Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Habitations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Un enfant, une responsabilité, un choix! [Pv; Benkei]

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

Le monde avait changé, la vie de Shun avait étrangement avancé dernièrement. Tant de choses avaient changé, il était parti en mission, il avait combattu dans une forêt. Il avait rencontré un gourou qui lui avait permis de mettre un sens à sa vie et surtout surpasser la découverte qu’il avait eu. Son ancien orphelinat avait été détruit par une machine à tuer appartenant au clan des Kaguyas. Il était décidé à détruire ce clan pour avoir tué la plupart de ses amis et surtout son père adoptif. Il était encore pris de profonds et tristes sentiments lorsqu’il imaginait le visage de son prédécesseur. Cet être humain qui avait forgé la personne qu’il était devenu. Il était mort tué par un sauvage. L’image de cet être bleuté lui revenait à l’esprit, s’il avait su. S’il avait compris que cet être était peut-être le responsable de la fin de son orphelinat. Il l’aurait pourchassé, il aurait tout fait pour le tuer. En attendant, il avait compris avec l’aide d’un vieux monsieur qu’il était temps d’aider ce monde. Il pouvait agir en tant que ninja, mais il pouvait surtout aider ceux qui en avaient besoin comme lui en avait eu besoin quand il était plus jeune. Avec l’aide d’ancien camarade de l’orphelinat devenu adulte, il avait créé un nouvel orphelinat dans la ville.

En effet, l’ancien orphelinat était trop détruit et trop ravagé par le temps pour espérer en faire quelque chose de neuf. Il avait décidé de repartir à zéro. Avec ses amis, il avait réussi à créer un petit orphelinat pour le moment dans la ville de Uzushiogakure.  C’était une humble et petite maison, mais elle possédait de quoi recevoir des enfants. Le but de cet orphelinat n’était pas que de recueillir quelques enfants, mais également de créer une famille et un endroit pour eux dans lequel ils pourraient grandir ou bien être adopté et surtout un endroit où ils pourraient être éduqués et surtout les aider à trouver un sens à leurs vies. Dans certains cas, il pouvait être utile également si les enfants voulaient devenir des ninjas de pouvoir les entraîner à en devenir. Dans tous les cas, cet endroit avait pour vocation d’aider des enfants sans rien. Leur donner un abri, de la nourriture et de l’affection. L’affection ce sentiment que Shun n’avait jamais pu ressentir dans sa vie, il n’était pas un orphelin de guerre, mais comparer à d’autres il avait finalement eu de la chance de n’avoir jamais connu ses parents, parce que la plupart de ces enfants avaient ressentie une souffrance immonde par la perte de leurs proches.

Pour le moment l’orphelinat contenait très peu d’orphelins et c’était en soi, une bonne chose, mais également une mauvaise chose. D’un côté, cela pouvait vouloir dire que Uzushio avait la chance de ne pas posséder trop d’orphelins, mais il se souvenait combien d’enfants il y avait dans son ancien orphelinat ce qui voulait dire qu’il en existait sûrement d’autres qui avaient besoin d’être secouru. Les effectifs de l’orphelinat étaient pour le moment trois jeunes filles et deux jeunes garçons. L’un des jeunes garçons était un petit être d’une intelligence précoce, il avait un goût prononcé pour les échecs et passait beaucoup de temps à jouer avec Shun durant des heures. Les trois jeunes filles étaient différentes, il était assez difficile à les expliquer. Le jeune garçon qui jouait souvent avec Shun était un petit garçon aux cheveux d’une couleur originale et rouge comme le feu. Il aurait pu faire aisément partie du clan uzumaki, mais il ne semblerait pas que ce soit le cas.

Si le Chunin était occupé en train de jouer avec le petit garçon, une sonnerie le réveillait de sa passionnante partie. Il se levait et allait à la rencontre de la porte lorsqu’il ouvrit sa voix résonnait comme le marteau d’une incompréhension sans fin :

« -Toi !? »

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Avantage perso:

-Toi!?

Je reste silencieuse un instant.
Je n'ai pas envie de me battre aujourd'hui, même si c'est en quelque sorte ce que je sais faire de mieux, aujourd'hui est une sale journée. C'est toujours un étrange moment de malaise pour moi que de faire face à quelqu'un, de lui annoncer une nouvelle alors que je ne le connais de rien. A vrai dire, j'aurais préféré ne pas le connaître plutôt que d'avoir eu vent de lui lors... Cette rencontre au sommet, entre lui et le Kaguya avec moi en spectateur.
J'ai un peu honte de m'être laissée emporter par l'adrénaline et l'envie de voir du spectacle, ce n'était pas digne de mon rang et j'ai des remords.
J'hausse les épaules.

-Moi.

J'étais de passage à Uzushio pour dédicacer quelques livres, profiter de congés dûment mérités et puis, concrétiser une vieille idée qui me trottait en tête depuis un long moment. Certains n'ont pas eu la chance de partir du bon pied dans l'existence, alors pourquoi ne pas leur offrir une seconde chance?
Mais, derrière cette bonne action existe aussi une raison moins avouable ; j'ai besoin de quelqu'un pour prendre ma succession un jour, le clan Kisho existe grâce à ses talents, mais il me faut une disciple. Une protégée, quelqu'un qui aura mon héritage.
Nous ne sommes pas éternels dans ce bas monde, si j'ai bien pour intention qu'on se souvienne de moi et de vivre longtemps, il ne faut pas se voiler la face ; la mort guette et se fera un plaisir de cueillir ma vie le jour venu. Alors, quitte à me mettre en quête de quelqu'un qui sera en mesure de poursuivre mes travaux, autant faire le bien non?

-Je suis la pour... J'imagine que si je suis ici c'est bien pour cette raison spécifique, mais quelque part cela me gêne de le dire. J'aurais cette sensation immonde de traiter mon prochain comme un objet. Voilà quoi. Il fait chaud dehors. Je peux entrer?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

La femme devant lui, cette femme dont le souvenir était impérissable. Elle avait eu en fait le courage de lui demander de faire ce qu’au fond de lui il avait peur de faire. Elle était un peu tyrannique, un tantinet colérique et semblait avoir une envie folle à savourer le spectacle de deux personnes qui combattaient. Cependant, au fond de lui l’uzujin remerciait cette jeune femme de l’avoir encouragé à combattre, car il avait pu se rendre compte de sa faiblesse grâce à ce combat et surtout il aurait aimé que cette femme le pousse encore plus loin. Il n’aurait jamais laissé le jaguar bleu s’enfuir.
Cependant, la voir ici devant cet endroit semblait étrangement bizarre. Un certain pléonasme qui éprouvait tout le ressentie et l’étrangeté de la situation. Cette femme qui créait des constructions de cristal n’était pas du village. Il était étrange de la voir ici-même, mais elle ne devait pas représenter une menace particulière. En tout cas, c’était ce que disait l’artiste aux cheveux longs, sinon le village serait en alerte. A son toi, l’étrangère répondit moi. Une conversation digne des grands arts rhétoriques, il était vrai qu’il n’avait pas retenu son prénom et il aurait bien aimé savoir à qui il avait réellement affaire.

