surtout dodus. Bah, il fallait bien que notre voyageur errant mangeât à sa faim pour compenser l’absence de sommeil.

Hélas, sa condition l’avait somme toute affaibli : son endurance n’était plus la même et il faisait preuve de moins en moins de vigilance (un loup avait failli le mordre avant qu’il ne le touchât, quelle hérésie !). Sa vision se faisait également moins précise et plus floue, ses mouvements étaient bien moins rapides et énergiques… Il devait se reposer. C’était impératif. Mais aussi tête qu’il était, Genkishi refusait. Sa volonté inébranlable le poussait à toujours aller plus loin, à toujours se dépasser… Seulement, voilà : après une semaine sans dormir, il finit par s’écrouler de toute sa masse dans un fourré de ronces. Si les épines ne le piquaient pas, il était protégé et masqué des bêtes sauvages… Quel merveilleux coup du hasard !
Après quelques temps (nul ne saurait dire comment quantifier cette période : plusieurs heures ? plusieurs jours ?), le bœuf ouvra les yeux vivement, à moitié dans les bras de sa femme, à moitié dans ce buisson piquant. Il grogna de toutes ses forces et se releva, voulant à tout prix chasser ces images tortueuses de son esprit. Ni une, ni deux, le voilà qui sautait hors de sa cache fortuite quand son ventre se mit à crier famine. Depuis combien de temps ne s’était-il rien mis sous la dent ? Bien trop longtemps à son goût. Aussi se mit-il en quête de quelque gibier à dévorer.
Après quelques heures de recherche et de traque, voilà que l’homme-bête tomba nez à nez avec un cerf. Fou était-il de ne pas savoir où il se trouvait exactement : dans la forêt d’Inari, là où l’animal tant convoité était en réalité sacré, de fait il se devait d’être traité avec respect et dignité, pas comme un vulgaire repas… comme le faisait Genkishi. Sans réellement se soucier si oui ou non il y avait du monde à proximité, il arma ses jambes solides et puissantes afin de lui sauter dessus et lui brisa la nuque en mois de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Puis, il sortit son couteau et dépeça la bête sauvage avant de goûter à sa chair fraîche et crue, en toute tranquillité d’esprit…

❝ the devil inside. ❞
made by MISS AMAZING.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
chasse gardée
nara kumako feat. kisho genkishi
Il y avait bien des choses qu’un Nara pourrait tolérer.

Beaucoup moins quand cela concernait directement le clan. Et les Nara n’avaient aucune tolérance quand on s’approchait de ses bien aimés cerfs et autres cervidés de la forêt sacré d’Inari. Et l’intrus allait le découvrir. Kumako faisait le tour des cervidés aux alentours de leurs domaines, s’assurant de leurs santés, de leurs bien-être. Cela était essentiel, ne serait-ce que pour honorer ces créatures sacrées. De plus, si les cerfs étaient bien traités, Kumako était persuadée que les qualités curatives des bois s’en voyaient renforcés. Une raison supplémentaire de prendre soin de ces créatures. Et pourtant, alors qu’elle s’approchait d’une zone normalement peuplée, elle n’entendit rien si ce n’était qu’un silence pesant. Les oiseaux ne chantaient plus, elle ne voyait aucun cerf, aucune biche, aucun faon. Fronçant son nez, Kumako continua d’avancer, il était rare que les animaux s’éloignent de leurs lieux de prédilection, surtout quand ils se sentaient en confiance. Or, il était impossible qu’un cervidé ne se sente pas en confiance sur le sol d’Inari, protégé par les Nara. C’était tout bonnement impensable. Ce qu’elle allait voir, elle ne pensait pas le voir un jour.

Alors qu’elle arrivait à une zone un peu plus ouverte, elle le vit … Ce monstre gigantesque, écœurant, sale … Un monstre grotesque. Un être au muscle se mouvant au rythme de sa mâchoire saillante. Un amas de muscles. Cet être était difforme, laid, poisseux … Son odeur, elle pouvait la sentir d’ici, la faisant reculer d’horreur. Etait-ce son odeur ? Ou bien celle de la créature qu’il avait anéanti. Elle la voyait dépassé, légèrement, sur le côté, l’innocente créature qui avait subi la violence de cette bête. Un cerf. Le regard vide d’un cerf, d’une des créatures les plus purs d’Inari, leur animal sacré. Cette chose de dos, cette chose terrifiante, immonde, dégoutante, écœurante, dévorait les entrailles du daim. L’odeur de la chaire, du sang, des entrailles subissant l’air fit monter un haut le cœur qu’elle réussi à contenir en portant sa main à sa bouche, continuant à camoufler sa présence.

Cette chose était en train de dévorer un cerf, crue.

Ses yeux se révulsèrent un instant avant de profiter de l’inattention de l’autre. Elle ne devait pas céder à ses instincts, elle ne devait pas foncer sur cette chose pour la tuer et risquer de se mettre en danger. Son esprit travaillait à vive allure alors qu’elle examinait la chose. Elle voyait ici et là des muscles, certes, mais pouvait aussi les reconnaitre. Elle reconnaissait un trapèze et un deltoïde, avec relativement assez d’aisances. L’avantage quand l’adversaire était un gros tas de muscle, c’était que tout devenait facilement visible. En s’y prenant bien, plantant des senbons dans l’épine de scapula, utiliser un de ses bras seraient impossible tant qu’ils seraient plantés. Lui donnant assez de temps d’utiliser une technique de son répertoire hidden pour l’immobiliser et châtier cette espèce de monstre.

Observant son dos, Kumako serra les dents de rage alors qu’elle sortie tout ce dont elle avait besoin pour son attaque, préparant le tout minutieusement, prenant le temps d’être méticuleuse. A quel point la peau de cette chose pouvait être dur ? Elle l’ignorait totalement.

Mais il allait payé pour son crime.

Le vent était de son côté. Alors, avec une précision chirurgicale, elle lança trois senbons pour s’enfoncer droit dans l’épine de l’épaule droite alors qu’elle gardait une distance de sécurité, prête à réagir au premier mouvement brusque, son regard brulant d’une rage qu’elle n’avait connu que lorsqu’elle avait rencontré le père Uchiha.

- « TOI ! » hurla-t-elle, dévoilant sa présence alors qu’elle joignait les mains. « Toi …. Le monstre … COMMENT AS-TU OSE ? »

Elle allait se le faire.

©junne.


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité


❝Kumako x Genkishi

    ♡ Chasse gardée


S’il y avait bien une chance que Genkishi refusait qu’on lui dise, c’était ce qu’il avait le droit de manger ou non. Au vu de sa carrure, bien sûr qu’un repas normal, médian, ne suffisait pas. Bien loin de là. C’était aussi pour cela qu’il partait souvent à la chasse même lorsqu’il créchait chez les Kisho. Bien sûr, cela lui permettait de ne pas perdre en condition physique et de s’occuper l’esprit, de tenter de penser à autre…
Mais merde. La bouffe était sacrée pour lui. Plus que tout au monde… ou presque. En fait, c’était à égalité avec sa précieuse famille. Famille qu’il n’avait plus. Mais est-ce que la chasse était son exutoire ? Hélas non. Trois fois hélas. L’alcool, un peu plus par contre. L’ancien soldat n’était pas encore accro à la bouteille, mais cela ne saurait tarder s’il continuait sur cette voie. Heureusement pour lui, l’adrénaline était véritablement la chose dont il ne saurait se séparer. Mais… Mais, mais mais. Cela ne se procurait pas aussi facilement. A SON GRAND DAM ! Bien sûr, la catécholamine se générait… plus autant qu’avant. Bien plus difficilement. Il les aimait les piqûres qu’on pouvait lui faire pour se dépasser, pour être sûr de réussir la mission.

C’était du passé. De l’histoire ancienne. Son clan ne semblait pas vraiment réputé pour ses hautes connaissances en médecines et autres drogues, aussi se devait-il de composer avec. Voilà pourquoi l’alcool. Et puis ça lui permettait d’éteindre son cerveau – enfin, de faire taire ses souvenirs – de temps à autres, quand l’éthanol parvenait à le sécher suffisamment.
Pour l’heure, le géant était tout de même relativement embrumé et perdu. Dans tous les sens du terme. S’il avait voyagé pendant près de trois semaines, il n’avait pas réussi à repérer vers quelle direction ses pas le menaient. C’était donc véritablement fortuitement qu’il s’était retrouvé dans la Forêt d’Inari… Forêt dont il ne connaissait absolument rien. Que ce fussent les mœurs, sa localisation, ses habitants, ses indigènes, sa faune ou encore sa flore… Il n’en avait aucune fichue idée.

Bah, ce n’était pas de sa faute. Il était fait pour écouter et s’exécuter, pas pour réfléchir. De toute façon, à l’armée, réfléchir signifiait désobéir. Le Kisho avait toujours été fidèle et ô combien loyal, aussi jamais n’aurait-il désobéi… sauf une fois. Seule et unique fois qui le força donc à oublier cette idée de réflexion… ou de céder à ses pulsions sanguines et meurtrières.
Donc, dans ce lieu boisé, avec pour seule amie et lumière l’astre lunaire, la montagne dégustait son festin comme il le pouvait. Après l’avoir proprement dépecé, il avait décidé de croquer à même sa chair a priori succulente lorsqu’il tomba sur un os… puis un nerf. Au regard de la taille de ce qui lui servait de mains, extirper la gêne d’entre ses dents relevait presque de l’intervention chirurgicale. Autant dire que c’était peine perdue. En tout cas, on ne pouvait pas lui retirer sa persévérance. Débile, idiot, attardé, mais persévérant. Avec des coups de langue frénétiques, il essayait de s’en défaire, mêlant et ponctuant ses gestes de divers grognements tous plus sauvages les uns que les autres, effrayant les rares animaux qui daignaient s’approcher de lui.

Etait-il une menace ?
Dans l’absolu, non. C’était un gros nounours. Gros nounours qu’on ne voulait pas forcément câliner de prime abord, mais une fois qu’on enlevait sa carapace musculeuse, on pouvait réaliser combien il était gentil… derrière ses grognements. Arme de dissuasion, c’était aussi le seul et unique moyen de communication dont il était pourvu. Bah, au moins, c’était compliqué de deviner ses réelles intentions, même si cela compliquait grandement ses (rares) interactions sociales.
Soudainement, quelqu’un arriva. Le vétéran n’en avait cure (il ne l’avait surtout pas sentie DU TOUT) et continuait de se démener avec la chair filandreuse et le nerf (coincés dans sa gueule d’animal) du pauvre cervidé. Cervidé qui était sacré en cette terre apparemment promise. Fait très important qu’il n’avait, bien sûr, pas pris le soin de vérifier. Aussi, cette fameuse présence lança, avec une précision démoniaque, trois senbons sur le monstre. Contre le monstre. Au vu de l’alacrité des projectiles, il aurait de toute façon été compliqué pour le massif de les esquiver. Mais comme un malheur n’arrivait jamais seul, voilà qu’il ne pouvait plus bouger son bras. En soit, l’assaut lui avait fait l’effet d’une piqûre. C’était surtout l’entrave qui suscita quelque… réaction.

« WOOOOOOOOOOOOH, SOMBRE CONNASSE ! Beugla Genkishi de rage alors que l’inconnue se montrait – ou, du moins, révélait sa position. Le monstre… ? Répéta-t-il bêtement, mais aussi plein d’interrogations. Il ne comprendrait jamais pourquoi on l’appelait comme ça. JA-MAIS. OSER QUOI ? Reprit-il de plus belle. Faim, alors je mange ! Se justifia-t-il. »

En revanche, l’information commença à atteindre les quelques neurones encore en état de marche. Mais il était en danger, il était attaqué ! De son bras encore valide, il fourra sa main dans la panse du cerf et fit une roulade en le gardant contre lui, comme s’il voulait protéger un enfant. Ses enfants. Une fois la galipette terminée, il s’empressa de se relever et, contorsionnant son dos, usa de toute sa force pour lancer le cadavre de l’animal vers celle qui venait d’interrompre son repas.

« TU M’AS COUPE L’APPETIT ! TU VAS LE REGRETTER, LA CATIN ! WOOOOOH ! Grogna-t-il de plus belle, cherchant l’ombre casseuse d’ambiance du regard. »

❝ hypnotik. ❞
made by MISS AMAZING.


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
chasse gardée
nara kumako feat. kisho genkishi
Est-ce que Kumako regrettait la totalité de ses choix de vie à cet instant présent ? Oui.

Est-ce que Kumako avait soudainement envie de claquer la porte de tout ce merdier, en faisant un doigt d’honneur ? Oui.

Est-ce que Kumako avait le choix ? Non.

Reprenons depuis le début : une espèce d’homme bête était apparue sur le chemin de la vie de Kumako. Une espèce de gros tas de muscles – qui aurait pût honnêtement être verdâtre que cela ne l’aurait pas étonné, mais la brunette tenait bien trop à ses yeux et à son odorat pour vérifier l’hygiène corporelle de ladite chose. Des muscles qui se mouvaient de façon inhumaine, et tout ça pour quoi ? Pour dévorer un cerf cru. Oui. Cru. Avec toutes les infections et problèmes digestifs que cela implique, bien évidement. Dès lors, Kumako savait qu’elle avait affaire, au minima, à un rustre primaire dotée d’une intelligence « bas de plafond ». Pour ne pas dire, probablement ras les pâquerettes. Mais, c’était oublier un léger petit détail. Un minuscule, petit détail. Kumako faisait partie du clan Nara. Ce qui impliquait une chose essentielle pour bien comprendre la situation. Un cerf était égal à animal sacré. On ne touchait pas l’animal protecteur du clan qui avait sauvé il y a de ça des siècles peut-être, la vie de leurs ancêtres. Question de principes, merde ! Est-ce qu’elle allait bouffer le chien du voisin, elle ? Alors, voir l’animal sacré des Nara se faire ainsi dévorer, insulter, éviscérer – oh, elle en avait la nausée, et pas uniquement pare qu’il s’agissait d’un cerf – était tout simplement inacceptable.

Non mais ils avaient quoi tous ces bourrins à vouloir venir squatter les terres des Nara ?! La forêt d’Inari n’était pas un moulin, bon sang de bonsoir !

Et c’était donc tout à fait logique que Kumako avait vu rouge et avait attaqué. Est-ce que le fait d’avoir été insulté de sombre connasse et de catin avait arrangé son humeur ? Non. Probablement pas. Pour peu, nous pourrions même affirmer que cela ne l’énerva que plus. Vous savez, quand cette petite veine se met à violement pulsé au niveau de votre tempe, faisant craindre à l’entourage que cette veine va certainement exploser d’un moment à un autre tant le sang semble s’y déferler … Kumako en était à ce stade d’énervement.

C’était les insultes ou bien son « faim alors je mange » qui acheva de vouloir lui faire détacher sa tête de son corps. Mais au moins, cela confirmait une chose : elle lui était bel et bien supérieure au niveau de l’intellect. Il avait les muscles, elle avait le cerveau. Mais pour l’utiliser correctement, il fallait déjà se calmer. Et honnêtement, elle aurait pu y arriver. Elle aurait pu ! Jusqu’à ce qu’elle voit l’autre malabar attraper sans une once de vergogne la charogne du cerf par l’intérieur – elle allait vomir, elle allait vomir – avant de lui lancer. En pleine tronche.

Est-ce que Kumako avait envie de se prendre ça en plein visage ? Non.

La brunette se remercia de ne pas l’avoir quitté des yeux et surtout, remercia son instinct qui lui suppliait de ne pas se prendre les entrailles de l’animal sacré de son clan dans la tronche, pour sauver sur le côté, derrière un arbre. Est-ce qu’elle avait été grâcieuse en faisant cela. Oh certainement autant qu’un canard courant pour échapper à son chat.

- « MAIS ESPECE DE FILS DE PUTE ! »

Ok. Ça lui avait échappé. Ça arrive même au meilleur d’entre nous. Kumako passa sa tête de derrière l’arbre, regardant le corps inerte du cerf. De sa bouche sortait un asticot. Oh mon dieu. Kumako porta immédiatement sa main à sa bouche alors qu’elle sentait un haut le cœur la gagner. Et l’autre espèce de montagne avait mangé ça ?! Oh mon dieu, il devait être infesté de vers maintenant. Si elle ne rendait pas le contenu de son estomac avant la fin du combat, Kumako se montrerait particulièrement reconnaissante. Mais au moins, cela lui avait permis de voir une chose : il était d’une force terrifiante. De ce fait, il ne lui restait qu’une chose à faire : l’immobiliser avant qu’il ne l’atteigne. Et pour cela, dans un environnement où l’ombre était plus que présente, rien de plus facile.

Sortant de son arbre pour toujours l’avoir en vis-à-vis, elle passa à l’attaque.

- « Kagemane no Jutsu. »

Son ombre attaqua frontalement l’homme bête, prête à prendre possession de son ombre tout aussi imposante.

©junne.


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité


❝Kumako x Genkishi

    ♡ Chasse gardée


Si la Kunoichi indépendante était une catin, alors Genkishi était un « fils de pute », pour reprendre ses termes. Pour simple réaction à cette insulte, il haussa les épaules. Bah ouais, c’était monnaie courante dans l’armée que de s’insulter de cette sorte. C’était même considéré comme un signe de bonne entente vu l’ambiance bon enfant qui régnait dans son unité. De fait, cela lui arracha un léger sourire quand bien même la sainte ni touche avait esquivé le cerf. C’est qu’elle était habile ! Mais Genkishi était bien loin d’avoir donné tout ce qu’il avait. C’est que l’animal était plein de ressources, en déplût à son adversaire du jour.
Un sourire de monstre finit par lui barrer le visage. Enfin un adversaire à sa taille ! Même si ce n’était qu’une de ces personnes fragiles tout juste capable de rester à distance et de se battre à distance. Bah, il savait y fait à force, aussi foncer dans le tas à une vitesse ahurissante était en quelque sorte devenu un de ses spécialités, quitte à devoir employer une large quantité de chakra pour arriver à ses fins.

Quand bien même le Kisho était content de se battre, excité et blindé d’adrénaline, il n’oubliait pas l’affront que lui avait fait cette « sombre connasse », pour reprendre les termes du vétéran. Elle avait osé le stopper dans son repas. Pire que ça… A cause de son impétuosité latente et de sa propension à réagir au quart de tour, la montagne de muscles avait balancé ledit repas sur elle ! Bon, encore une fois, elle l’avait esquivé. Rien de très surprenant d’ailleurs. Donc, Genkishi était maintenant privé de repas ET de son bras droit. Quand rien n’allait… Rien n’allait DU TOUT. La loi de Murphy, cette douce amie dont il se passerait volontiers.
C’est là qu’il vit quelque chose bouger sous les pieds de l’inconnue. Un truc noir… Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Quelle foutue sorcière ! L’aspect spectral se rapprochait assez lentement de lui… Jusqu’à ce qu’il comprît. Une ombre folle ?! En fait non, il ne comprenait rien. Tout ce qu’il savait, c’est que si ça venait à toucher la sienne, il allait sûrement en chier ses grands morts. Aussi regarda-t-il autour de lui. DE L’OMBRE A PERTE DE VUE ET LA SIENNE ETAIT QUELQUE PART LA-DEDANS. Définitivement dans la merde (et jusqu’au cou, on ne faisait jamais les choses à moitié quand on était un Kisho), il grogna tout ce qu’il savait, commençant à bouger, gardant l’autre en ligne de vue. Elle allait le payer… Oh oui !

… ou pas. Alors qu’il essayait de courir vers elle, il vit l’ombre s’arrêter dans le cercle noir (un rayon qui faisait bien cinq mètres, quand même) autour de lui. Il déglutit et se rendit bien vite compte qu’il ne pouvait plus bouger. Il avait beau essayer, ça ne venait. n’y avait-il donc rien à faire ? Puis ses mains se joignirent l’une contre l’autre, comme elle pouvait bien le faire. Etait-ce là son seul salut ? Un rictus démoniaque déforma son visage déjà balafré quand il étudia le positionnement de la dame par rapport au cerf. Puis, son chakra commença à affluer dans ses mains jointes. Eh ouais !

« KATSU ! Beugla-t-il. »

Et là, c’était le drame. Enfin, surtout pour elle. Déjà qu’elle semblait un poil trop véhémente parce que l’autre bouffait son cerf dans le plus grand des calmes… Bah maintenant, le cervidé explosa littéralement, ses tripes et son sang jaillissant en tous points, passant la ninja à la douche. Particulière, mais douche quand même. Là, l’ennemie du géant sembla se figer, comme si son cerveau était ailleurs. Allait-elle nous faire une Carrie ? Au vu de son comportement démesuré juste avant, il y avait fort à parier, oui. Mais Genkishi allait-il seulement lui laisser le temps de répondre ?
Non. Bien sûr que non.

«  L’adrénaline était à son paroxysme, le pinacle du combattant, du militaire, du conquérant. Il fallait au moins ça pour endosser le rôle de Kisho, contrairement à tous ces indépendants qui passaient leur vie à se planquer derrière des courbettes. Shunshin no Jutsu ! Grogna-t-il de nouveau, les mains jointes. En un éclair, le voilà qui disparaissait et réapparu dans la seconde juste derrière la vilaine sorcière qui avait réussi à l’empêcher de bouger. Toujours dans la continuité, il avait bandé son bras gauche et avait déployé une Force Herculéenne, prêt à lui broyer le crâne. WOOOOOOOOOOOOOOOOH ! S’était-il d’ailleurs – encore – écrié en grognant et déployant sa toute puissance ultime. »

❝ kill the puppets. ❞
made by MISS AMAZING.


Récapitulatif:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Centre :: Grandes Forêts-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation