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 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Feu - Hi no Kuni Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Haut les mains, peau d'lapin ! Tu mens ! [Ft Yoh]

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Regarde toi, debout, à l'aube, totalement hésitante, pourtant ... tu en es sûre, c'est bien la meilleure des choses à faire, pas pour toi. Pour les autres, pour le reste. Tu t'en ai finalement convaincu, les rencontres que tu as faite, ces derniers temps, t'en ont convaincu. Edelweiss, Kameyo, le minet, tant de personne qui, au final, t'avais bien fait comprendre que le monde était toujours aussi pourri de l'intérieur. Il se voilait juste la face en prétextant que les villages symbolisait l'unification. Foutaise ... tu ne peux le nier, ils ont apportés une paix, mais ... elle ne sera qu'éphémère, comme toute les autres, dire le contraire serait un mensonge et une idiotie. Alors oui, tu comptais trahir Uzushio, mais pas éternellement, tu ne voulais pas leur déclarer la guerre. Hisame te manquera, Sachi aussi, ton petit trésor, ton soleil qui venait de naître, trois mois en arrière. Aiko, tes parents, même Hatsumomo ... soupirant, ton sac était prêt, ta mission était simple, une rang C, c'était parfait.

Tu devais livrer une lettre de la part d'une jeune femme, à destination de ses frères en voyage à Hi, cette mission était idéale pour toi. Tu pourrais déserter sans grande conséquence, de plus, tu es censé trouver ces dits frères, ainsi, le village mettra du temps avant de s'inquiéter, sans doute une petite semaine, estimant ton voyage à deux jours d'aller, deux jours de recherche, deux jours de retour. Cela te laissait donc une semaine pour rejoindre Inari, cet endroit dont t'avais parlé Kameyo. Soupirant, tu embarquais alors dans le premier bateau menant à Hi et ... tu posa pieds à terre aux alentours de midi. Tout était prévu, tu ne pourrais pas faire le voyage seule, déchirant la lettre, en petit morceau, avant de la manger, de cette façon, aucune preuve, aucun indice, déglutissant de dégoût alors que tu t'enfonçait dans cette grande forêt de Hi ... te voilà désormais traîtresse aux yeux du monde sans doute, ou tu le sera bientôt, mais tes projets sont nobles de coeur et tu priais pour qu'un jour, ils le comprennent ... Maintenant ... tu devais l'attendre, il ne tarderait pas, normalement ...
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Je sors d'un bon entraînement et d'une bonne discussion dans la dangereuse forêt qu'est celle du pays du feu. M'aventurant maintenant dans une forêt moins hostile à la rencontre de mon renard. Oui, je ne suis pas venu ici simplement pour m'entraîner, mais dans un tout autre but. J'ai par ailleurs un nouveau veston à capuche que j'ai prévu pour l'occasion, je l'enfile en continuant ma route. Espérons simplement que le plan n'a pas changé, je jubile déjà à l'idée d'avoir cultivé un tel fruit et de pouvoir avoir raison dans cette affaire qu'est la notre. Mon orgueil se fait dé-mesurer désormais, j'avance avec un magnifique sourire carnassier.

J'ai sur moi un masque que j'ai taillé, un masque issu de mon visage. Enfin j'ai pu faire parler une forme d'art autre que celle du combat, mais il faut bien de quoi dissimuler son visage. Je m'enfonce, admirant la beauté des arbres, de la faune environnante ainsi que de la variété d'espèces animales pouvant la peupler. Je vous jure, il faut que j'arrête de me focaliser là-dessus sinon je vais finir par me perdre. Le temps se fait d'ailleurs pluvieux, nous sommes loin d'une pluie battante, mais tout de même elle se ressent comme un bouquet de pétales venant vous caresser le visage.

Ce voyage va être long, mais il en vaut la chandelle, du moins c'est ce que je pense pour le moment. Les mains fourrées dans mes poches je commence à entrevoir la personne que je suis venu chercher. Je m'étonne déjà, moi, Kaguya Yoh, je vais guider un membre du clan Uzumaki dans le Sekai afin de lui permettre d'accomplir un morceau de son périple. J'ai cette impression de trahir mes principes, de renier ma haine et ma rancœur que j'ai depuis toujours envers cette famille. Cependant, au travers de cette impression se cache un sentiment de fierté, d'accomplissement, j'ai le sentiment d'avancer vers quelque chose de bon. Je peux enfin affirmer que je commence à changer, à grandir et à évoluer.

Je me faufile au travers des troncs se mettant sur ma route, mère, je vous prie de me pardonner, certes ils vous ont amené à une mort atroce, mais je dois le faire. Arrivant derrière celle-ci je souris, car oui je suis heureux de me dire que Katsumi a osé le faire. Avouez, chers lecteurs, que de quitter son village, abandonner les siens, sa famille, son mari, son enfant, ce n'est pas chose aisée et ce n'est pas une décision facile. Je la respecte pour ce choix car je n'ai personnellement jamais eu le courage d'abandonner les miens. Je me préoccupe bien trop de leur survie, néanmoins sachez que celle-ci l'a fait pour leur bien. Un intérêt commun et non pas par pur égoïsme.


« Nous y voilà... Renarde. Tu es venue à moi comme je l'espérais depuis des semaines. Je sais que nous ne sommes pas là pour faire dans le sentimental, mais comment te portes-tu ? »

Je me permets cette question car aussi forte soit-elle cela n'empêche pas que ça doit être douloureux. Je sais que ma renarde le fait pour la juste cause, mais tout de même ça n'empêche pas la douleur, la tristesse, la mélancolie et le remords d'être présent. Nous ne tarderons pas à partir, à prendre la route vers la forêt de Inari, territoire chéri et protégé par les Nara ainsi que par cette créature l'habitant et la protégeant férocement. Je me dis que nous avons tout de même une occasion d'avoir cette discussion que j'attends.

Une main vient se poser sur son épaule comme signe d'approbation, comme signe qu'il est temps d'y aller, mais aussi de converser. A savoir que en dehors des villages, le Sekai n'est pas aussi sécurisé, pas aussi fourni en tranquillité. J'aime à me dire que je tiens un rôle essentiel dans cette aventure, que sans moi rien n'est possible désormais, du moins jusqu'à notre arrivée. Prétentieux ? Oui, je le suis, et alors ? Cela vous pose t-il problème ? Je m'en contrefiche. Je suis ce que je suis, point.


« Une longue route nous attend. Si tu le veux bien nous n'allons pas tarder, plus vite nous aurons prit la route, plus vite nous y serons. Je ne dis pas cela car ta compagnie me déplaît, au contraire tu me fais la un grand honneur ainsi qu'un plaisir inespéré, mais le voyage va être long. »

Que de flatterie me direz-vous, mais le pire c'est que je pense ce que je lui dis. Je sors de ma couche un masque squelettique. Ce n'est pas à vous mettre en confiance que de porter pareille horreur, mais je trouve qu'il y a du style dans cette œuvre d'art et au moins personne n'ira associer l'image d'une Uzumaki escortée par un Kaguya. Je me rends complice d'une désertion et il n'y a pas qu'à moi que cela peut porter préjudice. Non, l'ensemble de mon clan peut se faire pointer du doigt comme ayant épaulé un déserteur pour fuir son village. Au moment où Katsumi va se saisir de ce masque elle va devoir endosser le nom de Kaguya pour quelques temps.

J'en rajoute une couche... Associer Uzumaki Katsumi à mon clan pour un court laps de temps c'est admettre que la demoiselle possède le potentiel et le mérite de nous appartenir. Je lui tends l'artefact car il le faut, son visage ne doit pas être vue, ni même reconnu. Je désire par ailleurs que mon hôte ne déploie pas sa chevelure écarlate à la vue de tous. Discrétion.


« Désolé de t'infliger ce qui pour toi doit être une honte, mais tu vas devoir dissimuler tes cheveux ainsi que ton visage. Pour les jours à venir tu es une Kaguya, rien d'autre. Si on te le demande tu n'appartiens à aucun village, tu habites nos plaines et tu existes pour faire la guerre, piller, détruire et tuer. Pas très glorieux hein... ? »

Ma phrase se termine par une simple question, mais une question qui efface le sourire de mon visage. J'ai honte de cette image que l'on peut avoir de nous car elle nous cause bien des tracas. A cause de notre réputation nous n'avons que nos plaines pour vivre et rien d'autre. Partout où nous allons nous sommes vue comme des barbares, des chiens errants, des abominations de Dieu. J'en ai marre... Mais aujourd'hui je change cette image, c'est là le début d'un long pèlerinage, qui, je l'espère vaudra aux miens une vision tout autre que le monde extérieur peut avoir de nous.

Une fois le masque saisit par sa personne je me retourne, entamant notre course à la montre. La route nous offrira le loisir de discuter un peu plus. Je ne veux pas traîner ici, on ne sait jamais. Maintenant que j'ai entamé mon dernier dialogue je ne cesse de penser à moi, à ma réputation à ma vie. Je vais encore avoir le droit à un cours sur la philosophie de la vie, magnifique instant. Un pur bonheur.

Nous passerons par les hauteurs de la forêt, de branche en branche nous avancerons. La terre ferme ne m'inspire pas confiance et au moins de là-haut nous verrons ce qui peut arriver. C'est en quelque sorte une façon d'assurer une sécurité pour notre déplacement. J'avoue qu'en plus de cela je peux avoir l'occasion de profiter un peu plus de la pluie, de ces goûtes coulant le long des branchages et venant se faire cueillir par ma chevelure. Puis, avec encore plus de chance je peux avoir la joie de rencontrer une espèce d'oiseau rare que je cherche depuis longtemps. C'est amusant de se dire que dans une telle façon de voyager je cherche encore à m'étonner de la splendeur d'un simple volatile inconnu de tous.
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Patiente, écoutant les gouttes de pluies s'écraser sur le sol humide de la forêt, écoutant les pas des animaux filant à l'abri, ou au contraire, profitant de la pluie pour aller boire. Au fond, tu étais sûr de toi, aucune once de doute ne parvenait à persister en toi, cependant, tu ne pouvais t'empêcher de penser à tout ce que tu laissais ici. Qu'allaient-ils se dire ? Te comprendraient ils ? Vont ils te prendre pour une traîtresse directement ? Il y'a bien des chances, enfin, tout de suite non ... le village ne se douterait sans doute de rien pendant quelques jours, comme déjà préciser, tu aurais juste le temps de rejoindre ton objectif, sans être encombrée. Malgré tout, le voyage sera dangereux et tu en avais conscience, c'est la raison qui t'a poussée à ne pas traîner seule, tu savais qu'une certaine personne se rendrait volontiers utile pour te filer un coup de main, te servir de "guide", bien que tu connaisse assez bien la région.

C'est alors, quelques minutes plus tard, que, tu entendis des miaulements, c'est étrange n'empêche, était-ce ton esprit qui te jouait des tours ? Tu étais pourtant sûr de les avoir entendu, à moins que ce ne soit les pas du minet qui arrivait. Ton acolyte te rejoignant, la pluie commençait cependant à s'intensifier, ce qui, dans le fond, n'était pas une mauvaise chose. Recouvrant tes pas, ton odeur, les marques laissées tandis que tu t'avançais vers lui. Quel idiot, crétin de chaton !

- Ne te préoccupe pas de ça.

Claire, nette et précise, tu ne comptais pas causer sentiments, ce serait le meilleur moyen de te faire craquer dans l'instant présent, alors au fond, il est clair que tu voulais retourner dans les bras d'Hisame, prendre ton fils dans tes bras, rire avec ton petit frère. Cela dit, tu faisais tout ça pour eux, tu refusais de revenir en arrière, un jour, tout le monde sera de nouveau ensemble, en attendant, tu devais aller jusqu'au bout de tes actes. Ouvrant ton sac alors qu'il t'expliquait le programme. Dissimuler tes cheveux, cacher ton clan, porter ce masque squelettique. La joie de déserter était là, un petit sourire en l'entendant. Tu pris alors calmement ce masque, l'enfilant. Mettant cette longue cape noire, super louche et pas du tout rassurante, alors que tu remonter la capuche sur ta tête, te cachant ainsi entièrement.

- Je préfère encore faire semblant. Appelle moi Saiseki Kaguya ... chers cousin. Oh, je tiens à rester entière, t'es prévenu.

Faire semblant, ce sera en effet toujours plus plaisant que de virer cannibale comme lui, ou même de finir en apéritif. Attrapant ton bandeau ninja, le regardant alors avec une certaine retenue, un air hésitant, tu ne pouvais pas te permettre une seule erreur ramenant le doute sur toi. Faisant quelque pas, approchant de la côte océanique ... tendant le bras, tu lâcha finalement le précieux bandeau au dessus de l'eau, retenant quelques larmes avant de tourner le dos à l'océan.

- On y va ... Yoh.

Entamant alors ce périple en commençant par les arbres, tu te faisais violence pour ne pas laisser libre court à tes larmes, et le voyage te permit de penser à bien autre chose. Tu avais tant de projet.

- Cette nuit on s'arrêtera ... pour établir le plan d'action, pour le moment on va vers Inari comme prévu ... Merci petit minet, j'apprécie ton soutien. Maintenant, on ne parle plus de ça jusqu'à ce soir. On ne dois pas être entendu sur ce sujet. Uzushio me pense en mission.
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Je l'écoute.... Eh bien c'est qu'elle ne se fait pas bavarde, enfin bon je peux comprendre. Nous prenons donc la route comme déjà souligné. Nous avançons sur les divers branchages que nous croisons sur notre route. La pluie s'acharne, oui ce temps humide n'est pas déplaisant, mais je peux vous jurer que c'est à choper des maladies. Il m'arrive par intermittence d'admirer le visage de Katsumi, celle-ci se retient de verser des larmes alors qu'il pleut des cordes... Ne lui en voulons pas, même sous la pluie pleurer peut sembler être sentiment de faiblesse, chose que je comprends.

Même avec le peu d'éclairci que nous avons, la nuit commence à tomber, je le ressens car le décor se noircit, nous commençons à nous mouvoir dans les ténèbres que cette nature nous offre. Cela doit faire déjà sept heures que nous parcourons ce morceau de forêt qui se fait interminable. Au bout du chemin, une auberge se présente peu à peu à nos personnes. C'est là la dernière bâtisse longeant les frontières du pays du feu. Pour nous, et c'est très clair, il est venu le temps de se reposer, de se détendre et de respirer.

Je quitte le dernier chêne que nous parcourons de nos pieds, bondissant alors à l'entrée de l'auberge. Je dois l'avouer, c'est un modeste nid douillet qui nous est offert, mais au vue des circonstances c'est un luxe que nous pouvons nous offrir pour le temps d'une nuit. Enfin, nous allons pouvoir converser, et pour l'occasion je me dis que – pourquoi pas – je peux me permettre de consommer un tantinet d'alcool. Cette chance que ce périple m'offre ne se représentera pas de sitôt. Un luxe que je ne peux me permettre qu'une fois.


« Nous sommes arrivés au point de non-retour. La frontière du pays du feu est ici, au-delà de cette frontière c'est un tout autre monde qui nous attend. »

Cette phrase est lâchée dans un sentiment de détente. Mes jambes se font lourdes et je dois avouer qu'elles souffrent depuis déjà bien un moment. J'ai beau être habitué à de longs voyages, il est rare pour ma personne d'enchaîner pareille course contre la montre. Le choix est cornélien. C'est-à-dire que si nous devions relâcher l'attention sur l'effort à fournir c'est une perte de temps inutile. Si nous perdons du temps il est logique que nous puissions être retrouvés plus vite que nous le pensons. Donc pas réellement le temps de chômer.

Je me permets d'élancer le pas vers la porte, la poussant avec nonchalance. Nul besoin de faire dans la dentelle, ce n'est que pour une nuit, une nuit qui va se faire courte au vue des projets que je réserve à mon foi. Un carnage buccale, une orgie stomacale. A ma vue s'offre un décor stimulant, quelques clients s'amusant, une serveuse charmante, un comptoir entretenu, du sol au plafond tout est nettoyé et ratissé. Un pur bonheur.

Nous prenons place autour d'une table isolée, retirant ma capuche je me permets d'afficher ma sale gueule. Aimable, plaisante, suggérant le fait d'avoir passé une bonne journée, mais une sale gueule tout de même. Je laisse le loisir à Katsumi de s'installer avant d'interpeller notre belle serveuse aux yeux noisettes. Il nous faut un remontant, se réchauffer le gosier, mais pas que !

« Pour la demoiselle ainsi que pour moi-même je commande un breuvage d'hydromel ! »

Un bon alcool d'Homme comme on les aime. Bon, je n'aime pas l'alcool, mais pour le peu que j'en ai bu c'était celui-ci. Je l'aime, un goût qui vous coule dans la gorge comme un chat vient vous ronronner à l'oreille pour vous réconforter. Je tape du poing sur la table, affichant un sourire fier et conquérant. Je porte aujourd'hui sur mes épaules ce beau château de sable bâti par la journée que je viens de passer. Je suis Alexandre Le Grand.

« Cela paraît brut, peu recommandable et dans les habitudes d'un chacal... Tout de même... noyer le chagrin a des vertus que l'on ne reconnaît pas. Crois-moi, je ne suis pas porté sur la débauche, mais de ce qui nous attend demain il nous faudra noyer notre chagrin ! »

Que de philosophie abstraite. Je me saisis de la chope qui se présente à moi et en engloutit une bonne gorgé après avoir trinqué avec ma renarde. Oui, la route n'est pas terminée. Il nous reste bien du chemin à parcourir et beaucoup à cultiver et chasser pour manger. Donc, la détente s'impose. Pour une fois que je peux me permettre pareil écart sans me poser le moindre question j'en profite.

Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir bu peu d'alcool dans ma vie, mais cette simple gorgé m'a retourné. Mes pensés se font dénuées de sens, mais j'apprécie. C'est une osmose que j'aime ressentir désormais. Je ne sais pas si cela a le même effet sur mon interlocutrice mais c'est un fait avéré : c'est plaisant au premier  abord. Je reviens à la charge avec une seconde salve.


« Alors ? Cet alcool comment le trouves-tu ? Perso' c'est amusant et exaltant ! Jannah : Un pur moment de bonheur, mais que ça chauffe ! D'ailleurs t'en as les yeux qui pétillent et ça frétille ! »

Oh oui. L'alcool me donne l'éloge ridicule et facile. Peu importe ce que je peux dire ça me paraît censé et magnifique. La phrase se fait belle alors que les mots en sont hideux. Mais ce n'est que mon simple ressenti. Je reprends une seconde lampé. Subarashi ! Tellement bon. Le goût, la saveur, l'effet, le tout est un ensemble à conjugué sur son carré.

Mes globes oculaires se font humides. Je vous jure, c'est amusant. J'en ai le bas ventre qui s'échauffe au simple fait de me suggérer encore et encore d'en boire jusqu'à pas soif. Par ailleurs ma soif n'est pas étanchée, j'en redemande intérieurement. Mon cerveau réclame une dose plus conséquente, plus forte, plus destroyante. Mon cervelet ne comprend pas tout ce qui se passe autour de nous, c'est que ça commence à tourner et pourtant j'adore toujours autant.
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Ah ça, pour retenir tes larmes, tu étais douée, bordel, un orgueil si mal placé, une fierté si déplacée, on se demandait qui était la gonzesse du duo. Même ton comparse semblait plus sentimental que toi. Il était vraiment inquiet ? Ou était-ce là une façon de lancer un sujet de discussion amusant ? Bof, au final, tu t'en tamponne le coquillard, au fond, tu préférais arrêter de penser à ce genre de chose. Secouant alors ta tête, comme pour révoquer quelques pensées trop ... encombrantes, comme ton fiancé, ton fils et autres chaînes. Comme celles de ton clan. Celles qui ont formés ce village, que tu as tant chéri, et que tu abandonne au final ... Abandonne, c'est là un mot bien dur, ne l'admettant pas, bien que, une fois qu'ils s'en seront rendus compte, ils le prendront très certainement dans ce sens là. Pourtant, tu chercher à les protéger, à protéger tout le monde, pas que ton village.

Enfin, te mordant la lèvre, on 'avais sans doute trop donné, bien avant l'envie. Il fallait que quelque chose te donne l'envie, l'envie d'avoir envie. Ce moment où, quand tu n'aura plus rien, que tu aura tout perdue, tu aura envie d'un toit, d'une paix, d'une famille, de nourriture, et tout ce qui peut se désirer. Tu venais de repousser tout ce que tu avais, par un désir qui n'était pas fondé. Oh, évidemment, tu disais à qui veut l'entendre que tu es persuadée qu'une guerre arrivera/ Cela dit, n'es tu pas toi même, en train de mettre une guerre en place ? Guerre ou non, un avènement ce prépare suite à un départ, un seul, qui déclenchera tout. Tel un solstice, te voici au porte d'un nouveau mouvement, d'un nouveau ... monde ? Peut-être es-ce ambitieux de dire cela ?

La pluie, les nuages, le soleil, l'obscurité prit rapidement sa place, tu ferais sans doute peur dans le cas présent. Un masque d'os sur le visage, une longue cape noir à la capuche dissimulant ton crâne, c'était là le prix à payer, et finalement ... peut-être était-ce le mieux, non ? Rester caché. Dans le pire des cas, Katsumi Uzumaki serait peut-être pensée morte si personne ne venait à la reconnaître. Pas vrai ... Saiseki Kaguya ? Cela dit ... ce nom te causerait sans doute bien des problèmes, Kaguya. Puis, comment veut tu baser un idéal de paix, en basant cet idéal sur un mensonge de fac cachée ?

Bref, se faisant tard, nuit noire, il était temps de s'arrêter, parcourir une terre hostile de nuit était une chose dangereuse et bien souvent mortelle. Suivant alors Yoh calmement, droite et au regard amer, tu apprécia grandement la vue propre et agréable de l'établissement. Propre, digne, tu étais bien loin d'une auberge miteuse de contrebandiers vicelards. T'asseyant donc à la table, avec un soupir alors qu'il demandait l'alcool. Ce fut là, le début d'une fin. Un, puis deux, puis trois, vous les enchaîniez, toi qui n'étais pas la plus à même de boire, tu reconnaissais volontiers que tu avais besoin de noyer ton chagrin, puis, malgré le fait que tu sois peu bavarde au début ... une toute autre facette de toi se dévoila, et devint sans doute bien plus amusante. Totalement saoule, tu regarda dans tes poches, debout sur la table après un sixième verre, avant d'exploser dans un fou rire, te pliant en deux, ta capuche ayant laissé tes longs cheveux rouges au vent malgré le fait que, même ivre, tu avais la bonne idée de conserver ton masque.

- HE LAPINOU ! J'AI PAS UNE THUNE !!

Hurlant comme une poissonière alors que tu riais comme une débile, sortant ton porte feuille, pourtant plein jusqu'à la gueule. On aurait pu te croire alcoolique sur l'instant présent ... l'alcool avait apparemment l'air de te rendre plus joyeuse, plus insouciante et idiote. Commençant alors à marcher sur la table, en cessant de rire, avec un air songeur, un doigt sur le menton et le bras sur le ventre, renversant par inadvertance le verre de Yoh ... sur lui. Le regardant alors, avant de repartir en fou rire, sautant de la table et posant la main sur l'épaule du Kaguya.

- Hé hé ! T'inquiète je paie ! T'es trempé, la serveuse ... hic ... elle pourrait te changer ... ou ... autre chose, tu vois ?! Hein hein ?! Allez te gêne pas ! Tu la reluque ! Elle te reluque, fonce je te ... hic ... je te couvre !!
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Invité
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Bon, je pense que je suis assez lourd par moment sous alcool, mais j'ai trouvé là mon maître en tout domaine. Premièrement elle m'en colle une belle sur un duel et maintenant elle assure la descente comme le roi des poivrots. Fortiche la Uzumaki tout de même. Je ne cache pas le fait que ça fasse du bien de la voir ainsi, souriante, joyeuse, énergique à souhait, ça change de la gueule de con qu'elle peut tirer d'ordinaire quand elle passe son temps à me faire taire pour un oui ou pour un non. Je vous jure les femmes sont pleine de surprises. Je ne vais pas me laisser abattre, et même si une chaleur m'envahit comme jamais, je la suis dans son instance de débauche sachant que je suis celui qui a ouvert les hostilités.

L'avantage que j'ai c'est que moi je n'ai pas à me soucier des apparences. A la limite au lieu d'inspirer la crainte je peux inspirer un sentiment de jovialité. Enfin, elle ça ne l'empêche pas de monter sur la table et de hurler comme un rat crevé alors qu'elle est censée surveiller son apparence et se faire discrète. Je ne cherche même pas à relever la bêtise car je commence à être bien trop saoul pour souligner quoique ce soit. Chose à souligner tout de même : je n'ai jamais vue pareil derrière, un cul de toute beauté que la petite sait faire rouler comme jamais.

Ce n'est pas beau de pervertir son esprit avec des desseins pareils, mais alors le fait de picoler n'arrange strictement rien. Je ne sais pas si c'est volontaire, mais elle ose faire valser mon verre et me tremper le pantalon. Katsumi désire me rafraîchir ou ça se passe comment ? J'en rigole tellement ça me paraît logique sur le moment ! Avant que celle-ci ne vienne à sauter de la table et venir m'adresser la parole je tape du poing sur celle-ci dans un bel éclat de rire. Pourquoi je ris déjà ?


« T'en fais pas, ça va sécher tout seul ! Puis, c'est pas en gueulant comme ça que je risque de l'attirer dans mes papattes. De toute façon, j'préfère les femmes de caractère qui savent me cogner sur la gueule comme jamais ! Oh moins avec elles j'suis certain de pas m'faire chier ! »

De quoi je parles putain ? Mais je raconte quoi comme connerie encore ? Aucun sens, ça n'a aucun putain de merdique de sens cette phrase. Je vais passer pour un foutu masochiste qui aime à ce qu'on le cogne pour le mettre au plumard. Mon dieu, ça me fait rire en plus, oui je ris encore et je n'hésite même pas à lui faire une tape dans le dos, comme-ci que je cherche à lui faire comprendre que je suis en train de parler du genre de donzelle auquel elle appartient. J'en oublie même son foutu caractère qui peut me valoir d'en prendre une sur le champ.

Ma bêtise n'ayant pas de limite je me lève d'un bond, saisissant un verre passant par là sur le plateau de la serveuse qui nous lorgne comme les mongoles que nous sommes. Verre à moitié saisi, verre à moitié servi, non ? On peut dire que c'est à mettre sur la note, mais la servante ne préfère pas relever ce que je viens de faire et tourne les talons pour retourner au comptoir. Je lève mon verre à la petite renarde aux cheveux écarlates et je me l'enfile comme on s'enfile un shooter de calva.


« Eh... s'tu veux je peux te montrer une danse ! J'ai pas honte de le dire, je sais danser comme un Dieu ! Mieux que je n'me bats en ce moment toujours ! »

L'ambiance est au rendez-vous de toute façon, tout le monde picole, certains s'éclatent à jouer aux cartes, d'autres ne se privent pas pour alpaguer de la donzelle de tous les cotés pour se faire mousser. Moi au milieu de ces abrutis je ne relève pas le niveau, je l'enfonce encore plus bas qu'il ne l'est déjà. Je me permets de saisir le poignet de ma petite Uzumaki avant de l'entraîner à danser avec moi. Naturellement le verre est sur la table, mais je ne suis pas bien certain de l'y avoir posé ou si je l'ai lâché.

Bref, l'heure est à la danse. Je vais lui montrer moi comment on danse par chez nous, les Kaguya. Eh attention, je ne suis pas un menteur, je sais réellement danser en dehors du fait de combattre. C'est à l'époque où je me suis fait coller ce foutu sceau que je l'ai apprit ma danse, avec mon petit Hiboux qui depuis a disparu. Une danse remarquable d'ailleurs, elle s'effectue mieux qu'une valse, fait de l'ombre à la salsa et vous fait bouger comme jamais.
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Gueuler, gueule, c'est vite dit ! Tu n'estime pas être en train de gueuler toi. Tu exprime simplement ta gaieté du moment. Cela est gueuler pour lui ? Roh, monsieur est rabat-joie ! Enfin, l'avantage, c'est qu'il t'en indiqua plus sur son type de femmes ! Bon, t'es totalement ivre, donc, c'est la seule chose qui fait que tu trouve ça intéressant, dans un cas où tu aurais été sobre, tu t'en foutrais royalement en fait. Réellement. Seulement là ... t'es pas sobre du tout, et ... vraiment, là, t'allait lui faire du rentre dedans. Quoique, finalement, c'est lui qui te rentra dedans. Bon, au sens figuré du termes évidemment, n'imagine rien de tordu.

Seulement, tu t'attendais pas à ce qu'il t'invite à danser, ricanant, gloussant puis explosant d'un rire bruyant, tu devais bien reconnaître que, ce soir, tu pensais pas à autre chose ... que ce soir justement. Le regardant donc, il te saisit le poignet, délicatement bien ... qu'entraînant, avant de glisser sa main sur ta hanche, tout aussi délicat. C'est ainsi qu'il te fit danser, qu'il te fit tournoyer et découvrir sa valse. Au final, toi, même ivre, tu dansais avec des mouvements d'une sensualité assez ... incroyable. Te souviens tu être fiancée ? Mh, peut-être pas, après tout, l'alcool agit très bien sur ce que tu voulais : Noyer ton chagrin et penser à autre choses. Ca marche magnifiquement bien. Peut-être trop bien même. Tu n'a pas conscience des risques que tu encoure en jouant le jeu de la séduction féminine, cela dit, ce jeu ne te déplaisait pas, la danse non plus et ... ton cavalier non plus.

Glissant tes mains sur les siennes, tu l'invita volontiers à te saisir par le derrière, bombant le torse et te serrant à lui avant de lui murmurer assez discrètement, afin d'être le seul à l'entendre, voulant continuer la fête ...

- On devrait tenter une danse différente ... plus ... intime.

Un petit clin d'oeil, d'ordinaire, tu n'aurais jamais proposée ceci à un mec comme lui, mais ... ce soir tout est permis, ce soir, c'est la fête, avec Vendredi tout est... ou pas, laisse en fait. Disons simplement que tu t'amuse bien, tu ne veux pas que cela s'arrête maintenant et tu te fout clairement de la décence pudique ...
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Invité
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Nous dansons. Cela fait combien de temps que je n'ai pas dansé ? J'assume mon coté alcoolisé car de toute façon dans l'état que je suis je ne peux qu'assumer cela. Néanmoins Katsumi me suggère l'image de ma belle Kureha, cousine au déhanché de rêve, caractère bien con et à l'assaut bien douloureux. Une pointe de nostalgie m'envahit dans cet instant de pur bonheur, j'ai l'impression de revivre une scène de mon passé, c'est magnifique. Qui plus est ma partenaire se débrouille à merveille, sa façon de bouger, ses courbes qu'elle possède, ce masque qu'elle porte toujours... Oui, c'est stupéfiant, le fait de ne pas voir son visage me suggère réellement que je suis avec une autre.

C'est peut-être pour ça que, quand ma petite renarde vient se coller à moi, me susurrant des mots doux à l'oreille, je me laisse emporter par l'image que ça me donne. Sobre c'est ma fierté qui aurai répondu, ivre c'est mes pulsions qui prennent la relève. Un nouveau sourire se dessine sur mon visage, l'idée me plaît et même bourré je ne suis pas con : j'ai bien entendu ce que je viens d'entendre. J'en ai la gueule toute empourprée, suis-je gêné ? Tenté ? Bonne question, j'ai le cœur qui bat la chamade, mes idées sont confuses et il faut bien que je réponde quelque chose, non ?

Tandis que ma main droite reste encrée sur son fessier, la gauche remonte délicatement son corps, parcourant les courbes l'habitant, puis venant se loger sous le masque. Je la fixe dans les yeux, Kureha.. heu.. non... Katsumi, sous alcool sa peau me paraît être aussi douce que du velours, mais aussi chaude que de la braise.


« Ce serait un honneur que de valser de la sorte en ta compagnie... Un privilège même... »

Toujours aussi con dans ma formulation, donnez-moi donc une couronne mes lecteurs car vous avez là une belle tirade d'un type bien médiocre dans sa façon d'approuver une telle proposition. Peut-être était-ce prévisible pour vous, mais pas pour moi, du coup l'alcool, le stresse, le bas-ventre qui brûle... perturbant, angoissant. Il faut bien retenir une chose : ce qui se passe ce soir ne sera sans doute plus d'actualité demain. Demain sera un jour à assumer, difficile, mais il va falloir assumer tout cela. Malheureusement, aucun de nous deux n'en a réellement conscience ce soir.

La suite ? Un cliché de base. Nous avons fini par louer une foutue chambre, s'y rendre, et dans cette couche éclairée par la seule lumière de la lune nous avons copulé. L'alcool a rendu la chose... bestiale, sauvage ? Je ne sais plus trop bien, j'en garde de simples brides de souvenirs, rien de plus. Je sais simplement que ça a été un moment mémorable, jouissif, j'ai rarement connu pareil plaisir dans ma vie.

Au petit matin, quand je me lève, je m'étire, scrutant Katsumi encore endormit, le masque glissé sur le coté de son visage. J'ai un peu mal au crâne, c'est pas beau de picoler. Je sens quelques douleurs et quand j'examine certaines parties de mon corps je remarque des griffures assez profondes, même des morsures... Heu... Ai-je tenté de la convertir au cannibalisme ? Ah... non je me souviens maintenant. Il est vrai qu'on a un peu abusé, mais même si je me sens un peu gêné de la situation j'ai ce foutu sourire qui dit : je suis fier putain.

Je me reffroque, renfile mon haut puis commence à descendre en toute discrétion. J'ai horreur de devoir avoir affaire à une confession sur l'oreiller après ce qu'on a fait. Une bonne tisane qu'il me faut ! Parce qu'en plus d'avoir mal au crâne j'ai mon foi qui me cri : du con, tu m'as torché hier soir, ressent ma vengeance pour pareil affront ! Oui, mon foi me parle, et alors ? En tout cas c'est tout aussi calme au rez-de-chaussé, pas un bruit, du coup j'en profite pour commander. La serveuse me dévisage, qu'ai-je bien pu faire de pire ? Rien.

Je m'installe à une table non loin de la sortie puis me fais servir. Je bois une première lampée : ça fait du bien. Je repense à la soirée, à la nuit, à la douleur de mon cerveau, de mon foi et des innombrables cicatrices que je porte maintenant. Ma renarde est bestiale et pas qu'en duel, je suis censé me sentir mal, mais je me sens tellement bien. J'ai limite l'impression que mes ressentiments venait d'un manque maintenant, manque assouvi d'ailleurs. En plus dehors il fait bien beau, même le temps est de mon coté, je ne peux m'empêcher de siffloter d'un air joyeux tout en étant avachi sur ma chaise, tête en l'air, regard rivé sur le plafond. Tout sourire que je suis.

Maintenant que ça me revient : elle est pas censée avoir un mari et un gosse ? Ah, merde. Le plaisir ne va pas être partagé bien longtemps, je le sens. Tant pis.
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Un honneur, ça passe, mais ... un privilège, sérieux, il en fait pas un peu trop ? Enfin, totalement ivre, ces petites flatteries ne firent que flatter ton ego nouvellement acquis avec l'insertion de l'alcool dans ton corps. On va pas se mentir, il sait parler aux dames, du moins, il s'en sort aux moins avec celles qui ont bues, ce qui est ton cas, dire le contraire serait vraiment con quand on voit ton état. Puis, tu t'étais bien amusé à le chauffer le jeune homme, ce malgré ton masque. Regarde le, il en crève d'envie, pourtant, il est certain que vous regretterez tout deux cette idée, enfin ... toi, tu le regretteras. Enfin, pour le moment, tu t'en foutais pas mal. Tu n'avais aucune conscience de ce que tu engendrais par tes conneries de haut niveau. Dans ta tête, ça vole pas haut, on pourrait même dire que ça vole plus du tout, les pâquerettes, tu les à écrasé. Regarde ... Silence, ça pousse, écoute la grandir, la connerie que tu arrose d'alcool au fur et à mesure que la soirée s'écoule.

Totalement dominé par tes instincts primaire, la débauche continua dans une chambre, plutôt belle en soit, propre, confortable, avec juste ce qu'il te faut en luminosité. Enfin, pour la suite, est-il vraiment nécessaire de détailler ? Vous avez copuler, d'ailleurs, toi qui est une femme, mère, tu n'a même pas pensé aux possibles conséquences, bref, tu t'en moquais de ça aussi. Cela dit, vous l'avez fait, toute la nuit. A ton réveil, tu étais seule dans les draps, mais pas idiote, tu avais certaines marques, comme celles que tu avais laissé et en tenue d'Eve. En aucun cas, tu n'avais besoin d'explications, certains bribes t'assaillaient, et une petite migraine aussi. Te redressant en te couvrant avec la couette, tu te précipita sous la douche avant de te rhabiller. Remettant le masque, tu descendis telle une furie. En bas, tu étais regardé avec un certain amusement, des hommes, présent la veille, siffler un peu alors que, face à Yoh, tu lui retournait une bonne gifle, assez forte, en fait, tu ne t'étais pas retenue du tout sur celle-ci.

- Goujat ! Profiteur et vicelard !!! Je comprend même pas comment j'ai pu accepté bordel !!!

T'énervant, tu avais posée les deux mains sur la table avec une certaine brutalité, assez brutale pour faire sursauter son verre et lui renverser sur les jambes alors que le récipient se brise au sol. Un esprit de vengeance dans le regard alors que tu aurais bien aimé lui rappelée que tu n'es pas une Kaguya, même avec ce masque sur la tronche. Enfin, tu n'étais pas assez idiote pour trahir ta couverture sous l'énervement et ... tu venais de penser que tu avais commis l'adultère. Qu'allait en penser Hisame ? Et Sachi ? Et tout le monde ? Lui attrapant les joues comme à un enfant, elle rapprochait son visage.

- Ecoute moi bien, espèce de pervers ! Jamais, personne, ne doit savoir. Pigé ?! Si tu balance, je te jure que je t'éviscère.

Le lâchant avec colère, le poussant contre le dossier de sa chaise avant de t'asseoir, la tête posée entre tes mains ...ton voyage commençait mal.
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Puis ce que j'ai attendu finit par arriver : le sermon. Le refus de partager la responsabilité de cet acte mutuellement consenti. Une main vient se claquer sur mon visage, ça a au moins l'effet de bien me réveiller, mais alors que ma tête revient à son point de départ j'ai l'impression d'avoir senti mon cerveau se cogner contre l'ossature de mon crâne. Très désagréable comme sensation d'ailleurs. Un fracas vient à se faire entendre, les mains de Katsumi viennent maintenant claquer la table, mon récipient vient à se renverser et je le dégage d'un mouvement sec pour qu'il s'écrase et se brise au sol. Au moins j'ai évité de tremper de nouveau mon bas. Je ne comprends pas bien tout ce qu'il se passe, à dire vrai si je tente de me souvenir de la veille c'est bien elle qui m'a invité à pratiquer le coït, et non l'inverse.

Je ne suis pas au bout de mes surprises, son ton accusateur me fait mal à la tête, puis quand celle-ci vient se saisir de mes joues j'ai l'impression qu'elle tente d'arracher ma mâchoire osseuse. Me tirant une joue, puis mon morceau de squelette, elle continue. Je peux vous certifier que de sentir cette partie de mon visage se faire tirer me fait un mal de chien. Imaginez-vous que je tente de vous arracher un morceau de peau à vif et vous comprendrez la douleur que je ressens en ce moment même.

Sans vouloir être désobligeant, lorsque ma renarde me parle en face à face je peux vous assurer que l'haleine n'est pas au rendez-vous. Il faut avouer que d'avoir bu de l'alcool durant toute la soirée et n'avoir rien encore bu pour le moment ne l'aide pas beaucoup. Ne nous attardons pas là-dessus et retournons à nos basses besognes. Ses mains finissent par me lâcher avant de me retrouver entièrement projeter contre le dossier de mon siège. En vrai, je n'ai encore rien dit car il n'y a rien à dire. Je peux comprendre, avoir un mari, un chiard, les avoir quitté et les avoir déjà trompé ça doit être douloureux à digérer. Enfin, laissons la s'installer et tentons de calmer nos ardeurs matinales.


« On se calme Saiseki, nul besoin de me réprimander ou bien de me dissuader de parler. Je n'ai pas de fierté à m'en vanter auprès de qui que ce soit. Commande donc de quoi déjeuner, on a une route à reprendre pour rentrer chez nous. »

Je préfère canaliser la chose. Bon, j'ai menti, intérieurement c'est une fierté que de l'avoir conquis physiquement, mais si je m'avance à le dire je vais finir avec quelques dents en moins. Qui plus est, la route va encore être longue alors si elle passe son temps à se lamenter ça risque d'être le pire voyage de ma vie. Les morceaux du récipient son ramassés, on nous apporte autre chose à la place, n'empêche que cette seconde tisane je compte bien la boire jusqu'à la dernière goûte.

Alors que le bol est déposé sous mes yeux je m'en saisis afin de boire de nouveau. Cela fait réellement du bien par où ça passe. J'entends souvent dire que pour aller mieux il faut remettre ça, mais c'est un dicton d'alcoolique, le lendemain d'une cuite je préfère boire quelque chose de bon et de naturel. Pourquoi Katsumi tente de dissimuler son visage à l'aide de ses mains alors qu'elle porte un masque d'ailleurs ? Oui, je sais, je tente de détendre l'atmosphère même en narration, mais comprenez-moi, si je me lamente aussi sur ce sujet on a pas fini d'être désespéré. Puis, dans le fond ça ne me dérange pas tant que cela moi.


« Aujourd'hui il fait meilleur que hier, on a la chance de pouvoir voyager sous un beau soleil. Autant en profiter et accélérer la cadence dès que possible, les effets de la gueule de bois se dissiperont d'ici peu, donc pas besoin de se demander combien de temps ça va durer. On reste une heure tout au plus et on y va, qu'en dis-tu ? »

Tentons de lancer un semblant de conversation, avoir un mur en face de moi n'est pas mon objectif. Il faut que la demoiselle se mette en tête que ce qui est fait, est fait, point. Plus elle va s'attarder à y repenser et plus elle risque de culpabiliser. Cependant, si j'engage le sujet avec elle, je suis certain que la conversation va être à sens unique, c'est malheureux je le sais, mais elle est têtue comme pas deux. Une fois à Inari au moins elle va passer à autre chose. Ce sera un mauvais souvenir, du moins c'est ce que je me dis. Moi, de mon coté ce sera une bonne anecdote à sortir à l'occasion si l'envie s'en fait sentir. J'vous jure, une Uzumaki... et pourquoi pas un gosse maintenant ? Non, je rigole, ne poussons pas le bouchon trop loin, n'est-ce-pas Maurice ?
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Le soleil orangé entame sa lente descente, allant se dissimuler entre les arbres, créant un jeu d'ombres plus qu'inquiétant, teintant l’habituellement amicale forêt d'une atmosphère lugubre. Le vent, qui d'ordinaire accompagne gaiement l'harmonie végétale locale, se calme lui aussi, comme s'il s’aplatissait face à l'approche d'une menace invisible, pesante, mais pourtant réelle. Et c'est dans cette ambiance d'outre tombe que j'erre, âme perdue, sans but ni ambition, sans détermination.

Ah, comme il est simple de prétendre avoir la volonté de changer les choses, de progresser, d'avoir un but lorsqu'on compte pour quelqu'un, lorsque cette personne est à proximité. Ah, comme il est étrange de constater que ce sentiment ne peut perdurer dès lors que la solitude nous prends, dès qu'on se sent perdu, intérieurement comme extérieurement. Je marche dans mes ombres.

Je reviens tout juste d'une mission accomplie pour le compte de Konoha. Pas de questions, pas de contacts, un shinobi se doit d'être irréprochable, inidentifiable, invisible. C'est peut être ce qui nous fait perdre notre humanité, petit à petit... Je n'ai jamais été particulièrement vivant, mais plus le temps passe, plus je ressemble aux spectres qui ont élu domicile dans mon esprit. Telle une machine, j'accomplis ma mission, je rentre à Konoha, ou j’attends pour une autre mission. D'aucuns diraient que je fais tout ça pour accomplir un but, pour protéger ses proches, mais il faut être réaliste. Plus le temps passe, plus tout me parait sans sens, caduc, aberrant... Et pourtant je continue. A défaut de motivation, de compréhension, j'avance dans cette voie que je n'ai pas choisie, mais qui semble être évidente pour tant de gens. Je rentre à Konoha.

M'enfin, il faut croire que mon retour attendra, car effectivement l'obscurité fait petit à petit place à la lumière, douce métaphore de mon être, mais je ne suis pas encore corrompu au point d'évoluer dans la nuit la plus noire. Mes pas hasardeux sur la grande route m'ont menés droit sur le pas d'une auberge de voyageurs, et il me semble cohérent d'y passer la nuit, ne serai-ce que pour me reposer. L'établissement bon marché ne paye pas de mine, surtout vu la tête asociale du tenancier, mais la chaleur de l’établissement ainsi que sa fréquentation me convainquent de m'y arrêter. Dès mon entrée, je remarque que l'ambiance est plutôt festive, comme si certains voyageurs avaient décidé d'abuser un peu trop sur l’alcool... Mais bon, je n'ai pas le cœur à festoyer. Je ne l'ai jamais, d'ailleurs. Une froide réservation de chambre ainsi que mon bandeau Konohajin bien visible m'évite toute question de petit personnel, me permettant d'échapper aux affres d'une soirée arrosée en société.

La nuit se passe... Plus ou moins difficilement. la fête se poursuit un peu trop bruyamment, et je crois que mes voisins de chambre décident de pousser la fête encore plus loin, échangeant entre eux leur joie de façon disons plus... Intense. J'ai rien contre l'amour qui peut se former entre deux être, mais tant que cet amour est LOIN de moi. Ou à la rigueur, qu'il soit discret. Parce que là, bon, ils ont pas fait semblant. M'enfin, je tâche de dormir un peu quand même.

Le lendemain, je me lève relativement tôt, un peu gêné par le manque de sommeil mais relativement éveillé malgré tout. Je passe mon grand manteau blanc, ainsi qu'un bandeau de Konoha afin de dissimuler mon œil blanc. Je suis au pays du Feu, nul besoin de cacher mon appartenance. Je débarque dans la salle principale, bien calme comparée au cirque d'hier. Je commande un simple jus de fruits, afin de me redynamiser le corps et l'esprit, et je m'installe à une table, dans un coin de l'auberge. Je ne suis pas l'image même de la discrétion, mais un bon symbole du village caché de la feuille suffit pour éviter les questions et les regards. On me remarque une fois, puis on ne me parle plus. Je m'attarde un peu, savourant le gout acidulé du fruit, avant de lever un sourcil en remarquant un individu plus qu'étrange, ayant, vu son air et ses cernes, un peu trop festoyé hier. Oh, rien de choquant la dedans, non vraiment rien. Ce qui est un poil plus choquant, c'est...

Sa mâchoire apparente.

J'ai rencontré beaucoup de personnes d'horizons différents, et j'ai vu quelques bizarreries. Mais ça, c'est pas normal. Et surtout, ça ne m'inspire pas confiance. Je ressent comme un picotement sur mon bras droit, comme si mon esprit faisait le parallèle avec le type qui m'avait agressé. Hafu. Effectivement, la dernière fois que j'ai manqué de vigilance, j'ai failli y laisser ma peau. Je ne brille pas par ma force, ni par ma puissance. Mais j'apprends de mes erreurs... Et je suis peut être devenu paranoïaque depuis cet incident, certes, mais il vaut mieux une paranoïa constante qu'un flegme mortel. Je reste donc impassible, mais mes yeux surveillent l'individu au look étrange...

Le temps passe, l'individu décuve petit à petit, et il est rejoint par d'autres hommes, que je devine être les autres fêtards d'hier soir. Eux, ils ont l'air "normaux", surement des paysans du coin. Mon attention reste donc focalisée sur l'homme. Sauf que mon attention se fait briser par l'irruption d'une femme, qui vocifère un instant sur ledit homme, faisant jouer de ses mains et de sa fureur pour produire une scène digne... baaah d'un lendemain de fête trop arrosée.

Oh, en soit, les bonnes femmes n'attirent pas mon attention. Sauf quand celles-ci ont un masque. Et que ce masque est... Étrange. C'est un masque de Kitsune, comme un masque d'artiste. Sauf que quelque chose ne tourne pas rond, mais alors pas rond du tout. Paranoïa, ou alors effet de ma longue observation, mais j'ai l'étonnante intuition qu'aux reflets qu'il produit, à sa couleur aux endroits non peints, à sa forme, et cette impression est d'autant plus grande que le masque se rapproche de la mâchoire de l'homme... On dirait qu'il est fait de la même matière que sa mâchoire. On dirait des os. Humain.

Je me passe une main sur le visage, tandis que j'essaie d'empêcher l'autre de trembler. Le Sekai est immonde, des individus sont sanguinaires. Ces personnes, dont la scène amuse les passants, dont les discussions semblent normales, qui semblent si humains... L'horrible réalité me heurte de plein fouet, j'ai l'impression de tomber, pris sous le poids de cette horreur.

Ces gens utilisent les os d'autres personnes pour s'habiller. Et ces gens sont au pays du feu. Allez savoir qui ils ont pu kidnapper pour accomplir leur méfaits, peut-être que des enfants ne sont pas rentrés chez eux, servant d'ornements à ces sauvages. Je devrais sentir de la colère, de la haine, sur de moi malgré le manque flagrant d'informations. Paranoïa... Mais tout ce que je ressent, c'est une froideur, un manque cruel d'émotions. Ce qu'ils font est immonde, ce que je vais leur faire sera pire. Je pourrais les neutraliser instantanément, puis les exécuter d'un simple coup de kunai. Mais je veux qu'ils connaissent la tourmente, la perte mentale. Je vais les briser.

Mais pour ça, faut jouer intelligemment.

Je me lève donc, l'air de rien, avant de m’approcher de la table où sont situés les deux psychopathes, avant de m'éclaircir la voix :

"Excusez moi, je n'ai pas eu le plaisir de croiser des énergumènes comme vous sur le territoire du pays du Feu auparavant. Comprenez ma surprise... Vous êtes qui, exactement ?"


Mon bandeau du village caché des feuilles est bien visible, cachant mon œil. Je suis debout face à eux, mains dans les poches, mais je ne souris pas. J'espère juste faire passer mon intervention pour de la curiosité, et non pour le début d'une tentative de neutralisation.
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Assise, la tête dans tes mains, tu ne cherchais pas à te cacher en fait, loin de là, tu étais juste totalement dépitée, comment avais-tu pu laisser faire ça : toi, une mère, mariée, amoureuse ... il semblerait que tu sois bien la seule à repenser à cela, ton guide, lui, avait l'air bien plus détendu, semblant être passé à autre chose depuis un petit moment. Devais tu faire la même chose ? Il avait raison, ça te faisais chier de le reconnaître, mais, il fallait pas perdre de temps avec des sérénades de complaintes malheureuses. Tu n'étais pas en sécurité ici, une désertion ça coûte cher et tu en avais conscience.

Relevant alors ton visage, soupirant, encore heureux qu'il n'en tirait aucune fierté, sinon tu te serais empressée de faire en sorte qu'il n'ait plus jamais besoin de voir un dentiste. Imaginant la scène, lui, toi, une nuit ... ça te filait la gerbe rien que d'y penser, t'imaginant l'embrasser. Il était pas dégoûtant hein, juste ... déjà, sa mâchoire sur la face, c'est un soucis. Bref, on va pas déblatérer là-dessus pendant 150 ans, l'horloge tourne et les minutes sont des heures.

- On va en profiter oui. Faisons comme ça, une heure, c'est suffisant.

Lui répondant sur un ton assez sec, c'était déjà un effort que tu lui réponde, alors qu'il n'en demande pas trop. Durant ce temps, un thé aux jasmins fut déposé devant toi, avec la cuillère et un sucre. Rien de bien extravagant, buvant donc ton thé d'une traite, pas d'humeur à savourer, alors que tu tentais de te calmer. Avec succès. Disons que, en relativisant un peu, si il ne disait rien, personne ne le saurait, si ? Non. Te rassurant sur ce point, dans le pire des cas, si il le disait, tu n'aurais qu'à mentir et le faire passer pour fou. Il ne manquerait plus que tu sois enceinte tient... BREF ! Cessant de divaguer dans tes esprits, tu le regardais avant de voir arriver un autre énergumène. Bandeau de konoha affiché. 36 ! Y'a les flics !

Plus sérieusement ... tu étais censée réagir comment là ? Le taper de suite ou attendre ? Il ne vous voulait peut-être rien, tout comme il pourrait déjà avoir des doutes sur vous, d'autant plus que tu n'es pas la plus épargné des deux dans l'instant présent, avec ton masque et ta capuche. Si tu avais gardé le tient, de bandeau, tu aurais pu t'en sortir sans encombre, mais, là, ça s'avérait assez tendu ... De plus, sa question semblait mal se finir : "Vous êtes qui ?" Géniall mon gars, au top, ce mec, a vraiment décidé de te briser les ovaires. Ton visage neutre, autant répondre franco non ?

- Saiseki Matsue, on compte pas rester.

En même temps, qui à pour habitude de rester dans une auberge ? Restant méfiante à l'égard du ninja de la feuille, tu te montrais assez concise tandis que ton cher compère n'avait pas intérêt à tout faire foirer, c'est clairement pas le lieu pour se foutre sur la gueule, enfin, si tu dois en arriver là, soit, mais ... si tu peux faire le voyage sans encombre, tu va pas t'en plaindre hein. Après tout, peut-être était il juste curieux, enfin, tu aurais aimé voir l'avenir de quelques minutes en avance, histoire de voir si il faut le taper maintenant ou pas.

- On voyage, vous, les grands villages, vous n'avez pas cette chance après tout. Tu devrais essayer petit, c'est plaisant d'être libre.

Se faire passer pour des voyageurs, c'est plutôt chouette comme couverture, enfin, si l'autre gâche pas tout ... bien que, prête, tu ne comptais pas te battre, encore une fois je le répète : c'est pas ton intention première. Tu n'oublis pas pourquoi tu a déserté et tu ne va pas forcément te mettre à dos Konoha maintenant, déjà que dans quelques jours Uzushio risque de se douter de la duperie ...
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Des énergumènes ? Un pisseux vient tout juste de me qualifier d'énergumène. Bref. Il ne m'inspire pas confiance ce shinobi, il arrive même à me faire réfléchir un lendemain de cuite. Mes sens sont en éveil, je dois rester vigilant, je suis certain que son apparence et sa dégaine ne reflète pas du tout les intentions louables qu'il semble nous vendre. Ma cerise sur le gâteau vient d'arriver, à la moindre erreur c'est sur un os que l'on va finir par tomber. Le comble pour moi. Je soupire lorsque mon amie prend la parole, il nous faut être concis, logique et faire preuve d'une certaine amabilité. Je suis le représentant d'un clan tout de même, je ne peux me permettre de ternir notre image qui se fait déjà dégradante.

Qui plus est, il appartient à un village et est donc affilié à une grande famille. Konoha, ce n'est pas simplement un endroit où l'on vient et où l'on fait ce que bon nous chante. Tentons donc de dialoguer sans paraître hostile, c'est le premier objectif. Quoique, le ton hautain qu'emprunte ma renarde ne va pas beaucoup m'aider dans ma besogne, mais il faut faire abstraction de sa bêtise. Désormais elle n'est qu'une compagne que j'escorte afin d'explorer certains territoires. Un bon mensonge se compose d'abord d'un amalgame de vérités bien formulées. Mentir, c'est exploiter une vérité et la transformer.

Je me passe une main sur le visage avant de porter mon regard sur notre nouvel ami. Le konohajin dégage un semblant de charisme et de prestance tout de même.


« Pour être parfaitement honnête avec vous, nous sommes ici pour profiter de vos forêts, du moins maintenant que c'est chose faites nous rentrons simplement. D'ailleurs, veuillez faire preuve d'un certain respect s'il vous plaît... Vous avez devant vous l'Intendant du clan Kaguya, juste pour information. »

Posons les bases. Déjà, s'affirmer en tant que représentant d'un clan c'est affirmer que nous ne sommes pas n'importe qui. Espérons simplement qu'il aura la décence de faire preuve d'un minimum de bon sens. L'individu à la chevelure albinos ne me paraît pas idiot, au contraire, à mes yeux il semble savoir ce qu'il fait. Il faut en faire de même.

Mon regard est froid, mon ton est peu commode, et je n'ai pas dans l'idée de me laisser malmener de la sorte. Maintenant, il ne tient qu'à Katsumi de rester aussi à sa place et de ne pas divaguer. Sa précédente prestations nous a valu la visite de ce ninja. Je ne le connais pas, je ne connais pas ses capacités, ni même le rang qu'il occupe au sein de son village. Je ne peux me permettre d'engager les hostilités et je tiens à le répéter : ce n'est pas mon objectif.


« Si je peux me permettre : qui êtes-vous au juste ? Ninja de Konoha, oui, mais encore ? Sait-on jamais, nos routes se rejoindront peut-être de nouveau un jour, j'aimerai donc savoir à qui j'ai affaire exactement. »

Ma gueule de bois se fait de plus en plus légère. Je commence à me détendre tout en restant sur mes gardes. Demander à des inconnus de décliner leur identité est une chose, mais décliner la sienne en est une autre. D'un coté ce n'est pas plus mal qu'il soit arrivé celui-là, au moins je reprends peu à peu mon sérieux ainsi que la place qui est la mienne. Donnons un cours de savoir-vivre à notre Uzumaki, qu'elle prenne conscience qu'en dehors de son village les petites gens tel que moi ont une certaine influence.

Divaguons un peu histoire de se fendre la poire : au moins elle pourra être fier intérieurement d'avoir copulé avec quelqu'un d'important. C'est vrai, non ? Ce n'est pas tous les jours qu'on peut avoir l'opportunité d'engendrer ma descendance. Pour être honnête, si un jour on me sort que celle-ci ressent les premiers symptômes d'une grossesse je serai le premier à lui enchaîner le ventre à grand coup de pieds. Hors de question d'avoir un rejeton avec un individu autre qu'un Kaguya. Les bâtards par chez nous on aime pas trop, on préfère avoir le sang pur. Un peu comme ces Uchiha et ces Hyuga, qui passent leur temps à s'engrosser mutuellement. Quand on y pense, c'est peut-être pour cela qu'on est tous un peu con et perché, à force d'entretenir la même base adn on finit par la pourrir.

Rien que d'y penser : j'en souris. Je pense qu'à l'instant où l'idée effleure mon esprit je dois avoir l'allure du type sympas. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, j'ai sans doute oublié la présence de notre renarde. La pauvre, je réponds à notre nouvel interlocuteur, je m'imagine intérieurement lui démonter les ovaires pour que jamais elle n'accouche de mon gosse, et je ne lui adresse même pas un mot, ou un simple sourire.


« Saiseki, pendant que j'y pense, je te rappelle que tu m'as promis que la note était pour toi. Et au vue du regard que te lance le gérant, je pense qu'il est temps de régler la note. Je l'aurai bien fait, mais je suis fauché, je n'ai prit pour notre voyage que de quoi faire l'allée. En vérité, je vais être honnête aussi avec toi, je comptai dès le départ te faire payer les frais du retour. Puis, au vue de la contrepartie que tu as obtenu, c'est rentable, non ? »

J'affiche un sourire amical. Oui, ce n'est pas le moment de dire des conneries, mais bon il faut le payer le pauvre gérant. Malheureusement, je n'ai pas envie de payer, quand on promet quelque chose on se doit de tenir sa parole de toute façon. Radin, oui je suis un peu radin quand on parle argent, mais faut me comprendre, entretenir tout un clan d'abrutis bah ça vous coûte beaucoup.

Pour le coup, je la laisse donc aller régler la note et en revient à mon petit intrus. En réalité si nous avions eu cette entrevue quelques semaines auparavant je me serai empressé de chercher le conflit. Fort heureusement ma vision des choses n'est plus la même, mes dernières rencontres m'ont été bénéfiques et dans le bon sens du terme. Je joins mes mains pour me saisir de ma tisane et en vient à  boire de nouveau. C'est chaud, ça me réchauffe le gosier, ça me réveille et ça me permet de mettre en place ce que j'ai à dire.


« Pendant que nous sommes entre nous, j'ai une autre question assez importante à mes yeux. Je me suis dit que vous pourriez être gêné d'en parler devant mon amie, mais... pourquoi dissimulez-vous cet œil ? Ça m'intrigue au plus haut point. »

On peut effectivement me reprocher le fait que d'avoir un morceau de mâchoire greffée sur le visage est louche et peu rassurant, mais dissimuler un œil ce n'est pas rien. Je me demande même si ce n'est pas un atout qu'il nous cache là. Un Uchiha éborgné ? Un Dojutsu encore inconnu ? Ou c'est juste là pour poser le mystère ? Je suis très intrigué. Il a éveillé ma curiosité le bougre. C'est pour cette raison, que depuis qu'il est venu nous adresser ces salutations, je n'ai pas eu confiance.

Je tente de le mettre en confiance avec cette simple question qui peut s'avérer être aussi très déplacée. Le ton que j'emploie se fait plus sympathique qu'à ma précédente tirade à son encontre. Faut-il réellement détendre l'atmosphère de la sorte ? Je me le demande. Dans le fond, ça peut aussi rendre les choses tendues justement. Nous verrons bien.
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"- Saiseki Matsue, on compte pas rester."

Commencer sa présentation par "Je souhaite partir très vite" n'est pas augure d'honnêteté. Franchement, personne ne dis ça directement, alors que je ne leur ai même pas demandé de partir, ou alors ne serai-ce que suggéré cette idée. Moi qui avait un léger doute, je crois bien que j'ai la confirmation de mes soupçons. Ils sont pas nets. La femme se ressaisit, peut être comprenant qu'elle avait fait une bourde, tandis que mon unique œil ne la quitte pas, sur mes gardes.

"- On voyage, vous, les grands villages, vous n'avez pas cette chance après tout. Tu devrais essayer petit, c'est plaisant d'être libre."


Des voyageurs... Ces mots font échos à toutes les couvertures que j'avais pu me donner. Oh, je ne suis qu'un simple voyageur, pas un shinobi de Konoha, ne vous occupez pas de moi. Personne ne s'occupe des voyageurs. Parfait pour se fondre dans la foule, quand on est un psychopathe. Surtout que point troublant, elle ne me réponds absolument pas à ma question, qui, même si elle est implicite, est difficilement manquable. Vous êtes qui ? Vous venez d'où ? vous venez d'où ??? Oh, je reste de marbre, figure impassible du calme et de l'écoute. Mais plus le temps passe, plus je suis convaincu que ces gens sont loin d'être ce qu'ils prétendent être. Je ne peux m'empêcher d'ajouter une petite remarque à sa remarque un brin insolente, comme pour me tester :

"C'est fort mal connaître un grand village que de considérer ses habitants comme prisonniers... Madame. Pour une voyageuse, je m'attendais à ce que vous le sachiez, ou que vous ayez pu au moins l'expérimenter."

Et toc. Je reste stoïque, mais mon œil est plus aux aguets que jamais ,guettant la moindre réaction, la moindre trahison. Je l'aurai... L'homme prends ensuite la parole, et je détourne mon regard pour croiser le siens. Je ne sais pourquoi, mais mon instinct me crie de me méfier. Ce type est dangereux. Calme, puissant, sur de lui. Une autorité sous-jacente ? Le chef de la bande ? Un type gradé ?

" Pour être parfaitement honnête avec vous, nous sommes ici pour profiter de vos forêts, du moins maintenant que c'est chose faites nous rentrons simplement. D'ailleurs, veuillez faire preuve d'un certain respect s'il vous plaît... Vous avez devant vous l'Intendant du clan Kaguya, juste pour information. "

Oh. Je perds un léger instant de ma superbe, maugréant une malédiction entre mes dents, avant de reprendre contenance. Putain, c'était bien ma veine. Un intendant. J'ai failli faire un incident diplomatique d'envergure juste parce que j'ai été parano... Et son ton mordant ainsi que sa froideur me pousse dans mon erreur. Le clan Kaguya, hein ? On raconte que ces gens sont durs, avec des traditions sanglantes... Ceci explique peut être les macabres trophées de l'homme et la femme, tout compte fait. Je maudis intérieurement mon impuissance. Encore une fois, je me retrouve à représenter Konoha malgré moi, sur une scène qui peut tourner à la politique. Je déteste ce rôle, j'ai peur des conséquences que je peux engendrer. Je fais un effort de titan pour tenter de rester impassible...

" Si je peux me permettre : qui êtes-vous au juste ? Ninja de Konoha, oui, mais encore ? Sait-on jamais, nos routes se rejoindront peut-être de nouveau un jour, j'aimerai donc savoir à qui j'ai affaire exactement. "


Hm, j'hésite entre me la jouer franc jeu, ou alors éluder la question. C'est un INTENDANT, je ne peux pas faire n'importe quoi. Et mentir serait sans doute un premier pas vers une escalade que je pourrai regretter. Je soupire donc, avant de lâcher :

"Akane Itachi, chuunin de Konoha... Je ne sais pas si nos rangs ont sens dans votre clan, mais c'est plus ou moins le grade standard d'un shinobi par chez nous. Et... Je m'avoue surpris. Je ne pensais pas avoir affaire a si haute autorité dans ces lieux, et disons que vos..."
je désigne d'un geste du bras sa mâchoire apparente "particularités en terme d'accessoires m'ont surpris."

L'intendant reçoit l'information, la digère, puis fait partir la jeune femme. Une histoire de note... je suppose qu'un intendant à le droit de faire ce genre de coups à ses membres de clan, non ? Toutefois, une pensée fulgurante me traverse l'esprit, ravivant mon doute a peine endormi. Déjà que la femme me parait suspecte, elle semble soudain soumise à cet homme, qui a autorité sur elle. Pourtant, elle ne s'est pas gênée pour le frapper, tout à l'heure... Je fais peut être un raccourci trop rapide, mais ma méfiance persiste malgré tout au sujet de la femme. Et puis cette capuche, on dirait presque qu'elle essaie de se cacher, alors qu'il y a 5 minutes elles hurlait à plein poumons. Certains facteurs de l'équation m'échappent, j'ai vraiment l'impression que quelque chose cloche. Ou alors je suis juste parano. Je la suis du regard, sucpcieux, avant d'être rappelé à l'ordre par l'homme à la machoire proéminente, qui m'adresse de nouveau la parole, tandis que je n'ai toujours pas bougé de ma position. M'assoir, et ça serait endormir ma méfiance...

" Pendant que nous sommes entre nous, j'ai une autre question assez importante à mes yeux. Je me suis dit que vous pourriez être gêné d'en parler devant mon amie, mais... pourquoi dissimulez-vous cet œil ? Ça m'intrigue au plus haut point. "


Je lui lance un regard un peu... rond. On dirait un gosse. Tout était très sérieux, très protocolaire, méfiant, et voilà qu'il fait preuve de curiosité, presque enfantine ! C'est, hum, pour le moins surprenant, et ça m'arrache un bref sourire amusé. Comme si il brisait toute l’atmosphère tendue qui était en train de se mettre en place. je m'autorise donc à me relâcher légèrement, transformant mon sourire surpris en petit sourire un brin moqueur, décidant de jouer un peu avec lui, comme il joue avec moi :

"Si vous souhaitez voir ce qui se cache là dessous, il vous faudra m'affronter, j'en ai bien peur... je n'ai pas pour habitude de dévoiler cette partie de mon anatomie hors circonstances extraordinaires. Sachez juste que c'est pas très beau à voir. Par contre, je dois avouer que vos accessoires m'intriguent également, notamment le masque de votre... camarade ?Dans quelles circonstances avez vous pu récupérer de tels objets ?"

Héhé. Mine de rien, en les questionnant là dessus, je les oblige un peu à me révéler un peu de leur secrets, et peut être même que la femme retirera son masque afin de le montrer, ce qui me confirmera que ses vêtements ne sont qu'une tenue comme une autre, et non pas quelque chose d'autre qui explique son comportement plus que suspect. Et sinon, eh bien il faut croire que ma vigilance sera redoublée. Et puis, si c'est effectivement une couverture, mon interlocuteur sera sans doute gêné... D'une pierre deux coups, en somme. Juste au cas ou,je prépare mes jutsus, prêt à l'action. On sait jamais, ça pourrait dégénérer de nouveau ?
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"Nous sommes là pour profiter des forêts", et blablabla, et gnagnagna. De la causette, du dialogue inutile, il est pourtant clair que toi, tu éveillerai les soupçons, peu importe la justification que trouve Yoh. Regarde toi, masquée, encapuchonnée, tu crois réellement faire figure de confiance ? Néanmoins, tu n'a pas le droit à l'erreur, si ton identité vient à se savoir, tu peux préparer tes retrouvailles avec le Senkage. Tu l'apprécie grandement, mais ... pas sûr que lui te porte encore dans son coeur à l'heure actuelle. Quoique, t'a encore quelques jours avant d'être traquée, du moins, tu l'espère grandement, tu es persuadé de n'avoir commise aucune erreur, aucun faux-pas. Hormis ce matin, tu regrettais vivement d'avoir fait ce cirque. Tu n'aurais sans doute pas attirer l'attention sur vous et ... tu te retrouve bien dans le pétrin.

Ce ninja de la feuille était réellement problématique, il se faisait curieux, investigateur, derrière ses airs de morveux intrigué et fasciné, tu soupçonnais un ninja prêt à sortir la lame pour te trancher la gorge. Que faire ? Tes mots devaient être pesés. Tu a bien des moyens de te débarrasser de ce fouineur, mais le but n'est aucunement de te mettre Konoha à dos, tu en aura déjà assez avec ton village natal. Les emmerdes commençaient réellement maintenant. Tu n'avais pas prévu de devoir feinter, mais au fond, c'était le risque. Cela dit, bien que, ton intégrité de femme indépendante prit un sale coup, le Kaguya te sauva la mise. Te demandant d'honorer ta promesse, ta fameuse promesse de la veille : Payer la note d'hier soir. Elle risquait d'être salée celle-ci, au vue de vos degrés de consommations respectifs, ton porte feuille allait sans aucun doute se dégonfler à un point que tu n'avais pas non plus envisagé.

- T'inquiète pas, je tiens parole, je m'en occupe ... dattebane ~

Te levant donc, tu lança un certain regard à ce jeune homme, jeune, mais plus grand en taille. Avant de finalement te diriger vers le comptoir, on ne vas pas dire que tu y resta bien longtemps, simplement que ... tu n'étais pas impatiente de revenir auprès du duo masculin qui semblait papoter tranquillement, à vrai dire, tu songeais soit à filer directement de l'auberge, Yoh te rejoindrait sans doute, soit, faire du rentre dedans à ce gars, le soucis est que tu n'a aucune certitude de ses intentions, jusqu'à ce que tu estime qu'il était une réelle menace pour toi, tu ne comptais pas le toucher, mais ... il fallait reconnaître que ce jeu était dangereux. Soupirant, tu revins donc, d'un pas tranquille, neutre, bien que méfiante, vers la table que tu avais quitté, restant debout derrière le jeune homme, il était temps de faire jouer tes charmes alors que tu glissais tes mains sur le visage du jeune Kaguya, le lui caressant avec une certaine tendresse, tu passerai clairement pour une lunatique, mais au fond, entraîne toi, la comédie devra faire partie intégrante de ton quotidien désormais, tout comme l'hypocrisie.

- Il me l'a fournie lui même, en s'arrachant son si joli visage. Il peut te montrer mon garçon, cependant, c'est pas plaisant à voir.

Glissant donc subtilement les mains dans les cheveux de l'intendant, continuant de tirer les ficelles dans l'ombre tout en jouant la docile, laissant les commandes visibles à ce dernier, au fond, un pantin est toujours utile et c'est bien ce qu'il était pour le moment, il te sera sans doute utile de nombreuses fois, dans diverses situations, et à l'heure actuelle, il te permettait de rester couverte. Cela dit, la question de ce garçon était subtile : les circonstances. Tu allais devoir mentir, un bon gros mensonge en fait. Amusant n'est-ce pas ? Balancer un mensonge pour pouvoir dans le futur, fonder une vérité, tu allais devoir sacrément travailler la réputation de ce que tu compte fonder, il était juste impensable de baser ça sur une pile d'histoires erronées. Cependant, madame devait apprendre à mettre ses principes de côté, sinon sa tête risquerait de finir en trophée. Le truc reste de trouver le bon mensonge... un amour interdit entre l'intendant Kaguya ? Non, trop banal. Un petit côté esthétique et loufoque ? Non plus, trop facile à piéger, il te demanderait de le retirer, ce qui dévoilera ton identité. Non, tu avais plus simple et efficace.

- Tu es un ninja, tu connais les dangers du monde non ? Bien, ce masque, il me sert à cacher une marque laissé par le passé. C'est pas toujours facile d'être une femme. Il est hors de question que je dévoile mon visage brûlé, ce sont là les circonstances de ce masque.

Souriant alors, il ne pouvait sûrement pas le voir, mais l'intention était là, tu vint coller ta tête, avec capuche et masque, contre celle de l'osseux, un air un comportement un peu nyan-nyan sur l'instant, pour paraître plus crédible, alors que tu gloussais un peu.

- Heureusement, même si je suis dure avec lui, mon sauveur, fort et courageux m'a sauvé et a compris ma honte sur mon visage, je lui dois beaucoup et depuis, on voyage ensemble, je suis pas rassurée de arpenter à nouveau le monde seule ...

HYPOCRITE ! Mais talentueuse, c'est un fait, on peut pas le nier, tu apprends vite, dans tes pensées, il est clair que tu jubilais, tes pensées étaient tout, sauf mielleuse, tu espérais que cela suffirait, rien que le fait de te trémousser contre lui te dégoûtais, heureusement que tes expressions du faciès étaient dissimulées, sinon tu serais grillé. Te relevant donc, dans le dos du Kaguya alors que tu glissa tes mains dans son cou, le griffant délicatement, songeant peut-être bien à l'étrangler lui aussi ...
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« On peut dire que oui, ils ont un sens. Parcourant quelque peu le Sekai afin de m'instruire sur les villages qui le peuplent, le fait de connaître votre rang me permet de jauger la personne que j'ai en face de moi. Autant vous dire que, désormais, je sais plus ou moins à qui j'ai affaire. »

Oui, je le sais. Un chunin reste un ninja d'un rang plus ou moins élevé, dans son village cet individu a des responsabilités, les missions qu'on peut lui attribuer sont le reflet de l'influence et de l'importance qu'il peut avoir en son sein. Ce n'est donc pas un aspirant que j'ai comme interlocuteur, mais bien un ninja confirmé. Par chez nous, on les nomme les initiés, ceux qui ont assez vécu et se sont assez instruit de part leur expérience pour s'aventurer au-delà de nos terres. Cet homme n'est pas à prendre à la légère, même si il peut s'avérer être plus faible que moi, je me doute qu'il peut aussi être plus puissant. Son intellect me le prouve, cette discussion n'est pas un simple échange, mais une guerre psychologique.

« Quant à cette mâchoire, elle sert d'avertissement. »

Mon ton taciturne prouve bien que je ne prends pas ce symbole à la légère. Je m'applique à être un autre Homme, à évoluer, mais je garde une base stable : je suis un animal au sang chaud, dont les crocs aiguisés savent être montrés lorsque les circonstances m'y poussent. Il s'avère qu'actuellement je suis en plein doute, à tout moment nous pouvons dériver sur un affrontement. Je dois avouer que de ravager ce lieu, mettre en péril la vie d'innocents et prendre le risque de noircir un peu plus notre réputation me terrifie. Malheureusement, si c'est ainsi que doit se terminer notre échange, qu'il en soit ainsi. Je peux tout de même attendre que notre ami ouvre les hostilités et alors je ne serai plus le fautif, mais bien une victime ayant tenté de se défendre face à la méprise d'un ninja du pays du feu.

La suite n'annonce rien de bon. Retournement de situation, j'ai cette sensation de sentir l'étreinte d'un serpent venir se saisir de mes membres, ainsi que de ma gorge. Du moins, intérieurement, à l'extérieur je préfère éviter de laisser paraître quoique ce soit. Cette réponse qu'il me donne me laisse plus ou moins de marbre. Ce sourire que cet Itachi m'offre à cœur joie m'avertit que quelque chose vient de se produire. L'albinos vient de prendre l'ascendant psychologique sur moi et je n'aime pas ça. Malin le gamin, très malin, je ne sais pas qui a bien pu former cet homme, mais c'est un beau travail qui a été effectué.

Fort heureusement notre renarde revient dans les parages, faisant figure de sournoiserie. Belle histoire qu'elle nous pond là, mais... Notre chunin ne va pas se laisser berner si facilement. L'image de notre précédente altercation me revient, Katsumi risque de passer pour une bipolaire, ou du moins pour quelqu'un dont les humeurs jonglent à tout va. L'idée du masque extirpé de mon visage est excellente sachant que c'est la stricte vérité, celle de l'avoir sauvé... pourquoi pas... Mais sa gestuelle me fait frémir intérieurement.

Le fait est que de me toucher ainsi, de se montrer aussi tactile et d'être aussi douce me détend. L'effet est bel et bien garanti : mes synapses finissent par établir une connexion stable et utile. Je réfléchis correctement et heureusement le raisonnement finit par se ficeler de lui-même, il ne s'écoule que quelques secondes avant que mon visage change une nouvelle fois d'expression.


« Sauveur qu'elle a tout de même pensé capable d'abuser de la situation la veille pour entretenir une relation charnelle avec elle... Alors qu'il n'en est rien, ne vous fiez jamais trop aux apparences cher Itachi, cette fleur qui paraît douce et délicate par moment sait se montrer aussi piquante et mordante qu'une rose que l'on cueillerait trop prématurément. Pendant que nous y sommes, et que nous parlons de mordant... »

Tout cela sonne comme de belles paroles, qui raisonnent surtout comme un avertissement. Je veux bien être discret, mais je veux bien aussi me montrer prévenant. Je n'ai pas oublié ce qu'il m'a dit : il me faut l'affronter pour voir ce qui se cache derrière cet œil dissimulé. Dans mon esprit cela ressemble fort à un défi, et Kaguya de sang pur que je suis, je ne refuse jamais un défi. Néanmoins, je dois avouer que nous n'avons guère le temps de tergiverser autour de cela, mais bon rien n'empêche de garder l'idée pour plus tard.

Un nouveau sourire se dessine sur ma face de macaque, mais celui-ci a une signification tout autre que les précédents. Je sens par ailleurs les griffes de ma compagne d'un soir venir se planter sur ma nuque, rien de tel pour vous exciter. Carnassier : maître mot pouvant décrire mon sourire. Crevons l'abcès maintenant, si il a des doutes, autant les confirmer indirectement, peut-être ira t-il penser que ses doutes proviennent de cette hostilité naturelle que je peux dégager.


« Je retiens le défi que vous m'avez lancé. Je n'ai guère le temps aujourd'hui pour me prêter à ce petit jeu, mais je vous donne ma parole de revenir ici-même pour vous affronter. Je vous garanti que votre œil je le verrai ! »

Promesse d'une potentielle rencontre à venir. Au moins, si aujourd'hui nous ne faisons qu'échanger des mots, je m'assure qu'un jour prochain ce sera différent. Le ton que j'emploie est salvateur, on peut même le comparer à une menace si on le désire, à vous de voir. Mes instincts Kaguyesque finissent toujours par reprendre le dessus, mais ce n'est pas pour autant que ça me déplaît.

L'horloge continue de tourner, je regrette un peu de devoir escorter mon amie car l'idée de m'arrêter sur un bon duel est plaisante, manque de temps... Tss.. Quel dommage, remettons donc bel et bien cela à plus tard. Une main vient se saisir de celles de notre anonyme du jour afin de retirer ses ongles de ma nuque. Il vaut mieux ne pas retourner sur un certain terrain que je ne veux pas citer, l'heure n'est pas à la débandade.

« Eh bien... Akane Itachi, Chunin de Konoha, cela vous convient-il ? Et si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas, mais ne traînassez pas non plus, ce n'est pas que votre compagnie me déplaît, au contraire... Si j'avais eu plus de temps nous aurions pu tergiverser autour de bien des sujets et s'offrir mutuellement un duel de qualité. »

Ma main quitte celles de notre femme aux cheveux pourpres avant de me lever. Oui, je me suis d'ailleurs absenté un petit moment du clan. La paperasse m'attend, enfin, si on peut réellement appeler ça de la paperasse. Disons que j'ai encore sans doute quelques têtes à cogner chez les miens pour triller mes dossiers, des clavicules à caresser avec amour et tendresse pour faire entendre des revendications, mais surtout une route pour Inari qui nous attend.

Faisant maintenant face à l'homme aux cheveux blancs j'admire la répartie dont il a pu faire preuve. Un si jeune garçon, intelligent et surtout dont je peine à me débarrasser. Je ne suis même pas certain d'y être parvenu à l'instant où je me tiens devant lui. Vouloir s'en aller est une chose, mais qu'il nous laisse partir sans insister en est une autre.

Ma main droite se lève lentement, s'approchant de son épaule, toujours aussi délicatement je me saisis de celle-ci. Confiant, tout sourire. Je pense ressembler à un joli psychopathe sur l'instant présent.


« En tout cas, enchanté d'avoir fait votre connaissance. Je reste agréablement surpris de constater qu'en ce monde il existe des spécimens aussi rares que vous. »

Vous la sentez, cette tension présente dans l'air ? Elle est palpable.
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Surprenamment, ce n'est pas l'homme qui va répondre à mon interrogation mais la femme. Elle s'était montrée relativement soumise jusqu'ici, mais elle semble soudain reprendre de l'assurance en commençant à tripoter avec insistance les cheveux de l'intendant, comme le ferait une adolescente en pleine découverte amoureuse. Ça n'a pas vraiment d'effet sur moi, hormis peut être celui de me mettre mal à l'aise... Si elle veut exprimer ses pulsions, qu'elle le fasse en privé... M'enfin. Hormis le malaise, je trouve vraiment de plus en plus étrange les changements de la masquée, passant de la fureur à la discrétion, puis à la provocation physique... et verbale :

" Il me l'a fournie lui même, en s'arrachant son si joli visage. Il peut te montrer mon garçon, cependant, c'est pas plaisant à voir."


Mon garçon. Okay, ce simple verbe révèle diverses choses sur mon interlocutrice, en fonction de comment on décide de la jouer... Soit elle tente de se rassurer, faisant diminuer mon seuil de menace pour le faire passer comme risible en me jugeant comme une simple "garçon", non un shinobi accompli. Ou alors elle tente de m'attendrir, mais ça me hérisse juste. J'ai dépassé ce stade depuis bien longtemps, et entendre les gens me prendre de haut quand à mon âge ne fait que me donner envie de leur mettre des tartes. Je lui jette donc un regard qui se veut blasé, notant malgré tout l'étrange tournure de phrase employée. S'arracher son visage... C'est une image ? une métaphore ? Ça m'échappe complètement. Décidément, ces gens ont l'art de tourner autour du pot, plus ils me parlent plus j'ai envie de les interroger de façon plus... poussée. La femme enchaine ensuite, parlant enfin de son masque étrange, qui lui dissimule le visage :

"- Tu es un ninja, tu connais les dangers du monde non ? Bien, ce masque, il me sert à cacher une marque laissé par le passé. C'est pas toujours facile d'être une femme. Il est hors de question que je dévoile mon visage brûlé, ce sont là les circonstances de ce masque."


Tiens, je ne suis plus mon garçon. L'enjeu est important, on veut me mettre à l'aise ? Hum, ou alors cette histoire est vraie, et si son ton devient plus formel c'est uniquement dû au traumatisme de la brulure... Je suis partagé. Si je pars du principe que c'est un mensonge absolu, je risque l'incident diplomatique, mais si j'ai raison ça pourrait peut être me faire comprendre qui sont vraiment mes interlocuteurs... Mais ce petit discours m'a fait douter. Il ne m'a pas convaincu, mais il m'a fait douter. La femme continue son petit discours de tourterelle amoureuse, qui me répulse plus qu'autre chose. J'en ai rien à ... hein, de vos relations.

"- Heureusement, même si je suis dure avec lui, mon sauveur, fort et courageux m'a sauvé et a compris ma honte sur mon visage, je lui dois beaucoup et depuis, on voyage ensemble, je suis pas rassurée de arpenter à nouveau le monde seule ..."


Super, vous vous aimez, tout ça, c'est formidable. J'en suis ravie pour elle, mais j'en ai rien à carrer. En fait, plus elle parle, et plus j'ai cette impression flagrante qu'on me prends pour un imbécile. Et ça commence à m'ennuyer un peu. Je laisse échapper une petite remarque, piquante et semant le doute plus que jamais.

"Vous qui me parliez de ne pas connaître la liberté, vous voilà enfermée auprès d'un homme par votre peur... paradoxal, non ?"


Encore une fois, je n'accuse pas, je ne dénonce pas, je n'attaque pas, je n'agresse pas. je ne fais que sous entendre, distiller mon poison verbal, semer le doute. Je n'ai plus qu'une envie, qu'ils se trahissent devant moi, ou qu'ils me révèlent une bonne fois pour toute leur véritable objectif. Je n'ai aucune envie de les lâcher, et je continuerai à les brosser à rebrousse-poil afin de faire sortir ce que je veux savoir... Mais, je ne profite pas du doute lancé par ma parole pour enfoncer le clou. j'ai posé une question, et je compte bien avoir la réponse... Et, malgré tout, j'ai un intendant en face de moi. Drôle de situation, quand on y pense. Un chuunin, un intendant et une shinobi du clan kag... ATTENDEZ.

Je zappe complètement la réponse de l'intendant sur les grades, et me concentre a peine lorsqu'il en rajoute une couche sur le "sauveur". Mon cerveau est en ébullition... Je l'ai, ma preuve ! Tout porte à croire que leur rencontre est récente. Elle l’appelle son sauveur, celui qui l'a sortie d'un pétrin plus grand je suppose ? Mais aucunement intendant, chef ou que sais-je. Elle le traite tantôt avec condescendance, avec soumission lorsqu'il assume son rôle, pour au final tenter de tirer plaisir de son corps. C'est une espèce de relation étrange, comme si ils ne se connaissaient pas bien. Donc, une chose est claire pour moi, cet espèce de drôle de comportement indique qu'elle ne vient pas du clan Kaguya. Et alors, me diriez vous ? Ils ne m'ont jamais dit le contraire, et ne sont jamais allés dans ce sens. Et c'est là qu'intervient le second facteur, qui résonne dans ma tête comme une évidence...

Comme le dit si bien l'intendant : Sauveur qu'elle a tout de même pensé capable d'abuser de la situation la veille pour entretenir une relation charnelle avec elle"... Cette phrase veut, selon moi, signifier une chose essentielle à mon raisonnement. Ils se connaissent depuis peu, très peu de temps. Ou alors ils n'ont pas l'habitude d'un voyage en couple, ce qui est incompatible avec leur histoire : On voyage souvent ensemble blablabla. Encore une fois, et alors ? Même si ils se connaissant depuis peu, est-ce dérangeant qu'ils voyagent dans Hi no Kuni ? Oh, dans l'absolu non. Si leur objectif était bien de "rentrer" chez eux, aucun souci. Sauf que pour rentrer quelque part, il faut s'y être déjà rendu. Et la femme n'y est jamais allée... Donc, on me ment. J'en avais l'intuition, j'en ai la preuve. Comme quoi, un peu de pression suffit à faire craquer n'importe qui... Je pousse un soupir, renvoyant un regard mi-blasé mi satisfait à l'intendant qui fanfaronne sur la perspective de m'affronter en duel, ce qui, je pense, lui fait comprendre soudainement que tout est fini. Je sais.

" Eh bien... Akane Itachi, Chunin de Konoha, cela vous convient-il ? Et si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas, mais ne traînassez pas non plus, ce n'est pas que votre compagnie me déplaît, au contraire... Si j'avais eu plus de temps nous aurions pu tergiverser autour de bien des sujets et s'offrir mutuellement un duel de qualité. "


Je penche la tête de côté, sans rien dire, observant avec une espèce d’amusement l'intendant se redresser, comme pour partir. Oh, oui, il se doute d'un truc. C'est un sentiment assez jouissif, sentir l'ascendant qu'on peut avoir sur des gens, qui pensent te berner. Oh, qu'ils allaient regretter de m'avoir sous-estimé. Il se rapproche de moi, me jugeant avec un étrange regard, sa mâchoire luisant à la lueur du soleil. Il pose doucement sa main sur mon épaule, comme pour me mettre en garde, et nos regards se croisent... je peux lire toute la tension qu'il ressent, tandis qu'il peut lire mon incrédulité, ma condescendance grandissante.

" En tout cas, enchanté d'avoir fait votre connaissance. Je reste agréablement surpris de constater qu'en ce monde il existe des spécimens aussi rares que vous. "

On finit sur un compliment, alors ? Très bien. Je crois qu'il est temps de savoir la vérité, avant qu'ils ne s'enfuient ou que je ne puisse profiter de la surprise. Je pose ma main gauche sur son bras, avant de lui lancer un grand sourire, absolument pas impressionné, tandis que ma main droite se saisit d'un kunai en toute discrétion :

"Intendant, ce fut un plaisir d'avoir pu échanger avec vous. Et j'aurai aimé en savoir un peu plus sur votre plantureuse compagne... Mais, vous savez, je crois que tout n'est pas perdu. J'ai foi en vous, et je sais que vous ne penseriez pas une minute à me la faire à l'envers. Tant de dévotion, ça me touche..."


Je raffermis ma prise, soudain beaucoup plus froid :

"Adieu."


L'intendant choit sur le sol, bruyamment, pris dans mon genjutsu. En un éclair, je dégaine mon kunai avant de le placer sous sa gorge, le tenant tel un otage. Et je fixe la kunoichi. Le vacarme provoqué, mon insigne, et la situation qui grimpe d'un seul coup à pour effet de faire sortir en toute hâte les autres occupants de la taverne, ce qui nous laisse seuls. De ma main libre, je retire en un instant mon bandeau, laissant apparaitre un œil blanc, vide de toute couleur, orbite immonde criante d'horreur. Et je fixe la femme, menaçant :

"Votre ami peut mourir d'un moment à l'autre, en fonction de vos choix. Au moindre mouvement, je n'hésiterais pas. De plus, chaque seconde qui passe est une souffrance pour lui. Alors, je vous serai gré de me dire la vérité. Je sais que vous me mentez, j'en ai la preuve... Soyez honnête, et vous ressortirez à deux, en parfait état. Sinon, votre ami mourra, et vous mourrez aussi... mes illusions sont redoutables."

Provocation, tension, pression. Trois ingrédients parfaits pour avoir ce qu'on souhaite. Un peu extrême, certes, mais des gens qui mentent à un shinobi dans son propre territoire ont forcément quelque chose à se reprocher. Alors, si elle se montre coupable de crimes, ou juste non coopérative... je n'aurai aucun remords.

Récapitulatif de la situation:
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Ton sauveur, fort et viril ... tes mains autour de son cou, tu n'a qu'une envie en réalité, l'étrangler : le Kaguya. Cela dit, il t'était bien utile à l'heure actuelle, jouant son rôle comme tout bon pantin. Cela dit, plus la pièce de théâtre se jouait, plus la tension se faisait ressentir, de façon palpable, stressante et avec une imposante sensation d'oppression. Tant de paroles qui, n'avaient qu'un seul et unique but : t'innocenter. Tu étais certainement la plus suspecte des deux, mais, tu étais persuadée de lui avoir mis le doute par rapport à ton visage brûlé. Après tout, pourquoi ne te croirait-il pas ? Il est évident que tu est la femme la plus honnête du Sekai. Plus sérieusement, trêve de conneries honteuses et de ragots diffamatoire. Le jour où tu sera la plus honnête, les morts se réveilleront pour t'applaudir. Cela dit, tu n'es pas accusé d'être malhonnête, disons simplement que ... là, t'allais pas jouer carte sur table. Tu étais même plutôt prête à agir en conséquence de la situation au premier faux-pas. Tu sentais bien que cela risquait fortement de déraper quelque part. La folle au fond de toi n'attendait certainement que ça, mais il n'était clairement pas question de détruire l'auberge pour te sortir de ce pétrin. Tu allais devoir jouer la finesse, sincèrement.

La suite ? Comme tu l'avais sentis, prévisible, du blabla, encore du blabla, des accusations franche, il te désignait comme menteuse, forcément. Yoh, ton cher ami, boulet, pantin .... sacrifié, était le premier à se retrouver au sol. Ce garçon ne savait pas à quoi il se mesurait, tu te retenais, réellement. Evidemment, n'ayant plus besoin de jouer de double rôle, tu lâchais l'osseux, avec une certaine pointe d'amusement. Tu allais devoir en arriver là finalement ? Et dire que tu prônais un idéal de paix ... tu en étais sûre maintenant : il ne peut y avoir de paix, sans guerre. Si la souffrance n'est pas connue, ils ne peuvent pas désirer la paix, ou du moins, la leur, ne sera qu'hérésie. C'était finalement bien lassant de devoir se résoudre à en venir là. Cela dit, tu n'étais peut-être pas obliger de vraiment faire ça. Soupirant, laissant ton comparse de voyage là, sur le sol après avoir tenté de feinter une sorte de ... courtoisie ? On allait pas se mentir, cela t'était un peu égal. Bon, ça te ferait peut-être un peu chier qu'il crève là, mais ... si il n'est pas capable de s'en sortir, ce n'est pas la peine qu'il te guide, il ne ferait que te ralentir et t'attirer des emmerdes, enfin, au moins, l'auberge était vide.

- J'aurais mentis ?

Evidemment, tu pris un air faussement outrée, derrière ton masque : sadisme et malveillance, deux mots désignant à la perfection ce que pouvait accuser ton faciès. Avant de finalement t'accroupir doucement devant le Kaguya, posant une main sur sa joue alors que tu attrapais un mouchoir que tu passait sur le coin de ses lèvres pour l'essuyer avec sérénité.

- Le pauvre ... tu le laisse baver comme ça ... c'est pas humain, vraiment.

Te relevant cela dit, regardant le chûnin de Konoha avec un certain mépris, tout en observant son oeil, assez glauque mais tu n'étais pas en mesure de juger le niveau de bizarrerie actuellement. Le Kaguya saura s'en sortir, tu n'en doutais pas vraiment, mais tu ne comptais pas attendre que monsieur se réveille de sa sieste matinale, il était juste trop tôt pour que tu te fasse attraper ainsi/ Le voyant ainsi, il se mettait en position de faiblesse, bêtement. Faisant alors quelques signes, tu profta évidemment de l'occasion pour te trouver un échappatoire, autant dire que dans l'instant, c'était pas bien compliqué. Les signes terminés, tu avais apposé ta main au sol, un sceau se traçant jusque ce Itachi, afin de l'y enfermer. Il ne subirait aucuns dégâts, aucuns dangers réels, hormis d'être enfermé avec un cannibale. Seulement, pour toi, une occasion de filer. Si tout cela se passait comme prévu, ou bien même si cela n'était pas le cas, tu te tournais assez vivement.

- A la prochaine, Itachi-...kun.

Provocatrice ? Evidemment, il faut bien se faire de nouveaux amis. Enfin, passant la porte de l'auberge en filant rapidement, tu te mis en route. Où allons-nous ? A la maison de Dora ! N'ayant aucun remords pour avoir laisser Yoh derrière toi, tu avais des choses à faire, il connaissait les risques et tu ne pouvais pas rester là, la priorité était l'objectif à atteindre : Inari.

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« Adieu. »

Ces mots prononcés, ma vision se brouilla, me plongeant d'abord dans de profonds ténèbres avant que je ne m'effondre au sol. Putain... Il m'a eu, ce Konohajin m'a bien eu. Je me sens tombé dans un gouffre sans fin, tout autour de moi le décor se fait bien sombre, un noir complet englobe mon être. Des images apparaissent subitement, celles de ma vie. Pourquoi suis-je ici ? Quel est le but de la manœuvre ? Vais-je souffrir psychologiquement ? Physiquement ? Je ne comprends rien, je suis dans un sentiment de perdition total.

Ce monde que l'on m'offre maintenant me semble étrange, décousu de bon sens, cette réalité me paraît bien vide, mais le silence qu'il y règne est semblable à une paix intérieure. Cet Itachi... vient-il de me tuer ? Suis-je en route pour me rendre de l'autre coté ? Vais-je enfin pouvoir me reposer et rejoindre mes ancêtres ? Tant de questions se posent alors. J'ai beau tenter de raisonner, je n'y arrive pas, et au fur et à mesure que je me laisse tomber je n'ai plus l'envie de remonter. Cet endroit est-il ce que l'on peut appeler un Nirvana ?

Le fil de ma vie que je vois défiler sous mes yeux ne me plaît pas réellement. Changer, moi ? Oui, certes j'ai changé, mais pas assez, je reste un idiot qui rabâche un refrain sans fin. Je pense comprendre, mais je ne comprends rien. Alors, ne vaut-il pas mieux tout laisser derrière moi ? Mon clan, ma famille, mon idéal... mes rêves de conquête et de paix... Ici, au moins, ma douleur s'élance au loin, me quitte, je ne ressens qu'un sentiment de paix intérieur. Rien ne peut m'atteindre désormais, aux portes de la mort, je me sens libre de choisir.

Mais, choisir quoi ? Je suis égoïste, oui, égocentrique, oui, affamé, oui... Mais je ne me pense pas apte à devenir quelqu'un de bien, de bon, de bienveillant envers mon prochain. Je me suis fixé un idéal bien trop lointain, j'ai été sans doute bien trop gourmand. Des larmes perlent sur mon visage, tombant dans le fond abyssale étant en-dessous de moi. Kureha, ma plus grande déception, celle qui est partie sans ne jamais revenir, sans ne jamais laisser une trace de son passe où que ce soit. Mère, entêtée et assoiffée comme jamais... morte au combat, dignement dans l'âme d'un Kaguya. Un père que je n'ai pas connu, car parti trop tôt durant la guerre, arraché des mains d'un Uchiha. Oui, se battre ne mène qu'au malheur, se battre pour survivre ne vous amène qu'à la déception. Un clan qui préfère finir dans l'oubli, que d'inscrire son nom dans les anales.

Laissons-nous emporter au loin, laissons-nous partir et finissons par ne penser qu'à nous. Pourquoi se battre pour les autres ? Qu'est-ce que cela m'a t-il réellement apporter depuis les prémices de mon existence ? Je suis bien mieux seul, ici, je suis bien mieux là où je vais, et tant mieux. Ce monde est bien laids, il n'a pas besoin de moi pour l’atrophier bien plus qu'il ne l'est déjà. Après tout, je suis né monstre, je vais mourir en monstre, des mains d'un ninja de Konoha, quelle ironie bordel. Mes bras se tendant face à moi, vers un objectif inconnu, laissons la mort nous enrober de cette étreinte glaciale et qu'on en finisse...

Puis... c'est lorsque je me dis qu'après tout je peux partir en paix, que je peux me laisser aller et ne penser qu'à moi, me dire que mourir est ma seule option et que l'on a pas besoin de moi que... Une sensation se saisit de mon estomac, quelque chose commence à me brûler. Une chaleur envahit mon abdomen, qu'est-ce donc que cela encore ? Mon visage se crispe de douleur, mon cerveau se fait saisir d'une étreinte fort douloureuse. Mes dents commencent à se serrer, mes muscles se contractent. Pourquoi... ? Ne peut-on pas me laisser partir ? Ce serait bien trop beau, bien trop facile non ?

Ce sceau... Oui, ce sceau... je l'avais oublié... Il agit, il s'active et me brûle de l'intérieur. Non, je refuse, cette fois-ci je ne vais pas plier à sa volonté. J'ai bien le droit de ne penser qu'à moi et de me livrer ainsi. Je refuse cette fois-ci que l'on me dicte quoique ce soit. Si je désire mourir et m'arrêter là, j'en ai le droit putain ! Attendez... si je meurs, pourquoi je ressens encore cette douleur d'ailleurs ? Qu'est-ce donc encore que cette sorcellerie ?! Est-ce simplement un rappel à la vie ou bien ne suis-je en réalité que paralyser au sol depuis le début ? Je doute...

Je me crispe au sol, du moins, à l'extérieur, je me tords de douleur, une main difficilement posée sur le ventre. Oui, c'est bien cela, je ne suis pas en train de mourir, je suis simplement piégé... Mais... Non... Cela ne m'empêche pas de pouvoir penser ce que j'ai voulu entreprendre ! Pourquoi... Pourquoi agis-tu alors que je pleure sur une simple illusion foutue marque de malheur ? Si quelqu'un m'observe à l'extérieur de ces ténèbres, peut-être pourra t-il contempler une marque s'empourprer au travers de mes vêtements.

En attendant, une rage m'envahit, oui, j'ai la rage... Une colère soudaine prend possession de ma personne, car je suis dans l'incompréhension totale. Cette douleur qui me saisit depuis bien des minutes maintenant me fait hurler, des larmes ne cessent de couler sur mon visage, tandis que je bave tel un clébard aux aboies que l'on veut faire piquer. On est clairement dans un sentiment d'injustice, je ne suis pas responsable de mon précédent raisonnement. Ce n'était pas réel putain, comment puis-je ressentir la douleur de ce sceau de malheur alors que j'étais plongé dans un genjutsu...

Le pire : je n'en suis pas sorti, je suis toujours prisonnier de celui-ci. Alors que je suis à deux doigts de me faire dessus, que je passe pour un clochard affamé, ce sceau ne m'est même pas utile à sortir de cette putain d'illusion. C'est gratuit... Yuriko avait raison, même si l'on est à deux doigts de craquer, on ne doit jamais lâcher, non, on doit toujours se battre. Oui, nous devons nous battre, ne nous arrêtons pas sur notre passé et notre présent. C'est justement peut-être l'instant de se dévoiler, de révéler au monde celui que nous pouvons être.

Déjà, il faut que je sorte d'ici, même si la douleur du sceau ne partira pas de si tôt maintenant qu'il est éveillé, on doit se sortir de cette merde. Bordel, ô toi, ô oui toi qui me lis Itachi, je vais revenir et en découdre. Foi de Kaguya je vais t'éborgner une seconde fois. Pas mal ta technique, oh oui, elle est redoutable et j'avoue que je me suis fait avoir à mon propre jeu. Pourtant, la mort ça doit y ressembler parce que pour moi c'était bien réel cette sensation. Je ne sais pas à quelle règle répond ton illusion, mais elle est bien ficelée la catin.

Je serre mes poings, un dans le vide, l'autre sur mon bide. J'envoie une seconde salve de hurlement tandis que je me positionne sur le dos, du moins, au sol je dois l'être, je n'en sais rien. Les yeux fermés, une larme de sang sort de mon orifice, j'en saigne maintenant ? C'est nouveau cette connerie. Je grogne, je grogne comme un fou, comme un soldat, comme une star de Kaguya. C'est toujours aussi douloureux, quand le supplice va t-il s'arrêter ?

Que se passe t-il là dehors ? Ma compagne de la semaine, que fait-elle merde ? Est-elle en train de le combattre ? Est-elle partie sous l'action de notre adversaire ? Il faut qu'elle déguerpisse, ou alors qu'elle le mette au tapis, mais qu'elle se barre non d'un chien. Me retrouver à terre est une chose, je peux accepter de souffrir, mais... Si elle ne part pas je ne peux justifier mes prochaines actions. A la limite, pourquoi ne pas faire passer cela pour un affront envers mon clan ? Si celle-ci s'en va, je peux m'en sortir aussi... Mais... Pourquoi je pense à sa gueule moi ?!!!!

Bien sur qu'elle doit l'envoyer valser et se barrer, mais bordel, il faut sortir d'ici ! Puis-je parler ? Oui, si je parle, on va m'entendre ou pas ? Au pire, je peux hurler une injure bien bestiale, ça peut me détendre, sait-on jamais. En tout cas, notre adversaire n'est pas qu'intelligent, il est aussi puissant. Le fourbe tout de même, employer un tel jutsu, alors que je lui ai laissé une ouverture pour s'en tirer à bon compte. Raclure de merde. J'annonce : -10points pour la maison de Konoha. Quel dommage, on peut donc héberger en son sein une merveille comme Yuriko, et engendre pareils abominations tel que ce Itachi.


« Uh.... uh... Tu crois.... que tu vas... t'en tirer comme ça... ? As-tu... conscience... de ce que tu viens... de faire sombre abruti... s'en prendre à un intendant... c'est... AAAH, putain... c'est... s'en prendre à un clan... Eheh... Quand... je... vais émerger... que la.. foutue douleur de merde.. sera... passée... tu vas... déguster garçon... je te le promets... »

Il faut avouer qu'en milieu la phrase j'ai crié de douleur. Faut comprendre, quand tu as l'impression que ton estomac brûle de l'intérieur, que ton cerveau est compressé et que tu es impuissant dans une fausse réalité... Il y a de quoi douiller et enrager de l'intérieur. Une rage justifiée, car je ne suis qu'une foutue victime encore une fois dans cette histoire. Je me demande bien ce qu'ils ont, dans ce foutu Sekai, à toujours me prendre pour un paillasson. Un peu de respect ne vas pas tarder à s'imposer.

Laver son honneur comme on dit. Le seul bémol c'est que je ne vois rien, je ne perçois rien. Il va être compliqué d'analyser la situation quand la sortie va pointer le bout de son nez. Espérons que d'ici là la marque va décider de se calmer et de me laisser un peu de répit. Le combat qui va arriver s'annonce fort plaisant. Dire que je me suis laissé envahir par un sentiment d'abandon. Que je suis faible d'esprit tout de même, amené à tout lâcher dans une réalité illusoire. Qui d'assez idiot va se laisser aussi facilement piéger ? J'en ai presque honte, mais c'est mon lot quotidien. A quoi bon arborer un tel stigmate si il n'a aucune utilité ?

Je m'en veux tout de même, oui, je suis coupable d'avoir voulu égoïstement briser mes chaînes. Mais sans mes chaînes je ne suis rien. C'est bien parce que je suis une bête affamée, enchaînée et prisonnière de ces liens que je désire me battre et avancer. Nous pourrons le remercier sur un point : lui aussi vient de m'inculquer une belle leçon de vie. Profitons de ce havre de peine et de douleur pour faire un point, car, si je ne suis pas prêt de sortir autant conclure la chose convenablement.

Quand je vais sortir, me relever, et faire face à la menace, je peux affirmer que plus jamais je ne vais aisément baisser les bras. Katsumi m'a apprit l'humilité, Benkei la diplomatie, Yuriko la persévérance et ce Itachi la conviction de croire en soi, de ne surtout jamais s'abandonner à son propre désespoir. Chapeau bas les artistes... Mais, hormis notre Kunoichi, le reste se verra rembourser au centuple et en nature. Chaque leçon se doit d'être inculqué à son prochain, n'est-ce-pas ? Je vais donc prendre joie à leur inculquer le respect. Pas aujourd'hui pour certains, mais pour notre ami, je vais lui apprendre à respecter les règles qui incombent à son rôle, mais aussi la peur que je peux lui partager.

Je m'excuse d'avoir autant débattu sur le sujet, d'avoir quelque peu philosophé et je m'en remets à vous, mes partenaires. Que je me torde de douleur ou non, que je hurle ou non, je me dois d'être patient, d'attendre mon heure. Espérons que cette heure ne va pas trop se faire attendre. A rester trop longtemps dans ce semblant de cauchemar je prends le risque de me faire faire prisonnier. Sait-on jamais...
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Je scrute la kunoichi, impassible, froid. Le kunai dans ma main est lourd, de conséquence comme de responsabilités. Je sais ce que ça peut faire d'être acculé contre un mur, sans issue. On peut être prêt à tout pour s'en tirer, à toutes les extrémités, toutes les folies. Et, clairement, je ne pense pas faire le poids face aux deux étranges adversaires du moment. Quoique... Si je lance un double genjutsu des mots pronocés, je pourrai les tuer tous les deux, sans pitié, avant de me renseigner sur leur objectif une fois leurs cadavres identifiés. Mais, je préfèrerais éviter une telle extrémité. Une simple vérité, une levée de masques, une identification suffiraient pour retirer tout soupçons, ou alors les confirmer... C'est surement pour cela qu'elle refuse de me dire qui elle est. Elle doit avoir un crime bien trop important à se reprocher pour ne serai-ce que me faire une concession. Il va vraiment falloir que je mette fin à leurs jours, tous les deux ?...

- J'aurais mentis ?


Mes yeux ne la lâchent pas, tandis que je resserre mon étreinte sur l'imposant intendant, créant une estafilade rouge sur son cou. Il ne me faudrait qu'un instant pour agir, pour tout finir. Mais... je veux lui laisser une chance. Je veux régler ça pacifiquement. Je veux y croire...  

- Le pauvre ... tu le laisse baver comme ça ... c'est pas humain, vraiment.


Elle s'accroupit, pour lui essuyer sa bave, tandis que me fais plus menaçant, préparant déjà mes jutsus de ma main libre :

"Il va baver du sang si vous ne vous décidez pas rapidement..."

Soudainement, des écritures surgissent de la jeune femme, avant de m'entourer subitement. Mes réflexes parlent avant moi, et je tente une esquive latérale, avant de me heurter littéralement à un mur invisible, lâchant le Kaguya. Je prends une mine sombre, comprenant soudainement qu'on m'avait piégé, et je lance directement un genjutsu des mots prononcés sur mon assaillante :

"Stop."


Mais... Mais rien ne se passe. Elle ne choit pas, et mon chakra n'est pas siphonné. Au contraire, elle me regarde avec un air moqueur, ravie de son entourloupe, tandis que je maudis mon impuissance, pris ua piège tel un bleu. Encore une fois, j'ai manqué de vigilance... j'aurai du les neutraliser tous les deux, et éliminer la jeune femme tant que j'en avais l'occasion. Car, cette fois, je n'ai aucun doute sur sa réelle identité, et sur le pourquoi de sa discrétion. Ce fuinjutsu, cette manière d'encercler, de réguler le chakra... Ça sent l'Uzumaki à plein nez. Et surement pas la simple voyageuse. Alors, que fait une Uzumaki par ici, pourquoi se cache t'elle de Konoha ? Surement pour récupérer des infos sur notre pays... et peut être pour préparer une guerre. Elle serait une espionne d'Uzu. Et le village caché des tourbillons souhaiterait tenter une attaque contre celui des feuilles. Le kaguya, dans ce cas là ? Des alliés d'Uzu ? Je réalise à peine l'ampleur de ce que je venais de comprendre. Il faut avertir le Hokage au plus vite... C'est le plus important. Ça surpasse tout, même cette intrusion. Il va y avoir une guerre.

- A la prochaine, Itachi-...kun.


Mes yeux la fusillent depuis ma cage invisible, et je frappe du poing sur le mur qui me retient prisonnier, lâchant une dernière menace.

"Uzushio va payer pour ça... dame Uzumaki. Nous nous reverrons..."

Je ne sais même pas si elle m'entend, ou si elle prends au sérieux ma menace, mais elle se tire. Préférant sauver sa peau, et ses infos, plutôt que son allié. Pathétique. Au moins, ça fait une personne à ramener à Konoha pour des interrogatoires plus poussés. Il doit en savoir pas mal sur Uzushio, et peut être qu'il nous donnera les moyens de contenir une attaque à venir. A moins que nous attaquions les premiers. Enfin bref... je fais le point sur ma situation, m'asseyant lourdement au sol, prisonnier. Je ne peux pas lancer de techniques très puissantes, et de toute façon ma cible semble déterminée à s'enfuir. De plus, je pense qu'elle saurait m'éliminer en un rien de temps, mais qu'elle a préféré se tirer avant que d'autres personnes ne se ramènent. Je pourrais ralentir sa fuite, avec mon genjutsu du suicide du renard et du tanuki, mais finalement...

N'ai-je pas intérêt à ce qu'elle parte ? Comme ça, elle ne me tue pas, et, lorsque son sceau se brise, je peux aller rapporter l'information au Hokage. Je ne dois surtout pas mourir... Et puis, sans mon genjutsu, je laisse la possibilité à des alliés de venir me prêter un coup de main. Me sortir de là, ou encore transmettre l'information à ma place. Mais cette info doit être rapportée à Konoha. Je me sens tellement impuissant, tellement inutile, alors que l'enjeu me surpasse totalement.

Uzushio prépare la guerre.
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Acte II -  Infestation