La suite était étrange cette femme qui lors de leur première rencontre incarnait la notion même de confiance en soi et d’assurance semblait en cet instant étrangement humaine. Elle semblait ne pas vouloir dire pourquoi elle se trouvait devant l’orphelinat. En même temps, soit elle était elle-même une orpheline qui cherchait un refuge ou bien à prodiguer une aide quelconque, soit elle était là pour adopter un enfant. La seconde option paraissait la plus probable. Shun avait dû mal à se dire qu’il allait peut-être laisser un de ces enfants à cette dame. Il n’était pas question de laisser cet enfant partir sans connaître les intentions et qui était cette jeune femme.

Elle rajoutait qu’elle aimerait entrer. Il arquait un sourcil et dit d’un ton plat :

« -Bien sûr, j’en oublie mes bonnes manières. Bienvenu à l’orphelinat d’Uzushiogakure. Je suis Shun et je suis le nouveau directeur de l’orphelinat avec deux autres de mes camarades qui sont en ce moment absent. »

Il reprit sa respiration et s’écartait du palier d’entrée pour laisser la demoiselle rentrée dans le petit pavillon. Il rajoutait avec une assurance étrange :

« - J’ai bien compris votre intention, si vous voulez bien vous diriger dans mon bureau, première porte à droite. Il sera plus aisé pour discuter. Est-ce que je vous sers une tasse de thé ? J’ai un excellent thé à la menthe ou au jasmin. »

Il refermait la porte quand il vit la tête du jeune Monoki qui attendait pour sa partie d’échec. Shun lui souriait et dis d’un ton amical :


« -J’ai un rendez-vous on finira cette partie après. »

Il suivit la demoiselle vers son bureau et au passage passait sa main dans les cheveux du petit garçon qui s’empressait d’aller vers la cuisine. Il était temps de comprendre qui était réellement cette jeune femme. De plus, avec un peu de chance il pourrait récupérer quelques informations sur les Kaguyas, ces monstres sans cœurs.

b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
J'entre, je passe devant les quelques enfants qui peuplent l'orphelinat ; plus de filles que de garçons, d'un simple coup d’œil je me prends de pitié pour l'une d'elle, avec son kimono un peu trop grand pour elle. J'ai comme une vague sensation de déjà vu, alors que cet endroit me rappel les villages ravagés par l'Empire.
Une odeur de sang et de chair brûlée, l'arôme fétide des morts, des familles déchirées, des gens incapable de décrire les horreurs qu'ils ont vu. Mais surtout le poids de la solitude, en sachant qu'une partie des gens ont été asservi par les impériaux, des ninjas assassinés pour ce qu'ils étaient et pas pour ce qu'ils avaient pu faire. La sensation d'abuser des gens en enrôlant tout les hommes restant d'un village en leur promettant des combats et de l'argent à envoyer à leurs familles, d'autres qui s'engagent uniquement dans l'espoir d'un jour se frotter à l'empire.
La solitude est parfois bienfaitrice, mais elle peut aussi être terrifiante quand on se retrouve dans l'abysse sans personne pour nous juger.
Nous allons dans son bureau, je m'installe en face de lui alors qu'il me propose une tasse de thé.

-Allons y pour le thé à la menthe.

Il s'installe.

-J'ai travaillé un temps pour Uzushio, contre la piraterie fluviale. C'est peut-être pour ça que je suis la aujourd'hui, parce que la ligue ne se préoccupe que de ses intérêts, contrairement à Suna qui ne laisse que peu de gens sur le carreau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun


La plupart des enfants étaient venus voir la nouvelle arrivante. La curiosité des enfants était quelque chose d’étonnamment fort, ils avaient l’habitude de vouloir tout savoir et le fait de voir une nouvelle personne était une attraction fort joyeuse pour ces petits enfants qui n’avaient pas l’habitude de voir grands mondes. Les demoiselles sortaient de la pièce commune, le petit garçon aux cheveux rouges était parti dans la cuisine et l’autre petit garçon avait descendu les escaliers et cachait son petit visage dans un des interstices de la rambarde de l’escalier. Il était timide, il avait peur des gens étrangement il rappelait à Shun l’enfant qu’il avait été.

Il lui servait un thé à la menthe comme elle lui avait indiqué. Un thé à la menthe dans une théière de bronze. Un joli service à thé qu’un de ses camarades avaient ramené comme cadeau d’une vieille dame en kimono. L’eau bouillante qui s’écoulait dans la tasse et cette vapeur qui titillait gentiment les pores de la peau de la main du jeune Chunin.

Elle expliquait qu’elle était là pour s’occuper d’une vague question de piraterie. Le gérant de l’orphelinat n’avait pas prêté attention pour le moment à cette piraterie, mais le commerce d’esclave devait sûrement être prédominant dans ce genre de ligue. Elle rajoutait également que Suna semblait avoir un fort esprit de camaraderie et d’équipe entre eux, alors que la ligue était plus égocentrique. Sa voix se mis à résonner dans le bureau :

« - Je vois, vous avez eu l’occasion de travailler souvent avec Suna ? De plus, savez-vous si ces pirates pratique le commerce d’esclaves et surtout d’enfants ? »

Si c’était le cas, Shun allait demander personnellement au Kage s’il était possible d’essayer de sauver ces enfants. Il était hors de question de laisser ces enfants aux griffes de corsaires et de devenir des esclaves. Il posait maintenant une question plus personnelle :

« - J’ai besoin de quantifier votre souhait. Pourquoi souhaitez-vous adopter un enfant ? »

Sa dernière question se fondait dans les murs comme si elle se propageait tel un fantôme dans la petite maison. La question était à la fois porteuse d’espoir, mais de stress pour ces enfants.


b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Pourquoi?
Je pourrai bien lui sortir un discours pompeux et pompant sur la nécessité d'aider son prochain, mais la vérité est beaucoup plus basique.

-J'ai été élevée dans un clan qui a toujours promu le mérite et l'entraide plutôt que la puissance et un quelconque don héréditaire. Je prends une petite gorgée de thé.

Quant aux pirates.

-Les pirates sont au fond du fleuve, donc ils auront des difficultés à faire quoi que ce soit. Mais quand j'étais sous contrat pour assurer la tranquillité des eaux fluviales, ils n'étaient pas très portés sur le trafic d'humains. Plutôt sur la piraterie classique.

Pour Suna... Personne a Uzushio n'a besoin de savoir qu'il y a des négociations entre le village caché du sable et la forteresse montagneuse de l'Enclave. Ce qui se passe entre Kishojins et Sunajins ne concerne que moi ici, peut-être aussi ma future disciple si tout se passe bien.
Suna est en manque constant d'hommes et de matériel, alors qu'ils prennent soin des orphelins, éduquent les ninjas avec une meilleure discipline et des entraînements beaucoup plus fréquents que leurs contreparties d'Uzushio et de Konoha semble être assez évident.

-J'ai eu quelques affaires à Suna. Une ville très sûre, ou il n'y a pas d'orphelins qui traînent dans les rues. La police y est omniprésente mais si l'on n'a rien à se reprocher, c'est un endroit où il fait bon vivre. Pour revenir au sujet principal, je suis l'intendante du clan Kisho. Je détourne le regard pour observer le paysage par la fenêtre. J'ai les moyens de pouvoir prendre sous mon aile quelqu'un qui en a besoin. Les temps sont troubles et même si la paix a été prononcée il y une décennie, il ne fait pas bon de vivre seul. Hélas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

A la réponse du pourquoi, Shun avait l’impression d’entendre quelqu’un qui venait d’un orphelinat. Un clan qui prônait le mérite et l’entraide. Finalement cette jeune femme était plus intéressante qu’il n’y paraissait. Elle avait une éthique, une façon de faire parfois peu orthodoxe, mais elle était droite dans ses baskets et avançait avec une ligne de conduite. La seule chose qui l’inquiétait était la façon dont se comportait ses créations de cristal. Il se servait délicatement une tasse de thé pour lui-même. Puis, il portait la tasse de thé à ses lèvres tout en écoutant les dires de la demoiselle. La piraterie était qu’une simple piraterie classique. Il voyait le genre, il imaginait surtout un homme avec un petit crochet et un cache-œil, il était limite honteux d’avoir cette image du pirate un peu stéréotypé.
Lorsqu’elle parlait de Suna, elle semblait en connaître beaucoup, mais elle n’avait pas l’air de vouloir de s’étaler sur ce sujet. C’était son droit, même si Shun aimait bien le fait de pouvoir imaginer un autre pays. Suna était plus sûre que Uzu. En cet instant, le jeune homme se mit à repenser au spectacle de son orphelinat totalement détruit. Il en eut un frisson de dégoût. S’il avait été à Suna peut-être qu’il n’aurait pas fini de cette manière.

Le discours de la demoiselle changeait, elle semblait plus rêveuse, plus distante. Elle expliquait qu’elle pouvait prendre sous son aile quelqu’un. Elle pensait que dans ce monde, il était compliqué de rester seul. Elle n’avait pas tort, mais elle n’avait pas totalement raison. Il s’en était bien sorti tout seul, même si c’était vrai qu’il aurait sûrement voulu vivre avec quelqu’un. Puis, elle parlait de la paix d’une manière assez fragile, il est vrai que la paix reste assez fragile. Un temps de paix, mais la plupart des clans veulent percer dans ce monde, puis la guerre peut finir par être déclenchée d’un instant à l’autre. Elle repose sur une certaine fragilité, il faut se l’avouer. Elle avait raison, il lui répondit :

« -Je vois, je comprends votre ressenti. En même temps, la paix n’est pas forcément une chose assurée qui nous dis que dans un an ou deux, il en sera de même. J’ai une petite question, utilisez vous souvent vos créations de cristal qui sont assez féroces dans leurs façons de faire ? Pour ce qui est du reste, je pense qu’une de mes jeunes filles pourrait avoir de la chance de se retrouver à vos côtés. »


Il sortait de son bureau un feuillet de papiers qui permettaient de faire un registre des adoptés et de ceux qui étaient partis pour X raisons il regardait Benkei avant de lui dire d’un ton assez monotone :

« - Malgré votre bonne volonté, il va me falloir plusieurs jours à vous observer pour savoir si vous pouvez être réellement un bon choix pour un de mes protégés. Dans tous les cas, il vous faudra avant de revenir demain remplir ce formulaire, pour avoir toutes les informations sur vous. »

Il finissait sa tasse de thé avant de se lever avec les différents dossiers dans sa main et de lui donner le formulaire.

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Je me retire avec les papiers.
Les relire, les parcourir de long en large à la lueur de la chandelle de ma chambre d'auberge avant de les consigner scrupuleusement est assez lassant. Je m'attarde sur quelques points de ces formulaires avant de me coucher après avoir vaqué à mes occupations le reste de la journée.

Le lendemain, c'est avec une certaine surprise que je me pose à l'aube au centre ville, à côté d'un marchand de rue pour profiter de quelques beignets. Uzushio s'éveille tout doucement, j'ai toujours eu une certaine admiration pour le lever du soleil, ce qu'il englobe, à peu près autant que je n'ai de dédain pour lui. Cela peut sembler paradoxale mais il résonne comme la fin de la nuit et de ses habitants ; les prostituées rentre chez elles, les maraudeurs et les yakuzas ferment boutique pour une bonne journée de sommeil, les fêtards s'effondrent dans leurs lits avant de recommencer leurs débauches le lendemain.
Les habitants de l'obscurité retournent se cacher en attendant la prochaine nuit, les gens normaux s'éveillent. Les ninjas oscillent entre les deux mondes sans chercher à comprendre la distinction entre la normalité pour l'un ou pour l'autre.

-Il se fait bien tard, mademoiselle kunoichi.
-La journée ne fait que commencer pour moi. Le marchand de beignets commence à se mettre au travail.
-Ainsi donc c'est pour cela que vous êtes la de si bon matin. Je paie le vieil homme avant de profiter de mes beignets de calamar.
-Qu'est-ce que je pourrai avoir avec... Deux moons? Demande la gamine derrière moi.
-Rien du tout, va faire autre chose de tes journées.

Un spectacle crève cœur mais qui ne m'est plus étranger depuis un long moment, les enfants ont tendance à être les premières victimes de guerres ; les pères mobilisés, les mères seules pour défendre le foyer, rapporter l'argent à la maison et éduquer les enfants.
Qui sait pourquoi je l'interromps d'un petit signe de main, décidant de lui offrir une partie de mon petit déjeuner alors qu'elle s'en retournait le ventre vide de la où elle venait. L'orphelinat j'imagine, je crois l'avoir aperçue hier.

-Tu devrais retourner à l'orphelinat. Il fait froid à cette heure-la.

Le temps pour moi de m'exercer sur l'un des terrains d'entraînement d'Uzushio, à faire mon sport et à pratiquer mon ninjutsu basique. La victoire aime la préparation, pour sortir victorieux il faut une discipline assidue.
Une fois ma routine quotidienne terminée, je me pointe à l'orphelinat avec mes papiers.

-Bon matin à vous, Shun. Je m'appelle Benkei, je suis navrée de ne vous l'avoir dit hier. En espérant que ça n'ait pas nuit à votre première impression.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

Sur ses propos la jeune femme était partie sans dire un mot. Il s’était retrouvé seul devant ses idées et il se demandait si c’était une bonne idée de voir une de ses protégés avec cette jeune femme. Les prochains jours allaient décider de son opinion envers la demoiselle. Il finissait sa partie d’échec avec le petit garçon. Il avait pour là je ne sais combientième fois, il s’était pris une défaite face à lui. Même s’il ne jouait pas forcément tout le temps à fond, il avait beaucoup de mal à le battre. Après cette petite partie le cours de la journée avait repris doucement son cours.

Shun était parti se coucher sans vraiment arrêter de penser à cette rencontre. Il se souvenait de la création de cristal qui lui criait dessus. Il avait peur qu’elle soit un tantinet hystérique, mais il ne pouvait pas juger sur sa création. Il était possible qu’elle fût différente de la jeune femme. La nuit fut longue, mais en même temps relativement brève, il avait fait plusieurs rêves dont la kunoishi faisait partie. Il se réveillait et s’attelait à préparer un petit déjeuner correct pour tout le monde. Tous les enfants étaient présents. Le petit déjeuner fut rapide et chacun partait à ses occupations. Il était vrai que le petit-déjeuner n’était pas très copieux un seul petit bol de lait. Shun s’occupait de tout ranger pendant que chaque enfant se retrouvait à faire différentes choses. Ils avaient la permission de s’en aller pour se balader s’ils avaient envie. L’orphelinat n’était pas une prison, c’était plus comme un refuge pour eux.

Une des jeunes filles rentrait juste avant que la kunoichi arrive. Elle se présentait et parlait d’une première impression. Il toussait légèrement et dit : « Première… Impression… » La première impression c’était celle lors du combat.

Il lui souriait quand même et ne s’était bien sûr pas arrêté à cette question de première impression. Sa voix se mit à sortir de sa bouche :

« - Bien le bonjour. Enchanté alors Benkei, pour ma part c’est juste Shun, mais ça vous le saviez déjà. Sinon pas trop compliquée de remplir la paperasse ? Ce n’est pas forcément le plus intéressant. Au programme d’aujourd’hui, j’avais prévu une petite balade dans des prairies pas loin si ça vous va ? »


b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-C'est de la paperasse, ça se fait sans trop réfléchir. Une balade dans la prairie? Pourquoi pas. Bonne idée.

Je m'étire un peu, heureuse à l'idée de faire une petite marche qui ne soit ni forcée, ni sous la pluie, ni motivée par une quelconque raison professionnelle. J'ai beau avoir un cheval, je dois avouer ne pas apprécier de m'en servir ; c'est de l'entretien en plus et j'imagine qu'il est plus heureux dans ses pâturages avec d'autres qu'il ne l'est avec moi, à le faire marcher toute la journée. J'attends paisiblement pendant que les autres se préparent et j'en profite pour discuter un peu, seul à seul avec Shun.
La dernière fois que nous nous étions rencontrés, c'était face à l'autre dégénéré qui ne donne plus de nouvelles, face à Yoh. C'est regrettable.

-J'ai cru comprendre que vous étiez au service d'Uzushio vu votre lieu de vie et vos exploits. La vie de ninja de village n'est pas trop dure? J'ai entendu beaucoup de chose sur ce qui pouvait se passer à l'armée.

Principalement parce que j'ai été dans l'armée, en tant que mercenaire ; il était fréquent que certains seigneurs tentent de me buter, moi et mes hommes une fois une bataille passée. Persuadés que les affrontements nous avaient épuisés au point de ne plus pouvoir nous défendre, c'était alors la pagaille pour se faire payer et se défendre.
Souvent on ramassait l'équipement des morts, on volait ce que notre défunt employeur avait et nous partions sans demander notre reste, souvent réunis à une bande d'à peine quelques hommes alors. Dommage.

-Je vous aurais presque imaginé dans la ligue marchande à vrai dire. J'ajoute, un brin flatteuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

La paperasse ça se fait sans trop réfléchir. Elle marquait un point, la paperasse c’est tellement ennuyant que c’était comme si on mettait notre cerveau sur off le temps de remplir des petites cases. Le pire dans tout ça c’est que ça pouvait durer des heures afin de rendre juste un bout de papier qui ne serait parfois jamais relu. De plus, elle était partante pour la balade, c’était une bénédiction, car il aurait été inconcevable pour l’artiste de dire aux enfants que la balade était annulée. La question sur la vie de ninja. Une question bien simple, mais dont la réponse pouvait être particulièrement compliquée. En effet, Shun aimait le fait d’être un ninja, mais il n’aimait pas ça en même temps. L’oxymore de son état d’esprit était assez compliqué à transmettre. Il n’aimait pas tuer, il n’aimait pas réellement le combat, mais il aimait protéger les gens et surtout les orphelins. Le fait de devoir se battre pour protéger les gens scarifiait son corps d’innombrables peurs, mais elle scarifiait également son corps d’innombrables doses de courage, de valeurs qu’il ne possédait pas auparavant. Il se grattait le menton et répondit :

« Hum La vie de ninja dites-vous ! Elle est soit dur, car je ne sais pas si je suis réellement fait pour être un ninja de combat. Je me vois plus comme un ninja d’infiltration. Cependant, il me faut devenir fort pour protéger les gens, même si je n’aime pas forcément me battre ou le sang. La société fait que si nous ne sommes pas fort, nous nous faisons écraser. A l’instar de ces enfants, nous devons gagner en force et faire une place dans cette société ! »

Elle continuait et lui répondait qu’elle l’imaginait presque dans la ligue marchande. Une idée pas si bête, mais il n’était pas assez doué avec les gens pour pouvoir imaginer marchander une quelconque chose :

« - Imaginer dans ce genre de ligue serait compliqué. Il faudrait que je passe outre de mon aversion pour les gens afin de pouvoir commercer. Et vous votre vie vous convient-elle ? »

Il était peut-être également le temps de partir pour les prairies. Le jeune artiste se retournait et criait d’une forte voix :

« -Les enfants !!! On va partir !!! Dépêchez-vous !!! »

b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Si ma vie me convient?
Oui.
J'aime ma vie.
J'ai beau parfois m'effondrer et taper une crise d'angoisse à l'écart, en compagnie de ma clone ou de mon second pour une raison ou une autre, ce que je fais est nécessaire et me remplie de fierté. Il faut bien quelqu'un pour défendre l'Enclave de l'Empire, ce n'est pas chose aisée mais c'est ce qu'il faut faire, ce n'est peut-être pas l'option la plus attrayante mais ce qui doit être fait le sera, quitte à sacrifier une partie de mes ambitions ou de mes envies.
Les généraux connaissent l'adage : les hommes forts font des temps prospères, les temps prospères font des hommes faibles, les hommes faibles font des temps chaotiques, les temps chaotiques font des hommes forts. C'est une boucle, j'imagine que je suis née à la mauvaise époque, (à moins que voir la paix s'effondrer ne soit le bon moment pour exister?)
Je ne cache pas l'amertume dans ma voix, ni même l'expression maussade qui envahit mon visage.

-Oui. C'est dit sans grande conviction. Sourire en coin, yeux endormis, le masque habituel. Ma vie me convient, elle est rude et j'ai choisi le chemin le plus difficile mais je suis en paix avec moi-même et les miens. Nous partons une fois que les enfants sont prêts, j'en profite pour étayer un peu plus mes opinions sur ma vie. Evidemment il y a des années ou j'ai passé mon temps à dormir sur le bord des routes avec mes hommes, quelque part entre Uzushio et Konoha, avant de rentrer chez moi la tête haute. Mais il faut bien savoir faire preuve d'intégrité d'esprit, je suis l'intendante du clan Kisho, je n'aurais aucune légitimité à diriger les miens si je n'avais pas été à la place de mes hommes. La marche jusqu'aux prairies est plutôt tranquille. Il me fait penser à Nakai en un sens, mon second ; toujours avenant, bienveillant. Enfin, jusqu'à ce que sa maladie de cœur ne le rattrape et ne commence à le priver de ses forces. J'ai un sourire. Auriez-vous la sympathie de me guider? Je ne me sens guère de marcher en bout de file. Je lui tends mon bras.

Une invitation à oublier quelques pas que nous sommes des ninjas, juste des êtres humains.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

Elle était très peu démonstrative. Elle était comme vêtu d’un masque en permanence, elle était comme figé dans de la cire. Elle avait cette nonchalance dans sa façon de parler avec toujours la même expression c’était assez perturbant. Cependant, à la vue de ses propos le gérant de l’orphelinat compris que cette façade devait être dû à un passé plus tortueux qu’autre chose. Avant même qu’elle ne puisse terminer les enfants apparurent et passèrent entre les deux adultes de manières à leur faire comprendre qu’il fallait bouger son cul. La plus petite des filles attrapait la main du jeune homme comme si c’était son papa et qu’il allait la protéger durant le voyage. Il la regarda et lui adressa un magnifique sourire avant de retendre l’oreille en direction de la demoiselle. Elle était l’intendante de son camp. Un camp c’était quelque chose qu’il ne connaissait pas du tout. Il avait l’impression que c’était un peu similaire à sa place dans son orphelinat et la famille qui s’était créé. Il répondait au propos d’un air machinal :

« Je vois, tu es une guerrière. Par ton courage et tes valeurs ! »

La jeune fille se mit à crier :

« C’est une super Madame. Woui Woui. Shun tu crois qu’elle peut voler la madame comme les super-héros ! »

Il tapotait sa tête et lui dis en rigolant :

« - Va lui demander ! »

L’intendante demandait si l’Uzujin pouvait être le guide. Il n’y avait pas forcément de problème à ceci, il se rapprochait de la demoiselle et attrapait son bras d’une manière très élégante. Il disait d’u ton presque nostalgique :

« - Vous me rappelez une femme avec qui j’étais très proche durant mon enfance. Une femme forte. Une femme digne. Elle s’appelait Pandora. »


b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-Vous me rappelez un homme qui fut pendant de longues années un modèle de vertu et d'abnégation pour moi.

Fut. J'étais.

-Mais qui hélas fait partie d'un lointain passé aujourd'hui.

Quelques années peuvent paraître très courtes quand on a l'expérience du destin et des imprévues, mais aussi extraordinairement longues quand elles concernent des gens qu'on regrette. Nakai était ce qui m'était arrivée de mieux dans ma vie ; un second qui comprenait ma vision du monde c'est rare, sans compter le nombre de gens qui courtisaient mes faveurs à l'époque. Sans lui je ne sais pas si mes campagnes auraient été aussi fructueuses et enrichissantes, certes, certaines furent des échecs de A à Z, mais c'est lui qui m'a permis de prendre du recul sur les événements.

-J'étais une guerrière. Plus loin je me tiens de toute cette violence, mieux je me porte, pour tout dire je préférerais me concentrer sur l'écriture de mes romans et de mes traités de stratégie plutôt que sur la meilleure façon de faire du mal à son prochain. Même si parfois mes fonctions m'imposent de me retrousser les manches. Vous vous êtes remis de la petite rencontre avec... Je me racle la gorge. Lui? Yoh. J'aurais peut-être dû lui botter les fesses en prenant du recul sur cette journée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

Le moment était étrange, l’histoire semblait un peu comme un portrait nostalgique de deux vies qui se peignaient dans leurs souvenirs. Le petit uzujin rougissait par les compliments de la petite Kisho. L’emploi de ces adjectifs faisait référence à cet instant de nostalgie, cette vision éloignée de deux enfants disparut depuis longtemps, mais qui parfois pouvait revenir dans des instants précis. Le passé cette chose lointaine, mais à la fois qui collait au train de chacun comme un boulet accrocher à la cheville.  Elle était si silencieuse, elle était comme perdue dans ses pensées. Elle parlait qu’elle n’aimait pas forcément le combat, elle non plus, mais que dans certains cas elle était obligée de s’y résoudre. Elle parlait également de leur première rencontre de ce combat, de cette défaite qu’il avait reçue. Shun était un ninja assez faible pour le combat, mais de là à perdre de cette manière alors qu’il aurait pu aisément gagner. Il aurait simplement fallu qu’il assène son kunai au lieu de parler. La faiblesse du débutant dans un duel. La peur de tuer, la peur de blesser. Il devait faire quelque chose contre ça. Il aimait pourtant cette sensation de se battre et cette adrénaline c’était assez contradictoire. Sa psyché s’entremêlait parfois dans des contradictions à la limite des oxymores.
S’il s’en était remis la réponse était simple :

« - Ma fierté en a certes pris un coup, mais je n’ai plus aucune séquelle physique. Hum… Je ne sais pas, vous aviez l’air de bien l’apprécier dans une certaine mesure et moi je n’étais personne pour vous. Vous écrivez un roman ? L’art des mots est une chose que je ne connais point, je serais bien curieux de le connaître. J’ai toujours été fasciné par la lecture. Pour ma part je suis plus l’art picturale, connaissez-vous ? »

La jeune fille qui tenait la main de Shun se mit à s’approcher de la kunoichi pour lui demander :

« - Excusez-moi mademoiselle êtes-vous une super héroïne ? »

Elle avait eu ce courage de demander. La jeune femme faisait moins peur qu’au début il fallait se l’avouer.




b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-J'ai écrit des romans. Celui sur lequel je planche actuellement est toujours au point mort, mes obligations me prennent beaucoup de temps. Mais oui, j'ai les bases en art pictural, même si je suis plus intéressé par les sculptures, question de pratique et d'efficience pour certaines tâches.

Puis vient la question de la gamine qui vient m'interrompre, pas celle que j'ai croisé ce matin à l'aube, alors que je mangeais mes beignets de calamars, elle est tout devant.
Est-ce que je suis une héroïne?
J'imagine que oui, en un sens puisque c'est comme ça que beaucoup de gens de mon clan me considère ; une éminence du clan, qui aura sa statue dans la cour centrale de la forteresse, avec les autres grands réformateurs des Kishos. Je me demande bien ce qui sera marqué dessus si j'en ai une. En l'honneur de Benkei, rempart du clan contre Tetsu. Quelque chose comme ça, j'imagine.
Mais j'estime que les héros n'existent pas, ou en tout cas s'ils existent, ils ne font pas partie de ma trempe. Les intellectuels font rarement de bons héros, les rares âmes assez intelligentes pour quand même avoir le courage de monter au front sont indistinguables de la masse dans lesquelles elles vivent.

-Peut-être. Mon métier est de défendre les gens.

Sa curiosité semble rassasiée pour le moment.

-Il serait peut-être temps d'apprendre à vous défendre. C'est formulé avec la bienveillance d'un ange mais le propos tient quand même. Je quitte son bras. D'un craquement de nuque, je prends l'apparence du Senkage, ainsi que sa voix. Alors Shun, reconnais-tu ton Kage?

Technique utilisée (et qui sera enseignée) ::
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

Elle écrivait des romans, elle semblait en avoir fait plus d’un. Les sculptures était un art totalement étranger pour l’uzujin. Un art assez intéressant en soi, car il fallait imaginer la chose en trois dimensions. Le fait d’imaginer un dessin en trois dimensions et le faire apparaître c’était quelque chose de plutôt compliqué, mais en soit sa capacité personnelle faisait de ses dessins des sculptures très éphémères d’encres. Il répondait à la demoiselle :

« -J’aimerai beaucoup lire une de vos œuvres, si possible. La sculpture est une façon de créer une dimension différente et je ne sais malheureusement pas le faire. Après ma capacité personnelle me permet en quelque sorte de construire une dimension vivante à mes dessins et en trois dimensions. »

La jeune fille qui avait posé la question eut en quelque sorte sa réponse et elle était satisfaite. Elle rejoignit les autres enfants qui s’étaient mis à jouer dans une des prairies. Nous nous étions arrêtés un court instant. Elle voulait que Shun apprenne à se défendre et d’un coup elle se changeait en une figure importante et illustre du leader d’Uzu. Tout avait changé c’était étrange, cet art était très particulier et intéressant pouvoir se métamorphoser était un atout indéniable dans le cadre de certaines missions. Il répondait bêtement à la question :

« - Oui c’est le grand Senkage. Je suis abasourdie cette technique est vraiment magique. Comment avez-vous fait ? »

b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-Un henge tout simple, en y mettant plus de détails. C'est tout. Je perds mon apparence de Senkage pour endosser l'apparence plus particulière d'un chat. En augmentant un peu les doses, on arrive à des résultats surprenants, qui permettent à tout et un chacun de changer d'apparence et de taille pour des résultats facilement déconcertants.

J'ai un sourire qui montre mes crocs avant que la métamorphose ne s'effondre, recouvrant alors mon apparence normale. Je me permets quelques explications, peu de ninjas ne comprennent l'intérêt de la métamorphose avancée face à une métamorphose plus simple, plus basique.

-L'intérêt est de pouvoir rester dissimulé de façon beaucoup plus simple ; les métamorphoses basiques ne résistent pas à un examen visuel détaillé de la part d'un ninja de rang équivalant, là où avec cette version certains médecins peuvent êtres bernés par la vue de fausses blessures. Evidemment, face à quelqu'un comme moi ça ne marchera pas car j'ai l'habitude, mais dans le feu de l'action beaucoup de gens y verront du feu. La prudence est la clef.

Je m'enveloppe dans l'apparence de mon second, Nakai, grand dadais aux cheveux blancs et aux yeux bleus, couvert de bandages sous son uniforme à cause de sa maladie qui le ronge. Avec sa gueule d'ange surtout.

-C'est une technique très simple à maîtriser, essayez donc.

Technique utilisée (et qui sera enseignée) :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

La technique que Benkei venait d’utiliser était un Henge plus avancé que celui qu’on enseignait à l’école. Il permettait de changer de forme, mais également de se transformer dans une réplique plus fidèle des personnes qu’on voulait copier. Une certaine ressemblance avec les créatures de types doppelganger. Il fallait simplement utiliser comme base le Henge et pousser la dose de chakra un peu plus haute afin de pouvoir pousser la technique dans un autre niveau. Elle devait évoluer, c’était selon les propos du sensei d’un court temps une technique assez simple à réaliser et à appréhender. Cette technique par ses détails beaucoup plus avancés lui permettait de rester dissimuler plus longtemps, cependant il était essentiel d’agir avec précautions, car pour un œil averti ou un adversaire avec une technique de pupille rarissime cette technique ne ferait pas long feu.

Devant le Chunin, la demoiselle se mit à changer en un homme recouvert de bandage, mais d’une beauté sans pareille. Le cœur du petit Uzujin se mit à battre la chamade devant un tel éphèbe. Il ne fallait pas jouer avec ses sentiments sur cet aspect, le jeune ninja avait du mal à résister à un être d’une telle beauté. La métamorphose, enfin l’apparence de Benkei sous les traits de cet homme encourageait l’uzujin a tenté cette technique. Le stress de la première fois, le stress du regard de cette femme qui se tenait devant elle ce n’était pas la première fois qu’il exécutait une technique devant elle, mais c’était la première fois qu’il la voyait comme un sensei. Le Henge était une technique assez simple de base et avec une répartition uniforme du chakra dans le corps. La question essentielle était la quantité de chakra qu’il fallait dorénavant utiliser afin d’effectuer la technique, bien que soi-disant simple la répartition même plus forte se devait d’être équitable et répartie dans le corps. De plus, il fallait avouer que Shun n’était pas forcément un pro de la manipulation de chakra, il fallait qu’il essaye et qu’il se concentre en plus de visualiser la personne qu’il voulait reproduire.

Il était prêt, il avait bien pris en compte tout ce qu’elle lui avait dis et il allait essayer de se métamorphoser en sa sensei. Il effectuait le mudra correspondant et distinguait la silhouette, la forme de Benkei, il manipulait en même temps ce liquide spirituelle qu’était le chakra tout en essayant de le dispatcher dans tout son corps. Il lançait alors la métamorphose comme la simple métamorphose qu’il connaissait l’ensemble se mouvait dans un bon ratio chakra et nouveau corps. Quand le nuage de fumée s’était dissipé le maître de l’orphelinat se retrouvait en une maîtresse, mais avec un petit problème au niveau du buste, en effet la poitrine de Benkei n’avait pas poussé. Il s’était retrouvé avec un torse d’homme et le reste de femme assez étrange comme concept. Il semblait gêné d’un ton un peu désolé il dit :

« Je crois que j’ai fais une petite erreur de répartition de chakra. J’en suis fort désolé, ne le prenez pas comme une insulte ce n’est absolument pas le cas. »

Les enfants qui remarquèrent la métamorphose se mirent tous à rigoler d’un franc et cristallin rire. Ils semblaient qu’ils avaient trouvé soit le raté amusant, soit le fait d’imaginer leur directeur en femme drôle.


b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Inspire, expire. Tout va bien se passer.
Je secoue la tête, ce n'est définitivement pas comme ça que ça se fait. En particulier pour ce genre de sculpture, je porte un regard vers ma poitrine avant de soupirer, le pire? C'est qu'il a raison, je n'ai pas eu de bol dans ce secteur la. Bah, au moins j'ai eu la capacité de logique d'un homme et pas l'émotionnel crasseux de la plupart des femmes, c'est déjà ça de pris.
Je suis quand même choquée par ces rires putain...

-Mh... Suis-je obligée de rouspéter. C'était pas la peine de ramener sur la table un sujet sensible. Fait chier...

J'aurais voulu lancer ça sur un ton détaché et presque indifférent, comme j'ai la si tendre habitude de le faire avec mes hommes sur des sujets autrement plus importants que ça. Pourtant ça sonnait comme une énorme preuve de fébrilité et de désarroi, je me pince les lèvres, consciente que je ne suis pas censée faire étalage de mes sentiments. Encore moins devant des habitants d'Uzushio, qu'est-ce qu'ils diraient les autres s'ils me voyaient tourner en bourrique comme ça?
Comme pour m'enfoncer encore plus, je rajoute mal à l'aise.

-Je vous laisse corriger ça...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

La réaction de la jeune femme face à l’allure du jeune garçon transformé en femme sans seins était assez surprenante, en effet elle semblait presque gênée par cette erreur comme si cette erreur faisait remonter chez la demoiselle un sentiment de complexité sur cette poitrine. Il était vrai que la femme n’avait pas forcément une grande poitrine, mais Shun préférait les petites poitrines à celle immense que certaines femmes devaient afficher. Elle-même exprimait ce malaise par l’ajout de l’adjectif sensible au terme sujet, notre cher petit protagoniste se sentait un peu penaud d’avoir déclenché ce sentiment chez son interlocutrice. D’un geste il fit taire les rires des jeunes enfants et il se retransformait en l’homme qu’il était, il réessayerait la technique un peu plus tard avant tout il devait réconforter cette jeune femme dont l’assurance qu’elle affichait d’habitude n’était qu’en fait une sacrée carapace, elle souhaitait que le chunin corrige ça, mais avant de le faire, il voulait s’excuser. Il n’aimait pas les câlins, mais voyait en cet instant que cet acte de rapprochement pour rassurer la demoiselle, il était très mal à l’aise de faire cela, mais il était sincère dans son repenti. Il l’attrapait et d’un coup la pris contre son torse, il lui dit d’un ton rassurant :

«Sincèrement, je suis désolé que mon incompétence ait pu vous blesser, vous êtes une magnifique femme ne laissez jamais personne vous dire le contraire. »

Il était mal à l’aise de faire ça et il ne savait pas vraiment comment s’y prendre c’était « un boulet dans les relations sociales ». Il avait simplement fait ce qu’il avait pu lire dans des livres en ce qui concernait l’amitié et les relations sociales et il était vrai que Pandora aimait bien faire des câlins lorsqu’ils étaient enfants et que Shun semblait triste. Bon il était vrai que cela n’aidait pas vraiment, puisqu’il n’aimait pas forcément ça, cependant il fallait noter l’effort et l’investissement de cette demoiselle à vouloir réconforter le petit garçon à la tête de mule. Il se reculait après le câlin d’un air désolé, il n’espérait ne pas l’avoir vexé en pénétrant dans son espace vital et pour faire rire la demoiselle, il retentait la technique et se métamorphosait cette fois-ci de manière réussie en la jeune fille plutôt et il lui dit en imitant la voix de la petite fille :


«De toute façon, vous êtes une super-héroïne madame ! »


En se laissant porter par son instinct il avait cette fois-ci réussit à effectuer la technique sans accroc.

b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Héroïne? Moi?

-Baste... J'éclipse ce terme d'un geste de main.

Les gosses s'éparpillent pour jouer dans la prairie alors que je me pose sur un vieux tronc d'arbre à l'horizontale, lointain vestige des guerres ninjas qui ont ébranlé le Sekai et qui ont été marquées par les apparitions aussi sanglantes qu'onéreuses de mes semblables. Je profite de l'intimité que nous procure la pause des gosses pour aborder un sujet un peu plus sérieux.

-Si j'étais une héroïne, je ne serais pas ici. A essayer de sauver ce que j'ai créé, moi, mes parents, grands-parents et ancêtres. A essayer d'aider ceux qui sont dans le besoin. Je préfère avoir à mes côtés des hommes de paix plutôt que des hommes d'épée. La raison même pour laquelle j'avais choisi Nakai à une époque.

Il était beau mais surtout, il avait cette faculté d'abstraction, à toujours essayer de prendre du recul sur les événements et à être reconnaissant de son existence. Quand je me plaignais de notre paiement il m'invitait à un repas chaud préparé avec sa solde, même si je lui rendais toujours c'était surtout lui qui avait l'initiative.
C'est peut-être ça, mon grand regret. Lui.
Mon regard se perd à l'horizon.

-Vous n'avez jamais songé que... Tetsu pourrait avoir raison parfois? Que le ninjutsu est à l'origine de beaucoup plus de mal qu'il n'a pu faire de bien, même si à la base il reste un art neutre que l'on trouve dans la nature? Je sais que l'on est nécessairement un connard aux yeux de quelqu'un, quelque part dans le monde, mais je dois avouer ne jamais savoir si je suis digne d'être une personne intègre, ou tout juste une chanceuse qui a su profité de ses talents. Quand je vois certaines régions, je me dis que les guerres ninjas ont laissé de nombreux stigmates.

Combien de cicatrices ont été faites par ceux auxquels je succède?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun


Elle ne réagissait pas réellement au terme super-héroïne, excepté un mot qui était baste accompagner d’un geste de la main, il semblerait qu’elle ne souhaitait pas réellement en parler. Shun regardait les enfants sous sa forme juvénile s’éparpiller et continuer à s’amuser ensemble, c’est à ce moment qu’il se disait que parfois la vie pouvait être un simple amusement et que l’enfance manquait à certains et encore plus comme pour les personnes comme l’orphelin qu’était le chunin qui n’avait pas réellement eu d’enfance, il avait dû apprendre très vite à s’auto-suffire, parce que son ancien orphelinat n’avait pas de grands moyens.

Elle s’était posée sur un tronc son interlocuteur l’avait suivi. Il l’écoutait avec intention, si elle avait été une super-héroïne, elle ne serait pas là à tenter d’aider des personnes qui sont dans le besoin. Pourtant la pensée du garçon était contradictoire avec les propos de la représentante du sexe féminin, il avait plutôt l’impression que le fait de vouloir aider une personne était quelque chose qui pouvait désigner une super-héroïne. Il la regardait dans les yeux, puis il se laissait tomber sur le sol comme un dégénéré, son bras se mit à pointer le ciel :

« - En même temps la paix est une chose précieuse à l’effigie des nuages elle permet à cet ensemble bleu et blanc de cohabiter. La guerre n’amène que tristesse, péché et pleurs. Le sang ne fait que couler pour rien et la plupart des gens combattent sans même avoir une raison, mais parce qu’on ne leur laisse pas le choix. Je pense que ta vision n’est pas fausse, mais je pense que le fais que tu puisses penser de cette manière montre que tu es une super-héroïne, car les super-héros elles essayaient de maintenir la paix, on oublie la cape ! »

Il se perdait du regard entre les nuages. Il avait remarqué que chaque forme évoquait une forme particulière et il voyait les images de la guerre dans ceux-ci. Puis, elle se mit à parler de Tetsu et du ninjutsu et de la puissance et de la souffrance que cet art avait amenée, mais je n’étais pas tellement sûre de ce qu’elle disait. Il était vrai, que la plupart des souffrances avaient été causé par le ninjutsu, mais le problème c’est que même sans ninjutsu les hommes combattraient et tueraient c’est dans leur nature de s’entredétruire. Il lui répondit alors :

« Le ninjutsu a peut-être causé pas mal de tort, mais je ne pense pas qu’il soit la raison même du dérèglement. Je pense simplement que c’est l’homme le problème, sa soif de pouvoir, sa soif de contrôle ont enclenché les guerres, parce que même sans ninjutsu les guerres seraient toujours présentes. Vous n’êtes ni un chanceuse, ni un être qu’on peut définir par l’adjectif péjoratif que vous avez utilisé. Le fait est que vous êtes simplement une victime vous aussi du désir de l’homme de faire la guerre et de gagner de l’importance dans sa conquête sans cesse de reconnaissance. Je suis moi-même un orphelin, mais ma mère n’est pas morte de la guerre, mais de la misère et de la stigmatisation de la société, donc en soi ce n’est pas forcément la guerre qui est le problème, ni le ninjutsu juste la nature humaine. J’ai perdu foi en l’humanité il y a longtemps, je commence à la regagner en voyant ces petits grandir. Ne perd pas espoir… On peut encore changer le monde en aidant nos futures générations, enfin c’est mon nindo ! »

Je me relevais et vit un petit être aux cheveux rouges me sauter au coup, c’était un de mes petits favori, mais c’était surtout celui qui avait une intelligence au-dessus de la moyenne, il était l’espoir de notre monde. Je l’attrapais et lui fit un petit câlin et il repartit tout content.

b l a c k f i s h

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-L'honneur est ma vertu. C'est la devise du clan Kisho, donc la mienne par extension, même si par pur individualisme, je serais presque tentée de dire. En amour comme à la guerre, tout les coups sont permis. Je ne sais pas laquelle je suis censée favoriser entre les deux.

Je m'étire.

-Vous avez sans doutes raison, les enfants sont l'avenir de notre monde. Je profite de notre écartement des enfants pour me lever et faire craquer bruyamment mes articulations. Debout, moi victime ou pas, je ne compte pas te laisser te faire emmerder par n'importe qui, en particulier par des Kaguya un peu attardés. Je vais t'apprendre une chose ou deux sur le fuinjutsu, histoire que la prochaine fois ce soit toi qui décide de l'issue du combat et pas l'inverse. Je lui donne un petit coup au niveau de l'épaule.

Rien de bien méchant, venant de la part d'une femme qui galère à faire des tractions sans utiliser son chakra. J'ai un petit sourire, ça devrait commencer à faire effet, la, maintenant. Je lui montrer mes doigts, dévoilant une certaine quantité de poussière de cristal.

-Je me suis permis de t'augmenter un petit peu pour les temps à venir, tu te sens plus en forme que d'ordinaire non? Une sensation de pouvoir attraper des shurikens au vol ?

Je dévoile le tampon de cristal ; le kanji vitesse est marqué sous l'aigle bicéphale, il va avoir la pêche pour un moment avec ça.

-T'as pas l'air très fort ni capable de manier le cristal comme moi, mais je suis à peu près certaine qu'avec de l'encre tu pourrais reproduire les motifs. Essaie donc, tu verras à quel point cette technique peut faciliter les choses.

Technique utilisée:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un enfant, une responsabilité, un choix !
L’innocence est la plus belle des choses.

Benkei & Shun

L’honneur était une valeur plus qu’essentiel dans la société, enfin surtout dans le monde ninja c’était ce qui faisait la fierté même d’un ninja et sans fierté un ninja n’était rien, quant à la deuxième partie de la réponse de Benkei Shun ne savait pas s’il devait sourire ou se demander quelles avaient été les histoires d’amours de la demoiselle pour dire une phrase pareille. Il n’allait pas faire une quelconque remarque sur cet adage, il continuait d’observer le ciel. Elle expliquait que la raison se trouvait bel et bien dans le propos qu’avait tenu l’uzujin en ce qui concernait l’avenir du monde et les enfants. Puis, elle se mit à faire une sorte de routine assez spéciale, elle se mettait à faire craquer ses articulations.

La suite était plutôt étrange, enfin rapidement étrange. Elle s’était levée, elle avait parlé du kaguya de la faiblesse du chunin de sa défaite et qu’elle voulait l’aider à avancer à devenir plus fort. Il ne savait pas réellement ce qu’elle contentait de faire, il était un peu surpris et dans ses pensées, mais le petit choc de l’épaule le ramenait à la surface. Il la regardait d’un air sérieux sans rien dire. Le coup n’avait pas été aussi fort qu’il aurait pu le penser venant de cette femme qui parait assez forte, mais il ne semblerait que sa condition physique ne soit pas si forte.

Elle montrait sa main dedans il y avait comme une espèce de poussière de cristal, elle expliquait à son interlocuteur qu’il devait ressentir un certain changement comme s’il se sentait capable d’attraper au vol des shurikens. Il ne remarquait pas forcément sur le coup, mais il était vrai que lorsqu’il voulut déplacer sa jambe, il sentait sa jambe avec une extrême légèreté. Il voulait s’approcher de la femme et il se retrouvait quasiment à ses côtés à une vitesse étonnante, il avait la pêche, il se sentait comme la brise du matin qui s’engouffrait dans un canyon (n’y voyait aucune connotation perverse). Il observait les motifs du sceau que montrait la femme, il semblait scruter chaque détail comme s’il s’apprêtait à reproduire l’œuvre d’un artiste :

« - Puis-je demander la signification de l’aigle bicéphale ? En revanche, en contrepartie de cette technique je t'enseignerai par la suite une de mes techniques qui à mon avis vous plaira ! »

Il dessinait rapidement l’aigle avant de regarder la demoiselle et lui montrait :

« - A ton avis cela ressemble bien à ton sceau ? »

En effet, la clé du fuin se retrouvait dans la façon de créer les caractères et de les reproduire fidèlement.

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Habitations-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation