Fantômes et mystères [ mission rang C solo ]

Tu n’étais pas une enquêteuse. Tu étais une menteuse, une actrice, une assassine, mais tu n’étais pas une enquêteuse. Devant cette mission, tu te retrouvait un peu bouche-bée. Sur papier, ça te semblait simple, mais lorsque tu es arrivée sur place et que tu du te retrouver devant ledit orphelinat, tu n’étais pas certaine par où commencer.

Que faire, que faire ? Tu optas pour ce que tu faisais de mieux : jouer la comédie. Après avoir discuté avec la directrice de l’orphelinat, tu conclus que tu ne pouvais faire qu’une chose. Te faire passer pour un enfant et fouiner partout. Les enfants et les éducateurs avaient été relocalisé le temps de l’enquête dans une petite maison. C’était un refuge temporaire où personne n’était vraiment confortable.

Tu pris l’apparence d’un enfant et retournas plus d’une fois dans l’orphelinat. Sous prétexte de défis ou encore, mentionnant, tout haut et assez fort que tu souhaitais pouvoir retourner séjourner là et que tu éluciderais l’enquête.

Maintenant, il restait à espérer que peut importe ce que c’était, il fut assez intelligent pour comprendre ce que tu disais. Tu fouinas partout, toutes les pièces, toutes les bibliothèques, mais les premiers jours furent sans succès. Rien n’est venu à ta rencontre. Tu commençais sérieusement à douter. Tu te demandais si ces gens n’avaient pas halluciné les voix la nuit, ou les pas dans le couloir.

Après six jours, tu en eus plus qu’assez, tu décidas que tu allais camper dans l’orphelinat, toujours sous l’apparence d’un enfant, tu t’installas pour passer la nuit.

Tu ne dormis pas. Tu écoutais les sons, à la recherche de craquements, de voix ou de pas. Les premières furent longues et silencieuse, mais vers les petites heures du matin, tu entendis quelque chose. Tu te redressas et te rapprochas sur la pointe des pieds de la porte.

Dans le couloir, tu vis deux hommes passer, chuchotant quelques phrases que tu ne compris pas. Il avait une lanterne et ils profitaient clairement du fait que l’endroit était désert pour l’explorer sans soucis.

Ils quittèrent ton champ de vision, mais tu ne pouvais pas laisser ton enquête échouer parce que tu ne les voyais plus. Tu fis quelques mudras et murmura le nom de ta technique : la technique du caméléon. Elle te rendait invisible et difficile à détecter pour quelqu’un qui n’était pas un shinobi.
Les deux hommes se dirigèrent vers le bureau de la directrice. Ils fouillèrent dans quelques endroits puis, ne trouvant pas se qu’ils cherchaient (tu te demandais bien ce que cela pouvait être …) ils quittèrent l’endroit. Tu n’hésitas pas à les suivirent.

Les deux hommes prirent la direction de la forêt où tu les suivis. Quelques petites minutes suffirent pour que vous vous retrouviez dans un petit campement. Tu vis trois hommes dormir, deux monter la garde ainsi que le deux que tu avais suivi. Mais c’était quoi cette histoire ?

Alors que les hommes rapportèrent ne rien avoir trouver aux deux autre encore éveillé, tu te faufilas dans le camp. Tu n’avais besoin que d’un seul en vie pour trouver les réponses que tu cherchais.

Tu pris position dans le dos des hommes. Tu lanças une fiole au sol, celle du la brume du silence, puis tu lanças ton poison rongeur. Faisant cela, tu abandonnas ton manteau d’invisibilité ainsi que ton apparence d’enfant. Tu poserais les questions plus tard (surtout considérant que tu venais de suivre deux hommes bien sinistres jusqu’à leur campement, dans la forêt.

Les hommes produisaient des sons atroces. Ils tentaient d’articuler des mots, mais en étaient incapables. Ils souffraient, mais tu n’en avais que faire. Les hommes en dormis se réveillèrent en panique, confus, mais cela ne pris guère longtemps avant qu’ils ne comprennent ce qui se passait.

L’un d’eux se jeta sur toi, arme à la main. D’un geste rapide, tu évitas sont attaque que tu jugeas maladroite, mais un second bondit dans ton dos. Celui-là, tu le fis trébucher. Il se retrouva dos contre terre, grognant.

Le troisième profita de la distraction pour t’attaquer. Tu l’entendis dire le nom de sa technique. Tu la connaissais, t’en servant à l’occasion : Pluie d’aiguille. Tu ne pouvais pas l’éviter, car tu ne l’avais pas planifiée. Les petites aiguilles s’enfoncèrent dans ta peau, mais ne réussirent pas à t’arracher un grognement. Il t’en fallait bien plus.

Tu n’hésitas pas. Tu lanças les deux adversaires qui n’avait pas encore fait de technique dans le nuage de poison. Ils furent donc surpris, lorsqu’ils volèrent à la rencontre du nuage de poison. Tu savais qu’il se dissiperait bientôt, mais tu savais que les poisons allaient leur faire assez mal pour que tu puisses en finir avec le troisième.

Tu fis ensuite la technique de la pluie d’aiguille, mais avant de faire cette technique tu pris soin de t’assurer qu’elle porte le poison de l’huile de crapaud jaune et du tu visas celui qui avait fait ta technique une peu plus tôt. Tu entendis les voix des hommes gémissants tentant de reprendre leur esprit derrière toi, mais tu portais ton attention devant, sur l’homme qui connaissait le ninjutsu. Il avait mal. L’huile de crapaud était virulente.

Tu t’approchas de lui et fis un mudra particulier à ton clan. Celui qui te permettait d’entrer dans la tête de ta cible, de lire ses pensées les plus profondes : la technique de l’interrogatoire mentale.

Tu fouillas sa tête en entier. Le pauvre homme désirait seulement retrouver les papiers d’adoption de son neveu. Il avait tout tenté. Approcher la directrice, questionner les villageois, la police, mais personne ne lui avait donner des informations. Son passé en tant que bandit de grand chemin n’avait pas dû l’aider.

Finalement, lui et sa bande de bandits avaient décidés de voler les documents, mais ils le trouvaient. Un soir, un des enfants les avaient surpris et ils l’avaient kidnappé pour qu’il garde silence. Un vain espoir de garder les autorités à l’extérieur de leurs affaires.

Les voix dans la nuit, les sinistres craquements de plancher s’avéraient être ces hommes qui ne cessaient d’entrer dans le bâtiment la nuit, dans l’espoir de finalement trouvé les documents et retrouver l’enfant.

Tu soupiras et attachas les hommes avec ton fil de fer. Tu en profitas pour administrer à l’homme la seule dose d’antipoison d’huile de crapaud jaune que tu trimbalais avec toi. Ce n’était pas ta place de décider de sa vie où de sa mort. Ta mission n’était que de le livrer aux autorités. Ils n’avaient pas eu de chance de tomber sur toi. Tu les livras à la police locale et fis un rapport complet de la situation.